All language subtitles for poort

COMPORTE DES SCÈNES
DE CONSOMMATION DE TABAC

Downloaded from
YTS.MX

Official YIFY movies site:
YTS.MX

PAUVRES CRÉATURES

Un tas d'organes
sans l'étincelle du moi issue d'un cerveau

ou le pompage du sang par un cœur.

Un plateau de boucher
pour un déjeuner dominical.

Alors, qui aurait envie
de remettre les organes en place ?

Et qui peut distinguer
l'humain de l'animal ?

Si distinction il y a.

Allons !

Enfants,
vous faisiez bien des puzzles, non ?

Vous aussi, vous avez du mal
à vous concentrer quand le monstre parle ?

C'est un chirurgien exceptionnel,

révolutionnaire,
et son père a fondé cet institut.

Tu te crois invité
dans cette conversation, Max McCandles ?

Malgré ta proximité, il n'en est rien.

Va chier. Achète-toi un costume.

Vous croyez vraiment que le foie va ici ?

Puis-je vous demander l'intérêt

de les remettre en place, monsieur ?

Mon bon plaisir.

M. Max McCandles !

Raccompagnez-moi à la fin du cours.

Votre dissertation.

Elle vous a plu ?

Elle témoigne d'un esprit conformiste
s'efforçant de confiner à la médiocrité.

- Merci.
- Il me faut un assistant sur un projet.

J'en serais ravi.

- Êtes-vous pieux ?
- Je crois en Dieu.

Moi ou la divinité ?

En effet, God veut dire Dieu.

Cette blague est de moi,
inutile de me l'expliquer.

L'œuvre du diable !

Avez-vous envisagé une barbe ?

Je ressemblerais à un chien cravaté.

Les enfants aiment les chiens.

Ce travail...

Oui, venez.

God !

- Bonjour.
- Jour.

Bella, voici M. McCandles.

Bonjour, Bella.

- Ang.
- Sang.

- Ang.
- Sang.

- Sang.
- Oui.

Ça va.

Quelle jolie demeurée !

Elle souffrait de lésions cérébrales,

j'y ai remédié.

Son âge mental et son corps
sont quelque peu désynchronisés.

Le langage arrive.
Ses progrès sont fulgurants.

Elle est sublime.

Il faut que je consigne méticuleusement
sa progression.

Vous allez le faire pour moi.

Ce sera un honneur.

- Pipi !
- Oui.

Tu es contente, Bella.

Je crois qu'elle...

Mme Prim !

Pipi.

Vous n'aimez pas le hareng fumé ?

C'est mon péché mignon, je dois dire.

J'aime bien

en manger le matin...

Bella coupe aussi ?

- Seulement les morts, pour Bella.
- Seulement morts.

Splatch, splatch !

Coquien !

Coquien !

Cours !

Elle prononce quinze mots par jour.

Et sa coordination est au mieux précaire.

En progrès le soir.

Ses cheveux prennent 1 cm par jour.

- J'ai un graphique.
- Excellent.

Vous pouvez disposer.

À demain.

D'où vient-elle ?

Je vous emploie
pour recueillir des données.

Si poser des questions bêtes s'impose,
je vous le dirai.

"Ainsi, lorsqu'ils rentrèrent du bois,

"elle retrouva sa maman et son papa.

"Au dîner, ils mangèrent du gâteau
jusqu'à l'indigestion,

"tant ils étaient heureux d'être réunis."

Toi mon papa, God ?

- Je...
- Prim dit que pas.

Bella fille de nulle part.

Où est ça ?

Nulle part ?

Tu es orpheline.

Tes parents sont morts.

Tu découpé parents, God ?

Non.

C'étaient mes amis.

De valeureux explorateurs,

tués dans un glissement de terrain
en Amérique du Sud.

Ils ont repoussé les limites
du monde connu et en ont payé le prix.

Mais c'est comme ça qu'il faut vivre.

On t'a confiée à moi
pour que je m'occupe de toi.

Morts.

Hélas oui, ma chérie.

Pauvre Bella.

Mais aime God.

Dors ici.

Non.

Bonne nuit, chère Bella.

Là. Parents.

Le Pérou, oui.

Pourquoi crayon livre chaque noix ?

Je dois noter tout ce que vous mangez.

Combien ?

Dis Bella d'autres endroits.

Ça, c'est Lisbonne.

Au Portugal.

Le sud de la France, les Alpes.

L'Australie, très loin et très dangereux.

- Population et animaux.
- Bella veut voir monde.

Je crois qu'on n'a pas le droit de monter.

Non.

C'est dangereux.

God ?

Dehors dois aller.

Dehors ? Non.

On travaille. Couper des doigts ?

Candles, emmène-moi !

- Bien sûr, si...
- Non.

Si, dehors !

Est-elle déjà sortie ?

Non.

Je lui ai créé un monde
parfaitement agréable et sûr.

Tout de suite.

Tout de suite !

Dehors, il y a tellement de choses
qui peuvent te tuer, tu sais.

- Tuer morte ?
- Serpents, calèches,

oiseaux, tremblements de terre,
inhalation de graminées toxiques.

Bella, venez voir.

- Tue-la.
- Quoi ?

Pourquoi drôles de pouces, God ?

Un jour, quand j'étais tout petit,

mon père m'a épinglé les pouces
dans une boîte en fer

pour voir s'il arriverait à retarder
la croissance des os.

La douleur était si grande que,
pour arrêter de pleurer,

j'ai regardé fixement mes autres doigts

et, par simple observation,

j'en ai analysé
tous les éléments épidémiologiques.

À son retour,

à sa grande surprise, je souriais.

Grands dieux !

C'était un homme atypique.

Il est temps de rentrer.

Un orage approche.

Pourquoi lui faire peur ?

Elle est une expérience.

Je dois contrôler les paramètres
sinon nos résultats ne seront pas purs.

God, on va !

Non, Bella.

Une glace pour Bella.

- Non.
- Bella veut.

Mon visage.
Les gens ont peur de God, se moquent.

God joli. Tête de chien.

C'est vrai.

- Stop. Moi à pied.
- Non.

Non maintenant ? Non jamais ?

Non, c'est tout.

Pardon.

Pardonne-moi, ma chérie.

Sainte Vierge !

Que lui avez-vous fait ?
Pourquoi la cachez-vous ?

Expliquez-vous ou je vous dénonce.

Je vais vous expliquer,
car c'est une belle histoire.

Il est rare d'avoir un corps
à la fois mort et si près de la vie.

Il ne s'était pas encore rigidifié,

il avait à peine refroidi.

Pas de pouls,

mais de l'activité électrique.

- J'aurais pu la sauver.
- Vous ne l'avez pas fait ?

J'ignorais tout
de la vie qu'elle quittait,

mais elle l'abhorrait au point
d'avoir choisi de ne plus être.

Définitivement.

Qu'aurait-elle dit

d'être tirée de son néant éternel

soigneusement choisi, et emmenée de force

dans un établissement
en sous-effectif, sous-doté,

type asile,
maison de redressement ou prison ?

Car dans ce pays chrétien,

le suicide est taxé de folie ou de crime.

Qui étais-je pour décider de son sort ?

Et puis, j'ai eu aussi
une sorte de révélation.

Toute ma recherche tendait vers ce moment.

Le destin m'amenait

un corps mort et un enfant à naître.

- C'était une évidence.
- Ah oui ?

Mettre le cerveau de l'enfant
dans la femme adulte,

la réanimer et observer.

Doux Jésus !

Le sait-elle ?

- Non.
- Qui était-elle ?

Aucune idée.

Mais aimeriez-vous mieux le monde
sans Bella ?

Mme Prim.

Bella a trouvé contente quand elle veut.

Vous sévère, mais je vais arranger.

Fermez yeux.

Attendez une minute.

Elle m'a empoigné la toison !

Elle est malade.

Bella a trouvé quelque chose
et doit partager, regardez.

Si je mets un concombre dans moi...

Bella, cessez immédiatement
de vous manipuler.

Quoi ?

En société,

ça ne se fait pas.

Ne faites pas ça.

Qu'est-ce que cela ?

Mon père m'a ôté
les glandes peptiques et pyloriques.

Je dois me fabriquer mes sucs gastriques.

- Pourquoi diable avoir fait ça ?
- Pour faire une découverte.

Il s'avère qu'on en a besoin,
dans l'idéal.

Bella.

Tu n'as rien mangé.

Ne fais pas ça.

Bonne nuit.

Au fond, je suis un romantique, Max.

Pardon ?

Je sens de l'amour entre Bella et vous.

Elle est...

Vous devriez peut-être l'épouser.

- Plaît-il ?
- Je crois qu'elle vous aime.

J'ai vu des êtres
se regarder avec les yeux de l'amour.

En tant que spectateur, non comme sujet.
Je le vois.

Vous croyez ?

C'est vrai,

j'ai des sentiments pour elle.

Donc, vous l'épouseriez ?

Emmène Bella dehors.

Fait bizarre ?

Fais à Bella.

Je me demandais

si vous l'éleviez
pour être votre maîtresse.

Sinistre pensée, indigne de moi.

Donc, vous ne couchez pas avec elle ?

L'éjaculation ne peut induire
une homéostasie chez moi

qu'accompagnée d'une stimulation profonde
de centres nerveux,

qui comprime les glandes endocrines
et modifie ma formule sanguine,

non pour quelques minutes,
mais pour plusieurs jours.

Quoi ?

Étant eunuque, je ne peux pas la baiser.

Pour que mon corps réagisse sexuellement,

il faudrait autant d'électricité
que pour éclairer le nord de Londres.

De plus, mes sentiments paternels
l'emportent sur mes pensées sexuelles.

Je vous prie de m'excuser
pour mes pensées impures.

Point impures du tout.

Masculine ou autre, toute sexualité

est fondamentalement amorale.

Pas toute, monsieur.

Désirez-vous l'épouser ?

Je désire vous épouser. Devenez ma femme.

Touchons-nous les parties génitales.

Je ne veux pas profiter de vous.
Vous êtes unique.

Après le mariage.

À une condition.

Elle doit le désirer aussi, bien sûr.

Alors, à deux conditions.

La deuxième, c'est que vous devez
vivre ici avec moi pour toujours.

Je vais faire rédiger un accord écrit.

- Curieux contrat.
- Il y a des fautes d'orthographe.

Sans incidence sur sa validité,
je vous rassure.

Seule une femme exceptionnelle
peut faire l'objet d'un tel engagement.

Pardon, je dois aller aux sanitaires.

Vous avez cinq ans ? Retenez-vous.

J'ai une petite vessie,
comme mon père avant moi

et son père avant lui.

Peut-être un cancer de la prostate.
Consultez.

Je n'y manquerai pas.

Mlle Bella Baxter,
l'objet du contrat, sans doute.

Bonjour, monsieur le visiteur.

Voulez mon chapeau ?

Est-ce qu'il m'irait ?

Oui !

C'est fou drôle !

Je devais voir la femme

ayant inspiré ce contrat de mariage
qui l'emprisonne.

Comment ça ?

Vous allez vivre ici, voyager loin

avec M. McCandles et Baxter,
mais pas sortir en ville.

Je vois.

- Ils m'aiment fort.
- Je comprends pourquoi.

Je dois vous pincer pour voir.

Mais...

Qui est vous ?

M. Duncan Wedderburn.

Comment monté ?

En escaladant.

- Vous me regardiez longtemps ?
- Pas longtemps.

Vous m'avez vue me manipuler
pour trouver le bonheur ?

Ce n'est pas poli, je sais.

Ne vous occupez pas de la bonne société.

C'est chiant à mourir.
C'est la mort de l'âme.

God pas croit à l'âme.

C'est Dieu qui est à l'origine
de l'idée de l'âme.

Dieu, Godwin Baxter ?

Ce chien ravagé.

Quel est ce mystère ?

Vous êtes prisonnière.

Je veux vous libérer.

Vous avez quelque chose.

Une soif de vie, d'expériences,
de liberté, de toucher,

de voir l'inconnu et le connaître.

Pourquoi suis-je ici, demandez-vous ?

Je pars à Lisbonne vendredi.
J'aimerais vous emmener.

Lisbonne du Portugal ?

C'est le Lisbonne dont je parle.

God jamais d'accord.

Ce n'est pas à lui que je demande,

mais à vous.

Pas en sûreté avec vous, je crois.

C'est absolument... vrai.

Puis-je avoir un moment
de temps précieux ?

Bien sûr, Bella.

J'ai une grande nouvelle à t'annoncer.

Bella est folle excitée.

Quelle nouvelle ?

Ce soir, à minuit,

je m'enfuis en secret
avec un certain Duncan Wedderburn.

Quoi ?

- Tu voudras m'empêcher.
- J'y arriverai.

Tu serres trop Bella.

Je dois me jeter à l'eau.

Nous pouvons voyager, avec Max,

à qui, je te le rappelle,

tu es promise.

Je vais épouser Max
parce qu'il a l'air bien pour cela.

Mais d'abord,
je vais explorer Duncan Wedderburn,

qui se soucie peu des dégâts sur moi,
je pense,

mais sera intéressant aussi.

Je dois t'en empêcher.

Embrasse-moi et souhaite-moi bon vent.

Sans ça,

les entrailles de Bella
pourriront de haine.

- De haine ?
- De haine.

Défaites ces valises, Prim.

Godwin m'a parlé de vos projets.

Je ne vous en veux pas.
C'est un mufle et un coureur.

Il sait faire tourner la tête
d'une femme naïve.

C'est surtout ses yeux dans les miens,

ses mains entre les cuisses de Bella.

Murmure des mots que je n'entends pas,

mais font chaud dans mon corps.

Bon Dieu, Bella !

Nous sommes fiancés. Je vous aime.

Quand je reviens, nous marions.
Deux colombes heureuses sur une branche.

- J'ai besoin de chapeau ?
- Non ! Je ne l'accepte pas.

Je ne peux pas.
Je vais lui régler son compte.

Je vais réduire sa face de charmeur
en bouillie de sang et d'os.

Max, vous êtes tout rouge.

- Moi aussi, face à nouveau Max.
- Pardonnez-moi.

Mais je ne laisserai pas un homme
aux mauvaises intentions et sans cœur

vous duper.

Je vais lui casser la gueule.

Au revoir, colombe pour plus tard.

Rendez-vous après grande aventure.

Elle est partie.

Je bois du porto au petit-déjeuner.

Étrangement délicieux.

Vous ne l'avez pas retenue ?

Elle est douée de libre arbitre.

Elle est livrée à elle-même.

Elle se débrouillera très bien.

Quel idiot, j'aurais dû l'arrêter.

Nous sommes des hommes de science.

Cette émotivité est indigne de nous.

J'espère qu'elle va bien.

Je n'ai jamais vu plus belle femme.

Et j'en ai connu beaucoup.

Mme Prim dit : vous un loup
portant l'odeur de cent femmes.

Elle est en dessous de la vérité.

Alors, ces huîtres...

En avez-vous déjà goûté ?

Non, jamais.

Levez, gobez, buvez.

La belle vie.

La belle vie !

LISBONNE

Les religieux amidonnaient leur tenue
au blanc d'œuf

et faisaient ce flan avec les jaunes.

Comment le manger ?

Je dirais par la bouche.

Il ne faut pas l'effeuiller délicatement,

mais le dévorer à pleine bouche,
comme la vie.

Incroyable !

- Qui les a faits ? D'autres !
- Non.

Un seul suffit. Plus, c'est trop.

Passons à la sieste.

La quoi ?

Pourquoi les gens
ne font pas ça tout le temps ?

En toute immodestie,

vous avez été baisée trois fois
par le meilleur.

Aucun autre homme
ne vous procurera cette extase.

Je vous plains.

Alors je ferai des bonds furieux
seulement avec vous.

Des bonds furieux... J'aime beaucoup.

Je suis reposée.

- On recommence.
- Encore ?

Malheureusement,

même moi, j'ai mes limites.

Les hommes ne peuvent pas enchaîner.

C'est un problème physiologique ?

Une faiblesse masculine ?

Eh bien...

Peut-être.

Évitez, s'il n'est pas trop tard,
de tomber amoureuse de moi.

J'ai peu à offrir en termes de constance,
seulement de l'aventure.

Je vois.

Dormons.

Taxi, madame ?

Bonsoir, Duncan Wedderburn.

Bella, où étiez-vous ? Vous aviez disparu.

Pas du tout.

Personne ne peut disparaître.

- Quoi ?
- On peut disparaître ?

Non, bien sûr.

Vous vous foutez de moi ? Où étiez-vous ?

J'avais envie d'un flan,
et une aventure m'est arrivée.

Je ne savais pas rentrer,
mais je l'ai entendu.

Le tramway.
Suivi le bruit, et je l'ai trouvé.

Émerveillement pour Bella.
Du sang d'exploratrice en moi.

C'est dangereux, sans moi.

J'ai aventuré
et je n'ai trouvé que sucre et violence.

C'est charmant. Tout va bien.

Je dois m'allonger, et vous sur moi,
pour refaire des bonds furieux.

Kitty, avez-vous vu la nouvelle pièce

de Wilde, à Londres ? Quel esprit !

Je l'ai adorée. "Un sac à main !"

Quoi ?

Pourquoi le garder en bouche
si c'est répugnant ?

J'ai déjà dit la même chose à Gerald.

Si vous voyez ce que je veux dire.

Quelle coquine !

Ah, vous parlez de son pénis.

Celui de Duncan est parfois salé.

Bon Dieu, Bella !

Je vais taper ce bébé.

Votre attitude est inqualifiable.
Voulez-vous bien vous tenir ?

La nourriture était du caca dans ma gorge,
le bébé, énervant,

et la femme, ennuyeuse de mots.

Vous allez revenir à table

et vous limiter à ces phrases :

"Merveilleux !"

"Cela me ravit."

"Les pâtisseries sont d'un croustillant !"

- Vous faites mal à Bella.
- Pardon.

Vous êtes imperméable à la raison.
Allons-y.

Lisbonne vous plaît, Bella ?

Cela me ravit.

Kitty...

- Comment va votre cher père ?
- Très mal.

Il ne passera pas l'année.

Merveilleux.

Les pâtisseries sont d'un croustillant !

Grands dieux !

Qu'y a-t-il ?

C'est d'elle.

"Moi bien. Lisbonne.

"Flan au sucre. Lèche toute la journée."

J'espère qu'elle parle du flan.

- Vous pensez qu'ils baisent ?
- Oui.

Elle fait aussi une fellation
à un tramway.

Vous avez aussi la migraine,
Duncan Wedderburn ?

Et puis, je meurs de faim de dîner.

Vous étiez où, putain ?

Victoria Blessington ?

- Des années que je ne vous ai pas vue.
- Ce n'est toujours pas le cas.

Car je m'appelle Bella Baxter,

madame à drôles de plumes.

Pardon, j'aurais juré que c'était vous.

Bien, si nous y allions ?

Le steak, le poisson,
les petits pots de caramel

qu'ont ces vieilles personnes tachetées.

Pas pour moi.

Bien sûr que non. C'est tout pour Bella.
Commandez à votre guise.

Vous êtes fâché
des sorties et aventures de Bella,

et pourtant, nous découvrons en osant,

comme l'a dit Duncan Wedderburn
le premier jour de l'amour à Lisbonne.

Touché.

Comprenez, vécu seulement chez God.

- Quoi ?
- Bella tant à découvrir.

Et votre triste mine

me fait découvrir une colère envers vous.

Bien.

Je deviens ce que je hais,

un pauvre diable qui s'accroche.

Après en avoir repoussé, j'en suis un.

Merde !

Comme moi,
vous vivez libre et dans l'instant.

Que faites-vous ?

Un homme là-bas me fait des clins d'œil.

J'en fais en retour.

En politesse, je crois.

Nous allons danser en ville,
venez avec nous.

Je n'ai jamais dansé en ville.

Vous êtes folle.

Taisez-vous,
vos bruits mettent Bella en colère.

Je ne me tairai pas.
Si j'ai quelque chose à dire...

Qu'est-ce ?

Un homme m'apprenait les échecs.

Il a dit que je devais avoir
la peau la plus douce qui soit.

J'ai dit que pour le savoir,
il faut toucher l'intérieur des cuisses.

C'est là que l'épiderme est le plus fin.

Il a touché.

C'est bien la plus douce qui soit.

J'ai pensé
qu'elles n'étaient pas de doucitude égale.

Et en effet.

J'ai donc pris des notes
pour me rappeler laquelle est laquelle.

Et le jeu de langue
que vous alliez exécuter ?

Ça n'aura pas lieu ?

Vous êtes préoccupé ?

- Avez-vous couché avec lui ?
- Non, nous étions contre un mur.

- Avez-vous bondi furieusement ?
- Non, il m'a vite fait léché le clitoris.

J'avais une chaleur à soulager.
À ma demande, elle l'a été.

Vous aussi pouvez me jouer à la langue.

Je ne comprends pas
ce sentiment compliqué.

Vous pleurez, maintenant ?

Vous êtes vraiment déroutant,
Duncan Wedderburn.

Le foie.

Une petite incision

est suffisante.

J'ai chloroformé des chèvres ce matin,
j'ai inhalé trop de vapeurs.

Je me hasarderai à supposer
que l'absence de Bella vous chamboule.

Les litres de porto,
les pleurs que j'entends la nuit.

Bon Dieu,
cessez de jacasser comme un imbécile !

Elle est partie !

Je suis un homme de science.

Il suffit que je reprenne
et poursuive le projet.

C'est tout. Je dois tourner la page.

Nos sentiments doivent être mis de côté.

Croyez-vous que mon père

aurait pu me marquer au fer
les organes génitaux comme il l'a fait

s'il n'avait pas fait primer
la science et le progrès ?

Au fer ?

Trouvons un corps.

Un quoi ?

Bonjour.

Bonjour, ma chérie.

Je n'ai pas beaucoup encouragé
votre esprit d'aventure.

J'ai une surprise pour vous.

Entrez là-dedans.

On a changé d'hôtel ?

Regardez par la vitre.

- On est sur un bateau ?
- En effet.

Vous piégez Bella en mer.

Je vous offre une nouvelle aventure.

Certes, vous serez plus facile à trouver.

Venez, déshabillez-moi.

Chevauchez-moi.

Puis nous boirons des cocktails
sur le pont.

Bella !

Bleu, bleu, bleu.

Tu m'as chié dessus ! Saloperie !

Madame.

On s'arrête quand ?

À Athènes. Dans trois jours.

LE NAVIRE

Cette femme prend feu, regardez.

Vous êtes fâchée.

Pardon pour cet enlèvement,
mais c'est par amour.

Une blague romantique.
Arrêtez de faire la gueule.

Je veux boire un verre.

Bien sûr, ma chérie. Ce bateau
est un monde d'amusement à explorer.

Vous m'aimez ? Je vous aime.

Décrivez les manifestations en moi
que je dois chercher pour le savoir.

Ça se sent, point.

Ce n'est donc pas fondé sur des faits,
comme dirait God.

Comment juger empiriquement ?

Vous vous foutez de moi ? Qui êtes-vous ?

Vous ne connaissez
ni les bananes ni les échecs,

mais "empiriquement", oui.

Bella veut un verre.
Je l'ai dit deux fois.

Je n'ai jamais ressenti ça.
Est-ce votre cas aussi ?

Empiriquement, sans doute.

Je n'ai plus d'encre.

Tout de suite, mon amour.

Bonjour, vieille dame captivante.
Je dois vous toucher les cheveux.

J'admirais les vôtres aussi.

De la soie
sur un œuf translucide et brillant.

Ces mots chics m'excitent étrangement.

Je vous ai vue avec le bellâtre, là-bas.

Dents blanches et queue dure.

Duncan Wedderburn.

Il a aussi les dents dures
et le pénis blanc.

- Un bon coup, j'espère.
- Mon seul.

Mais il procure à mon corps
des sensations exceptionnelles

qui me font glapir de bonheur.

J'ai aussi envie
de jeter son cadavre à la mer.

Cet homme bondit sur vous ?

Non, pas du tout.

- Je n'ai pas couché depuis vingt ans.
- Quoi ?

C'est affreux.

Ça m'inquiète assez peu.

Avec les années, je me préoccupe surtout
de l'espace entre mes oreilles.

L'espace entre mes cuisses,

beaucoup moins.

Une justification désespérée, Martha.

Je vous présente Harry Astley.

Ne prenez pas ce qu'il dit au sérieux.

C'est un cynique.

Madame.

Je m'appelle Bella Baxter.

Je ne sais pas ce qu'est ce "cynique".

- De l'encre.
- Duncan Wedderburn.

Je me suis fait des amis,
des collègues, des camarades.

Harry Astley.

Voici Martha.

Ma nouvelle amie
qui n'a pas baisé depuis vingt ans.

N'est-ce pas stupéfaction ?

J'espère que votre main entre vos cuisses
vous satisfait.

Enfin, Bella !
Vous ne pouvez pas parler ainsi.

Politesse de société, j'oubliais.

La bonne société

vous anéantira.

- C'est vrai ?
- Oui, un peu.

Nous sommes d'accord.

Quant à votre question sur ma main,

à l'occasion, oui.

Voilà une nouvelle rassurante.

- Nous allons dîner ensemble.
- En fait...

On ne peut pas s'échapper du bateau.

Il existe un monde entier
à savourer, traverser.

Ou n'a-t-elle pas droit à des amis ?

Cela me ravit.

- Épousez-moi.
- Quoi ?

Je pensais vous jeter,

au bout de quelques mois, mais impossible.

Dites oui.
Personne n'avait jamais volé mon cœur.

C'est délicat, car je suis fiancée
à M. Max McCandles.

Quoi ?

Ma main est prise par un autre.

Expression que j'ai entendue
mais pas comprise.

On ne prend pas que la main,
on prend tout, non ?

Vous m'avez suivi pour le fuir.

L'intérêt de ce rappel des faits
m'échappe.

Vous m'avez choisi.

Pour un temps.

Pour m'amuser.

Je vais vous jeter
par-dessus bord, putain !

Vous souhaitez donc
soit m'épouser soit me tuer.

- C'est votre proposition ?
- Non.

Je vais au casino.

Bien...

Elle progresse.

Réessayons.

La motricité globale
va se développer lentement.

Mais vos progrès seront rapides.

Felicity !

Pas si rapides.

Je lis Emerson.

Il parle de l'amélioration de l'homme.

J'ignore pourquoi
il ne conseille pas les femmes.

Il n'en connaît peut-être pas.

Essayez de lire Goethe.

La philosophie
est une perte de temps, Bella.

Vraiment ? Développez.

Non, Harry, scélérat !
Elle fait partie de la vie.

Les humains et la société
peuvent s'améliorer.

Chacun aspire

à être meilleur,
avancer, progresser, grandir.

Moi, oui,
et je suis sûre d'être représentative.

Croyez-moi, vous êtes à part,

à tout point de vue.

Mais ce progrès par la philosophie ne fait

que cacher le fait
que nous sommes tous des monstres cruels.

De notre naissance à notre mort.

Quelle vision noire, Harry.

Bella.

Allons prendre l'air...

dans notre cabine.

Ces deux-là débattent, et les idées
frappent la tête et le cœur de Bella

comme des éclairs dans l'orage.

Vous passez votre temps à lire.

Vous perdez

votre adorable façon de parler.

Je suis vaste et changeable.

Comme nous tous.

Apparemment, selon Emerson,
réfuté par Harry.

Allez, venez.

Vous êtes dans mon soleil.

Quoi ?

Venez.

Je suis occupé à boire abondamment.

Occupé à perdre abondamment.

Je vais retrouver Martha.

C'est elle, le problème.

Je vais jeter ce gros tas qui cocotte
par-dessus bord.

Chiche.

Martha !

Elle est où ?

Elle est où ?

- Vous allez où ?
- Elle, elle va à la flotte.

Merveilleux !

Je ne pensais jamais être assassinée.
C'est romanesque.

Elle a l'air heureuse de mourir.
Je vous en prie.

Je serai au bar.

Vous m'avez fait réfléchir, cogiter,

faire les cent pas,

à propos d'idées mauvaises,
erronées et absurdement énervantes,

qui font que je ne dors pas.

Et donc...

Selon vous, nous sommes tous cruels.

Je désapprouve, démens et dis :
"Non, point."

Mais avec Duncan,
le cruel se met à bouillir en moi.

Signe que vous avez de la jugeote.

C'est un joli imbécile.

Non.

Je ne désire pas être cruelle.

Je dois améliorer cette facette de moi.

Vous ne connaissez pas le monde,
vous en avez peur.

Je n'en ai pas peur.

Vous voulez voir le vrai visage du monde ?
Je vais vous montrer.

Oui. Bien sûr.

ALEXANDRIE

Vous entendez ça ?

Qu'est-ce que c'est ?

Plein de bébés morts.

Il doit faire chaud.

Il faut les aider.

Mais comment ?

Si nous y allons, nous serons
à juste titre encordés, volés et violés.

Et s'ils étaient ici, et nous, là,
nous leur ferions la même chose.

Nous appareillons, madame.

Je dois retourner à terre.

Je dois donner cet argent
aux pauvres devant l'hôtel,

dans un "bidonville".

Nous, nous restons.

Nous pouvons le faire.

Vous pourriez ?

Bien sûr.

C'est généreux de votre part.

Ils ont besoin d'argent.

Tout le monde en a besoin.

Merci.

Vous, appelez le commandant.

On va trouver ce sale voleur. Bella !

On a été volés !

J'ai gagné.

J'ai tout gagné, comme jamais.

Et tout a disparu !

Vous n'avez pas été volé.

- J'ai pris l'argent.
- Quoi ?

Je l'ai pris.

Je suis épuisée.

Ou c'est peut-être seulement mon esprit.

Mon âme a été faussée, froissée,

broyée, Duncan Wedderburn,
par les horreurs que j'ai vues.

Pas de commandant, donc ?

Dégagez, ou je vous pète les dents !

Bien, monsieur.

Où est-il ?

Vous l'avez mis en sûreté.

J'étais ivre et je l'ai semé partout.
Quel soulagement !

Je ne l'ai pas caché.

Je l'ai donné aux pauvres,

dehors.

L'argent est une maladie à part entière.

Surtout son manque.

Comment puis-je

me coucher dans un lit en plumes

alors que des bébés morts
gisent dans une fosse ?

Duncan...

Vous avez fait quoi ?

J'attends un câlin de réconfort.

Vous...

Je veux offrir quelque chose au monde,

mais je n'ai rien.

À part de l'argent.

Quel jour affreux pour Bella Baxter.

Où est mon argent, putain ?

Je viens de vous le dire, je l'ai donné

aux pauvres.

Je vous avais dit de dégager !

Le steward me dit que vous n'aurez pas
de quoi payer votre voyage.

- Si...
- C'est fort possible.

J'ai demandé à de gentils messieurs

de le donner

aux pauvres du bidonville.

Vous serez débarqués au prochain port

et nourris de rations d'équipage d'ici là.
Bonsoir.

Comment osez-vous ?

"Bébés aveugles morts.

"Mordu Harry.

"J'avais la bouche pleine de sang."

Pauvre Bella.

Elle est en miettes.

- Comment va votre main ?
- Ça va.

Pardonnez-moi.

Vous vouliez que je comprenne.

Non, je voulais vraiment
vous faire du mal.

Je supportais mal cette niaiserie,

cette béatitude chez quelqu'un.

J'ai été cruel.

Je ne regrette rien. Si je connais
le monde, je peux l'améliorer.

Vous ne pouvez pas.
C'est ça, la vraie leçon.

Ne croyez pas la religion, le socialisme,

le capitalisme.

Nous sommes une espèce pourrie, sachez-le.

L'espoir peut être piétiné,
pas le réalisme.

Protégez-vous avec la vérité.

Je sais ce que vous êtes, Harry.

Un petit garçon
heurté par les malheurs du monde.

Sans doute.

Au revoir, Harry.

Nous sommes débarqués à Marseille.

Pourquoi rester avec lui ?

Je me dis que ce sera mieux.

C'est tout vous.

On m'a beaucoup vanté la beauté de Paris.

Je vais buter votre chien à coups de pied.

Saloperie de Paris, sans un sou en poche.

- Et maintenant, Bella ?
- Je vais trouver un hôtel.

- Ne vous en faites pas.
- Avec quel argent ?

N'est-ce pas une expérience intéressante ?

Sans rien, comment vivre ?

- Je n'en sais rien !
- Voilà.

C'est l'expérience.

C'est nous, les pauvres.

De nombreux aventuriers
sont passés par là.

Robinson Crusoé, par exemple.

Salope égoïste
sans cervelle et sans souci.

Je ne suis pas sans cervelle, Duncan.

Certes, ma capacité
à penser les choses de façon logique

n'est pas immense,

mais j'ai aidé ces gens en souffrance.

Je nous ai ruinés.

Vous l'avez souligné.
Mais cela partait d'une bonne intention.

Fermez votre gueule, putain !

Je vais chercher un hôtel.

Bonjour, madame.

Bien le bonjour,
fraîche et jolie rose anglaise.

C'est un hôtel ?

Nous avons des chambres.
Tu cherches du travail ?

Combien pour une chambre ?

Je te facture 10 francs de l'heure,
tu leur factures 30.

Tout le monde est content.

Je vois.

M. Chapelle. Nouvel arrivage de Londres.

En piste !

Je suis perdue.

Tu ne viens pas travailler ?

Allez, couche avec lui,
laisse-le te sauter un coup.

- Pour quelques jolis francs.
- Je vois.

Il me paie pour ça ?

Oui.

Si tu as besoin d'argent,
c'est le chemin le plus court.

Je n'ai jamais été "sautée"
par un autre homme,

mais j'ai toujours été curieuse.

Et j'ai besoin de fonds.

Il s'agit là, je crois,

d'un concours de circonstances
qui relève presque du destin.

Allons-y.

Chambre 16.

Vous vous appelez...

Mystérieux.

Une petite mise en condition...

Rebonjour.

J'ai gagné de l'argent
et de la clairvoyance.

Vous l'avez volé ?

Vous disiez être le meilleur homme au lit.

N'en ayant pas connu d'autre,
j'ignorais si c'était vrai.

J'en ai connu un autre.

Il était nul et faisait des bruits
pas possibles en s'enfonçant en moi.

Après trois petits coups,

Duncan Wedderburn, c'était fini.

J'ai étouffé un rire,
en politesse, bien sûr.

J'ai pris son argent, dit merci.

J'ai ri en allant acheter ces éclairs,

et je me suis remémorée avec tendresse
nos nuits endiablées et torrides.

Vous avez baisé pour de l'argent ?

Et pour l'expérience.

Mais c'est bon pour nous,
cela réchauffe mon cœur à votre endroit.

J'étais refroidie récemment
par vos jérémiades et vos jurons.

Vous êtes un monstre.
Une pute et un monstre.

Un démon venu des enfers

pour déchiqueter mon âme
et me punir de mes minuscules péchés

par une vague destructrice,

pour faire de la charpie de mon cœur,
m'anéantir.

Je ne vois que laideur en vous.

Cette dernière remarque
est injustifiée et absurde,

car vos odes à ma beauté
sont lassantes mais constantes.

Le simple fait que je laisse un étranger
me chevaucher effacerait tout cela ?

Merde !

Vous vous êtes prostituée.

Vous allez me dire que c'est mal ?

- Ça ne va jamais, avec vous.
- C'est le pire qu'une femme puisse faire.

Nous ne devrions jamais nous marier.

Je suis imparfaite et avide d'expérience.
Il me faut un mari plus indulgent.

Salope !

Je vois que ce n'est pas votre cas.
Notre aventure est terminée.

Je vous réserve un retour pour Londres.

Tout ce temps, vous aviez de l'argent ?

C'est l'argent de God, pour les urgences.

Putain, ça fait des semaines !

J'ai cru jusqu'au bout
que vous vous montreriez à la hauteur.

Mais je me suis trompée, vous êtes brisé.

C'est vous qui m'avez brisé !

Cette discussion tourne un peu en rond.

Salope !

Mme Swiney, j'ai examiné ma situation.

J'ai besoin de sexe et d'argent.

Je pourrais reprendre un amant
pour m'entretenir,

mais cela exige trop d'attention.

Avec 20 minutes par-ci par-là,

j'ai du temps pour étudier le monde
et la façon de l'améliorer.

Je cherche donc un emploi

dans votre maison moisie
d'agréable fornication.

Une femme traçant la route de sa liberté.

Quelle joie ! Viens.

Monsieur Saveur !

Un beau morceau.

Dis "Formidable" à la fin. C'est la règle.

C'est votre odeur ?

Pour l'odeur.

Et du thé, pour le plaisir.

C'était violent,
bizarrement pas désagréable.

Un tract.

- Lis.
- Qu'est-ce ?

Changer le monde, l'améliorer.

Alors, je le suis aussi.

Mme Swiney, ce système d'alignement...

Vous voulez que je monte avec un homme
que je trouve répugnant

et que je sois triste en le laissant
me faire des bonds furieux ?

C'est ainsi, ma chérie.

Comme tu es jolie !
Être ravagée te réussit.

Sans doute.

Et si les femmes choisissaient,

manifestaient de l'enthousiasme
à votre égard ?

Vous les sentiriez moins horrifiées
quand vous les sautez.

Bella est nouvelle, et peut-être dérangée.

God, mon père, dit :

"L'ordre des choses tient
jusqu'à en découvrir

"un autre, puis un autre,

"et à la fin, la Terre n'est plus plate,

"on a l'électricité
et plus de souliers à rubans."

En tant que socialiste, j'approuve.

Toinette, toujours la langue bien pendue.

M. Mersault va en profiter gratuitement.

Va, tout de suite.

Bella, viens dans mon bureau.

Tu as les lobes
les plus appétissants qui soient.

- Merci.
- Je dois...

Pardon, je t'ai fait saigner.

Tiens.

Parfois, je me laisse aller
face à la beauté et à la jeunesse.

Car un jour, ma chère,

tu seras une vieille carcasse fripée

dont personne ne voudra,
ni en payant ni même gratuitement.

Mais tout irait mieux
si nous avions le choix.

Une idéaliste.

Comme moi.

Comme c'est charmant !

Mais nous devons parfois céder
aux exigences du monde.

On se bat, on se débat...

- Vous pensez comme moi ?
- Bien sûr.

Mais certains hommes aiment
que ça ne te plaise pas.

Quoi ?

- C'est...
- Tordu.

Mais bon pour les affaires.

Viens avec moi.

Ma petite-fille.

Malade, chétive
et demandant beaucoup de soins.

Mon choix de te donner le choix
mettrait en péril les affaires,

sa santé, sa vie.
C'est ce que tu veux, Bella ?

- Bien sûr que non.
- C'est vrai ? Quel amour !

J'ai eu peur pour mes lobes.

Nous devons travailler.

Nous devons gagner de l'argent.

Mais surtout, nous devons tout vivre,

pas seulement le bien,

mais aussi l'humiliation,
l'horreur, la tristesse.

C'est ce qui nous rend complets,

fait de nous des êtres de substance

et non des enfants inconstants et naïfs.

Ça nous apprend le monde.

Et quand on connaît le monde,

il est à nous.

C'est ce que je veux.

Bien, va baiser avec un client

et rapporte-moi dix francs.

D'abord, je propose un petit jeu.

Un jeu ?

Racontez un souvenir d'enfance.

Puis je raconte une blague. "Toc toc".

Puis une petite inhalation,

voire une rapide trempette
dans l'huile de lavande.

Tout ceci magnifiera l'expérience,
pour la rendre formidable.

Moi, la blague, vous, le souvenir.

Quand vous étiez petit, en Grèce,

vous êtes tombé de vélo.

Ma jambe s'est mise à saigner.

Joie. Vous avez observé
le sang avec joie ?

Toc, toc.

Fromage qui pue.

Vous la connaissiez ?

Vous ne sentez pas mauvais. Baisons.

C'est un don de Dieu, mon ami.

Quel travail bâclé.

C'est ton remède au mal du pays ?

Plaît-il ?

Mes fils ont l'âge d'être éduqués, sexuellement.

Je vais faire une démonstration.

Je vois.

Parfois.

Allongés, penchés, chevauchés ?

Faisons simple, je vous prie.

Pour accélérer les choses,
un doigt dans le cul...

ou un léger étranglement peuvent aider.

Rentrez !

Mme Swiney avait raison.

Je découvre des facettes de moi-même.

C'est une vision des choses.

La diversité de désirs exprimés
est fascinante.

Tu as eu celui qui te nourrit d'ananas
et te couvre de poussière ?

Je suis prêt à vous pardonner.

Je nous ai réservé une couchette
et dit à maman de faire le lit de noces.

Vous avez baisé le type au crochet ?
Je sais que oui !

Je lui ai mis une raclée !

Duncan, je vous croyais parti.

Arrivé au bateau,
j'ai été pris de malaise.

Je reviens vous sauver.

Rentrez, Duncan. Notre histoire est finie.

Aujourd'hui, je me demande

comment j'ai pu vous désirer.

Et on a un meeting socialiste.

Vous êtes des putes !

Nous sommes
notre propre moyen de production.

Allez-vous-en.

Pied.

- Peint pied.
- Très bien.

Le langage est en lent progrès.

- Peint pied.
- Quel génie !

Soyez moins cruel avec elle !

Avec Bella, j'ai fait l'erreur
de laisser des sentiments naître.

Mais pas pour elle,
pas plus que pour le poulet-chien.

C'est peut-être mieux ainsi.

Et cela m'éclaire
sur la froideur de mon père.

C'était une nécessité scientifique.

Bonté divine !

Je ne vous demande pas de comprendre,
vous, le médecin de campagne.

D'ailleurs, il faut que vous m'opériez.

Greffer un cœur dans ce corps de monstre ?

Si vous avez le temps,

en m'enlevant...

ceci.

Je retire des kystes autour de la tumeur.

Inutile. Vous pouvez refermer.

Il s'est propagé.
Je vois de petits polypes.

Je suis mourant.

Comment on annonce ça au patient ?

Baxter...

Vos larmes dans ma plaie
vont me faire une septicémie.

Taisez-vous et refermez-moi.

Retrouvez-la.

Je suis fermée.

Un chocolat chaud, ma chère.

Et un pain au chocolat.

Tu es ma préférée.

Vous dites ça à toutes les filles.

Vous nous gavez
de compliments et de chocolat.

Je nourris mes enfants avec amour.

Il se passe
quelque chose d'affreux, Swiney.

Je ne ressens presque rien.

Mon empathie se transforme
en ce que je qualifierais

de colère dédaigneuse.

- C'est fabuleux !
- Ah bon ?

Tu es dans la phase de noirceur

qui précède la lumière et la sagesse.

Il faut que tu la traverses.

Une fois de l'autre côté,

tu rendras grâce à ce moment,
mais tu dois avancer.

Je vois.

Tu as une cicatrice de bébé.

Le mien est avec ma maman.

Je n'en ai pas.

C'est une cicatrice d'accident.

Tu n'es pas la première à confondre.

Pourquoi mentir ?

Je ne mens pas.
C'est mon Godwin qui me l'a dit.

Wedderburn.

Bonjour, monsieur.

Vous avez écrit à M. Baxter ?

Il a lâché un démon dans la nature.

Le diable l'a dotée d'un corps insatiable

et d'un esprit
qui taille les gens en pièces

telle une poupée de chiffon brûlée
sortie du cul d'un éléphant.

- Où est-elle ?
- Qui êtes-vous ?

Son fiancé, monsieur.

Manifestement,
ça s'est mal fini entre vous.

Comme vous dites.

Elle m'a détruit.

Chacun est maître de sa vie.
Tant pis pour vous.

Je n'aime pas vos mots, ni vous.

Ce Godwin Baxter, il savait.

Il l'a envoyée m'attaquer. Il m'a piégé.

Où est-elle ?

Je ne la souhaite pas à mon pire ennemi.

Je vous sauverai de ses griffes, monsieur.

Excusez ma frustration.
Dites-le-moi, point.

Même pas mal.

Je n'ai plus rien à l'intérieur.

Elle m'a vidé !

De mon âme et de mon compte en banque !

Je suis une coquille vide.
Si on chantait ?

Nous sommes des marins...

Même pas mal.

Je ne veux pas en arriver là.

Vous m'y obligez.

"Chacun est maître de sa vie."

Sale petite merde à la con à tête de con !

Je vous le demande
le plus poliment possible.

Où est-elle ?

Bientôt décédé. Venez.

LONDRES

La putain est de retour !

Max m'a écrit.

- Tu es malade ?
- Non, mourant.

Une distinction subtile,
mais pas négligeable pour un médecin.

Quelle belle apparition !

- Tu ne peux pas mourir.
- La science te donne tort.

Tu m'as manqué.

Il faut que je m'allonge, à présent.

Je n'apporte pas que du soleil.

J'ai aussi des questions qui fâchent.

Avais-je un enfant en moi ?

Si oui, où est-il ?

Je vois.

Eh bien, techniquement,

tu es ton propre enfant.

Et aussi, peut-on dire, ta propre mère.

Et aussi, ni l'un ni l'autre.

Aucun souvenir ne survit,
aucune expérience ne survit.

Comment ça, je suis mère et fille ?

Vous ne m'avez rien dit.

Je ne voyais pas de bonne raison
de le faire.

- Et vous avez été lâche.
- Un peu, aussi.

Je voulais être avec vous

et je doutais que vous comprendriez.

Et Baxter rend les autres
prisonniers de lui, et je suis...

Pardon.

Qui est-ce ?

Belle, pute.

Vous m'avez présentée, Prim.

Elle, je l'aime bien.

Ça suffit, Felicity.

Merde !

- Une autre ?
- Vous nous manquiez.

Espèces de monstres.

Je rêve !

Belle, pute.

Belle, pute.

C'est dur
d'avoir envie de frapper quelqu'un

qui est déjà en souffrance.

C'est un dilemme, en effet.

Tu aurais préféré

être un cadavre gris
avec un hameçon dans le nez ?

Mon plaisir momentané
se muerait en culpabilité.

- J'avais un hameçon dans le nez ?
- Oui.

Donc, je suis ta création.

- Tout comme l'autre.
- Ni l'une ni l'autre.

Elle se promène avec un marteau
en chantant, de son propre chef.

J'ai lu tes cartes et tes lettres.

Tu as admirablement
et courageusement créé Bella Baxter.

Le fait d'être en vie est fascinant,
je te pardonne donc ton geste.

Mais pas le mensonge et l'enfermement.

Je comprends.

Content de te voir.

Moi aussi.

Colère et dissonance cognitive à part,
tu m'as manqué.

En rentrant à la maison
et en sentant le formol, j'ai su.

Je serai médecin.

Ma salle d'opération est à toi.

Mon père m'a dit un jour

de toujours inciser avec compassion.

C'était un sale con,
mais son conseil n'est pas mauvais.

Il n'en a pas pour longtemps.

Je sais.

Vous n'évoquez pas nos fiançailles.

Vous étiez extrêmement jeune.

Rien n'est écrit.

J'étais fasciné par vous,
et Baxter en a profité.

Donc vous ne l'êtes plus ?

Je suis toujours fasciné.

J'ai été pute, vous savez.

Des bites en moi contre de l'argent.

Vous l'acceptez ?

La prostitution menace-t-elle
le désir masculin de propriété ?

Wedderburn s'est mis à chouiner
et à jurer quand il l'a découvert.

Je suis seulement jaloux
du temps que ces hommes ont eu avec vous,

mais sans porter
de jugement moral sur vous.

C'est votre corps, Bella Baxter.

Vous en disposez librement.

Je demandais 30 francs.

Ça me semble peu.

Croyez-vous
que l'humain peut s'améliorer ?

Oui.

Tout comme le corps
peut guérir d'une maladie,

les hommes et les femmes
peuvent guérir de certains traits.

Voulez-vous m'épouser, Max McCandles ?

Oui.

Moins de langue, à l'avenir,
mais sinon, très agréable.

C'est bien noté.

Avez-vous eu
un bilan de contrôle de maladies ?

Non, mais je vais le faire.

J'apprécie cet amour pragmatique.

Mais je vous assure
que mon amour est passionnel aussi.

Vous êtes adorable !

Vous l'avez toujours été.

Tu marches !

J'ai pris 5 mg d'héroïne par les orteils
contre la douleur,

des amphétamines pour l'énergie,
et de la cocaïne, mon péché mignon.

Je suis venu pour te conduire à l'autel.

Grâce aux pouvoirs qui me sont conférés
par l'Église, j'officialise cette union.

Voulez-vous, Bella Baxter,
prendre cet homme pour époux ?

Et la phrase :
"Quiconque s'oppose à ce mariage" ?

Elle a été supprimée dans une vague
de modernisation hypocrite du catéchisme ?

Bonjour, Victoria.
Vous avez l'air en forme.

Vous vous adressez à moi, monsieur ?

Un homme ne devrait pas
se présenter à sa femme,

mais s'il le faut...

C'est lui, le grand ordonnateur.

J'ignore qui est sous l'emprise de qui.

C'est une création diabolique !

Il crache non pas de l'air, mais du sang.

Il a un cancer, imbécile !

- Duncan.
- Ne posez pas le regard sur moi, démon.

Je disais donc :
général Alfred Blessington.

Alfie, pour vous.

Vous ne me connaissez vraiment pas ?

J'ai vu votre photo dans le journal.

La vieille chouette à l'hôtel
vous avait appelée Victoria Blessington.

À partir de là, j'ai assemblé les pièces
de ce sale puzzle diabolique.

- Vous êtes...
- Votre Alfie chéri.

Vous êtes partie très perturbée
et hystérique au sujet de votre grossesse.

Votre disparition m'a comme éviscéré.

J'ai éviscéré des hommes au front.

J'avais toujours imaginé une douleur
lancinante, morne et creuse.

C'était exactement ça.

Il y a aussi une puanteur,
mais ça ne se prête pas à cette métaphore.

Mais vous êtes là, ma chérie.

Vous êtes là.

Seigneur !

Je n'ai aucun souvenir de vous.

Je m'appelle Bella Baxter.

Ça fait mal.
Mais vous avez dû vous cogner la tête,

et ces hommes ont profité de vous.

Allez-vous-en, monsieur.

- Vous, mon mari ?
- Votre Alfie chéri.

Bella, je te demande pardon.

En fait, j'aimerais y aller.

Quoi ?

Vous avez une calèche ?

Oui.

Alors, allons-y.

Laisse-moi partir.

Max, vous ne me retiendrez pas ?

Content de vous retrouver, Victoria.

Ça va mal avec les domestiques.

Je redoute un soulèvement.

Vous vous rappelez David ?

Allison, regardez qui est de retour.

Vous me connaissez.

Parlez-moi de moi.

Étais-je gentille ?

Mangez.

Tout ce que vous aimez.

Hareng fumé, oie, langue, champagne.

Vous m'avez manqué.

Quelle était la racine du malheur ?

Ce qui l'a menée à sauter du pont ?

Vous haïssiez l'enfant,
l'appeliez "le monstre".

Je vois.

J'ai noté un manque d'instinct maternel.

Mais je me réjouis de votre retour.

Et notre rencontre ?

C'était à un bal.

Pourquoi nous sommes-nous plu ?

Nous aimions nous amuser.

Regardez.

Allison ! Soupe !

Rex !

- Merde !
- Allison...

Nous prendrons du fromage.

Nous aimions être cruels.

- Je n'étais pas quelqu'un de gentil.
- Gentil ?

Trop ennuyeux pour vous, Victoria.
Quelle idée consternante.

Vous avez été pute, dit Wedderburn.

En effet.

À Paris. Je m'en suis lassée,
mais c'était fascinant.

- Je vois.
- Ce hareng est bizarrement bon.

Vinaigré, peut-être.

Le mariage est rempli d'épreuves.

Certaines nous font plier, d'autres, non.

Je tâche d'excuser votre prostitution.

Votre hystérie sexuelle
était souvent incontrôlable.

Et le meurtre de notre enfant.

Au vu du mal que vous m'avez fait,

Jésus-Christ en personne
vous fracasserait le crâne à la batte.

Par chance, vous avez un mari indulgent.

Je ne vous ai fait aucun mal.

Je ne vous connais pas.

Vous avez de la chance,
je suis devenu expert en amnésie.

Des hommes
préférant oublier où ils étaient

ou une explosion de mortier trop près
qui leur a dérangé le cerveau.

Je propose de ne pas quitter la maison
pendant quelques mois, un an.

Le temps de votre rétablissement.

Je partirai à ma guise,
mais votre désir de m'enfermer me flatte.

Vous n'êtes pas le premier.

Je devrai vous faire sauter le caisson
si vous essayez de partir.

De face ou de dos ?

De dos, pour attester que vous fuyiez
et que ce n'est pas un acte impulsif.

Vous m'avez manqué.

Donc, je suis prisonnière.

Cette conversation
a pris une tournure malheureuse.

Je suis sûr
que vous serez aussi heureuse qu'avant.

Qu'avant,
quand je me suis jetée d'un pont.

Selon moi, vous êtes tombée en pêchant.

Pourquoi me retenir
si je ne veux pas rester ?

Quitte à se noyer,
que ce soit dans le fleuve de l'amour.

David.

Ce faisan vous paraît bien désossé ?

C'est une erreur, monsieur.
Toutes mes excuses.

Un dessert, chérie ?

Ça se retire facilement ?

Comme un bouton de costume.

En Afrique, ils ont des cailloux aiguisés.

Mais j'ai fait fabriquer
mon propre outil plus précis.

Seulement le capuchon du clitoris,
ou le gland aussi ?

Toute cette machine infernale.

Cela la calmera.

Cette fois, nous y arriverons.

Je l'endors et vous l'amène ce soir.

Victoria, ma chérie !

Où êtes-vous ?

Vous tombez à pic. Un martini.

Sans façon.

En revanche, j'aimerais partir.

Notre temps ensemble fut intéressant,

mais m'a fait comprendre le saut du pont.

Je veux voir mon God bientôt mort.

Comme c'est mignon. Hélas, ma chérie,

ma vie est consacrée
à la conquête de territoire.

Vous êtes à moi.

- En un mot comme en cent.
- Je ne suis pas un territoire.

La racine du problème
est entre vos jambes.

Je vais vous la faire enlever,
et avec, toute distraction.

Un homme passe sa vie
aux prises avec ses pulsions.

C'est une malédiction,
mais aussi le travail d'une vie.

Pour une femme, ce sont les enfants.

Je vais vous débarrasser
de cette machine infernale

et semer une graine en vous ensuite.

Je vais vous exposer les faits.

Victoria, votre femme,
est morte en se jetant d'un pont.

Godwin Baxter l'a trouvée,
emmenée à son cabinet.

Il a sorti l'enfant,

prélevé son cerveau,

l'a transplanté dans mon crâne
et m'a réanimée.

Vous lirez le rapport, c'est fascinant.

Mais je garde ma nouvelle vie
et mon ancien clitoris merveilleux, merci.

Je veux bien une calèche.

Elles parlent, parlent, mais à la fin,
dégainer est le seul recours.

Il n'y a que ça avec les femmes.

Vous renoncez ?

Je préfère prendre une balle
en plein cœur.

Je m'exécuterai s'il le faut.

Buvez ce breuvage, chérie.

Chloroforme et gin.

Ce serait un soulagement
d'en finir avec cette quête de moi.

Une gorgée, et cette liberté est à vous.

Merde !

Max ?

Il faut l'opérer.

Sinon il mourra. Il saigne beaucoup.

Vous êtes morte, putain.

Bella, s'il survit,
je ne pense pas qu'il renoncera.

Je ne le laisse pas se vider de son sang.
Mais certes, il est perfectible.

J'ai ôté la balle, il ne saigne plus.

J'ai les notes.

C'est ici que je suis la plus heureuse.

Bella, tu es revenue.

C'était l'histoire de quelqu'un d'autre.

Pas de Bella Baxter.

Toute ma vie, les gens m'ont jeté
des regards pleins d'horreur, de pitié.

Mais toi...

C'est très intéressant,

ce qui se passe.

L'examen d'anatomie m'angoisse.

Je vous ai interrogée plusieurs fois,
vous êtes prête.

Tu es une experte en anatomie.

Mesdames ? Un gin ?

- Volontiers.
- Gin.

Il faudrait donner de l'eau au général.

Felicity ?

De l'eau.

PAUVRES CRÉATURES

Sous-titres : Anaïs Duchet