All language subtitles for Master Crimes - S01E01 - WQM

Ripped by WQM

Musique intrigante

Ripped by WQM

-Arrêtez !

Madame Arbus.

-Professeur Arbus. Et vous êtes ?

-Samuel.

-Je suis désolé pour le retard.

-Asseyez-vous tout de suite.

Ne m'interrompez plus jamais.

Générique

Je disais...

Andreï Tchikatilo.

ou le boucher de Rostov.

*Sonnerie

Le boucher de Rostov

a tué sa première victime

de 3 coups de couteau.
Pour la seconde, il n'en avait pas,

il l'a déchiquetée

avec ses dents, voilà.

Qu'en déduire ?

Allez !

*Sonnerie message

-Tueur compulsif

qui compense son impuissance
sexuelle

par un substitut de phallus.

-On lève le doigt.

Qui d'autre ?

Alors...

Vous.

-Je vais peut-être dire

une bêtise,

mais le tueur

évolue dans sa procédure,

mais ne s'améliore pas

forcément.

-On s'est battus comme des chiens

pour être ici.

-Et tu fous son TP en l'air.

-T'as pas peur de rien.

-Mes abonnés

ont adoré ton intervention : plus
15 % de vue en plus. Je te tague ?

-Oui, commissaire ?

-J'ai besoin de vous.

-Et moi, je n'ai besoin de rien.

Je ne fais plus d'enquête
depuis longtemps.

-Ca fait 8 ans que je me passe
de la meilleure criminologue.

-Vous exagérez.

*-Il va falloir ressortir
de l'université.

Ce crime vous concerne directement.

-Comment ça ? Qui me concerne ?

*-Venez. Vous verrez.

Sortez de votre zone de confort.

-Il n'y a que les imbéciles
qui sortent de leur zone de confort.

C'est non !

-Parfait. Je vois envoie l'adresse,
on s'y retrouve dans 30 minutes.

Musique intrigante

-On était à la 3e partie.

-Un volontaire
pour aller sur le terrain ?

Suivez-moi, vous.

On va voir

ce que vous valez
sur une vraie scène de crime.

Brouhaha

-Pourquoi lui ?

-Grave. J'aurais tué
pour être à sa place.

-Professeur ?

Musique intrigante

-Pierre Delaunay,

compte tenu des éléments
mis en lumière par l'enquête,

le jury vous condamne
à 20 ans de réclusion criminelle.

-Professeur Arbus ?

-J'arrive.

-La rue est coupée.

-Merci, Samuel.

-Vous plaisantez ? Vous reculez.

Repliez ça !

Vous posez le couteau
et vous reculez.

Vous reculez !

-Vous ne protestez pas ?

-Sûrement pas.
Ca gâcherait le plaisir.

Elle chantonne.

-Ah !

Oh.

-Vous ignorez qui c'est ?

-Je sais qui c'est :
la meilleure dans son domaine.

C'est mon enquête.

Je choisis mes collaborateurs.

-Voilà. Monsieur le commissaire ?
Voilà.

Vous avez fini de faire pipi
autour de votre scène de crime ?

On peut commencer à travailler ?

Je ne suis pas sûre de rester.

-On y va ?

-Samuel ?

Musique intrigante

-Sophia Perez.

32 ans,
ses parents ont signalé son absence

il y a 24 heures.

-Exécutée à 12 coups de couteau

et il a tout passé à l'eau de javel.

Les mains ont été collées
sur les yeux.

-La phrase

a été écrite à l'encre de Chine

à l'aide d'un pochoir.

-Mais pas n'importe quelle phrase.

-Elle est extraite

de votre livre :

"La Psyché des serial killers".

Donc le tueur vous défie.

-Les présentations sont faites,

je vous laisse travailler.

-Récupérez les vidéos

des ruelles.

Analysez
la peinture de cette fresque

et renseignez-vous
sur la victime.

-Vous dormez ?

Alors. Qu'est-ce que vous voyez ?

-Visiblement,
tuée par un homme en colère.

-Pour les lieux communs,
on a la police.

Dites-moi quelque chose
que j'ignore.

-Cette fresque,
ça s'appelle un "Hall Of Fame".

C'est une composition réfléchie,

élaborée,
rien n'est laissé au hasard.

C'est une oeuvre d'art.

-Vous direz ça
à De Vinci.

-En temps normal, je pourrais
vous dire qui fait ça.

Mais là,
je reconnais pas la patte.

Une création
originale.

-Oui. De l'assassin.

Je vais aller réfléchir
dans un lieu confortable.

On va voir s'il est si parfait
que ça, ce tueur.

-Oui. Là, on s'en fout un peu.
Là et là. Merci.

Malgré vos deux petits boulots,

qu'est-ce qui vous motive
à suivre mon cours ?

-Comment vous savez
pour les boulots ?

-Fastoche, mon cher Samuel.

Les résidus de peinture :
un chantier.

Et alors, l'odeur de graillon,
alors là, on est servi.

McDo ou KFC ?

-Kebab.

-Oui, kebab, bien sûr.

-Je voudrais devenir juge.

Je suis votre cours pour comprendre
les criminels que je vais juger.

-Je vous engage.

Vous allez devoir arrêter
vos deux emplois.

-Comment je fais
pour mes études ?

-Je vous paye ce que vous gagnez,

plus 10 %.

-30 %.

-Le culot !

15.

On ne revient pas dessus.

-OK. C'est bien.

-C'est pas bien, 15,
c'est très bien, c'est énorme.

Merci.

Musique intrigante

*On ouvre la porte.

-Alors, c'est comment,
la bibliothèque ?

-Mieux que les cuisines.

Merci d'être intervenue.

-C'est à cause de moi
que tu es là.

Ne me remercie plus jamais.

-C'est à cause de toi, des flics,
du juge, de l'avocat.

Tu m'as jamais lâché.

Tu te bats pour la révision
de mon procès,

je continuerai de te remercier.

-On peut retrouver
le corps de ta femme.

-Tu es venue me dire quoi ?

-Je suis en train
de reprendre une affaire.

-Bravo
pour la formulation.

-Tu as la trouille ?

-Je pensais pouvoir gérer
toutes les affaires.

-C'est peut-être ça,
ton problème.

Ton orgueil.

C'est un crime isolé ?

-Non, je ne pense pas.
Le tueur peut recommencer.

-Tu peux te cacher indéfiniment
dans une fac

parce que je suis enfermé ici.

Chope-le.

C'est ce que tu fais de mieux.

-Curieuse de voir si les lieux
sont aussi laids dedans que dehors.

Ah, non ! Non, non.

C'est encore plus laid, c'est ça.
Allez.

-La victime n'a pas d'antécédent
judiciaire,

pas de petit ami connu...

-Pardon.

Samuel, allez.

Voilà. On ne dérange pas.

-Sophia Perez

était traductrice,

une vie sans histoire,
on n'a pas trouvé son portable.

Dernier lieu où il la borné :
à côté de chez elle.

-Excusez-moi,
j'aimerais bien m'asseoir. Samuel.

Merci. Voilà.

-Le corps a été déplacé.

Il a fallu le porter
avec le fauteuil.

Le tueur peut circuler

C'est pour arriver plus vite
à l'essentiel.

Le tueur va tuer à nouveau.

-Eclairez-nous.

-Il me défie,
il veut qu'on le regarde.

Il a déjà tué, mais personne
n'a su apprécier son oeuvre.

-Vérifiez les crimes
de ces 6 derniers mois.

-C'est pas la peine,
j'ai une bonne équipe.

-Allez, au boulot.

-Quelle équipe ?

-Des inadaptés, des rêveurs,
des complotistes, des brigands,

des aventuriers et des tricheurs.

Musique intrigante

-Vous arrive-t-il d'avoir une envie
de frapper des inconnus ?

-Ca m'arrive. Après, je condamne
fermement toute forme de violence.

-A droite.

Votre principale qualité ?

-Bluff au poker.

Menteuse, tricheuse.

Je sais aussi...

-A gauche, à gauche, à gauche.

Vous !

Faut-il dépénaliser l'utilisation
des champignons hallucinogènes

dans les fondants ?

-Je suis contre l'usage
de toutes les drogues.

-Evidemment. A droite.

Quelle est
votre célébrité préférée ?

-J'apprécie l'acharnement
de l'empoisonneuse Marie.

Après, j'ai beaucoup d'admiration
pour le QI d'Ed Kemper.

Mais je crois que mon préféré,
ça reste Robert Pickton.

Il avait un sens du recyclage
hors du commun,

il utilisait les corps
pour nourrir ses porcs.

Il vendait ça aux clients
de sa boucherie

ou même à l'industrie du cosmétique.
C'est vraiment mon préféré.

-A gauche.

Ben oui, à gauche,
comme la gauche.

-Bonne réponse.

-Vous avez la tenue adéquate ?

-L'élégance est une forme
de politesse envers l'humanité.

-Mettez ça sous vos narines,
c'est pas élégant, l'odeur.

-Ca m'étonnerait que ça sente
plus fort que mes étudiants.

-Elle est morte à 21h.

Le premier coup de couteau
a été fatal.

Les autres
n'auraient pas été mortels.

Son corps a été déplacé,
le temps de le laver

et de lui sceller les mains
sur les yeux.

-Il a bien pris son temps.

-Autre chose,
on lui a injecté

un puissant somnifère
juste avant sa mort.

-Elle dormait
quand elle a été tuée ?

-Oui.

-Pourquoi tous ces coups
s'il n'a pas profité de son agonie ?

Ces coups ne servent à rien
à ce niveau de maîtrise

de la mise en scène.
C'est étrange.

-Il n'y a aucune trace

de viol, rien sous les ongles.
La victime ne s'est pas défendue.

Pas de drogue, juste des somnifères.

-Elle l'a suivi chez lui

ou laissé entrer.
Donc elle le connaissait.

Musique sombre

-Ca va ?

-Très bien.

-Vu les éléments mis en lumière
par l'enquête,

le jury vous condamne à 20 ans
de réclusion criminelle.

-Et une soupe de lentilles.
Sur les poumons, on peut...

-Excusez-moi,
j'ai un coup de fil à passer.

-Sur les poumons, on peut déceler
quelques lésions superficielles,

mais qui ne sont pas dues
à la cause du décès.

C'est une infection pulmonaire.

-Notre fille, Sophia,

c'était une fille
intelligente et douée.

Elle était prudente.

Si elle l'a suivi,
c'est qu'elle le connaissait

et qu'elle lui faisait confiance.

-S'est-il passé quelque chose
dans sa vie dernièrement

qui l'aurait
perturbée ?

-Non. Non, non.

On pouvait pas faire
plus calme et tranquille

Mardi, elle aurait eu 33 ans.

C'était un rayon de soleil.

Elle rêvait d'avoir des enfants.

Elle les adorait.

On était fiers d'elle.

-Bonsoir, commissaire.

La capitaine est
dans la chambre de la victime.

Musique intrigante

-Elle n'a pas été tuée ici.

-Elle a été déplacée ?

-Elle a mangé seule,
pas de trace d'effraction.

-Ni de lutte.

-Elle n'avait pas peur
de son meurtrier.

-Pour passer son corps au détergent,
il devait se sentir tranquille.

Il a dû l'emmener chez lui.

-Bon. Vous venez ?

-Vous ne devriez pas

vous fier à votre instinct.
Depuis le temps,

vous devriez savoir
qu'il est défaillant.

Cette insolence...

Elle me manquait.

-Les béta-bloquants

et les boissons énergisantes,
Sophia voulait ne pas dormir.

Pourquoi ?

Ici, il y a de l'acétate de...

De...

De cyprotérone, enfin.
C'est-à-dire ?

Des médicaments anti-androgènes.
C'est-à-dire ?

Eh ben, dis donc.

Des médicaments
qui réduisent la libido.

Ben voilà.

Voilà. On sait pourquoi.

-Si vous voulez bien nous dire.

-Rudimentaire, chère capitaine.
Par la fenêtre, que voyez-vous ?

Sophia restait éveillée
pour espionner ses voisins.

Elle prenait des excitants
pour ne pas dormir

et des médicaments anti-androgènes
pour calmer ses pulsions.

-Vous voulez dire qu'elle...

Sa manière d'avoir du plaisir,
c'était de regarder les autres

pendant qu'elle se...

Vous avez compris.

-Très bien, oui.

On a à faire

à une voyeuse pathologique
qui vivait sa vie sexuelle

derrière sa fenêtre.

Soupir

-Je suis sûr qu'entre
votre rigueur et son talent,

votre duo va faire
des étincelles.

-On va faire une enquête
de voisinage, on ne sait jamais.

Miaulement

Vous avez volé son chat ?

-Non, emprunté.

-Un vol de scellé.

-Oh, tout de suite...

-C'est pour l'enquête.

Les chats ont toujours favorisé
ma concentration.

Ca me permettra
de mieux connaître la victime.

Je vais le baptiser Ted.
C'est sympa, hein ?

Comme Ted Bundy.

Lui, c'est un amoureux des femmes :
37 meurtres.

La plupart

décapitées.

Allez, viens, bébé.
Bonne soirée.

Allez, Ted,
c'est ta nouvelle maison.

Elle chantonne.

*Tonalité

Coucou.

*-Ah, super.

Allez, on reprend ?
Alors, je t'écoute.

*-Tu crois qu'il est voyant.
Je choisirais ce pouvoir.

Ou peut-être commander le feu.
Et toi, mamie ?

si jamais on se trompe.
L'important, c'est qu'on recommence.

-Il a sans doute raison, papa.

-Je nous ai pris une piz'.

Le soir où je suis là,
tu rentres pas.

Musique triste

-Tu aurais pu m'attendre.

-Ca fait longtemps
que je t'attends plus.

-Une vraie zone de crime.
C'est pas hyper légal, ça.

-Comme un TD.
Concentrons-nous sur l'essentiel.

Que voyez-vous ?

-Une dégradation urbaine.

-"Chanmé" !
Une oeuvre ultra instagrammable.

-Partez de la victime.

-Vous avez dit
que c'était une obsédée sexuelle.

-J'ai dit qu'elle souffrait
de voyeurisme pathologique.

Demandez-vous
ce qu'elle devait ne pas voir.

Ah, ah, ah, ah.

-Vous allez dire
que j'ai l'esprit mal placé.

-On n'a jamais l'esprit mal placé.

-Je vois une scène de cul.

-Exactement.

L'acte sexuel en entier.

Musique intrigante

C'est clair pour vous ?

-Mais le tueur lui a fermé les yeux.

-Exactement.
Alors, quel est le paradoxe ?

-Il l'a placée devant une peinture
tout en l'empêchant de voir.

-Oui. Il l'a punie de ce
qu'il considère comme son vice.

Jouir en regardant les autres.

-Louise avait raison.

Il y a bien eu une plainte
contre Sophia.

Effectivement, elle les observait
tous les soirs depuis sa fenêtre.

-J'ai une question.

Louise a arrêté le terrain en 2014
au moment le tribunal a condamné

Pierre à 20 ans
pour le meurtre de sa femme.

Vous m'expliquez le rapport ?

-On n'a jamais retrouvé le corps,
mais tout l'accusait.

Je suis convaincu de sa culpabilité.

Elle a condamné un innocent.

Elle a changé d'avis
au cours du procès.

Depuis, elle se bat
pour faire rouvrir l'enquête.

-Traumatisée,
elle a décidé d'arrêter le terrain,

et vous, vous trouvez pertinent
de la renvoyer sur une affaire.

-Oui.

En matière de criminologie,
c'est la référence.

-Plus qu'en mauvaise foi ?

-Allez, le canapé là-bas.
On y va.

-Tu portes rien.

-On pose, on pose, c'est bon.

Les filles, la conversation.

Très bon choix, Strasbourg.

J'ai eu du pif, voilà.
Ca, c'est bon.

Ce sont les affaires
des 6 derniers mois.

Si on arrive à relier le meurtre
de Sophia avec autre meurtre,

on verra comment évolue
le mode opératoire du tueur.

-Je suis allergique à la poussière.

-Pourquoi avoir pris Valentine ?

-J'ai besoin de gens
qui ne pensent pas comme moi.

-Et voilà !

J'en ai dans l'oeil.

-Ah.

que c'est comme une valise
à double fond...

Je constitue mes équipes

à partir d'une étude fine
et approfondie, vous verrez.

-C'est ça,
votre équipe d'experts ?

-D'élite, je dirais.

-Il y a eu une plainte
contre Sophia pour voyeurisme.

-Nous connaissons
le mobile du crime.

Le tueur punit
ses victimes de leur vice.

En l'occurrence, là, le voyeurisme.

Il s'en prendra encore
à une pécheresse.

-On a récupéré des images
d'une camionnette devant la gare.

On voit pas la plaque,

mais les horaires correspondent.

Un peintre.
Un ouvrier, en tout cas.

-Bonne chance pour l'identifier.

On analyse les affaires en suspens.

-Appelez-moi
si vous trouvez quelque chose.

-Evidemment.

-Une jeune femme, même âge
et même profil que Sophia Perez,

disparue depuis 2 mois,
son mari a été accusé de violence.

-Notre tueur montre son talent,
on aurait retrouvé le corps.

-Une escort girl étranglée
dans un hôtel.

-Un homme retrouvé en forêt,
même mode opératoire.

Plein de coups de couteau.

Peut-être qu'il ne fait pas
de discrimination de genre.

-Mais la forêt, ça fait beaucoup
trop pique-nique en famille.

N'oubliez pas qu'il veut être
le tueur parfait.

-La police a retrouvé un cadavre
dans une rue commerçante :

une trentenaire, jolie, blonde,

-Même physique que Sophia,

la mise en scène, la mutilation.

La possession de l'autre.
Beau travail, Valentine.

Je vous mets 20.

pour une lumière comme toi.

-On se calme.

-Ca va, Mia ?

On peut reprendre ? Merci.

-Manon Grébert, 38 ans,
retrouvée sur un banc.

Fait dans le rapport médical,

on lui a injecté
le même somnifère.

Deuxième fait notable...

Ah oui.

Elle n'a pas été tuée.

-Elle est morte de froid.
Le soir où elle a été déposée,

les températures
sont descendues à moins 10.

-C'est très froid.

-Oui.
Oui, moins 10, c'est très froid.

-Une coupure

de courant le soir même.

-Il dépose la fille,
l'assoit sur le banc,

lui coupe les oreilles
et la laisse en sachant

qu'elle survivra pas.

-Qu'est-ce que ça nous dit
sur le tueur ?

-Il essaie d'être discret.

-Sa mise en scène
est passée inaperçue.

-Exactement.
Vous en déduisez quoi ?

-Il s'améliore et il travaille mieux
ses mises en scène.

-Bravo, Boris.

Je vous attribue...

-20 ?

-Débrouillez-vous.

Si ça ne vous convient pas,
allez faire le droit des affaires.

Allez, venez, on a besoin
de travailler l'esprit d'équipe.

-On va où ?

qu'il fallait rien faire.

-Vous écoutez toujours
ce qu'on vous dit ?

-Elle avait de beaux bijoux.
Elle devait avoir de belles boucles.

C'est une femme élégante,
boutique de fringues.

-Vous faites ce qu'elle vous dit.

En binôme, n'oubliez pas :
l'esprit d'équipe.

Et vous, les bijouteries.

C'est parti. On y va.

Et moi...

Oh là là, moi...

Elle chantonne.

-Ah.

Est-ce que tu peux me filmer ?

Là.

Coucou, les loulous !

*J'espère que ça va.

Qu'est-ce qu'on a comme rubrique
dans une vidéo ?

-C'est pour endormir
les commerçants ?

*-Quoi ?

-C'est pour les endormir ?

*-Non, c'est mon rendez-vous
avec les abonnés.

Coucou !

-Pourquoi la prof
nous a mis en binôme ?

-Pour que tu profites
de mes compétences.

-"Compétences "? Je suis major
de la promo et je doute...

-Tu tiens vraiment
à ce 20 sur 20 ? Oui ?

Eloigne-toi.

-Je voulais savoir
est-ce que...

perdue dans vos yeux.

Elle rit.

Est-ce que par hasard,
vous avez déjà vu cette femme ?

-On enfreint une dizaine de lois
en étant ici sans autorisation.

-Pourquoi t'as pris de prendre
si tu flippes souvent ?

-Louise Arbus, clairement.
J'ai tout vu sur elle.

Toutes les affaires
qu'elle a résolues.

-T'arrives en retard à ses cours ?
C'est vraiment con.

-Oui, c'est con.
Et j'ai fait exprès.

Toi, tu jongles pas entre
les études et les petits boulots ?

Tu connais pas ça ?
T'es comme toutes les autres.

T'es une bourgeoise qui se repose
sur l'argent de ses parents ?

Moi, j'ai pas ce luxe-là.
J'aimerais bien, mais...

-T'es sexy
quand tu t'énerves.

-Mais ouais, carrément.

-Ah ! Elles sont très jaunes, non ?

deux pots de moutarde.

Attendez,
je vais peut-être essayer celle-ci.

Vous les avez

en 39,5 et en léopard ?

-Merci.

Elles sont trop jaunes.
C'est pas grave. Hop !

Alors ?

-Un témoin dit
que c'était sa cliente.

-Et une femme adorable,
elle venait avec

-On a une témoin qui dit
qu'un jour le manager

les a arrêtés.
Le gamin a avoué

et la mère a craqué.

-Elle leur a fait pitié,
car elle semblait perdue.

-Vous aussi semblez perdu.

-Qui ?

-Autre chose ?

-Après le divorce, l'ex-mari voulait
récupérer la garde de leur fils.

-Elle avait peur

de perdre son enfant

que notre tueur punit.

Mais s'il a châtié Sophia
à cause de son voyeurisme,

de quoi Mme Grébert

était-elle coupable ?

Trois, quatre...

les oreilles.

Eh oui...

Au Moyen-Age,
on coupait les mains

et les oreilles des voleurs.

C'est elle qui volait,
pas son fils.

pour ne pas être séparé de sa mère.
Elle souffrait de cleptomanie.

Oups ! Mon sac.

Parfait. Oh, super !
Je prends celle-ci.

-Elles sont à 229E,
s'il vous plaît.

-Eh oui.

Bien sûr.

Elles sont très léopard.

C'est l'éclairage,
je sais pas, peut-être...

Elles me font un peu peur d'un coup.
Je sais pas comment vous dire.

Je vais réfléchir. D'accord ?
Merci en tout cas.

On y va ?

vous êtes voleuse.

-Vous les voulez pas ?

-J'irai les rendre demain,
à la première heure. Samuel,

suivez-moi.

J'ai besoin

de quelqu'un de normal.

J'ai ta fille, Mia,
dans mon cours.

-Pardon ?

-Elle a hacké le serveur de la fac
pour s'inscrire en criminologie.

Elle est douée.

-Elle veut quoi ?

-Je pensais
que tu pouvais me le dire.

-Elle a toujours voulu croire
en mon innocence...

-Peut-être qu'elle veut pouvoir
se forger son avis.

Vivre sans savoir
si ton père est un assassin

ou victime
d'une erreur judiciaire,

ça doit être assez dur.

Musique triste

-Prends soin d'elle.
C'est tout ce qui me reste.

-Bien sûr.

-C'est une tête brûlée.

Comme toi.

-Vous êtes allée

sur le terrain
sans me prévenir.

-Manon Grébert a été tuée
par le meurtrier de Sophia Perez.

Elles ont été droguées
avec la même molécule.

Elles ont été placées
dans une mise en scène élaborée

Et surtout, Manon comme Sophia,
avait un trouble obsessionnel

que le tueur
pouvait apparenter

à un vice.

Dans son cas,
la cleptomanie.

Alors ?

-Moi aussi, j'ai avancé.
J'ai établi aussi un lien

entre nos deux victimes.

Elles ont toutes les 2 été suivies
pour leur problème de sommeil

dans la même clinique spécialisée.

-C'est bien.

-J'ai rendez-vous
avec la directrice,

mais j'imagine que vous avez
des cours à donner.

-Mes cours reposent
sur des cas pratiques, un,

et, deux, pour être bonne
enseignante, j'ai besoin de regarder

le crime
dans les yeux.

Mon sac. Merci.
On y va ?

-Au revoir.

-Cette clinique du sommeil
va vous faire du bien

parce que vous dormez mal,
ça se voit.

Si vous êtes tout le temps
en train de réfléchir...

On est entre filles.

Il y a les cernes.
Quoi... bon...

Musique intrigante

-Vous, vous dormez comme un bébé.

-Ah, moi ?
Deux heures par nuit.

Comme Napoléon.

-Faites gaffe quand même,
il a mal fini.

-Bonjour.
Capitaine Delandre.

J'ai rendez-vous
avec Mme Lacoudre.

-Madame, la capitaine Delandre
est arrivée.

Martin, vous pouvez les accompagner
dans le bureau de la directrice ?

-Bonjour. Suivez-moi.

-Que font les patients
dans une clinique du sommeil ?

Ils dorment ?

-Parfois. Le but est d'établir
un diagnostic et un traitement

des troubles de sommeil.

Oh là là !
Les ronflements sévères. Enormes.

-Regardez, Maria-Luisa,

elle croit qu'elle est réveillée.
Ici, nous avons Luigi

est hypersomniaque, et Balthus,
qui fait de l'apnée du sommeil.

Vous serez bien entourée.

Musique sombre

-Qui est-ce ?

-C'est Sébastien Ternard,
notre psychologue.

-Il pratique l'hypnose ?

-Il obtient
des résultats étonnants.

-Bon, professeur,
on y va ?

-Assassinées ?

-Quelqu'un ici
leur voulait du mal ?

-Non, je vois pas.

Sophia et Manon
étaient discrètes.

-Parmi le personnel
ou les patients,

vous avez repéré
des personnalités borderline

ou psychotiques ?

-Mais,
elles n'ont pas été tuées ici ?

-Mais elles avaient séjourné ici.
On peut avoir accès à leur dossier ?

-Non, le secret médical pèse encore.

-Une 3e victime parmi vos patients,
ça pourrait peser aussi.

-Menacer la réputation de
mon établissement ne vous aidera pas

à me faire transgresser les lois.

Vos dossiers sont stockés

-Qui y a accès ?

-Le Dr Ternard et moi.
Spécialiste...

-En hypnose.

-Vous avez fait repeindre
votre clinique.

-Le peintre est en train

-Merci.

-Vous m'aviez montré une photo
d'une camionnette qui rôdait

aux alentours
de la scène de crime.

Capitaine ?

Musique de suspense

-Merde !

-Sans regret,

il avait beaucoup d'avance.

Raphaël Lantier,
peintre en bâtiment.

Il fait des travaux dans la clinique
depuis des mois. Il a repeint ici.

Il a pu avoir accès
aux dossiers des patients.

D'après le Dr Lacour,
il est gentil et simple.

Comme Rodney Alcala,

on le trouvait gentil.

Il a tué sauvagement 50 femmes.

Certains disent même... 130.

Voilà, l'adresse de Lantier.

-Merci.

-Elle ne court pas vite.

-Rien au rez-de-chaussée.

-Il sait qu'on le cherche.

Putain, du sang.

J'appelle la PTS.

Ah !

-Vous m'avez demandé
de vous surprendre.

Voici le dernier repas
de John Wayne Gacy.

Je connais tous les derniers repas
des tueurs en série

condamnés à mort.

Musique intrigante

Je ne sais pas être surprenant.

Je connais mes qualités.
Je travaille dur

et je suis hypermnésique.

C'est tout.

-Vous allez où ?
J'ai besoin de vous, moi.

Ce plat ne va pas
se réchauffer seul.

Boris, S'il vous plaît.

-Votre maman
ne vous a pas appris ?

-Je ne comprends pas.

-Elle ne vous a pas appris
qu'il faut, parfois,

presque toujours désobéir ?

Vous aimez la friture ?

Et asseyez-vous.

On va u peu parler chiffons,
tous les deux, hein ?

Chiffons, chiffons.

Je me demandais
si vous deviez, par exemple,

faire disparaître un corps, comment
vous y prendriez-vous, vous ?

Je vous donne
une petite astuce.

Le meilleur allié.

Boris... Boris...
En cas de meurtre,

c'est le...

Le cochon.
Ca mange tout, ces bêtes-là.

C'est remarquable.

Ca mange tout : les bras,
les mollets, les cuisses,

les genoux, les lunettes...
Quand même, j'y suis arrivée.

La barbichounette...
Ca mange tout, tout...

Les chaussettes, les lacets,
les chaussures, les semelles...

D'abord, les doigts
pour l'apéritif...

Ca fait
comme des saucisses cocktail.

Lantier l'assassin ?
Je n'y crois pas.

-Le sang sur son établi
correspond à Manon Grébert,

on a retrouvé chez lui la colle qui
a servi à sceller les yeux de Sophia

et sa camionnette
contient l'ADN des victimes.

-Vous avez raison, capitaine.

Mais, vous avez tort.

-Elle délire, là ?

-J'ai étudié son profil.

Mère morte quand il avait 4 ans.
Elevé par un père alcoolique

et on le retrouve plus tard
artisan à son compte.

Or, notre tueur
veut être le tueur parfait.

Ces mises en scène

suggèrent une personnalité
narcissique et intellectuelle.

Son profil ne correspond pas avec
ce besoin de briller en société.

On a un nouveau corps.

-Oui.

Musique sombre

-C'est Lantier.

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