All language subtitles for Le.Sang.de.la.Vigne.2011.S05E02.Coup.de.Tonnerre.dans.les.Corbières.fr

Il faut qu 'on lance Janny, sinon on n 'y arrivera jamais.

Mais elle voudra rien entendre, on dirait que tu la connais pas, toi.

Non, mais de toute façon, avec toi, c 'est toujours perdu d 'avance.

T 'en penses quoi, toi, Jérôme?

La même chose que Bruno, hein.

T 'es gonflée, hein.

C 'est toi qui nous a soufflé l 'idée de la viticulture raisonnée.

Non, attends,

j 'ai juste pournu une stratégie pour que votre projet soit défendable.

J 'ai jamais dit qu 'elle le prendrait bien.

Si elle veut la guerre, elle aura.

Et on fera sans elle.

Mais c 'est pas la bonne technique avec Janny.

On en reparlera plus tard, Fujiai.

Moi aussi, je te dépose.

Non, non, je te remercie, hein.

J 'ai rendez -vous du côté de Salel.

Je n 'ai pas à être en retard.

Ah!

Euh, si vous parlez avec Janny, vous évitez de citer mon nom, hein, je préfère.

Tu m 'étonnes, crois -je, mais pas tes maires.

Allô?

Ah salut.

Ah bah non, c 'est pas le moment, là.

Et dis donc, tournez -moi avec Benjamin Lebel.

Allô, Jérôme?

Allô?

Allô?

Jérôme?

Sous -titres réalisés par la communauté d 'Amara .org ...

Ici, tout est poussière.

La terre s 'effrite sous les doigts.

Sèche et volatile.

Et vous rappelle que vous êtes mortelle et que la poussière vous attend.

C 'est des petits billets que je placais dans les journaux locaux quand je

faisais mon tour de France unie viticole.

J 'avais pas peur de l 'enphase à l 'époque.

Non, je trouve que tu avais déjà un style percutant,

dans le genre l 'hérisme sombre.

On a plaisir à convoquer la mort,

surtout quand on pense qu 'elle est très éloignée de nous.

Ceux d 'excuse, c 'est que j 'étais jeune.

Enfin, ne fais pas le modeste.

Si tu n 'aimes pas ces textes, tu ne les aurais pas gardés.

Ah non, mais j 'y suis pour rien.

Alors, c 'est une petite maison d 'édition qui a détéré ça, Dieu sait où,

qui me propose de les publier.

Les éditions de la Gorgone.

Ça promet.

Enfin, j 'ai quelques jours de liberté, contrairement à toi.

Je vais en profiter pour aller faire un petit tour sur place.

Ils sont dans la région?

Non, dans les corbières.

Je n 'ai pas vu ma copine Janique plus ou moins six ans.

C 'est une bonne occasion d 'aller prendre de ses nouvelles.

Et de retrouver tes 25 ans?

Voilà, ceux -là.

Ils sont loin, tu sais.

Tu parles.

J 'arrive pas à le prendre.

Vous avez été routards, vous.

Mais bien sûr.

Et en mobilette, en plus.

Toujours détesté faire du stop, pas faire être indépendant.

Eh, pourquoi?

J'me rends de fer n 'existait pas à l 'époque.

Apprends un salon que dans ma génération,

personne ne prenait le train à payer pour voyager.

Nous, ça nous serait même pas le mieux à l 'esprit.

N 'empêche que la meuf, c 'est un vrai tap -cu.

Puis j 'imagine que votre génération ne s 'abaissait pas à dormir à l 'hôtel

non plus.

Non plus.

Trop fauché.

Mais il y avait toujours un vigneron pour assurer de jeter le couvert et un

journal local pour payer mes piges.

C 'était sympa quand j 'y pensais.

Moi, perso, j'me verrai pas faire le pèlerin.

Si t 'aimes pas l 'aventure, fallait pas m 'accompagner.

Mais moi, j'suis venu pour les châteaux catars.

J'suis un fan des trésors perdus, on m 'avait promis qu 'on offrait la tournée.

Dès qu 'on aurait vu les éditeurs...

J 'ai qu 'une parole.

Bonjour, monsieur.

Luc Durel.

Salut.

Monsieur Lebel, vous tombez au mauvais moment, Hélas.

Oui, Marcin.

Chanté.

On n 'a pas le coeur à parler boutique.

Hier soir, Gérot Nimo a eu un grave accident.

Il est entre la vie et la mort.

Ah oui, ben j 'en suis n 'avrais, mais euh, qui est -ce?

Le professeur, Gérôme Severino.

Gérot Nimo, c 'est son nom de plume.

Oui, non, je comprends bien.

Mais il vous semblait croire que je le connaisse, monsieur.

C 'est lui qui nous a conseillé d 'éditer vos écrits des années 70.

Ah, parmi les Gérots, il est un inépuisable chercheur de pépithlithérin.

Oui, puis il est qu 'un pseudo comme ça.

Il doit être aussi un peu guerrier, non?

Un vrai combattant de la vérité.

Et ça va peut -être écouter la vie.

Son accident serait un attentat fasciste.

Que ça ne nous étonnerait pas, hein.

Qu 'est -ce qui lui est arrivé?

Il a été renversé par un chauffard.

Il nous téléphonait quand ça s 'est produit.

J 'ai entendu le choc en direct.

Mais c 'était d 'une violence!

Mais oui!

Mais arrête de vapoter, tu vas à 30 malades?

Mais il faut me la paix!

C 'est l 'émotion.

Bien cher, que t 'es pour nos affaires, rien de presse, hein.

Je suis dans la région pendant quelques temps, on en parlera plus tard.

Oui, on y tient.

Ah oui.

Vos textes.

Sur les châteaux catars.

On s 'entend admirable.

Ces châteaux accrochés au nuage.

C 'est Crénaud, à gripper aux portes du paradis.

Il n 'y a rien à dire.

Nous allons prendre congé.

Je espère sincèrement que Gironimo va se rétablir.

Il vous apprécie tellement.

Je me souviens de ces derniers mots au téléphone.

Il a dit Benjamin Lebel.

Ah oui.

Et boum!

Et boum!

À peine arrivé déjà un mourant, comment se vient notre territoire?

Mal édition les catars, peut -être.

Il ne me parlait pas de malheur.

Ça me fait flipper, genre de trucs.

Vous êtes sûrs que vous ne le connaissez pas, ce type?

Gironimo, ça me dit rien, mais il a peut -être un autre pseudonyme.

Raging Boobs, Zoro, Robin, les bois.

Il parlait de vous au moment de l 'accident.

Ça plomb, ce genre de détails.

Tu t 'as apprécié, les pourriens, c 'est une coïncidence.

Je vous propose qu 'on se trouve un petit hôtel de charme avec restaurant

gastronomique.

J 'espère de se remettre d 'appelons.

Oui, c 'est impossible.

Ce soir, on couche chez ma copine Jani et nous attend.

Première nouvelle?

Et Jani, elle fait quoi dans la vie?

Est -ce qu 'on va dormir chez l 'habitant?

Hologues, anciennes profs de biologie, et surtout viticultrices qui m 'a,

en ce moment, une expérience pilote très intéressante.

Voilà.

Surtout, elle ne vit pas dans une caravane.

Ah, bon.

C 'est avec qui la belle copine?

C 'est la plus jeune ou...

C 'est celle qui en gueule les autres.

C 'est pas faisable!

C 'est pas faisable!

Est -ce qu 'on peut juste...

Je m 'en fous, je n 'ai pas de profit qui fera la loi,

foutez -moi la paix avec mon rêve de grandeur.

Laisse -moi te regarder, tu ne changes pas, toujours aussi c 'est luisant.

Tu ne changes pas, tu es toujours aussi mal.

Je te présente Silver, mon assistante.

Salut Silver, salut.

Vous connaissez tous, Benjamin Lebel, hein, ne serait -ce que de nom.

Arthur, Haud, Bruno.

Ah, j 'y ai bien compris, vous travaillez avec Jani, bande de petits vénards.

On a associé tous les quatre, enfin, pour le moment,

on sait jamais ce que va venir nos réserves.

Ben, pourquoi tu dis ça?

Bon, rien, on prendra cette conversation plus tard.

J 'ai des affaires à régler avec mon vieil ami, hein.

Alors?

Qu 'est -ce que tu dis, hein?

C 'est beau chez toi.

Alors, dis -moi, c 'est quoi ces afferculeurs qui l 'ont réglé avec moi?

Une provocation à l 'attention de tes associés?

Je veux qu 'ils comprennent qu 'ils ont plus besoin de moi que l 'inverse.

Alors?

On en pirez?

En pirez?

Enfin, j 'aurais dit non pour une cuvée, hein.

C 'est le lieu céleste où vivent les dieux, c 'est ça, non?

C 'est aussi un lieu paradisia où sont rassemblés tous les péchés,

à vous que ça me bat comme un gant.

Ça va cuver l 'année dernière, ça.

Comment tu la trouves?

Bien, c 'est jeune, hein.

On est sur le fruit, là.

Très élégant, très fin.

Depuis l 'assemblage me semble très équilibré.

Je dirais 50% de vieux carignants, 40% du granache.

Et dix de syrah.

Ne changez rien.

On voit que tu les aimes, Thévin.

Je te félicite.

On se donne assez de mal avec mes tropes ozos.

Je sais qu 'on est quand je m 'occupe d 'une formation continue pour adultes.

Tu faisais partie de tes alèves?

Je suis choisi les plus motivés pour monter une coopérative.

La biodynamie est intérêts et croire, sinon c 'est pas la peine de se lancer.

Alors aujourd 'hui, c 'est quoi le problème?

Il y a l 'impression que ça chauffe entre vous quand on est arrivé.

Ces jeunes gens débordent d 'ambition.

Bah, un jour,

sans qu 'ils me proposent une nouvelle parcelle à prendre en étayage.

Bah, c 'est la renseignement de la gloire, ça.

Par à combien tu les as limitées, tes parcelles?

À 100.

Après, la biodynamie, c 'est pas tenable.

Alors, quand ils me parlent de ça qu 'on dirait, je vois rouge, moi.

Oui, ça tombe bien.

C 'était ta couleur de pré -dilection, j 'ai dit.

C 'est figure -toi que tout ça, ça me redonne un coup de jeune.

Ce n 'est qu 'un début.

Je continue le combat.

Oh, mais...

Est -ce que ça fait du bien de te revoir?

Même aussi, ça me fait du bien de te revoir, figure -toi.

Hé, mais, je vais vous montrer votre chambre.

Alors, ta chambre est à ton goût?

Je ne sais pas, j 'ai d 'abord visité la propriété.

Il y a du terrain, hein.

C 'est la propriété de famille de son mari qui est mort.

Alors, Janie a mis au point avec ses associés une méthode...

économique qui lui permet de vivre de la vie sans être obligé d 'investir trop

lourdement.

Elle est courageuse.

La biodynamie s 'est pointue.

Et vous a jamais demandé un coup de main?

Parce que si vous vous parliez de sa production d 'or à de vos guides,

ça lui ferait de la pub.

Et Jani demandait un service.

Oublie.

Elle a jamais compté que ce soit elle -même.

Et puis alors, je vais te dire, elle a de la morale.

C 'est une qualité qui n 'est pas la mode.

Moi, je disais ça, c 'était beau.

Histoire de parler.

Exact.

Je vais défaire ma valise.

On fait ça.

Allez, allez.

Bon ben, ce soir, on improvise.

J 'ai pas eu le temps de faire des courses.

T 'as l 'attention d 'y aller le journal en entier pendant que je te parle?

Non, juste un article sur un accident de la circulation.

C 'est ce pauvre Gironimou.

Tu le connais?

Justement non,

c 'est lui qui aurait aiguillé les éditeurs sur mes écrits de jeunesse,

vous l 'aurez à voir.

Pourquoi?

Chèche pas, c 'est sûrement à cause de moi.

T 'as de tes amis?

Un ancien collègue, prof d 'histoire à l 'université de Montpellier.

Je suis souvent par l 'étoile, comme il s 'est plus conventé par le plein.

Il s 'est dit qu 'il ne pouvait pas te refuser ça, mais quelle pouvoir tu as!

Il m 'a toujours tourné autour, mais depuis la mort de mon mari,

il s 'imagine qu 'il pourrait le remplacer.

Jean -Louis il dit remplacable, alors c 'est qui ce genre de mots -là?

D 'après ces éditeurs, ce sera un combattant de la vérité?

Non, tu parles.

C 'est pas pour un grand pamphletteur.

En vrai, il était ce content de fouiller dans les poubelles de l 'histoire.

Ah oui.

Bah, qu 'il était entre la vie et la mort.

Bon, j 'espère qu 'il va s 'en tirer.

Ouais.

J 'aime bien au fond.

Ouais.

Mais, je connais l 'oiseau.

Il n 'y a rien à faire.

J 'arrive pas à le prendre au sérieux.

Euh, non.

Là, je t 'ai résert.

J 'ai envie de faire un bon repas.

Salaud.

On reconnaît que t 'as jamais su cuiner, hein?

Sans offens.

Je n 'ai pas vu qu 'il t 'a pas raconté comment c 'est que nous, tout le monde.

Non, mais en même temps, ça ne me regarde pas.

Oh, mais c 'est parfait.

Ce petit -tu l 'a bien dressé?

Le formalise pas, va.

Quand elle t 'acte quelqu 'un, en général, ça veut dire qu 'elle d 'aime bien.

Mais oui, il est mignon comme tout.

Alors, je t 'expliquis.

On s 'est connus pendant l 'occupation.

Oui, pas celle de quarante, hein.

Celle des beaux -arts en 68.

J 'étais étudiant dans cette vénérable école.

Un as de la sérigraphie.

Mon groupe avait fait appel à lui.

La plupart des affiches de mai 68 sont sortis de là.

C 'est vrai.

Alors bon, c 'est classe.

Fais attention, un jeu décline toute responsabilité artistique.

Seule ma compétence technique a été mise à contribution.

Oh, mais arrête.

Tu sais qu 'elle se vend à prix d 'or ses affiches aujourd 'hui.

Ça me dégoûte!

Quoi, d 'avoir été récupéré?

Non.

Je peux pas en avoir gardé une seule.

Aujourd 'hui, c 'est très bon.

Tu te souviens?

Oui, pas trop.

Tu sais, j 'essaie de me contenter de l 'avenir.

Tiens, on va en parlant de l 'avenir.

Bonsoir.

Ça ne m 'étonne pas de vous trouver là.

C 'est le resto préféré des touristes.

C 'est ce qu 'on est moyens, tu veux dire.

Bien un bon appétit, alors.

Prenez la vie avec nous.

Pléci, j 'insiste.

Ça me fait plaisir.

Prenez des chaises.

Qu 'est -ce que vous faites dans le coin, M.

Lebelle?

Ne voir les petits producteurs de vin?

Ça doit être très pittoresque pour vous.

Pittoresque?

J 'aime bien ce mot, pittoresque.

Qui vient de la peinture, tu sais.

Pittoresque, ce qui mérite d 'être peint.

Non, ce qui veut dire,

c 'est que vous êtes vraiment très éloignés de nos difficultés.

Vous, vous travaillez avec les gros viticulteurs, les machines afriques...

Bon, ça va, les conneries, là.

On travaille avec tout le monde, nous.

En même temps, c 'est un petit peu vrai, hein.

Vous racontez n 'importe quoi.

Ça se voit que vous avez pas lu ces guides?

Allez, allez,

je ne vais pas gâcher cette belle soirée par une polémique stérile.

Alors certes, vous ne connaissez pas le profil de ma clientèle,

mais ça m 'est totalement égal.

Et sur ce jeu,

vous abandonne les touristes ayant l 'habitude de se coucher tôt.

On t 'emmène?

Je l 'est un peu pour une petite mise au point.

Bonne fin de soirée.

Vous avez vu ces dottègnes?

Est -ce qu 'on leur a fait une?

C 'est Génie qui était visé.

Son expérience pilote est tellement prometteuse que le trio voudrait bien

récupérer l 'affaire en l 'améliorant à sa propre source.

C 'est elle qui l 'aura tout appris, c 'est dégueulasse.

Ah c 'est dégueulasse, mais c 'est classique.

Ils critiquent les grands propriétaires parce qu 'ils rêvent de le devenir,

mais avant la vie, ils vont pas tarder à pousser Génie vers la sortie.

J 'espère que vous allez faire quelque chose pour empêcher ça.

N 'inquiète pas pour elle, elle est coriace.

Et c 'est se défendre.

La seule contre ces deux pitbulles, c 'est pas à gagner.

Et pourquoi on se dépêche là?

On va où encore?

Il faut que tu saches qu 'on n 'est pas contre toi.

On sait qu 'on doit tout.

J 'aime pas quand ça commence comme ça.

Vous avez dit ce que vous avez à me dire, j 'ai envie de rentrer chez moi.

Bon, tu te rends bien compte qu 'on n 'a plus les mêmes objectifs.

L 'expérience pilote doit transformer en une création d 'entreprise pérenne.

Pour qu 'on évolue, mettois notre casse.

Vous avez la vie devant vous, ce qui n 'est pas mon casse.

C 'est ça ce que tu veux me dire?

Mais non, ce que je veux dire,

c 'est que c 'est normal qu 'on se projette dans l 'avenir.

C 'est vrai, on a galéré dans la vie tous les trois avant de te connaître.

Ecoute, si tu ne les as appris le boulot, c 'est pour qu 'on évolue, non?

Si on commence à s 'agrandir comme vous en avez l 'intention, tôt ou tard,

vous serez obligé de passer à la viticulture traditionnelle.

Non.

Pas si on passe à la viticulture raisonnée.

Vous foutez de ma gueule!

Dans la raisonnée, on peut utiliser toute la chimie autorisée sur le marché.

Sauf qu 'on doit réduire les doses et ne plus systématiquement traiter en

prévention.

Et du pippo, pour moi, il y a le bio et le reste.

C 'est bon, c 'est bon.

Ils changent rien sur toi.

Je n 'ai pas dit ça.

Il faut que je réfléchisse.

En tout cas, si on doit bouger quelque chose, ce sera après les vendages.

Attends, il faudrait savoir qu 'il y a deux minutes, tu n 'étais pas d 'accord.

Je ne sais pas encore.

Moi aussi, j 'ai des projets.

Les jeux ne sont pas faits.

Loin de là.

La belle journal, c 'est dans ces trucs qu 'il y a eu lieu l 'accident.

Ok.

Et alors?

Alors c 'est histoire ma intrigue.

L 'article parlait d 'un quartier calme et désert.

Bah ils ont pardonné tu pour être désert, c 'est désert?

Bon.

On était exactement une demi -heure avant le moment où Jérône Imaud s 'est fait

renverser, à part tellement, on va compter les voitures qui passent.

Pendant une demi -heure?

Bah je comptais mater un DVD, mais là c 'est vrai, c 'est tellement plus sympa.

Désolé, mais j 'ai besoin de vous.

J 'ai besoin d 'évaluer les probabilités que ce type avait de se faire

renverser.

Je comprends.

Des fois que ce serait pas un accident.

C 'est pas possible, c 'est plus fort que vous.

C 'est moi?

C 'est difficile de vous louper.

On voit que vous.

Bon, en tout cas, le conducteur de la voiture,

il ne l 'a pas vu Géronimo lui affroncer dessus, à la conclusion.

A conclusion, Géronimo, il aggrave la poisse.

Surtout qu 'il n 'y a pas eu une seule bagnole.

Ça ne les fera pas venir de rester planté au milieu de la rue.

Vous venez?

Viens.

La demi -heure est passée.

Résultat des cours sans seul véhicule.

Et autant dire aucun, parce qu 'en l 'occurrence, il s 'agit d 'arriver.

Avant, parce qu 'il compte pas les riverains.

Si ça se trouve, c 'était ce papil chauffard, là.

Il nous a regardé d 'un drôle d 'air en passant.

Parce qu 'on a un tric.

Il est derrière sa fenêtre et nous a observé.

Il a même posé la lumière.

Sérieux?

On ferait mieux de dégager, là.

Il serait capable d 'appeler les flics.

J 'appelle les éditeurs.

Oui, c 'est Benjamin Lebel.

J 'ai une petite question.

Au moment d 'accident,

Jérône Imou se rendait en rendez -vous et rentrait chez lui.

Pardon?

Ah, je suis désolé.

Bon bah dites -moi où vous êtes, j 'arrive.

On n 'arrive même pas à réaliser.

J 'arrive à con.

En début de soirée, on était passé à l 'hôpital, prendre des nouvelles et...

Jérône est mort dans nos bras.

Il avait repris connaissance.

Il a pu dire quelque chose sur son accident.

Non, il n 'est jamais sorti de son coma.

Mais ne parlez pas d 'accident, je vous en prie.

C 'est la thèse des flics, mais nous, on n 'est pas dupes.

Il vous avait confié que ces prochaines écrits allaient faire du bruit et

quelqu 'un l 'a fait taire.

Il travaillait sur quoi en ce moment?

Sur deux ouvrages en même temps.

Les révoltes bignorones de 1907 et les inodations qui ont frappé la région

entre 1999 et 2005.

T 'es un beau re -traveille.

Mais vous aussi, vous pensez que c 'est une d 'exécution,

sinon vous ne poseriez pas cette question.

Non, j 'essaie simplement de considérer votre théorie.

Les thèmes sur lesquels il travaillait me semblent pas prétères polyviques.

On en jugera quand on en a retrouvé son ordinateur.

Il n 'avait pas avec lui qu 'il est prêt à la police.

Vous pouvez vous en charger?

Pardon?

On a appris que vous le gêchez, Jean -Yver Niault, quand il était sur Narbonne,

Jérôme, habitait dans un studio auquel il lui louait.

Ah bon?

Mais il vivait où sinon?

Mon poli, il enseignait à FAC.

Le besoin, c 'est aussi.

Vous venez d 'aider ces prochains bouquins au plus vite.

Adressez -vous directement à Jean -Yver.

On vient de l 'appeler, elle nous a envoyé bouler.

De Vanjani, tu ne parleras pas des sujets sur lesquels Jérôdimo travaillait.

Pourquoi?

Parce que sa fille est une des victimes des inondations de 2005.

Sa voiture a été emportée par une paisible rivière que les pluies avaient

transformé en torrent.

Quelle horreur!

Mais avec quel âge?

Bah, attends.

Sa mère l 'avait appelé Louise en hommage à Louise Michel.

Enfin, c 'était tout sauf une passionarienne.

C 'était la douceur même, cette gamine.

Moi,

je n 'arrive pas à comprendre pourquoi votre copine vous a caché quel loger

Jérôdimo.

J 'en ai pas la moindre idée.

Je n 'ai rien caché du tout, j 'ai pas pensé à te le dire, c 'est tout.

Non, mais tu m 'adresses et son portrait,

tu m 'as parlé de ses sentiments à ton égard.

Et puis, t 'as oublié de préciser que tu l 'ai bergé, à vous, c 'est que eu,

quand même.

Non, dis -donc, Nobel, qu 'est -ce que c 'est que cet air soupçonneux?

Ça fait des années que ce fietat air sert à dépanner les anciens collectifs qui

passent par là.

Si je te dis que je n 'ai pas pensé, c 'est que c 'est vrai, d 'accord?

D 'accord, non, parlons plus, tu n 'en veux pas.

Et tu diras, c 'est deux connards d 'éditeurs,

que je n 'ai jamais loué ce studio à personne, c 'était gratuit.

Oui, enfin, en attendant, je me demande s 'ils ont, par exemple, écoute,

même bizarre cet accident.

Oh non, pas toi.

C 'est pour Zéro, poité, morce et moche, d 'accord,

mais de l 'en faire amartir.

Enfin, eux, ils y croient durs comme fer, hein,

sans perçoîner qu 'on l 'a exécuté à cause de ces idées.

Il se préparait peut -être un publier un brûlot, hein.

Tu as déclaré du studio?

J 'irai bien, j 'étais un oeil sur ces dossiers, moi.

J 'étais un oeil, d 'accord, mais je te laisserai rien embarquer.

Zéro a une héritier, c 'est à lui que toute cette paperasse doit revenir.

Oui, j 'ai jamais eu l 'intention d 'embarquer, quoi que ce soit,

pour qui tu me prend.

Je te connais.

Quand tu as une idée dans la tête...

Bon, c 'est oui ou c 'est non?

C 'est oui.

Mais je t 'accompagne.

Sauf que demain matin, je dois passer sur une passée.

J 'ai envie de demander à mes associés.

Je crois que je peux t 'arranger ça.

Tu as rajouté des parts de NGPS pour ton smartphone.

Ça, c 'est le plan de la parcelle.

Bon, maintenant, je t 'explique le boulot.

Ça va.

Je sais faire.

Je connais un peu la biodynamie.

T 'as à faire une prof et mérite.

Vas -y, je t 'écoute.

Comme la lune est montante,

c 'est l 'appareil pour les interventions qui se passent au -dessus du sol.

Je vais pulvériser sur les feuilles une tizane ou une essence végétale.

Une tizane d 'hortie, exactement.

Alors là, tu mets pâtes.

Ben oui, ben dis donc, c 'est mon assistant quand même.

Tu peux prendre un mobilette, si tu veux.

Elle n 'est pas neuve, neuve, mais elle marche encore très bien.

Ben dis donc, elle doit être un sacré tap -cus.

Enfin, à son âge, ça lui fait pas peur, pas vrai?

Allez.

Salut.

Ça va?

Porte bien cette vignette, ça se voit qu 'elle est cajolée, hein.

Qu 'est -ce que tu fais ici, Johnny?

Elle est occupée, elle m 'a demandé de traiter au 501.

Mais pourquoi elle m 'a pas appelée, je bosse dans la parcelle de la côté?

Vas -y, je m 'en occupe, c 'est bon.

Non, ça va, je t 'en remercie, je sais faire.

Arthur doit me rejoindre.

S 'il te trouve ici, il prendra ça pour une provoque et ça risque de dégénérer.

Avant?

Et pourquoi je comprends pas il est où le problème?

Avec Ody,

s 'imagine que Johnny veut faire entrer le bel dans l 'ASCEA pour les contrées.

C 'est n 'importe quoi.

Benjamin fait partie d 'aucune société agricole, il a pas le temps,

on a du boulot pour 100 ans.

Je suis sûr.

Je connais un peu le parcours de Lebel, mais...

Arthur s 'est fait un film et il veut pas en démoivre.

J 'ai remarqué, il est un peu borné, avec, hein.

Il se chauffe vite, ouais.

Quand ta haute, elle pense toujours comme lui, alors...

Il me cul te casse.

Tu finiras le boulot?

...

Jérônie, moi, je venais souvent à Narbonne.

Tous les week -ends.

Et les vacances scolaires, puis aussi quand il les barre ses éditeurs.

On connaissait tout le monde ici, à force.

Tu m 'as parlé d 'un héritier hier, tu vous connais?

Non.

Une veuille qui vit dans la région parisienne, je crois.

Pourquoi?

Oh non, rien.

C 'est un peu curiosité.

J 'étais un pauvage à propos de l 'amour de Jérône.

Je devais pas être insensible.

Toutes les morts se valent pas, j 'étais bien compris.

Je suis ma dose de décès, ces dernières années.

Mais, je peux remercier Jérônie Mou pour une chose.

Ah, mais tu la reconnais quand même une qualité, alors.

Oui.

Celle d 'Amaric Jume est des anciens articles.

Ça nous a permis de nous en voir.

Et non, je sais pas pourquoi, mais je sens venir leur proche, moi.

Tu t 'es montré plutôt discret, ces dernières années.

Ose dire le contraire.

Ose être contrarié, moi.

J 'ai jamais se mis risqueur, hein.

Ecoute, je suis pas sûr que ce soit une bonne idée d 'aller fouiller là -bas.

C 'est pas ton style de dégonfler, tu me caches encore quelque chose?

Non, j 'ai plein d 'un coup de blouse, c 'est tout.

Alors explique -moi, ça représente quoi pour toi, cet endroit?

Pour moi?

Oui.

Un tombour.

Rempli des objets qui n 'a pas tenu à ma fille.

Je sais pas, attends -moi là si tu veux, puis je vais y aller tout seul.

MBC 뉴스 이준범입니다.

Putain!

La porte!

Eh ben apparemment quelqu 'un eut l 'Emma midi que nous.

Oh le sale paire, c 'est la langue de Louise.

On lui avait acheté quand elle avait dix ans.

Bon ben on arrive trop tard.

Ils ont tout embarqué.

L 'ordinateur, la doc.

La thèse de l 'accident en a un coup dans l 'aile.

Pas forcément.

Hier soir, j 'ai refusé de prêter la clé aux éditeurs.

Ils sont venus se servir dans la nuit, c 'est tout.

Eh ben c 'est de là, j 'ai du mal à les imaginer en montant l 'herbe.

Ne file pas aux apparences, ils pensent qu 'à leur intérêt, il me dit à...

Bon, quoi qu 'il en soit,

faut que tu portes plein de contricks dans un premier temps.

Tu sais à qui tu parles?

Moi, demander de la dauflique...

Bah écoute, génie, on n 'est plus chez les barricades.

Faut le faire.

Mais plutôt crever, change d 'insurure,

j 'envoie la facture aux éditeurs et basta.

Ça va pas à la tête, non?

Bah viens!

Allez viens, la question!

Viens, si tu te caches ton bruit!

Qu 'est -ce qui t 'arrive?

Tu me montras pas de danse?

Quoi?

T 'as pas eu de percuté, connard!

Qu 'est -ce qu 'il fait à pas que plus que je te colle un pain?

Il fait pas le poids, mec.

Bah c 'est ce qu 'on va voir!

Viens!

T 'es tout vu?

J 'arrive de photo sur les pelous.

Depart de la louille?

Oui.

Il est complètement déchiré.

Je l 'ai apporté chez le relieur.

C 'est pas un sac.

C 'est pas un sac?

C 'est pas un sac, tiens.

Je reviens à la note dure, il y a aussi.

Ce qui me console, c 'est qu 'ils ont pas dû trouver ce qu 'ils cherchaient.

Qu 'est -ce que tu veux dire ça?

Jérôme n 'aurait jamais laissé son ordinateur ici.

Je me rappelle pas à l 'avoir vu une seule fois sans.

Il le travaillait comme un animal de compagnie.

Alors si on l 'avait trouvé près de lui,

les éditeurs auraient pu le récupérer à l 'hosto,

c 'est peut -être même pour ça qu 'ils y sont allés.

C 'est intéressant.

Oui, oui, Sylvain.

J 'ai flippé.

Voilà, j 'ai flippé.

J 'ai mal manqué que ce taré allait me couper en deux.

Qu 'est -ce que tu penses?

Arthur a rapporté cette machette de Cuba, puis depuis, il a d 'en frimer avec.

Mais ça va pas chercher plus loin, heureusement.

Y a -t -en peut -être une occasion.

Il est quand même pas banal de se promener et que je joue pareil dans ses

voitures.

Sans entendre,

il fait son numéro avec pour éclaircir les feuilles de ses pages,

puis il est content.

Je suis désolé.

Ah bah tu peux.

C 'est bien toi qui a fait croire à tes associés qu 'on est en affaire tous les

deux, tu vois le résultat.

Ah, à propos d 'affaire.

Arthur m 'a dit un truc.

Sans doute pas que je vous le répète.

Coute -moi bien.

Il m 'a expliqué qu 'ils allaient prendre une décision tous les 3.

Pareil qu 'ils ont l 'accord de la majorité des petits propriétaires pour

garder à eux seuls l 'exploitation des parcelles.

Compris?

Ouais, j 'ai compris, oui.

Bah du coup ils ont l 'intention de créer une nouvelle société commerciale.

Je les ai traités d 'égal à égal.

Maintenant ils veulent me virer de la structure que j 'ai créée pour eux.

C 'est à vous dégoûter de la démocratie.

Attends, c 'est pas encore fait.

Je l 'ai senté venir.

Bruno me tient régulièrement au courant de ce qu 'il se traite.

Ah bon?

Et les autres sont au courant?

Ben non.

Il fait sans blanc pour donner le change.

C 'est à la gendoupe quoi.

J 'ai confiance en lui, c 'est quelqu 'un de loyal.

Et c 'est plus doué des 3 en plus.

Tu veux retourner au studio?

Ah ben oui, on n 'a pas terminé.

Moi je rentre.

J 'appellerai le cirurier en chemin.

Bon, puis pour la porte on fait comment?

Tu veux que Sylvain reste sur place?

Non, tu aurais qu 'à l 'attirer en partant.

Bon, j 'en suis.

Le profil de ce Gérôni -Maud.

Là vous entrez en contact avec les fantômes maintenant.

Gérône lâchait jamais son ordi.

Ce genre de type, ça conserve tout.

La moine de ses notes, c 'est comme un miroir dans lequel il s 'admire.

Moi à sa place j 'aurais tout stocké dans le cloud.

C 'est le cas, on n 'est pas arrivé, je vous le dis.

Alors oublie le cloud un instant.

On va faire ça à l 'ancienne.

On reprend la fouille à zéro.

Allez, on ratisse la pièce.

C 'est parti.

Clout, Simon, tu connais?

Ah non.

Et là, je croyais qu 'on cherchait une sauvegarde d 'ordi.

Ah bah toi, tu cherches avec tes bras.

Et moi, avec ma tête.

Ah, et Joseph, t 'es payé.

Deux écrivains, qui étaient également des vignerons de la région.

Super.

Ça nous aide, ça?

Pas ça veut dire que Jérôme, qui était écrivain,

ça intéresse également à la vigne.

C 'est pas de me faire croire qu 'on avance.

C 'est plutôt qu 'on est complètement pauré, là.

Mais pas du tout.

On progresse, je le sens.

C 'est quand même ironique, là.

La vie.

Les élèves de Janik, ils lui font coup de mes 68 en la foutant la porte.

Le raccourci est un peu brutale.

Mais l 'ensemble obéit au loi de l 'éternel retour.

Si vous en êtes à évoquer votre dada d 'éternel retour,

c 'est qu 'on est bel et bien paumé, là.

Salut, Olivier.

Salut, Johnny.

Non, non, ça m 'étonne pas.

Je t 'explique.

Tout à l 'heure.

Johnny vient de se faire voler un livre de photo dans sa voiture.

C 'était des photos de quoi?

Quelle importance.

Ça bon signe, ça vole.

Ça prouve qu 'il y a quelque chose à trouver.

Si vous le dites.

Et en attendant, là, comment ce camp a tourné des châteaux catars?

J 'ai compris.

J 'ai eu comme travail, ça.

Sculter au couteau de remace.

Oui, oui.

Ça va?

Tu vois?

Tu vois que ça sert à quelque chose de chercher avec sa tête.

C 'est un peu de bol, ça.

C 'est un éléphant, les éléphants.

C 'est rien à voir avec la vigne, c 'est -à -dire.

Non, non, mais c 'est à voir avec la mémoire.

Et c 'est ce qu 'on cherche.

Une mémoire.

Mauvais joueur.

C 'est une vraie bibliothèque, là -dedans.

Toute l 'âve de Gérot doit y être.

Tu peux y accéder facilement?

Ouais.

Il y a des codes, quoi.

Une série de chiffres et de lettres pour chaque dossier.

Il y a plus qu 'à attaquer.

Sans les codes, l 'ordinateur de Géronimo ne sert à rien.

Et comme les voleurs les ont pas,

ils ont piqué ton goût plein de photos en croyant que c 'était un dossier.

Ou un deuxième ordi?

Il recule devant rien,

tu vas finir par me faire douter de la thèse de l 'accident.

Je peux t 'aider si tu veux.

Non non, au mieux de laisser se concentrer.

En revanche, je veux bien te donner un coup de main en cuisine.

J 'ai prévu des tapas, ça m 'a porté.

Soit pas avec ça.

Tu peux t 'aider à les faire.

Ah non, j 'aime bien faire la cuisine, moi ça me détend.

Dis plutôt que tu essaies de m 'éloigner de Sylvain et de ses recherches.

Voilà.

Et si.

Je t 'ai pas dit que j 'ai renémoologé dans mon studio et depuis toutes mes

filles.

Disons que ça a instillé un léger doute en moi, mais c 'est normal.

C 'est bon, j 'avoue.

Je suis allé en pleine nuit fracasser la porte d 'un studio dont j 'avais la

clé pour récupérer des codes dont j 'ignorais l 'existence.

Codes qui se trouvaient dans le presse -livre,

donc il ne pouvait pas ignorer le mécanisme.

Bien sûr, je le connaissais, c 'était ma plan cache -chite.

C 'est même pour ça que je l 'avais rapporté du Sénégal.

Mais alors là, j 'ai pas pensé.

Voilà pourquoi j 'ai laissé la clé USB dedans, j'suis tellement idiot.

Bon, allez, un point pour toi, va?

N 'empêche, t 'avais pas envisagé que je pourrais découvrir le mécanisme?

Pas à peine de te venter, Jérôme aussi l 'avait trouvé.

Au fond, vous vous ressemblez tous les deux.

Tu n 'es pas sûr que je suis un compliment, ça?

Eh ben non.

Vous êtes deux fouineurs pathologiques.

Vous auriez fait un malheur dans la presse incandale.

On mange bientôt.

Je crève de faim.

J 'ai entendu votre conversation tout à l 'heure.

Pas lui en vouloir, ah ben jamais, il est comme ça.

Quand il est sur une affaire de meurtres, il reconnaît plus personne.

Meurtre ou pas meurtre, tu sais très bien ce qu 'il fait.

Je vous assure, il vous soupçonne pas vraiment.

Je le sais.

Il fait ça pour me tenir à distance.

Il a peut -être peur que je le drague.

Alors là, il rêve.

L 'eau a coulu sous les ponts depuis notre jeunesse.

Ah, ce qui fait de pénible, quand il veut.

Elle lui mérite sa compagne.

C 'est quel genre?

Plus jeune que lui, je pars rien.

Je connais les hommes.

C 'est délicieux.

Vous vous cuisinez très très bien.

Ça va, des fois, c 'est toi, on parle là.

Ça m 'intéresse parce que...

J 'ai envisage de redevenir au Noloque Conseil et d 'aller m 'installer à

Bordeaux.

Jani!

Il y a un dossier nommé Jani, tu vois.

J -V -68 -5 -3.

Je te laisse l 'ouvrier.

En tant que fouinard patenté,

Jérône Imaud a peut -être découvert quelque chose de qu 'on promettant sur toi.

Tu commences à me courir, Lebel.

Puisque c 'est comme ça, je l 'imprime pour qu 'il y ait pas de malaise.

Très bien, comme tu veux, mais je tiens pas à savoir ce qu 'il y a dedans.

C 'est à l 'air un peu fort.

Quoi, vous jouez?

Je la teste.

Jani est remarquablement intelligente et elle est capable d 'échafauder des

combinaisons aussi surprenantes que Tordu.

Je crois que c 'était votre amie sous son tas, ses amis.

C 'est un service que je lui rends.

Je la sens abattue, elle a besoin d 'être stimulée, tu comprends?

Tu m 'as soupçonné pour rien.

La seule info qu 'il a dedans, c 'est que Giro était un enfoiré.

Il indique à mes associés, les pistes à suivre pour faire pression sur moi,

m 'obliger à agrandir la coopérative ou bien à la CD.

Qu 'est -ce qu 'il avait à y gagner?

Des associés leur ont embarqué dans leur projet, ton avis?

Je sais pas mal partager l 'affaire, son détériin, Giro Amatello, non, non.

Son seul intérêt dans l 'histoire, c 'était de me nuire.

Par des pieds amoureux peut -être?

Oh, t 'as encore l 'âge des illusions, s 'assois.

Oui, enfin l 'hypothèse se défend.

En bon manipulateur, Giro divise pour mieux régner.

Quand tu aurais été dépossédé, il t 'aurais proposé son épaule consolatrice.

Moi, je pense plutôt que je suis entouré de traître.

Je vais finir par croire que ça vient de moi.

En tout cas, il se l 'a raconté, le gars.

J, V, 68, 5, 3.

Genre secret défense.

Il n 'a pas choisi ses chiffres au hasard.

Trois mai, 68.

C 'est le jour du grand meeting, dans la cour de la Sorbonne.

Les flics se sont pointés le soir même.

On montait la première barricade.

Et puis, quelques jours après, Johnny et ses amis.

On t 'envahit les beaux -arts, et nos deux groupes se sont mêlés.

Mêlés?

C 'est le mot.

Au fait, t 'as des nouvelles de la belle Charly.

J 'espère qu 'elle a pris un coup de vue, elle aussi.

Il n 'y a pas de raison.

Quoi, j 'ai dit une connerie?

C 'est terrible de finir comme ça.

Ça paraît irréel.

Charly était tellement douée pour la vie.

Ça s 'est passé quand?

Il y a trois ans.

Non, quatre.

Oh, je sais plus.

Tu aurais pu me prévenir?

Tu avais pas envie d 'en parler.

Aller, viens manger un morceau, t 'as même pas déjeuner.

Alors, je vais faire un tour, puis j 'ai besoin de...

Peut -être ça.

C 'est ça.

Il aurait pu me prévenir, quand même, hein?

Ma chère, tu devais le faire.

T 'as imprimé quoi, là?

Les textes, les futurs bouquins de Géro.

Les étudiés, au cas où.

Un vrai pinceau, là.

On en lit à chacun, ça ira plus vite.

Les Révoles d 'Ignorant de 1907.

Ça vous va?

Peu importe.

Bonjour Monsieur.

C 'est pourquoi?

Je présente Benjamin Lebel.

Un homme a été renversé par une voiture devant chez vous à ventir soir.

Et alors?

Dans le journal, on parle d 'un retraité qui aurait averti la police.

Ça serait pas vous, par hasard.

J 'ai entendu un bruit de choc.

Ah, j 'ai regardé pour la fenêtre.

J 'ai vu un gratteur et une voiture qui filait et j 'appelais l 'Escore.

Est -ce que l 'homme accidenté avait une sacoche d 'ordinateur près de lui?

Pour une sacoche?

Et le conducteur de la voiture?

Enfin, j 'aurais dit un chauffeur.

C 'est un homme ou une femme?

Je serais même pas foutu de décrire la voiture.

Je préfère y m 'occuper du blessé.

Il s 'appelait Jérôme Severino, le blessé.

Jérôme Nibaud, son nom décrivain.

Je lis les journaux.

Vous le connaissez?

Il se rendait chez vous?

Vous êtes fric, vous aussi?

Non.

Une fliquette sordicielle m 'a posé un tas de questions.

Mais pas celle -là.

Il paraît bon lui.

On avait rendez -vous.

Mais on s 'était jamais rencontrés avant.

Jusqu 'aux et aux téléphones.

Il voulait me voir.

À quel sujet?

Quand on a connu veut me rencontrer.

C 'est toujours pour la même chose.

Les révoltes vigneronnes de 1907.

C 'est des documents sur le sujet.

Des valises entières.

C 'est les lettres de mon arrière grand -père qui les intéresse.

Et tes compagnons de lutte.

De Marcelin Albert.

Ah, oui, oui, oui.

Marcelin Albert.

Homme de théâtre.

Alias Toussigales.

Cafetier, vigneron.

Et initiateur de révolte.

C 'était un brave.

Mais là,

c 'est trop confiant que les morceaux aient fini par le rouler dans la farine.

Quant à mon ayol, il a fini avec deux balles dans le buffet.

Ces jours -là, la troupe a tiré dans le tas.

Et cinq types sont restés sur le pavé.

À la fin, c 'est jamais les petits qui gagnent.

Encore des arbres battus pour rien.

Tout a été dit et redit sur ces révoltes et j 'ai roulé n 'importe rien de

neuf.

Je calme.

C 'est pas grave l 'essai, je finirai.

Toi, ton dossier, ça parle de quoi?

Il parle de quoi?

Il parle de choses, euh...

Il parle de choses et d 'autres, quoi...

C 'est Benjamin qui t 'a fait l 'alson.

Benjamin m 'a fait l 'alson?

Tu contrapétais tout ce que je dis.

Tu fatigues pas, j 'ai vu le titre.

Quel con.

Ah oui.

Donc, Jérôme...

préparé un ouvrage sur les inondations.

Il m 'a rend rien épargné.

T 'es au courant pour ma fille.

Ouais.

Je retrouve le vrai Benjamin plein d 'attention.

Et qui essaie de nous ménager.

Il était mal tout à l 'heure.

Tu l 'as connu, cher Létoit?

Non.

Malheureusement.

Je crois qu 'elle était son grand amour.

Dans la vie de Benjamin, j 'ai pas connu d 'autres femmes qui la vaillent.

À part moi, bien sûr.

Vous essayez de me dire quoi, là?

Vous avez couché ensemble?

Ben oui, alors.

A l 'époque, tout le monde couchait un peu avec tout le monde.

Ta génération croit avoir inventé le sexe frais.

Tu parles?

Non, mais moi, je m 'en fous, hein.

M 'en faut plus.

Avec Benjamin, je m 'étais inventé le rôle de la bonne copine coucheuse.

Celle qui faisait diversion, concier les...

Aller papillonner ailleurs.

Mais j 'aurais bien aimé lui piquer sa place.

Salut, je te ramenerai le plus virisateur.

Je t 'arrange pas?

De premier assemblement, c 'était à Oveillant.

Quatre jours plus tard, ils étaient 25 000.

Ils sont 150 000 abésillés.

Et ça n 'a fait qu 'conflé.

C 'est le ventre vide de leurs gosses qui les a poussés dans la rue à cause d

'une chute brutale des cours du vin.

Ils ont eu l 'air de connaître.

C 'est historien.

Onologue.

Dans ma partie, on s 'intéressait beaucoup de choses.

Les révoltes vigneronnes, bien entendu,

mais aussi les catastrophes climatiques,

comme les inondations récurrentes de votre région.

Ils l 'ont embossé dans un domaine agricole du Houlang -Doc, dans un du légume,

du fruit et un peu de vigne.

Et je peux vous dire qu 'on a eu droit à quelques déluges.

Et de quel domaine s 'agissait -il?

Tout perdre en quelques heures.

Trimer comme une bête pour repartir à zéro, pour que, quelques années après,

une autre inondation d 'intourisme tue nos efforts.

Et tout ça pour se retrouver à mon âge avec le dos au combat et le retraite de

crevards.

Ça s 'accepterait de me parler en détail de ces inondations.

Ça dépend.

De quoi?

De vos moyens.

J 'ai les infos qui veulent chérir.

Je vous dis, mais Laurent...

Bah, ce prix -là, ça doit être des infos capitales.

Je vous le dirai si vous payez.

Excusez -moi.

Je suis attendu au boulot drôme.

C 'est l 'heure.

Et bien, je vais réfléchir.

Je reprends la contracte avec vous.

C 'est ça.

Merci.

Audéartur veulent monter une nouvelle SCA et ils m 'ont proposé d 'en être le

président.

En même temps, ils ont pas vraiment le choix.

Avec leur quasi -judiciaire, les banquiers risquent de tiquer.

Évidemment.

Tandis -toi, tu présentes bien avec ton passé dans l 'humanitaire.

Tu leur as dit quoi?

Je vais les réfléchir.

Histoire qu 'on gagne un peu de temps et qu 'ils avaient pas cherché ailleurs.

Heureusement que je t 'ai.

Je serais toujours de ton côté, tu le sais bien.

Alors, faisons équipe ensemble.

On monte une autre société et on leur vole dans les plumes.

C 'est pas possible, je te l 'ai déjà dit.

Tu peux pas me laisser tomber pour devenir un verre pédalux, franchement.

Tu te vois, directeur des ventes chez Bacchus of the Seize...

Oui, je m 'y vois.

Une chance pareille,

ça se présente qu 'une seule fois et je peux pas la laisser passer.

Si tu peux, mais tu le veux pas, c 'est différent.

Tu penses pas ce que tu dis là?

C 'est ton orgueil qui parle?

Cette place, tu penses que je la mérite pas?

Si.

Je suis heureuse pour toi.

Mais arrête de dire que t 'es de mon côté, t 'es du tiens comme tout le monde.

Ah bah vous tombez bien, je n 'ai pas besoin du réconfort d 'un ami.

Bah pourquoi au parti, vous n 'êtes pas son ami?

Allez la voir, elle travaille assez préparée dans le garage.

C 'est toujours su que t 'étais une sorcière.

Alors, quelle potion magique nous concocte -tu?

J 'avais ce pouvoir.

C 'est un bouillon de onze heures que je leur misetrais à tous.

J 'ai croisé Brûlot, qu 'est -ce qui se passe?

Je me demandais si le verre, il a tout entendu de la cuisine.

Quel manque de discrétion.

Enfin, de ce que tu sais voir, je veux dire.

Il est un peu pâteau.

Comme espion.

Au fait, merci pour les inaudations de 2005.

Il n 'a pas réussi à planquer le dossier non plus.

Ah bah il est dans.

Non plus.

Mais on s 'en fout.

Ton geste a touché dans ce monde de salauds même que toi.

Et bah c 'est très joli, tout ça, ils vont en faire une chanson.

C 'est vrai, je me ramollis à les fiches, Lucas.

Laisse -moi dynamiser mes préparations, ça m 'occupe l 'esprit.

Y en a mis ma fille, y en a mis...

D 'après ce que j 'ai entendu, ça ressemble à un pooch.

Les associés vont créer une nouvelle société,

en la changer Annie et la biodynamique.

Ne les emmètes pas à l 'époque, que ça casque.

Quant à Bruno, vous avez raison.

Il fait le sympa comme ça, mais lui aussi, il la plante.

Directeur des ventes à l 'international chez Baccus Oversize.

C 'est pas la petite entreprise de Ginny qui peut lutter que ce genre de boîte.

Sinon, j 'ai relevé un truc dans le dossier de Géro,

sur les revolts vigneronnes.

Et voilà, il cite le témoignage de Richard Gottfrey,

où il parle de son arrière -grand -père, Émilien Gottfrey.

Donc Gottfrey a bel et bien rencontré Géro -nimo avant son accident.

Il vient de m 'affirmer le contraire.

Bien joué.

J 'avais dit, je le trouve pas clair depuis le début lui.

Vous en avez tiré quelque chose?

Ça viendra peut -être.

Pour le moment, la question est...

Tout paix en note tout paix.

Tout paix en note...

En note tout paix...

10 000 euros.

Ils s 'emmerdent pas papiers, hein.

Oh, quelle surprise.

Tu sais que je suis là, messieurs.

On est pas là pour présenter.

On veut la doc de Géro.

Et vite.

Mais pourquoi, vous n 'avez rien trouvé en cambriolence en studio?

C 'est vrai qu 'il fallait être un peu malin.

De quoi vous parlez?

On n 'a rien cambriolé.

On veut récupérer les manuscrits.

Mais, alors ça le vous prévient.

Il va le chère.

10 000 euros.

Vous êtes malade?

Non, je sais.

La somme peut paraître excessive.

M 'a fallu comprendre en bonus.

Le nom d 'assassin de Géronimo.

Je cède devant la force.

À cause de votre radinerie, vous n 'aurez que des copies.

Si vous voulez l 'original, il faudra revenir et qu 'un tour à gage.

Le cambriolence du studio n 'était même pas au courant.

Mais c 'est pas dans nos manières.

Avec une moralité comme la vôtre, on n 'en doute pas.

Qu 'est -ce qu 'il faut chez moi?

C 'est une valeur en expadrie.

Toi, je te préviens.

Si tu continues à nous accuser de cambriolage, on porte plainte.

Parce que vous auriez pleuré chez les flics qui sont beaux les anciens

troscots, foutait le corps.

Je lui cherchais ma carbine.

Car de lui, on dirait des valeurs de poule.

Pourquoi tu leur affiles et les manuscrits de Géro?

Et que du papier, ça leur faisait plaisir.

Dans l 'impression de maîtriser la situation.

Ah dis -donc, si le verbe m 'a raconté.

Arthur et Haud ont un casine.

Ils ont mis à sac une perception des impôts pendant une manif agricole.

Ils ont pris deux ans pour 15 mois avec sourcil.

Ils ont la tête chaude, ces deux -là.

Quand ils ont débarqué dans mon cours, ils sortaient de taux et, sans moi,

ils étaient mal barrés.

Ah, mal barrés, ils risquent de l 'être encore.

Même si restant biodynamiques,

les vaincus produits sont impossibles à contrefaire, alors en raisonnée,

ils ne donnent pas cher de leur avenir.

Ça, ils vont râmer.

Avec ta réputation de t 'en savoir faire,

tu peux très bien monter une autre société.

Oui, mais j 'ai plus envie de me battre.

Pourquoi?

Pour qui?

Il n 'y a plus personne autour de moi.

Même Bruno, il blâche.

C 'était presque un fils pour moi.

Bon, écoute, moi, je veux bien que tu me faches le coup du bilan,

mais je me permets juste de te rappeler que t 'as un fils.

Un vrai?

Alors, d 'accord, travailler dans la financement, enfin, c 'est pas une raison.

Ça, encore, j 'avais réussi à m 'y faire,

mais imagine -toi qu 'il bosse à New York, maintenant.

New York!

Il pouvait pas trouver plus capitaliste et plus loin, surtout.

Allez, non, c 'est drôle, parce que ma fille travaille là -bas aussi.

Dis -moi, tu crois qu 'on est devenus africanthames?

Je sais pas te le dire.

Parle -moi ton enquête,

parce que j 'ai pas le droit de m 'épancher sur mon sort.

Je crois que Géronimo est le centre de tout.

La solution est dans le premier cercle, les éditeurs désassociés,

avec lesquels il avait une relation.

Et moi, j 'en fais partie du premier cercle?

Tu veux que je continue mes recherches, ou tu préfères Gareth?

Donc je fais partie du premier cercle, celui des suspects, vaut au mieux.

Ça prouve que j 'existe.

C 'est très spirituel, mais enfin, c 'est pas une réponse.

Fais ce que tu veux.

Tu prends tellement de plaisir à jouer les détectives.

Je pourrais pas te priver.

Vous n 'auriez pas vu mon téléphone?

Je le cherche partout!

Michel?

Bien alors ?

J 'ai cherché partout.

Sur la terrasse, dans ma chambre, dans le salon.

On téléphonait nulle part.

Mais tu vas le retrouver...

Bah voyons, on a tendance pour rien faire.

Tu peux vraiment pas vivre sans cette prothèse?

Tu verras ta tête?

On dirait que c 'est la fin du monde!

Ca a cause de Benjamin!

Il est retourné voir le témoin de l 'accident de Géroil alors que c 'est peut

-être un assassin.

Mais c 'est ça qui t 'inquiète, mon bouchou.

Benjamin et moi, on a depuis des moments autrement plus périlleux.

On s 'en est toujours sortis.

Bon, on leur a compris ça, hein.

Mais c 'est aussi le dernier, non?

Aujourd 'hui, vous avez passé l 'âge?

Sans blague.

Merci quand même.

C 'est vrai que vous n 'auriez pas le choix.

Mais je vous attendais pas si vite.

Vous avez l 'argent?

Je paye jamais pour les informations.

Surtout quand il y a eu Mordom.

Alors, qu 'est -ce que vous foutez ici?

Je suis sûr que vous êtes un honnête homme, M.

Godfrey.

Ah, imaginez votre aïeule, si vous voyiez pratiquer ce genre de commerce.

Regardez -vous le son de morale.

Gagnez combien à vos...

Moi, je dois vivre avec 950 euros par mois.

Vous préférez perdre la vie?

Vous prenez un risque en cachant des informations, vous savez.

Tu me ferais mieux de vouloir filer pour rien, c 'est ça?

Bah, commencez déjà par dire la vérité.

Vous avez déjà rencontré Gironi moi avant son accident,

et il vous cite même dans l 'ouvrage qu 'il préparait.

Tant qu 'elle?

Pourquoi cette question?

Pour rien, je demandais juste.

Je veux pas être avec le feu.

Moi, je suis un petit peu tout gentil.

C 'est moi, il y a peut -être quelque part,

un assassin beaucoup moins concilient que moi.

Si vous me racontiez tout autour d 'une bonne table.

J 'aurais préféré du pognon.

Je ne sais jamais les petits qui gagnent, comme je dis toujours.

Attendez -moi.

Cherchez mon blouson au vestiaire.

Ah oui, pardon, excusez -moi, monsieur...

Monsieur Godfrey, toujours dans les vestiaires?

Ah non, il y avait de l 'orête qui déportait, il devait te presser,

même pas dire au revoir.

Ah bon, merci.

Ah, bah, t 'y prends goût, finalement.

Dis -donc, j 'ai pas trop de choix, hein.

Ça me plaisait pas de vous savoir seuls avec leur traité.

Je te rends gauche.

Comment t 'as deviné que j 'étais ici?

J 'ai suivi vos conseils, j 'ai travaillé avec ma tête.

Je suis d 'abord passé chez lui, il n 'y avait personne.

Bah vous avez dû vous croiser, parce que cette voiture n 'a plus l 'âme.

Allez -y.

Toi, tu restes là.

Tu restes là, je veux que tu puisses le bloquer si il se débine.

T 'as trouvé mon portable?

Toujours pas.

Je peux pas dire que tu m 'aides toi, franchement.

Et moi, qu 'est -ce que je devrais dire alors?

je faisais chez la victime.

Pourtant les oeufs de l 'homme détective amateurs, ça doit courir les rues,

non?

Bon, tu vas boire un verre à la bodega, t 'attends que ça se passe.

D 'accord?

Et on ne s 'est pas vu ce soir, hein?

T 'as compris?

Pas tout, mais c 'est pas grave, faire comme ci.

T 'es sorti?

J 'avais besoin de me changer les idées.

Et toi, ton retraité.

Qu 'est -ce qu 'il t 'a raconté debout?

On m 'a avancé.

Il parlera plus jamais à personne.

Oui, j 'ai l 'air.

Salut.

Salut.

Qu 'est -ce que tu fais là, tout seul?

Je viens boire un verre.

T 'es défendu?

Pas la peine de m 'agresser, hein.

T 'as des problèmes?

Je n 'ai pas de problème, moi.

Tout va bien.

Eh ben, viens avec nous, ce sera plus sympa.

Tu m 'éteins, il y a du bon moment.

C 'est ça.

Finalement, après une vitère,

Jérôme Imour a quand même le droit à une fin romanesque.

Mardette -moi toi.

Cette fois encore, il doit se contenter d 'un second rôle, me suis trompée.

Le centre de l 'affaire, ce n 'est pas lui.

C 'est Godfrey.

Il avait des infos à vendre à Jérôme d 'abord, à moi ensuite.

T 'as une idée des informations en question?

Vaguement.

C 'est quelques points à vérifier.

Il faut que je m 'absente jusqu 'à demain,

le temps de prendre quelques affaires.

Tu pars tout de suite?

C 'est préférable, hein.

Tu viens avec toi?

Oui, non.

Attends, je sais pas ce que je vais trouver là -bas,

alors je ne peux pas te faire que tu restes en dehors de tout ça.

Non, hors de question.

Le tueur peut penser que le retrait était à parler,

ou quelqu 'un t 'a endangé le bel.

Et ça, tu crois que tu vas pouvoir me servir de garde du corps, hein?

Bah, on voit aussi bien que ton pio -pio d 'assistant,

même pas foudre qu 'il surveille son portable.

Je sais pas où il a été le four, il y a de quoi faire chez toi.

Attends.

Alors?

Fais -tu pas d 'un part tous les deux?

Je ne trompe pas avec les meufs freins.

Et toi?

Non.

Si toi, ça vient de ta veste.

Eh non, ça me tiendrait.

Merci.

Ah bah tu l 'as retrouvé alors?

Bah ouais, apparemment.

Non, je comprends pas, non.

Bah quoi, ça a sonné, j 'ai répondu et...

Bon, qu 'est -ce qu 'il y a avec toi?

La troupe au grand complet.

Bon, tu reviens tout de suite, j 'attends, hein.

Bah qu 'est -ce que tu fais avec ça?

On part pas à la chasse à l 'ours?

Excuse -moi, mais deux morts, ça suffit.

J 'ai pas envie d 'ajouter nos noms à la liste.

On a plus de chance de rencontrer l 'assassin,

j 'ai juste d 'aller des renseignements.

Je veux pas d 'armes.

Pardon, j 'avais oublié.

C 'est quand même dingue cette histoire, quoi.

Je vous jure que j 'ai fouillé au moins dix fois dans les poches de ma veste.

Je comprends pas.

Bah c 'est simple.

On l 'a remis dans ta poche quand tu étais à la bodega.

Qui ça?

C 'est difficile à dire, ils étaient tous là.

Sauf moi!

Pour une fois, je suis pas dans le cou.

Ça sert à quoi de me voler un portable pour me le rendre?

Ah puis les flics.

Et puis les prévenir que le cadavre de Godfrey les attend chez lui,

par exemple.

Vous allez voir que les flics vont me tomber dessus.

Quand tienti t 'interrogeront, tu leur dis tout ce que tu sais,

tu les préviens, je vais passer les voires demain.

J 'ai rempli le congélos, c 'est un faim.

Oh, attendez là,

vous allez pas me laisser seul ici avec un assassin dans les parages.

Mais t 'as rien à craindre.

Tu n 'auras pas entré rien pour lui.

C 'est agréable.

Tiens, tu ranges la pétoire.

Hé!

Vous allez où, en fait?

T 'as pas peur de te retrouver seul avec moi, ou mille nuls pas?

C 'est peut -être moi l 'assassin.

Le fait est que tu n 'étais pas chez toi comme Godfrey, t 'es tué?

C 'est indiscret de te demander où on va?

Dans une exploitation agricole du Hohlangdok.

Le parcours de Godfrey, c 'est le seul fil que je puisse tirer.

Il a travaillé là -bas toute seule.

Ah, la mire belle, je connais.

C'est dans ce coin -là que ma fille a été remportée par une crue en 2005.

Elle faisait un stage de yoga.

Dans un priori, des environs.

C 'est pour ça que tu voulais pas que je t 'accompagne.

Mais t 'as rien à craindre.

J 'ai fait mon deuil.

Je suis à retenir.

Je suis ruisseau.

J 'ai transformé en torrent pour me prendre ma fille.

Depuis, ils ont construit ça.

Sa voiture a calé au milieu du lit.

Tout le temps, j 'imagine sa terreur, toute seule dans la nuit,

quand l 'eau l 'a en doute.

Aujourd 'hui, il lui avait offert cette voiture pour ses 20 ans.

Ça n 'est tellement voulu.

Il s 'est jamais remis de la mort de cette fille.

Et toi non plus.

Il peut se remettre de ça.

Moi, je suis une bagarreuse, mais pas Jean -Louis.

Il en est mort.

Une crise cardiaque.

Son cœur ne l 'est plus de raison de battre.

Je peux pas qu 'on s 'en aille, j 'aime pas ce ton grand.

Ça m 'a fait du bien, je suis allé comme une maglaine.

T 'as pas de bol.

C 'est des sièdes que ça n 'était pas arrivé.

Mais je prends ça pour une marque de confiance.

On est loin de tout ici.

Il est trop tard pour passer à l 'exploitation à l 'école ce soir.

Je suis désolé.

À la guerre comme à la guerre.

On dormira dans la voiture.

J 'ai du couverture dans le coffre.

Si ça te convient.

C 'est ça qui te parle.

J 'ai dormi toute une fois sur la cahiasse.

Ah, tu t 'es pas venu au Larzac, toi?

Non, non, non, à cette époque -là, moi, je...

je visitais le vaste monde.

En plus, c 'était pas ton truc, hein.

Bah voilà.

Tiens, que tu dormiras sur la banquette arrière, c 'est plus confortable, hein.

Merci.

Voilà.

Police!

Chambret!

Oh, putain.

Un petit café.

J 'ai bien fait d 'apporter mon thermos.

Merci.

On pourrait pas se trouver un bistrot pour prendre un petit déjeuner?

Si, si.

Ils sont pas ouverts.

Plus là, les bistros, par ici.

Hey, on y va?

On t 'est bien pressé, tout d 'un coup.

Je dois faire un saut auprioré dont je t 'ai parlé.

Dans le genre d 'endroit où se lève tout.

Je pense pas que ce soit une bonne idée, moi.

Qu 'est -ce que t 'espères trouver là -bas, hein.

Je veux juste voir les lieux où ma fille a passé les derniers jours de sa vie.

Jérôme enquêtait sur les inondations, il est mort.

Godfrey a travaillé très près, il est mort aussi.

Et tu veux me faire croire que tu vas là -bas juste pour faire un pédrénal?

Parce que tu comprends tout.

Pourquoi tu demandes?

Qu 'est -ce que vous voulez?

Le stage de yoga après la telle ne commence que demain.

Très tard.

Je résiste à coucher avant.

On vient pas pour ça.

On voudrait juste quelques renseignements.

Revenez quand on sera ouvert à dix heures, pavre.

Mon ami souhaite accéder au listing des stagiaires 2005.

Voilà, votre plage la laisserait rentrer.

Sinon, elle est capable de foutre le feu à votre baraque, ou alors pire.

Elle est capable de simoler façon bonze.

Elle a déjà fait.

Pardon.

Attendez!

Tous les noms des stagiaires sont là, vous êtes sûrs?

Pour le stage, j 'en vous parlais, oui.

Vous voyez bien à date.

Dans notre association, tout est soigneusement noté.

Tout.

Excusez -moi pour tout à l 'heure.

Il fallait me dire qu 'il vous était...

Je me souviens bien de votre fille.

Alors là, tout s 'était...

Bonneversé par cet accident.

Je me suis toujours demandé ce qu 'elle fabriquait dehors en pleine nuit.

Nous, on y est pour rien, on n 'est pas dans une secte,

les stagiaires sont libres.

Je ne vous accuse pas, mais je me pose des questions.

Elles venaient au priori pour se recentrer, pas pour visiter la campagne.

Pourtant, je me souviens que les derniers jours,

elles sortaient tous les soirs.

Vous permettez que je jette un coup d 'oeil?

Mais je pouvais pas vous appeler puisque je vous dis qu 'on m 'a volé mon

téléphone.

Celui -là?

Ouais, celui -là.

Je l 'ai retrouvé.

Enfin, on me l 'a glissé dans ma poche sans que je me rende compte.

Bien sûr.

Donc vous n 'avez pas appelé la police,

mais votre téléphone a été borné dans la zone du meurtre alors que vous n 'y

étiez pas.

Ah, si, j 'y étais.

Si, si.

Mais moi, je n 'étais pas dans le pavillon.

J 'étais dans la voiture qui était garée dans la rue.

Ah, on avance.

Vous faisiez le gai?

Ok.

Bah non, je faisais pas le gai, j 'attendais mon patron.

Votre patron?

Et il était où, votre patron?

Ce n 'en est pas pour longtemps, au domaine de la Myrbel.

C 'est sur douleur entrer à Narbonne, maintenant?

Oui.

Toi aussi, tu perds ton temps.

Tu sais même pas ce que tu cherches?

Je pense que Jérône Imou était tombé sur quelque chose qui a un rapport avec l

'accident de ta fille.

Alors, s 'il a trouvé, je peux le trouver aussi.

Je voudrais pas qu 'il t 'arrive la même chose qu 'à lui.

Fais gaffe à toi.

Non, fais pas.

Je vais dans une exploitation agricole, pas dans sa repère de mafieux.

Sous -titres réalisés par la communauté d 'Amara .org I don't know what's going

on.

I don't know what's going on.

T 'as fait drôlement vite, comment t 'as fait ton compte?

J 'ai tracé sur la route.

Encore heureux que je bossais dans le coin sur la parcellaine 54?

Encore heureux, je m 'en suis souvenu, tu veux dire.

J 'ai jamais compris comment tu faisais moi pour avoir tous ces planings en

tête.

Facile.

Tu verras quand t 'auras un cerveau.

Je plaisante, je plaisante.

Sinon...

Qu 'est -ce que tu faisais dans le coin?

Tu me prospèques de nouvelles parcelles?

Oui, c 'est ça, je prospèque.

Ton visage de recommencer quelque chose?

Disons plutôt de finir quelque chose.

Non, ça me dit rien, les noms, vous me citez.

Ils voudraient mieux demander à mon père.

Oui, certainement, où est -ce que je peux le trouver?

Je vais vous montrer.

Merci, j 'en ai pas pour longtemps.

Vous êtes triste d 'apprendre la mort de Godfrey.

Je préfère lui annoncer moi -même, ce soir.

Je vous conseille de décrire ce que vous voulez lui demander.

Il est complètement sourd.

Ah oui.

Ce nom -là.

Merci.

Merci!

C 'est que j 'avais du taf ce matin.

J 'ai tout quitté pour venir te chercher.

Un peu plaisir d 'autre en te servir.

Pourquoi t 'as des choses à te faire pardonner?

Tu te sens un peu salaud peut -être?

Non.

Non, c 'est juste que j 'avais pas envie qu 'on se quitte fâché.

C 'est tout.

Je t 'aurais pas appelé si c 'était le cas.

C 'est vrai.

On peut considérer ça comme une réconciliation, là.

J'suis content.

C 'est le principal.

Si vous êtes rassurés au commissariat, t 'es en sécurité.

Passe -moi le chef dans le cadre, s 'il te plaît.

Il veut vous parler.

Commandant Montarron, j 'aurais besoin de vous voir, M.

Lebel,

pour faire le point avec vous sur votre emploi du temps et suite votre assistant.

J 'ai à votre disposition, commandant, mais avant, j 'ai besoin d 'une adresse.

C 'est d 'une question de dit ou de mort.

Vous pouvez me dire de qui il s 'agit?

Oui,

alors la procédure ne motorise pas à vous communiquer de telles informations.

Préférez prendre le risque d 'un meurtre supplémentaire.

...

T 'es dingue!

Attends, on veut juste créer de nouvelles sociétés quoi!

Ça mérite pas la mort, arrête!

Ça le discute!

Qu 'est -ce que tu en as de vue?

Tu es putain!

Pardon!

Je te m 'en pardon, Johnny, pardon!

Du pas, je t 'en prie!

Tu entends de toi!

Bouge pas!

Tu pardonnes!

Cette fois!

Bon, la peine!

Je garde la voiture!

Putain...

Je veux d 'abord vous voir, M.

Le Bell.

Vous donnerai le renseignement après.

Malheureusement, après, ce sera trop tard.

M. Le Bell.

M. Le...

Allo?

Allo?

Faut absolument la rattraper.

Elle va faire une connerie, elle a embarqué ma machette.

Écoutez, passez -moi le volant, je connais le chemin.

Tu fais pas la peine, j 'ai mangé PS.

Pourquoi?

Attendez, moi, je vous ai filé, l 'adresse que vous m 'avez demandé, non?

Oui, ça mangeait pas confiance en vous.

C 'est ce qu 'on dit?

Traître un jour, traître toujours.

Qu 'est -ce que tu fous, là?

C 'est pas toi qui t 'es prévue au planning?

Depuis quand on a plutôt droit de bouger les plannings?

Qu 'est -ce qu 'il se passe?

T 'as l 'air bizarre.

Jani, attends!

Pourquoi t 'as la voiture d 'Arthur?

Il est où?

Réponds -moi!

Fous -moi la paix, je suis pressé!

T 'as compris?

Il est où Arthur?

Qu 'est -ce que celui -là a fait?

Ça fait un bien fou, depuis le temps que je n 'avais envie.

Les gendarmes ont ramassé un type sur la route à qui on aurait volé sa voiture.

C 'était tout près de l 'endroit où on a borné le dernier appel de Benjamin

Lebel.

Qu 'est -ce qu 'il aurait dit?

Il semblait un peu confus, mais il a insisté pour prévenir la police.

D 'après lui, un de ses collègues est en danger.

Entrez.

Vous attendez.

J 'ai vu que vous échappiez au flic chez Godfrail.

J 'ai compris que vous lâcheriez pas avec cet effoutu.

Vous pouvez approcher.

J 'ai pas d 'arme.

Je vais juste besoin d 'un peu de temps pour me mettre de l 'ordre dans mes

affaires.

Vous voulez dire que vous avez fait tout ça pour vous livrer à la police?

Vous pouviez vous enfuir?

Quitter la région?

Non.

Il est temps que je paye.

Je parle pas de Godfrail ni de Jérôme.

Pour ces deux salauds, je regrette rien, ils avaient rien compris.

Bah je vous apprends non plus, je comprends pas très bien.

Si vous repreniez depuis le début.

Bien avant de connaître Janie, j 'ai reconnu Louise, sa fille.

J 'ai travaillé une saison au domaine de la Mirbelle.

A l 'époque de Richard Godfrail.

Tous les matins, je livrais des légumes au priori voisins.

Dès que j 'ai vu Louise, j 'ai tombé amoureux.

C 'était la grâce incarnure.

On aurait dit qu 'elle marchait à 10 cm du sol.

C 'est normal, malheureusement, elle a croisé votre route.

Enfin, qu 'est -ce qui s 'est passé?

Au sentiment, elle était par ici proche, elle vous a rejeté,

elle vous l 'avait pas supporté.

Et vous l 'avez tuée?

Et vous avez profité de l 'inondation pour maquiller votre crime en noyade?

J 'ai ça.

Dites pas ça.

Vous vous trompez?

Pouis m 'aimais.

Ça a été un véritable coup de fou d 'entre nous.

En quelques jours, c 'était comme si on s 'était toujours connus.

Vous voyez, tous les soirs, vous voulez quitter son stage,

s 'installer ensemble et qu 'on se retrouve plus jamais séparés.

Jusqu 'au jour où il y a eu cet orager, les identations qui s 'en sont suivies.

Ce soir -là, elle, elle voulait aller regarder la foudre sur les montagnes.

Et moi, j 'ai dit oui comme un imbécile.

Le rager a églaté d 'un coup.

Le moteur de sa voiture a calé alors qu 'on traversait un ruisseau.

Un mur d 'eau est arrivé.

Ma tête a connu contre la vitre et j 'étais à moitié assommé.

Allez -y, va profiter, c 'est le moment de libérer votre conscience.

Qu 'est -ce que vous voulez que je vous dise?

Quand le second Flo est arrivé, j 'ai...

J 'ai eu qu 'une idée en tête, sortir.

Sauver ma peau en abandonnant Louise.

Je sais même pas comment je me suis retrouvé sur la berge.

Là, j 'ai repris mes esprits, mais c 'était trop tard.

La voiture était emportée sous mes yeux.

Si j 'avais été moins lâche, je l 'aurais sauvé en premier.

C 'est moi, du mourir à sa place.

...

Comment Jérônie Mouss avait tout ça voulu en avait parlé?

Bien sûr que non.

Mais après l 'inondation, j 'avais tellement honte.

Je me suis enfui et je suis resté caché quelques jours.

Mon nom s 'est retrouvé sur la liste des disparus.

Et Jérônie Mous est allé fouiller dans les archives de la presse.

C 'est comme ça qu 'il m 'a repéré.

J 'ai mis à faire des allusions.

Godfraie et moi, on s 'était croisés une ou deux fois en ville.

Le hasard voulu que Jérônie Mous le contacte pour un autre bouquin.

Le hasard.

Police!

C 'est pas...

Vous avez prévenu Janie pour Bruno?

Elle savait déjà.

Elle a trouvé son nom dans les destines du priori.

T 'es quand même dingue, cette histoire.

Le mec devient meurtrier juste pour cacher à Janie qu 'il a pas été fichu de

sauver sa fille.

La culpabilité, parfois, ça peut rendre fou certains êtres.

Espérez -vous juste garder éternellement l 'estime de Janie en se faisant

passer pour ce qu 'il n 'est pas?

Tu m 'as dit qu 'il avait trouvé un poste prestigieux chez Bakus Oversize.

Alors pour lui,

c 'était un moyen de sortir la tête haute d 'une situation intenable.

Si Jérônie Mo crachait le morceau dans son bouquin,

c 'était tout son avenir qui s 'effondrait.

Vous allez où, là, madame?

C 'est pas passé.

Je dois voir Bruno Chouvestre!

C 'est très important!

Non, non, ça va pas être possible pour l 'instant, là.

À quel titre vous désirez le voir?

Bruno Chouvestre a fait des abeux complets.

Vous pouvez l 'autoriser à voir quelqu 'un de sa famille pendant quelques

minutes, non?

Bon, fallait le dire.

Vous allez bien, madame?

Qu 'est -ce qui vous est arrivé?

Rien, j 'ai crevé l 'impenu.

Sans ça, je serais arrivé avant vous.

Croyez -moi.

Merci.

Moi, je crois que Louise et Bruno se sont vraiment aimés.

Ils ont vécu une histoire vulgurante et tragique.

Si c 'est inscrit à ton cours, c 'est pour garder un lien avec ta fille.

Je suis tout de suite senti qu 'il y avait quelque chose de brisé en lui.

Je mettais ça sur le compte de ce qu 'il avait vécu au Soudan.

Il fait le cashier.

Pourquoi il m 'a pas parlé?

Trop de dégout de lui -même.

C 'est une douleur entre lui et lui.

Et les deux irresponsables qui ont voulu s 'emmêler l 'ont payé au prix fort.

Pour Jérô, je comprends, mais...

Godfrey, qu 'est -ce qu 'il vient faire là -dedans?

Il était le seul qui savait.

Il voyait Louise et Bruno partir le soir ensemble.

Il a jamais rien dit.

Et jusqu 'au jour où il a rencontré Jérô Nimo, et là, il a pas résisté.

Il a décidé de manier ses infos.

Pauvre Bruno.

Et alors, tu lui trouves des excuses, maintenant?

Il a aimé ma fille.

Au moins, suivant du moment, elle les aura passées avec lui,

à faire des projets, peut -être.

Si il avait pu la sauver, il aurait fait...

Aucun de nous ne peut savoir comment il réagirait s 'il était en train de se

noyer.

Si tu étais arrivé chez lui avant la police, qu 'est -ce que tu aurais fait?

Je sais pas.

Mais maintenant, je vais l 'aider en lui trouvant un avocat pour commencer.

On est liés, lui et moi.

T 'as presque pas menti en disant que j 'étais de sa famille.

Puis me surprendra toujours.

Comment t 'en déviens -tu?

Appelez -le, salut!

Elle est adressée à votre amie.

C 'est qui pour lui sa mère?

Cher Janie.

Je suis parti au Soudan pour essayer de me prouver que je ne suis pas un lâche.

Et depuis mon retour, j 'ai toujours été près de toi.

Mon sœur ne fait pas, je n 'ai jamais eu le cran de te parler.

J 'ai tout fait pour que ton projet réussisse pour Louise.

Et pour toi aussi.

J 'espère que tu pourras me pardonner tout le mal que je t 'ai fait en ne

sauvant pas Louise.

Maintenant, je vais essayer de m 'en sortir avec courage.

Même s 'il sera toujours trop tard pour moi.

Je t 'aime fort, Johnny.

Pense à moi de temps en temps.

Brûle -nous.

T 'es sûr que tu ne veux pas nous accompagner à Bordeaux?

Je veux comprendre que tu souhaites faire reprendre ton métier d 'un log.

Tu as cru comprendre, quand le pio pio qui n 'a pas soutenir sa langue.

Ouais, ça est encore de ma fausse, vous allez voir.

Qu 'est -ce que j 'irais faire à Bordeaux?

J 'ai parlé à France.

Elle meurt de curiosité à l 'idée de te rencontrer,

j 'ai tellement parlé de toi.

Plus tard, peut -être.

Qu 'est -ce que tu vas faire ici?

Ce que j 'ai toujours fait, continuer.

Que c 'est leur place de non,

j 'ai pas l 'intention de revoir mes idéaux à la baisse.

Ils parlent de tes associés, là?

Ils sont bien plus conciliants, tout d 'un coup.

Tu vas les garder?

On verra, sinon j 'en trouverais d 'autres.

C 'est pas les huites pices qui manquent.

Je peux pas laisser tomber maintenant.

Ça voudrait dire qu 'on s 'est battus pour rire.

J 'insiste pas.

Mais c 'est dommage.

Allez, dégage, les adieux s 'affaiblir et remercier ta petite amie pour moi.

Ah, mais c 'est beaucoup plus qu 'une petite amie.

C 'est comme nous sommes nos autres adolescents.

On peut pas s 'empêcher de tout prendre au sérieux.