All language subtitles for Uomini Si Nasce Poliziotti Si Muore (1976)

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ON NAÎT HOMMES
ON MEURT POLICIERS

Joyeux Noël.

Joyeux Noël.

Joyeux Noël et meilleurs voeux Mademoiselle.

Merci, vous aussi.

Au secours !

Arrête, tu veux la tuer ?

- Qu'est-ce que tu fous ?
- Elle a une chaîne.

Barrons-nous !

Laisse tomber !

Mon dieu, elle est dans un état !

Argo...

Argo, où es-tu ?

il y a quelqu'un ?
Aidez moi, où est mon chien ?

Comment tu t'appelles ?

Tu m'entends ?

Attends...

C'est mieux comme ça ?

Il y a un corps ici.

Voyez ça avec eux.

- Bonjour.
- Bonjour.

- Laissez nous faire notre rapport.
- Ok.

Ils sont de la Police...

- Le mien s'est tué tout seul.
- Moi je l'ai aidé un peu.

C'est nous.

- Message reçu.
- Falco deux sur la Rue Trionfale.

- Salut, rien de neuf ?
- Non, rien pour vous.

- Merci pour la cigarette.
- Fais chier !

Emmerdeurs !

- Elles sont pour...
- Je les ai achetées pour toi.

Remettez-les où vous les avez trouvées.

Bien essayé.

- Le Patron est occupé ?
- Oui, il doit y avoir un cambriolage demain

- Dans une bijouterie.
- Qui ?

Trois Sud-Américains, Baldi l'a confirmé.

- Et qui s'en charge ?
- Le Patron va le décider.

Ok d'accord mais, avec qui,
de nous deux, est-ce que tu baiserais ?

Alors ?

- Lequel ?
- Avec les deux !

Tu es une belle salope !

Mais lequel t'intéresserait en premier ?
Pas ensemble !

D'abord toi, puis lui et puis
un troisième et un quatrième....

Les femmes sont bien plus
résistantes que les hommes.

Quand un homme en a eu assez,

une femme peut encore avoir
deux ou trois orgasmes,

c'est facile pour nous de continuer.

Allez !

Bande de frimeurs !

Les femmes doivent se contenter du peu
de satisfaction que vous leur procurez.

La Suprématie Masculine est une vaste blague,
Vous vous croyez des surhommes.

Vous nous invitez à un banquet somptueux
mais ça ne dépasse jamais les entrées.

La femme de la nuit a parlé !

Si tu es amoureux,

tu arrives à te contenter d'une
baise médiocre, mais je ne t'aime pas.

Ok, d'accord,
mais avec qui tu baiserais ?

- Avec vous deux.
- C'est pas vrai !

Salut tout le monde !
Je vais choper Pasquini d'ici une heure.

On le sait ça, on t'accompagne.

Roberto Pasquini, alias Bibi,
dans une heure je vais t'éclater la tête.

- Tu sais où il se planque ? - Non,
mais un ami va me le faire rencontrer.

- Dans un endroit que tu connais ?
- Non, mais c'est un bon tuyau.

Je vous ai cherché partout,
Vous trouver tiens du miracle !

Monsieur le Commissaire,
Guido, Alfredo et Antonio sont ici.

Nous avons créé une unité spéciale
avec de nouveaux objectifs.

Nous avons un ordinateur
qui nous coûte un bras et une jambe.

Avec toutes nos archives en mémoire

ce qui signifie que nous pouvons agir immédiatement

et sans foutre la merde !

Ton informateur est anonyme
Je ne dois pas et ne peux pas décider.

- Mais dans cette affaire...
- Je ne mets pas en doute ta bonne foi.

Mais les principes de l'unité spéciale
doivent être respectés.

- Vous devez vérifier votre information.
- Mais on parle de Pasquini...

Pas d'exceptions.
Et vous deux, je vous ai à l'oeil.

Je ne remets pas
en cause vos compétences,

Mais à chaque fois
que vous sortez travailler

vous laissez derrière vous
deux ou trois cadavres en morceaux

- On bosse dans de telles conditions que...
- Je te comprends,

Mais je suis obligé de faire
de faux rapports au Ministère.

Quoique vous fassiez et comment vous le
faites, toute la responsabilité me revient.

Vous me donneriez des cheveux blancs,
s'ils ne l'étaient pas déjà.

- Qui te mènes à Pasquini ?
- Un dealer de drogue.

Mais Pasquini ne touche pas à ça, il tient
des tripots et fait dans l'immobilier.

Il achète et vend des propriétés.

Et ce type
veut lui acheter un appartement.

- Pourquoi te laisse-t-il le rencontrer ?
- Vous ne comprenez pas.

Ce n'est pas un rendez-vous arrangé,
j'ai rencontré ce type tous les jours.

On a dîné ensemble,
on est allé en boîte, joué aux cartes...

A propos, le parrain a deux autres clubs.

Un bâtiment flambant neuf en dehors de
Rome et un près de la mer, soyez prudents !

Mon ami ne me mènera pas à lui,

je le rencontrerai quand ils feront
le deal pour l'appartement.

J'ai compris.

On se voit dans un heure,
on y va ensemble et voilà...

Qu'est ce que tu sais sur ton ami ?

Il est Napolitain, se fait appeler Sasa
et vit dans le coin.

- Est-ce qu'il sait où vie Pasquini ?
- Personne ne le sait.

Sans vouloir vous manquer de respect,
qu'est-ce que ça peut faire ?

S'il y est, tant mieux, sinon on attendra.

On essaye de l'avoir depuis trois ans,
une autre tentative ne changera rien, non ?

Et notre réputation ?

C'est inutile d'enquêter encore sur lui.
Si Guido n'est pas sûr de son contact,

Je ne peux autoriser l'opération.

Et comment ça s'est passé ce matin ?

Bien, ils étaient devant une banque,
les informations étaient correctes.

- Et puis ?
- Et puis ? Et puis ils sont morts.

Ils ont percuté un camion.

Le sien s'est éventré avec
le changement de vitesse de sa moto.

Et le mien s'est brisé le cou,
l'autopsie l'a confirmé.

Si ils étaient sur la même moto
pourquoi y en avait-il deux autres ?

- L'un est parti dans une direction...
- Et l'autre dans une autre.

Ok, j'ai compris. Vous avez
alors tiré à pile ou face

pour décider qui suit qui.

Allez.
Dehors !

Tu ne m'as pas convaincu tout à l'heure.

Les hommes sont supérieurs
aux femmes, au lit.

"Supérieur" et "inférieur"
sont des termes de phallocrates.

- Phalloquoi ?
- Phallocrates.

Ca a eu beaucoup trop
de baises minables,

et préfère blâmer tous les hommes
plutôt que les tapettes qu'elle a fréquentées.

Tu connais la fable du Renard et des Raisins ?

Je pourrais en prendre une
douzaine dans ton genre.

Tu es déjà fatigué !

- Viens, Alfredo !
- J'arrive.

- On reparlera de ça plus tard.
- Je ne bouge pas d'ici.

Je crois que ce club
est la fierté de Pasquini.

- Est ce qu'il a déjà été signalé ?
- Non, jamais.

Les clients sont avant tout des hommes
d'affaires et des gosses de riches.

On y rentre seulement si on est membre,
ou vraiment très connu.

Et on est ni l'un, ni l'autre.

c'est bien pour ça
qu'on ne veut pas rentrer, non ?

Par là.

Bonsoir Monsieur,
laissez-nous votre voiture.

Salut, Boucle d'Or !

Tiens, prends les menottes.

- Une voiture arrive.
- Laisse, je m'en occupe.

- Bonsoir Monsieur, laissez-moi votre voiture.
- Faites attention, le moteur tourne toujours.

- Il travaille à l'usine de pâtes .
- Il est là pour jouer.

- au lieu d'augmenter les salaires.
- Qu'est-ce que ça peut foutre ?

Ferrari-Bertinetta GT...

Trempe-les bien !

Oh, c'est celle du type de l'usine, non ?

- Fais gaffe, elle est toujours chaude !
- J'aurais dû prendre du super !

- Pourquoi, c'est de l'ordinaire ?
- Oui, ça coûte moins cher.

C'est bon, allume, mais fais attention.

Tiens.

- On va vous réchauffer.
- Oui, il fait un peu trop humide ce soir !

- Quel beau feu de joie !
- On a aussi brûlé ta voiture.

Je pensais que c'était la tienne.

- Alors à qui elle était ?
- C'est pas important.

- Il va falloir rentrer à pied.
- Il ne reste plus qu'à prendre le bus !

Je n'ai aucune idée de qui ça pouvait être.

- Et vous Commissaire ?
- Et bien, si.

Je suis sûr que c'est un coup
de quelqu'un de la maison.

Je suis d'accord sur le fait
qu'il s'agit de professionnels.

La façon dont ils se sont débarrassés de
mes hommes, leur rapidité d'exécution...

Leur rapidité dépend de leur nombre.

Ils étaient deux.

Ils sont venus dans une
Lancia, une voiture de sport.

- J'ai mené mon enquête. - Vous avez
l'intention de me voler mon travail ?

Il n'y a pas de quoi rire, imbécile.

Mes hommes étaient attachés
par des menottes de la police.

Des policiers, voilà ce qu'ils sont.

- Que savent-ils au QG de la Police ?
- Je n'en sais rien.

Donne-lui son argent.
Tâche de te renseigner.

- Mais combien m'as-tu amené ?
- La moitié, et peut-être la dernière.

Tu as entendu parler d'une unité spéciale ?

En effet, pour être franc.

Je sais que Guido Oddi, que tu
as fait tuer, en faisait partie.

Guido Oddi avait des couilles
et nous filait un peu trop au train.

Vous l'avez eu juste à temps,

Quel est votre lien
avec cette unité spéciale ?

Officiellement, nous en ignorons l'existence,
mais je sais tout à son propos.

- Tout ?
- Pratiquement.

Je sais qu'on ne leur a pas donné pour
instructions de brûler des voitures de luxe.

Je veux un rapport
complet et détaillé.

"Pratiquement tout" n'est pas assez,
je veux tout savoir.

Arrête ce truc !

- Alfredo, la porte.
- J'ai entendu.

Tu fais chier !

- C'est qui ?
- Rosa.

Bonjour chère Rosa.

- Je veux juste y jeter un coup d'oeil.
- Il n'y a que les idiots qui achètent le journal !

Si vous le dîtes...

Comment est la presse à propos
du spectacle d'hier soir ?

Tout est positif.

Ca a plu à tout le monde.

Au public....

Aux critiques.

Un vrai succès.

Tout le monde veut en connaître les auteurs
mais à aucun moment ils ne parlent de la boîte.

On achètera d'autres journaux,
ils ne pensent pas tous pareil.

La mise en page sera peut-être différente

mais pas le contenu....

N'oublie pas de donner sa paye à Rosa.

- C'est mon tour ?
- Sûr.

Il fallait que ce soit ce mois-ci....

Voilà votre argent.

Vous ne comptez plus nous
envoyer votre jolie nièce ?

Elle dépoussiérait si bien...

Et c'était aussi un bon coup !

Priez Dieu qu'elle ai
ses règles ce mois-ci !

Si elle est enceinte,
c'est votre problème !

Non, c'est le votre,
chère Rosa !

Vous êtes cernés,
rendez vous !

Il n'y a aucun
moyen de s'échapper.

- Vous parlez avec le Quartier Général ?
- Oui.

Vous êtes coincés, rendez vous !

- Il vaut mieux attendre.
- Mais ils n'écoutent rien.

Reculez.
Vous trois, Allez-y.

- On se poste où ?
- Sur le toit.

Ne tirez que si
c'est vraiment nécessaire.

Assassins !

- Partez.
- Arrête ça !

Ta gueule !

- Je vais te tuer !
- Arrête.

Calme-toi, on est sérieux maintenant !

Fils de putes !

Allons parler à cet enfoiré.

Allez.

Sois sage ou je te pète le bras.

Sors.

A l'aide !
Ils vont me tuer !

Donnez nous une voiture !

Je ne vais plus sortir,
On ne parlera que par téléphone.

Notez ce numéro : 643896.

Compris ? 643896.

Appelez moi.

Au secours,
ils vont me tuer !

Et virez-moi cet enfoiré
du toit en face !

A l'aide !

Descends !
Toi aussi.

Oui, vous tous.

Reculons pour le moment.

- Je le savais, il faut se rendre.
- Qu'est-ce que tu racontes bordel ?

- Je deviens fou !
- Va là-bas et surveille !

Et toi qu'est-ce que tu fous ?
Va surveiller l'autre porte, cours !

C'est dangereux, reculez.

Voilà l'adjoint du Chef de la Police.

Nous avons pris contact.

- Qui est l'otage en question ?
- La propriétaire de la maison.

- Que veulent-ils ?
- Une voiture pour s'enfuir.

Bien entendu, et ils se servent
d'un otage innocent pour l'avoir.

Ils attendent notre appel.

Pourquoi vous me faîtes ça ?

Je m'appelle Ruggero Ruggerini,
connu aussi comme ''Le Chien''.

Je veux une voiture rapide avec le plein,
vous avez une demi-heure.

On va emmener la vieille avec nous.
Vous voulez l'entendre ? Parle !

Au secours, ils vont me tuer !
Au secours !

Rappelez-moi quand
tout est prêt, compris ?

Et vous, si vous vous dégonflez,
Je vous tuerai tous !

Merci de m'avoir donné une
ligne directe avec la maison.

Nous sommes de l'unité spéciale.

Libérez la route.

Allons y.

Allez, videz la rue,
ces gens ne peuvent pas rester ici.

Allez !

Dépêchez-vous.

Moretti, bloque l'accès à la rue.

Allons, allons !

Rapidement !

Ils font ce qu'on leur a demandé.

Va regarder ce qu'ils foutent, trouillard.

Et toi, vieille sorcière,
où est ton alcool ?

Dis-le !

Si je n'avais pas
besoin de toi, je te tuerais !

Qu'est-ce que c'est que cette merde ?
Va te faire foutre !

Etant donné qu'ils ont
déjà tué trois personnes.

Une vieille dame...

Ils l'éjecteront de la voiture
dès qu'ils se sentiront en sécurité.

Ils ont perdu la tête, ils savent
qu'ils en auront pour au moins 30 ans.

Ils n'ont plus rien à perdre.

J'ai parlé à Ruggerini,
c'est une bête sanguinaire.

- S'ils sortent, ils vont s'échapper.
- Et il faut prendre en compte notre désavantage.

- Cette pauvre femme.
- Ne la considérez pas comme un inconvénient

La maison a quatre côtés et ils sont trois.

Oui, ils sont trois. mais ils n'arrêtent
pas de surveiller les portes et les fenêtres.

Je ne peux pas donner mon
accord pour une attaque en force.

Ce serait un carnage.

D'accord, ramenez une voiture ici.

Monsieur, si on laisse couler,
ces trois assassins seront libres.

Et cela ne nous assure pas que
la femme sera saine et sauve.

Les gars, je sais qui vous êtes,
que vous êtes des bons

et que vous risquez
votre vie tous les jours.

Je pense, comme vous,
que l'on devrait intervenir,

mais si vous n'avez pas une idée dès
maintenant, cela nous fait perdre du temps.

- Nous pourrions essayer de les surprendre.
- Mais comment ?

- Avec un hélicoptère.
- Un hélicoptère, ils n'y penseront jamais,

parce que leur base est en ville et
qu'ils ne se dirigeront pas vers la campagne.

Mais si on les perd dans le trafic,

à quoi pourra bien nous servir l'hélicoptère ?

L'élément de surprise.

- On agira selon leurs instructions.
- Et on fera comme on veut.

Qui est-ce ?

Bien, nous sortirons à 13h pile.

Essayez de nous jouer des tours
et nous tuerons la femme.

Elle va bien.

On se barre bientôt, va le dire à l'autre.

Dans exactement quatre minutes
je vous veux au dessus de nos têtes.

Ok, dans quatre minutes
au dessus de vos têtes.

Vous pouvez rentrer tous les deux.

Debout vieille sorcière,
viens nous tenir compagnie.

S'il vous plaît, je vous en
supplie, laissez moi partir !

La ferme, pourquoi
est-ce que tu gueules ?

Ne m'emmenez pas avec vous.

Non, à l'aide !

Faites gaffe.

A l'aide !

Qu'est-ce que tu fous ?

Abruti, ramène la voiture ici.

Maintenant !

- Dépêchez-vous...
- La ferme !

L'embrayage, ducon !

Tu ne sais pas conduire, crétin ?

Arrête.
L'embrayage !

Vite, vite.

Arrête.

Ne le laissez pas dans le coin...

...ou je vais la tuer.

Je vous ai dit
de le renvoyer au loin !

Nous ne l'avons pas appelé.

Rentrez à l'intérieur,
ils mentent.

Surveillez vos arrières.

Tuez-les !

Ferme-la ou je t'étrangle.

Allez.

- Enfoir...
- Lâchez moi !

Je me fous que tu sois
un junkie ou bien un dealer.

Que tu gagnes dans mon club,
ça je peux encore te le pardonner.

Mais si tu vas voir la Police,
tu mérites d'être tabassé.

Ils ont trouvé un million sur moi,
J'étais obligé de leur parler du club.

Dire la vérité est une chose,
mais faire l'espion en est une autre.

Ils m'ont accusé
du braquage d'une banque,

Ils ont un flic comme témoin.

Il n'est pas sûr que c'était moi,
mais ça pouvait être moi.

Ils m'ont piégé,
qu'est-ce que je pouvais faire ?

J'aimerais voir les choses à ta façon,
mais comment le pourrais-je si tu es un espion ?

Ils m'ont piégé, avec mes activités
passées je vais prendre vingt ans.

Je ne sais pas comment est mon casier.

- Cela m'aurait trop coûté.
- Ca va te coûter bien plus.

Tu vas te souvenir de moi jusqu'à ta mort.

Non, je t'en prie, arrête-le !

J'ai toujours été loyal.

Menica, Menica...

Mais tu es sourde ou quoi ?

Menica, le téléphone !

Mais pourquoi est-ce que tu cries ?
J'étais occupée.

Lina, c'est ton frère.

Elle arrive... Viens.

L'argent est arrivé ?

La fièvre est passée ?
Comment ça va ?

Non, la semaine je ne peux pas.

Je t'ai vue l'autre nuit devant le cinéma,
Tu étais dans une voiture à attendre quelqu'un.

Qui c'étaient les deux gars avec toi ?

Ok, au revoir.

Ruggerini a été éliminé.

Les résultats de l'opération sont positifs.

Mais la méthode que vous avez utilisée, non.

La règle numéro un de l'unité spéciale

est de ne jamais mettre en
péril la vie d'un citoyen.

Même s'il est vieux.

Asseyez-vous.

- Assieds-toi.
- Je suis fatigué de m'asseoir.

Donc, nous avons intercepté un coup
de téléphone de Pasquini à sa maison,

Enfin quoi que ce soit maintenant,
c'était autrefois sa maison.

Cela fait quatre ans qu'il a disparu.

C'est un type qui aime bien
materner sa petite soeur.

Enfin, faîtes en quelque chose.

Les cousins Rico vont s'attaquer
au fourgon blindé d'une banque.

Ils y seront tous les cinq.

A quelle heure arrive le fourgon ?

Bien.

- A midi.
- Il est onze heures.

- Je vais envoyer la brigade mobile.
- Pourquoi ?

- Ils connaissent aussi la bande en question.
- Ils ont déjà commis quatre meurtres.

- Quatre, c'est vrai.
- Sans compter ceux d'aujourd'hui.

- Il n'y aura aucun meurtre aujourd'hui.
- Ah bon ?

On a pas besoin
de l'unité spéciale.

Des types comme ceux-là
peuvent être facilement reconnus.

Ne vous inquiétez pas,

On sait même dans quel bar
il vont se rencontrer.

Ca va être du gâteau.

- Il faut juste les arrêter et les menotter.
- Ceux là, on ne peut pas les menotter.

Et en plus, c'est un travail pour nous.

Au café "Fiume", devant la banque.

- A midi.
- S'il n'y a rien d'autre...

- On va prendre un café.
- Dans ce bar.

Ok.

Oui ? Je prendrais deux sandwichs
et une bière... blonde.

Vous n'avez pas de bière blonde ?
Bon, mettez moi ce que vous avez à la place.

Un décaféiné et un café normal.

Merci.

Vous permettez ?

Tu prends le chauffeur et toi, l'autre côté.

Où vous êtes ?

- Bonjour.
- Où habite Pasquini ?

Où habite Pasquini ?

Pourquoi vous me demandez à moi,
à propos de ce Pasquini ?

Qu'est-ce que vous voulez, mon magazine ?

- Vous me faîtes mal.
- Où habite Pasquini ?

Je ne parle pas
aux gens qui me menacent.

- Parle.
- Non, je ne dirais rien.

- Alors ?
- Troisième étage, escalier E.

Où il est ?

Rendez-moi mon magazine.

- Bien...
- Désolé.

En plus c'est des voleurs !

Regarde-moi ça.

Nina, est-ce que tu as du persil ?

Non, je ne suis pas sortie,
le bébé est malade.

Ok, salut.

Menica, la sonnette.

Menica, ça sonne !

Oui, j'ai compris.

Menica, Menica...

- Oui ?
- Nous cherchons Mr Pasquini.

Il n'habite pas ici, votre Pasquini.

Mais sur la plaque, il y a écrit Roberto Pasquini.

Oui, mais il n'habite pas là,

- C'est la maison de sa soeur, Lina Pasquini.
- Nous voulons quand même entrer.

Je ne vais pas laisser entrer
deux délinquants de votre espèce.

- Police.
- Je ne vous crois pas.

Où va le monde ! Deux policiers
qui ressemblent à des voleurs !

Il ne vient jamais, vous êtes
assez stupide pour penser...

...que Pasquini allait
vous attendre ici ?

- Nous voulons juste jeter un coup d'oeil.
- Non, non, non. Vous ne m'aurez pas.

Vous avez besoin d'un mandat pour ça.

Vous pourriez demander avant !

Allons-y, en avant.
Grouillez-vous mes chéris,

J'ai du travail à faire.

Mlle Lina, ils font une perquisition.

Qu'est-ce que ça peut me faire ?

Sa soeur est à l'intérieur, dépêchez-vous.

Là, c'est la cuisine,
vous voulez aussi regarder dans le frigo ?

Je peux entrer ?

Bonjour...

Lina...
C'est ton nom, c'est ça ?

Ecoute...

Où est Bibi ?

- Mais qu'est-ce tu fous ?
- Et ton frère, lui, qu'est-ce qu'il fait ?

Il baise ta mère,

ou quelqu'un comme elle.

Je suis sûr
qu'il ne baise pas ma mère.

Elle ne pense plus
à ce genre de choses.

Mais tu sembles chercher le
bon moyen pour te faire baiser.

Ton frère ?

- Je te l'ai dit, il baise quelqu'un d'autre.
- C'est un début.

Qu'est ce qu'il y a ?

Viens sur moi.

Il appelle de temps à autre.

De cabines téléphoniques,
il dit quelques mots puis il raccroche.

Alors même si vous l'interceptez,
vous ne pourrez pas l'avoir.

Comment est-ce que l'on vit ?
Il nous envoie de l'argent par courrier.

Une sorte de salaire.

Sa soeur ne manque de rien.

Et elle est tranquille parce
que je m'occupe de tout.

J'aime beaucoup cette fille.

Je l'ai même envoyée à l'école,
mais elle n'a pas voulu rester.

Il la laisse faire ce qu'elle veut,
Il est fou d'elle.

Il lui donne tout ce qu'elle veut, sauf...

Sauf quoi ?

Sauf...

C'est une fille adorable,
mais elle n'en a jamais assez !

ça s'entend,
je peux y aller ?

Allez-y, votre ami est déjà
sans doute mort de fatigue.

Je n'entends plus rien.

- Va dans la cuisine.
- Ok, je m'en vais.

Viens là.

- Tout va bien ?
- Oui, oui tout va bien.

Attendez, je vais
vous faire une omelette.

Je vais en faire assez pour
que votre ami en profite aussi.

Merci.

Doucement !

- Pas de bruit, il est en colère.
- Contre nous ?

- Et les fleurs ?
- Ce n'est pas le bon moment.

Tiens.

- Après toi.
- Non, après toi.

Rentrez.

Je ne peux plus être tenu
responsable de votre comportement.

En finir avec le gang des Rico
de cette façon était scandaleux.

J'ai eu une réunion
effrayante au QG de la Police.

Quand je vous ai engagés
à la brigade spéciale,

Vos tests avaient démontré une
certaine tendance à la délinquance.

- C'est pour ça que vous nous avez pris ici.
- En effet.

Ce qui est incompréhensible, c'est
que deux personnes comme vous...

...aient choisi d'être policiers.

Je commence à avoir
des doutes vous concernant.

Je ne dors plus de la nuit,
je dormais déjà peu auparavant.

Je ne vous donne plus d'autres missions,
vous vous occuperez uniquement de Pasquini.

Voici l'adresse d'une boîte près de la mer.

N'y allez pas encore une
fois pour tout casser, hein ?

Au moins, ça a permis
aux autres boîtes d'être fermées.

- Evidemment, vous avez brûlé 30 voitures !
- Elles étaient assurées.

- Pas contre les actes de vandalisme.
- L'assurance ne couvre pas ça ?

Pasquini a surement ouvert d'autre clubs
et on ne les trouvera pas avant des mois.

- On a besoin d'une piste.
- Bien sûr.

Mais ça doit être une piste sûre...

...et bien préparée.

Cinq mille Lires sur le Valet,
Rends-m'en cinq.

- Pose-les toi aussi.
- Et donne-moi les cinq.

Ne recommence pas.

Tu vas payer cette fois.

Relax, je paye toujours !

- Je peux ?
- Bien sûr.

Police !

Je ne sais rien,
je suis un client.

La Police est là !

Qui nous a vendus ?

Avance !
Abruti, qu'est-ce que tu attends ?

- Je t'attendais.
- Lâche-moi ! Pour qui tu te prends ?

Tu me pètes le bras.

Qu'est-ce que tu siffles bien !
Bibi a dû t'entendre jusqu'à Rome.

Tu m'apprendras, hein ?

Où est-ce qu'ils ont trouvé une
bande de baltringues pareils ?

Je suis trop bon à ce jeu.

Sept à la suite.

Quel pourcentage est-ce que vous touchez ?

- Je crois que tu vas la perdre, celle là.
- J'ai le Roi.

Quelle chance il a, cet enfoiré !

C'est la classe.

Ok, une chance, classe, d'enfoiré.

Alors, votre pourcentage,
il est de combien ?

Trois ? Cinq ?

Dix pour cent ?

- Est-ce que tu veux une revanche ?
- Quelle revanche ? J'ai gagné !

Alors...

Où est Roberto Pasquini...

...aussi appelé Bibi ?

- Besoin d'aide ?
- Oui, mon cher.

Me voilà.

Qui est Pasquini ?
On ne sait pas où il est.

Faîtes-nous ce que vous voulez,
mais on ne peut rien vous dire.

- Alors ?
- On est deux pauvres paumés.

On ne sait rien.

On est juste du menu fretin,
on ne se mélange pas aux requins.

Jolie métaphore.

Et même si on savait quelque chose,
on ne pourrait pas parler.

Il nous tuerait, nous,
nos femmes et nos enfants.

- C'est juste.
- Il n'hésiterait pas.

Stop !

Pourquoi ces marches
sont-elles si raides ?

Merci.

Décris-les moi bien.

Des pieds à la tête.

Un moment !

Une seconde.

Deux hommes, j'en suis sûr, d'abord
ils sont allés chez moi, puis au club.

Je suis sûr que ce sont les deux même
qui étaient à l'autre boîte.

Tu dois les trouver.

Je viens d'être transféré, en urgence.

- Je viens d'être mis au courant.
- Sardaigne ou Sicile ?

C'était autrefois une
punition d'être envoyé là-bas.

Aujourd'hui, seul les meilleurs y sont envoyés.

Une petite ville près de Venise.

Je n'y connais personne,
mais je te trouverais un contact.

Non, oubliez ça.
Cette fois j'abandonne pour de bon.

Tu laisseras tomber quand tu m'auras
d'abord trouvé ces deux types.

- Un lièvre ?
- Non.

Combien ?

Quatre.

- J'en ai vu deux.
- Moi aussi.

Il est évident que Pasquini vous a identifiés.

Vous nous direz qui nous a vendus.

Seul quelqu'un d'ici
peut savoir où nous allons.

Quelqu'un a peut-être parlé...

mais vous avez aussi pu être suivi.

Ce n'est pas important.

Ce qui est important c'est que :
Un, vous devez aller habiter ailleurs.

Deux, ne venez plus ici
si vous ne voulez pas finir comme Guido.

- Trois...
- Avoir Pasquini avant qu'il ne nous ait, nous.

- Vas-y, "Eclair" !
- L'autre est bien meilleur.

Maintenant, il va prendre le dessus.

Allez, vas-y !

Et voilà !

Piolo, ne fais pas courir "Eblouissant" ce soir.

Il a l'air drogué.

Au pied !

Allons,

Tiens-le bien !

Bravo "Eclair" !

- Tu peux me donner un chien pour ce soir ?
- Tu n'as rien d'autre à manger ?

- "Typhon" n'a pas fait un bon temps.
- Téléphone pour une prévision du temps !

Pourquoi "Eblouissant" est arrivé troisième ?

Il apprend...
Parie sur lui, il gagnera ce soir.

Cent milles Lires sur Bibi.

Bibi ne gagne qu'avec les salauds
qui peuvent lui garantir la victoire.

Et comme je ne suis pas un salaud,
je vais vous dire au revoir.

- Pourquoi est-ce que tu travailles ici ?
- Parce qu'il faut bien manger.

Cependant je préfère une vie tranquille.

Plutôt que d'avoir à, sans arrêt, faire gaffe.
Foutez le camp, j'ai du travail.

Et plus de questions sur cette personne.

Venez manger, vous le méritez.

Venez mes chéries.

Pourquoi est-ce que tu
aimes Pasquini à ce point ?

Vous faites une grosse erreur.

Personnellement, j'aimerais
le voir atteint d'une telle maladie,

que le cancer, à côté,
aurait l'air inoffensif.

Tu viens déjà de gagner 100.000 Lires.

Mon ami viens de
te donner 100.000 Lires,

car vouloir le voir mourir
d'une maladie pire que le cancer,

nous laisse à penser
que tu le détestes.

Donne-nous le nom
de quelqu'un d'autre

pour qui le cancer ne serait
pas un mal assez terrible.

Parce que le cancer ou tout autre
maladie plus sérieuse peut être guérie.

Qui d'autre veut voir Pasquini mort ?

Tu as déjà gagné 100.000 Lires.

Un nom...

Si tu nous le donnes,
on ne se croisera plus jamais.

On ne se connaîtra plus.

Si le nom est bon, les 100.000 Lires
sont juste une avance.

Non, ça me va comme ça.
Mais on ne doit plus jamais se voir.

On a un accord.

Vous devez le respecter.

J'en ai un pour vous,
Il s'est fait arracher un oeil par Bibi.

Pauvre type, il pleurait comme un bébé.

D'un seul oeil ?

Maintenant vous savez quel
genre de type est Proietti.

Il n'y a rien d'étonnant à ce que
Bibi lui ait fait arracher l'oeil.

Proietti est un junkie,
avec de la merde dans le cerveau.

il est retourné dans une des boîtes de Bibi
après qu'il s'en soit fait exclure.

Il a perdu un demi-million de Lires,

Où peux-tu trouver un demi-million
où, je vous le demande ?

S'il trouve 30.000 Lires,
il va s'acheter de la morphine avec.

Bibi lui arrachera l'autre oeil.

C'est votre meilleur atout.

- Et où habite t-il ?
- Toujours chez lui.

Son nom est donc Proietti.

Il vit Rue Biscione, numéro 5.

- Supermen, vous voulez un conseil ?
- Non.

Laissez tomber, ne vous mettez
pas en travers du chemin de Bibi.

Laissez tomber !

Tu as pensé à ramener du pain ?

- Non, j'ai oublié.
- Je le savais !

Qu'est-ce que je peux y faire ?

- Qu'est-ce que vous voulez ?
- Entrer.

Proietti...

Je n'ai rien fait.

On le sait.

Mais étant donné
que tu n'as rien fait,

Comment as-tu fait pour te
procurer de la came aussi chère ?

Qui vous êtes, un flic ?

- Qu'est-ce que vous voulez ?
- Roberto Pasquini.

Je ne l'ai jamais vu,
ni rencontré.

Je ne sais pas
quand tu l'as rencontré,

mais la dernière fois que tu l'as vu,
tu avais deux yeux.

Que fait votre ami ?

Il pose quelques questions à votre
mari, seulement des questions...

Je ne vais pas t'arrêter
même si tu possèdes de la morphine.

- Et j'ai aussi un demi-million de Lires.
- Pourquoi ?

Pour que tu me dises tout.

- Mais de quoi est-ce que vous me parlez ?
- Pourquoi je te donne un demi-million ?

Oui, pourquoi ?

- Parce que Bibi va t'arracher l'autre oeil.
- Parce que je lui dois un demi...

C'est ça, un demi-million.

Donc...

Ceci c'est pour payer ta dette
et conserver ton autre oeil.

Être aveugle rend la vie difficile.

Et puis, je te donne un autre demi-million.

Tiens.

Alors, comme tu es un drogué de merde
et que tu n'as pas l'air de t'en sortir,

ça nous fait un demi-million pour toi,
et un demi-million pour Bibi.

- Qu'est ce que je dois faire ?
- Régler tes affaires.

Tu sais ce que ça signifie ?

Tu ramènes l'argent à Bibi...

et me fait savoir quand et où.

C'est tout.

Mais je t'ai dit que c'était l'hiver !

C'est peut-être l'hiver
mais le soleil est là.

Ces Suédoises ne sont pas normales.

Tu as apporté l'argent ?

Il est propre ?
A qui tu l'as fauché ?

Monte.

Oh ramène-toi, je ne descends pas.

Je veux le donner à Bibi en personne,
Je veux me faire pardonner.

J'ai déconné et j'ai payé pour ça,
mais je ne suis pas une merde.

Et tu crois qu'il en a quelque chose à foutre ?

Va te faire enculer.

- Tu en veux ?
- Non, merci.

C'est une Suédoise pur-sang.

- Tu sais où j'ai gagné l'argent ?
- Tu veux dire que tu l'as gagné !

Pas dans un de nos clubs en tout cas,
les gens qui ont des dettes ne rentrent pas...

...et si c'est le cas, je leur fait leur fête.

Deux Siciliens ont ouvert une boîte.

Où, en banlieue ?

Dans la banlieue de Rome,
mais cette nouvelle est juste pour Bibi.

Comme tu veux, je le verrais plus tard.

Garde-le pour le moment,
Peut-être que Bibi te le laissera.

Je te rappelle quand j'ai de ses nouvelles, pars.

Allo ?

C'est toi Proietti ?
Mario t'a rappelé ?

- Bibi l'a fait.
- Et qu'a-t-il dit ?

il voulait l'adresse du club,
celui où j'ai gagné l'argent.

- Et qu'est-ce que tu lui as dit ? - Je lui
ai indiqué celle que vous m'avez donnée.

Et il veut te voir ?

Oui, il veut savoir
qui sont ces deux Siciliens.

- Et puis ?
- Combien de clients il y avait...

si il y avait certains de ses réguliers.

Compris, où veut-il te rencontrer ?

- Près de la rivière, à trois heures.
- Près de la rivière, où ?

Où j'étais ce matin,
au bateau de pêche.

Vas-y tranquille, hein, on y sera aussi, à plus.

Tranquille...
Et comment je garde mon calme, putain ?

Tu crois que Bibi a déjà vérifié l'adresse ?

Sûrement, et il y a trouvé un garage abandonné.

Bibi n'a pas parlé longtemps à Proietti.

Il est deux heures,
leur rendez-vous est à trois heures.

Peut-être que Pasquini n'a
pas eu beaucoup de temps.

C'est le risque.

Mario est en chemin,
mais descendez quand même.

Merci.

Il n'y a personne.

- Rien ?
- Rien.

Enfoiré !

Tout s'est encore passé comme prévu.

Traduction : Omnio85

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