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Fantômes déchaînés

HAMILTON
Poste de Police

Eh bien, messieurs, nous sommes sûrs que
vous avez passé une nuit confortable avec nous.

Et nous espérons que votre
petit déjeuner était satisfaisant.

Eh bien, pour être honnête, mon porridge
était un peu grumeleux.

J'aurais été plus à l'aise
avec un autre matelas sur mon lit.

Nous allons corriger ces défauts
pour votre prochaine visite.

- Je vous remercie. Au revoir.
- Au revoir.

- Au revoir.
- Au revoir.

Quelle belle journée...

Maintenant, écoutez, si vous n'êtes pas
en dehors de la ville dans 6 heures...

...vous passerez 60 jours
avec un pic et une pelle.

Ne vous approchez pas des gares de fret
et tenez vous en à l'autoroute.

Voilà une autre belle embrouille
dans laquelle tu nous as mis.

Ton porridge était grumeleux.
Dehors !

La Floride n'est pas par là.
C'est par là.

Je vous dépose, les gars ?

D'accord.

Oh, oui, monsieur.
Merci beaucoup.

Oui, monsieur.

Ouaouh!

- Vous allez bien ?
- Oui, monsieur.

On y va.

- Mon Dieu, je crois que ma batterie est morte.
- Je vais vous pousser.

- Oh, merci.
- ça ne prendra qu'une seconde.

Dis-lui mettre en prise.

- Mettez en prise.
- D'accord.

Et quand elle avancera d' embrayer.

- Quand elle avancera, embraye.
- C'est ça.

Venez m'aider.

- Vas l'aider.
- Pas lui, vous.

- Vous êtes prêts ?
- Prêts.

- Allons-y.
- Allez.

Eh bien, merci beaucoup, les gars.

- Vous n'allez pas en Floride ?
- La Floride ?

Oui, j'espère aller
en Floride un jour.

J'ai entendu dire que c'est un très,
très joli endroit.

Je dois rentrer et téléphoner pour une batterie.

Merci pour tout.

Vois ce que fait Superman.

Écoutes ça : "Transports et dépenses
gratuites pour Dayton.

Téléphoner à Evergreen 4-2120."

C'est notre chance
pour sortir de la ville.

Regarde s'il y en a un pour la Floride.
Je meurs d'envie d'une orange.

Tu devras te contenter de Dayton.

Allons.

436. C'est ça.

C'est fermé.

Un autre client.
Dépêchons, mets cette perruque.

et jette ce cigare.

Les lunettes.

Bonjour, Monsieur. J'ai téléphoné
en réponse à votre annonce.

Que voulez-vous ? Nous n'avons pas fait
d'annonce pour deux.

Mais nous pouvons faire le travail d'un seul.

Il se trouve que nos affaires nous
emmènent à Dayton et j'ai pensé...

- On va voir. Entrez.
- Merci.

Par ici, s'il vous plaît.

Tante Mary, ces messieurs sont venus
en réponse à notre publicité.

- Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Chut.

Elle a perdu avec son fils.

- Que lui est-il arrivé ?
- Il a pris froid, il est parti comme ça.

Où est-il allé ?

Permettez-nous de vous proposer
nos plus sincères condoléances.

- Les miennes aussi.
- Merci.

Venez par là.

Le voilà, cousin Charlie.

Le plus gentil garçon de tous.

Mais qu'a t'il à voir
avec le voyage à Dayton ?

- Il y va aussi.
- Avec nous ?

Non, vous y allez avec lui.

Ollie, allons en Floride.

Je suis désolé, monsieur, mais nous ne
pouvons pas même l'envisager.

Mon partenaire et moi avons des affaires
confidentielles à discuter en cours de route...

...et, eh bien, trois c'est une foule.
Au revoir et merci beaucoup.

Alors, qu'en pensez-vous ?

Mince, ils étaient parfaits pour ça.

- Une paire d'imbéciles plus stupides que jamais.
- Parfait, c'est bien.

Seule une tête de noeud les laisserait
s'échapper.

- Je ne pensais pas qu'ils étaient bons.
- Qui t' as demandé de commencer à réfléchir ?

- Tu vas revoir un coup.
- Vas-y et commence...

Arrêtez, les gars.

Tu sais, Joe,
c'est pas bien de frapper une dame.

- J'aime pas non plus ça, Darby.
- D'accord, maman.

Regarde, la police.

- On ferait mieux d'y retourner.
- Au cercueil ?

Mieux vaut passer une nuit avec un cadavre
que 60 jours avec les flics. Allez.

Euh, nous avons changé d'avis. C'est-à-dire,
si nous pouvions y aller tous les deux.

Oui, je peux monter sur les genoux d'Ollie.

Un instant, je vous prie.

Tante Mary est contente que
vous accompagniez Charlie.

Elle dit que vous lui rappelez
ses deux neveux...

-...Sheldon et Cheesey.
- C'est mignon, non ?

Je vous donnerai 100 dollars
pour le boulot.

La moitié quand vous serez au train,
le reste quand vous livrerez Charlie.

C'est bien. bon, pourrait-on avoir
un petit acompte ?

- Parce que nous n'avons pas mangé.
- Eh bien, en voici 20.

- Je vous remercie.
- Je vous donnerai les 30 autres au train.

C'est le train de l'après-midi
pour Dayton, à 16 heures.

Nous serons là. Au revoir, madame.

On s'occupera bien de Charlie.

Au revoir.

Au revoir.

Okay, Darby.

Bien joué, Joe.
Tu as bien géré la situation.

Doucement. C'est la porte de derrière.
Vas-y, Joe.

- Qui est-ce ?
- C'est moi, Dixie.

Sale petit coq.

- Le voilà.
- Doc Lake, vieux morse.

Salutations, Joseph, mon garçon.
Tu as l'air en pleine forme.

- Alcatraz est d'accord avec vous.
- C'était dur mais je peux le supporter.

On est heureux de te voir.

Devine qui c'est.

hein, je ne crois pas
avoir eu le plaisir.

- Comment allez-vous, Madame... ?
- Mme Frank Lucas.

Comment?

Comment ça va, Doc ?

Bien, je capitule.

Depuis vous t'es tu
lancé dans l'histrionisme ?

Toujours ta langue légère.
Comment ça va ?

Où pensez-vous que j'ai eu le vieux filou?
En lisant dans les mains d'une bohémienne?

- Un simple remplacement pendant une faillite.
- Je vois.

Doc, nous avons une autre surprise
pour vous aussi.

Attendez de voir ça.

Darby Mason.

Qui l'a eu ? La police ?

Non, et ils ne l'auront jamais.

On vous a bien eu, n'est-ce pas, Doc ?

Oui. Vous m'avez bien eu.

C'est très mystérieux pour moi.

- Dixie ne vous l'a pas dit ?
- Non.

- Vous vouliez le surprendre.
- Montrez-lui la coupure de presse.

Voilà.

"Avocat toujours à la recherche de
Egbert Norton, héritier de la fortune.

La volonté du défunt Jasper
"Rags" Norton, un solitaire âgé...

...qui a été retrouvé mort dans sa cabane
à la décharge municipale l'an dernièr...

...doit être close jeudi prochain.

Le testament laisse toute sa fortune de...

...250 000 dollars à son neveu
disparu, Egbert Norton...

...mais dit qu'au cas où
il ne serait pas trouvé...

...la totalité de la succession ira à la
ville pour l'érection d'un nouveau zoo.

Toute personne sachant où il se trouve
doit d'urgence...

...contacter l'avocat Malcolm
Kilgore, exécuteur de la succession".

Vous imaginez utiliser mes 250 000 $ pour
mettre en cage un grand nombre d'animaux ?

Vos 250 000 $ ?

Dr Lake, il se trouve que
je suis Egbert Norton.

Non.

Que pensez-vous de cela ? "Egbert".

Peu importe, Dixie.

C'est une véritable aubaine.

Oh. Mais toi,tu es
aussi chaud qu'un volcan.

C'est l'idée de la chose : Une arnaque.

Vous vous souvenez de ce sanatorium
près de Dayton ?

- Oui.
- L'endroit est toujours là...

- ...fermé et déserté,
- et vous allez l'ouvrir à nouveau.

Ça, mon garçon,
serait extrêmement dangereux.

Pas pour quelques jours.
On va travailler vite.

Dixie et vous prendrez
l'avion de 15 heures.

- Frankie et moi le prochain.
- Ah oui ?

- Et Darby ?
- Il est dans le train dans la boîte.

Oui. Viens ici.

Prenez l'air conditionné.

On peut l'ouvrir
de l'intérieur. Tu vois ?

- Aurai-je assez d'air, Doc ?
- Bien sûr.

- Pendant la respiration normale, un homme...
- Peu importe.

- Je respirerai quand je serai à Dayton ?
- Vous avez ma garantie.

Tu vois, on a pas à s'inquiéter.

Oui, on a pas à s'en faire, hein ?

Attention à tous les policiers, les patrouilles
routières, et les shérifs de comté.

On croit que Darby Mason
est piégé dans la ville.

Surveillez tous les aéroports et les dépôts.

Nous répétons son signalement :
Il mesure 1,80 m...

...teint brun,
et la dernière fois qu'on l'a vu...

Couvrez cette extrémité de la plate-forme.
Gardez un oeil vigilant.

On dirait une convention de police.

Ils viennent juste
voir si nous quittons la ville.

Pourquoi, ils nous font pas confiance ?

Poussez-vous, les gars.

- Regarde, voilà Charlie.
- Une minute.

- On va aider. Nous l'emmenons à Dayton.
- D'accord.

Aide-moi.

Tiens, prends ça.

- Maladroit.
- Il a glissé. J'ai pas pu l'empêcher.

C'est pas grave.
Ils peuvent le prendre.

Merci pour votre aide, les gars.

- Je me demande où est l'ami de Charlie.
- Je me demande.

- On ferait mieux d'aller le chercher.
- C'est une bonne idée. On va aller voir...

- Hé. Venez ici.
- Oh, bonjour.

- Il est presque temps et on était inquiets.
- Oui, à propos des 30 autres dollars.

- Charlie est juste là.
- Aussi serré qu'un insecte dans une boîte.

- Voici vos 30.
- Merci.

Voilà. Surveillez le cercueil jusqu'à Dayton.

Quand vous y serez, M. Draper du
salon funéraire Deluxe vous accueillera.

Est-ce clair ?

Oui, monsieur.

Bon, attendez.

Dépêchez-vous, les gars.
On est en retard.

Wilcox?

- Dépêchez-vous. On ne peut pas retenir le train.
- On a été bloqués dans la circulation.

Dites aux gars qu'ils attendent
jusqu'à la dernière minute.

- Suspense, colonel. Nous en vivons.
- Eh bien, commencez à les attacher.

DANTE Le Magicien
TEMPLE THEATRE, DAYTON, OHIO

- Mon costume est-il dans la malle, Tommy ?
- Bien sûr.

- J'ai dit qu'il va toujours en premier.
- Je vérifie juste.

Vous n'oublierez pas le temps
où je l'ai laissé à Philadelphie.

Aider l'oncle Harry à prendre un bain
en costume m'a fait une de ces impression.

Sur le public également.

- Je peux vous apporter quelque chose ?
- Attendez que je les donne à Wilcox.

- Je serai avec vous.
- D'accord.

- Vos billets. Regardez-les.
- Au revoir.

Ne vous inquiétez pas pour Charlie,
parce que...

Excusez-moi, vous êtes le bagagiste ?
Pouvez-vous faire monter Charlie dans le train ?

- Qui est Charlie ?
- Juste là.

- Il va à Dayton.
- Ah oui ? Il a failli rater le train.

- Il a tout son temps.
- Il vaut mieux s'y mettre.

D'ATLANTA à DAYTON

Nous l'y amènerons.
Ne vous inquiétez pas.

En voiture!

Un petit pécule bien ordonné.

Que dirais-tu d'un dîner ?
Je commence à avoir faim.

Ne sois pas si avide.
On vient de partager un hamburger.

Et en plus, on peut manger à Dayton
pour la moitié de ce qu'il en coûte ici.

- J'aurai deux fois plus faim le matin.
- Ne discutes pas.

Au fait, Phillips, avons-nous assez
d'argent pour les dépenses à Medford ?

Ça m'a échappé.

- Tu penses qu'on aura besoin de quoi, Parker ?
- Je dirais que 100 dollars suffiront.

J'espère que vous avez les billets nécessaires.

Heureusement, je n'en ai qu'un.

Je vous remercie.

Tu as vu ça ?

Il y a mis un billet d'un dollar
et un billet de 10 dollars est sorti.

Pardonnez-moi, messieurs,
mais n'est-ce pas de la contrefaçon ?

Oh, non, non.

Vous avez l'air d'un homme familier
avec notre bonne devise américaine.

- Jusqu'à un certain point.
- Incroyable. Il est tout neuf.

- Hum.
- Il est vrai, Stanley.

C'est certainement le cas. Mm-mm-mm.

Merci.

Un billet de 100 dollars !

- Vous pensez que 100 dollars suffiront ?
- On se débrouillera bien.

De quoi s'agit-il au juste, monsieur ?

Est-il possible que les hommes
de votre supposée intelligence ...

...n'ont pas entendu parler de l'"Inflato" ?

Vous voyez, nous n'étions pas en ville,
n'est-ce pas, Ollie ?

- Inflato?
- Oui, le nom de ce petit appareil.

Inflato, extrait du mot "inflation".

C'est un projet de diffusion de la richesse
parrainé par l'O.C.C.

- Qu'est-ce qu'un Ock ?
- Ock ?

O.C.C.,
Bureau de la Circulation de la monnaie.

Où pouvons-nous en trouver un ?

Nous n'en avons fait que
pour notre strict nécessaire.

- Et une piscine.
- Ouais.

J'ai bien peur que l'O.C.C. n'ait émis
le quota d'Inflato pour l'année.

Nous entrons à Medford.

Phillips, j'ai toujours souscris à l'idée...

...que le public américain
est honnête à 99 %.

Comme j'ai mon Inflato dans mon coffre, je pense
nous pouvons laisser ces messieurs avoir celui ci.

Ils ont l'air honnêtes.

Je n'utiliserai plus jamais une ficelle dans
un Automate. Croix de bois, croix de fer.

- Et voilà.
- Merci. Merci.

Au cas où nous n'aurions pas assez
d'argent pour aller à Medford...

-...nous donneriez-vous l'argent que vous avez ?
- Oh, bien sûr, avec plaisir.

Voilà, monsieur. Vous feriez mieux de nous
laisser un dollar pour démarrer la production.

- Bien sûr.
- Je vous remercie. Deux princes.

- Une paire de rois.
- Un couple de crétins.

- Quel coup de chance.
- C'est sûr.

Essayons et voyons à quoi
ressemble un billet de 1000 dollars.

Pensez à ce que nous pouvons faire
pour notre pays, toi et moi.

- Et l'Inflatto.
- Inflato, idiot.

Nous pouvons sauver le monde
entier de la faillite.

- Et retirer nos montres du clou.
- Il n'y aura plus de pauvreté.

- On mettra fin à tous les crimes.
- Tu sais quoi ?

Nous pouvons mettre tous les flics à la retraite.

Sauf les deux qui
nous ont pincé, tu te souviens ?

- Je ne voudrais pas...
- J'engrangerai des millions...

...des milliards pour notre peuple,
nuit après nuit...

...jour après jour.

Tant que ce bon bras droit...

aura la force de continuer.

Il n'est plus nécessaire d'économiser, Stanley.

Je sais, mais il pourrait pleuvoir demain.

Aah.

- Vous appréciez votre dîner, messieurs ?
- Oui, en effet.

- Quel est le montant de l'addition ?
- Voyons voir.

Deux numéros 7
et deux numéros 8...

Avec deux steaks de New York
et quelques cigares.

Ce qui fait 6,80 juste.

- Très, très raisonnable.
- ça l'est certainement.

Voilà, mon brave homme.
Donnez-moi un dollar et gardez le reste.

TÉLÉPHONE MAZUMA
VOUS NE POUVEZ PAS ME DÉPASSER

Oui, monsieur, c'est sûr que
c'est un bon tour.

Mais vous ne pouvez pas me payer
en billets de monopoly.

Billets de monopoly?

Quelque chose est arrivé à Inflato.

- En général, il produit des millions.
- Pendant que vous attendez.

Maintenant, si vous êtes sérieux, messieurs,
Je dois aller faire un rapport.

Essaie encore, Ollie.
Laisse-moi essayer.

Attend, peut-être que je... Laisse-moi...
essayer, voir si je ne peux pas avoir ce truc...

Peut-être que je peux l'avoir de ce côté.

Quel genre d'imposteur êtes-vous ?
Vous essayez de filer, de toute façon ?

- Quelque chose ne va pas avec Inflato.
- Oui, ça le tient à la gorge.

Aah!

Très drôle.
Maintenant, crachez 6,80 $.

Ce truc est censé imprimer de l'argent,
avec les vers à soie et tout le reste, non ?

J'ai entendu desfoutaises au cours de mes années
de route mais celle-ci gagne le pompon.

Vous crachez la monnaie
ou vous descendez au prochain arrêt.

- Soyez juste patient. Je vais chercher l'argent...
- Qu'essayez-vous de faire ?

Insulter mon intelligence ?

Dis à Vince de s'arrêter à Milledgeville.

- Blackguard.
- Et son nom lui convient aussi.

- On ferait mieux d'aller trouver ces deux-là.
- Avant d'arriver à Milledgeville.

Je dois dire que...

Oh, bonté divine.
Regardez comme ils restent.

- C'est bien.
- C'est par magie. Voilà, essayez-le.

- Pourquoi restent-ils ?
- Mais ils ne restent pas.

- Faites-en un autre, M Dante, s'il vous plaît.
- Oh, d'accord.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Du sucre.

- Etes-vous sûre ?
- Je suis sûre.

Regardez, je le couvre
avec une serviette. C'est vrai ?

- Oui.
- Sim Sala Bim.

- Oh, c'est des bonbons !
- Nous en voulons !

- Souhaitez-vous voir un autre ?
- Oh, oui.

En voici un autre
que je fais avec le sucre.

- Du sucre ?
- Oui.

Il suffit de regarder.
Il est vide ?

Oui.

Cette fois, vous dites "Sim Sala Bim".

- Sim Sala Bim.
- Bien.

- Un canard !
- Comme c'est mignon !

- C'est mignon. N'est-ce pas mignon ?
- Il est mignon, n'est-ce pas ?

- Vous aimez les canards ?
- Oui.

- Voilà. Prenez bien soin de celui-ci.
- Merci beaucoup, M. Dante.

De rien.

- Votre monnaie, monsieur.
- C'est pour toi, mon gars.

- Oh, merci.
- Et 2 laissez-passer pour mon spectacle.

- Oh, je vous remercie.
- De rien.

Excusez-moi, monsieur, mais avez-vous vu
deux messieurs de cette taille ?

- C'est très important.
- Je ne crois pas.

Merci, Monsieur.
Eh bien, si ce n'est pas Buffalo Bill.

Mon père me parlait de vous.

- Tu as vu la photo de Buffalo Bill.
- Au dos d'une pièce de cinq cents.

Je ne vous avais pas reconnu.

- C'est très amusant.
- Pas pour nous, non.

- Vous avez un Inflato ?
- J'en avais un.

- Comment l'avez-vous appelé ?
- Inflato, du mot "inflation".

L'argent en sortait
quand le monsieur l'a vendu.

Oui, c'était un bon achat pour 50 dollars
avant qu'il ne s'enraye.

Vous voulez dire que
vous avez payé 50 $ pour ça ?

Non, 49. Nous avons gardé un dollar.

- Je n'en ai pas vu depuis des lustres.
- Où étiez vous ?

- Appartenez-vous à l'O.C.C. ?
- Je suis un magicien.

Un magicien ? Eh bien !

J'avais l'habitude de m'essayer à l'art
de la prestidigitation moi-même.

Choisissez une carte. N'importe laquelle.

- Maintenant, regardez.
- Je l'ai.

Mettez-la dans votre poche.

Maintenant, concentrez-vous très,
très profondément.

- Il me le fait depuis des années.
- Ouais.

- As de pique.
- Par George, c'est merveilleux.

- Carte, s'il vous plaît.
- Vous la trouverez dans le chapeau de votre ami.

Dites, c'est merveilleux.
Comment avez-vous fait ?

C'est un secret.

- Donne-moi ça.
- C'est...

Très bien, les gars,
Arrêtez de déranger M. Dante.

Nous entrons à Milledgeville
et c'est là que vous descendez.

Nous vous paierons quand on
emmènera Charlie à Dayton.

- Bien sûr.
- Pourquoi les mettez vous dehors ?

- Ils ont essayé de filouter une facture de 6,80 $.
- Nous n'avons pas...

Je vous assure que nos intentions
étaient parfaitement honorables.

Je vais payer leur facture.

C'est à vous de décider, mais pour moi,
vous encouragez juste quelques escrocs.

Je prends ce risque.

C'est là que vous descendez.

Désolé, les gars, mais vous pouvez acheter ça
dans n'importe quel magasin pour 1,50 $.

- Vous voulez dire que nous avons été victimes ?
- J'en ai bien peur.

- Ollie, nous avons été trompés.
- Comment pouvons-nous vous rembourser ?

Avec les 50 dollars que nous allons avoir
pour Charlie.

- Nous pouvons donner...
- Vous vous arrêtez à Dayton ?

Je vais jouer
au théâtre du Temple.

Alors, à demain.
Vous avez été très gentil. Au revoir.

- Au revoir, Bill.
- Au revoir.

Sanatorium FERNDALE

Opératrice, je veux parler à l'avocat
Malcolm Kilgore à Dayton...

-...Riverdale 3-4786.
- Darby est bien rentré.

- Dixie a téléphoné. Il est en route.
- Chut.

- Bien.
- Quoi ?

Ici le Dr Travelyan
au Sanatorium Ferndale.

Très bien, je reste en ligne.

MALCOLM KILGORE, AVOCAT

Oui, oui, ici Kilgore.

Ici le Dr Bradley Travelyan
du sanatorium de Ferndale.

Il y a quelques jours, j'ai lu un article
concernant Egbert Norton.

- Avez-vous des informations le concernant ?
- Eh bien, j'ai un patient ici...

...apparemment la victime
d'un délit de fuite.

Depuis trois semaines maintenant, il
a été entre la vie et la mort.

Ce matin, il a parlé pour la première fois.
Il a dit qu'il s'appelait Egbert Norton.

S'identifier ?
Oh, je suppose qu'il le peut.

Mais ne le reconnaîtrez-vous pas
quand vous le verrez ?

Egbert Norton s'est enfui de
la maison quand il était petit.

Par conséquent, je ne l'ai jamais vu.
Il devrait être capable de s'identifier...

...par une bague très inhabituelle que lui a
donné son oncle. C'est-à-dire, s'il l'a encore.

J'ai un double de la bague
en ma possession.

Mais oui, il a une bague inhabituelle.

Il se trouve que je l'ai remarqué quand
J'ai soigné une abrasion sur son bras.

Cela semble encourageant.
Quand pourra-t-il venir à mon bureau ?

Dans son état, un voyage en ville
pourrait avoir de graves conséquences.

Mais d'autre part, une visite de votre part
pourrait être très utile au garçon.

Bien. Nous sommes situés à Ferndale
sur la route de Cincinnati.

Hein? Disons, 13:00?

Oh, ce sera très satisfaisant.

Oui, à tout à l'heure, monsieur.
Au revoir.

Eh bien, messieurs, cela mérite
un toast. Quelqu'un a-t-il une bouteille ?

C'est Dixie.

- Salut, les gars.
- Tu l'as eu ?

- Il est dans la boîte.
- Bien joué, Dixie.

- Doucement.
- Allez, donnez-nous un coup de main, Doc.

- Doucement, doucement.
- Continue de frapper, Darby, mon vieux.

- On te fera sortir en un clin d'œil.
- Doucement, maintenant.

Tu respires, Darby ?

- Sinon, nous sommes tous morts.
- Bon sang.

- Attention à la première marche.
- Ne le faites pas basculer. Doucement.

- Tu me mets tout le poids.
- Peu importe.

Faites-le entrer. Posez-le.
C'est ça.

- Très bien, Darby, tu es là.
- Ouvrez.

- On est entre amis.
- Darby.

- Darby!
- Je vais chercher mon masque.

Trouvez-moi une pince.
Dégagez le passage.

Allez, aidez-moi.

Très bien, nous y sommes.

Pouvez-vous l'attacher ?
Il s'est vite abimé.

Il a dû manger un truc.

- C'est une momie.
- Une imitation, en plus.

Tu nous a pas fait un coup
en douce, hein, Dixie ?

Qui, moi ?
T'as perdu la tête ?

- Où est Darby ?
- Je ne sais pas...

Arrête, Joseph, mon gars.

Je viens de faire
une découverte très importante.

Ces prospectus appartiennent
à Dante, le Magicien.

- Tu crois qu'il a fait disparaître Darby ?
- Par inadvertance, oui.

- Découvrez si Dante joue à Dayton.
- Il y joue. Il est au Théâtre du Temple.

Ma déduction est correcte.
Ce doit être le cerceuil de Dante.

- Par coïncidence, identique au nôtre.
- Allons-y. Théâtre du Temple !

Attendez. Une minute. Une minute.
On doit faire ça avec le plus grand soin.

N'importe lequel d'entre vous
pourrait être reconnu.

Comme je peux marcher dans les rues
avec une impunité raisonnable...

...je pense que logiquement je dois y aller.

Oui, je crois qu'il a raison.

M. Kilgore. J'ai failli oublier.

Allo, opératrice.
Passez moi Riverdale 3-4786.

M. Malcolm Kilgore.
Dépêchez-vous, s'il vous plaît.

Oui, oui.

Une rechute ?

Oh, c'est dommage, docteur.

Demain ? Je pense que
Je peux le faire. Même heure ?

Bien. Je serai là.

Une minute.
Où allez-vous ?

- Nous avons rendez-vous avec M. Dante.
- Il n'a pas laissé de mot.

- Nous lui devons de l'argent.
- Vous devez de l'argent à Dante ? C'est drôle.

- Oui, et nous allons le rembourser.
- Oui, et c'est encore plus drôle.

Cent,
200, 300, 400...

Pardonnez-moi, mademoiselle. Pourriez-vous
me dire où trouver M. Dante ?

- Sur la scène, je pense.
- Merci beaucoup.

Stanley, faut-il que tu touches à tout
ce que tu voie ? Oh !

Oh.

Laisses ça. Oh !

- Oh, M. Dante.
- Eh bien, bonjour.

Nous sommes venus vous payer
l'argent que nous devons.

- Oh, je vous remercie.
- N'en parlez pas.

C'est dommage que personne ne soit venu
pour vous voir, mais nous resterons.

- Tout est prêt, M. Dante.
- Bien.

Voici Tommy White, mon régisseur.

- Je m'appelle Hardy.
- Comment allez-vous ?

- Et voici mon associé, M. Laurel.
- Comment allez-vous ?

- Ravi de vous connaître.
- Pourquoi ?

- George, avancez cette cabine.
- Oui, monsieur.

Juste là.
C'est bien.

- Vous avez des problèmes de téléphone ?
- Non, juste une petite expérience.

Vous êtes terriblement en retard. Nous avons des
téléphones depuis des années. N'est-ce pas, Ollie ?

C'est une illusion, idiot.

- Oh.
- Puis-je vous être utile ?

Nous voulons essayer l'illusion.
Tout est prêt, Tommy ?

Oui, je pense.

Si l'un d'entre peut rentrer dans
cette cabine, nous pouvons essayer.

Je serai ravi.
Je le serai certainement.

- Oh!
- Oh, je suis désolé, Ollie, vraiment.

- Regarde, il y a une cabine là-bas.
- Merci.

Je ne serai pas long, Ollie.

C'est très bien.

- Tu as 2 pièces de 10 cents pour 5 cents ?
- Oui.

- Voilà.
- Merci.

De rien.

- Je peux avoir un peu d'intimité ?
- Je suis terriblement désolé.

Oh!

- Eh bien, ça marche bien, Tommy.
- C'est sûr.

- C'est une illusion parfaite, M. Dante.
- Mais où est Stanley ?

Aah!

N'était-ce pas un joli tour, Ollie ?

Tommy, ils pourraient
faire rire dans le spectacle.

- Oui, on en aurait bien besoin.
- Engagez-les.

Les gars, vous aimeriez
travailler pour M. Dante ?

- Je n'ai aucune expérience.
- J'en ai assez pour nous deux.

- Que diriez-vous de 25 par semaine ?
- Eh bien, c'est acceptable, pour commencer.

- Pas avec moi, non.
- Comment ça, pas avec toi ?

Je veux 40 par mois ou rien.

- C'est à prendre ou à laisser.
- Nous laissons.

Ok, on prend.

- Je veux vous montrer des costumes.
- M. White...

...vous pouvez compter sur moi pour la
plus grande performance de ma carrière.

- Ok, les gars, suivez-moi.
- Viens, Stanley.

Stanley.

Viens ici.

- On fait attention maintenant, les gars.
- Oui, très bien.

D'accord, les gars, prenez-le.

Maintenant au TEMPLE THEATRE
DANTE

- Ne bouge pas, oncle Harry.
- Très bien.

Excusez-moi. Il y a deux
messieurs qui sont là.

D'accord, Tommy.

Bien.

- Comment nous trouvez-vous, M. Dante ?
- Bien.

Regardez.

On diraitun page
des Mille et Une Nuits.

- Ollie ressemble à tout le livre.
- C'est sûr...

Eh bien, je suppose que tout est prêt.

Si vous me donnez un bol de poisson rouge,
deux lapins blancs et un verre...

Attendez une minute. Vous devez
suivre les instructions de M. Dante.

En attendant, vous pouvez nous aider
à mettre en place quelques accessoires.

- Tout ce que vous voudrez.
- Dans la limite du raisonnable.

- Au revoir.
- Au revoir.

Au revoir.

Les gars, prenez cette table
et mettez la dans l'autre entrée.

Oui, monsieur.

- C'est réel. T-bone.
- Oh, bon sang.

Oh, les gars, ne faites pas les idiots
avec les accessoires.

- La chose la plus étonnante est arrivée.
- Tu ne le croiras jamais.

Mettez vous par là,
hors du chemin.

- Eddie. Prends l'autre oiseau.
- Oui, monsieur.

Maladroit.

Ooh. Ouille!

- Une minute.
- Oui, monsieur.

- Venez ici. Je veux vous parler.
- Oui, monsieur.

A votre service.

Accessoires

- Où est ce cercueil ?
- Cercueil ?

- Oui, et Doc Lake.
- Doc Lake ?

Je veux ce cercueil, compris ?

- Il veut dire le cercueil.
- Oh, le cercueil. Oh.

Arrêtez de bavarder
et commencez à chanter.

Taisez-vous !
Où est ce cercueil ?

Nous avons suivi les instructions
à la lettre. Honnêtement.

Bien sûr, nous l'avons donné à M. Draper.

- Le voilà. Demandons-lui.
- Que faites-vous ici, M. Draper ?

Ouais, Dixie, qu'est-ce que tu fais ici ?

C'est ce que je ta dirais après
avoir découvert où se trouve la boîte.

Nous vous l'avons donné.
Vous ne vous en souvenez pas ?

Pourquoi n'êtes-vous pas à l'enterrement ?

La boîte que vous m'avez donnée
n'est pas venue d'Atlanta.

Oh si, c'est vrai. Et nous pouvons le prouver.
Montre-lui le reçu de bagage, Stan.

- Je l'ai laissé dans mes autres vêtements.
Je vais le chercher.
- Oh, non, tu n'iras pas.

Ecartez-vous de cette porte.

- Que fais-tu ici ?
- Oui, quelle est l'idée ?

Le même que toi.

J'ai suivi le Doc,
au cas où il aurait besoin de moi.

Oui ? C'est un alibi suffisant
pour moi aussi.

C'est l'homme qui nous a engagés.

C'est ça.
Charlie a fait un voyage très confortable.

Vous n'essayeriez pas de
nous doubler, hein ?

Je protège ma part.

Je ne suis pas sûr que ça ne
soit pas rapide avec Doc.

C'est toi qui le demandes.

Mon doigt me démange autant que le tien,
Frankie.

Vous devriez avoir honte.
Se disputer pour un homme mort.

Il va se pointer quelque part.

Les gars, je vais vous faire part d'un secret.

Nous sommes des universitaires. L'homme dans
cette boîte n'était pas vraiment mort.

C'est une initiation.

- Oh, une fraternité.
- Oui, une fraternité secrète.

Eh bien, vous pouvez nous faire confiance.

Nous appartenions à une loge,
n'est-ce pas ?

Alors, vous comprenez.

Le cercueil que j'ai envoyé a été mélangé avec
celui du magicien. Il est ici quelque part.

Vous devez le trouver
avant que Charlie n'étouffe.

C'est exact. Il pourrait être
"asphyxié..." "Aspixi..."

Il pouvait s'arrêter de respirer.

Juste au cas où vous n'êtes pas aussi
bêtes qu'il ne semble...

...vous feriez mieux de trouver cette boîte
ou vous êtes deux Turcs morts.

Nous le trouverons, c'est sûr.
Attendez ici. Oh !

Sim Sala Bim.

Bonjour, Mesdames et Messieurs,
garçons et filles.

En présentant ces illusions,
c'est notre but...

...de vous divertir et de vous mystifier,
si cela est possible.

Et maintenant, j'ai le plaisir de présenter
Margo, la femme de ménage magique.

C'est drôle, elle n'a jamais manqué
une représentation avant.

Me voici, M. Dante.

Oh, vous êtes là.

Fermez les yeux et pensez au sommeil.

Rigide.

Elle se repose. Elle pourrait rester
là pendant des heures, si je le souhaite.

Mais regardez.

Margo, écoutez-moi.

Êtes-vous prête ?

Alors, allez-y !

Oh, Charlie.

Oh, Cha...

Oh, Charlie.

Charlie.

Char...

- Que fais-tu là-haut ?
- Viens ici, vite.

- Que se passe-t-il ?
- Je ne peux pas voir par la fenêtre.

C'est une fenêtre peinte,
espèce d'idiot.

Ouah!

Maintenant, regardes ce que tu as fait.
Allez.

Je pense qu'on a été les
pigeons de ces deux idiots.

- Personne ne peut être aussi bête.
- Donnons-leur quelques minutes de plus.

On peut parier qu'ils s'embrouillent
avec Doc Lake et Darby.

Peut-être qu'on a quelque chose là.

Attend une minute, Joe.
Où vas-tu ?

Suivre ces deux andouilles.

- Et où vas-tu ?
- Je te suis.

Et je n'ai confiance en aucun d'entre vous.

- On ferait mieux de se séparer.
- D'accord, mais pas trop vite.

- Bonjour, lieutenant.
- Salut, papa.

- Y a-t-il un Tom White avec la troupe ?
- C'est le régisseur de Dante.

- Trouvez-le dans les coulisses.
- Merci.

- Quelque chose ne va pas ?
- Non.

- Excusez-moi.
- Oui, monsieur.

Oh, Charlie.

Comment ça va, M. White ?

- Tu as du culot de revenir à Dayton.
- Je n'ai pas pu m'en empêcher.

- N'avons-nous pas conclu un accord ?
- Mais J'ai ce travail. On est complets.

- Tu devais rester à l'écart de Dayton.
- Je devais faire venir le spectacle.

Je suis désolé, gamin, mais je vais devoir
t'emmener au quartier général.

Vous devez me laisser tranquille,
M. Foster. Je m'en sors bien dans ce travail.

Il y a quelque chose de plus important :
Je vais me marier.

C'est une fille bien.
Elle ne sait pas que j'ai été dans le pétrin.

On est là que pour une semaine. Si vous me laissez
rester, je vous promets de ne jamais revenir.

Parole d'honneur.

Je ne suis pas joueur, mais je vais
prendre un pari sur toi, juste cette fois.

Merci. Vous ne le regretterez pas.

D'accord, mais je serai dans le coin,
juste au cas où.

- Je me demande ce qu'il a fait.
- Je ne sais pas.

Je parie que Margo est la fille
avec laquelle il va se marier.

- Honnêtement ?
- Mm-hm.

Qu'y a-t-il de mal à cela ?
C'est une fille merveilleuse.

- Je le sais.
- Eh bien, pourquoi pleures tu ?

- J'étais tombé amoureux d'elle.
- Oh !

Vois-tu qui est planté
à l'entrée des artistes ?

- Foster.
- Quelqu'un l'a renseigné sur Darby.

- Ces deux idiots, je parie.
- Je vais m'occuper d'eux.

- D'abord, il faut sortir Darby d'ici.
- Très bien.

- Attention que le flic ne nous voit pas.
- Allez.

- Charlie.
- Charlie.

Mesdames et Messieurs,
garçons et filles.

Pour votre plaisir, mes assistants et moi allons
vous présenter le célèbre tour de corde hindou.

La corde dans ce panier est contrôlée
par la musique mystérieuse de l'Inde...

...que je vais demander à Sahib Oliver
de jouer à la musette magique.

- Maintenant ?
- Maintenant.

Il est là, et elle restera là
tant que la musique magique continue.

Pour tester la corde, je vais demander
à Sahib Stan de l'escalader.

Si vous voulez bien, Votre Excellence.

Salut, Ollie.
Regarde.

Continue à jouer, Ollie.

Ollie, joue.

Qu'est-ce qui vous fait rire ?

Ne t'arrête pas, Ollie.
Continue de jouer. Aah !

Aah!

Bon travail, les gars.
Vous êtes formidables.

Ouah!

- Et moi, alors ?
- Ferme la porte.

- Dépêchons, le cabinet de l'épée est ensuite.
- Tout de suite.

Quel est le problème avec ce truc ?

On ferait mieux d'huiler ces fentes
après le spectacle.

S'il vous plaît, monsieur,
vous ne pouvez pas faire ça.

Vous essayez de me dire
comment faire ?

- Oui, monsieur. Vous voyez, Ollie et moi...
- Oh, du balais, du balais.

Oh, pauvre Ollie.

Pauvre Ollie.

Allez, dégagez le passage,
hors du chemin.

Oh, pauvre Ollie.

Oh, s'il vous plaît.

Arrêtez, s'il vous plaît.

Ok, Mac, allons-y.

Je parie qu'il ressemble à un hamburger.

Mesdames et Messieurs,
voici mon mystérieux cabinet de sabre.

J'enlèverai les sabres et je placerai
la belle Margo dans le cabinet...

...puis je plongerais l'acier froid
de ces 24 lames à travers son corps.

On ne s'ennuie jamais.

- Je viens de découvrir où se trouve Darby.
- Où ?

- Pendu au plafond.
- Arrête de plaisanter, Joe.

Viens.

Qu'allons-nous faire ?

Quand ce magicien fera le tour
et découvrira Darby, on sera cuits.

Je ne sais pas pour vous,
mais je me tire.

Comment on va passer le flic
à la porte ?

Voilà les stupides.
Ils connaîtront une autre sortie.

Ne soyez pas trop pressés,
messieurs.

- on a pas trouvé votre ami.
- Doucement. On ne te fera pas de mal.

Il est probablement parti,
de toute façon.

- On l'a dit à personne, n'est-ce pas, Ollie ?
- Bien.

- Nous aimerions sortir.
- Pourquoi pas par l'entrée des artistes ?

- Parce que nous n'allons pas...
- Attends, Joe.

C'est un peu gênant.

Il y a un étudiant à qui nous devons
un peu d'argent et on n'en a pas.

Nous avons pensé que vous pourriez
nous montrer une autre sortie.

Il y a une fenêtre au troisième étage.
Vous pouvez sauter sur le trottoir.

- N'est-ce pas, Ollie ? Tu as juste...
- Un saut.

Sortie.

Il y a une porte de sortie
à l'arrière.

- Comment y parvenir ?
- Je pense qu'on peut l'atteindre par ici.

C'est formidable. Merci.

A l'aide ! A l'aide !

A l'aide ! A l'aide ! A l'aide !

Si l'homme à qui vous devez l'argent
se montre, je lui dirai que vous êtes partis.

Maintenant, rappelez-vous,
Ne dites rien à ce sujet.

Chut.

Eh bien, j'ai été ravi de vous connaître.

- Pareil pour nous.
- J'espère vous revoir un jour.

Ces universitaires sont des gars amusants.

Dis, on ferait mieux d'y aller.
Peut-être que nous retardons le spectacle.

Passez, s'il vous plaît.

Vous devriez regarder le prochain numéro.
C'est un super tour.

Oui ? Je pense que je vais le faire.

Vous pouvez accéder à la scène
par cette porte.

Merci.

Tommy, qui était cet homme
à qui tu parlais ?

Il est resté ici toute la journée.

C'est un type que j'ai rencontré
quand j'étais ici la dernière fois.

- Tommy, qu'est-ce qui se passe ?
- Rien. Rien.

Maintenant, tu ferais mieux de te changer.
tu vas être en retard. Dépêche-toi.

Okay.

Excusez-moi.

Ma prochaine illusion, Mesdames et Messieurs,
est le fameux Transfert Invisible Egyptien.

J'attire votre attention sur le cercueil
suspendu au plafond du théâtre.

Dans cette démonstration, je vais
s'efforcer de passer mon sujet...

...à travers l'espace atomique dans le
cercueil au-dessus, sous vos yeux.

Je parie que c'est Charlie.

Gardez vos places.
Restez où vous êtes.

Et ne bougez rien
sur cette scène.

En plein cœur.

- Cet homme a été assassiné.
- Quoi ?

Personne ne quitte le théâtre.
Les ouvreurs, surveillez les portes.

Ne laissez personne sortir.
Baissez le rideau.

Où allez-vous ? Vous ne pouvez pas
entrer. Quelque chose est arrivé.

Je suis avocat.
Selon la loi...

...j'ai le droit d'entrer
dans l'intérêt d'un client.

- Savez-vous qui il est ?
- Oui, je sais qui c'est.

Téléphonez au siège. Dites-leur
d'envoyer des hommes ici tout de suite.

Tu allais donc seulement rester
à Dayton une semaine, hein ?

Je suppose que tu ne te souviens pas
de ton vieux copain, hein ?

Mais Tommy n'a rien à voir avec ça.

Il est resté au théâtre, au travail.

Vous ne pouvez pas penser que Tommy
ferait cela.

Je sais ce que vous ressentez, mais M. White
ne vous a pas dit les choses qu'il aurait dû.

Oh, il a raison, Margo, je devrais
te l'avoir dit il y a longtemps.

Voici le Doc Lake.
Il dirigeait un sanatorium.

J'ai travaillé comme son assistant
tout en faisant des études de médecine.

Je ne savais pas qu'on était mêlés à
un gang jusqu'à ce qu'ils nous arrêtent.

J'ai découvert que nous traitions des blessures
par armes à feu sans faire de rapport.

Juste une victime des circonstances,
comme d'habitude.

Officier, cet homme a été tué
avant qu'il ne soit mis dans le cercueil.

- Qui le dit ?
- Vous avez dit qu'il a reçu une balle dans le cœur.

Cette balle est entrée par le haut du cercueil.

Je fais le coup de maître
dans ce spectacle, M. Dante.

Et remettez cette arme avec laquelle
vous avez tiré sur le cercueil.

- Je vous tiens aussi.
- C'est ridicule.

Stanley, il y a eu un...

Stanley.

Oh, Stanley.

Stanley.

Oh, Stanley.

Que s'est-il passé, monsieur ?

- Quelqu'un m'a frappé.
- Oh, c'est dommage.

On ferait mieux d'en parler à M. Dante.

M. Dante. M. Dante, quelqu'un
a frappé ce monsieur là-bas.

Que savez-vous de cette tuerie ?

Rien. J'étais dans le public.
Je suis avocat.

Je m'appelle Malcolm Kilgore. Je suis
à la recherche d'un client, Egbert Norton.

Je parie que ces étudiants l'ont fait.
Ils font toujours des blagues.

- Etudiants?
- Ceux qui cherchaient le cercueil.

- Trois d'entre eux.
- Où sont-ils allés ?

C'est moi qui pose les questions. Qu'est-ce que
ces étudiants ont à voir avec ça ?

Je ne sais pas. Ils avaient des armes.
Ils sont sortis par le tipi hawaïen.

- Attends. La cabane des mers du Sud ?
- Oui.

On ferait mieux de se dépêcher si vous voulez
les interroger. Il sera trop tard.

Par ici.

- N'y allez pas.
- Ah, non ?

Oh!

Au secours ! A l'aide !
Que quelqu'un nous fasse sortir d'ici !

Il y a un lion !

Venez, par ici.

- Où est le lieutenant ?
- Au sous-sol. Je vais vous montrer.

Andy, couvre cette porte.

Hé, cassez la porte !
Ouvrez la porte !

- Allez, viens.
- Ouvrez-la ! Vite, s'il vous plaît !

- Allez, viens. Allez !
- Attends un peu. Oh, non, tu ne peux pas.

- Quelque chose ne va pas, lieutenant ?
- Non.

Mettez les menottes à ces bandits.

- Pete, mets ce type dans la cage.
- D'accord, toi.

On dirait que vous avez vos hommes, lieutenant.
Et merci d'avoir pris mon homme pour moi.

- Votre homme ? C'est Darby Mason.
- C'est ça.

- C'est donc votre client.
- Dis-lui, Darby.

Ce type est Steve Barnes,
une pointure fédérale.

- Pourquoi ne nous avez vous pas mis au courant ?
- Désolé.

J'ai dû produire un héritage imaginaire
pour enfumer ce type.

- Tout était faux ?
- C'est exact.

J'ai fait tout ça avec des miroirs.
Mes excuses, M. Dante.

Et ce qui est arrivé au vieil oncle Jasper ?
A-t-il vraiment tiré sa révérence ?

Non, c'était aussi faux.
Il est à Alcatraz.

Bien. J'ai toujours aimé
le vieux schnock.

Il sera heureux de te voir lui aussi.

- Pourquoi as-tu tué Doc Lake ?
- Parce qu'il a essayé de me doubler.

Quand ils m'ont largué ici
Je suis sorti.

Quand j'ai entendu quelqu'un venir
Je me suis caché.

Doc Lake est arrivé en douce.

Il a sorti son flingue, et pensant que
J'étais toujours dans le cercueil, il y mis une balle.

Puis il a commencé à s'éclipser
et je l'ai attrapé.

Je l'ai mis dans le cercueil pour lui montrer
qu'il ne peut pas faire le singe avec moi.

Je suis désolé davoir gâché
votre spectacle, mon pote. C'était...

-...plutôt bien.
- Merci.

Eh bien, on ferait mieux d'y aller, Darby.
Tu as un long chemin à faire.

Oh, Stanley.

Oh, Stan...

Oh, Stanley.

Stanley, pourquoi tu ne me réponds pas ?

Oh, j'arrive Ollie.

Où es-tu ?

Oh, Ollie, viens me chercher.

Fais-moi sortir d'ici, Ollie.

Oh, aide-moi, Ollie.
Fais-moi sortir.

Me voici, Ollie. Je suis là.

Oh, sors-moi d'ici.

Sors-moi de ce truc.

Oh, regarde-moi maintenant.
Oh, regarde-moi.

Pourquoi ris-tu ?

Sim Sala Bim.

Sous titres Picard 60.