All language subtitles for 1975.Cousin, cousine

Musique de Gérard Anfosso

Quelle idée ta mère a de se marier
un vendredi. J'ai du travail.

Après le repas,
je file à mon bureau.

Tu feras ce que
tu voudras, mon chéri.

J'ai mis un peu trop de poudre?
Tu en mets toujours trop.

Surtout, tenez-vous bien,
les enfants.

Pas comme vos cousins
au mariage de tante Angèle.

Ils ont trop mangé
et ils ont été malades.

Sylvie, n'interromps pas

les grandes personnes.

- Olivier, ne mets pas

tes coudes sur la table.
Pense à ta colonne.

Le mariage
est une chose sérieuse.

AMIE BIJU, AMIE BIJU,
BOIS DONC TON VERRE

ET SURTOUT
NE LE RENVERSE PAS

ET PORTE-LE AU FRONTIBUS,
AU NAZIBUS

AU SEXIBUS
ET GLOU ET GLOU

ET GLOU ET GLOU
ET GLOU ET GLOU

Deux fleurs réunies.

Oh là!
Oh si!

Je vais vous chanter
quelque chose.

Non, tu chantes trop mal.

Alors, je vais vous montrer
mes fesses.

* Bossa nova

Ton père, c'est le cousin
de ma mère?

Je peux tout vous dire?

Je ne suis heureuse
qu'en cure de sommeil.

Le 1er homme de ma vie,
c'était un psychiatre.

Il s'appelait Georges.
Je lui dois tout.

Tout.

Petits salauds, mais partez.
Partez!

* Slow

Pourquoi les gens qui se marient
invitent leur famille?

Ils ne peuvent pas
faire autrement.

On peut toujours.

Vous n'étiez pas obligé de venir.

Moi, j'aime.

Je suis le neveu du marié.
Oui, je sais.

l'oncle Gaston, champion
cycliste, vivait avec 2 femmes.

Une noire et une blanche.

La noire est morte
et l'autre s'est tuée.

Si bien qu'il a dû suivre
deux enterrements, le même jour.

Stéphane, votre petit cousin
qui a 2 ans,

vous croyez que son papa,
c'est oncle Eugène?

Non. Demandez à tante
Marcelle avec qui elle l'a fait.

Finies les confidences,
il faut rentrer.

Vous vous reverrez
pour le mariage de Jocelyne.

Vous aurez encore de belles
histoires à vous raconter.

Je me suis foulé le pied
en dansant.

Au revoir, maman.

Au revoir.

Au revoir.

T'as vu Pascal?
Il doit être dans le parc.

Embrasse-le pour nous.
On se sauve.

Au revoir.

Non, merci.

J'ai cherché partout,
je ne les trouve pas.

Quel beau coucher de soleil!

La voiture de mon mari
n'est plus là.

Vous êtes marié depuis longtemps?
8 ans.

Moi, onze.

Quel métier fait
votre mari?

Représentant en produits
pharmaceutiques.

Moi, je travaille dans un bureau.
Secrétaire. Et vous?

Professeur de danse.
De danse classique?

Non. Tango, claquettes, jerk,
charleston.

Comment devient-on
professeur de danse?

Par hasard, pour s'amuser.

Je change de métier
tous les 3 ans.

Dès que vous avez réussi?

Non, je ne cherche pas à réussir.

J'en ai encore pour un an.

Et après, qu'est-ce que
vous allez faire?

J'ai quelques idées.

C'est idiot. J'ai envie de pleurer,
je ne peux pas.

Je n'ai jamais su pleurer.
J'essaie, je n'y arrive pas.

Buvez.

* Valse

Venez danser.

Musique, champagne, quelle vie.

Maman, on rentre. J'en ai marre.
Tu t'amuses, mais c'est pas drôle.

Attends encore un peu,
mon chéri.

Vous avez des enfants?

Oui, une fille
de mon 1er mariage.

Elle a préféré rentrer.

Quel âge a-t-elle?
16 ans.

- On ne s'embête pas.

Tout le monde est parti?

Karine ne connaissait pas
l'école d'horticulture.

Elle qui est paysagiste.

Elle s'occupe des jardins publics
du XVIIe arrondissement.

Oui, je sais.

Le démarreur est tombé en panne,
on a mis une heure pour rentrer.

Quoi?

Vous venez dîner
à la maison?

Je peux pas. Demain, je me lève
tôt pour aller chercher des arbres.

Saloperie de bagnole.

Je te rends ta clé.

Mais garde-la. Tu viens chez moi
quand tu veux.

Non, non.

Entre nous,
ça devient trop sérieux.

Tu comprends?

Après tout,
tu as raison.

Tu m'excuses?

Alors adieu.

Thème du film

Qu'est-ce que tu as?

Je ne pourrai pas te voir
cette semaine.

Ni celle d'après. Ni jamais.

Ta femme? Elle sait?

Voilà, c'est ça.

Au revoir, Nicole.

Ah, Pascal! Une minute,
je suis à toi.

Ça va la famille?
Ça va.

Écoute, Olga. Nous deux…

C'est pour ça que tu es venu?

Ne fais pas cette tête-là!

Tu as une nouvelle petite amie?
Comment est-elle?

Ce que tu es marrant.

Je n'ai jamais vu un type
plus inquiet que toi.

Pascal? Non, n'entre pas.

Tu as quelque chose à me dire?
Non, rien.

Ne sois pas jaloux,
je le connais à peine.

Adieu.

Gilberte, sois courageuse.

Je suis un salaud.

Surtout ne me demande pas
d'explications.

Tu me promets
de ne pas pleurer.

Je ferai ce que
j'ai envie de faire.

Salut.

Fous le camp.

Marie-Thérèse!
Fous le camp.

Le règlement est formel. Vous ne
devez pas rester derrière moi.

Marie-Thérèse…
Descendez.

Descendez.

Mais comprends-moi…
Descendez.

Bonjour.

Comment avez-vous eu
mon adresse?

Par mon oncle. Enfin,
par votre beau-père.

C'est délicat, mais…

Vous m'excusez. Votre mari…

Oui?

Depuis qu'il a fait connaissance
de Karine, de ma femme,

avez-vous vu quelque chose
d'anormal dans son comportement?

Non.

Il a essayé
de la revoir?

Il ne me l'aurait
peut-être pas dit.

Oui,

mais vous auriez pu comprendre…

Non.

Et vous?

Moi, vous savez, ma femme,
c'est une enfant.

Elle est toujours en dépression,
en crise.

Hier, j'ai dû la faire transporter
à la clinique. Cure de sommeil.

Pascal, c'est le prénom
de votre mari?

J'ai trouvé cette enveloppe
sur la table de nuit de Karine.

"À Pascal, s'il m'arrive
quelque chose."

Remarquez, il n'y a peut-être
rien dedans.

Karine adore faire des blagues.

Ou alors, elle l'injurie.

Vous avez un briquet?
Oui.

Allumez-le.

Vous aimez les gâteaux?
Beaucoup.

Ça suffit. On n'aura pas le temps
de tout manger.

Vous travaillez là
depuis quand?

Douze ans.

L'adresse de mon cours de danse.

Pour quoi faire? Je ne veux pas
prendre des cours de danse.

Racontez-moi.

Vous changez de métier
tous les 3 ans?

Quelle était
votre précédente profession?

J'étais mycologue,
j'étudiais les champignons.

J'écrivais des articles
pour les journaux.

Un jour, j'ai trouvé un"boletus
parasitus”, c'est très rare.

J'en ai fait don à un musée.

Et avant?

Avant…

J'ai joué de la trompette
dans un orchestre de jazz.

J'ai cherché du pétrole
en Normandie avec un copain.

On n'en a pas trouvé.

Oh! Deux heures!

Finissez-les, je me sauve.

La 6e leçon est gratuite.

Bonsoir, ma chérie.
Tu vas bien?

Quand tu sauras
ce que j'ai fait aujourd'hui.

Je ne peux pas attendre d'être
à la maison pour te le dire.

Qu'est-ce que tu veux
manger ce soir?

Marthe, tu fermais les yeux,

tu étais admirable,
mais tu savais.

J'ai décidé.

Désormais, il n'y aura plus
que toi. Toi toute seule.

Il nous faut
de la sauce tomate.

Tu n'as pas l'air de comprendre.
J'avais des liaisons. Plusieurs.

J'ai rompu. Toutes.

Je ne pouvais plus, tu comprends.
Mentir à l'une, à l'autre,

et à toi, c'était horrible.

Écoute-moi, tu as le droit
de savoir, il faut que tu saches.

L'autre jour,
au mariage de ta mère,

j'ai eu honte.

La voiture en panne, c'était vrai.

Mais auparavant,

la paysagiste,
la cousine par alliance,

elle et moi…

Eric, je t'en prie, nous avons
à parler. Va faire tes devoirs.

Mais ils sont faits.

Va nourrir
tes cochons d'Inde.

Je dois tout te dire
pour me libérer.

La paysagiste, Karine,

trois fois.
Ça m'est égal.

Trois fois dans les fourrés.
Tais-toi.

Quand je t'ai vue

danser la valse…

Voilà, tu sais tout.

Je n'ai plus rien à me reprocher.

Éric, à table!

Que c'est bon, un foyer.

Respire bien.
Respire bien, tu respires mal.

Tous nos petits-enfants seront là.

J'ai demandé qu'on nous les amène
chaque premier samedi du mois.

Encore un tour?
Oui, mais le dernier.

Trois, quatre.

JE SUIS UN PETIT GARÇON
DE BONNE FIGURE

QUI AIME BIEN LES BONBONS
ET LES CONFITURES

SI VOUS VOULEZ M'EN DONNER,
JE SAURAI BIEN LES MANGER

LA BONNE AVENTURE, Ô GUÉ
LA BONNE AVENTURE

Madeleine, tu as raté ton départ.
C'est comme ça.

La bonne aventure, Ô gué.

Vous avez compris?
On fait un grand soupir.

Trois, quatre.

LORSQUE LES PETITS GARÇONS
ONT ETE BIEN SAGES

ON LEUR DONNE DES BONBONS,
DE JOLIES IMAGES

MAIS QUAND ILS
SE FONT GRONDER...

Je vous en prie,
taisez-vous.

Mes chéris,
soyez plus attentifs.

C'est très important pour vous
de savoir chanter. Trois, quatre.

Pourquoi tu travailles?

Quand on est enfermé la semaine
dans une agence,

on a envie, le samedi et le
dimanche, de profiter de la nature.

Je nous fais une piscine
pour l'été prochain.

Prends une pelle
et donne-moi un coup de main.

Mais je vais me salir.

Allez, viens. Saute.

Ah ben, tu tombes bien.

Nelsa va nous projeter
ses photos.

Tu connais Nelsa? Tu l'as vue
à mon mariage. La fille de Ludovic.

Le neveu de mon mari.
Un professeur de danse.

- Oui, je sais.

- Les photos du mariage?

- Bien sûr.

- Ça, c'est avant qu'on s'amuse.

- Les mêmes, de plus près.

Eugène louchant
dans le corsage de sa voisine.

L'oncle Gaston ivre mort.

Gabrielle qui vomit
sur les plates-bandes.

- Mais c'est horrible.

Nelsa, on ne montre pas
des choses comme ça.

Ça existe,
je ne les ai pas inventées.

Mais à ton âge, on s'intéresse
aux jolies choses de la vie.

Nelsa, ça suffit. Tu nous ennuies
avec tes photos. Rallume.

Tu veux que j'appelle
un docteur?

Il est mort.

Maman, sois courageuse.

Les enfants, dehors,
ce n'est pas pour vous.

Jacques, Jacques,

c'est moi, Biju, tu m'entends?

Ne me laisse pas.

Je t'en supplie, reviens.

Reviens…

C'est bon de se retrouver à Paris.
Je n'étais pas venu depuis 6 ans.

J'habite en Sologne, à Vernou.

Remarquez, je suis là pour un
enterrement. Mon demi-frère,

le cœur, crac.

Papa!

Et Karine?

En cure de sommeil.
Tu n'entres pas?

Non.
Je reste ici avec grand-père.

Pourquoi tu n'entres pas?

C'est comme ça, je suis contre.

En république, il ne devrait pas
y avoir d'églises.

Même pour le 1er mariage
de ton père, j'ai attendu dehors.

La dernière fois que je t'ai vue,
tu voulais un ours.

C'était il y a 3 ans.

Garde la valise avec.

Je ne voulais pas
avoir l'air ridicule.

Les gens sont gentils.
Ils l'aimaient bien.

Mais oui, tout le monde
l'aimait bien.

Son patron a envoyé
une belle couronne.

Oui, maman.

Mon père. Il n'a pas pu venir
à votre mariage.

On m'a dit, vous aviez
une sciatique.

Se retrouver seul,
je sais ce que c'est.

Ma femme est morte il y a 3 ans,
je ne m'en remets pas.

Thème du film

Je passais souvent par ici
il y a longtemps.

J'allais 3 fois par semaine
dans une piscine.

J'adorais la natation.

Je venais
au début de mon mariage.

Et puis, on prend
d'autres habitudes.

On a tort.

Il faut chaque jour
aller à l'aventure,

rien qu'une heure.

J'ai hâte que tout soit fini.
Moi aussi.

La seule chose qui me rende
heureuse, c'est le chant.

J'apprends le chant
depuis 3 ans.

Quel genre de chansons?

Tout. De Mozart à Gershwin.

Fredonnez-moi quelque chose.

Pas ici.

Si, si.

Allez-y.

Elle fredonne.

Taisez-vous, maman dort.
Ça lui fait du bien.

Ne partez pas,
on va déjeuner en famille.

Marthe, occupe-toi d'Eric.
Je suis pressé.

On ramène maman.
Elle ne tient plus.

J'ai surtout un peu faim.
Justement.

Non, elle mangera à la maison.

Salut, à bientôt.

Toi aussi, tu t'en vas?
J'ai compo.

Je reviendrai pour le mariage
de Jocelyne, dans 3 semaines.

Autrefois, quand un
de vos parents mourait,

on cessait le travail
au moins une journée.

Un mort qu'on aime,
ça vaut ça, non?

Bande de vaches!

Bonjour. Nous voudrions
deux maillots de bain.

Je resterais ici
des heures.

C'est facile,
je téléphone à votre bureau,

je dis que vous êtes malade.

Ça, je peux le faire.

Ils me croiront, je ne m'absente
jamais. Mais vous?

J'appelle ma concierge.

Elle met un écriteau
sur ma porte.

Les élèves reviendront demain,
c'est pas à un jour près.

Je vais plonger
et puis on téléphone.

Au début, j'habitais dans
un hôtel près des Folies-Bergère.

Le soir, je laissais
ma porte entrouverte

avec l'espoir qu'une jolie fille
entrerait.

Rien.

Moi, avant mon mariage,
je tombais toujours amoureuse.

Je voyais un garçon,
il me plaisait, je ne dormais plus.

Je refusais qu'il me touche,
je ne pouvais pas me passer de lui.

Ce que j'étais bête.

La prochaine fois,
on apportera des serviettes.

C'est un type formidable. Il fait
de la sculpture sur pneus.

Excusez-moi, je parle
la bouche pleine.

Il prend les vieux pneus,
il les sculpte, les modèle.

Il faudra
que vous le rencontriez.

C'est la 3e personne
que je dois rencontrer.

Mes amis doivent
se rencontrer.

Il est joli, ce chapeau.

Oui, il vous irait très bien.

Mon mari a horreur que je mette
des chapeaux. Il déteste.

Je vous l'offre.

Oh, oui! Je rentrerai avec
ce soir. La tête qu'il va faire.

Et vous, qu'est-ce que
votre femme déteste?

Les cravates bariolées.
C'est de mauvais goût.

Je vais vous en acheter une.
Bien moche.

Formidable! Je la mettrai quand
j'irai la voir à la clinique.

On a passé une drôlement bonne
journée. Ce que je suis contente.

Il est plus de 8 h,
Pascal doit s'inquiéter.

*- Plus que 15 secondes
pour répondre.

- Pôle Nord?
- Oui, madame, au pôle Nord.

- Je ne sais pas.
- Plus que 5 secondes.

*- Trois, deux,
un, Zéro.

Bonsoir.

Je ne t'ai pas attendue,
j'ai une réunion de travail.

Tu as été retardée?
Non.

Aujourd'hui, je n'avais pas envie
de travailler.

Ludovic est passé me prendre
pour aller se baigner.

On a fini l'après-midi au cinéma,

on a vu un film
avec Laurel et Hardy.

Avec Laurel et Hardy?

Lâcheur! On ne donne plus
signe de vie.

Je vous invite à prendre
un verre chez moi.

Ce soir?
Oui, maintenant.

Ça m'aurait fait plaisir.
Allez, suivez-moi.

Thème du film

Mais pourquoi?
Parce que je t'adore.

Musique du cours de danse

Ça suffit pour aujourd'hui,
messieurs. Au revoir, à lundi.

Je ne vous dérange pas?

Non, j'avais l'intention
d'aller vous attendre.

J'ai apporté de quoi déjeuner.

Expliquez-moi. Pourquoi
votre femme et vous?

Je ne sais pas.
J'ai jamais compris.

Peut-être parce que
je ne suis pas jaloux.

Je respecte la liberté des autres,
c'est plus fort que moi.

Il y a des gens qui prennent cela
pour de l'indifférence.

Qu'est-ce que vous faites,
le dimanche?

Parfois, on va aux Puces. Mon mari
collectionne les soldats de plomb.

Souvent, on va dans
un restaurant gastronomique.

Il les essaie tous.

Après, il écrit au Guide Michelin
pour se plaindre.

Si on faisait semblant
de se rencontrer au restaurant?

Dès que je sais où l'on va,
je vous appelle.

D'autant que ce soir ma femme
sort de cure de sommeil.

Avec elle, ce sera
encore plus amusant.

Ce que tu es gentil.

Tu te conduis avec moi
comme si j'étais malade.

Tu es beau.
Tu es très très beau.

Avant qu'on me soigne,
je ne m'en apercevais même plus.

Elle est jolie, ta cravate.

Ton patron a téléphoné
pour prendre de tes nouvelles.

Je lui ai envoyé
ma lettre de démission.

Je ne vais plus
remodeler les paysages.

La nature peut rester
ce qu'elle est, je m'en fous.

Il y a 2 ans, tu voulais travailler.
J'avais tort.

Dorénavant, je me consacrerai
uniquement à toi.

Dans la chambre voisine,
il y avait un industriel charmant.

Il veut renouveler ses cadres.

Il faut que tu lui téléphones.

Tu peux gagner
beaucoup plus d'argent.

Formidable!

Dimanche, pour te changer les idées,
on ira déjeuner à la campagne,

dans un bon restaurant.

J'aurais préféré qu'on reste
tous les deux, ici, à dormir.

Enfin, si ça te plaît.

Qu'est-ce qui ne va pas?

Tu es amoureuse?
Raconte-nous.

Non et non. Je préfère souffrir
toute seule.

Tu attends un enfant?

Imbécile!

Prends exemple
sur Karine. Regarde.

Elle est en pleine forme.

Ça manque de poivre.

C'est trop tard.
Il fallait le mettre à la cuisson.

Oh!

Regarde qui est là!

AN!

Bonjour. Quelle surprise!
- Ça, c'est une surprise.

Bonjour, cousine.
Bonjour, cousin.

Vous allez vous mettre là?
Avec joie.

Nelsa, tu t'assieds ici.
Tu te mets là.

Vous êtes venus
sur la moto?

Non. Nelsa a son vélomoteur.

Elle part avant nous.

On s'attend.

Tu connais la moto de Ludovic?
Formidable.

Tu devrais en acheter une.

C'est dégueulasse, ici.
Regardez-moi ces gueules.

Des salauds qui se goinfrent alors
qu'on crève de faim dans le monde.

Fumiers!

Je t'en prie! Si tu commences,
je m'en vais.

Ludovic,
fais quelque chose.

Chacun est libre
d'exprimer ses opinions.

Non?

Quelle belle journée!

Qu'est-ce qui va se passer,
maintenant?

D'abord, on pourrait se tutoyer.
Je n'y arrive pas facilement,

mais je te promets d'essayer.

Ensuite, de deux choses l'une.

Ou on couche ensemble
ou on ne couche pas.

Si on couche ensemble,
il faudra mentir,

toi à ta femme,
moi à Pascal.

Ça devient
une histoire sordide, non?

Ou alors on couche ensemble
et on se dit adieu pour toujours.

Ah non, je préfère
qu'on ne couche pas.

On ne changera rien
à nos habitudes.

On se verra comme ça pour
le plaisir d'être tous les deux.

Ils seront jaloux.

Et alors?
On n'aura rien à se reprocher.

Puis, les années passeront,

on deviendra un couple étonnant.

“Ça fait 20 ans
qu'ils sont ensemble

"et ils ne couchent
même pas."

“"Oh! Pensez-vous...
Si... Si.….”

C'est une histoire
extraordinaire.

Il faut que ça le reste
jusqu'au bout.

Ça le restera.

- Tu n'es pas prête?

Il faut acheter les cadeaux
pour le mariage de Jocelyne.

Diane a été gentille
de m'accueillir chez elle.

Je ne pourrai plus vivre seule.
Je suis une pauvre chose.

Allons, allons.

Cette fois, ma vie est finie.

Enfin, j'essaierai d'être
une bonne grand-mère.

J'apprendrai
à faire des confitures.

Il faut que j'achète
des souliers grenat.

J'ai retrouvé une robe
qui m'ira très bien,

manque les chaussures.

C'est à quelle heure
la cérémonie?

Il faut se lever.

Ce que tu m'as fait rire
cette nuit.

Il y a longtemps que je n'avais pas
ri comme ça.

Hier, j'ai vu mon docteur.
,

Il m'a dit que j'étais en forme.
En pleine forme.

Et que j'avais jamais été
aussi en forme.

Bon. On y va?

OK, chef.

Il y a encore
des arbres en fleurs.

Avec toi, on part toujours
trop tôt. On sera en avance.

Je ne boirai pas,
je ne mangerai pas. Ma vésicule.

On dirait tonton Pascal.

Qu'est-ce qui se passe?
Qu'est-ce qui se passe?

Il saigne.

- On se retrouvera.
La noce n'est pas finie.

C'est un ancien
associé de Pascal.

Il avait disparu,
emportant l'argent.

C'est le père du marié.

Bon sang, mes lunettes.

Oh!

Elles sont cassées.

J'ai tout construit moi-même.

Et l'an prochain,
je m'agrandirai.

Il n'était pas question de fermer.
Le samedi, je refuse du monde.

J'ai des douleurs. Ça vient
de la colonne vertébrale.

Moi aussi.
Cervicales ou lombaires?

Cervicales.

Salaud! Salaud!

Salaud!

Tu vas me rendre mon fric.
Non? Salopard!

- Arrêtez! Arrêtez!

- Je vais lui casser la gueule.

Lâchez-moi.

Il me rendra mon argent,
je te le jure.

Thème du film

J'ai été opérée 2 fois, j'ai
2 cicatrices horribles. Regardez.

Ah oui, en effet.

Mais comment"oui”"? Vous
êtes fou, j'ai pas de cicatrices.

C'est un…
Mais vous êtes malade.

Un digestif, monsieur?
Non merci, pas moi.

Madame, un digestif?

Et si on leur faussait compagnie?

Regardez, une feuille complète à
3 parties. La gaine de la feuille,

le pétiole ou queue,

la limbe à nervures.

La chlorophylle
sert à l'assimilation.

Vous comprenez?

C'était une femme admirable.
Rien à lui reprocher.

Jamais un mot
plus haut que l'autre.

- Moi, j'aime parler.

Je parle, je parle,
mais les gens n'écoutent pas.

Vous m'écoutez, vous?

Je ne fais que ça.

Je connais un type étonnant.
Il fabrique des souvenirs,

des trucs moches.

Affreux.

Ce qu'on vend de plus laid
comme souvenirs, c'est lui.

Tu veux le connaître?
Bien sûr.

Tu ne fais plus
de photographies?

Non. Ça ne sert à rien,
ils ne comprennent pas.

Je veux être un lapin.

Tu seras ridicule.

Je veux être comme les autres.

Il joue un air de trompette.

"Fermé sans aucune raison.
Revenons demain."

C'est bien lui, ça.

Elle est à moi.

Mon père avait économisé
pour que je m'installe.

Vous m'aviez promis des camions
désaffectés que j'attends encore.

Ça, je n'ai jamais pu l'obtenir.

Ça n'avait aucun rapport
avec notre projet.

Tant mieux. Ils se réconcilient.

- Mais enfin, arrêtez!
Mais allons, messieurs, allons.

Mais lâchez-vous.
Ça suffit! Ça suffit!

- Mais arrêtez!

Vous êtes bien avancés maintenant.

Lâchez-moi!

Pardon, monsieur,
êtes-vous heureux?

Quelle heure est-il?

Cinq heures moins dix.

Trop tôt pour rentrer.

Ils ne sont pas
encore assez inquiets.

Il y a un an, j'ai voulu mourir.

J'ai passé la journée
à chercher comment me tuer.

Et puis le courage m'a manqué.

Tu voulais mourir. Pourquoi?

La déprime.

Mon travail, mon mari, mon gosse.

Certains jours,
on trouve ça tellement idiot.

Je peux te poser
une question?

Vas-y.

Si je suis indiscret,
tu ne réponds pas.

Tu as déjà trompé ton mari?

Oui.

Avec un type du bureau.
Il était marrant.

Ça a duré deux mois.
C'est la seule fois.

Et toi, ta femme?

Moi, je vais t'étonner,
mais jamais.

Jamais?
Jamais.

Je vous attendais.

Pascal est ivre mort.

Laissez-moi.

Excusez-moi, mon vieux.

Il a bu du whisky. J'ai voulu
l'en empêcher, il m'a giflée.

Thème du film

Je suis un poisson. Attrapez-moi.

Allez, ça suffit.
Maintenant, dehors.

On peut plus rigoler, hein?

On est cousins, toi et moi,
et tu me jettes dehors.

Tu es une crapule,
comme ton père.

Eric, on rentre.

Venez à la maison.

On vous suit.

J'ai repris
mon cadeau de mariage.

Ta fille n'est pas mal,
sinon je ne l'aurais pas épousée,

mais toi, tu es fantastique,
mon Biju, je t'aime.

On devrait toujours épouser
les mères avant les filles.

Il reste deux bouteilles de
champagne, on va les boire.

Tu ferais mieux
d'aller te coucher.

Oh, tu as peut-être raison.

Et ils ont le soleil
toute la journée.

On passe la soirée
ensemble.

Ils vont dîner ici.
Ce sera sympa.

Puisque ça fait plaisir
à maman.

Montez. On va s'amuser.

Je ne veux pas
qu'il se fasse d'illusions.

Les hommes,
c'est plus de mon âge.

Tu disais ça il y a un an, ça ne
t'a pas empêchée de te remarier.

Cette fois, c'est fini.
Ou alors, il faudrait vraiment…

C'est lui qui t'a invitée
en Sologne?

Il me parlait de son pays.
J'ai proposé qu'il m'invite.

Il n'a pas dit non.

Quelques jours là-bas,
ça me changera les idées.

*- La femelle garde ses petits,
le mâle recherche la nourriture.

Les heures sont longues
quand on a faim.

Le père rapporte
quelques vers de terre

que les petits
se disputent avec voracité.

À ton avis, leur appartement
est plus grand que le nôtre?

Quelle est la superficie
chez nous?

Je ne l'ai jamais su.

Notre appartement
fait combien de mètres carrés?

Je ne sais pas.

* Charleston

Aidez-moi à pousser la table,
on va faire des figures.

Salut, je vais me coucher.

Explique-moi ce que
tu reproches à la société.

Je ne sais pas, c'est trop réel,
ça manque de fantaisie.

Les gens acceptent tout.

Toi-même, un jour,
tu te marieras.

Non. Plus tard,
je voudrais tuer quelqu'un.

Oui, préparer un meurtre,
tranquillement,

choisir une victime, y penser
des mois, des années.

Ce n'est pas plus idiot
que d'aller travailler.

Ça doit même être plus drôle.

Tu pleures?

Mais non, je pleure pas.

Tu veux qu'on rentre?

On va s'en aller.
Comme tu voudras.

C'est marrant.
Vous vous tutoyez tous les deux.

Karine et moi, on se dit vous.

- J'ai tout compris, ce soir.

Compris quoi?

Tu as couché avec elle.

Non.

Ce n'est pas vrai.

Écoute, chérie,
tu ne trouves pas que,

de ta part…

Excuse-moi.
Fais ce que tu veux.

Ce que j'étais heureuse
en cure de sommeil.

On me réveillait
deux heures par jour.

Je me rendormais.

Je serai très gaie
pour te faire honneur.

J'ai décidé de ne plus ennuyer
les autres.

Tu verras, je peux être drôle.

Je l'étais,
il y a quelques années, non?

Oui, oui.

Grâce à votre papa,
je commence à revivre.

Ce matin, j'ai écouté
les informations à la radio.

Il n'y avait
rien d'intéressant.

- Je vais mettre

mon vin en bouteilles.
On aura au moins 400 litres.

Tu imagines, si mon père
et ta mère se mariaient?

On se voit quand?

Je ne sais pas, un de ces jours.

Si on se voyait plus
pendant quelque temps?

Thème du film

J'ai à te parler.

Je sais ce que tu vas me dire.

De toute façon, maintenant…

Ils sont persuadés
qu'on couche ensemble.

On avait dit…

C'est vraiment trop bête.

Tu as raison. Pensons à nous.

Demain, c'est samedi.

Bon, alors on dit demain ici.

On passe l'après-midi ensemble.

11 h du matin?
Ah oui.

Non?

Pardon, quelle heure
est-il, s'il vous plaît?

Qu'est-ce que ça peut
vous foutre?

Il est onze heures quarante.

Mon train s'était arrêté.

Où va-t-on?

Je sais pas.
On mange un morceau?

Ah non. Rien avant.

J'étais associé avec
un autre professeur de danse.

Il venait là avec
ses petites amies.

Au numéro 12.

Le six, huit.

-Il y a longtemps

qu'il a dû venir, ton copain.

Toi, tu ne connais pas?
Oh, non.

Il doit y avoir une autre
maison dans ce quartier.

Bonjour madame,
bonjour monsieur.

Nous désirons une chambre.

Pour l'après-midi?
Oui, pour l'après-midi.

Le sept. Premier étage.

150 francs. Service compris.
Payable d'avance.

Vous voulez boire quelque chose?
Non, merci.

C'est chouette.

- On a cassé la lampe.

Je t'ai griffé tout le dos.

Quatrième round.

Si, laisse-moi te couper
les ongles. Ça me fait plaisir.

Il fait presque nuit dehors.

Quelle heure est-il?

Sept heures moins vingt.

Allô?

*- Bonsoir, monsieur.

Avez-vous l'intention de
conserver la chambre cette nuit?

Cette nuit?

Ah oui. Oui.

* Désirez-vous manger?

Nous servons des repas froids.

Oui, oui.

Cette fois, chez nous,
ils s'inquièteront vraiment.

Entrez.

Oui, posez ça là.
Merci, madame.

Il faut que je vous règle
maintenant?

Comme vous voudrez.

Alors demain.

D'accord.

Rallume. Je suis perdue.

Quand j'étais gosse,
je voulais être clochard.

Mes parents s'y sont opposés.

Alors tu coupes ton lapin
en morceaux.

Tu fais macérer pendant 2 h,
au moins 2 h.

Alors la marinade,
pour faire macérer, tu mets

trois cuillerées d'huile d'olive.

Oui.

Deux citrons pressés.
Oui, citron vert ou citron…

Non, du citron normal.

Du gingembre.

Je m'étais endormie.

Tu ne m'en veux pas?

Si. Je suis très fâché.

Bonjour, messieurs dames.
Ça va comme vous voulez?

Besoin de rien?

On m'a dit de vous demander
si vous comptiez rester?

Oui, sûrement. Oui.

Bon dimanche.

À demain.

C'est pour moi.

Ça va?

Ça va.

Bonne nuit.

Toi, tais-toi.

Un mot et je m'en vais.
Tu ne me verras plus.

Je ne me lèverai pas.

Éric est déjà parti.
Il faut que je m'en aille.

Je ne quitterai pas ce lit.

Je n'irai plus vendre
de médicaments.

Tu n'es pas malade?

Non, je suis en pleine forme.

Reste couché. Quand tu en auras
assez, tu te lèveras.

Thème du film

Bonjour, monsieur.

On se connaît?
Je suis Mme Baudoin.

Il y a quelques années, j'avais
formé une association d'Aveyronnais.

Vous êtes venu
à nos premières réunions.

Je me souviens.

Vous y allez souvent?

L'été, en vacances.
J'ai encore mes parents à Rodez.

Moi, ça fait des années
que je n'y suis pas retourné.

Comment tu m'as trouvé?

Je me défends?

Dis-moi franchement.

C'était bien.

C'était bien ou c'était mal?

Pas mal.

Sans plus?

C'était bien.

C'était très bien.
Là, tu es content?

Si t'es pas sûre,
on peut recommencer.

Non.

Un, deux, trois.

Allez, c'est bien.

Je suis venue t'attendre.

Je voudrais
que tu m'invites ce soir.

Nelsa est allée à une séance
de Connaissance du Monde.

Tu sais ce qui me ferait plaisir?

Qu'on revive notre première soirée.

Tu te souviens? Le restaurant

et le cabaret où nous avons dansé.

Les pèlerinages…

Ne refuse pas,
je ne te demande rien d'autre.

Une soirée.

Nous étions assis là-bas.

Je vais me remettre
à travailler.

On s'en sort pas.

C'est pas un reproche, Ludovic,
ne le prends pas mal.

Je ne t'ennuierai pas, tu sais.

Tu vivras comme
tu en as l'intention.

Il me suffira de t'avoir pour moi,
de temps en temps.

Ce que tu me faisais rire.

Tu racontais n'importe quoi.

Que je buvais de la vodka
au petit-déjeuner.

Que j'avais gagné
un concours de beauté.

Les gens te croyaient.

Faut dire que je suis pas mal.

Je ne t'ai jamais dit pourquoi
je t'avais épousé?

À cause de tes yeux.

Je me disais, un homme
qui a des yeux comme ça

ne fera jamais de mal
à une femme.

Pourquoi voulais-tu
que je te fasse du mal?

C'était au Colibri.
Mais non. C'est à l'Arlequin.

Le Colibri, c'était pour
la seconde fois. L'Arlequin.

D'accord pour l'Arlequin.
Je t'adore.

Il y a une pharmacie ouverte.

On m'a conseillé un nouveau
tranquillisant. Tu me l'offres?

Déshabille-moi,
tu auras une surprise.

Vite. On n'a qu'une heure
à passer ensemble.

C'est un truc de gosse pour faire
des tatouages. Je l'ai piqué à Eric.

Ça s'en va à l'eau.

Tu ne me connais pas,
je suis un peu folle.

J'ai l'air tout nu moi,
sans rien.

Je vais arranger ça.

Tourne-toi.

Quel métier tu vas faire?

Trois solutions.

Faire pousser des plantes
médicinales en Provence.

Collecter des sons
pour une phonothèque.

Ou m'en aller jouer
de la trompette,

très loin, outre-mer,
dans un orchestre pour vacanciers.

Moi, j'aimerais voyager,
mais pas en touriste.

Non, en s'installant dans des pays,
sans même savoir si on reviendra.

Partir ensemble,
ce serait formidable.

Un jour, je voudrais
que tu me fasses pleurer.

Je te l'ai déjà dit,
je ne sais pas pourquoi,

je n'arrive pas à pleurer.

Je te promets d'essayer.

Ça ne part pas.

Faut frotter plus fort.

On devrait déjà être partis.

Tu m'apprendras à danser?

Je voudrais connaître
toutes les danses

et tous les pas
les plus extraordinaires.

*- Ici Paris-Austerlitz.

Mes pauvres enfants,
quelle aventure!

Au revoir, mon chou.

Je te téléphone.

Un amour de garçon.
Je l'ai rencontré dans le train.

Votre papa est gentil, trop.

Nous n'allons pas ensemble.

Ce que je suis contente d'être ici.
Allons dans un café.

C'est toi qui as voulu
t'en aller?

Si tu avais vu Thomas quand
je suis partie, il était content.

J'ai toujours aimé les hommes
qui ont des ennuis,

ceux qui se plaignent,
qui souffrent.

Lui, il est heureux,
il n'a besoin de personne.

Il regarde les étoiles,
ça lui suffit.

Il se levait aux aurores
et s'occupait de tout.

C'était déprimant.

Et vous deux,
comment ça va?

Ça va.

C'est bon, la liberté.

C'est une idée de Diane.

Les enfants reçoivent
les grandes personnes.

Ils font les courses,
la cuisine…

Je trouve ça bien de donner
aux gosses le sens des réalités.

Serge est prestidigitateur.

Il nous fera
des tours de magie.

Moi, quand j'ai commencé,
j'avais une blanchisserie.

Aujourd'hui, j'en ai quatre.

Et on vient me dire
que la société est mal faite?

Aie!

On va te faire un pansement.

* Tango

J'ai à vous parler.

Rouvrez cette porte.

Asseyez-vous.
Asseyez-vous.

Êtes-vous heureuse?

Je ne me pose pas la question.

C'est important.
Moi, je l'étais.

Votre sœur, parlez-lui,
elle vous écoutera.

Un homme n'a qu'un moyen
de prouver qu'il est un homme:

en couchant
avec d'autres femmes.

J'aime Marthe.

Je veux la garder.

Ce qui compte dans la vie,
c'est la famille.

Et moi, j'ai le sens de la famille.

Elle s'affiche partout
avec son professeur.

Quel exemple pour notre fils.

Moi, je me cachais.

Quand on se cache,
on ne fait pas de mal.

C'est ça, la pudeur.

Pourquoi vous
en prenez-vous à moi?

C'est mon frère,
il ne veut pas danser avec moi.

* Slow

Bonsoir, papa.

Tu sais pour Karine?

Oui, elle m'a dit adieu ce matin.

Elle veut te laisser libre
de décider.

Tu veux un peu de champagne?
Non, merci.

Je peux pas te quitter,
j'y arrive pas.

J'y arrive pas, j'y arrive pas.

Je suis trop malheureuse.

C'est gai comme Noël.

Pourquoi pas foutre
la voiture dans le décor?

Au prochain virage, boum

et tout sera fini.

Regarde devant,
on va avoir un accident.

Tant mieux.
Je vais griller les feux rouges.

On rentrera
dans une voiture.

Papa, ne fais pas ça.

Mais non, je ne le ferai pas,
rassure-toi.

Mais quand j'en parle,
ça me fait du bien.

Tiens, regarde ta mère,
regarde-la.

Elle a oublié
qu'elle était une maman.

T'as fini?

Qui veut aller
chercher le vin?

J'y vais.
On y va.

Je n'ai jamais vu ça.
Un soir de réveillon.

Que peuvent-ils faire?

Ils se sont enfermés dans
la chambre, au bout du couloir.

Goûtez au moins cette ballottine.

Je n'ai pas faim.

Le foie gras est excellent.
Taisez-vous et mangez.

Il est vraiment insupportable.

Vous n'avez pas honte,
allez vous amuser ailleurs.

Bravo, vous réagissez bien.

Ça suffit.

Je veux leur dire ce que je pense.
À quoi bon?

La messe de minuit commence,
venez tous.

Ma pauvre Karine.

*"Les anges dans nos campagnes-
Gloria In Excelsis Deo"

J'aurai 17 ans, le mois prochain.

Tu veux toujours tuer des gens?
Non.

J'ai changé d'avis.
Ils sont trop cons.

Amuse-toi. Si j'avais ton âge.

La semaine dernière, j'ai fait
l'amour. C'était chouette.

* Que Dieu tout-puissant
vous bénisse.

Le père, le fils
et le Saint-Esprit.

Il a une voix superbe.

C'est bon?

Je vais tout de même noter
votre numéro de téléphone.

On ne sait jamais.

Soyez gentils, c'est le moment
des cadeaux. Venez.

Ça ferait plaisir aux enfants.

- On arrive, on arrive.

On part en douce
ou on dit au revoir?

Non, soyons mieux que les autres,
on leur dit au revoir.

Tu veux m'agrafer?

Thème du film

Je suis un vampire.

Je suis heureuse
de vous voir comme ça.

Vous m'aviez raconté que vous
vouliez battre Casanova.

Où en êtes-vous?
Il m'en manque trente.

Je me suis encore trompée.
Ce n'est pas ici.

Pardon,
est-ce que je peux téléphoner?

J'étais invitée à un réveillon,
je me suis perdue.

Je me perds toujours.

- Entrez! Entrez, madame.

Allô, docteur?
Joyeux Noël.

J'ai pensé à vous
toute la soirée.

Laissez tomber et restez ici.

On va vous déguiser
en fiancée de Frankenstein.

Ça mi
m'ira?

Ce que j'étais bien
dans votre clinique.

Si bien.

C'était tout blanc.

Venez tous. Serge va couper
maman en deux.

Pourvu qu'il ne se rate pas.

Ne me fais pas mal.

Tu sors les pieds, s'il te plaît.

Comme ça?
Oui, très bien.

Au revoir. On s'en va, nous.

Merci pour tout.

Vous partez?

À bientôt.

Thème du film

Sortez-moi de là.

Sortez-moi de là.