All language subtitles for Peep Show - 1x06 - Funeral.fr

Sous-titres par o.d.h.r.a.n.o

Et puis il faisait froid et humide
sur le terrain.

J'ai jamais vu une
balle aussi glissante.

C'�tait un coup dur � attraper, Mark.
T'inqui�te pas. C'est juste du softball.

'Nous y voil�.'

'Le fruit est m�r,
la cible est verrouill�e.'

Soph, je me... demandais.

Tu... aimes la cuisine indon�sienne ?

J'aime bien le tha�landais...

'Je peux pas le faire. C'est trop.
Je suis pas am�ricain, je... sors pas.

'Un resto sur une p�niche ?
Autant la demander en mariage.'

'Le pub.
A l'anglaise.'

Pourquoi ?

Oh, pour rien.

Tout le monde va au pub.
Tu veux... ?

Ceux du boulot ? Je crois pas.
�a te d�range si je me change ?

Oh, non, non.
Pas du tout.

'Oh, mon Dieu.
Elle enl�ve le haut.'

'C'est tr�s prometteur.
A moins que...'

'Le ferait-elle si je lui plaisais ?'

'On est peut-�tre...
Mon Dieu, non, non.'

'On est que des foutus amis !'

Et elle m'a fait la bise en partant.
C'est un cauchemar.

Je dois vite conclure,

lui demander de sortir,
sans lui demander de sortir.

Un pas en avant, 2 en arri�re.
C'est la cl� du progr�s.

- Mm. Ouais.
- Et toi, t'as pass� une bonne journ�e ?

Oh, �a va.
Un peu bizarre.

Maman a appel� pour dire
que mon oncle Ray est un peu malade.

- Ah oui ? C'est s�rieux ?
- J'sais pas.

Il est � l'hospice,
donc j'imagine qu'on prend soin de lui.

A l'hospice ? Tu...
Jez, tu sais ce qu'est un hospice ?

Comme un h�pital,
mais en mieux.

Un hospice est l'endroit o� vont
les gens... en phase terminale.

Oh. Ouais.

Ouais, maman a dit qu'il �tait...
ce que tu viens de dire.

Je suis s�r que �a va aller.
C'est un battant.

Je crains que �a suffise pas.

Probablement pas.

Nan, c'est un battant.
Tu sais ce qui me tente ?

Un �pisode de The Good Life.

O� est The Good Life ?

Tu vas l'appeler ?

Ray ?
Nan, nan.

Il doit avoir des appels sans arr�t,
�a doit le rendre malade.

Il vaut mieux le laisser
se reposer un peu en paix.

Je pense que tu devrais l'appeler.

�a fait plaisir de te voir, Oncle Ray.
Quoi de neuf ?

Je passe mon temps au lit,
gav� d'antidouleurs.

D'accord.
Cool.

'Bordel, c'�tait froid.
Au moins, je suis venu.'

Alors, Ray,

Jez me disait que vous
avez fait parti de la police.

En effet, Mark.
Pendant 30 ans.

�a alors.

�a doit �tre agr�able de recevoir
le soutien de vos amis policiers.

La police. On peut faire
confiance � la police, hein ?

- Oui.
- 'C'est quoi, �a ?'

'C'est cens� �tre ma visite.
Il me pique ma visite.'

Ils viennent manger
les bonbons qu'on m'offre...

'Allez, dis quelque chose.
Mais pas sur la mort. Un truc profond.'

Ouais.

Les gens se comportent bizarrement
face � la maladie, hein ?

Je veux dire, c'est bien que...

Ouais, c'est le seul avantage
de tout �a.

J'ai red�couvert le petit gars avec sa
couronne d'�pines et son grand coeur.

Ouais, c'est vraiment...

une grande chose � avoir, la foi.

Ouais.

Oh, ouais.

Ouais.

'C'est sympa.
Ray est tellement sympa.'

'Dommage que ce en quoi il croit
est un tas de conneries.'

OK, oui, merci d'avoir appel�, maman.

OK, je le ferais.
Bye.

Est-ce que... ?

- Ray est mort.
- Oh, je suis d�sol�.

Oncle Ray.

Le foot,
les clopes.

Il devait me faire un arc et des fl�ches
qui pouvaient transpercer une poubelle.

Il l'a jamais fait, mais...

Je devrais peut-�tre...
changer de cha�ne.

Ouais. Peut-�tre les infos,
un truc comme �a.

Ce serait bien que...
que la famille se rassemble.

On pourrait faire une campagne contre...

ou pour quelque chose.

Genre une fondation.
La Fondation Ray,

- pour les chr�tiens et les flics.
- C'est une belle id�e.

Quelque chose de positif doit
ressortir de tout �a.

Quelque chose.

J'imagine que j'ai juste
besoin de r�confort.

Pourquoi �a arrive ?

Pourquoi les gens meurent-ils ?

Bordel, je sais m�me pas
quel jour passent les �boueurs.

'C'est pas glorieux.
Profiter de l'oncle Ray pour...'

'Hey, je me sens mal.
Une g�terie pour me remonter le moral ?'

Je me sens si seul, tu sais ?

Bien s�r. Moi, quand Tony est parti,
j'ai pens�, "C'est la fin du monde."

Puis je me suis dit,
"Hey, nan, r�veille-toi."

- "Ach�te un mixeur."
- D'accord. Mais Toni...

Tu ferais bien d'y aller.

Les mecs trouv�s sur internet
sont stricts � propos de l'heure.

Mais j'ai vraiment le sentiment
que ce soir, j'ai besoin de...

Jeremy, ce mec est canon.

1m 80,
il aime les films et les ballades,

et on a carr�ment
accroch� au t�l�phone.

'Comment peut-elle �tre insensible
alors que je suis cens� �tre boulevers� ?'

'Je suis peut-�tre aussi
boulevers� que je le dis,'

'�a s'exprime juste bizarrement.'

Toni, rien ne me fera aller mieux.

A part peut-�tre une chose.

Jeremy, des gens meurent tous les jours.
Passe � autre chose.

Mon p�re est mort quand j'avais 3 ans,
je m'en suis tr�s bien remise.

'C'est �a.'

Je g�che pas ma vie � chercher
un homme pour le remplacer.

'C'est parfait. Un �v�nement social
important, mais pas d'invitations.'

'C'est un rencard sans en �tre un.'

'Et si jamais tout se passait bien ?'

'Je fais quoi � propos de mes
�normes couilles flippantes.'

'Ne t'avance pas trop.'

- Hey, Soph.
- Hey, Mark, �a va ?

A vrai dire, �a va pas fort.

- L'oncle de Jeremy est d�c�d� hier.
- Oh, non.

- Oh, c'est dur. Il tient le coup ?
- Ouais, �a peut aller.

Mais, Sophie,
je voulais te demander,

tu serais libre vendredi ?

- Pour l'enterrement ?
- L'enterrement ?

'Oh, non, merde.
C'est pas parfait, c'est barge.'

T'es pas oblig�e.
J'ai cru que �a pourrait �tre...

Non, j'en serais honor�e.
Si tu veux une amie avec qui y aller...

Nan, nan, pas une amie.

Plut�t, un rencard.

Apr�s, on pourrait
aller quelque part.

- Il n'y a pas de veill�e ?
- Quelque part comme une veill�e.

D'accord. Super.
C'est bon. Je suis invit�e ?

C'est �a qui est beau.
Pas d'invitations � un enterrement.

D'accord.

"Alors que Jonno se d�cha�nait
avec sa Kalachnikov vol�e"

"et que T�te de Brique tirait
� tout va vers les arbres,"

"je contemplais l'homme au turban
que je venais de massacrer..."

'D'o� ils sortent ce type ?
C'est une foire aux monstres.'

'Pourquoi je suis l� ?
Pourquoi elle est l� ?'

"Je ne me suis pas arr�t� longtemps,
on finit tous massacr�s un beau jour."

Merci, Keith.

La Patrouille Scorpion,
La Vraie Vie au Bord des Lignes Ennemies

L'un des livres pr�f�r�s
de mon fr�re.

M�me si personne ne dira que la foi
que Ray pr�tendait avoir trouv�e

ces derni�res semaines
�tait seulement le produit...

'Je suis content qu'on aille plus chez
Liz � No�l.'

'"Merci pour les noix
commerce �quitable, Tatie."'

'Elle prend son pied.
Quelle arnaque.'

Je voudrais,
dans cette c�r�monie la�que,

encourager celles et ceux qui
souhaitent partager une pens�e

ou un souvenir sur mon fr�re,
� parler.

'Les mots... arrivent.'

'Hey, ouais. OK.
Le coup de la compassion.'

'Je vais r�v�ler cette mascarade
au grand jour.'

Ouais...

J'ai pass� un peu de temps avec Ray
avant qu'il... s'en aille.

Et je crois qu'on devrait
tous se souvenir

que Ray, � la fin, aimait J�sus.

Je sais, Liz, il n'y a
pas de preuves que J�sus existe,

mais c'est pareil pour
tout un tas de choses.

comme... la science,

ou la Bourse.

Et pourtant on cro�t en ces choses.

Ce que je veux dire, c'est que
si avant de mourir, je d�cidais que,

m�me si j'ai jamais
�t� int�ress� par, disons...

Enya,
(-chanteuse-)

mais que d�sormais, j'aimais vraiment
vraiment Enya,

et que je pensais qu'Enya �tait g�niale,

et qu'Enya �tait morte
pour nos p�ch�s,

et que je voulais
un enterrement Enya�que,

avec des photos d'Enya,
et qu'on parle beaucoup... d'Enya,

je pense que ce serait un peu
fort que ma propre soeur

bannisse toute mention d'Enya
de mon propre enterrement.

Hein ?

'Bien dit, Jez.
Tu l'as rendu fier.'

'Oh, pauvre Ray.'

'Il est l�-dedans,'

'dans cette bo�te en carton.'

'Je peux pas le croire.'

'Merde alors !
C'est de mieux en mieux.'

Ouais, je pense que �a venait
de l�-dedans.'

A moins que ce soit...

de l�-haut ?

Hein ?

- A Dieu !
- A Dieu.

- Tu veux quelque chose ?
- Non, �a ira.

�a va aller.
Je dois �tre fort pour Jeremy.

C'�tait un beau discours, hein ?

C'est dans des moments comme �a qu'on
voit � quel point la vie est courte.

Ouais. Une minute on est vivant,
et la suivante on est mort.

On est parfois tellement absorb�s
par la futilit� de la vie.

Oui, c'est vrai.

Si j'ai envie d'une Xbox,
pourquoi je m'ach�te pas une Xbox ?

- Ouais.
- 'Tu la perds.'

C'est une br�ve flamme.

Une foutue br�ve flamme.

Ouaip.

Sophie...

Je peux te dire que
je te trouve tr�s jolie ?

- Merci, Mark.
- Je...

Je peux t'embrasser, Sophie?

'Oh, mon Dieu...'

'Et mes �normes couilles alors ?'

'Ooh, c'est agr�able.'

'Je me demande � quel point
elles sont bizarres.'

'Faudrait que je puisse �tudier
les couilles d'un autre mec.'

'Mais �a poserait
un paquet de probl�mes.'

Oh. C'�tait agr�able.

- Oui, c'�tait agr�able.
- 'Merci, Ray ! Merci !'

# En avant, soldats chr�tiens

# En marche pour la guerre... #

'C'est bien Dieu. Tu penses que tout va,
puis le ch�timent arrive.'

'Putain, j'y crois pas.'

Hey, Jez !
J'ai une nouvelle !

- Moi aussi.
- Sophie pars avec moi

pour le weekend dans un cottage
avec un lit.

Au fait, mec,

j'ai besoin de te poser une question,
d'homme � homme, � propos de couilles.

L'h�pital a appel�. Ce qui a tu� Ray,
le syndrome Boden-Georgeson,

- c'est h�r�ditaire.
- Quoi ? Tu d�connes.

Je l'ai peut-�tre.
Ils veulent que je fasse des tests.

Des tests ?
Bordel. Putain.

- Tu vas bien ?
- Ouais.

Nan. Pour �tre franc, j'ai peur.

- N'aie pas peur.
- J'ai peur.

N'aie pas peur.

J'ai peur.

�a va aller, �a va aller.

C'est naturel d'avoir peur.

'Le Dr Runciman a vu �a
des milliers de fois.'

'C'est juste 2 gars, dont un
palpant les couilles de l'autre.'

Mark Corrigan ?

Le Dr Runciman a eu une urgence,
je suis l'infirmi�re de garde.

Oh. Enchant�.

'Non. Non, non, non, non, non. '

- Comment puis-je vous aider ?
- Oh, c'�tait juste...

Je crois que je devrais voir
le docteur.

Non pas que j'aie quoi que ce soit
contre votre... genre.

Si vous me dites quel est le probl�me,
je pourrais peut-�tre vous aider.

En fait...
Je vais pas y aller par 4 chemins,

j'ai un probl�me aux...

aux...

P�nis ?

Testisticules.

- Donc si �a vous va, je vais...
- Baissez votre pantalon, allongez-vous.

Jetons un oeil aux jumeaux.

'Oh, j'esp�re que je vais pas...
Restons concentr�s, Capitaine Corrigan.'

'N'importe qui dirait
que c'est une femme attirante.'

'Elle devrait porter un masque.'

'De Reagan ou de Batman ou...'

'A vrai dire, elle serait canon
en Batman. Bordel, n'y pense pas !'

Vous travaillez ici depuis longtemps ?

- Bon sang.
- "Bon sang" ? Comment �a ?

- �a vous fait mal ?
- Non. �a fait du bien.

En fait, pas du bien, juste rien.

'Oh, jusqu'o� un homme
peut-il endurer �a ?'

Vous avez une hydroc�le surd�velopp�e.

C'est une op�ration toute simple.
Le scalpel passe derri�re le scrotum.

'Voil� qui est rassurant,
c'est juste un seau d'eau.'

'Ne pensez pas qu'� vous,
n'aimez que les autres.'

'Ouais, et bien,
M. Dalai Lama,'

'vous devez �tre un sacr� loser
pour m�me pas avoir votre propre pays.'

'OK, reste concentr�.'

'Pas la peine de tous les lire,
juste trouver un auquel s'accrocher.'

'L'Islam. Peut-�tre pas la religion
la plus en vogue.'

'L'Hindouisme ?
�a sonne bien.'

'D�couvrir les hindous
et les "hindurs".'

'La bonne vieille Bible. Un peu
"Ne bois pas le lait de l'�ne le mardi."

'Et ce que j'en sais
vient du film La Mal�diction.'

OK, Jez. Je crois qu'on est pr�ts.

Bon.
Et ben amuse-toi bien.

- Il va bien ?
- Je sais pas.

Il aura les r�sultats
des analyses lundi.

- T'en penses quoi ?
- Il a l'air un peu nerveux.

Le truc, c'est qu'il
est pas s�r d'�tre mourant.

- Il est m�me pas s�r d'�tre malade.
- T'as s�rement raison.

- Et les traces sur son bras ?
- C'est juste du Bic.

�a lui est d�j� pass�.
Comme les pleurs.

C'est plut�t positif.
Il cherche la cl� vers la spiritualit�.

'Essayez de lire un po�me,
�coutez de la musique exaltante,'

'admirez un magnifique tableau...'

'Ou alors je pourrais finir ma beuh,'

'm'asseoir sur le gode de Big Suze,
et me branler jusqu'� la mort.'

'Je pourrais aller � cet endroit
cens� �tre un bordel selon Super Hans.'

'Si c'en est pas un,
je pourrais toujours avoir un massage.'

Jez.

Soph et moi,
on en a parl�,

et, on se disait que ce qu'on voudrait
vraiment, tous les deux,

c'est que tu viennes avec nous
en weekend.

Ah ?
J'ai des trucs de pr�vus.

Oh, tu peux prendre
tes textes religieux avec toi.

- 'Il veut peut-�tre pas venir.'
- Pas la peine, c'est que des foutaises.

'Bordel, il veut
vraiment que je vienne.'

On se marrera bien.

'Dis non, s'il te pla�t, dis non.'

Bon, d'accord.
Si tu veux vraiment que je vienne.

'Je le pensais pas aussi terrifi�
par l'id�e de baiser.'

'Faut parvenir � passer le premier
coup sans honte particuli�re.'

'Limiter les d�g�ts
pour la premi�re baise.'

'J'entre, je sors, je donne
autant de plaisir que possible,'

'je m'excuse,
et on passe � autre chose.'

'Bon sang, regarde-le.
Quelle �pave.'

Jeremy, c'est � toi, nan ?

Peu importe.
Je veux juste rembobiner ce passage.

T'es oblig� ?
On essaie de jouer.

Je t'ai laiss� le choix,
c'�tait soit Tom et Barbara sont gentils

soit Gloria et Mitzy sont vilaines.

Si tu passes ton tour,
je vais attaquer Irkoutsk.

Bien. Ton petit esprit est-il trop ferm�
pour voir que j'en ai rien � battre ?

Pas si je r�ussis � envahir l'Asie.

Rien n'a plus de sens.
Tout est merdique !

Les jeux, la bouffe, le feu,
l'homme, la femme, l'amour.

On va tous finir dans des trous
froids et profonds. C'est tout, OK ?

Bon, d'accord.
Je vais prendre une douche.

Bonne nuit, Jeremy.

- Je te vois dans la... chambre, Soph.
- Oui, d'accord.

'Oh, tout ce que je veux,
c'est une femme.'

'Oh, mon Dieu, je vais plus
jamais en toucher une de ma vie.'

'Je n'ai jamais plant� ma graine.
Mes couilles sont du sarrasin ass�ch�.'

'C'est pas juste.'

Bon, Jeremy, je vais aller me coucher.

Passe une bonne nuit.

Merci.

Sophie, je peux te parler ?

- En priv�.
- Bien s�r. C'est priv�, ici.

Cette situation doit �tre
tr�s dure � supporter.

Ouais.

Bon sang, que fais-tu ?

Oh, allez.
Ce sera peut-�tre ma derni�re fois.

T'imagines comment je serais d�vou� ?

- Je suis ici avec Mark.
- Mark...

ne t'aime pas.
Il t'appr�cie m�me pas.

- Quoi ?
- Il...

Il dit qu'il te drague
pour d�conner.

Et il dessine des dessins
horribles et vicieux de toi,

et il les enroule autour d'une saucisse
et t'appelle "la suceuse de saucisse".

T'es ivre, Jeremy.
Va dormir.

Allez, je serais peut-�tre mort
dans une semaine.

Jeremy, �coute, je suis flatt�e,
mais je suis l� avec Mark.

- Alors une partie � trois ?
- Jeremy, Mark est...

D'accord, OK, j'ai capt� le message.

Sophie ?

Jez a d� sortir se promener.
Dieu merci.

Il pourrait �tre plus reconnaissant.

Il changera de ton
quand je m'occuperai de sa morphine.

C'est comme �a, alors ?
C'est ce qui va se passer ?

- Et bien excuse-moi !
- Jez, je voulais... je voulais pas.

'Oh, wow. Oh, ouais.'

'Oh, oui.
Oh, oui, elle est tellement...

'O� je suis ?
Sors ta langue pour voir.'

'Le cou ?
Ouais, le cou. Oh.'

'Tu peux refaire �a. Oh, oui.'

- Mark ?
- Oui ?

Tu vas enlever ton cale�on ?

Ouais.

Je vais le faire.
Mais avant, Sophie,

je dois te pr�venir de quelque chose.

J'ai l'intention de subir une op�ration,

mais en attendant, ne sois pas alarm�e
par le taille de mes...

Mark, arr�te de frimer,
et sors-nous des capotes.

Merde, elles sont dans la salle de bain.

- Reste ici, ne bouge pas.
- Je ne vais nulle part.

'Grouille-toi. Tu veux pas tout
recommencer de z�ro.'

'Bordel. Elle a bien dit
"des capotes" au pluriel ?'

'J'esp�re qu'elle s'attend pas
� ce que je sois Superman.'

'Il a m�me pas eu le courage
d'aller se coucher. Path�tique.'

'Qu'est-ce... ?
Oh, mon Dieu. Il est...'

'Nan. Sois pas mort, mec.'

'Merde, nan. Oh mon Dieu, non.
En regardant...'

'Tenko.
Sans doute la goutte de trop.'

'Oh, putain. Sois pas mort, mec !
Sois pas mort, s'il te plait !'

'Je bande plus du tout. Merde.'

Sophie ! Soph !
Il s'est pass� un truc horrible.

Quoi... ?

Il a ouvert les yeux.
Jez, on est l�, Jez.

- Que se passe-t-il ?
- T'es en de bonnes mains, Jez.

Se comportait-il bizarrement
avant l'overdose ?

Non.
Pas plus que d'habitude.

A vrai dire, il a...

Je t'ai rien dit,
mais il a essay� de m'embrasser.

T'embrasser ?
Quelle... esp�ce de... !

Il a subi beaucoup de stress r�cemment.

Combien de pilules
avez-vous pris, Jeremy ?

C'est important que
vous vous en souveniez.

Des pilules ?
Juste une.

Il d�lire, la bo�te �tait vide.

Ouais, c'�tait la derni�re.

J'avais mal � la t�te.

Vous avez du Coca ?
Ma bouche est...

Je t'invite, et tu me
remercies en essayant de...

te faire ma copine.

- Je sais pas si le mot "copine" est...
- Je me sentais pas bien.

Oh, vraiment ?
Vraiment ?

Ouais.
J'�tais d�sesp�r�.

C'est pour �a que...
j'ai fait l'overdose.

- Quoi ? Mais tu...
- Je pouvais pas l'admettre.

J'avais honte.
Mais je l'ai fait.

La bo�te �tait pleine.
J'ai... tout pris.

OK, si vous voulez bien vous �carter,
je vais proc�der � un lavage d'estomac.

Quoi ? Nan... En fait...

J'avoue, je rigolais.
Je mentais l�, pas avant.

J'ai pas fait d'overdose.
Vous pouvez ranger tout �a.

Je mentais.
Ne me touchez pas ! Ne me touchez pas !

- Qu'est-ce que tu fais ?
- Soph, c'est moi.

- J'ai quelque chose pour toi.
- Ne fais plus jamais �a.

- Y avait personne.
- Peu importe.

- Ah bon ?
- Mark, il faut qu'on parle.

- Qu'on parle ? Oh.
- Mark...

Un enterrement, �a me met toujours
dans tout un tas d'�motions.

- Tu veux rompre avec moi ?
- On est jamais vraiment...

Bien s�r.

Non pas que �a n'arrivera jamais,
peut-�tre qu'un jour...

Mais tout a �t�...

et je pr�f�rerais que ce soir plus....

OK, bon, c'est juste...
J'imagine...

tu sais.

Tu voulais me donner quelque chose ?

Nan, c'est...

ta culotte.

Oh.

Je l'ai trouv� dans ma valise,

et j'ai pens� que tu...

Bref...

La voil�.

Et bien, merci.

Pas de quoi.

OK, bon, � plus tard.

A plus tard...
pas dehors, mais ici.

OK, super...
A plus.

J'ai...
J'ai eu les r�sultats des analyses.

C'est positif.

Oh, mon Dieu.

- Oh, Jez.
- �a va ?

C'est fini.
Tout est foutu.

Il m'a largu�.

Papa est encore parti.

Pourquoi �a arrive qu'� moi ?

Tous les autres dansent et chantent,
mais jamais moi.

D�sol�,
je me tais.

Mes probl�mes sont ridicules
� c�t� des tes...

3 mois ?

Entre 3 et 6.

Bon Dieu, Jeremy. Bon Dieu.

'Je dirai qu'ils ont d�couvert
un rem�de miracle.'

'Elle m'en fera peut-�tre
une autre pour f�ter �a.'

'Mon Dieu, pourvu qu'elle
se remette pas � pleurer.'

'Il faut que je...
avant qu'elle...'

'Allez.'

'Je vais me sentir trop mal'

'quand ce sera fini.'