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Vous avez un trop gros ego.
Vous ne pouvez rien exiger.

Vous faites beaucoup de suppositions
sur ce que veulent Am�ricains.

Regardez
ce que vous me faites faire.

Nous avons des preuves
sur votre vie pass�e.

A part �a...

Nous savons que vous aidez Wagner
depuis la Crim�e, en 2014.

Vous avez pay�
des partis d'ultra droite

et interf�r�
dans des �lections en Europe.

Vous avez contribu�
� l'�lection de Trump,

et vous l'aiderez s�rement
� se remettre en selle.

Vous avez financ�
des extr�mistes � Berlin

dont le projet �tait
de faire exploser une �cole.

Votre argent a soutenu Poutine
pour l'Ukraine avant la guerre,

et vous l'avez aid�
� cacher l'argent

qu'il volait � son propre peuple,
pendant 20 ans.

J'oublie quelque chose ?

Je ne pense pas, non.

Vous �tes un enfoir�.

Vous pensez qu'elle vous consid�re
comme son p�re ?

Allons.

Je veux parler � ma fille, si
vous voulez quoi que ce soit de moi.

C'est grand, ici. C'est du luxe.

- C'est immense.
- Oui.

Mais, tu devrais peut-�tre
essayer le lit ?

Saute dessus,
pour voir s'il est confortable.

Alors ?

Il a l'air bien.

Avec �a, je te croirai pas si tu dis
que tu n'arrives pas � dormir.

Tu sais quoi ?

Cette dame, Molly, est la fille
la plus cool que je connaisse.

Et elle va rester l�
pour veiller sur toi.

Oui, je sais.
Je veux juste revoir papa.

Tu sais ce qui est fou ?

C'est que Molly est aussi fan
du m�me genre de BD que toi.

Oui, mais on appelle �a des mangas.

Ah oui, pas des BD, des mangas.

C'est vrai que j'aime �a,
j'en ai plein chez moi.

T'en as emmen� un ?

Michelle n'est pas du genre bavarde,
mais c'est une bonne chose.

C'est s�r. La parole est d'argent,
le silence est d'or.

C'est vrai.

Montre-moi �a.

Qu'est-ce que tu lis ? C'est toi
qui as fait la couverture ?

Oui.

Je le connais,
c'est la derni�re version ?

- Oui.
- Je l'avais pas encore vu.

Ne pointez votre arme sur ma femme.
Elle n'est pas un danger.

Nous ne sommes pas comme vous.
Nous sommes des patriotes.

Pas des
radicaux. Pas des terroristes.

Je suis pas une terroriste.

Il s'est battu pour lib�rer
ce pays des communistes.

Son p�re s'est battu
pour nous lib�rer des nazis.

Ne lui parle pas, s'il te pla�t.
Ne te rabaisse pas � �a.

Ca ne prouve absolument rien.

Vous suscitez la m�fiance
depuis des ann�es.

Ils craignent
des �meutes � Varsovie.

Je ne suis pas
responsable du terrorisme,

si c'est ce que vous insinuez.

Vous �tes anti-homo,
anti-immigration, un d�mago.

Mais derni�rement, vous ne parlez
que du syst�me bancaire,

qui est attaqu�
par des hackers russes.

- Co�ncidence ?
- Ca veut dire que j'avais raison.

Et votre patron, Sikora ?

La soci�t� de s�curit� nous prot�ge
contre les hackers russes.

Et � quoi lui sert
sa cha�ne de t�l�vision ?

Soit vous ne savez m�me pas
quel r�le vous jouez dans tout �a,

soit je vais d�couvrir
que vous �tes de m�che avec lui.

Vous ne d�couvrirez rien
dans mon bureau.

Ni nulle part ailleurs
au sein de la cha�ne. Rien du tout.

Quelles que soient nos m�thodes,
nous faisons de l'info. Vous tuez.

Je sais ce que j'ai fait.
Taisez-vous et conduisez.

- Bonjour.
- La Pologne d�raille

� cause des Russes qui ont pirat�
les syst�mes de paiement.

C'est celui dont vous parliez ?

- Aucun commentaire ?
- Pas maintenant.

Chef, je sais
que l'ordre ne vient pas de vous,

d'amener la fille d'Asgeir
ici pour le r�cup�rer,

mais entre vous et moi,
j'aime pas l'id�e.

C'est habituel, mais �a me donne
envie de donner des coups.

Je n'aime pas �a non plus.

- Comment va Michelle ?
- Elle est coriace, plus que moi.

Elle ne reprendra jamais un avion
commercial apr�s le jet priv�.

Elle faisait comme si c'�tait
Air Force One. C'�tait amusant.

On ne l'a pas encore inform�
de sa pr�sence, que vous le sachiez.

Bien.

Il demande une protection totale
en �change de ses informations.

Donc vous �tes l'ami d'Asgeir.

- Oui. Vous savez o� il est ?
- Non.

Qu'est-ce que vous avez
� nous donner, alors ?

L'identit� de l'Interm�diaire.

Ou du Barbier, comme certains amis
de Poutine aimaient l'appeler.

On peut vous faire confiance
concernant ces informations ?

- Le bon gars ? Son vrai nom ?
- Pourquoi je serais venu, sinon ?

Pour sauver vos fesses
d'un monde de douleur.

Une douleur qui vient in�vitablement
aux gens comme vous.

Vous n'�tes pas venu par charit�,
vous voulez vous prot�ger.

Signer un pacte avec le diable
ne semblait pas si mal

quand le monde ne savait pas
qu'il �tait le diable.

Ou de quoi il �tait capable.

Apr�s avoir vu Poutine d�truire
des villes, tuer des civils,

M�phisto para�t beaucoup moins
cool. Il prend le visage de Satan.

Vous avez raison.

Mais si vous voulez mes infos,
vous devez garantir ma s�curit�,

�a veut dire que vous �tes Faust
dans cette histoire,

et vous devez signer
un pacte avec moi.

OK. Alors, dites-nous
o� trouver Asgeir et Ellen.

Ils ne sont pas aussi int�ressants
que l'Interm�diaire.

- Et je n'en sais rien.
- Vous savez o� ils sont.

Si vous refusez de nous parler
d'Ellen et Asgeir, pas de pacte.

L'enfer m�me a donc
ses propres lois ?

- C'est quoi ce charabia ?
- Il nous cite Faust.

Vous connaissez la personne
que je suis cens� trouver ?

C'est le domaine de Ziminov.
Je n'appartiens pas � ce monde.

Vous ne croyez pas qu'il a �t� voir
la CIA de son plein gr� ?

Comment je pourrais ?

Ca fait 9 ans que vous le cherchez
pour le tuer ou l'enfermer.

Oui.

S'il me fait confiance,
peut-�tre que vous le pouvez aussi ?

Ziminov a tendance � faire confiance
aux mauvaises personnes.

Pourtant, il vous fait confiance.

Je n'entrerai pas,
je reste dans la voiture.

Oui, vous me l'avez dit.

Mais vous avez la f�cheuse manie

de ne pas �couter
ni ob�ir aux ordres.

- Vous auriez pu dire non.
- La ferme.

On y est.

J'esp�re qu'il est bien
dans cette forteresse.

Faites vite.
Entrez et sortez rapidement.

Merci.

Qu'est-ce que vous faites l� ?

Vous ne connaissez pas la langue.

Vous finiriez par vous perdre
et j'ai pas le temps.

Allons-y, s'il vous pla�t.
Avancez !

Il ne devait y avoir
qu'un seul homme.

Ils ne sont pas polonais,
ils sont russes.

Ce ne sont pas
des agents de s�curit�.

Putain. Qu'est-ce que c'est ?

- Des serveurs.
- Oui.

Jonas, je...

Si je ne r�ponds pas � tes appels,
c'est pour une raison !

- Mais est-ce qu'on peut...
- Tu t'es permis de me voler.

Tu pensais que je ne verrais rien ?

Tu as pris le risque que je perde
mon boulot pour aider ta soeur.

Mais je...

- J'aimerais t'aider aussi.
- Tu crois que j'ai besoin de toi ?

J'ai pris...

J'ai aussi pris le rapport
sur les menaces contre toi,

et Ellen travaille sur des groupes
d'extr�me droite depuis longtemps.

Elle les a suivis, elle a plein
de noms, un tas de choses.

Et je suis persuad� que
si on compare ses recherches...

avec le rapport du PST,

- on trouvera qui a envoy�...
- Arr�te, non !

- Fous-moi la paix.
- Non, Jonas, tu comprends pas...

Non, c'est toi qui comprends pas !
Ca n'a rien � voir avec ta soeur.

Tu as vol� dans mon ordinateur.
Tu fais de moi ton complice.

D�j� que je suis basan�,
musulman, et au parti travailliste.

Tu crois que �a va aider � ce qu'ils
aient moins envie de me tuer ?

Merci, mon pote ! J'ai pas le temps
pour tes conneries. D�gage.

C'est quoi �a ?

Ca �met un bip
quand je dois prendre mes cachets.

C'est dans la poche de sa veste.

- Il doit les prendre maintenant.
- Oui.

S'il vous pla�t.

- Hypertension art�rielle ?
- Oui.

Op�r� du coeur
il y a quelques ann�es.

- Vous devez...
- Je sais.

Mon p�re prend les m�mes cachets.

"Prenait".

Savez-vous ce que...

les Polonais d�sirent
plus que tout au monde ?

Non ? Ils veulent
�tre attaqu�s par la Chine.

Et la 2e chose que les Polonais

d�sirent plus que tout au monde ?

Etre attaqu� par la Chine, encore.

Et la troisi�me chose ?

- Etre attaqu�s par la Chine ?
- C'est bien �a.

- C'est cens� �tre dr�le ?
- Non, c'est pas la chute.

La chute de la blague,
c'est le pourquoi.

Alors pourquoi ?

Parce que �a voudrait dire
que les Chinois

devront traverser la Russie.
Trois fois.

Je n'alimente pas les griefs,

ce que je fais � la t�l�vision,
c'est dire ma v�rit� aux gens.

Je suis pay�
pour avoir des opinions.

Le syst�me bancaire polonais ne
fonctionne pas depuis des d�cennies.

S�rement pas
pour les gens ordinaires.

Nous avons toujours eu des crises.

La plupart du temps
� cause des Russes.

Vous jouez avec les peurs
les plus profondes des gens

pour que leur identit�
s'accorde � vos id�ologies.

N'est-ce pas ce que
vous essayez de faire avec moi ?

Je ne suis pas �tre la personne
d�sign�e pour d�chirer la Pologne.

Je vous fais comprendre
que vous �tes manipul�.

J'essaie d'amener les gens
� s'int�resser � la Pologne.

La vraie Pologne.

Pas cette �lite qui ne jure
que par l'Union europ�enne.

C'est toujours nous contre eux.

Vous ne connaissez pas la Pologne.
Vous ignorez de quoi vous parlez.

Ils sont en train de t�l�charger.

D'o� toute cette puissance
de serveur.

Il y a un paquet
de donn�es en route.

Ils doivent stocker
tout �a quelque part.

Tous ces chiffres
ressemblent � des PESEL.

Des num�ros
de s�curit� sociale polonais.

Vite.

Le but est de secouer le r�seau.
On a fait des simulations.

Il va falloir de bons g�n�rateurs.
Et un syst�me de refroidissement.

On est en pleine surchauffe.

Dans ce coin, l�, tout est mort.

Quand on aura r�achemin�
le t�rawatt, tu pourras changer.

Allez, viens, ma ch�rie.

C'�tait Martyna.

Elle a r�cup�r�
le boulot de Ziminov.

Regardez �a. ProTech.
La bo�te de s�curit� de Sikora.

Je suis s�re que tous les gars
d'ici sont de son �quipe.

Si Martyna travaille avec lui,

tout le monde ici bosse
pour l'Interm�diaire.

- Tout � fait.
- Je dois appeler Ellen.

- Vous avez du r�seau ?
- C'est pas un probl�me de r�seau.

Quelque chose bloque le signal.

Je connais ce programme
de cryptographie.

Voyons
ce qu'on peut trouver d'autre.

Ils utilisent
des outils de compression d'I.A.

J'ai le sentiment
d'�tre moi-m�me un leurre,

mais vous avez conscience
que tout ceci est faux ?

Qu'il n'y a aucun terroriste ?

Vous cherchez deux agents

du Renseignement norv�gien
qui ont �t� pi�g�s.

Vous cherchez � les innocenter.
Touchant, mais quel est l'int�r�t ?

Je vous explique les choses
comme elles sont.

La bombe �tait cens�e nous tuer,
moi et eux avec.

C'�tait un coup mont�.
Et nous aurons des preuves.

Rien ne nous dit
que c'est la v�rit�.

Votre cher ami, Asgeir,
vous le prouvera.

Vraiment ?

Vous oubliez un d�tail
qui a son importance :

- � qui �a profiterait ?
- Vraiment ?

Pourquoi vous feriez exploser
une bombe en Hongrie

en accusant un groupe
polonais et norv�gien

juste avant le sommet
de l'OTAN de Bergen ?

Vous ne pensez pas que Poutine
frapperait � tous les niveaux ?

Votre ancien Premier ministre
est � la t�te de l'OTAN.

Vous attendez un message ?

Comment croire ce que vous dites
sans pouvoir le v�rifier ?

Je ne vous dirai pas o� est Asgeir.

Vous n'y �tes pas oblig�.

Nous avons juste besoin
d'entrer en contact avec lui.

Vous n'avez pas fait
le d�placement pour moi.

Vous �tes venu ici
pour remettre la main sur Asgeir.

Et qu'est-ce qui le motiverait
� se montrer ?

Vous avez amen� Michelle ici,
pas vrai ?

C'est pour �a que vous regardez
votre t�l�phone,

vous �tes persuad� qu'il viendra
� vous si vous arrivez � le joindre.

Esp�ces d'enflures. Vous avez
amen� une fille de 10 ans ici ?

Elle n'est pas en danger.
On vous tient.

Ne vous inqui�tez pas pour moi.

Mais si mon patron sait qu'il peut
l'utiliser pour atteindre Asgeir...

- Vous la menacez ?
- Non.

Loin de moi l'id�e de la menacer.
Je veux la voir.

Et ce sera mon deal.

Je suis peut-�tre un leurre, mais
elle ne devrait pas servir d'app�t.

Si nous ne nous mobilisons
pas pour...

- Tu es l� ?
- Oui.

- Salut.
- Salut.

Tu te souviens de ce qu'on t'a dit ?
On en a parl� avec le PST.

- Ne laisse pas ta porte ouverte.
- Oui. Je m'en souviendrai.

Voici les notes que je voulais te
montrer sur le budget du procureur.

Je pense l'augmenter, mais
j'aimerais que tu me donne ton avis.

Je voulais te parler
de ton discours, aussi.

Dans l'�tat actuel des choses,
je ne peux pas me permettre de...

Non, non, non.

On m'a montr�
les derni�res menaces contre toi.

- Tu ne me rends pas service.
- Tous les jours, de nouvelles.

J'ai vu des photos de gens
qui te coupaient la langue.

Je suis au courant.

Le risque ne cesse d'augmenter.
Il suffirait qu'un...

C'est pas le moment d'avoir peur.

- Tu m'as donn� une chance !
- Oui, mais...

Tu es devenu le bouc �missaire.

M�me si tu n'as rien � voir
avec cette affaire,

�a ne ferait qu'envenimer la
situation qui est d�j� compliqu�e.

- Tu parles de Thorsen ?
- Entre autres, oui.

Il a d�clar�

que le gouvernement �tait
responsable du terrorisme.

Mais il fait partie
de la Commission de contr�le !

C'est pour �a qu'il peut le faire.
Il veut nous mettre au pas.

Il peut pas d�clarer
que nous cr�ons des terroristes.

Je le castrerai politiquement
en temps voulu.

Mais l�, tu dois te faire discret.

D'accord. C'est ta solution ?
Que je me fasse oublier ?

Jonas. Tu es mon roc.
Tu es tr�s important pour moi.

Et si je m'en sors bien,
ce sera aussi ton cas.

Ce sommet est ce pour quoi
nous nous sommes battus.

Et si jamais
on se plante maintenant,

tout le travail accompli
n'aura servi � rien.

Peu importe comment tu tournes �a.

Ne me dis que tu fais �a pour
ma s�curit�, c'est des conneries.

Bonsoir, Pawel.
C'est mon mari et moi.

- Bonsoir.
- Mieux vaut pr�venir que gu�rir.

Allez. On y va.

Ne tentez rien.

- Vous avez besoin de moi.
- J'ai pas besoin d'elle.

S'il vous pla�t.

Allez, sortez.

Connectez-vous et voyez ce que
vous pouvez trouver sur Furia

dans les fichiers de la cha�ne.

Je ne comprends pas.

- Je n'arrive pas � me connecter.
- Allez !

- C'est vrai.
- Ca arrive de temps en temps.

- Oui, �a arrive.
- Laissez-moi essayer.

- Vous travaillez ici ?
- S'il vous pla�t.

Allez-y.

Ca va aller.

- Je suis connect�e.
- Trouvez tout ce qu'il y a sur moi.

C'est pas ce qu'il s'est pass�.

Donnez-moi une seconde.
J'essaie de voir...

- Attendez ! Je peux l'ouvrir.
- C'est quoi tout �a?

C'est l� qu'il cache ses dossiers.

L�. Ouvrez �a.
C'est une discussion en ligne.

- Montre-moi ce que c'est. Plus bas.
- Mateusz.

Je comprends pas.
J'ai rien �crit de tout �a.

- C'est de la folie.
- Essayons �a.

La diffusion de cette vid�o
est pr�vue pour demain.

Toutes ces ann�es, on m'a menti ?
Ca veut dire quoi ?

De fausses informations.
Ce n'est ni vous ni moi !

Vous me croyez maintenant ?
C'est comme �a qu'ils font.

Ils r�pandent la haine
sur les r�seaux et le dark web.

Ces trucages seront diffus�s
demain dans le monde entier.

Qui �tes-vous ?

...contre la guerre de Poutine.
J'ai fait plein de mauvaises choses.

Mais Budapest,
c'est de votre faute !

Donc, �a veut dire...

Les serveurs fonctionnent toujours.

Je vais voir si...

Asgeir ?

L'�lectricit� a �t� coup�e
et je capte � nouveau.

Pareil, ici.

Je suis � la cha�ne de t�l�vision
de Sikora et Krajewski.

Je suis dans un parc de serveurs o�
ils t�l�chargent des infos en masse.

D'o� la coupure de courant.

J'ai trouv� un tas de vid�os
et d'images truqu�es,

des dossiers
et de fausses infos sur Krajewski,

le groupe Wilki et sur moi.
Ils essaient de nous pi�ger.

Ils font croire qu'on est
derri�re l'attaque des hackers.

Et c'est pas une attaque ordinaire.

Ils pourraient prendre en otage
tout le pays.

- Il n'y a aucune revendication.
- Ca va arriver.

Je peux me tromper,

mais ils ont pirat�
le syst�me bancaire, et t�l�charg�

toutes les informations personnelles
et comptes de chaque citoyen.

Les t�l�chargements utilisent
une technologie de cryptage

similaire � celle
des croissants de lune.

On parle de tous les syst�mes :
s�curit� sociale, imp�ts, banques,

tous les paiements, plus rien ne
fonctionnera. Ca va �tre le chaos.

Ellen ?

Je veux vous aider.

Qu'est-ce qu'il vous faut ?

- Excuse-moi, Pawel.
- Qu'est-ce que tu veux ?

Donne-moi une seconde.

Chers amis, venez tous.
Tom, Jola, approchez-vous.

Je suis d�sol�, mais je risque
de parler de fa�on chaotique,

mais je suis encore boulevers�
par ce que je viens d'apprendre.

En tant que journaliste, je me dois
de le transmettre aux Polonais.

Vous savez ce qu'il se passe
avec les banques, avec notre argent,

nos pi�ces d'identit� ? Tom ?

De ce qu'il se passe
avec nos emprunts ?

Notre devoir est d'informer
les Polonais de ce qui se passe.

C'est pas � cause des gens
auxquels vous pensez.

Nous avons �t� dup�s.

Ils nous ont escroqu�s. Tous !
Ils m'ont escroqu�, moi !

Et la question que je vous pose
est : �tes-vous avec moi ?

- Pawel ?
- Mateusz. Mais elle, l� ?

- Elle est de notre c�t�.
- Tu sais de qui il s'agit ?

- Pawel.
- On parle d'elle partout.

Elle m'a appris des choses terribles

dont il faut absolument
informer le peuple polonais.

Ce sont des nouvelles...

Nous avons �t� utilis�s
comme des putains de marionnettes.

Pawel, s'il te pla�t,
je te demande de me faire confiance.

- Mateusz...
- Donne-moi l'antenne.

- Tr�s bien.
- Merci beaucoup.

- Tout le monde � son poste.
- Donnez-moi un casque.

Merci. Merci � tous.

- Qu'est-ce qu'il se passe ?
- On interrompt les programmes.

On sera en direct dans un instant.

- Vous savez quoi dire ?
- Oui.

Ma femme va pr�parer les images.
Pr�pare le mat�riel.

C'est fait, tout est � la r�gie.

- Ca va aller ?
- Oui, je suis encore secou�,

mais �a va aller. Merci. On est
� l'antenne dans dix secondes.

- La lumi�re va passer au rouge.
- Merci.

La Pologne a besoin de moi
et je suis l� pour elle. Merci.

Il faut y aller.

Je t'aime.

Cinq, quatre, trois...

Mesdames et messieurs,
la Pologne vit un terr...

- Couchez-vous !
- Tout le monde � terre !

A terre !

Mateusz ! Mateusz !

Coupez la cam�ra ! Coupez �a !

Etes-vous... Vous devriez vous
inqui�ter de ce qu'ils pr�parent.

Et rappelez-vous � quel point
tous mes anciens clients

sont d�sesp�r�s.

Le d�sespoir ne dit rien
de leurs capacit�s.

- Ils ont du pouvoir ?
- Polariser, radicaliser.

Cr�er un conflit, semer le mensonge,
alimenter la col�re.

Donner � la peur de perdre
une injection massive de st�ro�des.

Vous citez encore Faust ?
La trag�die, c'est pas mon fort.

Michelle va toujours bien ?

On peut discuter dehors ?

On devrait envisager
de le laisser voir Michelle.

Ca le fera parler.

Vous avez �t� clair :
elle �tait l� pour ramener Asgeir.

Nous n'avons aucune garantie
qu'il parlera s'il la voit.

Vous avez vu sa r�action
quand il a su qu'elle �tait l� ?

Si je me trompe,
vous me donnerez des coups.

Des coups de b�ton ?

Je dois r�pondre. Oui ?

Il y a combien de temps ?
J'arrive au plus vite.

- Quoi ?
- Ellen a tu� un homme en direct.

- Merde !
- Je dois �tre � son arrestation.

Vous voulez vraiment
impliquer Michelle ?

Elle a besoin de son p�re.

Elle est assez forte pour g�rer �a.

Tr�s bien. Emmenez-le la voir,
mais amenez Mike. Il sera utile.

Tout le pays...

vient de vous voir
tuer un homme en direct � la t�l�.

Combien de temps
avant que la police d�barque ?

Dites-moi pour qui vous travaillez.
L'Interm�diaire ? Sikora ? Qui ?

Ca ne vous servira � rien.
Parce que vous �tes foutue.

Les gens vous ont vue
avec votre arme en direct � la t�l�.

Plus personne ne vous croira.

Mais ils me croiront, moi.
Je leur dirai ce qu'il s'est pass�.

On vous tuera si vous parlez.
Comme votre mari.

Tu vas la fermer, enfoir� ?
Tout le monde reste l� !

Tout le monde reste l�, putain !

Vous pouvez allumer la cam�ra ?
Il faut que je passe en direct.

- Tout de suite !
- OK.

Vous avez 1 h avec elle,
puis vous nous donnez ce qu'on veut.

- Je vais lui parler avant.
- Qu'est-ce qu'elle sait au juste ?

Michelle ?

Qu'est-ce qu'il se passe ?

Qu'est-ce que vous voyez ?

- Molly a �t� tu�e.
- Quoi ?

- Michelle a disparu.
- Quoi ?

- Qui l'a enlev�e ?
- C'est lui, forc�ment ! Ses hommes.

Je n'ai plus personne.
Je vous avais pr�venu.

Ils veulent m'atteindre, ou Asgeir,
ou vous. Pour que je la ferme.

- Ferme-la !
- H�, tranquille.

- Vous aviez tout pr�vu.
- On lance un avis de recherche.

Non ! Vous restez sur lui.

Il sait comment r�cup�rer Michelle
et on va la retrouver.

On va la retrouver.

Sa montre a un traceur.

J'ai un signal.

Ne le quittez pas des yeux.
Allez, venez.

J'ai juste besoin
d'une derni�re chose.

- On va o� maintenant ?
- Dans un lieu s�r.

Je sais o� vous emmener.

Merci. Je dois
remettre �a � un ami

qui le fera d�crypter par la CIA.

- Non.
- Ca vaut le risque.

Ca pourrait tout changer.

Et moi ? Je ne tiens pas
� me faire arr�ter.

- Vous ne serez pas impliqu�e.
- Bien s�r.

Je devrais vous croire et vous
laisser donner votre seule preuve ?

Non. Ca peut tout changer.
Vous devez me croire.

Mon ami peut nous aider.
S'il vous pla�t.

Merci.

Tarje, par ici.
Regardez par ici.

- Arr�tez.
- Un commentaire ?

- Non.
- Ca suffit. Allez.

- Laissez tomber.
- Je fais mon travail.

Je suis de VG News. Peter.
Vous vous souvenez ?

Oui.

Ecoutez.

Thorsen, du Parti du progr�s,

dit que vous et votre soeur
�tes des terroristes.

Ils parlent de supprimer les photos
de votre p�re du Syndicat.

Ce n'est que le d�but.
Il me faut votre r�action.

Je ne savais pas que ma soeur
travaillait pour le PST.

Je l'apprends.

Et la situation dans laquelle
elle a mis votre famille ?

Je lui fais confiance
pour faire ce qu'il faut.

Et si elle ne comprend pas ce qui
se passe, personne ne le pourra.

- Vous soutenez ses actes ?
- Oui, ce n'est pas une terroriste.

Elle risque sa vie
pour arr�ter des extr�mistes,

- des fascistes autoritaires...
- Eloignons-nous.

Marchez calmement.

Ne vous retournez pas.

- H�. Gabrielsen, c'est lui, l�-bas.
- Courez !

Police ! Revenez ici ! Arr�tez !

OK. Cinq, quatre, trois, deux...

Je suis Furia. Plus de mensonges.

Je ne suis pas responsable
de l'attentat de Budapest.

Ni d'aucun acte terroriste.

Je ne... La seule chose
que vous devez savoir...

Putain. Je recommence.

Ecoutez. Ce qu'ils veulent,
c'est semer le chaos.

Ils ne veulent pas seulement que
vous vous m�fiiez de vos banques,

de l'Union europ�enne,
ou des mondialistes.

Ils veulent que vous vous r�voltiez,
les uns contre les autres.

Et maintenant, ils ont m�me pris
vos identit�s num�riques en otages,

vos �conomies, vos comptes
bancaires, ce dont vous d�pendez.

Et ils veulent votre haine,
car votre haine est un business.

Je peux l'affirmer,

j'ai particip� � leurs op�rations
d'influence pendant 10 ans.

C'est une machine,
que j'ai essay� d'arr�ter...

J'ai d� tuer
beaucoup de gens pour �a.

C'�taient vraiment des terroristes.
Et je l'ai fait pour vous !

Mon v�ritable pr�nom, c'est Ellen.

En vrai, je m'appelle Ellen.
Je suis de la police.

Ma soeur a �t� tu�e � Utoya

et je n'ai cess� de me battre
contre les extr�mistes,

les terroristes, comme ceux
que vous pensez que je suis.

Je me bats contre ceux qui financent
la terreur, la d�sinformation.

Ils ont d�couvert qui je suis
et ils savent ce que j'ai fait.

Maintenant, ils se vengent.
Ils se sont retourn�s contre moi.

Mais aujourd'hui,
il ne s'agit pas de moi.

Il s'agit de l'avenir de l'Europe.

Vous avez le choix.
C'est la d�mocratie ou le fascisme.

Ils veulent d�chirer
l'Europe et l'OTAN

en poussant la Pologne
� se retourner contre elle-m�me.

Et ils sont aid�s
par des gens puissants.

Le propri�taire
de cette cha�ne de t�l�, Jan Sikora,

vous a trahi pour le principal
kleptocrate du Kremlin.

Nous ignorons pour combien,
mais nous avons des preuves.

Ne soyez pas leurs pantins,
ne tombez pas dans leur pi�ge.

On n'�tait pas � l'antenne.
La connexion a �t� coup�e.

Probablement
apr�s ce qui est arriv�.

Rien de ce que j'ai dit
n'a �t� diffus� ?

On a tout enregistr�,
mais �a n'a pas �t� retransmis.

Mais on peut diffuser
l'enregistrement ?

Pas d'ici. Il faut aller
� la salle de diffusion � l'�tage.

Mais c'est peut-�tre bloqu� aussi.

Ellen. Vous devez partir.
Partez maintenant.

Essayez de les avoir.

R.A.S.

R.A.S.

- R.A.S.
- R.A.S.

R.A.S.

Une merde inflammable.

Liquide inflammable s'�chappant
du plafond. Escalier sud-est.

Oui, je comprends. Tr�s bien, merci.

On va �tablir une base � 1 km
de notre point de contr�le

et on attendra les renforts.

Il y a un entrep�t de l'arm�e
dans le coin, on peut l'utiliser.

Tr�s bien. C'est quoi votre plan ?

Je ne devrais pas dire �a
devant la CIA, mais...

si on ne retrouve pas Michelle
vivante, vous n'y survivrez pas.

- Prochaine � gauche.
- Je suis d'accord.

Je suis pas croyant,

mais il y a un �tage en enfer
pour les gens comme vous.

A quel niveau de l'Enfer de Dante
faites-vous r�f�rence ?

Peut-�tre n'�tes-vous pas
f�ru de litt�rature.

- Un occultiste am�ricain ?
- La ferme.

- Je tuerais une enfant ?
- La prochaine.

- All� ?
- Asgeir. On peut parler ?

Oui, on peut parler, mais il y a
du monde, je dois rester discret.

- Je suis � Varsovie.
- J'ai un nouveau croissant.

Il vient de serveurs
d'o� la cyberattaque est contr�l�e.

- J'ai amen� Michelle.
- Quoi ?

Je sais.

J'avais pas le choix. Elle venait
avec moi, ou quelqu'un d'autre...

- Je me suis dit...
- Une id�e du PST ?

Ils veulent l'utiliser
pour m'arr�ter, c'est �a ?

Ils veulent que tu rentres.
Que vous rentriez, avec Ellen.

Mais �a devient tendu ici.

A part moi, tu ne parles
� personne. Pas � la CIA.

Je vais mettre en place un plan.
Au pire, tu devras rentrer seul.

Mais je suis avec elle,
elle est en s�curit�.

J'esp�re. Et aussi que ce croissant
permettra de r�v�ler la v�rit�.

Je dois y aller. Salut.

De quoi vous avez peur ?
Qu'on vous tienne responsable ?

Que vous ayez tout maniganc�.

Que vous nous tuiez

- pour vous enfuir.
- Ca suffit. A l'int�rieur.

Vous devriez plut�t vous inqui�ter
de ceux dont moi, j'ai peur.

Ou de ceux qui peuvent faire tomber
le Renseignement norv�gien.

Vous �tes vraiment stupide.

Vous avez raison,
je devrais vous tuer et m'enfuir.

Nos renforts arrivent.

Je vous le dis tout de suite,
vous ne verrez jamais votre fille.

- Du calme !
- Vous ne contr�lez plus rien.

Je vous emmerde.
On prend la rel�ve. J'appelle le QG.

Bien s�r que c'est vous.

C'est comme �a qu'ils ont
trouv� Michelle et moi, non.

- Bien s�r.
- Oui.

On travaille pour le m�me gars.

Et je fais �a depuis presque
aussi longtemps que vous.

Allez, entrez.

Quelqu'un vous attend.
Quelqu'un que vous connaissez.

Traduction: C�line Nyanga
Iyuno