All language subtitles for Children of the night (2023).fre

On doit se retirer.

Feu !

TRANCHÉE HAWTHORN

COIN DES SUICIDAIRES

Rob !

Rob ! Robert !

Robert, dis quelque chose.

- Tu as une sale gueule, Jim.
- Tu as l'air en forme.

- Ma jambe !
- Ça va aller, je vais te la rafistoler.

On est tout seuls.

- La radio ?
- Bousillée.

Merde, mec. Essaie de ne pas bouger.

- J'ai un souci ?
- Tu as toujours eu un souci.

Réponds, putain.

Tu es blessé au cou,
mais ils ont loupé ton artère.

Quel dommage.

Seigneur...

Protège-nous, mes frères et moi.

Fais-nous survivre à la guerre.

Amen.

Prends une photo.
Ça durera plus longtemps.

Ça va ?

Ouais.

Ça va.

Il t'est arrivé quoi, avant ?
Tu n'avais jamais crié comme ça.

- Comme quoi ?
- Comme si tu avais vu un fantôme.

Tu veux quoi, putain ?

- C'est toi qui as loupé la bombe.
- Tu étais à terre avant qu'elle explose.

J'ai un trou de mémoire, O.K. ?
Estime-toi heureux qu'on soit vivants.

Essayons de trouver un endroit
pour que je puisse réparer la radio.

Continuons à avancer.

Le pire est derrière nous.

J'apprécie ton optimisme.

MacLeod.

Tu en veux ?

Non.

Je ne fume pas.

Ma religion me l'interdit.

Tu peux te détendre, je pense que Dieu a
d'autres chats à fouetter aujourd'hui.

Avale la fumée.

Avaler, tu aimes ça, non ?

Arrêtons-nous ici pour la nuit.
J'essaierai de réparer la radio.

Putain, c'est pas vrai !

Les boches doivent avoir faim.

Bonjour !

Pas un rat.

Viens.

Prenez cette table.

Vous avez vu ce que c'était ?

Était-ce une embuscade des Anglais ?

Non, cette attaque n'avait rien d'humaine.

C'était quoi, alors ? Un ours ? Un loup ?

Non.

C'était autre chose.

Quelque chose aux yeux jaunes.

Nosferatu.

Nosferatu.

Il a dit quoi ?

Aucune idée.

Enterrons-le et retournons au campement.

Ils ont dit quoi ?

Je n'ai entendu que des bribes.

- Ils ont été attaqués.
- Par nos gars ?

Non.

Par une sorte d'animal sauvage.

Aux yeux jaunes.

Jaunes ?

Genre, un tigre ?

Il ne manquait plus que ça.
Ça confirme qu'ils ont tous un grain.

Nos gars ont dû les attaquer.
Donc ils ne sont pas loin.

- Tu as avancé avec la radio ?
- Non.

Pas vraiment.

On devrait bouger.
On pourra peut-être retrouver nos gars.

Oui.

Allons-y.

Viens. Je vais refaire ton pansement.

Tu es sûr que ça va ?
Tu as vraiment une sale tronche.

Parce que tu te crois beau, toi ?

Bon, attends-moi ici.

Dépêche-toi.

- Je te jure que ça va.
- Tu me remercieras plus tard.

C'est bon, j'arrive.

Bonjour.

Je te tiens, enfoiré ! Jim !

Jim, prends la corde !

C'est ça, débats-toi.

Tu fous quoi, hein ?
Tu es un espion des schleus ?

- C'est un Français.
- Encore pire. Français égal faible.

Arrête, calme-toi.

C'est un espion.

Pour l'amour du ciel, il n'ira nulle part.
Relève-toi !

Et d'une tasse de thé, non ?

Carre-la-toi où je pense.

Écoute, j'ai plus d'expérience que toi.
On ne peut faire confiance à personne.

Bob, ce n'est pas notre ennemi, crois-moi.

Comment tu le sais ?

C'est un sentiment,
je ne peux pas l'expliquer.

Un sentiment ?

C'est mignon. Très romantique.
Tu iras loin dans la vie.

Ici, oublie ces conneries.

- C'est notre prisonnier.
- Ça fait une autre bouche à nourrir.

Il n'aura pas une miette à manger.

Tu es blessé, Bob.

Il nous offre un abri. Il est gentil.

Ça suffit, Jim.

Nous camperons ici, ce soir.

Finis de le ligoter.
On patrouillera à tour de rôle.

Je comprends.

Tiens.

Ne lui dis rien.

C'est vraiment gentil de ta part.

Je suis censé manger ça comment ?

Je vois.

S'il te plaît, ne t'enfuis pas.

Tu parles bien anglais...

pour un Français.

Mon père m'a envoyé en pension
à l'Université d'Orléans.

Cela faisait partie du cursus.

Tu as fait des études.

Je suis impressionné.

J'ai toujours voulu être traducteur
et parcourir le globe grâce aux langues.

Ton vœu a été exaucé.

J'imaginais ça autrement.

Mon père m'a fait devenir vicaire
à la place.

Tu vis ça comment ?

- T'es un petit matin, toi.
- Eh bien...

Excuse-moi si la situation me fait oublier
mes bonnes manières.

Tu n'as pas faim ?

Non, malheureusement.

Je te l'ai dit,
je venais pêcher pour mon père.

C'est un peu dégradant, pour être honnête.

Tu es incroyable.

Tu aimes la pêche ?

Je suis plutôt doué.

Fais attention, j'ai gagné
le championnat de pêche du Surrey.

Un jour, on devrait comparer
qui est le meilleur.

Ça relève presque de l'impossible,

mais j'aime l'idée.

Comment tu t'appelles ?

Louis.

Et toi ?

Jim.

- Le diminutif de James.
- Abruti !

On peut savoir ce que tu fous ?

- Il avait faim, il ne partira pas.
- Je ne peux pas te faire confiance.

Retourne réparer la radio.

Bob !

- Il s'est passé quoi ?
- Je ne sais pas, il s'est évanoui.

Il ne va pas bien.

La maison de ton père est loin ?

Non, elle est juste au bout du chemin.

Vas-y, je te suis.

Je vois qu'il souffre et je compatis.

Mais cette guerre ne me regarde pas.

Nous ne nous en sommes jamais mêlés.

Sauf votre respect, monsieur,
il a besoin d'aide.

- On se bat pour votre...
- Tais-toi.

Je ne te parlais pas à toi.

Vous pouvez rester

dans la grange.

Mais peu de temps.

Merci, monsieur. Que Dieu vous bénisse.
Allez, viens.

Il lui est arrivé quoi ?

Je l'ai trouvé blessé après une embuscade.

Il est têtu comme une mule.
Il s'en est sorti jusqu'ici.

Désolé pour mon père.

C'est un homme très froid.

Surtout quand il s'agit de la guerre.

- Il sait qu'on est de son côté, non ?
- Oui.

Oui, il le sait.

C'est juste qu'il...

Ce n'est plus le même homme,
depuis la mort de ma mère.

Elle a été tuée par une bombe anglaise,
il y a quelques semaines.

Et...

Je m'en souviens.

Je suis vraiment désolé.
Je ne le savais pas.

- On ne va pas plus vous déranger.
- Jim, regarde-moi.

Tu es un homme bon.

Oui.

Dieu me donne la force de l'être.

Je vais...

te chercher à manger.

Nosferatu.

Non.

Louis, tu n'as rien ?

Je te retourne la question.

Bob !

Bob, pitié !

Bob, réveille-toi !

Bob !

S'il te plaît.

Garçon.

Viens à l'intérieur nettoyer ta plaie.

Il est parti.

Merde !

- Tu m'as fichu la trouille.
- Désolé.

Je me suis dit
que tu aurais besoin de vêtements.

Tu vas passer un petit moment chez nous.

Ne t'inquiète pas.

Tu peux venir prendre ce que tu veux.

J'ai pas mal de vêtements.

Entendu.

Bien.

Sacrée garde-robe.

Mon père me dit que je m'habille toujours
pour les mauvaises occasions.

Là où tu viens, tu aimes porter quoi ?

Ce que tu n'as pas ici...

des vêtements normaux.

Tu veux quelque chose de plan-plan ?

Je dois avoir ça quelque part.

Tiens.

On ne peut pas faire plus plan-plan.

C'est mal me connaître.

Surtout quand je pêche.

J'espère qu'il restera enterré.

Qu'on le veuille ou non, on y est mêlés
depuis l'arrivée des Allemands.

Beaucoup ont essayé de voler cette terre.
De mon vivant, tous ont échoué.

Trop de mortels essaient de jouer à Dieu
dans ce monde.

Ils ne s'imaginent même pas
tout ce qu'il englobe.

Je suis surpris que vous ayez échappé
à l'occupation.

- Des démêlés avec les nazis ?
- Ce lieu est notre forteresse.

Plutôt mourir que d'être capturés
par ces porcs.

Cette terre est dans ma famille
depuis des générations

Tu penses que c'est la première fois
qu'on héberge des soldats ?

En parlant de votre famille...

J'ai vu la photo d'une femme, plus tôt...

Celle qui est...

dans les toilettes.

Si déjà tu profites de mon hospitalité,
aie la décence de te mêler de tes oignons.

Ce lieu a ses coutumes.

Oui, monsieur.

- Quelle est ta place, dans tout ça ?
- C'est un bon garçon.

Il m'aide avec la maison,
depuis son retour de l'université.

N'est-ce pas ?

Oui, papa.

J'apprécie la vie à la ferme.

Je comprends, tu sais.

Je viens de Surrey, en Angleterre.
J'ai grandi dans une ferme.

Je suis parti rejoindre l'église

et j'ai étudié la théologie
pour devenir vicaire.

Puis la guerre a éclaté.

Exact.

Mais tu étais heureux de partir, non ?

Pourquoi vous dites ça ?

Tu voulais partir.
Tu étais prêt à tout pour cela.

Tu as les yeux d'un homme qui veut plus,
qui a soif d'aventures.

Mais ton regard est triste.
Je connais ce regard.

Papa, s'il te plaît.

Je suis désolé.
Il a tendance à dire ce qu'il pense.

Pourquoi quitter ton foyer pour l'église ?

Je voulais renforcer ma relation...

avec le Christ.

C'était ton choix ou on t'a forcé ?

Non, j'ai été...

chassé de chez moi à 15 ans.

Pourquoi tes parents se sont-ils
débarrassés de toi ?

Ça suffit, papa.

Ne me donne pas d'ordres.

Il est chez moi. Je mérite de savoir.

- Tu joues avec lui.
- Silence !

Je suis navré.

Je ne voulais pas causer d'agitation.

Puis-je me retirer ?

LA SAINTE BIBLE

Quoi ?

Hier soir, j'ai lu un article
sur le petit-déjeuner anglais.

Je n'avais pas tout ce qu'il fallait
pour le boudin noir.

Le boudin noir suscite toujours des débats
dans mon pays.

Je préfère sans.

O.K.

Tu te sens mieux, aujourd'hui ?

Oui.

Je voulais juste te remercier pour tout.

Je retourne bidouiller la radio.

Prions pour que je parte bientôt.

Je veux dire, il n'y a pas d'urgence.

- Tu es sûr que tu sais pêcher ?
- Bien sûr.

Mais d'habitude,
j'utilise mes mains, pas ça.

Arrête ton char !

Personne n'a autant de réflexes.

Tu affirmes que je suis mauvais
alors que tu ne m'as pas vu à l'œuvre ?

Ça se voit, c'est tout.

- À ton style.
- Parce qu'il y a un style ?

C'est parti. Regarde bien.

- Tu regardes ?
- Je n'ai même pas cligné des yeux.

- Je peux pêcher avec mes mains.
- Non.

Bien joué.

Tu es content ?

Je voulais te demander pardon
pour le comportement de mon père.

Il n'avait pas tort...

à propos de mon passé.

Et de tes parents ?

Ils t'ont vraiment chassé de chez toi ?

À mes 15 ans, oui.

- Désolé de casser l'ambiance.
- Jim...

Tu peux tout me dire.

Il faisait chaud cet été-là.

J'avais fêté mes 15 ans, en juin.

J'avais un ami...
on se connaissait depuis tout petits.

Jamie.

On faisait tout ensemble.

On allait au cinéma.

On faisait de la luge, tout.

J'ai réalisé que je l'aimais.

Ce n'était qu'un béguin d'adolescent,

mais j'ai compris.

J'ai compris que j'étais...

une "lopette",

pour reprendre le mot de mon père
après m'avoir vu avec Jamie.

Bref...

je n'ai plus jamais revu Jamie.

Et je n'ai plus jamais eu d'amis.

J'ai été envoyé dans une école catholique
par mes parents pour être vicaire.

Puis Hitler est apparu.

C'est horrible,

mais quelque part, j'étais heureux
quand j'ai appris que je devais servir.

Je pouvais enfin redevenir moi-même
sans que personne ne s'en soucie.

Enfin, jusqu'à un certain point.

Peu de gens dans mon unité le savaient.
Robert en faisait partie.

Il m'en faisait voir
de toutes les couleurs.

Je suis désolé.

Ça n'a jamais été un problème pour moi.

À cause de ma malédiction, j'imagine.

Ta malédiction ?

J'aimerais pouvoir vivre ainsi.

Ce n'est pas ce que tu veux, crois-moi.

Merci, Louis.

Bref, on s'est éloignés du sujet.
On a des poissons à attraper.

- Je m'en occupe.
- Non, le secret, c'est de rester assis.

Tu fais quoi ?

Louis ? Tu vas marcher sur ma ligne.

Tu n'attraperas rien comme ça.

Et voilà le travail, mon ami.

À table.

Un dîner à la française.

Tu n'en as jamais fait ?

Tes yeux sont magnifiques.

- Monsieur parle français.
- Un petit peu.

J'essaie.

C'est bizarre.

Il doit être rayé.

Attends un peu.

Fais attention.

Il s'est passé quoi ?

Je l'ai enterré moi-même.
Qui aurait pu faire ça ?

Tu dois te calmer, Jim. D'accord ?

Ça doit être l'œuvre d'un animal sauvage,
d'un renard ou d'un coyote,

quelque chose comme ça.

Tu penses que c'est les Allemands ?

Les Allemands ?
Pourquoi ils voudraient un cadavre ?

Tu as raison.

Je vais aller voir où est mon père.

Lui dire ce qui s'est passé, d'accord ?

D'accord.

Louis ?

Oui ?

Merci.

Non, merci à toi.

- Louis, fais attention.
- Jim...

Je suis désolé.

Tout ça, c'est de ma faute.
Je n'ai rien fait d'autre qu'obéir.

- Louis, de quoi tu parles ?
- J'allais te le dire à la rivière.

Tu dois partir, Jim. Maintenant.

Je voulais que tu partes.

Louis, qu'est-ce qui se passe ?

Mon père...

Il veut que je lui apporte des personnes
quand il a faim.

On en a besoin.

J'ai tué ton ami.

La nuit où il est arrivé ici.

Il n'arrêtait pas de me frapper.

Père t'a voulu tant de fois,
mais je devais l'arrêter, Jim.

Je devais l'arrêter, car tes yeux...

Tes yeux sont...

remplis de bonté.

- De bonté.
- Tais-toi.

Tais-toi, la ferme !

Comment tu expliques que mon ami mort
se promène dehors comme un monstre ?

Rien de tout ça n'était censé arriver.

Oui, car j'étais censé mourir ce soir.

Jim !

Jim ?

C'est moi, Louis.

J'aurais dû te laisser
en dehors de tout ça.

Je ne peux pas entrer,
à moins que tu ne m'invites.

Pourquoi je ferais ça ?

J'ignore qui tu es.

Si ça ne tenait qu'à moi,

j'amènerais ma brigade ici
pour détruire cet endroit.

Je ne peux pas changer qui je suis.
C'est tout ce que j'ai toujours connu.

J'ai juste...

J'ai juste besoin
que tu me laisses te voir.

Je suis prêt, je veux partir à l'aventure
avec toi, en Angleterre.

Je veux laisser tout ça derrière moi.

- Non.
- Ouvre la porte, Jim.

Laisse-moi te voir.

Laisse-moi entrer.

Je ne peux pas.

S'il te plaît.

Salut.

Salut.

Que les choses soient claires :
pas touche à mon cou.

Mon sang reste à l'intérieur.

Marché conclu. Il faut qu'on y aille.

Tu comptes sortir comme ça ?

C'est la guerre, non ?

Je suis dans le thème.

Et ton père dans tout ça ?

Je ne le laisserai pas te toucher.
Je te le promets.

Ce n'est pas trop tôt.

On dirait de l'allemand.

On a reçu une transmission de Kraus,
il y a deux semaines.

Cette maison n'est pas normale.

Aucun mot de notre langue
ne peut l'expliquer,

mais j'en ai fait l'expérience
en personne.

Ces créatures sont réelles.

Il s'agit d'animaux sauvages
et en tant que tels,

ils doivent être éradiqués.

Ils arrivent.

Jim, il faut qu'on fasse quelque chose.

Emmène-le dedans.

Tout de suite.

Allonge-le ici.

Merde.

Ils sont là !

Sans blague.

Regarde-moi.

Ils t'ont fait quoi ?

On fait quoi, maintenant ?

C'est de sa faute. Il les a amenés ici.

"Il" a un prénom.

Cette terre est à nous depuis des siècles.
Ils ne peuvent pas l'avoir.

Regarde là où ça nous a menés.

On n'a plus le choix.

Vous avez des armes ?

Oui, pas vrai, papa ?

Dans la grange.

On doit les faire entrer,
on aura plus de chance de les avoir.

Tu peux passer en mode monstre
sur commande ?

Le jour, on est plus faibles.

- On est esclaves du soleil.
- Super ton pouvoir.

Ton plan, soldat ?

Toi et moi, on va chercher les armes.

Et vous, vous allez à l'étage.

S'ils viennent,

faites comme si vous étiez humain,
retenez votre souffle...

On doit les éloigner.

Oui, je sais, tu as raison.

Ils ne vous connaissent pas,
donc ils ne savent pas à quoi s'attendre.

Ils seront très prudents.

Ils savent juste
ce qu'ils ont vu dans les films.

Les films ne nous ont jamais fait justice.

Perso, je trouve ça réaliste.

Vous avez fini ?

Oui, on y va.

En bas.

- Doit-on avancer, monsieur ?
- Non.

Pas encore.

J'ai vu le carnage
que ces choses peuvent causer.

Je veux être sûr à 100 %.

Bien. Contre les fenêtres.

- Votre sous-sol est une vraie morgue.
- Ça ne marchera pas.

Vous préférez quelqu'un de vivant ?

Jim...

Bien, nous allons avancer lentement.

Soyez sur vos gardes.

Monsieur, regardez.

Ce sont nos hommes.

Ils ont dû les infecter.

Ouvrez le feu !

Maintenant, par la porte de derrière.

O.K., où sont-elles ?

Ici, sous les couvertures.

Et du coup...

Tu as quel âge ?

Vingt-et-un ans.

Enfin, cela fait 800 ans que j'ai 21 ans.

- Sérieux ?
- Oui.

- Vous êtes combien ?
- On a toujours été là,

dispersés à travers l'Europe.

On est des centaines.

On excelle dans l'art du camouflage.

Apparemment pas, vu la situation actuelle.

Tu te fous de moi ?

Quoi ?

C'est ça, avoir des armes, pour vous ?

Mon père collectionne les armes
depuis avant ma naissance.

Ces dernières feront l'affaire.
Tu sais les utiliser ?

Très bien.

On rentrera bientôt.

"On" ?

Je peux venir avec toi en Angleterre ?

Bien sûr.
Je vais me faire une fortune avec toi.

Cessez le feu.

Allons-y.

- Tu as fini ton jogging ?
- Tais-toi et tire.

Une autre idée ?

On doit les faire rentrer, maintenant.

- Tu manies ça bien.
- Oui, Napoléon était un bon professeur.

Quoi ?

Encerclons-les des deux côtés.
Ils ne sont que deux.

On doit les arrêter.

Ils vont à l'arrière. Allons-y.

Du gaz.

Fascinant.

Une véritable abomination de la création.

Voyons ce que cela vous fait.

Tiens, une autre créature.

Je dois l'avouer,

le Reich pourrait apprécier
que je vous ramène en vie.

On vous étudiera.

On prendra soin de vous.

Encore un autre.

Je vois que mes hommes ont échoué.

Peu importe.

J'ai l'avantage, maintenant.

À présent, je veux tout le monde dehors.

Une brigade est en route.

Vous serez tous arrêtés
et emmenés pour être étudiés.

Halte !

N'ayez pas l'air si tristes.

Je vais faire ça vite.

Je n'ai besoin que d'un seul d'entre vous
pour Berlin.

Continue d'avancer, créature.

Jim !

Jim, ça va aller. Je suis là.

Tout va bien.

Pense à l'Angleterre.

On doit y aller, tu te souviens ?

Toi et moi ensemble.

McLeod.

Vu vos blessures, c'est un miracle
que vous ayez survécu.

Ce ne sont que des égratignures.

Et le reste de l'escouade ?

Morts, monsieur.

Ce civil m'a sauvé la vie.

Il m'a nourri.

McLeod,
c'est le retour en Angleterre pour vous.

Vous ne nous êtes d'aucune utilité
dans cet état.

Mais les Allemands sont acculés.
L'opération "Market Garden" se poursuit.

Le général Montgomery pense
que la guerre finira dans 10 jours.

- Vous ne manquerez pas grand-chose.
- Excellente nouvelle.

Bien.

Bien joué, mon garçon.

Sa Majesté sera très satisfaite
de vos services.

Oui.

Monsieur...

je me demandais si par hasard,
il y aurait une place pour le civil.

Il n'a nulle part où aller.

On peut arranger ça, oui.