All language subtitles for Booster (2014)_Track04-fr

deux semaines plus tôt

Brent, ça va ?Alors, ce déménagement ?
- Fatigant. J'ai mal partout.

Alors ? C‘est comment, Bruxelles ?
-Je ne suis pas sorti.

Il ya une fête au FC Tielt. Tu viens ?
-Je vais pas pouvoir.

Pourquoi ? C‘est qu‘à 6 heures en BMX.
- Lâchez-moi.

Non, Roger. Non.

Bonjour, fiston.

Tu n'as pas encore trouvé
de remplaçant après trois mois ?

Non, Roger,
je ne travaillerai plus pour toi.

En plus, on a déjà déménagé.

Comment ?
Non, ça n'a rien à voir avec ça.

J'aimerais que tu arrêtes d‘insister.
Au revoir, Roger.

Marleen, je pars travailler.
A ce soir.

Tu cherches quoi ?
- Mon pull.

Dans la boîte rouge.

Maman, pourquoi tu ne jettes pas
des trucs, comme cet ours en peluche ?

Non, sûrement pas l'ours en peluche.

Je veux d'abord faire un tri.

Viens là, toi.

Où tu vas ?
- Faire un tour.

Tu ne veux pas rester avec moi ?
- Maman...

Oui, laisse ta mère encore toute seule.
- J'y vais.

Et mets ton casque.

lmbécile.
— Quoi ?

Regarde.
Niels a déjà liké notre photo.

Quel bête type.

C'est vrai, tu viens à la fête samedi ?

J'ai menacé de sauter d‘un pont,
mais mon père a dit non.

Oh, vas-y. Quand je ne peux pas sortir,
je dis que je vais garder Benji.

Quoi ?
- Que t‘étais pas à la fête de Jimmy.

Le Booster, mec.

Où t‘as trouvé ce Booster ?

Jimmy a une _Suzuki, il le vend.
- A toi ?

T'as pas d‘argent.
- Joel me laisse le tester.

Le crasher, oui.
- Et moi alors ?

Il te manque un an, bébé.

OK, les gars.

Chelsea, tu as fumé ?
- Non.

Tu sais que je peux te faire passer
un test. Tu vas aux barres parallèles.

Branko, tu es aux premiers secours,
pansement des plaies.

Quoi ?
- Vas—y, Branko.

Jimmy, tu es en kiné.
Commence avec Rudy. Allez.

Aide—moi avec cette boucle.

Pas comme ça, enfin.
Dégage.

Quoi ?

Pourquoi tu ne l‘aides pas ?

Je t‘ai dit de dégager.

C‘est lui.
- C‘est qui ?

Le nouveau. Ils ont emménagé
dans la maison blanche.

C‘est vraiment mon genre.
- Pas mal, hein ?

Allez, "se. Monte.
— Quoi ?

Je t‘amène chez Jimmy.
- Tu as un casque ?

Pour quoi faire ?
- Salut.

Jimmy veut te voir.

Je peux faire un tour ?
- "se.

Merci.

Écoutez, je suis en plein déménagement.

Tu as acheté tes livres scolaires ?
— Oui.

C‘est bien qu‘on ait pu t'inscrire.
- Oui, maman.

Tu t‘es fait des amis ?
- Mes amis sont à Tielt, papa.

Écoute, c‘est comme ça.
Ton père a un travail ici.

Pourquoi je ne peux pas habiter
chez grand-père ?

Dis à ton père de s'occuper
de ses affaires.

Il pense bien faire, Herman.
- C‘est assez difficile comme ça.

C‘est la faute de mon père maintenant ?

Non, c‘est la mienne, bien sûr.
- Contente que tu t‘en rendes compte.

Bon appétit.

C‘est qui, le pro dela moto ?
- Toi.

Dans 6 mois, ma coupe sera
à côté de celle de mon père.

Merde, c‘est ma coordinatrice.

Ton père est là ?

Si mon père est là ?

Joel est mort.

Il est parti en montgolfière.

En décollant, ils se sont coincés
dans des câbles électriques.

Ils ont tous été électrocutés.

C‘est bon. lmbéciles.

Ne faites pas attention à eux.
Je suis le père de Jimmy.

Laura de Jonge.
- Enchanté. Que puis-je pour vous ?

Je sais. Jimmy n‘est pas facile.
- Vous deviez venir à son entretien.

Mercredi, c‘est ça ? Désolé,
j‘avais une voiture à dépanner.

Je n'ai pas pu venir.
- C‘était mardi.

Pourquoi je dois venir ?
Il peut assumer ses responsabilités.

Oui, mais on s'attend à ce que...
- Des travaux d‘intérêt général ?

Vingt heures de travaux et vingt autres
deformation. C‘est un peu exagéré.

Ce sont les juges qui décident.
- Tout ça pour un excès de vitesse ?

Je lui ai appris à conduire
ici derrière.

À cinq ans, il savait mieux conduire
que les candidats au permis.

Il a été arrêté cinq fois
pour excès de vitesse.

Jimmy sait conduire, pas comme
ces imbéciles qui ratent leur virage.

La prochaine fois, ce sera la prison.
- La prison, c‘est une blague ?

Je crains que vous deviez coopérer,
monsieur.

Attendez, attendez.

Venez au motocross
avec nous dimanche. Vous allez voir.

Ils ne sont pas méchants, vous savez.

Elle a du cran, hein, oncle Joel ?

Tais-toi.

Marleen ?

Tu ne vas pas rester au lit
toute la journée quand même ?

Tu veux bien aller voir ta mère ?
Je dois vite aller au boulot, OK ?

Ça va ?
Qu'est—ce que tu fais là ?

Il t‘embête ?
- Non.

On s'est déjà vus.
T'es ici depuis longtemps ?

Trois jours.
- Et tu embêtes déjà nos copines ?

Il nous embête pas.
Il est doué avec son BMX.

On s‘en fout.
- C‘est vrai qu‘avec ta tondeuse, là...

Elle est dix fois plus rapide.
- Qui te le dit?

On fait la course ?
- OK.

Allez, les gars...
- Et le gagnant remporte un bisou.

Hé, mec, dégage.
Dégagé de là.

Doucement.

Tu viens dela mauvaise direction.

Les flics. Je n'ai pas de casque.
- Où est Brent ?

Il a sûrement abandonné.

Hé. Qu'est—ce que je gagne ?
- Ciao.

Où tu vas ?
- Ala maison.

Je te ramène.

Je peux venir ?

J'aurais pu y aller tout seul.

Avec ta Suzuki boostée ?
T'es pas sérieux ?

Parce que draguer ma coordinatrice,
c‘est sérieux ?

Qu'est—ce qui s'est passé avec Wendy ?
-Je ne pouvais pas lui parler.

C‘est obligatoire ? Et celle du café ?
Tu lui parles, à elle.

Elle a des enfants.
Ça te plairait d‘avoir un petit frère ?

Oublie Laura, elle a des problèmes.
- Des problèmes avec toi, oui.

Son mec est mort à moto.
- Ah bon ?

Et elle nous en veut pour ça, la salope.

Surveille ton langage.

Si tu respectais plus les gens,
tu aurais moins de problémes.

Si tu gardais ta bite dans ton pantalon,
maman ne serait pas partie.

Salut, Jimmy. Assieds-toi là,
j'arrive tout de suite.

M. Jacobs.
- Bonjour.

Vous aviez raison.
Je pense qu‘on doit parler.

Parfait, mais prenez rendez—vous. Là...
- OK, je comprends.

Bien sûr. Désolé. Vraiment.

Laura, la ceinture tombe toujours.
- Utilise l'autre, Branko.

J‘arrive. Je peux vous appeler Laura ?
- Ça ira.

Pour vous appeler Laura...
- On a du personnel pour ça.

Oui, bien sûr, Jimmy.
- Jimmy ne travaille pas, il apprend.

Oui, bien sûr. Vous voulez confronter
les gens aux accidents et tout...

Écoutez, Jimmy n‘a jamais
écrasé personne.

Pas encore, non.
Et on ne veut pas que ça arrive.

M. Jacobs.
- Appelez—mai Joel.

Viens te coucher, chérie,
il est 2 h 30 du matin.

J‘arrive.

Marleen, ne fais pas ça.

Quoi ? Je cherche une photo
pour le salon.

Mets-en une dans les toilettes
tant que tu y es.

Il faut que tu arrêtes. C‘est malsain.

Pour toi et pour Brent.
Tu crois que ça lui plaît ?

Je suis sa mère.
Je sais ce qui est bon pour lui.

Et tu n'as pas de leçon à me donner.

Vingt.

Seize. Si tu veux faire du motocross,
tu dois t‘entraîner.

Je ne serai jamais aussi doué que toi.
- Tu veux essayer dimanche prochain ?

C‘est trop tôt. Je dois plus m'entraîner
avec ton pére. Je ne veux pas foirer.

Hé, mauviette.
Tu ne serais pas un peu lâche ?

Ton père est là ?

Si mon père est là ?

Madame, ça ne va pas être possible.
Les choses ont dégénéré hier soir...

au delphinarium...
- Jimmy, va chercher ton pére.

C‘est la tienne ?
— Oui.

Tu es bon ?
— Oui.

Joue quelque chose.

Tu es doué. Tu joues dans un groupe ?
- Non. Je n'ai pas le temps.

Je dois beaucoup m'entraîner.

Qu'est—ce que tu préfères :
la batterie ou la moto ?

Je dois la mettre à la cave.

Dépêchez-vous
ou vous serez encore en retard.

Et n‘allez pas trop vite, OK ?

Les garçons... C‘est pour quoi ?

J'ai quelque chose pour vous.
- Pardon.

Je dois décrocher, c‘est un client.
Allô, ici Joel.

Bonjour.

Descendez, les garçons.

Bonjour.

Allez, avancez.
On avance, allez.

Jimmy, descends. Tu le sais.

Et ton casque ?
- Ala maison.

Un cours sur l'éducation.
-Je pense que ce serait bien pour vous.

Vous êtes là pour me dire
que je ne sais pas éduquer Jimmy ?

Non, je ne suis pas là pour ça.
Ils peuvent aider à fixer des règles.

Des règles...

Votre éducation, c‘est de mettre
un enfant de 5 ans sur un scooter.

C‘est un adolescent.

Il n‘a pas de mère. Ce n‘est pas
facile pour lui. Ni pour moi.

Je comprends, Joel.

Je comprends.

Vous savez quoi ? OK.
J'irai à vos cours.

Mais vous viendrez au motocross.

On rentre ensemble ?

Je te jure, ils s‘échangeaient des mots.
Je crois qu‘elle est amoureuse de lui.

Hé, regardez ce que j'ai trouvé.

Il était sur l‘appui de fenêtre.

Tu ne devais pas aller aux toilettes ?

Viens.

Tu viens à la fête vendredi ?
- Mon père ne veut pas.

Je dois d‘abord remonter mes notes.

Je te raccompagnerai,
il ne saura rien.

Non, merci.

Je peux rentrer avec toi ?

OK, c‘était qui ?
- Qu'est—ce qui se passe ?

Je ne sais pas. Surveille tes affaires.
- C‘est quoi ?

C‘est dégoûtant.
- Oui ferait une chose pareille ?

C‘est toi qui as fait ça, hein ?
— Quoi ?

Allez, les gars.
- Tu cherches les problèmes ?

Dégage.
- Laisse-te tranquille.

Dégage.

Brent ?
- Bouffon.

Allez.

C‘est difficile.
- Tu te débrouilles bien.

Il y a un truc entre Jimmy et toi ?
- Jimmy ? Non, non.

C‘était il y a longtemps.
J‘avais 13 ans. Une grosse erreur.

Et toi ?
Tu as quelqu'un à Tielt ?

Qu'est—ce qu'in a, Brent ?
On dirait que t‘as peur.

Tu n'as pas peur, quand même ?

Si tu as peur, dis—le.

Tu as passé le test.
Fais ton tag là-bas.

Fais un tag. Là.
A côté du nôtre.

Viens.

Allez. Brent Bauwens.
- BB.

C‘est bien. Viens.

Les choses ont commencé à aller mal
quand mes parents ont divorcé.

Je ne supportais pas mon beau—père.

J‘ai pris la voiture de ma mère
pour aller voir mon père.

J‘ai commencé à rouler...

Un problème ?

Oui, un pneu crevé.
-Je vais le mettre dans le coffre.

Non, ça va.
-Je vais le réparer au garage.

Ça ira si vous me ramenez.
- Ça ne me dérange pas, vraiment.

Je suis content d'être venu.
Je crois que je devrais parler à Jimmy.

Mais c‘est difficile.
Ce ne sera vraiment pas facile.

Elles sont toutes à vous ?
— Oui.

Sauf celte—ci.
Elle est à vous.

Je dois dire que je n'ai jamais fixé
de règles avec Jimmy.

Mon ex et moi n'étions jamais d‘accord.

Elle le laissait faire ci,
je le laissais faire ça...

Alors oui, il faut des règles.

Merci.
- C‘est mon job.

Tenez.
- Encore une ?

Je ne sais pas encore pour quoi,
mais je trouverai.

Vous avez des enfants ?

Non.
- Non ? Mais vous avez un copain.

Non.
- Ah bon ?

Alors vous méritez vraiment celte—ci.

Il n‘y a rien de reluisant.
-Je ne sais pas. Etre seule ?

Ce n‘est pas facile.

Jimmy.

J'ai mis une nouvelle bougie, hein.

Il faut que j‘y aille.
- Attendez, on peut s‘asseoir un peu...

Alors ?
-Je ne vais pas moucharder.

Vraiment. Tu n'aurais pas dû dire
que tu le connaissais alors.

Je veux un nom, Derijcke.

Brent Bauwens.
- Brent Bauwens ? Pas si vite.

Pourquoi tu crois que c‘est Brent ?

Il a tagué le même B
sur les murs du square.

Allez voir, il y a deux B.

N‘importe qui aurait pu faire ça.
- Il niera les faits de toute façon.

Mais on a un témoin, non, Derijcke ?

Je préfère qu‘il ne sache pas
que c‘est moi.

Je ne peux pas punir quelqu'un
sur la base du témoignage de quelqu'un

qui n‘est pas vraiment un élève modèle.

Il y a une tache de peinture bleue
sur son sac.

Bauwens.
Tu as tagué les toilettes des filles.

Ce n‘est pas moi, vraiment.
- J'ai un témoin. Je peux voir ton sac ?

C‘est bien la même couleur
que celle dans les toilettes des filles.

Brent. je connais ton histoire, OK ?
Je sais ce qui se passe chez toi.

Mais vu les circonstances,
ça ne peut pas rester impuni.

Sauf si le témoin n‘est pas fiable.
Qu'en penses-tu ?

Tiens. Commence.

Comment ça se passe
avec tes parents ?

Vous vous habituez à la vie ici ?

Ça doit être difficile de quitter Tielt
pour venir à Bruxelles.

Ce n‘est pas si mal.

Brent. Brent.

Si quelque chose ne va pas,
tu peux en parler. Tu le sais, non ?

Ma mère m'attend
et mon GSM est déchargé.

Je vais dire à la prof la Vérité.
- Pas question.

Ils ne me feront rien.
- Le graffiti est parti. Laisse tomber.

Je vais dire à Jimmy...
- Où étais-tu passé ?

À l'école.
- Et ton GSM ?

Ma batterie était plate.
- J‘étais morte d‘inquiétude.

Et ton casque ?

Pourquoi t‘as fait ça ?
- Maman, ma batterie était plate.

Et sans casque.
Qu'est—ce qu‘on avait dit, Brent ?

Je suis désolé, mais...
- Pas de mais.

Tu dois toujours porter un casque.
Un accident est si vite arrivé.

C‘est ce que tu veux ?
Qu'on t‘accompagne au cimetière ?

Qu'est—ce qui se passe ?

Il roulait sans casque et il est arrivé
en retard, j‘étais morte d‘inquiétude.

Ça va aller. Viens là, calme-toi.
Oui, calme-toi.

Excuse—tai auprés de ta mère.
-Je suis désolé. Ça n'arrivera plus.

Alors ?
- C‘est super, papa. Excellent.

Qui va gagner aujourd‘hui ?
- Moi.

Un peu que tu vas gagner.
Comme un vrai Jacobs.

Qu'est—ce qu‘elle fait là ?
- Elle est venue te supporter.

Le départ, c‘est dans 10 minutes.

Tu es allé aux toilettes ?
- Papa...

Le stress fait travailler mes intestins.
- Parce que t‘es un chieur.

OK, on va boire quelque chose ?

Pour moi, une bière.
- Tu auras un coca.

Essaie celui—ci.

C‘était qui, cette fille ?
- Juste une fille de ma classe.

Juste ? Comment elle s‘appelle ?
- llse.

Elle est jolie.

On devrait l‘inviter à la maison, non ?

Celui-là ne me va pas.

OK, j'ai une autre carte.

Quoi ? Comment est-ce possible ?

Je vais payer cash alors.

Quoi ?
— Le bruit.

Tu dois trouver ça ennuyant
de faire des cercles.

Pas du tout.
- Il faut beaucoup s'entraîner.

Ou tu ne tiens pas un demi-circuit.

Jimmy s'entraîne ici
trois fois par semaine.

Et ce qu‘il apprend ici,
il l‘utilise sur la route.

Mais bien sûr, il faut du cran.

Ne t‘inquiète pas.
Oncle Joel va t‘apprendre tout ça.

Bon sang !

Qu'est—ce qu'in a ?
-Je ne sais pas, elle m‘a lâché.

Ça va aller.
- J'aurais pu gagner.

Calme-toi. Ça ira mieux
la prochaine fois. Ce n‘est rien.

La batterie, c‘est mieux, hein ?

Bonjour, madame.
- Tu dois être llse.

OK, on y va, llse.

Bonjour. Salut.

Ne sois pas en retard.

Il trouve ses marques, on dirait.
— Oui.

Alors ? Ça a été, le travail ?
- Tu sais bien...

Quoi ? Des problèmes avec Roger ?
— Oui.

Tu le connais. C‘est comme d‘habitude.
Il doit toujours avoir raison.

Mais à part ça, pas de problémes ?
- Des problèmes ?

Pas du tout.
Un peu de stress, comme d‘habitude.

J'ai été en ville aujourd'hui...
- C‘est bien que tu sortes.

Bon, je vais prendre une douche.

Je préfère que tu ne viennes pas
chez moi.

On devait se voir ce week-end.
-Je devais acheter des trucs.

Oui, joli gilet.
- C‘est ridicule, mais elle y tient.

Ta mère est un peu spéciale.

Elle traverse une mauvaise passe.
- Ah bon ?

Rien.

Waouh. Ta mère a cuisiné ?
- Non, j'ai cuisiné.

Super.
- J'en avais assez de la pizza.

Ça a l‘air délicieux, fiston.

Tu as acheté des baskets ?

Oui.
Je vais commencer à aller courir.

Toi ? Courir ?

Oui, je vais commencer
un de ces jours.

Il n‘est jamais trop tard, non ?

Tu as déjà commencé, elles sont sales.
- Tu m‘espionnes ?

Tu crois que c‘est ça la solution,
Herman ? D‘aller courir ?

Ça a toujours été ton truc, courir.
Pourquoi ce serait diffèrent.

C‘est des pâtes aux olives et
aux anchois. Un peu épicé, peut—étre ?

C‘est très bon, fiston. Très bon.

Tu avais quel âge ?
- Dix—sept. Mon copain en avait vingt.

Sur une Ducati.

Je suis content que tu aies survécu.

Laura ?

Tu cherches Jimmy ?

Euh oui. Non. Ça va ?
- Oui. Je dois m'entraîner.

OK, j‘y vais.

À bientôt.

Hé, tu as raté Laura.
- Mais non. Elle a passé la nuit ici.

Joel a tiré le gros lot hier soir ?
- Tu trouves ça drôle ?

Elle est cool, non ?

Ça ne durera pas.

Bonjour.
Descendez, les garçons.

Qu'est—ce que j'ai appris ?
Tu as tagué les toilettes des filles ?

Tu sais qui l‘a fait, enfoiré.

Quoi ?
- Tu cherches la bagarre ?

Vas-y, frappe-moi.
Frappe-moi, vas-y.

Si tu uses, viens.

Frappe-moi. Allez.

Frappe-moi.

Qu'est—ce qui se passe ?
Que s'est-il passé ?

Il a frappé Jimmy
avant de l'attacher au poteau.

Brent, donne—mai la clé.
Donne—mai la clé. Allez.

Oh, pitié.
Qu'est—ce qui vous prend ?

Ça va ?
Ici, tiens ça.

Ça va ? Je n'en ai pas fini
avec toi, jeune homme.

Marleen.
- Qu'est—ce que tu fais ici ?

Euh... Un client.
Je dois rencontrer un client.

Arrête de me mentir, Herman.

Comment tu as su que j‘étais ici ?
-Je t‘ai suivi.

Marleen, qu‘est-ce que tu fais ?
- Notre compte en banque est vide.

Ça doit être
une erreur de la banque.

Herman, tu ne travailles plus
depuis trois mois. Trois mois, Herman.

J'ai appelé Roger. OK ?
Il m‘a dit que tu avais démissionné.

Je n'en pouvais plus, Marleen.

Qu'est—ce que tu vas faire ?

Qu'est—ce que tu fais ici ?
Des baskets...

Tu m'as dit que...

que tu oublierais cette femme.

Marleen, il fallait que je la voie.

Herman, ne me dis pas qu‘on est venus
ici pour que tu sois près d‘elle.

Herman Bauwens à l‘appareil.
Euh, oui.

Oui. OK.

Brent a été renvoyé.
— Quoi ?

Rudy attend.
- C‘est bizarre, non ? Toi et mon pére.

iz rr ,' u — i.
Ce n‘est asb a e eco te mo
-Oui, maman.

Hé, où tu vas ?
- Chez mon pére.

Je dois lui dire quelque chose ?
Tu seras là pour manger ?

Note—moi comme présent.
J'ai mieux à faire le mercredi.

Jimmy.

Il a dit ça ? Oublie tout ça.
Je vais lui parler.

Je ne peux pas. Ca ne va pas.
-Je sais.

Hé, viens ici.

S‘ils me demandent, je ne suis pas là.
Et la moto n‘a pas bougé d'ici.

Oh non.
-Je vais le ramener au tribunal.

Le tribunal. C‘est un peu fort.
On peut trouver une solution ?

Mais... Joel.
- Quoi ? Quoi ?

Je ne peux pas, ça ne va pas.

Qu'est—ce qui ne va pas ?
- Mon travail.

Je sais, mais on va tout gâcher
à cause de ce sale gamin ?

Ce sale gamin, c‘est mon boulot.
C‘est important pour moi.

Mais moi aussi, je suis important.
- Non.

Comment ça, non ?
- Non.

M. Jacobs ? Votre fils est ici ?
- C‘est pour quoi ?

Jimmy a échappé
à un contrôle de police.

C‘est grave. Tout ça
pendant ses travaux d‘intérêt général.

Avec cette dame ici.

Mais elle est un peu déboussolée
parce qu‘elle se tape son père.

Je n'en reviens pas.
Je n'arrive pas à le croire.

Allez.
- Tu ne penses qu'à toi.

C‘est faux. J'ai essayé de t‘en parler.
- Tais-toi.

Tu m‘avais promis de l‘oublier,
mais on est de retour à la case départ.

Et toi, tu es comme ton pére.
Je ne peux pas te croire.

Je n'ai rien fait, vraiment.
- Tu utilises les mêmes mots.

Je le jure.
Je n'ai rien à voir là-dedans.

Ce n‘est jamais de votre faute.
Jamais, jamais.

Tu es renvoyé combien de temps ?
- Une semaine.

Ils t'ont eu royalement.
- Au moins, je ne verrai pas Jimmy.

Mais aussi une semaine sans moi.

Je n'ai pas envie de ne pas te voir.

Quoi ? Tu as peur
que je te merde la langue ?

Tu as peur de Jimmy ?

Brent.

J‘y ai pensé toute la nuit, Herman.

Si tu ne le fais pas, je le ferai moi.

Et qu‘est-ce que tu dois faire ?

Ça a trop duré avec cette femme.
Je vais aller la voir.

On est repartis avec ça ?
- Occupé—toi de tes affaires.

OK. Ça intéresse quelqu'un
de savoir ce que ça me fait ?

C‘est terminé aujourd'hui.
- Qu'est—ce que tu vas faire ?

Ce que tu es incapable de faire.

Marleen. Je veuxjuste lui parler,
je veux savoir, c‘est tout.

Tous les détails de l‘accident,
ses dernières paroles...

Ça ne suffit pas.

OK, je vais le faire.

Jimmy, attends une minute.
Ta coordinatrice m‘a appelée.

Si tu retournes au tribunal, tu risques
de finir dans un centre fermé.

Jimmy, s'il te plaît.
Qu'est—ce qui se passe ?

C‘est avec Brent ? C‘est ça ?
- Brent est un con.

Il a des problèmes à la maison.
- Et moi pas ?

Je ne dis pas ça.
Mais il n‘y peut rien, toi oui.

Je peux aussi attirer la pitié des gens,
mais je ne le fais pas.

Je ne suis pas un lâche.
- Jimmy.

Tu n'as aucune idée de ce qui se passe
chez Brent, hein ?

Brecht.

Tu as un frère jumeau ?
- Brecht, oui.

Tu es celui avec la casquette
ou l‘autre ?

L'autre.

Brecht...

Brecht était le plus âgé.

Où il est maintenant ?

Il est mort il y a un an.

On allait à l‘école à vélo.

Brecht n'aimait pas trop le vélo,
alors il traînait.

Et au carrefour suivant,
il a été renversé.

Par une voiture.

Elle a dit qu‘elle ne l‘avait pas vu.
Cette femme.

Elle écrivait un sms.

Il est mort sur le coup. Une chance.

Ma mère ne supportait pas d‘habiter
si près du lieu de l‘accident.

Mon père passait plus par là. Il faisait
un détour de plusieurs kilomètres.

Alors on a déménagé. Désolé
de ne pas te l‘avoir dit plus tôt.

Mais les gens ne savent pas
comment réagir.

Ça les met vraiment mal à l‘aise.
Alors c‘est mieux de ne rien dire.

Marleen ?

Où est llse ?
- Chez Brent, je parie.

Félicitez Noah, Ie Booster est à lui.
- Waouh, pour 350 euros.

Jimmy a mis 100 euros.
- Oui, pour que Benji puisse rouler.

Moi ?
- Oui. C‘est ce que tu voulais, non ?

Voilà le bouffon.
- Hé, Brent.

Qu'est—ce que tu veux ?
- Oh, Désolé pour la dernière fois.

On est dans la même merde.
On m‘a renvoyé aussi.

Ah vraiment ?

Je n'aurais pas dû te faire ça,
vu ce qu‘il t'arrive.

Quoi ?

Brecht.
- Brecht ?

Oui t'a parlé de ça ?

llse.
Elle est venue me voir hier soir.

Elle m‘a tout raconté.

Elle n‘était pas satisfaite.
Alors je me suis occupé d‘elle.

Elle te trouve cool, je te rassure.

Mais un peu coincé.
- Oh vraiment ?

Tu te chies dessus
quand tu vois le Booster.

Je conduis dix fois mieux que toi.
- Ecoutez—le.

Tu en as les couilles ?
- Une course ?

OK. Vas-y, prends ce Booster.
- Mon Booster ? Pas question.

Il va le foutre en l'air.
- Il est à moi en partie.

Brent, tu ne sais pas conduire.
- S'il veut le faire, laisse—le.

Laisse-te s‘entraîner d'abord.

OK. La course commence à trois heures.

Benji.

C‘est quoi, son problème ?

Maman.

Laura à l‘appareil.

Benji ?

Quoi ?

On revient une fois au cimetière.
Ramène une preuve de ton passage.

Un cadavre.
- Une fleur. Ensuite, la commune...

à pleine vitesse devant l'hôpital,
puis les flics.

Pour les provoquer ou quoi ?
- Le premier arrivé gagne la course.

On y va.

À trois heures, j'ai dit.
- Pourquoi attendre ? Je suis prêt.

Qu'est—ce que tu veux que je fasse ?
- Que tu les empêches de faire ça.

Un course dans Bruxelles.
Avec cette circulation ?

Tu me dis ce que je dois faire.
- Tonton, c‘est trop dangereux.

Joel, s'il te plaît.
- Vas-y. Oui t‘en empêche ?

Je n'ai pas de permis.
- OK, je vais chez les flics.

Benji. Allez, on y va.
- C‘est quoi, ton problème ?

Laisse-moi.
- Oui, ton copain est mort.

C‘est terrible. Mais tu ne vas pas
toutfoutre en l‘air à cause de ça ?

Je conduisais, OK ? Je l'ai tué.
Je ne veux plus que ça arrive.

u - u v u i ' .
Q 'est ce e o sfatesla?
- Jimmy fait une course.

Contre Brent.
- Quoi ?

Il était assez énervé
que tu l'aies fait avec Jimmy.

Je n'ai rien fait avec Jimmy.

Si on arrive trop tard,
je ne te le pardonnerai jamais.

Je vois quelque chose.
- Attends une minute. Attends ici.

C‘est de notre part.

Tiens.

Laisse-moi. Je n‘y arrive pas.
- Si, tu peux.

Je ne peux pas, j‘y arrive pas.
- Essaie. Assieds-toi un peu.

Viens.