All language subtitles for Pronto Ad Uccidere.1976

"traduit de l'italien"
(piste 2)

chanson de Ray Lovelock

Massimo, le café est prêt !

Je dois partir, maman.

Ne t'inquiète pas,
quoi qu'il arrive.

Très bien.

- Tu as besoin de quelque chose ?
- Non, j'ai tout ce qu'il me faut.

Massimo...

Oublie ça, je t'en prie.

- Sois généreux, d'accord ?
- N'exagère pas.

Plus un geste, c'est un hold-up !
Toi, va là !

Ouvre le coffre !

Tous au sol !
Toi, viens ici !

Qui t'a dit
de baisser ces stores ?

Montre-moi comment on les ouvre
ou tu es mort !

Tu entends ?

Ouvre ou je t'explose la tête
et celle de ces cons !

Seule la police peut les ouvrir.

Ca s'ouvre de l'extérieur.

Alors c'est comme ça ?
Sale con, je vais te tuer !

Maintenant, tu sors avec moi !

Mets-toi là.
Vous deux, sur ce balcon.

Arrête de pleurer !

Arrête !

- Ca va aller, chérie...
- Fais-la taire !

Ici le commissaire Sacchi.
Fais pas l'idiot ou ça finira mal !

Tu es encerclé !
C'est sans issue !

Je vais remonter les stores.
Fais sortir les otages.

Allez ouvrir, sergent.

Vous, dehors !

Je veux une voiture
avec le plein !

Eloignez ces gens
ou je le tue !

Très bien, mais reste calme !
Laisse-moi un peu de temps.

On entrait,
et il a pointé son arme sur nous.

Quel système d'alarme !
C'est incroyable !

Qu'ils encerclent le bâtiment
et l'abattent !

Dispersez-vous !

Il n'y a rien à voir,
allez-vous-en.

Descendez, vous deux !

Bon, il aura sa voiture.
Va la préparer.

Tu peux sortir,
il n'y a plus personne.

Voilà les clés.
Je ne suis pas armé.

Allez, avance.

Donne-les-moi.
Bouge pas ou tu es mort.

Ca suffit !

Au commissariat central.

Je veux pas
que tu me chies sur la tête.

Allez, descends !
Comment il faut te le dire ?

T'as pas compris ?
Je ne veux personne au-dessus de moi.

Laisse-moi respirer,
tu me fais chier !

Alors, tu t'en vas ?

Va trouver un autre endroit
où crécher !

Laisse tomber, Manolo.

C'est juste un escroc
à deux sous.

Il s'est fait avoir
pour sa première fois.

Alors, tu t'es fait dessus ?

C'est à toi que je parle,
l'abruti !

Il est peut-être sourd.

Pas sourd, mais trouillard.

On veut savoir qui tu es
et ce que tu fais ici.

Qui, "on" ?

Ne pose pas trop de questions.

On fonctionne comme ça.
Tu fais dans le larcin ?

Réveillez-vous,
y'a vos rations !

Debout !

- Le patron veut connaître le nouveau.
- Très bien.

- Mets-moi 2 paquets de cigarettes.
- 2 ?

- Et 2 barres de chocolat au lait.
- Très bien.

Je te l'avais dit, c'est une princesse.
Il va peut-être mettre son parfum.

Toi tu ne sens pas le parfum,
tu pues !

Tu t'es fait péter le cul ?

Attends... Laisse-moi,
je vais l'égorger, cet idiot !

- Laisse tomber.
- C'est un vrai méchant, lui ?

- Laisse-le.
- Pourquoi ?

Ca pourrait être dangereux.

Les cigarettes...
et le chocolat.

Et voilà un cadeau du patron.

Pour célébrer
ton premier anniversaire ici.

Il te verra dans la cours,
comme prévu.

3 000 lires
pour les cigarettes et le chocolat.

Merci.

Qui est ton patron ?

Je n'aime pas les questions,
mais je te répondrai pour cette fois.

Je te le présenterai
une fois dans la cours.

Non !

Les princesses ne boivent pas,
sinon après elles se pissent dessus.

Elles se pissent dessus
par peur.

- Je vais t'exploser la gueule !
- Que se passe-t-il, ici ?

Rien. On buvait du vin,

mais il avait trop de bulles
et ça a débordé.

Allez, retournez dans la cours.

Je te tuerai
même sans ça.

Manolo est du genre violent.

Fais attention,
crois-moi.

Manolo ne me fait pas peur.

Mais j'ai compris.
Agir seul, c'est pour les amateurs.

Le courage est inutile
si on est seul.

Il faut avoir de l'expérience
et ne pas être pressé.

Si tu choisis les bonnes personnes,
ça peut être payant, Massimo.

- Bonjour.
- Salut.

- Le vin était bon ?
- Oui, très bon.

Dommage qu'il ait fini
dans la gueule de Manolo.

- C'est lui qui a fait ça ?
- Oui.

Bien.

Voyons ce qu'il sait faire.

A l'intérieur !

Retournez à l'intérieur !

Allez, la pause est terminée.

Retournez à l'intérieur !

Non.
Toi, tu restes là.

Qui voilà ?
C'est le trouillard.

Connard !

- Viens.
- Tu vas t'arrêter ?

Debout !

Debout !

Manolo va devoir passer
quelques jours à l'infirmerie.

Massimo Salvatori,
ton avocat est là.

Tout ça est à Manolo ?
J'espère qu'il ne manque rien,

autrement il va me casser la gueule.

J'emporte ça à l'infirmerie.
J'espère que ça ira.

Moi, Massimo Salvatori,
je suis innocent, monsieur l'avocat.

Assieds-toi, Torlani.

Pas le temps de plaisanter.
Qu'as-tu au visage ?

J'ai eu une petite discussion
avec un gentleman de la prison.

Ne prends plus de risque.
Tout est déjà difficile.

Laissez tomber, commissaire.
Je sais très bien ce que je fais.

J'ai compris
où tu veux en venir.

Tu te sens fort car tu t'es porté volontaire
dans cette opération.

Mais comprends
qu'il ne s'agit pas seulement de toi.

Qu'arriverait-il si quelqu'un apprenait
qui tu es vraiment ?

L'opération serait compromise.

Tu es trop jeune et inconscient
pour comprendre certaines choses.

Non, je comprends très bien.

Si ça va mal, le commissaire Sacchi
ratera une grosse promotion,

et on retrouvera le sergent Torlani
avec une balle juste là.

Tu as raison.

Je regrette qu'on t'ait mis
dans cette foutue opération.

J'étais le meilleur, non ?
On m'a choisi pour ça.

Mais je me suis peut-être
trop surestimé.

Non, tu sais très bien pourquoi
tu as accepté cette mission.

Ceux qui ont tiré sur ta mère
sont impliqués dans ce cartel.

Mais avec la rage
que tu as en toi,

tu finiras par te frapper la tête
contre un mur.

J'ai la tête
assez dure pour ça.

En effet.

Alors,
aucun signe d'évasion ?

Aucun, mais j'ai l'impression
que quelque chose se prépare.

Comment ça ?

Avec de l'argent,
on apprend beaucoup.

Des choses mineures
qui deviennent importantes.

Un gars du gang
est dans ta cellule.

Je ferai en sorte
qu'on y transfère aussi Giulianelli,

alors ils seront forcés
de t'emmener avec eux.

C'est le seul moyen.

Merci d'être venu, avocat.

Je suis très soulagé
à l'idée que ma vie est entre vos mains.

Massimo ?

- Essaie de ne plus t'attirer d'ennuis.
- Oui.

Inspection des cellules !

Réveillez-vous !
Debout !

Allez, sortez du lit !

Que voulez-vous ?

Laissez-nous tranquilles !

Taisez-vous !

Debout !

Debout !
Sortez du lit !

Sortez du lit !

Tu vois
comme ils nous traitent ?

J'aimerais bien les sortir du lit,
moi aussi.

Allez, les gars.
Il faut en contrôler une autre.

Celle-là.

- Le directeur a des problèmes de sommeil.
- Alors il vient nous casser les couilles.

Debout, les dormeurs !
Fouillez partout.

Qui a fait
ce beau dessin ?

- Pas mal, hein ?
- Vous voulez le contrôler ?

Qui a dessiné cette saleté ?

- C'est Manolo.
- Manolo ? Qui c'est ?

Giovanni Caputo alias Manolo,
ce sicilien en prison pour homicide.

- Il est à l'infirmerie.
- Pourquoi ?

C'est un obsédé sexuel.
Fap fap fap...

Il a fini par tomber par terre.

Il a glissé dans les douches.
Il restera 15 jours à l'infirmerie.

- Qui est cet idiot ?
- Massimo Salvatori, il a volé la bijouterie.

Il vient d'arriver.

Faites-lui la fouille corporelle.
Ca lui apprendra qui commande ici.

Attention
où tu mets les mains.

Certaines choses vont changer.

Les vacances sont finies,
que ce soit clair.

Maintenant commence la vraie galère.
Ouvrez cette cellule.

Cette fois c'est moi, Giulianelli.

Qu'est-ce qui vous prend ?
Le président de la République est là ?

Allez, prépare tes affaires, Giulianelli.
Tu changes de cellule,

et sans ton serviteur.

C'est sérieux, cette fois.

Que croyais-tu ?
Regarde, on dirait que t'es en vacances.

Vous savez qu'on peut très bien s'en sortir
en prison. C'est une question d'argent.

On ne vous achète pas, c'est ça ?
Très bien, changeons de cellule.

Je ne veux pas vous énerver
pour que vous ayez un infarctus.

C'est la maladie du siècle.

Vraiment. C'est écrit
dans les livres de médecine.

La plupart des gens
meurent de maladie cardio-vasculaire.

Va-t'en tout de suite !

Mais le majordome reste là !

Je peux me changer ?

Ma veste.

Je gagne.

Normal,
tu as distribué.

Bien joué.

Tu sais combien de temps
tu resteras dans ce superbe endroit ?

Je vais te le dire.

4 ans pour le hold-up...

3 autres
car tu étais armé...

Laisse-moi réfléchir...
Ah oui, il y a résistance aux forces de l'ordre.

Si en plus tu tentes
de kidnapper quelqu'un, ça nous fait...

environ 10 ans,
et parce que ton casier est vierge.

Après...

qu'ils auront fait ton procès,
un procès très bref,

un discours stupide du juge,
et tu te retrouveras...

en Sicile ou en Sardaigne.

Et là-bas,
ce sera moins agréable.

Et alors ?

Alors tu devrais trouver
un moyen pour t'évader.

C'est facile par ici.
Tu te sens de le faire ?

Pas tout seul.

Mais peut-être qu'avec ton aide,
je réussirais...

Moi ?

Je suis très bien ici.
On me sert, on me respecte.

Je ne manque de rien,
je peux me reposer tranquillement.

Mais j'ai des choses urgentes
à faire dehors.

Des choses assez délicates...

que moi seul peux faire.

Faisons-lui payer,
à ce salaud de Bavoso.

Je veux qu'il meure,
ce fils de pute.

Ok.

Il viendra avec nous,
il m'a l'air en forme.

Ca nous coûtera un peu plus
mais ça vaut le coup.

Tu es partant ?

Oui, je vous suis.

Mais pas de plaisanteries !

Ne fais pas de ruse
ou tu le paierais cher.

Mets-le au parfum, Piero,
je suis fatigué.

C'est simple.

On doit juste attendre
que notre ami soit de garde la nuit.

Très bien.

Allo ?

Oui.
Très bien.

Bavoso, l'évasion est pour ce soir
entre 2 et 3 heures.

- Tout va bien ?
- Oui.

Salut, à demain.

Dépêchez-vous.

Attendez.
Maintenant, continuez seuls.

Attachez-moi ou ils croiront
que je vous ai aidés

et j'aurai des problèmes.

Prends les clés.

- Merde, on est foutus !
- Attends, laisse-moi faire.

Vite !

Halte !

Tout s'est passé comme prévu,
commissaire Sacchi.

Très bien.
Merci.

Bon, les gars,
c'est ici qu'on se sépare.

Donne-lui un peu d'argent.
Et laisse la voiture, elle est volée.

Allez, viens.

Appuyez-vous sur moi.

Enlevons-lui sa veste.

- Mettez-vous là.
- Oui.

- Débarrassez-vous de la voiture.
- D'accord.

- Vous allez mieux ?
- Oui, merci.

Ce n'est rien, la blessure est superficielle.
Vous voulez boire ?

- Oui, un whisky.
- Tout de suite, patron.

- Apporte-nous une bouteille et à manger.
- J'y vais.

Va chercher
quelques antibiotiques.

Que fait-on de Massimo ?

On a une dette envers lui.
Et puis il nous faut des hommes.

Non !

Tu la prends
seulement si le patron le dit.

Tu t'y connais ?

Un peu.

Bon...

Explique à Tacchetto
tout ce qu'il faudra faire.

Et à lui aussi.

Comme vous voulez.

- Une toute les 2 heures, patron.
- Oui, docteur.

Je vais chercher la voiture.

Fais attention, Massimo.

Je n'ai jamais trahi Bavoso.

Maintenant que Giulianelli est dehors,
protégez-moi.

Fais pas chier.

Va vendre la marchandise aux gars
et ne perds plus de temps.

Bavoso protège seulement
ceux qui le méritent.

Vas-y, courage !

Giulianelli se venge.
Il ne pardonne pas.

- Viens, sois gentil.
- Lâche-moi ! Tu es fou ?

- Monte vite !
- Lâche-moi !

- Vite, ils s'échappent !
- Démarre !

Ramenez-le.

Toi, reste ici.

Ferme-la !

- Vous vous trompez, je ne suis pas...
- Tais-toi !

Prends l'automatique.

Il nous a eus, cet enfoiré !

On approche d'eux.
Vas-y, tire !

Ils ont eu notre ami.
Ils le paieront !

Je n'ai rien à voir
dans cette histoire.

- Il va nous tuer à conduire comme ça.
- Tais-toi, idiot !

Combien t'a donné Bavoso
pour nous trahir ?

Parle !

J'ai fait 1 an
à cause de ta langue trop pendue,

mais maintenant,
je vais te l'arracher !

Il allait me tuer. J'ai dû lui dire
où était la marchandise.

Je pensais pas
qu'il avertirait la police.

Mais la marchandise était avec nous,
et ils nous ont eus.

Ils ont tué Tonio,
et maintenant Tacchetto.

Attends...

Je sais où trouver Bavoso.

Il prend la prochaine cargaison.
Il sera sûrement là-bas.

Il fait ces choses-là seul.
Il ferait même pas confiance à sa mère.

Un train arrive de Hollande.

Ils vont abîmer le wagon-marchandise

et l'amèneront à l'atelier
sous prétexte de le réparer.

La marchandise
est dans ce wagon.

C'est pour demain soir.

Tu vois, je peux encore t'aider
et te servir.

Laisse-moi continuer
à travailler pour toi,

s'il te plaît !

Ce salaud n'a de respect
pour personne.

Tuez-le !
Viens, Massimo.

Dépêchons-nous
tant qu'il n'y a personne.

Voilà.

C'était bien là.

Remettons ça.

Tu peux la manger,
ton héroïne !

Massimo, achève-le.

Hé, Massimo !

Ce flic te connaît ?

Quand j'étais dans le besoin, j'ai travaillé ici.
C'est là que je l'ai connu.

Vous êtes sûr que Bavoso
ne nous gênera plus ?

Et comment ça !

Bien sûr
que j'en suis sûr !

Il n'y a plus de problème
de concurrence.

On est les seuls sur le marché.
Vous pourrez travailler tranquillement.

On a déjà défini les zones
où vous opèrerez.

Ca vous va ?

Mais ne faites pas d'idioties.

C'est clair ?

- Vous pouvez nous faire confiance.
- Oui.

C'est bon,
vous pouvez y aller.

Massimo, je dois te parler.

- A plus tard.
- Au revoir, Giulianelli.

Venez, les gars.

Il y a un nouvel endroit
où gagner gros.

C'est ce qu'il me fallait,
un beau poulet à plumer.

"Giulianelli et 2 complices
s'évadent de prison"

Il est bon.
C'est celui qu'il nous fallait.

Voilà les passeports.

On voit tout de suite
que ce Massimo a des couilles.

Tu t'es bien débrouillé.
Tu pourras aller loin.

Bon, je crois que c'est le moment
de changer d'air.

Mieux vaut disparaître.

Après cet incident au dépôt,
ils vont retourner la ville entière.

J'ai besoin de l'air marin.
Et je dois voir quelqu'un.

Ca te dirait d'aller sur la côte ?
Tu aimes la mer ?

Ca dépend laquelle.

Gênes ?

Et tu comprends vite.

Tu devrais être policier.

D'accord, patron. Mais avant de partir,
je dois m'occuper d'une affaire personnelle.

J'en ai pour 1 heure maxi.

Où vas-tu ?

C'est juste une affaire personnelle,
rien d'exceptionnel.

Je dois voir quelqu'un,
mais rien à voir avec le travail.

Ce sont mes affaires privées.

- Je préfère t'accompagner.
- Non, reste là.

J'ai à te parler.

Fais attention
de ne pas trop te montrer.

Qu'est-ce que tu fous ?
Tu te mets à tuer des gens ?

Je me défendais.

Désormais, je suis de la bande.
Plus de retour possible.

En tout cas, ceux-là méritent
ce qu'ils auront.

Tu es fou.

Tu te sers de la justice
pour tuer des gens.

Et tu as l'air
d'y prendre goût.

Tu es une bête féroce,
rien d'autre.

Que croyez-vous ?
Que c'est une mission pour les boy-scouts ?

Vous m'avez déjà mis là-dedans,
et en plus je devrais me faire tuer ?

- Que veux-tu savoir ?
- Qui sont les vrais patrons.

Giulianelli est juste un pion,
un sous-fifre.

Demain, il m'emmène à Gênes.
Peut-être...

Tu crois les avoir
à toi seul ?

Tu te surestimes.
Ils t'écraseront.

Tu veux te venger, c'est ça ?

Vous le savez,
et vous m'avez choisi pour ça.

Mes collègues en ont marre
de se faire tuer pour la loi.

Seul quelqu'un comme moi
pouvait accepter cette mission.

Où vas-tu à Gênes ?

Je ne sais rien de précis,

juste qu'il doit voir quelqu'un,
peut-être l'homme que nous cherchons.

Très bien, mais je viendrai
pour te couvrir.

Non, ils s'en rendraient compte
et c'est moi qui paierais.

Non, Torlani.
On prend tous des risques.

Mais libre à toi
de ne pas me croire.

Tu crois
qu'on se sert de toi ?

- On veut faire pour le mieux.
- Commissaire,

je n'ai besoin de personne.

Cosimo.

- Le docteur est arrivé ?
- Oui, il est là.

- C'est guéri, mais essayez de vous reposer.
- D'accord.

Piero, paie le docteur.

Merci.

- Ah, tu es là.
- Au revoir.

Piero a arrangé
une rencontre pour ce soir,

avec des gens importants.
On fera...

- comme je dirai.
- Très bien.

Massimo ? Loue une voiture,
elle nous servira ce soir.

D'accord.

Salut.

Ils en ont encore
pour longtemps ?

Tu es pressé ?

Laisse-leur le temps,
c'est une réunion importante.

Je sais,
mais je vais me pisser dessus.

Je sors un instant.

Très bien,
oublions cet incident au dépôt.

On ne va pas laisser libre

une place importante
comme la tienne.

Mais maintenant,
cessons les tueries.

On a tous
trop pris de risques.

On a perdu 50 millions de marchandise
au dépôt.

Tu oublies que j'ai fait 1 an
à cause de ce foutu Bavoso.

Je me suis fait cette place,
et je la garderai,

quoi qu'il arrive.

Comment ça ?

Demain, on doit aller à Sanremo.
On t'a fait évader pour ça.

Non, je suis sorti pour me réorganiser
et reprendre ce qui m'appartient,
que ce soit clair.

Je ne peux pas aller à la frontière,
mais quelqu'un le fera pour moi.

N'impliquons pas trop de gens,
vu ce qui est en jeu.

Laisse-le faire,
ne t'inquiète pas.

Giulianelli sait
que l'erreur n'est pas permise,

et il choisit lui-même
ses hommes.

Il est jeune,
mais très efficace.

Je suis sûr de lui,
il n'y a rien à craindre.

Il s'appelle Massimo Salvatori.

Si tu l'as choisi,
tu dois avoir de bonnes raisons.

Je lui fais confiance
comme s'il était mon fils.

Et d'ailleurs,
Piero sera avec lui.

Monsieur Marti ?

C'est prêt.
Dans 2 jours à Sanremo.

Il pisse longtemps.

Allons voir. Il a dû avoir un problème
avec son petit oiseau.

Il est allé par là.

Et si Giulianelli sortait
et ne nous trouvait pas ?

Tu sais comment il est.

Il pouvait pas attendre, Massimo ?

De mon temps,
on était beaucoup plus sérieux.

Où s'est-il caché ?

- Je n'en sais rien.
- Tiens.

Merci.
Salut.

- C'est comme ça que tu pisses ?
- Je passais par là et je l'ai vue...

- Qu'est-ce qu'il voulait ?
- Il est fou.

Il m'a donné 10 000,
et sans même me toucher !

- Le double de mon tarif.
- Tu as de la chance.

Quel gentil garçon.

Le train en provenance de Rome
arrive quai numéro 1...

- Docteur Sacchi ?
- Ravi de vous rencontrer.

Bienvenue à Sanremo.

- Bonjour, Perrone.
- Bonjour.

- C'est toi, Massimo Salvatori ?
- Oui.

Tu es jeune.

Il m'a l'air bon.

Pour le travail, bien entendu.

Tu sais déjà quoi faire ?

Oui, sauf pour les dernières instructions.

Piero, tu prendras la Mercedes.

Tu iras devant la station de Monte-Carlo
demain à 6 heures.

Voilà les papiers du camion qui sera garé
à la frontière du côté français.

Quant à toi, tu voyageras en train
pour éviter la douane.

C'est un camion chargé d'oeufs
qui arrive de Hollande.

- Des oeufs ?
- Oui.

Jusqu'à maintenant,
tout s'est bien passé.

Oui, mais cette fois,
c'est de la marchandise de grande valeur.

Une affaire qui vaut des milliards
et qui implique des gens importants.

Ne fais pas de conneries.

- Vous pouvez partir, maintenant.
- Bien.

- J'espère que nous nous reverrons.
- Je l'espère aussi.

Torlani ne peut pas
avoir disparu.

Il est sûrement ici, à Sanremo.
Trouvez-le.

Vous êtes incapables
de faire suivre un homme ?

Commissaire... Vous, à Rome,
vous arrivez à tout trouver ?

Vous avez raison.

Mais rendez-vous compte
qu'on a affaire

au plus important
cartel de la drogue.

Ne restons pas là
à polémiquer.

Seul Torlani
peut nous donner des informations.

Mais il est très impulsif.
Nous devons l'aider.

S'il agit seul,
le cartel risque de l'éliminer.

Toutes les routes, aéroports et gares
sont sous notre contrôle.

Tous les hotels sont surveillés,
mais rien.

C'est une grande ville,
il peut être n'importe où.

Je vois.

Attendons qu'il se montre.

S'il lui reste un peu de cervelle,
il le fera sans tarder.

La secrétaire de monsieur Perrone,
s'il vous plaît.

- Allo ?
- Ici Massimo Salvatori.

Ah, bonjour.
Je suis contente de t'entendre.

Tu es seule ?

Oui, mais pourquoi cet appel ?

Je suis seul aussi,
et je me disais que tous les deux...

Je peux venir te voir ?

Tu plaisantes ?

Mon patron ne partage pas sa secrétaire
avec des employés.

Je ne peux rien faire.

- Je comprends.
- Au revoir.

Hé, Massimo !

Je pars pour Monte-Carlo.
On se voit à la gare comme prévu ?

D'accord, salut.

Allo ?

Vous pouvez me passer
l'hôtel Ambassadeur ?

Oui, à Sanremo.

La chambre 412.

Attendez... Annulez l'appel,
je rappellerai.

D'accord, merci.

C'est à cause de moi ?

Tu peux l'appeler,
ta petite amie.

Que fais-tu ici ?

Comment ça ?

C'est toi qui avais
tellement envie de me voir.

Alors, tu ne dis rien ?
Tu n'es pas content ?

Tu pourrais être plus gentil.

C'est pour toi
que je suis venue.

Et je n'aime pas
perdre mon temps.

Alors,
qu'est-ce que tu attends ?

Il se fait tard,
je devrais partir.

- Tu peux me passer mon sac à main ?
- Tout de suite.

- On se voit plus tard. Salut.
- Salut.

- Tu es prêt ?
- Oui.

- Tu as l'air épuisé. Tu as fait quoi ?
- Moi ? Rien.

Tenez.
Merci.

Avec un cul pareil,
elle doit s'en faire plein.

Elle doit être
aussi chère que l'essence.

Elle nous suit.

Stop !

On peut monter ?
Notre voiture ne démarre plus.

D'accord, montez.

Massimo,
on change de voiture.

Bouge pas !

Qui es-tu ?

Torlani, aide-moi !

Bonjour.

Papiers du véhicule,
s'il vous plaît.

Tenez.

- Va vérifier le chargement.
- D'accord.

Venez m'ouvrir.

Que transportez-vous ?

C'est écrit dessus :
des oeufs.

Ils viennent de Hollande.

Voilà.

Vu le prix de la vie
de nos jours,

on n'a plus que des oeufs à manger
pour survivre.

Mais pourquoi en ramener de Hollande ?
Les oeufs italiens ne suffisent pas ?

Ne goûtez pas, ce sont des oeufs d'expérience.
Ils sont pourris.

Tout va bien,
vous pouvez passer.

Merci.

Les papiers sont en règle.

- Tenez.
- Merci.

Il y a beaucoup de camions volés.
On fait notre travail.

- Je comprends. Je peux partir ?
- Oui, bonne journée.

Ils nous suivent ?

Je ne les vois pas,
mais ils vont arriver, t'en fais pas.

Coupe-lui la route.

On en a fait de la purée.

N'y pense même pas !

Arrête.

Jette ton arme.

Allez, descends.

Qui a organisé tout ça ?

Parle !

Alors ?

Tu peux me tuer,
je ne parlerai pas.

Ouvre.

Prends 3 cartons,
2 bleus et un rouge.

J'ai été agressé.

Ils ont même voulu
piquer le camion.

Mets-les dans le coffre
de ma voiture.

Ca a raté.
Tu aurais dû choisir des meilleurs gars.

Giulianelli ne te pardonnera pas ça.

Merci.

La police !
Allons-nous-en !

Conduis moins vite,
on va nous repérer.

Ca ne me servira plus.

Pourquoi faire toute cette histoire ?
Pourquoi te cacher de tes amis les flics ?

L'appel que tu voulais passer,
l'autre jour,

était destiné à un certain
commissaire Sacchi.

C'est lui qui a la chambre 412
à l'hôtel Ambassadeur.

C'est toi que je cherche à mettre à l'abri,
pas moi.

Merci beaucoup.

On est quitte, maintenant.
Je t'ai sauvé de Perrone,

et tu m'as sauvée de la police.

Mais pourquoi fais-tu tout ça ?

Ne me fais pas croire

que c'est pour la misère
qu'on te donne pour survivre.

Ou que c'est
par sens du devoir.

Tu es trop malin
pour risquer ta vie pour si peu.

Il y a 3 ans,
au cours d'un hold-up,

ils ont tiré sur ma mère
qui est resté paralysée.

Désolée.

Mais je les ai retrouvés :
ce sont les tueurs d'un certain Marti.

Maintenant, dépêchons-nous.

Giulianelli nous attend.

Pourquoi nous accompagner ?

Sauve-toi
tant qu'il est encore temps.

- Je suis sûre que tu ne me trahiras pas.
- Pourquoi tu crois ça ?

Parce que je suis une femme.

- Bonjour, Giulianelli.
- Bonjour. Tout va bien ?

- Oui, tout va bien.
- C'est sûr ?

- Oui.
- Bien.

Prends les cartons dans la voiture
et mets-les sur le bâteau.

Fais attention.

Tu n'as rien à nous dire ?

C'est plutôt à vous de me dire
ce que vous avez fait de Perrone et de Piero.

On a eu quelques soucis,
mais parlons-en plus tard.

Tu vois,
Perrone a essayé de nous rouler.

Mais il n'a pas eu de chance.

Autrement dit, il a raté.

Ah oui ?

Quel con.

Mais ne t'inquiète pas,
tout est fini maintenant.

Bravo.

- Tu ne prends pas d'oeufs au petit-déjeuner ?
- Non, ils me font mal au foie.

Tu devrais partir,
il se fait tard.

Oui. Alors j'emmène
la voiture à Gênes, c'est ça ?

On se voit là-bas.

Oui.

- Mais sois prudente.
- Oui.

Alors,
dis-moi tout.

La police !

Non, ne tire pas.

Fouillez partout.

Bonjour, commissaire.

Arrête ton char, Giulianelli.
On t'arrête.

- Torlani, où est la drogue ?
- Dans les oeufs.

Allez les chercher.

Fils de pute !

Navré pour vous, commissaire.

Comme vous voyez, ce ne sont que des oeufs.
Si vous en voulez...

Cependant,
tu iras quand même en prison.

Vous vous trompez, commissaire.

C'est votre homme qui m'a fait évader,
car ça vous arrangeait de me voir dehors.

Tu es trop sûr de toi.

On trouvera la drogue
et je t'arrêterai aussi pour ça.

Alors, Massimo ? On a eu Giulianelli,
un des bonnets de la drogue.

Pas en flagrant délit, mais Perrone et Bavoso
ont été tués par ses hommes.

Joli coup, hein ?

Il ne sera pas facile
de remplacer ces voyous.

Ils mettront longtemps
avant de se réorganiser.

Vous vous trompez. La place
est trop importante pour rester libre.

Et Giulianelli n'était qu'un intermédiaire,
et Perrone un sous-fifre.

- Vous êtes trop optimiste...
- Non, sois satisfait. La mission est terminée.

Comprenez que j'étais lancé.
J'aurais grimpé de plus en plus haut,

jusqu'à ceux qui financent tout.

On n'est pas le FBI,
et tu n'es pas James Bond.

Désormais, ça concerne Interpol.

Rends-toi compte
de nos limites.

Je dois partir.
Je peux prendre la voiture ?

- Oui, prends celle-là.
- Merci.

- A plus tard pour le rapport.
- Oui.

Non, occupez-vous-en,
j'ai une affaire à régler. A plus tard.

Très bien,
mais ne fais pas de conneries.

"Traduit par Nicolas Hernandes"