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Tanguy MASSANGE
22/06/2023

[Musique en cours]

[l'alarme sonne]

[Musique en cours]

[Aboiement de chien]

Qui est l�?

C'est pour le loyer.

Ouais, bien s�r.
Quoi d'autre?

C'est qui?

C'est Gruber.

Ah, merde.

C'est tout ce que nous avons.

Nous sommes un peu � court cette semaine.

Oui, c'est tout ce qu'on
peut vous donner.

On vous r�glera bient�t.

Vous avez trois semaines de retard.

Mais si on r�glait le loyer
une fois par mois, �a irait mieux.

Tenez.

H�, ma m�re--

Ma m�re est � l'h�pital.

Je vous vois tout � l'heure.
D'accord?

Ce ne sera pas long.

A plus tard.

Non d'un chien.

Faut �tre malade.

Bonjour.

Bonjour.

- C'est pour le loyer.
- C'est vrai.

Vous voulez une avance?

Ce n'est pas n�cessaire.

Depuis combien de temps �tes-vous propri�taire de cet endroit?

Quelque temps.

Il n'y a pas mieux
que d'�tre son patron.

Heureux de vous conna�tre.

[sonnerie de porte]

PENFIELD GRUBER : Bonjour.

Vous avez une chambre?

Pour longtemps?

Oh, quelques semaines ou un mois.

Il n'y a qu'� remplir la fiche.

50 dollars payable chaque semaine.

Vous �tes au 203,
c'est au deuxi�me �tage.

Pas de service t�l�phonique.

Vous faites installer le t�l�phone,
ou vous utilisez

la cabine t�l�phonique
devant la porte.

C'est �a.

[Musique en cours]

Allez, Kristen.

[sonnerie de porte]

PETERS : Penfield Gruber?

Euh-hein?

Puis-je vous parler quelques
minutes, s'il vous pla�t?

PENFIELD GRUBER : A propos de quoi ?

Tu n'aimerai pas le savoir, Gruber.

Maintenant, ouvrez la porte, avant
que je ne doive l'enfoncer.

Et si j'appelais la police,
avant que vous ne fassiez quoi que ce soit.

Non, non, non, non, non,
vous ne voulez pas cela.

Vous ne voulez pas avoir d'ennuis.

On n'a rien � se dire.

Je conseille de nous �couter,

Ouvrez cette putain de porte,
avant que je ne br�le cette fichu baraque.

Non Non Non Non.

Non.

Nous ne voulons pas
faire � Gruber.

On n'est pas venu pour �a.

C'est juste une petite
affaire commerciale.

Maintenant, vous n'allez rien faire
que vous ne vouliez pas faire.

�a ne prendra que deux minutes.

Deux minutes.

Vous ne voulez pas avoir d'ennuis,
n'est-ce pas?

Alors Gruber, ouvrez la porte.

Allez.

Merci.

J'ai cru comprendre que vous faisiez
du travail de surveillance.

PENFIELD GRUBER : En quoi �a vous regarde.

COLLINSON: �coute mec, je te conseille
de r�pondre si tu ne veux pas qu'on te brise les deux jambes.

tu ferais mieux de commencer � nous parler.

PETERS : Ici.

Refroidissez-le, refroidissez-le.

Vous connaissez un homme qui
s'appelle Freelong?

�a se pourrait.

COLLINSON: �a n'est pas une r�ponse Gruber.

Vous connaissez le gars.

Il vit ici.

Il est locataire ici.

Chambre 203.

Je repr�sente un certain parti
qui pense qu'il peut �tre

interf�rer avec nos affaires.

Qu'attendez-vous de moi exactement?

Nous avons besoin d'informations,
tout ce que vous pouvez obtenir.

Quel genre d'informations?

Ah, vous savez.

Conversations, appels t�l�phoniques,
ces relations.

On vous laisse les d�tails techniques.

Voici cinq mille dollars.

Deux tout de suite, trois � la livraison.

H�!

Vous prendrez l'argent, Gruber.

D'accord.

D'accord, l�chez-moi.

OK OK.

Retourne � la voiture.

Bien.

COLLINSON : Quoi, maintenant?

PETERS: Ouais, on peut s'en aller.
[inaudible]..

Vous avez de dr�les d'amis.

Il a ses usages.

Vous en ferez l'exp�rience,
si vous ne respectez pas notre entente.

Alors, march� conclu?

Ouais.

Bien.

Je vous rappellerai dans quelques jours.

Il vaudrait mieux que
�a ne soit pas pour rien.

[les cloches sonnent]

[Musique en cours]

Je ne veux pas en parler.

D'accord.

[voix interpos�es]
Laisse-moi tranquille.

DOLMAN : Pourquoi veux-tu que
j'aille avec toi, d'ailleurs?

Comment as-tu pu aller faire
l'amour dans l'ascenseur?

- Qu'est-ce qui t'arrive?
- Laisse-moi.

[inaudible] Vous savez ce que je veux?

[coup de feu silencieux]

[coups de feu]

[coups de feu silencieux]

[Musique en cours]

Salut Gruber.

H�, �coutez, je suis d�sol� de
ne pas t'avoir attrap� avant.

Ma s�ur, elle est l�-bas
� l'h�pital.

Tu sais, ma m�re et mon m�re...

Il y a aussi mon cousin.

- �coutez, je paierai le loyer.
- C'est bon, calmez-vous.

Tu sais que pour l'instant...

�coutez, les fun�railles, vous
savez, ce que �a co�te...

Je vous le donnerai,
d�s demain...

Premi�re chose pour vous.

[Musique en cours]

FREELONG : Merde!

DOLMAN : Oh, cool, ch�rie.

JULIE : Je me demande comment �a
s'est pass�.

GILCHRIST : Ne vous inqui�tez
pas, tout ira bien.

Tu en es s�r?

Bien s�r.

JULIE : Il me terrifie.

S'il l'apprenait, je ne sais
pas ce que je ferais.

GILCHRIST : Ne vous en faites pas.

Il ne saura jamais.

JULIE : [inaudible].

[chuchotement]

Nous devons nous serrer les coudes.

Ce n'est pas [inaudible] juste
toi et moi. Ces gens,

ils ne savent pas
ce qu'ils font.

Ils ne savent pas de
quoi ils parlent.

Mais avec toi et
moi, nous deux

nous avons tous les putains de cerveaux
pour que cela se produise [inaudible]

vous croyez cela, n'est-ce pas?

Tout ce qu'on a � faire, c'est se lib�rer.

ADELE : Je t'ai dit
que Heidi Lamb

va jouer au Round Ring Room
la semaine prochaine ?

Non.

Non?

Oh, mais elle est incroyable!

Regarde, elle a 60 ans.

Elle est grand-m�re.

Et une femme de la moiti� de son �ge
n'arriverait pas � faire ce qu'elle fait.

PENFIELD GRUBER : Vraiment?

Si tu aimes la danse
exotique,

il faut absolument que tu
vois son spectacle.

Je suis s�r que tu vas l'aimer.

Qu'est-ce que c'est?

C'est bon, hein?

�a a le go�t du...

Le go�t du boeuf bourguignon?

Ouais.

Et tu veux savoir le meilleur?

Quoi?

Il n'y a pas de viande l�-dedans.

Pas de viande?

Du tout.

C'est quoi ces petites choses?

Oh, c'est juste un champignon
de racine de tamarin.

J'en ai trouv� au march�.

Et les choses brunes,
des algues, un peu de levure de bi�re.

Qu'y a-t-il, tu as l'air tendu?

Je crois que tu ne dors pas assez.

Je parie que tu ne prends m�me pas
les vitamines que je t'ai donn�es.

Ah

J'ai exactement ce qu'il te faut.

Tu as besoin de plus de l�cithine
dans ton alimentation.

Je pensais justement � �a.

Tu sais, j'ai l'impression que
tu ne fais pas

attention � ta sant�.

Tu aurais peut-�tre besoin
de quelqu'un pour veiller sur toi.

Tu as vraiment besoin de quelqu'un
pour veiller sur toi.

Ouf!

Oui, j'y penserai.

Mais tu n'as pas fini de manger!

Je n'ai pas vraiment faim.

Prends ta l�cithine.

Merci.

Tu seras l� pour manger ce soir?

J'ai beaucoup de travail a faire.

Eh bien, je te verrai demain
pour le d�jeuner, alors?

Ouais.

Au revoir.

[applaudissements]

PROFESSEUR : Veuillez accueillir notre conf�rencier invit�,

le Docteur Penfield Gruber.

PENFIELD GRUBER :
Merci.

Merci.

Le plus grand d�fi, et peut-�tre
le plus gros inconv�nient

avec la science du comportement
est que nous

ne sommes pas au prise avec syst�mes statiques, mais � des �motions humaines.

[rire]

[Musique en cours]

FREELONG : Quelqu'un a-t-il vu
mon chargeur?

Je l'avais laiss� ici.

Hein?

Attention � la dynamite, mec.

O� il est.

Ha!

Je l'ai trouv�.

En plein dans le mille.

Vous auriez d� voir sa t�te
quand je l'ai descendu.

Toi, tu l'as descendu?

�a valait le coup d'oeil.

FREELONG: C'est moi qui l'ait eu.

Non, tu as eu l'autre gars.

Ah oui, je l'ai eu lui aussi.

Non, mec, tu as �limin� le
gars avec des lunettes.

C'est moi qui les aient eu,
tous les deux.

D'accord.

Freelong a raison.

C'est lui qui les a descendus.

Bien s�r que j'ai raison.

Ouais, tu as raison, mec.

H�, qu'est-ce qui sonne le mieux?

Lawrence
K Borden metro ou Lawrence K.

Borden--

FREELONG : On s'en fiche.

Tu sais ce qu'il faut faire
pour vendre les 20 kg de drogue?

Hein?

Il faudrait que la distribution
se fasse par un r�seau.

Mais nous n'en avons pas.

Hawk lui en a.

On ne peut rien vendre tant qu'on
aura Hawk dans nos jambes;

Qu'est-ce que tu en dis, Sandy?

C'est vrai.

Calme-toi.

Il travaille avec de la dynamite.

On va se d�barrasser de Hawk
et de toute son organisation.

N'ai-je pas raison?

Tu as raison.

Je travaillerai � un autre plan.

On devra tous �tre ici
mardi soir prochain,

Je vais tout pr�parer.

Il faudra �tre tr�s convainquant.

On a ce qu'il faut pour �a.

[Musique en cours]

[sonneries de t�l�phone]

GILCHRIST : All�?

HAWK : (au t�l�phone)
Vous �tes seul?

GILCHRIST : Ouais.

HAWK : (au t�l�phone)
Vous avez le personnel n�cessaire?

J'ai de tr�s bon �l�ments.

HAWK : (au t�l�phone) Bien.

Juste une chose, pourquoi mercredi?

HAWK : (au t�l�phone)
Elle en sait trop.

Je n'aime pas les gens
qui en savent trop.

Non, je veux dire, pourquoi voulez-vous
qu'elle soit tu�e mercredi?

HAWK : (au t�l�phone) Mercredi, c'est
notre anniversaire de mariage.

GILCHRIST : Juste une seconde.

C'est votre femme.
Elle est ici.

Il faut que j'y aille.

HAWK : (au t�l�phone)
Mercredi, Gilchrist.

Amusez-vous bien.

[Musique en cours]

(CHANTANT) Soyez mon homme.

Ne veux-tu pas venir ici
et �tre mon homme?

Soyez mon homme.

Je veux que tu viennes ici
et que tu sois mon homme.

Je sais que tu es coinc�e dans
une situation folle.

Dommage, dommage.

Il est temps que tu r�solves toutes
tes vilaines complications.

Euh-hein.

Oh ouais.

Je peux te rendre heureux,
attends et vois.

Maintenant, donne-moi
un peu d'amour, b�b�.

C'est toi pour moi [inaudible].

Oh, b�b�, ouais!

Bonjour, puis-je vous apporter
quelque chose?

Euh, du caf� avec du
lait et un sucre.

Je reviens tout de suite.

(CHANTANT) Soyez mon homme.

Je veux que tu viennes
ici, sois mon homme.

Oh ouais.

Soyez mon homme.

Reviens ici et sois
mon homme.

Soyez mon homme.

Je veux que tu viennes ici et
que tu sois mon homme, ouais.

[applaudissements]

(CHANTANT) Je sais que je
peux te rendre heureux.

Mais juste vous attendez
et voyez, ouais.

Yeah Yeah.

[applaudissements]

[applaudissement]

L'enregistrement.

On s'est mis sur son 31.

Penfield, salut!

Finalement tu es venu,
et tu as amen� quelques amis.

Salut. Je suis
Ad�le Stefton.

Lila est juste mon nom de sc�ne.

Dites-moi ce que vous pensez?

J'ai travaill� sur
la routine.

Ne soyez pas timide, je veux savoir
.

ce que vous en pensez?

Je l'aime beaucoup.

AD�LE : Ouais?

Qui est-elle?

Une amie.

Une amie?

Le cousin du directeur adjoint
de l'h�tel Paladin

� Las Vegas vient voir
mon num�ro ce soir,

donc je suis un peu nerveuse.

Allons-y.

D'o� viens ce nom que vous portez,
Lila?

Une invention � moi.

Messieurs, vous ne buvez rien?

Nous n'avons pas le temps
pour cela en ce moment.

Juste un petit verre,
j'insiste.

Ils doivent partir.

PETERS : Une autre fois peut-�tre.

Vous reviendrez, j'esp�re.

Vas-tu la fermer!

Tu ne me dis jamais rien,
mais quand tu me parles,

j'aimerai que �a soit sur
un autre ton.

Tu pourrais �tre plus
gentil avec moi.

Essaye juste d'�tre pr�venant.

Je suis ton ami, Pen.

En plus, mon grand
soir approche,

et je ne veux pas que tu le d�truises
avec ton attitude.

Tu n'as pas l'air en forme.

Tu prends tes vitamines?

J'aime ton num�ro.

FREELONG : Y'a personne qui
a vu mon chargeur?

Il �tait juste ici.

Hein?

HOMME : Oh, qu'est-ce que c'est?

Je veux que vous l'entendiez via
notre syst�me de haut-parleurs.

Je vais vous montrer.

C'est une tr�s bonne guitare,
et je suis s�r que vous l'aimerez.

Je branche le fil.

Et vous allez entendre
le meilleur des sons.

Un son vraiment naturel
[inaudible]

Et maintenant, qui parle?

FREELONG : (SUR BANDE) --visage
quand je l'ai frapp�.

COLLINSON : Librement.

Quoi?

C'est le gars dont
je t'ai parl�.

BORDEN : (SUR BANDE) Non, vous
avez frapp� l'autre gars.

FREELONG : (SUR BANDE) Ouais,
je l'ai frapp� aussi.

J'esp�re qu'ils n'entendent rien.

- Pas tant que la prise
est enfoncée. - Quoi ?

BORDEN : (SUR BANDE)
Freelong a raison.

Pas tant que la prise est en place.

Je n'entends pas ce
que vous dites.

BORDEN : (SUR BANDE) Vous avez raison.

Oh, non.
Pas tant que les �couteurs sont branch�s.

FREELONG : (SUR BANDE)tu sais ce
qu'il faut faire pour vendre 15 kg de drogue.

Hein?

Vous avez besoin d'un r�seau
de distribution pour cela.

Mais nous n'en avons pas.

Hawk en a un.

On ne peut rien vendre tant qu'on n'arrive
pas � se d�barrasser de Hawk.

Maintenant, on sait
qu'il a notre marchandise.

Hawk ne sera pas content si on
r�gle pas cette histoire

au plus vite.

Il faut que ce soit fait ce soir.
Non d'un chien.

Je te remercie, cousin.

HAWK : (ENREGISTR�) Vous avez
le personnel n�cessaire?

GILCHRIST : (SUR BANDE)
J'ai de tr�s bon �l�ments.

HAWK : (SUR BANDE) Bien.

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Dites-moi, pourquoi mercredi?

HAWK : (SUR BANDE)
Elle en sait trop.

Je n'aime pas les gens
qui en savent trop.

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Non, je veux dire pourquoi

voulez-vous qu'on la tue mercredi?

HAWK : (SUR BANDE) Mercredi, c'est
notre anniversaire de mariage.

[Sonnerie du t�l�phone]

All�?

PETERS : (AU T�L�PHONE) C'est Peters.

Ne vous montrez pas ce soir.

PENFIELD GRUBER : Pourquoi?

PETERS : Freelong
et ses amis vont

plier bagage de fa�on d�finitive

[Musique en cours]

Penfield!

Je ne t'attendais pas ce soir.

J'ai vu de la lumi�re.

C'est normale, il fait nuit.

Tu connais le cousin
du directeur adjoint

dont je t'ai parl�?

Quoi?

L'assistant g�rant

de l'H�tel Paladin � Vegas?

Oui, oui.

Eh bien, son cousin a aim� mon num�ro.

Bien.

Il va en parler � son cousin
� Las Vegas.

N'est-ce pas g�nial?

Ouais, c'est super.

Sauf qu'il a dit que je devais travailler
sur de nouvelles routines.

Tiens, dis-moi ce
que tu en penses.

Baisse cette musique, Adele.

Un peu?

Il a dit qu'il allait me suivre de
tr�s pr�s avant que je n'y aille.

Mais comme c'est � moi
de payer le voyage,

[inaudible] pour l'audition,
alors je me demandais,

je me demande peut-Reitre si
tu peux attendre un peu

si tu pouvais attendre
pour le loyer que je te dois?

Ne t'en fais pas pour �a.

Et comment je vais r�p�ter,
si tu arr�tes la musique?

Tu peux r�p�ter plus tard.

Comment �a,
tu peux r�p�ter plus tard?

�coute, �a repr�sente
beaucoup pour moi.

Chut, [inaudible].

Et tu t'en fiches, avoue-le.

[inaudible].

Tu n'aimes pas ce que je fais.

PENFIELD GRUBER : J'en ai rien
� foutre de ton num�ro!

Mais qu'est-ce que tu peux �tre stupide!

C'est un coup mont�,
c'est facile � comprendre!

Ton esp�ce de cousin cousin
ne demande qu'une chose,

c'est de te sauter!

On ne vient pas pour voir ton num�ro,

mais pour te voir � poile.

(CRIS) Oh !

Oh!

PENFIELD GRUBER : H�!

Que fais-tu?

Je ne veux plus te voir!

Je suis d�sol�. Je t'en prie.

On va se parler.

L�che-moi.

Viens ici, laisse-moi te parler.

Taxi!

[inaudible] Je suis d�sol�,
je m'excuse.

Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.

Laisse-moi te parler,
Adele, allez.

Tu sais que je suis trop �nerv�.

[inaudible]

O� est ma voiture?

O� est mon--

Ta voiture est l�-bas.

Montez vous coucher.

PENFIELD GRUBER : Chut.

Ne me brise pas le coeur.

Maintenant tu me dis toujours
de me taire.

Ce n'est pas ta voiture.

On risque d'avoir des ennuis.

Parle-moins fort, veux-tu.

(CRIANT) Et si jamais la
police venait?

La police ne viendra pas.

[inaudible].

L� haut.

Je ne sais pas ce qu'il
y a avec la nana, mec.

Je lui ai achet� une bague, je
lui ai demand� de m'�pouser.

Elle se fout de moi.

[inaudible] sur votre cerveau.

Quoi que vous pensiez qu'il va
arriver, cela va arriver.

C'est psycho-somatique.

[inaudible]

Elle s'est mise dans la t�te,
qu'elle �tait une femme lib�r�e.

Parle moins fort.

Tout le monde est pr�t?

(CRIANT) Qu'est-ce que c'�tait?

- Rien.
-Oh non.

Si jamais c'est la police,
on a vraiment un probl�me.

Parce qu'ils vont croire

qu'on essaie de voler cette bagnole.

Non, ils ne le croiront pas.

Je la payerai.

[coups de feu silencieux]

Tu sais, si tu veux acheter
cette voiture,

Tu devras demander � Rupert
de baisser le prix.

Hmm?

Il y a un trou dans le plancher.

Je le lui dirai.

Il est mon voisin de palier
depuis des ann�es.

Je suis s�r qu'il ne voudra pas te rouler.

Il roulerait sa m�re.

C'est �a que je voudrai que tu comprennes.

Est-ce que tu aimerai que ton voisin
parle comme �a de toi?

Je suis d�sol�.

L'es-tu vraiment?

Oui.

C'est rat�.

On part.

[inaudible] reste calme.

C'est quoi cette merde
psychosomatique?

Psycho sympathique.

Qui cause ses propres probl�mes.

Essaie la pens�e positive.

D�p�chons.

[coups de feu silencieux]

[Aboiement de chien]

Tirer dans l'oeuf b�b�.

Ouais, j'ai tir� n'importe o�.

[rire]

C'est du beau travail.

Tr�s beau travail.

En plein dans la poitrine,

c'est l� que j'aime tirer.

Ah toi, ferme-la.

Maintenant, je veux que cette viande
disparaisse et tout de suite.

D'accord.

Aide-moi, Borden.

On commence par cette carcasse.

Retourne-le, Borden.

Ah, [inaudible].

Ch�rie, va avec Sandy.

D'accord.

Grouillez-vous un peu.

Nettoyez tout.
On a assez tra�n� comme �a.

Bon sang ce qu'il est lourd.

La rigidit� cadav�rique ne s'installe
pas avant deux heures.

Ouais, je sais, je sais.

Tu vois, quand tu as un corps...

Assez de cette merde, mec.

Je ne veux pas en entendre
parler, d'accord?

Comment cela s'est-il pass�?

Une vraie partie de plaisir.

Allons-y.

Allons-y.

Non, restons encore un peu.

C'est une belle voiture.

Je pense que tu devrais l'acheter.

�a ne te d�range pas si nous restons un
peu plus longtemps, n'est-ce pas?

Non �a va aller.

Hey que fais tu?

Est-ce que je vous ai dit
que je vais ouvrir

un salon fun�raire avec ma tante?

Vous serez peut-�tre mes
premiers clients.

[discussion radio polici�re]

Des amis?

Oui, ils ont f�t� No�l au bureau.

Avez-vous bu quelque chose, monsieur?

Non, je les ram�ne juste � la maison.

Ils voulaient conduire, mais j'ai
dit non, laissez-moi conduire.

Vous avez une femme et des enfants.

En fait de cadeau,
il y a bien mieux que des fun�railles.

Bon, vous pouvez y aller, monsieur.

Personnellement, je n'ai rien
contre les fun�railles.

Je poss�de un salon mortuaire.

Passez un joyeux No�l, monsieur.

Mais des fun�railles en d�cembre?

Les compositions florales
pleines de givre.

C'est inconvenable.

Tout � fait d'accord, monsieur.

DOLMAN : En r�servant 30
jours � l'avance, vous

obtenir les places � moiti� prix.

Je m'en fiche.

Je voyage quand je veux et comme je veux.

DOLMAN : C'est un gaspillage d'argent.

D�s qu'on aura �coul� cette poudre,

on aura plein � gaspiller.

Je pense que nous devrions
en investir une partie.

Ouais, dans certaines munitions,
de vraies munitions.

Tu sais, b�b�, je pense que
tu as besoin de repos.

Regarde-moi cet idiot.

C'est quoi son revolver?

Parabolique de 9 mm.

Pourquoi je devrai me reposer?

Tu travailles trop dur.

Tu dois apprendre � te d�tendre, t'asseoir
sur une plage, prendre un peu de soleil.

Oublie la plage.

On va aller partout dans
le monde, des endroits o�

nous n'avons jamais mis les pieds.

Mm-hmm, nous avons d'abord besoin de repos.

J'ai dit, je n'ai pas besoin de repos.

DOLMAN : Mm-hmm.

�coute b�b�.

Je veux aller � Paris.

Je voudrai monter dans
la Tour Eiffel.

J'ai toujours voulu faire tomber
une brique du haut du troisi�me �tage.

Qu'est-ce que c'est �a?

Des petites d�penses.

Mm-hm.

Tu dois parler �
Sandy et Borden.

Ils gaspillent les munitions.

Qu'est-ce que �a peut faire?

Les munitions co�tent de l'argent.

Ils tirent toujours en automatique.

Eh bien, tout le monde n'est
pas un tireur d'�lite, b�b�.

Combien ce truc-l�?

900 $.

Ah, tu parles de gaspillage.

On en a pas les moyens.

Pas pour cinq valises en cuir v�ritable.
C'est pas cher.

Je me fous du cuir.

Moi, �a me ferait plaisir.

Hmm?

Tu veux du cuir?

Tu auras du cuir.

Bien.

FREELONG : �coute, b�b�,
on va s'en aller.

Nous allons parcourir
le monde entier.

Je veux dire, on peut aller en France, manger
des escargots, manger des grenouilles.

On va aller � Londres,
jeter un oeil sur Big Bill.

Ben.

Peu importe.

Le fait est que nous devons
foutre le camp du Canada.

C'est un foutu pays.

Je veux dire, ils avaient l'habitude
de contr�ler les armes � feu ici.

Et n'importe quel idiot
en poss�de une.

Je ne veux pas qu'ils
viennent avec nous.

Tu n'aimes pas Sandy et Borden?

DOLMAN : Ce sont des rat�s.

Si tu veux aller de l'avant, il faut se d�barrasser des poids morts. Crois-moi.

On travaille avec ce qu'on peut trouver.

DOLMAN : Ce sont des amateurs.

Tu en es s�re?

DOLMAN : Tu te feras avoir
avec eux, b�b�.

Il vaudrait mieux que tu m'oublie,
si tu restes avec eux.

D'accord, d'accord.

D�s qu'on aura �couler la drogue,
ils iront en voyage

vers un monde meilleur.

Laisse moi le faire.

[rire]

Oui b�b�.

HAWK : (SUR BANDE) Vous �tes seul?

GILCHRIST : (SUR BANDE) Ouais?

HAWK : (ENREGISTR�) Vous avez embauch�
le personnel n�cessaire?

GILCHRIST : (SUR BANDE)
J'ai de tr�s bon �l�ments.

HAWK : (SUR BANDE) Bien

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Juste une chose.

Pourquoi mercredi ?

HAWK : (SUR BANDE)
Elle en sait trop.

Je n'aime pas les gens
qui en savent trop.

GILCHRIST : (SUR BANDE) Non,
je veux dire pourquoi

voulez-vous qu'on la tue mercredi?

HAWK : (SUR BANDE) Mercredi, c'est
notre anniversaire de mariage.

[Musique en cours]

Est-ce que vous me suivez?

Oui, madame.

J'ai quelque chose pour vous.

Qu'est-ce que c'est?

Votre petit ami, Gilchrist.

Je vous ai vu le rencontrer
au motel.

Il a des ennuis.
Vous devriez me croire.

Je voudrai comprendre.

Est-ce que vous vivez au motel?

Il est � moi.

Qu'est-ce que vous voulez?

De l'argent?

Non non.

C'est pour vous aider que je fais �a.

Pour m'aider?

Comment?

Vous devriez �couter la
bande tout de suite.

Qu'est-ce qu'il y a dessus?

Une conversation entre Gilchrist
et votre mari.

C'est impossible.

C'est l�-dessus.

S'il vous pla�t, attendez.

On pourrait aller parler quelque part et...

O� avez-vous eu �a?

�coutez simplement la bande.

Il y a un mouchard parmi nous.

Vous croyez?

Freelong �tait au courant de tout.

Il a �t� pr�venu.

Eh bien, peut-�tre qu'il �tait...

Il a �t� pr�venu!

Qui ferait �a?

Qui que ce soit, il est mort.

Ouais, c'est vrai, mort.

Mais qui?

Nous le trouverons.

Et quand on l'aura trouv�...

Nous le tuerons.

Personne ne se retourne contre nous.

Ouais.

Je lui arracherai la langue
et lui couperai la t�te.

Il va le payer tr�s cher.

Je ne pourrai jamais supporter
les mouchards.

C�est s�rement quelqu'un de tr�s bien
plac� dans l'organisation.

Y a pas mal de monde
sur la feuille de paie.

Quelqu'un en qui nous avions confiance.

�a fait Beaucoup... beaucoup de monde.

Quelqu'un proche de nous.

Chewing-gum?

D�marre.

Tu n'es jamais l�, Penfield.

Tu ne l'as jamais �t�.

Ce n'est plus grave,
je m'en vais.

Tu as g�ch� mon existence.

Il n'y a rien qui-- (PLEURANT)
Je te d�teste.

[sonneries de t�l�phone]

PENFIELD GRUBER : Ouais ?

JULIE : (AU T�L�PHONE) J'ai
�cout� la cassette.

Peut-on se voir?

Je voudrai vous parler.

J'ai besoin de parler � quelqu'un.

Je vous en prie.

- Salut.
- Salut.

Donc--

Vous le connaissez?

"En fin de compte, l'humanit�
n'arrive pas � supporter la r�alit�."

Je ne sais pas quoi faire.

Je ne... Je ne sais pas.

Je suis d�sol�e, je ne voudrais pas que
les gens me voient comme �a.

Ne vous en faites pas.

�a va aller.

� qui est cet appartement?

Un ami.

Avez-vous d�couvert autre chose?

Non.

Je suis si fatigu�e.

Pourquoi l'avez-vous �pous�?

Parce que je l'aimais.

Je sais que �a semble fou, mais je ressens
toujours quelque chose pour lui.

Il veut vous tuer.

Je n'y peux rien, c'est un de
mes traits de caract�re.

Y a-t-il quelque chose que je puisse faire?

Je ne pense pas.

Je pense qu'il n'y
a rien � faire.

Vous pourriez quitter le pays.

Il a mon passeport.

Il a tout mon argent.

Je connais certaines personnes.

Je pourrais vous obtenir un passeport.

Et je pourrais vous donner de l'argent.

Vous ne comprenez rien,
ce ne serait jamais assez.

On ne peut pas �chapper
� un homme tel que lui.

Combien serait suffisant ?

La somme d'argent dont j'aurais
besoin, personne ne l'a.

Je ne pense pas qu'il y ait une issue.

Il y a toujours une issue.

Nous devons juste r�fl�chir.

Avez-vous d�j� �t� mari�?

Je l'ai �t�, une fois.

A votre place,
j�h�siterai � vouloir m'aider.

Tout cela n'a rien � voir avec vous.

Non, je veux vous aider.

Je vous aiderai malgr� tout.

[Musique en cours]

Qu'est-il arriv� � votre femme?

Elle est partie.

O�?

Juste partie.

N'y retournez pas, Julie.

Il le faut.

S'il avait le moindre doute
que je suis au courant il...

Il faut que j'y retourne.

Allez � la police.

�a ne sert � rien.

Pourquoi?

C'est inutile.

�coutez-moi.

Je crois que vous n'avez
pas le choix.

Comment avez-vous obtenu la bande?

Je surveillais une autre personne.

Qui donc?

Cela n'a pas d'importance.

JULIE : Pourquoi le surveillez-vous?

Il va vous tuer, c'est tout
ce qui compte maintenant.

Si il vous arrivait quelque chose?

Laissez-moi m'occuper de �a.

C'est un homme puissant.

Il a des amis tr�s puissants aussi.

Je ne peux avoir confiance en personne.

Allez � la police.

J'irai avec vous.

Je ne peux avoir confiance en la police.

Je vous en prie, Penfield,
ne soyez pas aussi na�f.

Dieu sait qui travaille pour lui,

il m'a s�rement fait suivre.

Il est tard, je dois y aller maintenant.

Il doit m'attendre maintenant.

Merci pour ce soir.

[musique - " Jingle Bells "]

Comment �a va?

Bien.

Venez ici.

C'est sous contr�le.

COLLINSON: Je ne sais pas, mec.

Je crois que Peters a des soup�ons.

Toutes ses antennes
�taient point�es vers moi.

Bien s�r, c'est parfait.

C'est ce que je voulais,
tu ne vois pas?

Ils vont vouloir nous rencontrer.

Tu es s�r de savoir
ce que tu fais?

Maintenant, �coute-moi.

C'est l� que tu vas intervenir.

Hawk et Peters vont vouloir
te rencontrer.

Bon alors, il faut que je les voient.

�coute-moi.

Il faut les rencontrer,
c'est comme �a qu'on va les abattre,

avec la veste explosive
que Sandy a pr�par�.

Tu vas rencontrez Hawk et Peters.

[b�b� qui pleure]

Je les rencontrer.

Est-ce que ce morveux
va se la fermer?

(PLEURANT) Maman!

Maintenant, �coute-moi bien.

Tu donnes rendez-vous � Hawk et Peters.

J'ai h�te de voir leurs t�tes
quand

ils vont r�alis�s ce qui
va leur arriver.

Tu leur dis que
tout va bien.

Tu laisses tomber la veste d'explosif.

Et alors, tu attends que j'appelle.

�a va sonner.

Je raccroche l'appareil.

Apr�s la sonnerie, tu
te d�p�ches � foutre le camps.

Et la veste explose.

Tu as tout not�?

�a m'a pris des mois
pour arranger �a.

Ne merde pas.

Fais ce que je dis.

Mec, je trouve que ton
plan, il est superbe.

Oui mon gars.

Tu peux dormir tranquille.

Oh, ah-- non, �a va, �a va.

Eh bien, cela va �tre
un tr�s joyeux No�l.

PENFIELD GRUBER : Janine, ne
meurs pas, ne meurs pas.

Ne meurs pas.

Je ne savais pas.

Je ne savais pas.

Oh, ne meurs pas, Janine.

Ne meurs pas.

[sonneries de t�l�phone]

Ouais?

PETERS : (AU T�L�PHONE) C'est Peters.

Ouais?

PETERS : (AU T�L�PHONE)
L'op�ration est termin�e.

On remballe tout.
Vous avez d'autres enregistrements?

Mm-hmm.

PETERS : (AU T�L�PHONE) Amenez-les
au 47 Rustic Road � 15h00.

Ouais.

PETERS : Au fait, c'�tait sympa
de faire affaire avec vous.

J'appr�cie la discr�tion.

[tonalit�]

[sonnette]

COLLINSON : Qui est-ce?

Juste un livreur, Monsieur Hawk.

Ne vous emb�tez pas � compter, Gruber.

Tout est l�.

Qu'est ce que tu regardes?

J'ai oubli� mon sac � main.

COLLINSON : Va te faire foutre.

[Musique en cours]

Gilchrist.

[grincement des pneus]

Fais semblant de faire le plein.

Ces putains de pompes sont
verrouill�es, Gilchrist.

Fais juste semblant.

J'ai choisi cet endroit
car il �tait d�sert.

Brillant.

Est-ce que tu t'es demand�
ce que pourrait penser

les flics quand ils nous verront

nous faire geler les couilles

dans une station-service ferm�e au
milieu d'une temp�te de neige?

Je ne savais pas qu'il
allait neiger.

Il m'a appel�.

Il m'a dit de tuer Julie mercredi.

Alors tu veux, que je la tue mercredi ?

Et quand veux-tu que je tues son mari,
Hawk?

Le lendemain ou � la m�me heure?

GILCHRIST: Mercredi.

Mais je ne veux pas
que tu tues Julie.

FREELONG : Pardon?

Je ne savais pas que tu avais le b�guin.

Laisse tomber.

Dis-moi � quoi tu joues?

Hey, qui t'a donn� le tuyau
sur la transaction de la drogue?

Moi, Freelong.

FREELONG : C'est vrai.

Alors tu n'as pas � t'en faire.

J'ai tout sous contr�le.

Tu n'es pas assez intelligent
pour tout contr�ler.

Tu es aussi stupide que Collinson.

Ce que je veux savoir, c'est
comment se fait-il que deux

idiots pareils ont pu avoir soudain
des id�es aussi brillantes.

Tu ferais mieux de jouer de
mani�re r�guli�re avec moi, Gilchrist.

Tu es pr�venu.

Je ne sais pas pourquoi
tu me parles comme �a.

Je suis ton ami.

Va te faire foutre, Gilchrist.

Je t'appellerai.

[Musique en cours]

Vous auriez d� me dire
qui �tait votre mari.

J'avais peur de ce que
vous auriez pens� de moi.

Votre mari, un homme tel que lui.

J'avais honte, Pen.

Vous auriez d� me le dire.

C'est que j'ignorais si

si je pouvais avoir confiance
en vous Penfield.

Vous saviez que la drogue
appartenait � votre mari.

- Non!
- Vous le saviez?

Non!

Saviez-vous que Freelong et Gilchrist
se connaissaient ?

- Non.
- Vous mentez.

Je ne mens pas!

Pourquoi aurais-je su?

Vous avez s�rement vu
Freelong au motel.

Non, je vous assure.

Vous avez d� le voir avec Gilchrist
quelque part, quelque part.

Je vous dis que non... non, non.

Je veux dire-- oui, je--

Est-ce oui ou est-ce non?

Oui, je les ai vus ensemble,
mais je n'ai jamais pens�...

Je ne... Je ne pensais pas que
�a aurait pu avoir de l'importance.

Je n'ai pas fait attention.
Pourquoi aurais-je?

Vous ne pensiez pas que cela avait de l'importance?

Non!

Je vous jure que c'est la v�rit�.

Vous devez me croire.

Tout cette histoire est absurde.

Je ne comprends rien � tout �a.

S'il vous pla�t, j'ai besoin de vous, Pen.

Vous ne voulez plus
partir avec moi, maintenant?

C'est �a, n'est-ce pas?

Vous avez peur que mon
mari soit apr�s vous.

PENFIELD : Quoi?

Mon mari, il vous a menac�,
ou il vous a pay�,

ou quelque chose.

De quoi est-ce que vous me parlez?

Je veux seulement �tre avec vous.

Que croyez-vous que j'ai pens�,

quand je vous ai vu avec lui?

Savez-vous ce qui m'est
pass� par la t�te?

Oui, je veux partir
avec vous oui, oui.

AD�LE : Penfield?

�a alors, tu en as des t�l�visions.

C'�tait pas ferm�.

Tu pas � Las Vegas?

Non, je ne veux plus y aller.

- Je vais plut�t visiter mes parents.
- Ah.

Je ne pense pas avoir ce qu'il
faut pour r�ussir � Las Vegas.

Je me suis juste moqu� de moi-m�me
et j'ai beaucoup r�fl�chi.

Et ce n'est pas pour moi.

Merci Pen.

J'attendais avec impatience
une bonne douche chaude.

Mais il n'y a pas de savon, mec.

Bel endroit que vous avez ici.

�tablissement vraiment sympa.

Cela me rappelle Heartbreak H�tel.
Vous voyez ce que je veux dire.

�a va �tre toute une soir�e ce soir.

Souhaitez-moi bonne chance.

D'ACCORD.

En plein dans le mille, mec.

En plein dedans.

Fermez la porte.

[inaudible] D'accord.

GILCHRIST : (SUR BANDE)
H�, viens ici.

Viens ici.

Mm.

H�, [inaudible]
Ce que tu es belle.

[g�missements]

[chuchotement]

RICH : Tout va bien?

PENFIELD : Tr�s bien.

Ouais?

Waouh.

H�, c'est du d�ca.

Tu te souviens de l'exp�rience
de Michael Stoffield,

il y a quelques ann�es?

J'y pense encore.

Il a �t� un peu trop loin.

Tu sais, il avait le feu vert.

�a a mal tourn�.

CHERCHEUR : Il commence � r�agir.

RICH : Je pense que vous
�tiez sur la bonne voie.

Je veux dire, j'ai un peu
chang� les conditions,

mais les r�sultats sont meilleurs
que les �lectrochocs.

�a l'est vraiment?

Ouais, le gars est schizophr�ne.

Je le garde �veill� pendant 72 heures,
puis je le laisse dormir.

Mec, tu ne croirais
pas les cauchemars.

C'est comme un train de marchandises
qui lui passe par la t�te.

ANDERSON: Il va entrer en convulsion.

CHERCHEUR : Surveillez les
anomalies de l'�quilibre.

[bip du moniteur cardiaque]

RICH : Stylo?

Il fut un temps o� vous pensiez
que c'�tait tr�s amusant.

Je sais.

Avant, je pensais que beaucoup
de choses �taient amusantes.

CHERCHEUR : Quelle est sa
tension art�rielle?

ANDERSON : 180 sur
60 et �a augmente.

[en hurlant]

CHERCHEUR : Pr�parez-vous
� le ramener.

[le moniteur cardiaque bipe plus vite]

-�coute. - Quoi?
- Je voudrai que tu me l'�pluche.

Qu'est-ce qu'il y a dessus?

Deux personnes qui parlent.

C'est quoi comme bruit?

Eau courante.

Jankovich, viens ici.

Il y a un enregistrement � nettoyer.

10 cc d'amytal de sodium,
30 au plus vite.

Ne le ram�ne pas
avant que je ne te le dise.

[course de moniteur cardiaque]

CHERCHEUR : Son coeur
est sur le point d'exploser.

Tu dois le faire tomber.

CHERCHEUR : Pas tout de suite.

ANDERSON: Sa putain de cervelle
est en train de frire.

Allez-y, maintenant.

Maintenant.

C'est chiant, on a failli le perdre.

CHERCHEUR : Ce que vous pouvez �tre

exasp�rant, Anderson.

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Que se passe-t-il?

JULIE : (SUR BANDE) Quoi?

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Collinson croit qu'il va partir avec toi apr�s

qu'on aura �coul� la marchandise.

JULIE : (SUR BANDE)
C'est ce que je veux lui faire croire.

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Il dit que tu as bais� avec lui.

JULIE : (SUR BANDE)
Ce n'est pas parce qu'il le dit que c'est vrai.

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Freelong s'en va

pour tuer ton mari ce soir.

Tu veux que je prennes la marchandise?

JULIE : (SUR BANDE)
Non, on a tout notre temps pour �a.

...temps pour �a.

Ne t'inqui�te pas.

Apr�s qu'on l'aura tu�, il n'y aura plus
que toi et moi, je te le promets.

Laisse-moi deviner,
�a s'annonce mal, hein?

Je vais prendre un peu l'air.

Merci Rich.

Hey-- Hey, si tu as besoin d'aide,
tu sais o� me trouver.

PENFIELD : (� LA T�L�)
Ne meurs pas!

Ne meurs pas!

Ne meurs pas!

[inaudible] Je ne savais pas.

GILCHRIST : (SUR BANDE)
J'ai tout sous contr�le.

FREELONG : (SUR BANDE) Tu n'es
pas assez intelligent

pour avoir tout sous contr�le.

Tu es aussi stupide que Collinson.

Ce que je voudrai savoir, c'est comment deux idiots

auraient trouver des id�es lumineuses.

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Il m'a dit de tuer Julie mercredi.

FREELONG : (SUR BANDE)
Alors, tu veux que je la tue mercredi?

Et quand veux-tu que
je tue son mari, Hawk?

Le lendemain ou en m�me temps?

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Mercredi.

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Que se passe-t-il?

JULIE : (SUR BANDE) Quoi?

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Collinson croit qu'il partira avec toi,

apr�s qu'on aura �coul� la marchandise.

JULIE : (SUR BANDE)
C'est ce que je veux lui faire croire.

GILCHRIST : (SUR BANDE)
Freelong s'en va

pour tuer ton mari ce soir.

Je vais m'occuper de la marchandise.

JULIE : (SUR BANDE)
Non, on a tout notre temps pour �a.

Ne t'en fais pas, une fois qu'on l'aura tu�, il ne restera plus que toi et moi

Je te le promets.

[Musique en cours]

D'accord, essayez-le.

Est-ce s�r?

Bien s�r, c'est s�r.

Maintenant, �coute-moi.

Il y a un contact
� l'int�rieur de la poche gauche.

Tu entres l�, tu attends
mon coup de t�l�phone.

Compte sur moi.

�coute-moi bien, d�s que j'ai fait l'appel
tu mets le contact.

Cela te donne 10 minutes
avant que cela n'explose.

10 minutes?

Maintenant, �coutez-moi bien.

Il y a 10 livres de dynamite
dans ce manteau.

Il y en a assez pour couler
un porte-avions.

Alors, �a va, hein ?

Tu te sens bien?

�a te donne de l'allure.

�a te va tr�s bien.

Il y'en a d'autres comme �a
en magasin?

Demain Demain.

D�s que tu as mis le contact,
tu sors au plus vite.

Tu connais le num�ro
de t�l�phone?

je connais le num�ro!

Fais-moi confiance.

D'accord.

Je voudrais parler � Monsieur Hawk.

(CRIANT) Entrez par la porte.

Cinq quatre trois deux Un.

[explosion]

Bravo, Sandy.

Tu as toujours �t� pratique.

Comment �a s'est pass�, b�b�?

Comme une lettre � la poste.

Maintenant, c'est � Borden.

Tu as une id�e de la fa�on
de lui r�gler son compte?

(CRIANT)
J'aimerais avoir une tron�onneuse.

Allons-y.

[coup de feu]

[Sonnerie du t�l�phone]

Ouais.

JULIE : (AU T�L�PHONE)
Est-ce que tu es l�?

Oui.

JULIE : (AU T�L�PHONE) Je passe te prendre demain � la premi�re heure.

Je t'attendrai.

JULIE : Je t'aime.

[tonalit�]

[coups de feu]

[chuchotement]

[Musique en cours]

Je vais prendre les billets.

Ch�ri?

Ne sois pas trop long.

Je suis � vous dans une minute,
d'accord?

Merci.

Salut, ch�rie.

Joyeux anniversaire.

[coups de feu]

[Musique en cours]

Tanguy MASSANGE
03/07/2023