All language subtitles for The Backwoods (2006).fra

- �a va, Lucy ?
- Cette chaleur me tue.

- Ouvre la fen�tre.
- Dehors il fait encore plus chaud.

Au moins, �a roule bien.

Pas �tonnant.
Qui veut sortir avec cette chaleur ?

Allez, arr�te.

Tu as encore mal � la t�te ?

�a d�pend des moments,
mais �a ne passe pas.

�a ne va pas s'arranger en fumant.

Les cigarettes calment un peu la douleur.

Ne t'en fais pas. J'ai juste besoin
d'une bonne nuit de sommeil.

Tu me passes aussi une cigarette ?

Que c'est bon ce silence.

Pause pipi. Les derniers restes
de civilisation depuis quelques jours.

Venez vous d�gourdir les jambes.

Oui, bonne id�e.

- Tu viens ?
- Non, j'en ai marre de le suivre.

- Tu es s�re ?
- Oui, vas-y toi.

- Quel est cet endroit ?
- Je ne le connais pas.

- �a va ?
- Oui.

- Tu viens ?
- Je suis crev�e.

Moins on restera ici,
plus vite on sera arriv�s.

Quel enthousiasme.

- La tienne ne vient pas non plus ?
- Non.

Bonjour.

�a vaut mieux, on pourra boire
quelques verres de vino.

Il manquait plus que �a. Lester !

Bonjour.

Bonjour, deux verres de vin, s'il vous pla�t.

Ces �trangers apprennent l'espagnol
uniquement pour se so�ler.

Ce n'est pas poli
de se moquer des visiteurs.

- L'arroseur est arros�.
- Ferme-la. Une autre tourn�e.

Ces messieurs d'abord.

- Il vient ce vin ?
- J'arrive.

- Anglais ?
- Oui.

Il faut qu'il s'en m�le celui-l�.

- Vous parlez bien espagnol.
- Ma grand-m�re vient d'ici.

Elle est partie vivre en Angleterre
avec mon grand-p�re.

- Je suis presque du coin.
- Du coin ?

Comment s'appelait votre grand-m�re ?

Bego�a Coloma.

Je me souviens. De l'anglais aussi.
Ils habitaient pr�s de la rivi�re.

- Elle est vide maintenant.
- Non, je l'ai achet�e l'an dernier.

Elle est � moi maintenant.

Qu'est-ce que tu as ?

Il y en a un qui aimait chasser.

- C'est qui ?
- Des Anglais.

Attention, Lechon. Il y en a un
qui parle espagnol. Hein, Antonio?

Laisse-la ici.

Lors du dernier orage,
un arbre est tomb� sur la route.

Pour aller � la maison de votre grand-m�re

il faut traverser le village
et prendre apr�s � gauche.

- � gauche ?
- Oui.

Si ces fain�ants
ne passaient pas leur journ�e ici

- la route serait d�gag�e.
- Bon sang.

Il faut y aller, Paul.
Il se fait tard.

On doit y aller.

Merci des renseignements.
Je vous dois combien ?

Non, c'est pour moi.

Merci.

- Cette voiture n'y arrivera pas.
- Comment ?

Elle ne tiendra pas un kilom�tre.
Si j'�tais vous, je prendrais l'autre.

Merci. Au revoir.

�a a dur� des heures.

Il a dit qu'on devrait prendre ma voiture.
Celle-ci n'y arrivera pas.

Je ne veux pas la laisser ici.

Je l'�couterais. Ils s'y connaissent.

Elle tiendra le coup. Vas-y.

Esp�rons qu'elle sera toujours l�.

- Qui va la voler ? Elle est en s�curit�.
- Il vaudrait mieux.

Pourquoi tu n'ach�tes pas une Land-Rover ?

Elles vont partout.
De vrais tanks.

Elles sont super s�res.
Il y a plein de place pour des enfants.

On y est presque.

Tu vois la rivi�re ? C'est en bas.

Qu'en penses-tu ?
- Fantastique.

J'y travaille le plus possible.

C'est un bel endroit, non ?

Ici, on peut encore respirer normalement.

- Ouvre la porte, qu'ils voient l'int�rieur.
- Bonne id�e.

Vous �tes incapables
de profiter de la nature.

Merci. Bient�t on en aura par-dessus la t�te.

Prends-le. Il ne mord pas.

Regarde. Achet� l'an dernier.
Sens comme il est lisse.

Si vous n'aidez pas,
mettez-vous au moins sur le c�t�.

Comment tu trouves la salle de s�jour ?

Tu l'as transform�e ?

C'�tait les �tables.

Tu penses toujours que c'�tait une folie ?

Viens vivre ici, toi aussi. On montera
une entreprise, comme � Londres.

Tu recommences � parler boulot ?
Tu n'as pas arr�t� de la semaine.

Si �a le d�range,
il est assez grand pour le dire.

- �a ne me d�range pas.
- J'ai rat� quelque chose ?

J'�tais sur le point de convaincre ton mari

de venir vivre ici.

- Merci, mais je pr�f�re la civilisation.
- Toi aussi ? Je te soutiens � cent pour cent.

Tu ne veux pas devenir comme la famille
de La Petite Maison dans la Prairie?

Non, Dieu m'en garde.

Ne me dis pas que mon petit ch�ri
est � nouveau f�ch� ?

Laisse-moi tranquille.

- Il fait un froid de canard.
- Viens vite au lit.

Je me sens mal.

- Et crev�e.
- Trop de kilom�tres.

Trop de Paul. Et elle est tellement sympa.

Arr�te.

Il a beaucoup investi dans cette maison.

Je me sens mieux.
�a fait du bien de s'allonger.

Ils se sont r�concili�s.

�a vaut mieux.
� table, c'�tait insupportable.

On �teint la lumi�re ?

Tout ira mieux
quand on sera un peu tout seuls.

On roule depuis une semaine.
Je n'en peux plus.

- Tu n'en as vraiment plus envie ?
- Non, ce n'est pas �a.

Mais je n'arrive plus � me concentrer.
On en parlera demain.

Tu entends ?

Chut, ils vont nous entendre.

C'est elle ou lui ? Je n'entends pas.

Je suis fatigu�e. Et j'ai mal � la t�te.

Qu'y a-t-il ?

Je ne me sens pas bien.

J'ai dit non, Norman.

J'ai pens� qu'un voyage
nous ferait du bien.

Tu penses que �a change quelque chose ?
Tu te sens diff�rent ici ? Pas moi.

- Que ressens-tu ?
- Tu le sais.

Non, je ne le sais pas.

Pourquoi tu es entr�e comme �a ?

- Au caf�. Pourquoi tu es entr�e comme �a ?
- Que veux-tu dire ?

Tu savais que tout le monde regarderait
et que je le verrais.

- Tu voulais te foutre de moi.
- Tu le penses vraiment ?

- Il est quelle heure ?
- Six heures et demie. Dors.

Pourquoi tu te l�ves si t�t ?

- Je vais � la chasse avec Paul.
- � la chasse ? Toi ?

- Si �a continue, il va faire nuit. Allez, viens.
- J'arrive.

- Tu sais te servir de ce fusil ?
- Il est lourd.

C'est bien d'en sentir le poids.
Tu sais que tu l'as en cas de besoin.

- On dirait un vrai chasseur.
- Mais je le suis.

Mon grand-p�re m'a appris � chasser
quand j'�tais petit. Ici m�me.

En restant vigilant,
m�me toi, tu tueras du gibier.

Toute ma concentration
passe � tenir ce machin.

Arr�te de r�ler.
Avec moi, tu vas tirer.

Tu vois ce chemin ?
C'est la r�serve naturelle.

C'est d�sert ici.

On a des chances de ne voir personne.

Tu es l� ? Ou tu es encore au lit
contre le cul de ta femme ?

- Je r�fl�chis.
- Plus maintenant.

Tu r�fl�chis et la proie fiche le camp.

Tu es l�.

Tu dormais et je voulais �tre un peu seule.

- Je te laisse.
- Non, reste.

J'ai assez r�fl�chi.

- C'�tait une sacr�e sc�ne hier.
- Ne t'en fais pas.

Non, j'ai mal � la t�te.

Tu r�fl�chis trop.

Les hommes...

C'est si facile de les rendre heureux.

J'ai oubli�.
Ou je n'en ai peut-�tre plus envie.

C'est si grave ?

Comment on sait si c'est temporaire
ou si c'est fichu pour de bon ?

On ne le sait jamais.

Sauf quand c'est fini.

Je pense qu'on en est l�.

Les hommes sont facilement contents.
Ils ne r�fl�chissent pas autant.

�a ne va pas faire dispara�tre
mon mal de t�te.

Depuis que je connais Paul

chaque nuit j'ai pens�

que c'�tait peut-�tre la derni�re ensemble.

Ou la premi�re du reste de notre vie.

Mais trois ans plus tard,
on est toujours ensemble.

Tu veux vraiment te d�barrasser
de ton mal de t�te ?

- Vas-y, suis-moi.
- Qu'est-ce que tu fais ?

On va nager.

Tu es folle. L'eau est glac�e.

Quand vas-tu arr�ter
de te faire du souci pour tout ?

- Et si on nous voit ?
- Nous sommes seules.

Et si quelqu'un passe ici,
il se rincera l'�il.

On s'arr�te un peu. L�-bas.

Viens ici, sale b�te.

Tu savais �a ?

D�s que tu as tu� un sanglier

il faut lui couper les couilles.

Sinon la viande n'est pas bonne.

Lester.

Avant de viser

il faut prendre une grande respiration.

Pour tenir jusqu'� ce que tu tires.

� ce moment pr�cis

il n'y a plus que lui

et moi.

Rien d'autre n'existe.

Tu as les chasseurs et les proies, Norman.

C'est la seule v�rit� en ce monde.

O� est pass�e ma culotte ?

- Tu l'avais mise ? Je ne la mets pas toujours.
- Moi si.

On va voir un �cureuil partir avec.

Les raccourcis sont plus courts
normalement.

Le retour est toujours plus dur.
On y est presque.

"Presque", c'est-�-dire ?

Qu'est-ce que c'est ?

Une maison. On va voir.

Ils savent peut-�tre o� on est.

Elle semble abandonn�e.

On va regarder � l'int�rieur.

Viens. On s'est perdus.
Je suis crev�.

On ne s'est pas perdus. La rivi�re
est dessous. Il suffit de la suivre.

Je reste ici.

C'est toi tout crach�.
Toujours en dehors.

- Quoi ?
- Viens ici.

- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Il y a quelque chose ici.

S�rement un animal pi�g�.

Un animal ne s'enferme pas � cl�.

- On y va ? �a pue.
- Viens ici.

�coute.

Tu entends ? C'est de la musique.

Il y a quelqu'un l�-dedans.

Hello ?

Surveille le chien.

Merde !

Mon Dieu...

Norman, viens ici !

Mon Dieu.

Tu vois ? Cette �cuelle
avec de la nourriture ?

Du calme. Du calme.

Nous ne te ferons pas de mal.

Prends la poup�e !

- �a va ?
- Je saigne.

Donne-lui la poup�e.

- Ta poup�e.
- Tiens, prends-la.

Prends ma veste.

Ma veste !

On l'emm�ne.

- On ne devrait pas.
- On ne va pas la laisser ici.

- Remets-la l�-bas, on va chercher de l'aide.
- Impossible.

- On ne va pas la laisser ici.
- Mais non.

Qu'est-ce que tu veux dire ?

- J'essaie de r�fl�chir.
- Non. Je r�fl�chis pour deux.

On l'emm�ne avec nous
et on va chercher de l'aide.

Prends les affaires.

Je suis piqu�e de partout.

La nuit tombe.
Il faut partir � leur recherche.

O� ? On risque de se perdre aussi.

Je vais le tuer quand il va revenir.

- Les voil�.
- Fini la panique. Ils reviennent toujours.

L'imb�cile.

Ne dites rien.

Que se passe-t-il ?

On l'a trouv�e dans la for�t.

La pauvre petite...

Dans une maison abandonn�e.

- Quoi ?
- Elle y �tait depuis longtemps.

Mon Dieu...

Bonjour.

Ses parents doivent la chercher.

En tout cas, elle n'est plus enferm�e.

Il faut l'amener � la police.

Calme-toi ma petite.
Il ne va rien t'arriver.

Nous n'allons pas te faire de mal.

Pauvre petite.

Il faut la laver.

Lucy, fais couler un bain.

- �a va ?
- Oui.

On l'enl�vera tout � l'heure.

Lucy, tiens-la un instant.

On lui �tera sa chemise de nuit
quand elle sera dans l'eau.

Allez, ce n'est qu'une enfant.

- Prends-la. Je me sens mal.
- �a va ?

Calme-toi.

C'est bien, c'est bien, ma petite.

Elle est morte de peur.

Calme-toi, ce n'est que de l'eau.

Tu vois. De l'eau bien chaude.

�a fait du bien, non ?

Celui qui l'a enferm�e,
va voir qu'elle est partie.

Les salopards.

On pourrait demander au village
qui elle est.

Le coupable vient s�rement du village.

Il faut aller � la police.

Paul a raison.

Il ne faut pas tra�ner.

Va le plus vite possible.
Je t'attends dans la voiture.

Ne roule pas si vite.
Il fait tr�s noir.

- Une belle histoire � raconter � Londres.
- J'insiste. Ralentis.

Qui peut faire une chose pareille ?

- La raison est claire.
- Est-ce une excuse ?

Non, mais �a explique tout.

- Ces gens ont honte.
- Tu trouves �a normal ?

Je donne juste une explication.

Nous pensons la m�me chose, non ?

- Et si c'�tait ta fille ?
- Pourquoi tu demandes �a, imb�cile ?

Je t'en prie, qu'est-ce que tu as ?

- Rien. Et toi ?
- Fermez-la !

- J'aurais mieux fait de vous laisser l�-bas.
- Attention !

- �a va ?
- Elle n'a rien ?

- �a va.
- Personne n'est bless�.

- Que s'est-il pass� ?
- Un arbre au milieu de la route.

Merde.

Bordel !

L'essieu est foutu.

Je ne peux pas le r�parer.
�a va ?

Je me suis cogn� la t�te,
rien de grave.

On se serait tu�s dans ta voiture.

Qu'est-ce qu'on fait ?

On est � une demi-heure � pieds
de la maison.

- On revient ?
- On ne peut plus continuer.

- C'est loin.
- Qu'est-ce que tu veux ?

- Plus vite on partira, plus vite on sera arriv�s.
- Calme-toi.

- Je la prends ?
- Non, elle s'est calm�e. Je la garde.

Restez ensemble.
Regardez o� vous marchez.

Qu'est-ce qu'elle a ?

C'est la lune, je crois.

Elle ne l'a peut-�tre jamais vue.

Allez.

Le chien m'a r�veill�.

Il est agit�.

�a va, Norman ?

- Je m'inqui�te pour cette petite.
- Je ne parle pas de �a.

Je veux dire toi et Lucy.

Je crois que c'est clair.

C'est � cause du b�b� ?

Elle ne peut pas s'en remettre.

Elle ne peut pas ou ne veut pas ?

Elle refuse m�me d'en parler.

Tu ne veux pas essayer � nouveau ?

Ce n'est pas si facile.

Qu'y a-t-il ?

Qu'y a-t-il, Paul ?

Qu'est-ce que tu entends ?

Lester !

Lester ?

O� est-il ?

On revient � l'int�rieur.

Et le chien ?

Il reviendra.

Bonjour.

- Il y a du caf�.
- Tu vas o� ?

Je peux aller voir la police
en quelques heures.

- Je viens avec toi.
- Non.

J'irai plus vite tout seul.
Reste avec les femmes.

Qui est l� ?

- Bonjour.
- Bonjour.

Nous �tions dans le caf�.

Oui, je me souviens.

Que voulez-vous ?

Je suis Paco et ce sont mes fr�res.

Lechon et le plus jeune : Antonio.

Et notre neveu Miguel.

Une petite fille a disparu.
On pense qu'elle est dans les bois.

- Une petite fille ?
- On la cherche depuis l'aube.

C'est la seule maison du coin.
Vous l'avez vue ?

Non, je n'ai rien vu.

- On esp�rait que vous en sauriez plus.
- D�sol�.

Nous n'avons vu personne.

- Vous �tes les premiers.
- Oui.

C'est d�sert ici.
Personne n'y vient.

Et vos amis ?

Ils dorment. C'est encore t�t.

On ne veut pas qu'il lui arrive quelque chose.

Je viens la chercher avec vous.

Pas la peine, on s'en occupe.

- On ne veut pas vous d�ranger.
- Mais non. Un instant.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- Les types du caf� ?

- Va voir la petite. Qu'elle se taise.
- Ils la cherchent ?

- Qu'est-ce qu'on va faire, Paul ?
- On devrait leur livrer ?

- On ne peut pas faire �a.
- Allez au premier.

Allez, Lucy. Va en haut.

- Les cr�tins du caf� ?
- Il ne faut pas qu'ils la trouvent ici.

Je les accompagne.
La seule fa�on de les faire partir.

- Ils savent qu'elle est l�.
- Calme-toi.

�coute. Je les accompagne vers le nord.

Emm�ne la petite par la route.
Tu seras � la police dans deux heures.

- Deux heures ?
- Laisse Isabel et Lucy ici.

- Tu iras plus vite. Je reviens.
- Je ne les laisse pas seules.

Elles peuvent s'enfermer.
On se retrouve � la police.

- C'est de la folie
- Je vais m'en sortir avec eux.

Je n'en ai pas pour longtemps.
Dis-leur de se pr�parer.

Vous savez, mon chien aussi a disparu.

Les chiens des villes deviennent fous ici.
Ils sont d�sorient�s.

Il reviendra s�rement
quand le brouillard se l�vera.

S�rement. Il est tr�s intelligent.

Le mien aussi. Hein, vieux voyou ?

Vous parlez tr�s bien espagnol.
Presque mieux qu'eux.

- Je continue � l'apprendre.
- C'est ce que je leur dis de faire.

Il vaut mieux se s�parer.

Miguel, va avec Lechon et Antonio.

- Je pars avec lui.
- Pourquoi il vient aussi ?

Parce que je le dis.

Descendez vers la rivi�re.

- N'ayez pas peur. Rien � craindre avec moi.
- Je n'ai pas peur.

Comment s'appelle cette petite fille ?

Nerea. Elle s'appelle Nerea.

Comme sa m�re. C'est notre s�ur.

Laisse sa m�re tranquille.

Allez, nous n'avons pas toute la journ�e.

Paul va bient�t revenir.

Norman,

je te dois une explication.

- Je m'excuse pour tout.
- Pour quoi ?

Je me comporte comme une idiote.
Mais ce n'est pas intentionnel.

Ne t'inqui�te pas.

Si tu veux parler, vas-y.

Ne fais pas attention.
Je suis un peu d�prim�e.

Bonjour.

- O� est Paul ?
- Il est parti chercher de l'aide.

Pourquoi vous ne m'avez pas r�veill�e ?
Il est parti tout seul ?

Il ne voulait pas attendre.

Sans rien me dire ?

C'est bizarre. Paul ne ferait jamais
une chose pareille.

Il va bient�t revenir.

J'esp�re que Lester est avec lui.
Paul est capable de se perdre.

Le chien est avec lui.
Pas de probl�me.

Je vais prendre un bain.

Et s'il ne revient pas ?

Pourquoi ne reviendrait-il pas ?

Il lui expliquera � son retour.
Je n'arrive plus � suivre.

Pourquoi n'allons-nous pas
� la police avec la petite ?

C'est le moment.

Nous attendons Paul.

Il me l'a demand�.

Il faut suivre les ordres du patron ?
Tu n'es pas au boulot.

Qu'est-ce que tu proposes ?

On est dans un coin paum�.
On ne peut que l'attendre.

Nous n'aurions jamais d� venir ici.

Va chercher la petite, on y va.
Vas-y, je te suis.

Rester ici ne r�soudra rien.

Et en courant � travers la for�t ?

- Bon Dieu !
- O� tu vas ?

O� tu vas, Norman?

Je vais essayer de trouver Paul.

Ce n'est pas une solution de rester ici.

Une cigarette ?

Merci.

Nous fumons tous la m�me chose.

Beau fusil.

Vous chassez beaucoup ?

Quand j'�tais jeune.
Je viens seulement de recommencer.

On n'oublie jamais, c'est comme le v�lo.
Vous �tes bon ?

Meilleur qu'autrefois.

Vous voyez cette branche ?

Bien.

Laisse tomber.
J'ai essay�, on ne capte rien.

Et s'il te pla�t,
ne mets pas encore Leonard Cohen.

Je m'inqui�te pour la petite.

Je la plains beaucoup.

Je vais voir comment elle va.

Il y a un instant, elle dormait tranquillement.

Je vais la voir.

Je vais par l�.
On se retrouve l�-haut.

Faites attention.

Ne vous perdez pas.
Apr�s, il faudra vous chercher vous aussi.

Il vaut mieux ne pas s'�loigner.

Cela peut �tre dangereux.

Norman ?

Bonjour.

- Bonjour.
- D�sol�s de vous d�ranger.

On cherche depuis ce matin.
On s'est dit

que vous aviez peut-�tre � boire.

Bien s�r. Asseyez-vous.

C'est gentil.

- Enlevez vos vestes. Mettez-vous � l'aise.
- Merci.

- Et on dit quoi ?
- Merci.

De rien.

La temp�te arrive.
M�me les oiseaux restent dans leur nid.

Vous voulez du caf� chaud ?
Il vient d'�tre fait.

Oui, merci.

Merci.

Il faut leur donner la petite fille.

- Pour qu'ils l'attachent ?
- Donne-leur du caf�, ils s'en iront.

Je l'esp�re.

Du lait et du sucre ?

Non, merci.

- On l'aime fort.
- Pas de sucre.

Il est bon.

Comme tout ce que fait une femme.

O� est l'autre ?

L'autre ?

L'autre type, avec la t�te d'abruti.

Il va revenir.

Il est en train de pourrir.

Quoi ?

Ce lapin est en train de pourrir.
Vous ne le sentez pas ?

Dis-leur de partir.

- Qu'est-ce qu'elle a dit ?
- Rien.

- Rien ?
- Partez, s'il vous pla�t.

- Nous avons beaucoup � faire.
- Et si on dansait ?

�a fait longtemps,
avec une belle femme.

Ici, celles qui dansent sont moches.

Antonio, mets un morceau romantique.

La radio ne marche pas.

Laisse-le.

- Allez-vous-en, je vous en prie.
- Une danse et on s'en va.

Dis-lui d'�tre gentille.
Une danse, c'est tout.

C'est bien.

Mets-le plus fort.

Paul ?

Vas-y, danse avec l'autre.

Je n'en ai pas envie.

Ne lui refuse pas. Elle veut aussi danser.

Vrai ou faux ? Tu ne le trouves pas beau ?

Les filles se battent pour lui.

Et ce couillon ne fait rien.
C'est s�rement une tapette.

Ne fais pas semblant. J'ai vu comment
tu m'as regard� dans le caf�.

Je vous en prie, l�chez-moi.

Tu as une belle voix.
Et la bouche l'est encore plus.

- Du calme, la belle !
- Elle est en haut. Ne nous faites pas de mal.

Enfin. La poule a l�ch� son �uf.

Tu entends, Antonio. Va la chercher.

C'est interdit ?
Va la chercher, bordel !

Si tu ne veux pas
que ton amie perde ses dents

reste assise tranquillement.

Tu as ce que tu voulais. Va-t'en !

- Je ne dirai rien.
- Maintenant �a suffit !

Tiens-toi tranquille.

- Monte la garde dehors.
- On a la fille.

Va dehors, je te dis !
Il faut que je te d�fonce la t�te ?

Dis-lui que j'enl�ve le couteau,
mais qu'elle ne fasse pas l'andouille.

Dis-lui !

Il va enlever le couteau.

Laisse-le faire et ils s'en iront.

C'est bien, tu as compris.

Calme-toi.

Ce ne serait pas mieux
d'aller � la police ?

La Garde civile ? Ils ne feront rien.
Ils se moqueront de nous.

- On se d�brouille tout seuls.
- Sa m�re doit �tre tr�s inqui�te.

Laisse la m�re tranquille.
Ce n'est pas la faute de ma s�ur.

Je ne voulais pas vous offenser.

Je dois rentrer.

- Rentrer ?
- Rejoindre mes amis.

Vous devriez voir la police.

C'est grave.

Oui, ce n'est pas rien.

C'est un endroit paisible.

Des gens humbles travaillant dur.

Nous ne sommes pas
aussi cultiv�s que vous.

Nous sommes honn�tes
et ne voulons pas d'ennuis.

Celui qui vous d�range,
vous l'enfermez comme une b�te ?

Certains secrets doivent le rester.

- Qui offense Dieu doit expier.
- Et la petite ?

Qui a-t-elle offens� ?

Les innocents expient pour les p�cheurs.

Vous savez...

la petite est une brave fille.

Je ne veux pas qu'il lui arrive malheur.

- Pourquoi avez-vous laiss� la maison vide ?
- La maison n'est pas vide.

Si.

Qu'est-ce que tu fais, imb�cile ?

Il ne pige rien. Et il disait des b�tises.
C'�tait la seule chose � faire.

Tu ne sais pas non plus
ce qu'on doit faire, hein ?

- Laisse-moi r�fl�chir.
- Pas le temps. Il y a un cadavre.

�a ne sert � rien de le cacher.

On ne peut pas rester ici.
Les autres vont arriver.

O� doit-on aller ?

� la police.

Et qu'est-ce qu'on va leur dire ?

La v�rit�.

- Quelle est la v�rit� ?
- Mais enfin, Norman. Il voulait me violer.

J'ai tir� et je l'ai tu�.

- C'est ce qui s'est pass�.
- C'�tait de la l�gitime d�fense.

Vraiment ?

Lucy, qu'est-ce que j'ai fait ?

- Je veux r�fl�chir avant d'agir.
- Sur quoi ?

On attend Paul.

- Il sait quoi faire.
- Paul ?

On n'est pas en Angleterre.
C'est diff�rent ici.

Ils ont enferm� une petite fille
et nous ont attaqu�es.

- C'est autoris� ici ?
- Pouvons-nous le prouver ?

- Ils peuvent dire ce qu'ils veulent.
- Arr�te de paniquer.

J'ai besoin de me mettre au clair.

- Il faut partir.
- O� est Paul ?

Je veux une r�ponse !

Avec les hommes du village.

Il les aide � trouver l'enfant.

Quoi ?

Mais elle est l�. Il le sait.

Il fait semblant de chercher.

Il en a eu l'id�e. Il va s�rement bien.

Avec eux ?

Paul est capable de s'en sortir.

Il faut partir d'ici.

- Va chercher la petite et on y va.
- Pas sans Paul.

C'est dangereux de rester ici.

Et �a ne l'�tait pas
de le laisser partir avec ces types ?

On peut retrouver notre voiture ?

Oui, on y va.

- Je n'ai pas frapp� fort.
- Ferme-la.

Tu lui as presque fracass� le cr�ne.
Donne-moi �a.

R�veillez-vous. Vous m'entendez. ?

On vous laisse ici.
On va chercher la petite et on revient.

Vous comprenez ?

Quand tout sera fini,
on parlera.

Mets-le debout. Soutiens-le.

On va voir s'il est encore �tourdi.

On va l'enfermer.

Pour son bien.
Pour qu'il n'aille pas dans la for�t.

On revient d'ici deux heures.
Il a le temps de r�fl�chir.

Je peux marcher. �a va.

L�che-le.

- Ne le tue pas !
- Merde.

L�-bas !

- Je t'ai dit de ne pas tirer !
- Je ne l'ai pas touch�.

Je n'en peux plus. O� est la voiture ?

C'est la bonne route. J'en suis s�r.

Tout se ressemble.
Et cette fichue pluie.

Je fais de mon mieux. Si tu r�les,
je n'arrive pas � me concentrer.

Il est l� ! Par l� !

Salopard.

Elle va attraper une pneumonie.

Tiens-le.

Je vais la porter, on ira plus vite.

L�che-la. Elle ne veut pas aller avec toi !

Il faut avancer.

Ne bouge plus

ou je te fais sauter la t�te.

O� sont les autres ?

O� sont-ils ?

�a va ?

Et Lechon ?

Mort.

Mort ?

Dans la maison.

Et Miguel ?

Tu as entendu ?

Le bruit d'un coup de feu.

Et si c'�tait Paul ? S'il nous cherchait ?

Norman, il faut aller voir.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- D�sol�.

Il faut aller chercher de l'aide.

Vous avez une id�e ?

Venancios.

- Qu'est-ce que c'est ?
- L�.

- C'est le village o� nous �tions ?
- Non, un autre.

- Il faut aller chercher de l'aide.
- Je me demande.

Ils ont peut-�tre le t�l�phone.
Donne-la-moi.

Bonsoir, pardon de vous d�ranger.

Une panne de voiture.
Plus d'essence.

- On peut t�l�phoner ?
- Il n'y a pas de t�l�phone dans le village.

- Vous avez besoin de quoi ?
- Il n'y a pas le t�l�phone ici.

- G�nial.
- Qu'allons-nous faire ?

Il faut continuer. Chercher un t�l�phone.
La nuit va tomber.

Entrez. Vous �tes tremp�s.

On peut s'abriter. Elle l'a propos�.

- Je n'ai pas confiance.
- Une jeune fille ? Allez.

On ne peut pas continuer.
Elle est tremp�e. Il faut se reposer.

- Entrez. Vous allez tomber malades.
- Elle insiste.

- Je m'en fiche.
- Pas moi.

Merci.

La pauvre. Elle est gel�e.

- Elle est �puis�e.
- Elle va bien. Merci.

Avancez.

Que se passe-t-il ?

- Des Anglais en panne d'essence.
- Bonsoir.

Le mauvais endroit,
surtout avec ce temps.

C'est vrai.

Va, pr�pare-leur quelque chose de chaud.

Merci.

Demande-lui de poser son fusil.
On ne s'en sert pas.

Pose le fusil l�-bas.

Ma fille va vous pr�parer
quelque chose de chaud.

- Merci, c'est tr�s gentil.
- De rien.

En haut, il y a des serviettes
et vous pourrez vous changer.

- Vos v�tements pourront s�cher.
- Tr�s bien.

Je peux vous conduire � la voiture
avec de l'essence.

Mais ce n'est pas conseill�
avec cette boue.

- Il peut nous conduire � la voiture.
- Il faut partir d'ici.

Vas-y, je reste ici.

On ne peut pas marcher
toute la nuit dans la for�t.

Qu'en penses-tu ?

- Il faut partir d'ici.
- Il faut que tu te calmes.

Remercie-les pour tout,
mais on part d�s que possible.

En haut ? Il y a deux chambres
pour vous changer.

- Oui, oui.
- Par l�.

Venez.

Finalement, c'est supportable.

Cette maison, tu veux dire ?

Je ne sais pas. Tout �a.

Paul avait raison.

On se sent bien ici.

Oui, tr�s bien.

Lucy...

Tu m'aimes ?

Quoi ?

R�ponds-moi, s'il te pla�t.

Il faut qu'on dorme.

Apr�s, tout sera plus clair.

Quand j'ai vu cet homme sur toi
et que j'ai tir�,

je l'ai fait davantage pour moi-m�me
que pour toi.

Apr�s l'avoir tu�, je n'ai ressenti
aucun soulagement.

Et toujours pas.

Viens dormir.

Je ne peux pas.

Lucy, r�veille-toi.
Je savais qu'il fallait continuer.

Va chercher la petite.

- Tu me fais peur.
- D�p�che-toi !

Ils sont deux.
O� sont les autres ?

- On y va.
- Que se passe-t-il ?

D�p�che-toi !

Allez viens.

Non, dis-nous pourquoi.

Deux de ces salauds sont l�.
Il faut qu'on s'en aille.

- Allez !
- O� est Paul ? Il est avec eux ?

Viens ici.

Tu viens, oui ou non ?

Que se passe-t-il ?

- O� est la porte de derri�re ?
- Je ne comprends pas.

�a va ? Va voir l�-haut.

S'il vous pla�t...

O� est Paul ?

Calmez-vous.

Paul !

Salaud.

On va traverser la cour. Sans faire un bruit.

N'aie pas peur.

On va � la voiture et on t'emm�ne.

Je te tiens, salaud.

La fille.

Je le demande pour la derni�re fois.

Elle est � moi.

Tu vois bien qu'elle pleure ?

Ne m'oblige pas � te tuer !

Ne fais pas �a, Norman.

Arr�te, Norman.

Laisse tomber. C'est fini.

Bon sang, Norman. Arr�te !

Qu'est-ce qui te prend ?

Je t'en supplie.

Il n'y a pas assez de morts ?

C'est fini, Norman.
Tu ne comprends pas : c'est fini !

Bien s�r que je comprends.

C'est fini, mon ch�ri.

Accompagnez-moi � la Garde civile.

Montez en voiture.

Dans la voiture.

Compris ?

Vous me comprenez, hein ?

Tout va bien, Lucy ?