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ça suffit et voici enfin
un portrait de Marie

Antoinette il date de
1787 à l'époque la reine

a très mauvaise réputation
et Elle veut absolument

restaurer son image
c'est pourquoi la grande

portraitiste Elisabeth
vigée lebrun l'a fait poser

avec ses enfants dans
un rôle plus maternelle plus

proche des gens vous
avez des questions non pas

de question alors je
vous propose tout de suite

de continuer et de visiter
la prochaine phase et

voici la chambre de
la reine des vrais lits de

Marie Antoinette hélas
non c'est sa réplique

exacte en revanche à la
gauche du lit vous avez

le cabinet de la règle
qui lui est authentique

avec des décorations en porcelaine de
serre d'une finesse et une délicatesse.

exceptionnelle Elle avait
commandé à l'ébéniste

swerslager en 1787 car
l'ancien était passé de

mode vous avez des
questions non alors on va aller

tout de suite découvrir
la galerie des glaces

suivez moi la galerie
des glaces était une

terrasse Elle a été
transformée c'est de l'or pur.

c

vous laisse réfléchir je crois
qu'il ya quelqu'un qui s'est égaré.

qu'est-ce que vous faites
vous n'avez pas de droits

d'etat est un pèrearme
est Juste regarder mais

sortez d'ici c'est tout
touché à rien sortez

vous rendez compte où
vous êtes aucun respect.

C'est un bar un peu classe, tu vois,
pour qu'on puisse discuter tranquille.

Ça, c'est pas séparé,
c'est pas assez classe.

Non, non, mais je vois
très bien, je vois très bien.

Comme pour un premier rendez-vous, quoi.

Comment ça, pour un premier rendez-vous ?

Pour Florence et toi.

Bon, Alex, euh...
Non, non, mais attends.

Non, mais on va trouver, on va trouver.

T'inquiète, c'est bon, c'est bon.

C'est vrai que le bar en bas
est sympa, mais c'est pas...

C'est pas la grande classe, quoi.

Bah oui, non, c'est pas la grande classe.

Et puis c'est pour tous
ceux-là reconnus, là,

revoir les mêmes,
en train de boire des

bières, regarder du
foot, ça n'a aucun intérêt.

Et puis, tiens, regarde Jérémy, il
se prend pour une tirelire, attention,

il va se pencher, 3, 2,
1... Un euro dans la fente.

Et bien voilà, bim.

Il est content, en plus.

Tu vois, c'est Florence, quand même.

C'est la première fois que je
vais boire un verre avec Elle

après le boulot, je peux pas
l'emmener là, c'est pas possible.

J'ai compris, j'ai compris.

C'est un verre entre collègues, mais...

sans les collègues.

Alex,

il n'y a plus rien entre Florence et moi.

D'accord ?

Elle a personne, j'ai
personne, on peut très bien

aller boire un verre entre
amis, passer du temps...

Non, c'est pas possible, tu crois ?

Mais Antoine, ça fait
combien de temps que

vous dites que vous
êtes des amis, en fait ?

Non, parce que ça commence à
faire long pour des préliminaires.

Non, mais en fait, tu fais
exprès, tu comprends rien.

Attends.

Je suis sûr que tu fais exprès.

Oui, madame la procure.

Florence et moi, on passe à autre chose.

Non, mais tu fais le geste,
mais tu n'as pas compris.

D'accord.

Ok. Je vous rappelle.

Je t'en fous. C'est un verre,
justement, pour passer à autre chose.

Attends, on en parle plus tard. Là, il y
a un homicide au château de Mersailles.

Karim !

D'accord ? Prends la suite, s'il te plaît.

Bon, Renan Vélo, 48 ans.

La guide dit qu'il n'a posé aucune question

ni sur le meuble, ni
sur le tableau, et Elle ne

savait pas qu'il avait
ces photos-là sur lui.

Je peux voir ?

Oui.

Bon, évidemment, ils sont embrouillés,
et personne n'a rien vu, rien entendu.

Il n'y a pas de témoins, il n'y
a pas d'empreintes, non plus.

Enfin, si, c'est celle du jardinier,

parce qu'il a mis ses
gros doigts dessus, partout.

Bon, alors,

est-ce que vous avez une idée
de ce qu'il foutait de France 1 ?

Ah, Ben non, comment voulez-vous ?

J'ai eu trois éléments.

Je sais, mais des fois, vous avez
des éclairs de génie, comme ça.

Mais là, c'est quand même un concours.

C'est vrai, je vous l'accorde.

Eh Ben, écoutez, moi, ce que j'en pense,
c'est que, pour un voyant, c'est pas de

chance de ne pas
avoir vu ce qu'il attendait.

C'est vrai, il était voyant.

Bélo était médium.

Voilà, il faisait plein de trucs, hein.

Conseils sur l'avenir,
prédictions, guidons spirituels.

C'était son boulot.

Ça, là, il avait ça sur lui.

Venez voir.

Et voilà.

Ça, là.

C'est quoi ?

C'est un pendule.

En fait, c'est censé
être sensible aux ondes.

Vous comprenez ? Aux vibrations.

Les radiesthésistes s'en servent pour
trouver des cours d'eau, par exemple.

Ou, éventuellement... Ou, éventuellement,
des objets perdus qu'on voudrait retrouver.

Oui, il dit que, grâce
à ça, il a réussi à

retrouver des pièces
d'or dans une vieille

Maison, rien qu'à partir
des photos de la baraque.

Ah, vous voyez ?

À partir des photos.

Madame Chassol.

Oui.

Même si Bélo a rien eu le temps de prendre,

on pensait qu'il pouvait y avoir
un truc de valeur, dans ce cas-là.

Quelque chose qu'il
cherchait avec son pendule.

Le portable de la victime.

Merci, Eus.

Alors ?

Venez avec moi au château.

OK.

Tu continues de creuser sur Bélo ?

Oui.

Merci.

Elisabeth, Vigée Lebrun.

..

Qui c'est, qui c'est ?

Vigée Lebrun, la portraitiste
de Marie-Antoinette.

C'est Elle qui a fait ce tableau.

Ah oui, d'accord.

Oui, bon, bref.

Donc, des tableaux
de Marie-Antoinette, des

portraits de Marie-Antoinette,
Elle en a fait plein.

Je suis sûre que Renan Bélo
a pas choisi celui-là par hasard.

Donc, vous...
Capitaine, c'est là.

Ah oui.

Vous voyez, là, le meuble,
en haut à droite ? Ah oui.

Ça, c'est l'ancien cabinet de la
reine, avant qu'Elle ait celui-ci.

Et vous savez comment on
appelle ce genre de meuble ?

Ah non ? Un cerf-bijou.

Ce tableau-là ne parle que de ça.

C'est-à-dire qu'au moment où
Vigée Lebrun fait le portrait de la reine,

Marie-Antoinette a très, très mauvaise
réputation à cause de l'affaire du Collier.

L'affaire du Collier ?

Oui, l'affaire du Collier.

Marie-Antoinette ?

La fameuse affaire du Collier.

Ah non, capitaine, ça, c'est pas possible.

Tout le monde connaît
l'affaire du Collier de la reine.

En fait, il y a que au sport où
vous écoutez vos profs, c'est ça ?

Ah bah oui, j'étais plus
doué en sport qu'en histoire.

Je vous montre le Collier,
d'accord ? D'accord.

Vous allez voir, c'est un
joyau absolument inestimable.

Regardez.

C'est magnifique, hein ?

Vous savez combien il y a de diamants ?

Il y a 500 diamants.

Et alors, l'histoire du Collier de la
reine, c'est absolument incroyable.

Il y a une fausse comtesse, qui
s'appelle la comtesse de la mode,

qui est arrivée chez le bijoutier
avec son mari et qui a volé le Collier.

Comment Elle a fait ?

Elle est arrivée, Elle a dit, oui,
bonjour, on vient de la part de la reine

parce qu'Elle adore ce
Collier, mais plus que tout,

on va le prendre pour Elle et
Elle viendra vous payer plus tard.

Qu'a fait le bijoutier ?

Il a donné le Collier.

Il s'est fait avoir.

Ah, mais totalement.

Bon, bref, les escrocs ont
été arrêtés, ils ont été jugés,

ils ont été condamnés, sauf que
l'opinion a continué de soupçonner la reine

qu'en fait, Elle voulait
vraiment le Collier.

D'accord.

Elle le voulait vraiment ou pas ?

Ah, Ben, ça, on ne saura jamais.

Mais en tout cas, ce tableau dit que non.

Parce que si vous regardez bien, la
reine, Elle n'a pas de Collier, justement.

Le serre-bijout, il est dans l'ombre.

Oui, il est un peu
dans l'ombre, c'est vrai.

Et Marie-Antoinette, diocèse.

Mes spectateurs, mes
enfants sont mes seuls bijoux.

OK.

Et il est devenu quoi, ce
Collier, alors, maintenant ?

Ah, il n'existe plus.

Ah bon ?

Ah non, non, ça, c'est une reproduction.

Ah Ben oui.

En fait, les escrocs l'ont démonté, ils
ont vendu les diamants partout à l'étranger

et on ne sait pas ce qu'ils sont devenus.

D'accord.

Et vous pensez que Bélo, il était sur la
piste d'un de ces diamants ? C'est possible.

Putain.

Il est là.

Ah oui.

Il est impressionnant.

Ah.

Et dans ce type de meuble, il y a tout
un tas de tiroirs secrets, de cachettes.

C'est presque une boîte du genre.

Bélo pensait sûrement qu'il y avait un
diamant que personne n'avait trouvé.

Ouais, mais il n'était pas le
seul à le penser, apparemment.

Celui qui l'a tué savait très
bien ce qu'il venait faire ici.

C'est pour ça qu'il
attendait la sortie, quoi.

Bon, vous venez ? Bon, euh.

..

Il faut qu'on essaye de sortir.

Il faut savoir avec qui
Bélo était en contact.

D'accord ?

Parce que bon, des chasseurs
de trésors perdus, il y en a plein.

Ça ne m'étonnerait pas qu'un de ces types
ait mis Bélo et son pendu la contribution.

Excusez-moi.

C'est la proc.

Bon, euh... Je reviens.

Oui, madame la... C'est
vraiment spectaculaire, ici.

Alors ?

T'entends ?

Tiens-toi le grand soir.

Ouais.

Le grand soir ?

Ah oui, je l'ai entendu dans la voiture.

Il cherche un endroit pour vous deux.

Il a trop envie de bien
faire, c'est trop mignon.

Oui.

Alors, Adèle, il y a une
énorme... Une méprise.

Non, mais franchement, je
ne devrais pas vous le dire,

mais moi, je ne sais pas si
vous avez capté que j'avais capté.

En fait, j'avais capté que
ce n'était pas que du boulot.

Adèle, le capitaine et
moi, on n'est pas ensemble.

On va prendre un verre, mais
Juste un verre entre amis, quoi.

Ouais, c'est ça, ouais.

Genre, vous allez boire un
verre entre amis très proche, quoi.

Oui.

Mais super beau, on est 20 frérots, quoi.

Voilà, exactement.

On est des friands.

Je vous adore, madame Chassol.

Mais, attends, enfin...
C'est exceptionnel.

Mais il faut m'en croire.

D'accord, d'accord.

D'accord, j'arrête de vous prendre la tête.

Il n'y a pas de souci.

Dans 20 minutes, Marc, je vous rappelle.

OK, merci.

Bon, on a quoi ?

On a checké le portable de Bélo

et il avait des nouveaux
clients depuis deux semaines.

OK, quel genre de clients ?

Des personnes qui
s'intéressent à Versailles.

Ça n'arrête pas de parler de
Marie-Antoinette dans les messages.

OK.

Bon, on y va ?

Maintenant, vous savez
que je sais quoi c'est.

Adèle, tu ne sais rien.

Réfléchissez, madame Bélo.

Vous n'avez vraiment aucune idée
de qui pourrait en vouloir à votre mari ?

Je ne comprends pas qui a pu faire ça.

Ça vous dit quelque chose, ces messages ?

Les gens qui venaient d'engager
votre mari, vous les connaissez ou pas ?

C'est des amis à moi.

On est un groupe de
passionnés de Marie-Antoinette.

On tient un forum sur Internet.

Vous parlez de ce forum-là, c'est ça ?

Oui.

On l'a créé il y a 10 ans.

Enfin, moi, je suis informatique.

Si c'est bon.

Mais en quoi ça a à voir
avec la mort de mon mari ?

Votre mari, il a été tué
au château de Versailles.

Il avait ça sur lui.

Ces deux photos-là.

Avec votre petit groupe,
vous lui avez demandé

de travailler à partir de photos
avec son pendule, c'est ça ?

C'est l'affaire du collet de la
reine qui vous intéresse, non ?

Oui.

C'est pas possible.

Vous cherchez quoi, dans ce même ?

C'était Juste une séance
comme ça pour voir.

Le dernier poste sur le
cerf-bijou, c'était il y a deux ans.

Il reste fin.

Depuis 10 semaines, ils
sont que sur les pamphlets.

Pamphlets, pamphlets et
caricatures sur Marie-Antoinette.

Ça n'a rien à voir.

C'était un torrent de boue
contre la reine, ces pamphlets.

Moi, Elisabeth Vigée-Lebrun,
en tant que portraitiste de la reine,

j'ai essayé de la défendre
avec mon tableau.

Mais ça ne s'arrêtait jamais.

Je me souviens.

Je me souviens.

Il l'appelait l'Autrichienne.

Et puis après, l'Autre-Chienne.

C'est violent, hein ? Mais.

..

Vous aussi, vous avez été attaquée.

On a dit que je couchais
avec le ministre des Finances,

que j'allumais des feux dans ma
cheminée avec des billets de banque.

Quelle calomnie.

Vous étiez fidèle à la reine.

Ça faisait de vous une cible.

La colère enflammait les
esprits un peu plus chaque jour.

J'ai réussi à m'enfuir Juste à temps.

Si j'avais pas quitté la France,
il m'aurait tué, moi aussi.

Et ce pauvre homme, qu'est-ce
qui a fait de lui une cible ?

Mais Marie-Antoinette, Elle en a
peut-être vraiment récupéré, tes diamants.

Non, mais vous allez pas
vous y mettre, vous aussi.

Bah, pardon, mais vraiment,
on peut se poser la question.

Bon, ils cherchaient quoi,
Renan Bello, pour vous ?

Hein ?

Vous vouliez voler quoi, dans ce meuble ?

On voulait rien voler.

Ce qui est arrivé,
c'est pas de notre faute.

C'est pas de notre faute.

Mais je n'en ai pensé même pas, au départ.

Au départ de quoi ?

Il y a deux semaines,
j'ai parlé aux autres du

boulot que j'avais fait
sur le site de mon mari.

Du coup, ils ont regardé, et c'est là
que Michel a eu l'idée d'engager Renan.

Michel, c'est Michel qui ?

Michel Dompierre.

Je vous rappelle que je
ne dirige pas le point de vue.

Je ne suis qu'un messager.

Nous vous faisons confiance, Renan.

Michel Dompierre, Elle voue
un vrai culte à Marie-Antoinette.

C'est comme si Elle s'était
jamais remise de la Révolution.

Je peux vous dire que si c'était Elle
qui avait organisé la fuite à Varennes,

aujourd'hui, on serait
encore une monarchie.

Sophia, tu vas chercher un carnet,
un stylo, s'il te plaît ? Oui, maman.

Sophia Dompierre, Elle a 25 ans, Elle
est complètement soumise à sa mère.

Ça fait des années qu'Elle
se fade nos réunions du

lundi sur Marie-Antoinette,
sans rien oser dire.

C'est du cristal de roche,
c'est pour purifier le pont nul.

D'accord.

Et Didier Cadour, c'est
le protégé de Michel.

Il a perdu sa mère.

Il a perdu sa fille il y a six mois, et
depuis, il est à toutes nos réunions.

Il est toujours là, à côté de la plaque.

Son truc à lui, c'est Vigée Lebrun.

C'était la peinte préférée de sa fille.

Bien.

On va pouvoir commencer.

Attendez, attendez.

Pourquoi est-ce que vous avez
besoin de tous ces tableaux, là ?

C'est pour convoquer les esprits des morts.

Pour leur poser des questions sur
Marie-Antoinette et l'affaire du Collier.

Vigée Lebrun, sa clientèle,
c'était la Cour de France.

Donc, ceux qu'Elle a peints, ils
ont connu Marie-Antoinette en vrai.

Ces tableaux, ça pouvait
remplacer des photos.

On se disait même qu'on pourrait
peut-être lui parler à Elle, la reine.

Allez.

Maintenant, fermons les yeux.

Et essayons ensemble d'être réceptifs
aux énergies qui nous entourent.

Est-ce qu'il y a quelqu'un ?

Personne ?

Oui.

Il y a bien une présence.

Colline, arrête de pousser ce truc.

Mais je fais rien, je la touche même pas.

Non, non, non, c'est pas Colline.

C.

A.

L.

O.

Calonne.

Le ministre des Finances de Louis XVI.

S.

O.

N.

S.

E.

C.

R.

E.

T.

Sans facre.

Non.

La reine avait quelque chose à cacher.

C'est ça que vous nous dites.

Est-ce que vous voulez
nous révéler son secret ?

Est-ce qu'il y a un indice dans cette
pièce pour nous aider à comprendre ?

J'ai senti quelque chose
de froid passer à côté de moi.

Il nous montre sur le tableau.

C'est quoi, là ? C'est.

..

C'est... Est-ce que ce secret
serait dans le cerf-bisou,

là où la reine mettait
ses objets précieux ?

On n'en revenait pas.

Tout semblait tellement cohérent.

Mais quel secret, sinon ?

Ça a forcément à voir
avec le Collier de la reine.

C'est là-dedans qu'Elle
mettait tous ses joyaux.

C'est vrai.

Et Elle a raison.

Renan Bello a voulu chercher
tout seul, apparemment.

Il est allé à Versailles et vous a doublé.

Bon, hormis votre petit cercle,
là, est-ce qu'il y a quelqu'un

d'autre qui est au courant
de cette histoire de diamant ?

Mais certainement pas.

J'avais donné l'ordre de
surtout n'en parler à personne.

Non, mais moi, je te promets,
j'ai rien dit à personne.

Moi non plus, j'ai rien dit à personne.

Je n'ai rien dit.

Franchement, vous me voyez en
train d'expliquer à quelqu'un qu'un

esprit nous a dit de chercher
les diamants de Marie-Antoinette ?

Je n'ai pas envie de passer pour un allumé.

Oui, évidemment, je comprends, mais...

On était les seuls à savoir.

Oh, mon Dieu.

C'est forcément l'un
d'entre nous qui l'a tué.

On est en train de vérifier,
mais pour l'instant, il

n'y en a pas un qui a
un alibi qui tient la route.

Ils peuvent tous l'avoir fait.

Oui.

C'est pour des diamants
qui n'ont jamais été là.

On est vraiment sûr qu'il n'y
a rien dans ce cerf-bijou, là ?

Absolument rien.

Il a été entièrement
rénové par le Labo du

Vieux, tenez, en 1992,
et ils n'ont rien trouvé.

Ils l'ont même passé
au rayon X, donc s'il y

avait eu un diamant
là-dedans, ils l'auraient vu.

De toute façon, c'est n'importe
quoi, ces séances de spiritisme.

C'est ridicule.

Comment est-ce qu'on peut encore
croire aux esprits à notre époque ?

Bon, quoi qu'il en soit, ces
quatre-là, vous ne me les lâchez pas.

Appel, géolocalisation, et je
veux tout le monde sur-écoute.

Il y en a bien un qui va finir par
l'ouvrir à un moment ou à un autre.

Bah oui, j'espère.

Oui ?

Bonjour, excusez-moi, Madame
Chassagne, j'ai votre père qui est là.

Il nous attend dans le bureau du capitaine.

Mon père ?

Qu'est-ce qui se passe,
papa ? Oh, j'ai mal.

Je me demande si j'ai
pas un truc grave, là.

Papa, on a vu tous les
spécialistes, ils disent que t'as rien.

Ah oui, bah justement,
c'est ça qui m'inquiète.

Non, mais moi, je peux pas passer ma
vie à m'occuper de toi, c'est pas possible.

Ah, ok, merci.

Non, très bien.

J'aimais mieux quand tu me
confiais tes petits secrets, là,

parce qu'au moins, t'avais
plus de considération pour moi.

Quels secrets ?

Eh bah, ce que tu m'as dit avec Verlet, là.

Que quand vous étiez
enfant, vous parliez

tous les deux au même
tableau sans le savoir.

Mais ça va pas ou quoi ? Tu dis pas ça ici.

C'est spécial, ce lien, quand même.

Et bon, j'ai rien dit au capitaine
Verlet pour qu'il arrête de courir après.

Je t'ai obéi.

C'est comme ça que tu me remercies.

Tu dînes avec moi, vendredi ?

Vendredi ?

Non, je sors vendredi.

Oui, commandant ?

C'est ça pour vous.

Merci, moi aussi. Merci, merci beaucoup.

Antoine, Madame Chassagne, je l'ai pas.

C'est le SMS que Michel Dompierre
a envoyé à sa fille, ce matin.

Renan n'avait pas les diamants.

Il faut absolument qu'on
continue nos travaux.

Il nous faut un nouveau médium.

Surtout, nous derrière
les autres, je t'expliquerai.

Comment Elle sait que Bélo avait
pas les diamants ? J'en sais rien.

Vous pensez que c'est Elle
qui a tué ? C'est possible.

Oui, c'est-à-dire qu'Elle a pas
trouvé les diamants sur Bélo.

Donc, Elle continue à les chercher
dans le serre-bijoux, c'est ça ?

Elle espère les trouver avant nous.

Quoi qu'il en soit, tu
me les mets sur le grill.

Mais non, Elle parlera jamais.

C'est pas avec un pauvre
SMS comme ça qu'Elle va parler.

Elle parle de travaux.

Non, non, mais c'est beaucoup
trop vague, de toute façon.

De toute façon, regarde, Elle le dit,
il faut trouver un nouveau médium.

C'est au nouveau médium qu'Elle va parler.

Un nouveau médium...

En fait, il nous faudrait un flic qui
s'y connaisse un peu en spiritisme.

Pardon, mais flic médium, ça n'existe pas.

La fuite, on ne trouvera jamais.

De toute façon, c'est
mort, ça ne se trouvera pas.

Il y en aurait bien une.

Putain, Alex.

Elle a commencé par la
méditation, mais... Non, non, non.

Écoute-moi, Elle fait
que ça depuis deux ans.

Elle s'est mise en disponibilité exprès.

C'est qui ?

Je n'en ai rien à faire.

Alors là, je peux te dire...
Non, mais c'est long.

Elle réfléchit, Antoine.

Elle fait de l'éveil
spirituel, du chamanisme,

du métaptichisme, tous
les trucs barrés en isme.

Dans son domaine,
c'est devenu une pointure.

Mais excusez-moi...

Pourquoi tu crois qu'Elle s'est
mise à faire ce genre de conneries ?

Excusez-moi, mais de qui vous parlez ?

C'est à cause de Madame
Chassagne et de moi.

Parce qu'on lui a ruiné sa vie.

Voilà pourquoi...

Quand vous parlez de
Juliette, Elle est médium.

Elle ne trouvera pas mieux, Antoine.

Ah non, je ne vais pas
bosser avec Juliette Mariton.

C'est impossible. Je
ne travaille pas avec

quelqu'un qui pense que
j'ai bousillé son mariage.

Pardon, pire, qui pense que
je voulais lui piquer son mec.

C'est hors de question.

Non, mais d'accord, mais Elle
est passée à autre chose, c'est sûr.

Bon, alors, écoute.

On vote.

D'accord ? Voilà.

Alors, qui est contre ?

Moi ! Hyper, hyper contre.

Moi aussi, je suis contre.

Non, mais attendez, vous avez
une meilleure idée, peut-être ?

Non, parce qu'il n'y a
pas de meilleure idée.

Donc, voilà, vous êtes contre.

Moi, je sors le 49-3 et je l'appelle.

Quoi ? C'est comme ça.

C'est qui le
commandant ? Le fait.

Oui, Juliette.

Putain, l'enfoiré.

Le commandant Pardo.

Alex, viens voir.

Oui, j'arrive.

Tiens, Madame Chassol aussi, tiens.

Regardez-la.

Un paiement au cahier du Louvre.

Oui, c'est la revue du musée.

Un homme, Michel
Lompierre, a acheté la revue par

correspondance une
semaine Juste à mon oeuvre ?

Non, tu me retrouves cette revue,
je veux savoir ce qu'il y avait dedans.

Ok.

Ok ? Merci.

Ah, la voilà.

Bonjour.

Oh, la la, ça me fait tellement plaisir.

Plus du tout la même.

C'est sûr ?

Capitaine Mariton, bienvenue chez vous.

Merci, merci beaucoup.

Bon nom quand même.

Ah, d'accord.

Ça me fait plaisir.

Moi aussi.

J'ai un petit cadeau pour vous.

Oh.

Oui.

Fallait pas.

Oh, quand même.

C'est des petites infusions que je
fais moi-même dans ma petite cuisine.

Enfin, voilà.

C'est détox.

Vous allez voir ça.

Ah oui, c'est génial.

C'est adorable.

C'est vrai, c'est adorable.

Ah oui, c'est adorable.

Adorable.

Salut, Juliette.

Salut.

Commandant ?

Oui ?

Je peux vous voir un moment ?

Oui, j'arrive tout de suite.

Tiens, tu veux être sincère deux secondes ?

Oui, si tu veux.

Je reviens.

Oui, bien sûr.

Merci.

Oui.

Ah !

Ah !

Ah, ça fait plaisir.

Euh, bizarre.

Euh, plaisir.

Ça fait plaisir de te revoir.

C'est ça que je veux dire.

Dire.

Ouh là !

Tu vas y arriver.

Non, c'est...

Enfin bon, bref, t'as
compris ce que je veux dire.

Moi aussi, ça me fait très plaisir.

Puis de vous voir ensemble,
surtout, c'est... Ah, non.

Ensemble, c'est-à-dire ?

Euh, le capitaine et moi, on...

On n'est pas ensemble, en fait.

Non.

Non, mais écoutez.

Vraiment, on va faire
simple, s'il vous plaît.

Non, mais vous avez pas
besoin de me le cacher, hein.

Enfin, je veux dire,
je le sens, ça se voit.

Vous avez l'air heureux.

Il y a une énergie qui se dégage de vous.

C'est...

Non, mais... Je dirais
que c'est évident.

Non, on n'est pas ensemble.

L'énergie que tu ressens, certainement,
Elle existe, mais c'est une énergie de...

D'amis.

D'amis.

Oui.

Ça, pour le coup, on est en super amis.

Voilà, c'est ça.

On est...

On a une énergie d'amis.

En tout cas, on peut
dire que vous deux, sur la

voie de l'éveil, vous
n'êtes pas des rapides.

Et voilà.

C'est prêt.

Voilà, ça va vous faire du bien.

La bonne vôtre.

C'est bon.

Bon.

Sophia, dont Pierre et sa
mère ont besoin d'un médium.

Oui.

Ce médium, ça sera toi.

Bon.

C'est bien pour vous que je le fasse.

Je le fais parce que
moi, normalement, je...

Je ne triche jamais.

Bien sûr, mais c'est... Jamais.

C'est pour nous.

Vraiment, ça ne sortira pas d'ici.

Non, parce qu'à un moment, ça
va être compliqué, la couverture.

Ah bon ? Eh oui.

Pourquoi ?

Vous voulez que je
parle à Marie-Antoinette.

sans l'esprit de Marie-Antoinette

et devant des connaisseurs de
Marie-Antoinette ? Mais moi, j'ai.

..

Enfin, je n'y connais
rien, à Marie-Antoinette.

Ah Ben, Mme Chassène viendra avec vous.

Comment ?

Oui, vous irez avec Elle.

Putain, mais c'est... Non,
mais c'est une idée parfaite.

Bon, alors...

Non, non, mais c'est parfait.

C'est ça qu'il faut faire.

Il faut faire un duo de médiums.

Oui.

Ah, non, non, non, non, c'est pas possible.

Mais pourquoi c'est pas possible ?

Vous êtes incollables sur
Marie-Antoinette, justement.

Ça, ça fait le...

Antenne médiumnique.

C'est une super idée.

C'est quoi, ça ?

T'auras rien à faire.

Je dirais que tu seras
mon antenne médiumnique.

Là, c'est... Voilà,
c'est assez très bien.

Vous serez... Vous serez
son antenne médiumnique.

Ah, non, c'est pas possible non plus.

Mais pourquoi c'est pas
possible ? Parce que.

..

Bah...

Elles m'ont vue.

Ça va mettre tout votre plan par terre.

Non, non, vous inquiétez pas.

Vous inquiétez pas.

Quoi ?

Non, il n'y aura aucune chance.

Vous allez voir.

Une petite idée.

Ah bon ?

Bon, je vous explique le plan
d'approche auquel j'ai pensé.

Sophia Dompierre doit aller
dans un café cet après-midi.

C'est bon, Elle est là.

Elle est au fond, Elle bosse.

OK, je dois voir.

Je la vois.

Bon, allez, c'est parti.

Madame Chassagne, c'est
vous qui tripotez l'oreillette ?

Là, c'est insupportable.

Ça me fusille l'oreille, là.

Oui, qui voulez-vous que ce soit.

Je tripote rien du tout.

Je me gratte.

C'est votre perruque, là.

Écoutez, grattez-vous en silence.

Parce que ça... Je n'entends
rien, donc c'est pas possible.

Non, mais vous êtes mariée.

J'aimerais bien vous
voir avec ça sur la tête.

Je vous rappelle que
moi, je ne vais pas venir.

C'est vous qui allez insister.

Madame Chassagne, je vous en prie.

S'il vous plaît, bref.

On peut se concentrer sur la
mission, deux secondes, là ?

Il faut accrocher la flite
en Pierre, je vous rappelle.

Absolument.

Bon, allez, Juliette, vas-y, feu.

Oui, Ben là, là, là, là, je peux pas, là.

Quoi de quoi ? Tu peux pas quoi ?

Quoi, tu peux pas ?

Vous faites rien pour vous
harmoniser, là, tous les deux.

Je peux pas me concentrer
dans ces conditions.

C'est pas possible.

On n'a rien fait.

Florence, tout est une question
d'équilibre, d'énergie vibratoire.

Et là, vous ne vous arrêtez pas de
vous repousser l'un l'autre en permanence.

Et ça crée des...

Regarde, je suis bloquée.

Capitaine, comment ça bloque ?

Ça perturbe, ça perturbe tout, en fait.

Ça perturbe l'âme, le corps, le cosmos.

Elle nous regarde, là.

Elle nous regarde.

Oui, d'accord, oui.

Oh, putain, il y a Cadour, il y a Cadour.

Où ? Où ?

Derrière vous, il va rentrer dans
le bar, il va rentrer dans le bar.

Ne le regarde... Mais putain, ne le
regardez pas, ne le regardez pas !

Sophia ?

Ouais ?

Ta mère t'a pas dit que...

Tu passais le prendre ?

Si, si, mais excuse-moi,
j'ai pas vu passer l'heure.

Bon, Juliette, Elle va se tirer avec
lui, il faut faire quelque chose, là.

Je ne peux pas.

D'accord.

Tu nous emmerdes avec tes ongles, là.

Tu veux quoi, là ?
Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ?

Je veux qu'on fasse la promesse
de venir tous les deux dans mon cas.

Quoi ?

Oui, deux fois par semaine.

Hein ? Non, mais maintenant.

Hein ?

Je vois plein de couples
qui ont des problèmes.

Ils font ça tout le temps,
ils viennent me voir.

Attends, tu veux qu'on fasse une thérapie ?

Oui.

Tu veux qu'on soit ensemble
Juste pour que tu puisses travailler ?

Non, c'est pas pour moi, c'est pour vous.

Si vous faites pas ça,
si vous faites rien, votre

petit moi intérieur,
il sera toujours triste.

Il sera toujours en souffrance.

Capitaine, vous avez
entendu mon moi intérieur ?

Oui, j'ai entendu, j'ai entendu.

Bon, ok, d'accord, d'accord, ça va.

Voilà, Florence et moi en thérapie,
deux fois par semaine chez toi.

Ça te va, c'est bon comme ça ?

Non, mais pas du tout.

Voilà.

Quoi ?

Je suis très contente.

Là, je sens déjà les bonnes énergies.

Voilà, là, on peut travailler.

Voilà, c'était pas compliqué, quand même.

C'est bizarre, depuis tout à l'heure,
je sens comme une présence.

Tu veux dire comme des esprits ?

Oui, très bien, ça, très bien, ça.

Excusez-moi.

Oui ?

Je peux me permettre de
vous poser une question ?

En douceur, en douceur, en douceur.

Oui.

Euh...

Oui ?

Vous avez perdu quelqu'un récemment ?

Pardon, je suis vraiment désolée.

En fait, c'est...

Ma copine et moi, on est médium et j'ai...

Tu donnes ?

Je sais pas pourquoi, depuis tout à
l'heure, il veut que je ne veuille à vous.

Il me montre un...

Un pendule.

Il était médium aussi, c'est ça ?

Je suis désolée, mais j'ai.

..

Il me pose vers vous.

Pardon, excusez-la, peut-être qu'Elle
pense que tout le monde la comprend.

Viens, viens.

D'accord.

Arrête, d'accord.

D'accord, d'accord.

Euh...

Pardon, excusez-moi.

Oui ? Vous.

..

Enfin, je...

Vous leur parlez aux esprits ?

Oui.

Enfin, quand ils le veulent bien, oui.

Vous auriez une
carte ? Bien sûr.

Oui.

Voilà, merci.

Je vous en prie.

Ouais.

Quoi ?

Tu veux parler à Renan,
c'est ça ? J'en sais rien.

Tu veux en mettre, ça ?

Je me dis que peut-être
plus tard, pour d'autres

recherches, d'autres
trucs, je sais pas.

J'en sais rien, je sais pas.

Au revoir.

Au revoir.

Au revoir.

Au revoir, Aïe.

Bien joué.

Capitaine, il faut que je vous parle.

Je vous parle.

Alors, je vais vous le dire
avec beaucoup de calme.

Je ne ferai pas cette thérapie.

Ouais.

C'est un peu chiant, parce
que maintenant, on lui a promis.

Non, non, non, non, non.

Vous lui avez promis.

Est-ce que j'avais le choix ?

Mais enfin, Elle va pas bien, ça se voit.

Elle est en train de masser Victor.

Mais putain, pourquoi
est-ce qu'Elle me le dit ?

Capitaine, vous voulez que
je vous dise ce que je pense ?

Elle ne s'est jamais
remise de ce mariage raté.

Il faut que vous lui parlez.

Qu'est-ce que je vais lui dire ?

Qu'Elle doit faire une
thérapie à cause de nous ?

Ça n'a pas de sens.

C'est pas possible.

Si je fais jeter deux secondes, je
vais passer pour un con, en plus.

Oui, quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Juliette est au téléphone
avec Sophia Dompierre.

Ah bon ?

Oui.

C'est super.

Vous m'ayez rappelé, oui.

Bien sûr, on peut faire Juste un essai.

Pas de problème.

À demain, alors.

Avec votre maman.

Super.

Au revoir.

Alors ?

Demain, chez Elle.

Ah, une autre personne.

Vous voyez là ? Ça m'a froide.

Non, mais je vous touche à peine, là.

Allez, vous me faites mal.

Ah, pardon.

Vous m'avez forcé.

Je suis isolé.

Ah, pardon.

Un, deux.

Un, deux.

One, two, test.

Ah, putain, non, non.

Trop fort, trop fort.

Trop fort.

Ah, tu m'as fusillé l'oreille.

Non, non, non.

Au moins, ça marche.

C'est bien.

Bon, alors, je vous rappelle l'objectif.

Faire parler les Dompierres et comprendre
ce qu'elles cachent à propos des diamants.

Donc, vous ne prenez pas de risque.

Vous les laissez venir.

Oui, oui.

Vous allez d'accord ?

Oui.

Euh, excusez-moi,
je... Quoi, quoi ?

Ben, je pense à un truc.

Quoi ?

Ben, même si je la convoque pas vraiment,

c'est pas impossible que...

il y ait une vraie entité
qui Vienne me parler.

Une entité...

Oui, l'esprit de
Marie-Antoinette ou même...

ou même celui de Bélo.

S'il veut nous désigner son meurtrier,

on fait comment ?

Ben, vous lui demandez
de repasser plus tard.

Ben, oui.

Oui, très, très bonne idée, ça.

Ben, je... je m'arrangerai.

Capitaine.

Hein ?

J'ai retrouvé la revue du Louvre
que Michel Dompierre a achetée.

C'est ce numéro-là.

Yes, bien joué.

Et alors ?

Il se trouve que dedans,

il y a toute l'expertise du
labo du Louvre sur le cerf-bijou.

Ah, d'accord.

Et Elle a fait comme nous.

Elle voulait vraiment savoir s'il
y avait des diamants là-dedans.

Quand Elle a vu qu'ils avaient tout passé
au rayon X, à mon avis, Elle a compris.

Non, mais il y a quelque
chose que je comprends pas.

Si Michel Dompierre sait que les
diamants sont pas dans le meuble,

il est mort pour quoi, Bélo ?

Elle cherche quoi dans le cerf-bijou ?

Ça, c'est à vous de la faire parler.

Bonjour.

Bonjour.

On vient pour la séance.

Entrez, Madame Dompierre vous attend.

Je vous en prie.

Madame, vos invités sont arrivés.

Bonjour, mademoiselle.

Bonjour, madame.

Bonjour, madame.

Merci, Eric.

Vous pouvez prendre votre après-midi.

Merci, madame.

Ma fille m'a dit le plus
grand bien de vous.

Madame, j'ai le bras.

Acceptez-vous de venir nous aider,
comme le souhaiterait madame Dompierre,

de nous parler du cerf-bijou de la reine ?

J'entends des voix.

Des voix ? Oui, ça voit.

Madame Vigée-Lebrun,

quand la reine posait pour vous,

est-ce que pendant les séances,

vous avez vu qu'Elle a caché quelque
chose de précieux dans le cerf-bijou ?

Oui.

Oui.

Quelque chose qu'Elle voulait
absolument pas qu'on trouve.

Je dis que oui.

Ce serait bien qu'on sache
exactement ce que vous cherchez.

pour pouvoir lui poser
précisément la question.

Non.

J'ai ma petite idée, mais
j'attends que vous me la confirmiez.

Moi, je serai sûre de ne pas
avoir à influencer la séance.

Ma putain, ça va bien.

Oui.

Oui, bien sûr.

Madame Vigée-Lebrun, c'était
quoi cet objet ? L'avez-vous vu ?

Elle me dit que ça a
quelque chose à voir...

avec la robe ?

Non.

Elle me dit que c'est quelque chose...

de très précieux.

Non, attends, excusez-moi.

On n'entend pas très bien.

Il y a un petit peu d'interférence.

Ouais.

Ça va s'arranger.

Allez, allez, il faut trouver, là.

On n'a rien trouvé, là.

Alors, Elle dit que...
Vas-y, il faut trouver.

Oui, bien sûr.

Elle dit que dans ce tableau,
ce qu'Elle a voulu représenter,

c'était que ce que la reine avait
de plus précieux, c'était ses enfants.

Oui, parce que Marie-Antoinette
venait de perdre sa fille.

C'est pour ça qu'Elle n'a pas un berceau.

Et c'est pour ça qu'il est vide.

Oui ?

Oui, bien sûr, Elisabeth.

Marie-Antoinette était absolument dévastée,

et le comte de Fersen
est arrivé pour la soutenir.

Oui, le comte de Fersen.

Comment ?

Donc, ce que Marie-Antoinette
a caché dans le cerf-bijou, c'est ?

C'est ?

C'est ?

C'est quoi ? Les toilettes.

Toilettes ?

Où sont les
toilettes ? À l'étage.

J'arrive, excusez-moi.

Attendez, pourquoi aux toilettes ?
C'est une blague ou quoi ?

Non, non, non, Madame Chassac.

Madame Chassac répondez.

Oui ?

C'est bon, c'est bon, je
me débrouille toute seule.

Oui, oui.

Non, je parle pas fort, stop.

Putain, Elle a coupé son
oreillette, c'est une blague.

Excusez-la, c'est à cause de mes tisanes.

Elle en voit énormément pour ses fluides.

Elle va revenir.

Ok, tu te calmes et tu
réfléchis, tu réfléchis.

Pourquoi le comte de Fersen ?

Pourquoi le comte de Fersen ?

Marie-Antoinette, votre
Altesse, quand vous étiez

à la cour de Versailles,
vous étiez jamais seule.

J'aurais donné n'importe
quoi pour pouvoir faire

comme vous, m'échapper
au moins un instant.

Il y avait des yeux partout.

Mais de secret pour personne.

Oui, à cause de ça, certains
doutent que vous ayez

pu avoir une relation
avec le comte de Fersen.

Il était pas mal.

Et pourtant, quand votre
petite Sophie est tombée

malade, il a couru de
Maubeuge pour vous soutenir.

J'avais tellement de peine.

Je comprends.

Et le roi a été pas tellement
présent à ce moment-là.

On dit même, ce qui paraît dingue, qu'il
était totalement indifférent à cet enfant.

C'est ce que les médis ont dit.

Qu'il n'était pas lui.

Quand le comte est reparti,

vous vous êtes écrit des lettres codées
pour que personne ne puisse les lire.

Il y avait quoi dans ces lettres ?

Pourquoi est-ce que vous teniez
tant à ce que ça reste secret ?

Je vous prie de m'excuser.

Je me sens beaucoup mieux.

Madame Vigée-Lebrun ?

Vous êtes toujours
là ? Formidable.

Donc, ce que la reine a caché
dans mon livre, dans le cerf-bijou,

c'est quoi ?

Non.

C'est une lettre du comte de Fersen.

Voilà. Une lettre.

Où est cette lettre ?

Où est cette lettre exactement ?

Ah, je suis désolée.

Oui, je comprends.

Elle dit qu'Elle ne veut pas en dire plus,

qu'Elle ne veut pas nuire
à la réputation de la reine.

Mais dites-lui que je suis
entièrement dévouée à la reine.

Elle peut me faire confiance.

Non, non.

C'est un secret.

Elle dit qu'absolument
personne ne doit être au courant.

Je ne l'ai dit à personne.

Ah.

Elle dit que vous mentez.

Quoi ?

Ah oui, ah oui, non, oui.

Non.

Non, je l'ai dit à Renan Billot. Bon.

Quoi ? C'est tout.

Je lui ai dit que...

Je lui ai dit qu'il
arrête de chercher des

diamants, que c'était
certainement une lettre.

On devait la chercher ensemble.

Mais il m'a menti.

Il est allé à Versailles sans moi.

Putain, on la tient.

On la tient, on la tient.

Vous dites à madame Vichy-Lebrun
de me dire où est cette lettre.

Maintenant.

Elle est où ?

Où est cette lettre ?

Il faut qu'Elle me le dise à moi, madame...

Police.

Bon allez, on arrête avec les
esprits toutes ces conneries-là.

Michel Dompierre, à partir de
maintenant, vous êtes placé en garde à vue.

Vous dites à madame Vichy-Lebrun
de me dire où est cette lettre.

Maintenant.

Donc, il s'agit bien d'une lettre.

Lettre indétectable au rayon X, d'ailleurs.

Parce que du papier bien collé sur du bois,

eh Ben, bizarrement, ça ne se voit pas.

C'est étonnant, hein ?

Bon, Elle disait quoi, cette lettre ?

Que quoi ?

Que Marie-Antoinette... avait trompé le
roi de France, c'est ça ? Avec la petite.

..

Je sais pas comment... La petite...
Sophie Hélène Béatrice de France.

Voilà.

Hélène Béatrice de France.

Elle était un peu bâtarde sur les bords.

Parler comme ça d'une reine
de France, c'est scandaleux.

Vous savez, ça paye, le scandale.

Ça paye, hein ?

Aux enchères, par exemple.

Le vélo, il allait en tirer un
beau paquet de fric de cette lettre.

Voilà.

C'est pour ça qu'il est pas venu.

Qui, ça ?

L'esprit de Bélot.

Tu m'étonnes qu'il voulait pas
qu'on l'interroge sur cette lettre.

Pas joli joli, hein, M.

Bélot ? Attendez, vous
êtes en train de me dire

que vous avez entravé une enquête pour
meurtre, tout ça pour protéger une bonne femme

qui s'est fait guillotiner il y a
plus de 200 ans ? 230 ans.

16 octobre 1793.

Mais vous allez le trouver, ce meurtrier.

J'ai toute confiance en vous.

Non, parce que c'est pas vous.

En quoi serais-je plus suspecte
que Colline ou Didier Cadour ?

Les diamants, une lettre...

Il manquait pas de motif pour
se faire assassiner, hein, Bélot ?

C'est à vous, ça.

Vous savez, on l'a fait analyser.

Il y a un petit tracker en GPS dedans.

Elle était dans les jardins de
Versailles au moment du meurtre.

C'est étonnant, hein ?

Cette tablette sert à gérer notre forum.

N'importe qui a pu la prendre.

Bon, vous savez quoi ?

Je pense que vous avez passé la nuit ici.

Tiens, Sylvain !

Alors, je suis désolé,
c'est pas le grand luxe,

mais je pense que c'est déjà
un peu mieux que la mastime.

Non.

Tu emmènes Madame ?

Non.

On se voit ce soir à
l'heure pour la thérapie ?

Tu vas voir, vous allez vous sentir
beaucoup mieux, tous les deux.

Alors, justement, je
vais... Hé, Florence.

Une promesse est une promesse.

Ça va bien se passer.

Oh là, j'ai douze appels
en absence, c'est mon père.

J'étais sûre, silencieux.

Oui, non, pardon, j'ai oublié de
mettre la sonnerie de mon téléphone.

Papa, je comprends pas, tu es où ?

Papa !

Flo, Flo, Flo, t'étais où ?
J'étais mort d'inquiétude.

Ah, je suis ici. Mais ça va, toi ?

Oui, ça va, mais...

Enfin, sauf que... Quoi ?

J'ai lu les notices des médicaments
que les médecins m'ont prescrits.

Vous avez décidé de m'assassiner ou quoi ?

Non, papa, tu vas pas recommencer.

C'est tous une bande de charlatans, voilà.

Et puis, alors, il n'y en a pas
un pour trouver ce que je...

Bah, c'est normal, tu as
tout, tu as tous les symptômes.

Non, non, j'ai mal au ventre, là, voilà.

Et puis, à la tête aussi, bon.

C'est vrai, bon, j'ai des
douleurs aux articulations aussi.

J'ai un point dans le dos.

Ah, bonjour, monsieur Chassel.

Oui, bonjour.

La méditation.

Tu connais pas ?

Ah, non, non, non, non.

Ne bouge pas, ne bouge pas.

Juliette, Juliette.

Oui, oui, oui.

Viens voir.

Je... Voilà, alors, Juliette,
tu te souviens de Juliette ?

Bon, bah, maintenant, Elle
est devenue experte en...

En...

Bon, bref, Elle soigne
à peu près tout et

Elle est absolument,
mais parfaite pour toi.

Merci.

Non, non, non, non.

Mais si !

Non.

Viens voir, viens voir, viens voir.

Donc, il va vraiment très, très mal et
je pense que tu peux vraiment l'aider.

Oui.

Il faut que tu le vois en urgence.

Oui.

Je lui donne mon rendez-vous de ce soir.

Non.

Non, non, non, c'était calé.

C'est calé, c'est calé, c'est tout.

S'il te plaît, sois discrète,
mais c'est terrible, ce qu'il vit.

Ah, bon ?

Bon, c'est important.

Ah, bah, oui, bien sûr, je le sais.

Une promesse et...
Ah, c'est une promesse.

Oui.

Bon.

Bon.

On se retrouve ce soir, alors ?

Je vous préviens, je garde mes chaussettes.

Oui, aucun souci.

Allez.

Voilà.

On lâche prise.

On respire.

Voilà.

Respirez avec moi.

Fermez les yeux.

Ah, oui.

Je sens quelque chose, là, à l'intérieur.

Comment, ça, à l'intérieur ?

Vous faites quoi, dans mon intérieur ?

Je cherche, Monsieur Chassagne.

Je sens comme un nœud énergétique,
quelque chose qui vous bloque.

Oui, non.

Non, non, non, écoutez, non, c'est...
Excusez-moi, c'est, c'est, c'est...

Je, je peux pas.

Voilà.

D'accord.

D'accord, y a pas de
problème, Monsieur Chassagne.

Pourtant, je sens qu'il y a quelque
chose qui vous tracasse, en ce moment.

Ah, oui, non, non, non.

Non, non, non, non, ça,
ça, ça, ça peut pas être ça.

Ça quoi ? Mais.

..

Vous, vous croyez que,
que, que m'obliger à garder un

secret, c'est ça qui pourrait
me mettre dans un état pareil ?

Un secret ?

Hum.

C'est vous qui venez de le dire.

Allez, allez, au maximum, là.

Voilà, c'est très bien, Antoine.

Et là, on inspire.

Et on respire.

Et voyez, on peut se balancer.

Voilà, c'est un très,
très bon étirement, ça.

C'est très bien.

Ah, Florence.

Ça va ?

Viens avec nous, ça va te faire du bien.

De toute façon, merci.

Oh, Dieu.

Oui, vas-y.

Vous allez prendre une posture
qu'on a vue pendant le cours, celle

que vous aimez bien, dans
laquelle vous vous sentez à l'aise.

Vous essayez de la tenir.

D'accord ?

Qu'est-ce que c'est que ça ?

C'est la minute yoga.

Il paraît que ça détend.

Elle m'a reparlé de la thérapie de couple.

Je pouvais pas dire non à ça, non plus.

Comment ?

Je pouvais pas dire non à ça.

Excusez-moi.

Vas-y.

Ben non.

Ben, si.

Mais, Didier, vous êtes marrant.

Vous lui avez dit non, peut-être ?

Quand ?

Vous lui avez pas dit non.

Vous lui avez refilé votre
père sur votre créneau.

Mais, enfin, ça a à vous de lui parler.

C'est pas à moi.

Je vais pas lui parler maintenant.

Maintenant, il faut venir là-bas.

Je sais encore des ondes négatives.

Non.

Il va vraiment falloir venir
me voir tous les deux.

Oui.

C'est dans vos SMS.

Votre mère vous demande
d'organiser une nouvelle sensation.

Ah, oui.

Je pense qu'Elle est en course avec Bélo et
vous dit qu'Elle a un empêchement ce jour-là.

Ouais, c'est exactement ce que
j'ai répété à ma mère, mais je...

Les affaires de Sofiane et
Pierre, vous les posez là ?

Ouais, je les pose.

On se les installe.

Merci beaucoup.

En plus, Elle le savait pas.

C'est pas ma mère qui l'a suivie
là-bas, avant, non ? Bon, euh.

..

Écoutez, je...

Je sais que ma mère, Elle a
l'air dure comme ça, mais...

Je sais que ma mère, Elle a
l'air dure comme ça, mais...

Quand il est mort, sa douleur, c'est...

Sa mère, c'est pas Elle qui l'a tuée.

En fait, Marie-Antoinette
adorait les montres.

Donc, Elle en commandait
très régulièrement à son bijoutier.

Hum-hum.

À l'époque, on appelait ça des garde-temps.

Et d'après certains
historiens, Elle aurait fait

faire le même modèle,
exactement à l'identique.

L'une pour la garder, Elle, et
l'autre, pour la garder, Pierre.

Et l'autre, pour l'offrir
au comte de Fersen.

Et quand il est mort,
dix-sept ans après Elle,

il portait toujours
cette montre sur lui.

OK, d'accord.

Donc, c'est le genre de cadeau
qu'on fait à son Amant, quoi.

C'est hyper romantique, hein.

C'est romantique, ouais.

Mais attendez, ça veut dire que Sophia et
Renan étaient ensemble ? C'était Amant ?

J'étais une gamine
quand j'ai rencontré Renan.

Mais il y a quelques
mois, ça a un peu changé.

Il a commencé à me regarder différemment.

Il me regardait comme
si j'étais une petite fille.

Il me regardait comme une femme.

Pour moi, c'était un homme marié.

Alors, on a commencé à se voir en cachette.

Il vous avait parlé de la
lettre dans le serre-bijoux ?

Non.

Non, mais je sentais bien
qu'il me cachait des choses.

Alors, j'ai voulu comprendre.

Du coup, je l'ai suivie.

C'est moi qui ai emmené
la tablette à Versailles.

Je l'avais oubliée dans mon sac.

D'accord.

Cette lettre, Bello, il voulait
la voler pour vous, c'est ça ?

Il m'a dit qu'il voulait
m'offrir une belle vie.

Qu'en divorçant sa femme,
je ne lui ferais pas de cadeaux.

Et que s'il revendait la lettre,
ça allait soi-disant tout arranger.

Mais votre mère, Elle ne vous
l'aurait jamais pardonné, ça ?

Non.

Non, non, non.

Écoute, j'imagine que le
ton est un peu monté, non ?

Oui, oui, le ton est un peu monté.

Mais je ne l'ai pas tuée.

Pourquoi j'aurais fait ça, en fait, hein ?

Pourquoi j'aurais tué l'homme
que j'aime, ça n'a pas de sens.

Je sais, moi, depuis le
début, qu'il n'y a rien eu.

Qu'il n'y a jamais eu de
lettre, qu'il n'y a jamais

eu de diamant, que tout
ça, c'est des conneries.

Oui, c'est moi qui ai tout inventé.

Ça faisait des semaines
qu'il galérait avec son pendule.

Il n'en avait parlé à personne, mais
il avait peur d'avoir perdu son Don.

Moi, j'étais sûre que s'il
retrouvait confiance en lui, ça

reviendrait et qu'il fallait
Juste l'aider un peu, quoi.

Pour l'instant, le pendule
ne réagit pas, mais essayons

d'être réceptifs aux
énergies qui nous entourent.

J'ai aussi trafiqué la planche de Ouija.

Oui.

Il y a une présence.

Colline, arrête de pousser ce truc.

Mais je ne fais rien, je
ne touche même pas.

Non, non, non, non, ce n'est pas Colline.

C'est l'entité.

C'est ça, là ? Cette bague ?

Vas-y, montrez comment ça marche.

Joli.

Il y en avait tellement besoin.

J'ai continué.

R, E, T.

Sans secret.

J'y suis allée à fond.

J'ai senti...

Quelque chose de froid
passer à côté de moi.

Je ne pensais pas
qu'ils allaient tous partir

dans un délire avec
cette histoire de secret.

À Versailles, vous avez été
obligés de tout lui raconter, c'est ça ?

Il fallait que ça s'arrête.

Ça le rendait dingue,
cette histoire de lettres.

Mais sauf que pour lui,
c'était trop difficile à entendre.

Alors, il vous a agressé et vous
vous êtes défendu, c'est ça ?

Non.

Non ?

Non, on s'aimait.

Et quand je suis partie, il était vivant.

Vous n'êtes pas doutée
qu'Elle couchait avec votre mari ?

J'arrive pas à y croire.

C'est Elle qui l'a tué, c'est sûr ?

Je comprends maintenant.

Tu m'aimes ou tu m'aimes pas ?

T'arrêtes pas de me
dire que tu vas la quitter.

Tu la quittes pas et moi je fais quoi ?

Je vis quand ?

C'est Elle ou c'est moi.

Faut que tu choisis, je te préviens.

Non.

En fait, c'est à mon mari qu'Elle parlait.

Et si Renan avait été devant
Elle, Elle lui aurait sauté à la gorge.

Je vais vous la dire la vérité, moi.

Renan, il a jamais voulu partir avec Elle.

Son business, c'est vrai
que ça marchait moins bien.

Il voulait l'argent, c'est tout.

Et ce que ça pouvait faire à la mère de
Sophia, à la publication de cette lettre.

Il s'en foutait.

Ok, et vous alors ?

Qu'est-ce qui nous prouve que vous ne
saviez pas avant pour Sophia et votre mari ?

Si je l'avais su, je vous
l'aurais dit tout de suite, non ?

Sauf si vous étiez à
Versailles, vous aussi.

À force de voir disparaître
votre mari de 5 à 7, vous avez

peut-être eu envie de vérifier par
vous-même en avoir le cœur net.

Mais c'est n'importe quoi !

C'est Sophia qui a tué
mon mari, c'est Elle !

Je n'étais pas au courant.

Vous n'êtes pas au courant
pour Sophia et Renan ?

Aucune des deux vous en a parlé ?

Non.

Ni Sophia, ni sa mère ?

Non.

On parlait surtout de notre passion.

Quand on se rencontre
dans ses séances, c'est ça ?

Vous leur rendez souvent service ?

Oui.

Ok.

Ça m'arrive, une petite course.

D'accord.

Et à aucun moment, elles
n'auraient eu envie de, je

ne sais pas moi, de vous
raconter leur petit malheur ?

Non.

Oh.

Elles savent que côté
malheur, je suis servi.

J'ai eu ma part.

Mais elles n'ont peut-être
pas voulu en rajouter.

Vous êtes indépendant,
c'est ça ? Oui, c'est ça.

Chauffeur de taxi ?

Oui.

Vous n'avez pas repris
le travail tout de suite ?

Ça n'a pas dû être facile.

Comment ça ?

Financièrement, après
l'accident de votre fille.

Ça n'a pas dû être facile.

Parlez pas ma petite Agathe.

Je veux bien répondre à
vos questions, à tous les deux.

Mais parlez pas ma petite Agathe.

Ça me fait de la peine de dire ça, mais
Didier, s'il n'avait pas eu nos réunions

du lundi, après la mort de sa fille,
je ne sais pas ce qu'il serait devenu.

Je l'ai beaucoup.

Je l'ai beaucoup aidé, vous savez.

J'ai bien vu que cette histoire de
diamant lui était montée à la tête.

Et je ne pense pas qu'il
aurait Aimé apprendre

que Bello allait voler
pour lui tout seul.

C'est la pure vérité.

Je ne dis pas ça pour innocenter ma fille.

Et vous ne dites pas ça non
plus pour vous innocenter vous ?

Pardon ?

Sophia, vous êtes toujours sur son dos ?

Vous avez peut-être compris,
pour un an à Elle, qu'en

plus de la lettre, il allait
vous enlever votre fille.

C'était une raison de
plus pour le détester, non ?

Bon allez, on va
commencer pour faire simple.

Vous me tenez la lettre.

La lettre ?

Michel, votre fille, Elle est adulte.

Si, Elle fait ce qu'Elle veut.

Elle n'est pas là pour vous servir de
dame de compagnie, que je sache.

Attendez, vous êtes en train de me
dire qu'on est toujours au même point, là ?

Ils sont tous suspects ?

Il y en a forcément qui mentent.

Non mais c'est bon, il faut arrêter
de les cuisiner, ça ne sert à rien.

Il faut qu'on reprenne
les auditions à plat.

Il y a forcément un
détail, quelque chose

qu'on a raté quelque
part, je ne sais pas moi.

Bon ok, on reprend demain
matin à la première heure.

Et on répluche tout ensemble.

On répluche demain, c'est
très bien, là je ne peux plus.

Vous êtes trop mignons.

Vous êtes trop chouettes, je suis
choquée comment vous allez bien ensemble.

Adèle, Adèle, qu'est-ce que tu fais ?

Arrête, pourquoi est-ce
que tu me prends en photo ?

Vous êtes trop chouettes.

Elle est belle.

Elle est folle, Elle est folle la photo.

On va se calmer, on va se calmer.

Ok, je te l'envoie.

Non, non, tu ne l'envoies pas, déjà tu
ne l'envoies pas et en plus tu l'effaces.

Adèle.

Sinon c'est moi qui confisque.

C'est infernal.

On ne peut même plus
être assis tranquilles

l'un à côté de l'autre
maintenant, c'est fou.

Tranquille, être tranquille.

Moi, quand je peignais
un homme seul à seul,

la plupart du temps il
essayait de me séduire.

Il fallait que je lui dise de poser
le regard en haut pour qu'il arrête.

Et je ne vous parle même
pas des modèles négatifs.

C'est pas compliqué.

Je n'ai jamais pu suivre un seul cours
d'anatomie à l'académie de peinture.

D'accord, mais justement
moi, Antoine ne me drague pas.

On est copains.

On est frérots.

Il faut que je fasse quoi pour
qu'on fiche la paix avec le capitaine ?

Que je devienne nonne, c'est ça ?

Un homme et une femme,
ça peut être pote, non ?

Non, non, mais si, si.

Quoi non, non, si, si ?

Non, je vais revenir.

Mais vous, vous,
vous... Mais nous quoi ?

Nous, nous quoi ?

Mais vas-y, merde !

Mais vous, vous êtes
tous les deux célibataires

et puis vous allez
bien ensemble, quoi.

C'est... Ben si, quand même.

Enfin, je veux dire, il y a...

Il y a un truc, quoi.

C'est...

Pour la convaincre, il faudrait...
Il faudrait, je ne sais pas, moi...

Il n'y a que quelque chose qui prouve
qu'on est fait l'un pour l'autre, tu vois.

Mais bon, s'il y avait
ce truc-là, ce truc de

spécial entre nous, putain,
je le saurais quand même.

Après tout le temps, je le saurais.

Oh, non.

Qu'est-ce qui se passe ?

Non, rien, c'est Juliette.

Voilà.

Coucou, Florence.

Ah, tu dormais ?

Juliette ?

Oui.

Est-ce que tu es là ?

Je viens pour qu'on fasse la thérapie.

Parce que je t'explique, j'ai tout calculé.

T'as Neptune qui vient
Juste d'entrer en conjoncture.

Avec le soleil.

Et ça, ça veut dire que votre
taux vibratoire est au top.

Et on peut vraiment pas louper ça.

Ça va pas ?

Ça va être super.

Non mais attends,
euh... Là, maintenant ?

Oui.

Là, maintenant ?

Bon, il fait nuit, on tournait pas là.

Si, si, t'inquiète pas.

Il va arriver.

Ça va ? Ouais, super.

On gratte.

T'as.

..

T'as... T'as mal ?

Non.

Non.

Non.

Non.

Tu viens, s'il te
plaît ? Oui, je viens.

Je pensais que j'avais
fait tomber un truc, en fait.

Enfin, j'ai... Il est
dans ma poche.

Vous n'avez qu'à lui dire.

Putain, Elle m'a envoyé un message
pour me dire que vous étiez d'accord.

Enfin...

Et évidemment que
non, j'étais pas d'accord.

Mais je vous soupçonne
que ça vous fait plaisir, en fait.

On va y aller.

On va y aller.

On va y aller.

On va y aller.

Vous allez être enthousiastes.

Vous allez être éclatés
par un exercice très facile.

Vous allez essayer de vous
connecter à votre moi profond.

D'accord ?

Votre petit moi.

Ah, oui, oui.

Ah, oui, oui, hein ?
C'est comme si vos

énergies vibraient au
contact l'une de l'autre.

Ah, oui, oui, mais
attends, c'est un truc de

ouf, j'ai, j'ai, je
ressens une vibration.

Oui.

Mais oui.

Mais, tu sais, je, je
ressens une vibration.

Tu ressens.

Et c'est un truc de
dingue, ça t'en fait voir ?

C'est très, très bien.

Non, mais...

Non, c'est bien.

On part, toi.

Ah, tu peux...

C'est bon ? On peut y aller ?

Part de quoi ?

Allez, on se rejoint.

J'y ai cru, et tout.

C'est...

C'est drôle, quand même, parce
que c'est comme si vos fluides...

C'est comme si vos fluides se
cherchaient sans jamais se rencontrer.

Quoi ?

Oui.

Mais je l'avais bien senti, à l'époque.

Il y a vraiment un...

un vrai truc entre vous.

Un truc...

très, très, très spécial.

De quoi ?

De quoi, un truc spécial ?

Un lien qui est...
qui est très ancien.

C'est comme si...

En fait, c'est comme si vous
étiez connectés depuis longtemps.

Voilà. Depuis l'enfance.

Ah bon ?

Oui.

Ça, c'est vraiment spécial.

Pardon.

Ça va, madame
Chassagne ? Pas du tout.

Je pense que je fais
une petite crise d'allergie.

Ah bon ?

Le problème, c'est que
j'ai pas mes antistamines,

et qu'il faut que j'aille les
chercher à la pharmacie.

Mais attendez, je vais y aller.

Et vous restez là ?

J'y vais, et je reviens.

Je vais à la pharmacie, ça
va prendre deux secondes.

J'ai... J'ai...

J'arrive.

Je suis désolée, merci.

J'arrive, j'arrive, j'arrive.

Quand est-ce que tu vas
t'arrêter de te mêler de nos vies ?

Et toi ?

Pourquoi tu as absolument caché à Antoine

que vous parliez au même
tableau quand vous étiez gamins ?

T'as été cuisinée, mon père.

Non, j'ai pas cuisiné ton père.

Il m'en a parlé.

Et ça l'a beaucoup soulagé, figure-toi.

Florence, c'est évident.

Vous vous aimez, c'est évident.

Arrête.

Tu crois quoi que...

que moi, j'ai pas souffert de tout ça ?

Que moi, j'ai pas...

j'ai pas eu mal quand...

quand j'ai compris tout ce qui se
passait entre vous ? Juliette, j'ai.

..

Mon mariage qui a été foutu en l'air.

Mais tu sais quoi ? J'ai.

..

J'ai accepté, voilà.

Voilà.

S'il n'était pas pour moi, c'est tout.

Et s'il n'était pas pour moi non plus ?

Tu fais pas ça pour
Antoine et moi, Juliette.

Tu fais ça pour toi.

Parce que souffrir pour rien,
ça... ça fait encore plus mal.

Oui, peut-être que...

Peut-être que j'ai encore mal, oui.

À chaque fois que je rencontre quelqu'un,

je me dis que c'est pas possible.

Qu'il en aime une autre.

Toi, tu te poses pas la question.

Oui.

Pourquoi tu les trouves jamais assez bien ?

Pourquoi t'as jamais
envie d'aller plus loin ?

Tu dis pas que c'est parce que t'as
Antoine qui est là, Juste sous tes yeux.

Oui ?

Bon, je peux retirer les infusions de la
détox ou quelqu'un va encore pas pibler ?

Non, moi, profond, on va
rester au café, si tu veux bien.

Oui, je suis venu, merci.

Je suis venu tout le monde.

Viens, moi, c'est bien.

Merci, Adèle.

On est déjà Venus.

Ah, Adèle, on a un chassagne.

Ben oui.

Je crois qu'il y a un truc, là.

Quoi ?

C'est le navigateur GPS
de la bagnole de vélo.

Oui.

24 heures avant sa mort,
il était à la bibliothèque.

Elle les a trivelées.

D'accord, et donc ? Ben, euh.

..

Michel Dompierre, Elle a
parlé de ses bibliothèques.

Là.

Je l'ai beaucoup aidé.

Il faut admettre que
depuis le décès de sa fille,

à part fréquenter ses bibliothèques, Elle
les a trivelées, il n'a plus goût à rien.

Donc, Bélo est allé la veille du meurtre

dans la bibliothèque que
Cadou fréquentait ? Capitaine.

Bonjour.

Bonjour.

Capitaine Verlet, police
judiciaire, Florent Chassagne.

Bonjour.

Ok.

Est-ce que...

Est-ce que vous reconnaissez
cet homme ? Oui, c'est.

..

C'est le père d'Agathe Cadour.

Elle est décédée il y a environ six mois.

Il vient nous voir régulièrement depuis.

Elle travaille avec nous pour
financer un peu ses études.

Il est dévasté le pot.

Avec ses études d'art,

Agathe nous aidait beaucoup.

Surtout pour l'animation.

Ah bon ?

Voilà l'exposition qu'Elle organisait.

Elle était tellement fan de Vigée Lebrun.

De la femme, de la peintre.

Je crois qu'Elle a tout lu sur Elle.

Pour Agathe, Vigée Lebrun,
c'était vraiment un modèle.

Mais ça, le père l'a compris qu'après.

En découvrant les tableaux dans les musées.

Euh...

Vous savez s'il est revenu
il y a quelques jours ?

Il est revenu, mais ça
s'est pas très bien passé.

Bonjour, Nelly.

Bonjour, M. Cadour.

Ah, au fait,

j'ai appris pour l'hommage qu'ils
vont faire pour votre fille à son école.

C'est super, non ?

L'hommage ?

Oui.

Son prof d'histoire de
l'art est venu nous voir hier.

M. Char ?

Bah, il a pas dit son
nom, mais oui, j'imagine.

Il voulait consulter les livres
qu'Elle avait empruntés sur

Vigée Lebrun et tout le
travail qu'Elle a fait sur Elle.

C'était pas pour l'hommage ?

L'hommage à son école,
c'était il y a cinq mois.

Ah.

C'était lui.

Oui.

Enfin, moi, j'avais aucune raison
de pas le croire, ce monsieur.

Euh, Cadour, il vous a dit
pourquoi ils lui ont voulu ?

Non, il est parti direct
après, il était comme fou.

Merci.

Merci beaucoup.

Et comment Cadour savait que c'était Bélo ?

Et pourquoi est-ce que Bélo avait besoin
de toutes ces informations sur sa fille ?

C'est quoi ?
On va lui demander, ça va être plus simple.

Je reviens.

Je vous... Capitaine, je vous attends là.

Oui.

Ouais, Adèle, si tu veux bien...

Si tu veux bien me convoquer, Cadour, s'il
te plaît, en audition, ce serait parfait.

Vous aussi, vous avez perdu votre fille.

Ma Julie, ma brunette, ma fille unique.

Plus Elle grandissait, plus
c'était difficile entre nous.

Comme Didier Cadour et sa fille.

Pourtant, j'ai tellement
Aimé la voir grandir.

Comment peut-on ne pas
s'entendre avec son propre enfant ?

Elle était belle, hein ?

Quand Elle est tombée
malade, j'ai couru à son chevet.

Mais c'était trop tard pour la sauver.

Vous n'y pouviez rien ?

J'aurais donné n'importe quoi,
pour lui parler, par-delà la mort.

Juste pour lui dire que je l'aimais.

Partez-la d'abord.

Bien sûr.

Capitaine ?

On s'en fout de ça, tu le géolocalises.

D'accord, et tu te rappliques ici après.

Capitaine ?

D'accord, merci.
Je te laisse, je te laisse, merci.

Je sais.

Kadour, il a voulu parler à sa fille morte.

Il a demandé à Bello
de convoquer son esprit.

Après sa séance de spiritisme,

chez Don Pierre, il a vu qu'on
pouvait parler avec les morts.

Il a vu que c'était possible.

Il s'est dit, pourquoi est-ce que
moi, je parlerais pas à ma fille ?

Pourquoi pas Elle ?

Renan, tu peux pas m'abandonner.

J'ai besoin de lui parler.

Ça peut pas continuer
comme ça, je deviens fou, moi.

Je m'y fous dans l'air, moi, tu comprends ?

Ok.

Il faut que tu m'aides, Renan.

Ok, ok.

Je vais le faire.

Ok, donc, ils ont fait cette
séance rien qu'à deux ?

Voilà, sauf que là, il y avait
pas Sophia pour faire le fantôme.

Il y avait personne pour l'aider.

Agathe ?

Ton père est là.

Il t'aime.

Oui.

Oui, je l'aime.

Je n'arrive pas.

Je n'arrive pas à établir le contact.

Il faut essayer avec la peintre.

La peintre ?

Elisabeth Vigée-Lebrun.

Agathe, la peintre.

Rodor.

Elle aussi, Elle a perdu sa fille.

Essaie de convoquer la peintre.

J'ai de l'argent, tu sais, Rodor.

Je vais y aller, mais...

plus tard.

Je te fais confiance.

Merci, Renan.

Bélo s'est dit qu'il n'y arriverait
pas, il a voulu faire semblant.

Exactement, et c'est
pour ça qu'il est venu ici.

Il a besoin d'infos sur Agathe,
pour pouvoir la faire parler.

Un escroc qui sert de
la pire de vos douleurs

pour vous enfumer, ça peut
donner des envies de meurtre.

Il faut qu'on appelle par deux.

C'est fait, c'est fait.

Il y a un cadeau réinjoignable,

j'ai demandé à Adèle qu'Elle
fasse une géolocalisation.

Je t'ai un cadeau réinjoignable
devant chez Juliette.

Allez, décroche, je t'ai un décroche.

Bonjour.

Bonjour.

Vous vous souvenez
de moi ? Oui, bien sûr.

Il faut que je parle à ma fille.

Je sais que vous pouvez le faire.

S'il vous plaît.

Entrez.

Entrez, je vous en prie.

Excusez-moi, je me mets sur silencieux.

Oui, oui.

Je vous fais une petite tisane ?

Oui, je veux bien.

Merde, merde !

Mais couche, toi !

Je te vois, Alex, c'est moi.

Elle ne décroche pas, putain !

Bon, OK, je te rejoins là-bas.

OK, vas-y, on se retrouve là-bas, vas-y.

Vous avez déjà essayé de
rentrer en contact avec Elle ?

Oui.

Mais...

Ça s'est pas très bien passé.

Les escrocs, dans votre métier, il
y en a tellement qui exploitent vous.

qui exploitent vous.

de la souffrance des gens.

Chaque fois...

Police, je te dis !

C'est mon prédécesseur qui vous a arnaqué.

Il s'appelait

Renan Bello, c'est ça ?

Oui.

Et vous avez pas porté plainte ?

Non.

On s'est expliqué, c'est tout.

Ça a pas dû être simple comme explication.

Non.

Tu t'es bien foutu de ma gueule !

T'es qu'un putain d'escroc !

Moi, je suis un escroc, moi ?

Oui, t'es un fumier !

T'as pas le droit de jouer
avec la douleur des gens !

Maintenant qu'Elle est morte, tu voudrais
nous dire que tu l'aimes, c'est ça ?

Didier, la vérité, c'est que Agathe,
Elle n'y arrivera jamais, tu parlais.

Elle n'y arrivera plus jamais,
parce que c'est trop tard.

Et vous, ça va ? J'ai confiance.

On peut faire une séance maintenant ?

J'ai mon pendule.

Vous voulez ? Je veux bien.

Très bien.

Je reviens.

Dépêche !

Dépêche, dépêche !

Ça a dû vous faire quelque chose,

quand vous vous êtes rendu
compte que Bélo vous escroquait.

Il est très bien où il est, Bélo.

Royaume des morts.

Sale flic, là.

T'as essayé de me piéger, hein ?

T'essaies de me piéger, c'est ça ?

Est-ce que c'est de la
saleté que de merde, hein ?

Tu croyais m'avoir, hein ?

Tu sais que c'est moi qui l'ai tué, hein ?

Tu sais que c'est moi qui l'a fait, tu
vas revenir comme Renaud, hein ?

Au royaume des morts, espèce de conne.

Télé... Télé...

Bon, mais voilà, en
fait, ici, c'est le mieux.

pour des amis non bah oui on
est chez nous oui mais c'est vrai.

vous pensez pas qu'on est en train
de passer à côté de quelque chose.

comment je vais jouer
mais pas en train de passer

à côté de quelque chose
vous et moi c'est ça que

je n'en ai jamais été très
raccord vous et moi un

moment c'était vous
puis c'était moi bon en tout

cas c'est sûr que pour
vous on est qu'on sera

beaucoup plus heureux
si on aime c'est sûr.

j'avais j'avais Juste besoin de l'entendre
Ben voilà vous l'avez entendu on est amis.

et on aime ça.

amis c'est très bien
alors on fait quoi on tape

et comme ça ouais ouais
et pas qu'on se retrouve.

cramé alors là vous n'allez
pas me dire qu'à rien là

est-ce qu'on peut aller faire
un karaoké on va chanter.

carrière.

ouais c'est parti vous
êtes avec nous ah

ouais punaise j'adore
cette chanson moi aussi

et moi une place je
deviendrai tout petit.

parce que tu peux.

gentil.

pour tu souris j'ai jamais

j'en ai jamais

moi.

et tout est égal que
je ressasse moi mes

souvenirs je serai jamais
pour que tu sois bien.

fais-moi une place dans tes urgences
dans tes eaux d'art dans ta confiance.

il ferait jamais
quand on dit parfois.

bada oui oui.