All language subtitles for The L Word - S02E11

Supplie-moi.

Parle plus clairement,
je ne comprends rien.

Baise-moi.

Je t'en prie, baise-moi.

Je vais te laisser réfléchir

à quel point tu veux que je te baise.

- Je ne peux pas.
- Il faut le convaincre.

J'ai parlé
à son médecin à Philadelphie.

Selon lui, votre père est résolu.

Je pense qu'il a compris

que ce serait une âpre lutte
avec peu d'espoirs de guérison.

Désolé.

Salut, comment il va ?

Il a un cancer de la prostate
et il refuse de se faire soigner.

Mon Dieu.
Je suis désolée. Je suis désolée.

Tout ira bien, ça va ?

Ça ira, on va y arriver.

Où est Kit ?

Dans la chambre,

mais elle doit aller
au Planet pour tout préparer.

Oui, la parade, demain.

Elle pense qu'il a raison de refuser.

Elle veut peut-être le soutenir.

Il ne peut pas décider, là.

Tu devrais le voir,
il n'est pas lui-même.

- Il est si malade.
- Viens.

Allez. Voilà.

Salut.

Du calme, du calme.

Voilà. Je vais t'aider,
pour tes pieds.

Bonjour, Melvin.

Reprenez-les.

Vous les mettrez sur ma tombe.

Tu ne dis pas bonjour à Tina ?

Bonjour, Mlle Kennard.

- Comment allez-vous ?
- À votre avis ?

Tu as vu comme Tina est enceinte ?

Vous voulez toucher ?

Ce serait très malvenu.

Salut, c'est moi.

Moi, je me taperais...

Ça peut parfois être un peu sexy.

Ils sont surtout stupides.

Tout juste, Shane, et stupides...

Laisse-moi te poser cette question.

Qu'est-ce que tu cherches
chez une femme ?

Tu cherches quoi ?

Jen ?

Salut.

Tu fais quoi ?

Je fais ces cauchemars,

j'essaie simplement
de les comprendre.

Est-ce qu'on pourrait parler un peu ?

Oui.

C'est chez moi ici, Jenny.

Et, je ne sais pas, c'est...

Pour la première fois de ma vie,
j'ai ma chambre à moi.

C'est énorme, pour moi.

Et je suis désolée.

Pour ce que tu as vu sur la cassette.

Mais ça me plait, de vivre avec toi.

On passe des super bons moments.

Non ?

Je ne veux pas...

... perdre ça.

Oui.

Tu vas faire quoi, pour Carmen ?

Rien.

Vous devriez être ensemble.

Et toi ?

Je pense que...

C'était une étape majeure pour moi

et je suis passée à autre chose.

- Tu pousses Carmen vers moi ?
- Non.

Vous êtes faites l'une pour l'autre.

Viens voir un truc.

Viens.

Je veux m'amuser.

Allez.

- Vraiment ?
- Oui.

On dirait que tu me crois pas.

Je veux que tu sois sincère.

Je le suis.

D'accord.

Tu cherches quoi ?

Ici Mark,
pour répondre à cette question.

Un peu d'amour. De bonheur.

- Et un peu d'Al Green.
- Beaucoup Al Green.

Non, vraiment.

- Quoi ?
- Tu cherches quoi ?

Tu ne fais pas peur.

Carmen ne se lancera pas dans un truc

qu'elle ne peut pas gérer, ça va ?

Je t'aime.

Camille,
je vous ai dit de ne pas m'aimer.

Non, c'est moi qui te parle.

Je t'aime, Dana.

- C'est qui, ça ?
- Je sais pas.

- C'est Howie.
- Quoi ?

Que fait-il ici ?

C'est vous les filles ?

Je vous entends.

- Attrape.
- C'est bon.

- Salut.
- Howie.

Grande sœur, ça fait plaisir.

- Oui.
- Oh, Alice.

- Sympa.
- Je nettoie.

- Comment tu m'as trouvée ?
- Tu rigoles ?

Les parents adorent raconter
ta séparation de Tonya

pour une relation nullos avec elle.

Désolée.

Tu as l'air perdue.

Non.

Je pense à Melvin.

C'est ce que je pensais.

Que va faire Bette sans lui ?

Tina,
je ne veux pas avoir l'air dure,

mais ça ne te concerne plus,
n'est-ce pas ?

Bette fait partie de ma famille.

Oui.

Je l'entends assez souvent.

- Je peux débarrasser ?
- Oui.

On peut voir les desserts ?

Je vous apporte ça.

Je veux voir d'autres gens.

Tu veux voir Bette.

Tina, c'est bon.

On n'est pas exclusives.

Tu n'as pas lâché la bombe,
je me sens juste mal

que tu aies pensé
que ce n'était pas le cas.

- Voici.
- Merci.

Tu as fugué ?

Non, les parents m'ont juste gavé.

- J'ai besoin d'air.
- Et tu viens ici ?

J'ai pensé que ce serait fun.

- Appeler, c'est fun.
- Le mail aussi.

- Vous êtes pas contentes ?
- Non, c'est pas ça.

C'est juste que bon...

- Tu restes combien de temps ?
- Eh bien...

C'est la Gay Pride,
on est à fond dans le mouvement.

Je viendrai avec vous, alors.

Howie.

Comment je vais dire ça ?

La Gay Pride, c'est pour les gays.

Voilà. Allez, regarde.

Viens ici.

- Gay.
- Oui.

- Pas gay.
- D'accord.

Tu viens avec moi
à la parade demain ?

Oui.

Après, il y a une fête au Planet.

Je peux entrer ?

Je voulais savoir si je pouvais

dormir ici ce soir
et me barrer demain matin.

Tout est dans la bagnole,
mais je veux pas partir

et laisser la caisse
bourrée de trucs.

Au cas où on te pique tes caméras.

Je sais que tu me détestes.

Même si j'aimerais
pouvoir implorer ton pardon,

c'est moi que je ne pardonnerais pas.

Voilà.

Je sais pas si ça va
vous dire quelque chose,

mais cette chose affreuse
que j'étais en train de faire

est devenue d'un coup le truc
le plus vrai que j'aie jamais fait.

Quoi ?

Je vais finir mes caisses. Désolé.

Eh.

Reste, ce soir.

Merci.

"J'allais me sentir comme ça,

même si contempler la lune

est la chose la plus égoïste
et la plus stupide."

- "Hank Bunker l'a fait..."
- Salut.

- Bonsoir, Melvin.
- Bonsoir.

- Salut.
- Salut.

Je t'ai apporté
à manger et des habits.

Merci beaucoup.

J'en pouvais plus
de porter cette robe.

Tu es magnifique, dedans.

Tu étais magnifique.

Belle. Je t'en ai tellement voulu
d'avoir quitté la cérémonie.

J'ai cru que tu te vengeais.

Non, j'étais si fière de toi.

Tu semblais si confiante.

- Tirez le rideau, je vous prie.
- Bien sûr.

Bon, je dois rentrer.

Merci
pour la nourriture et les habits.

Je te vois, demain ?

Je vais à la parade avec Helena.

Je ne vais pas la quitter.

Si tu ne veux plus me voir,
je comprendrai.

Une chose à la fois, d'accord ?

D'accord.

Elle est partie, ne te cache plus.

Qu'ai-je fait ?

- De quoi tu parles ?
- Je t'ai aimée.

Je t'ai soutenue
dans toutes tes entreprises.

Je t'ai donné l'occasion
de réaliser tes rêves.

Je ne comprends pas
pourquoi tu veux me punir.

Je ne te punis pas.

Je ne comprends pas.

- Tu es si belle.
- Papa.

Penses-tu au jour

où tu devras paraître devant Dieu ?

Que Lui diras-tu
quand Il ouvrira ton livre

et lira tes péchés ?

Je dirai : "Je suis
Ta création et je suis fière."

Je sais quels efforts tu fais

pour te tenir à distance
de tout le monde sur cette planète.

Tu dois avoir des bonnes raisons,

mais ça ne fonctionne plus.

- Ça me va bien.
- Non, pas du tout.

Non, à cause de ça.

À cause de ça, là.
Est-ce que tu le sens ?

Beaucoup de gens n'ont pas ça,
c'est rare.

Ça n'arrive pas souvent.

Je le sens parce que je le vois.

Et je le sais.

- Voilà des draps.
- Merci.

Des coussins, tout ça.

- Tu veux un pyjama ?
- Non, ça va.

- Ça va.
- D'accord.

- Contente que tu sois là.
- Moi aussi, Dane.

Allez.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

Il va nous gâcher notre parade.

- Et si tu le prenais ?
- Quoi ?

Et toi, tu seras où ?

J'ai été invitée
sur le char Gay et Lesbien.

- Tu comptais me le dire ?
- Oui.

- Oui.
- Génial.

Al.

Viens avec moi.

Non, sérieusement.

Viens, tu es une célébrité.

Tu es Alice Pieszecki,
du Graphique de Pieszecki.

Vraiment ?

- Sur le char central ?
- Oui.

- Ils voudront bien ?
- Oui.

Ensemble sur le char.

Deux célébrités gay d'un coup.

- Ça a l'air fun.
- Oui ?

D'accord, mais Howie ?

On se barrera avant son réveil.

J'adore ta façon de penser.

Je t'aime.

Je mets le réveil, ça va ?

- Oui.
- D'accord.

Bonjour.

- T'en veux un ?
- Oui.

Il est pas là.

- Il est parti ?
- Je sais pas.

Merci.

- On va aller à la parade.
- Déjà ?

- Il y aura du monde ?
- Probablement.

- Salut.
- Salut.

J'ai des cafés.

Et les brioches bios
qui vous plaisent tant.

Je suis perdu. Tu peux prendre ça ?

Je peux voir Jenny ?

Demande-lui, toi.

Là ?

- Je peux te parler ?
- Oui.

J'aimerais tant
pouvoir faire un truc.

Tu ne peux rien faire,
tu l'as déjà fait.

En arrivant ici, j'étais
le genre de mec capable de ça.

Je ne suis plus comme ça.

Shane et toi avez fait de moi
un homme meilleur.

Arrête tes conneries.

C'est pas mon boulot.

Je me fous que tu sois meilleur.

Une femme n'a pas

à être consommée et recrachée

pour qu'un con puisse évoluer.

- Ce n'est pas ça.
- C'est quoi alors, Mark ?

Donne-moi
une bonne raison de te pardonner.

Parce que, Jenny,
j'ai commis une grosse erreur.

Mais j'ai appris
comme c'était dur d'être une femme.

- S'il te plait.
- Attends, Jenny.

Regarde.

Tu fais quoi, là ?

- C'est ce que tu veux ?
- Non.

Je veux que tu t'écrives
"baisez-moi" dessus.

Écris-le. Vas-y.

Puis sors et balade-toi
dans la rue et chaque fois

qu'on veut te baiser, tu dis :
"Pas de problème."

Et après ça, tu dois dire :
"Merci beaucoup."

Et n'oublie pas de sourire.

Et là, espèce de lâche de connard,

tu sauras ce que c'est,
être une femme.

Shane, je...

Il a dû entendre notre réveil,
debout à cette heure.

Dana Fairbanks ?

C'est Dana Fairbanks, elle est là.

Salut.

Désolée, vos noms ?

Oui. Alice Pieszecki.

Tu me l'épelles ?

- Je ne suis pas sur la liste.
- C'est mon amie.

On est ensemble.

Alice Pieszecki, le Graphique ?

Bref, c'est mon frère.

J'ai pensé
qu'ils pourraient venir avec moi.

Je suis désolée, Dana.

Il faut être
sur la liste pour monter.

Ils regarderont de la foule,
c'est marrant.

Ça vaut pas le char
HRC ou GLAAD de toute façon.

- Quoi ?
- Tu as entendu.

- Alice.
- Dana.

Tu nous fais le plaisir
de monter sur le char, seule ?

Désolée. À tout à l'heure.

- Oui.
- Désolée.

Quelle attention.

- Les gens l'adorent, hein ?
- Oui.

Avance, il est hétéro.
Désolée, c'est un marché.

- Ça va ?
- Oui.

- Al, viens avec moi.
- Quoi ?

Elle veut pas.

Shane veut être avec les motardes.

Les Dykes on Bikes ?

Je veux regarder.

Moi, ça me dit, oui.

- Et Howie ?
- Ça ira.

Je m'en occupe.

- Bon ?
- Bon.

- Cool. Salut.
- Howie.

Jenny, enchantée.

- On fait un tour ?
- Oui.

Je vais aux Dykes on Bikes.

Écris ça sur ta liste.

À plus.

- Shane ?
- Quoi ?

- J'ai dit à Dana que je l'aimais.
- C'est bien.

Elle ne m'a rien répondu.
C'est pas bon, hein ?

Pourquoi je te parle d'amour ?
Sérieusement.

- Je vois qu'elle t'aime.
- Vraiment ?

Pas toi ? Allez.

Eh.

Mon Dieu. Shane.

Jenny, viens, monte.

Monte tout de suite.

La prochaine fois.

- Salut, Dana.
- Dana.

- J'ai un secret.
- Quoi ?

C'est ma première Gay Pride.

J'ai fait quelques fêtes,

j'ai loué des toits avec vue dessus,

mais j'ai jamais fait la parade.

Bienvenue,
on est heureuses de t'avoir.

Merci. Et toi ?

C'est ma septième.

Quelle militante gay tu nous fais.

C'est pas ça.

Je venais avec Bette.

On descendait des margaritas à midi.

Ça te manque ?

J'aime être ici avec toi,
tout voir avec tes yeux.

- Allez, les filles.
- Il lui faut une fessée.

Allez, tout le monde à bord.

- Jenny.
- Salut.

Tu as vu Howie ?

Il a dit qu'il te retrouverait.

- Il a flippé ?
- Non.

Il a dit où il allait ?

- Dans un bar sportif ?
- Oui, sûrement.

- Mon Dieu.
- Tu imagines ?

Howie... Merci.

Il doit y avoir
un bon match qui passe.

- Je te verrai ?
- Peut-être.

Eh bien,
j'adore punir les allumeuses.

J'aimerais que tu sois là, maman.

Salut.

Je t'ai amené un truc frais à manger.

- Comment va-t-il ?
- Pareil.

Rentre chez toi.

Chez moi,
je ne penserais qu'à être ici.

- Tu ne peux pas rester...
- Je peux.

- C'est ma décision.
- C'est ma Katie ?

Oui, papa.

Viens ici.

Un pyjama pour toi.

Oh, Katie, je suis tellement désolé.

Toutes ces années.

Quelle stupidité.

- Oh, Katie.
- Ça va. Ça va.

Mon bébé est là ?

Oui, elle est là.

Je vous aime toutes les deux.

On t'aime aussi, papa.

- Je peux pas faire ça.
- Mais si, allez.

C'est peut-être pas une idée géniale.

On fait le pour et le contre.

- D'accord.
- D'accord.

- Douce avec les novices.
- Bien.

On dira
que c'est notre première fois.

Ça risque de se voir, Dana.

Bon.

"Il y a sept positions pour la croix."

"Fouet, piercings temporaires..."

"Humiliation publique, sodomie..."

- Brûlure ?
- Brûlure ?

Voilà, fessée et
performances variées, c'est sympa.

Et buffet libre jusqu'à 18 h.

- Ailes de poulet et tofu.
- Tu en penses quoi ?

Je sais pas, on jette un œil.

Oui.

- Allez, on y va.
- D'accord.

Salut.

- Quelle politesse.
- Tu veux un code d'urgence ?

- Thon ?
- Merci.

- D'accord.
- On va au Planet ?

- Super.
- Fantastique.

D'accord.

- Au revoir. Merci.
- Merci.

Salut.

Salut, bonne fête.

Tu es énorme.

Mon Dieu.

Tu es très enceinte. Salut, ça va ?

Contente de te voir.

- Salut.
- Salut.

Que fais-tu ici ?

Je célèbre la fierté gay, je crois.

Tu veux dire la honte gay.
C'est de ça qu'il s'agit.

Pourquoi ?

La plupart d'entre nous
sont plus honteux que fiers.

Tu as peut-être raison.

Tu veux danser ?

- Non.
- Qu'est-ce qu'il y a ?

Je suis trop vieille,
trop suburbaine ?

Non.

Tu es parfaite.

Tu veux m'embrasser ?

Joyeuse Pride.

Pourquoi tu ne prendrais pas... ?

Leigh ?

- Salut.
- Ça va ?

- Bien.
- Tu es arrivée.

Super fête. Tu as aimé la parade ?

Oui, c'était super.
Tina, voici Leigh.

- Leigh, mon amie Tina.
- Salut.

- Une amie enceinte.
- Oui.

- Elle va l'avoir avec son ex.
- Navrée.

Pour l'ex, pas le bébé.
Je viens de me séparer aussi.

J'en ai entendu parler.

Valerie est retournée à New York.

La distance était trop grande
entre nous.

C'est peut-être plus sage.

Tu veux danser ?

Allez-y, dansez.

- Je vais m'asseoir.
- Bien.

- Super.
- D'accord.

- À tout de suite.
- Oui.

Tu vas où ?

- On arrive à peine.
- J'ai chaud.

Je vais sortir.

Reviens vite, hein ?

- Paf.
- Où est Howie ?

Il a les clés et l'adresse, ça ira.

C'est mon frère,
je devrais passer du temps avec lui.

- Merde.
- Quoi ?

Pardon, désolée. Un instant.

- Howie.
- Je reviens.

Je bouge pas.

D'accord.

- Un cosmo, Howie ?
- Oui.

- C'est alcoolisé.
- C'est gay.

- Tu fais quoi ?
- Je fête la fierté.

De quoi tu es censé être fier ?

Tu nous excuses un instant ?

- Howie, il est gay.
- Je sais, Dana.

Tu m'imites ?

Parce que c'est pas drôle.

Pas du tout.

Tu viens de décider que tu es gay ?

- Tu danses ?
- Tu es trop jeune.

Il faut du temps.

Dane, je le sais depuis mes quatre ans.

Tu t'es foutu de moi ?

C'est parce que tu as peur. Sois gay.

Soyez fiers, tous.

Non.

Arrête.

Dana, tu pourrais l'annoncer
aux parents pour moi ?

Oh, merci.

- Mark.
- Merde.

Désolé, je passais rendre les clés.

Tu as ouvert...

Tu as ouvert cette boîte de Pandore.

Et voilà que tu t'enfuis.

Je te mets au défi de rester
et de gérer tout ça.

On n'est pas amis.

Papa ?

Tu te souviens
quand j'étais petite fille ?

Les dimanches, on allait à l'église

et tu portais
ton costume trois pièces

et tes chaussures à bouts pointus.

Je te regardais

et je me disais : "C'est mon papa."

Tu étais le plus bel homme
de la Terre.

Tu étais tout.

Tout ce qu'un homme
devait être pour moi.

C'est vrai, ça ?

Papa, je suis désolée.

Je savais pas que tu m'écoutais.

Je ne suis pas encore mort.

- Désolée de t'avoir réveillé.
- Où est Benjamin ?

Il est avec sa femme et ses enfants.

Tu n'aurais pas dû le laisser partir.

S'il est l'homme
avec lequel tu veux être,

tu dois être près de lui,
à tout prix.

Comme toi avec maman ?

J'ai fait ce qu'il fallait
pour garantir mon bonheur.

Parfois, il y a un prix à payer.

Oui. Oui, c'est vrai.

Quoi ?

Je t'aime.

Je t'aime aussi.

Ne me touche pas.

Merde.

J'ai jamais eu de hamster.

Si j'avais eu un chien,
je l'aurais appelé Remy.

J'ai un frère,
mais je l'ai jamais rencontré,

parce qu'on n'a pas grandi ensemble.

Ma mère m'a mise
en foyer d'adoption à 9 ans.

Mais je l'aime toujours beaucoup.