All language subtitles for Los Angeles Plays Itself 2003 1080p Blu-ray AVC DTS-HD MA 2.0-KESH.EN (00802.mpls) 23.976-fr

Voici la ville :

Los Angeles, Californie.

Ils font des films ici.

J'habite ici.

Parfois je pense que ça me donne le droit
critiquer la façon dont les films décrivent ma ville.

Je sais que ce n'est pas facile.

La ville est grande.

L'image est petite.

Les films sont verticaux.

Au moins quand ils sont
projeté sur un écran.

La ville est horizontale, sauf
pour ce qu'on appelle le centre-ville.

C'est peut-être pour ça que les films
J'aime le centre-ville plus que nous.

Si ce n'est pas le lieu de l'action,

ils essaient de coller son gratte-ciel
tours à l’arrière du plan.

Mais les films ont certains avantages sur nous.

Ils peuvent voler dans les airs.

Nous devons voyager par voie terrestre.

Ils existent dans l'espace.

Nous vivons et mourons avec le temps.

Alors pourquoi devrais-je être généreux ?

Bien sûr, je connais les films
il ne s'agit pas de lieux,

... ils parlent d'histoires.

Si nous remarquons l'emplacement,

... nous ne regardons pas vraiment le film.

C'est ce qui se passe dès le départ qui compte.

Les films enterrent leurs traces,

...choisissant pour nous quoi regarder,

...puis on passe à autre chose.

Ils font le travail de notre
attention volontaire,

...et donc nous devons supprimer
cette faculté pendant que nous regardons.

Notre attention involontaire
doit passer au premier plan.

Mais et si nous regardions avec
notre attention volontaire,

...au lieu de laisser les films nous diriger ?

Si l'on peut apprécier les documentaires
pour leurs qualités dramatiques,

... peut-être pouvons-nous apprécier
des films de fiction...

...pour leurs révélations documentaires.

Et si le suspense n'était qu'un
un autre effet d'aliénation.

N'est-ce pas ce qu'a enseigné Hitchcock ?

Pour lui, le suspense était un moyen de
animant ses récits de voyage touristiques.

Alors peut-être que je pourrai trouver un autre moyen de
animez cette symphonie urbaine à l’envers.

Peut-être cet effort pour voir comment
les films dépeignent Los Angeles...

...peut sembler plus que
mal avisé ou mesquin.

Los Angeles, dit-on,

...est le plus photographié
ville du monde.

Si tu te promènes assez,

... vous commencerez à remarquer...

...les mystérieux signes temporaires...

...qui dirigent les membres de l'équipage
vers un lieu de tournage.

Si vous traversez le
bons quartiers,

... tu verras le long
des rangées de camions blancs...

... cette marque et cette clôture
sur un tournage en extérieur.

Los Angeles est le lieu où se déroule la relation entre
la réalité et la représentation se confondent.

[Titre du journal : 2 Accusés en
Meurtre comme un dans le film qu'ils ont produit]

Leur film parle du meurtre
d'un magnat de club de strip-tease.

Six ans plus tôt,

...le producteur et la star
avait conspiré pour assassiner...

...le vrai propriétaire du strip
club où se déroule le film...

...et reprendre son empire.

Les clubs de strip-tease les ont rendus riches,

... mais leur film a échoué.

Un vrai tournage de film...

...peut créer un meilleur
spectacle public....

... que les fausses visites de studios de cinéma.

Dans une ville où seulement
quelques bâtiments....

...ont plus de cent ans,

...où la plupart des traces de la ville
l'histoire a été effacée,

...un lieu peut devenir
un monument historique....

...parce que c'était autrefois un lieu de tournage de cinéma.

Comme c'est le cas pour les gens,

...donc pour les lieux :

Se lancer dans le cinéma devient
un substitut à la réussite.

Les acteurs ont des coups dans la tête,

...les bâtiments obtiennent
photographies architecturales.

Des plaques et des panneaux signalent le
sites d'anciens studios de cinéma.

Les rues et les parcs sont
nommé en l'honneur des stars de cinéma.

Même les scénaristes de cinéma.

Un petit buste près du
Planétarium de Griffith Park...

...marque l'endroit...

...où James Dean a joué
un rebelle sans cause.

L'inscription revendique Dean
n'était pas vraiment un rebelle :

Ce n’étaient que des rôles qu’il jouait.

Mais n'était-il pas plus
d'un rebelle dans la vie...

...que dans les films ?

Où il a toujours joué
un Œdipe milquetoast,

... essayant non pas de tuer mais de
s'il te plaît, un père imparfait...

...qui est soit trop sévère...

...ou trop mou ?

Un escalier public étroit...

...entre la rue Vendôme...

...et promenade Descanso
à Silver Lake...

...a été nommé Music Box Steps,

...après le classique Laurel
et Hardy court...

...tourné là-bas en 1932.

Certains bâtiments qui
ça a l'air fonctionnel...

...sont des décors de cinéma permanents.

Un McDonald's dans la Cité de l'Industrie...

...n'est jamais ouvert au public.

Ici, les acteurs sont payés...

...pour qu'on puisse les voir sourire...

... alors qu'ils ingèrent leurs Big Mac.

Un relais routier...

...au coin de l'Avenue Q
et la 145ème rue...

...à Palmdale...

...n'a jamais servi un client régulier,

...mais cela apparaît en bonne place...

...dans Swordfish et Brother.

Et d'autres bâtiments qui
ont perdu leur but...

...peut être conservé
comme lieux de tournage,

...comme l'Hôtel Ambassador,

...célèbre depuis 1968...

...parce que Sirhan Sirhan...

...y a assassiné Robert Kennedy.

Parfois, cela fonctionne dans l’autre sens :

Un bâtiment construit comme un décor de cinéma...

...prend une vie après la mort.

La maison de rêve de M. Blandings,

...situé de manière fictive dans le
les bois du Connecticut,

...a été préservé comme un
batiment administratif...

...au parc d'État de Malibu Creek.

Los Angeles...

...peut-être le plus photographié
ville du monde,

...mais c'est l'un des moins photogéniques.

Ce n'est ni Paris ni New York.

A New York, tout
est net et net,

...comme vu à travers un objectif grand angle.

Dans les villes smogeuses comme Los Angeles,

...tout se dissout au loin,

... et même des trucs en gros plan...

...ça semble loin.

New York semble immédiatement
accessible à la caméra.

N'importe quelle image de presque
n'importe quel coin de la ville...

...est immédiatement reconnaissable

...comme un morceau de New York.

Los Angeles est difficile à réussir,

...peut-être parce que traditionnel
espace public...

...a été largement occupé...

...par l'espace quasi-privé
de véhicules en mouvement.

C'est insaisissable,

...juste hors de portée d'une image.

Ce n'est pas une ville qui s'est propagée
vers l'extérieur à partir d'un centre...

...comme moyen de transport motorisé
supplanté la marche,

...mais une série de villages
qui ont grandi ensemble,

...lié depuis le début...

...par chemin de fer puis par autoroute.

Les villages sont devenus des quartiers...

...et leurs frontières se sont estompées,

... mais elles restent des provinces distinctes,

... réunis principalement
par hostilité mutuelle…

...et un mépris mutuel pour le
le centre historique de la ville.

C'est peut-être pour ça que les films ont tourné
le dos à leur ville d'origine,

...presque depuis le début.

Ils prétendaient venir d'Hollywood,

...pas de Los Angeles,

... bien que la première Californie du Sud
les studios n'étaient même pas à Hollywood,

...mais dans une autre banlieue avec
un nom encore plus idyllique :

Edendale....

...juste au nord du lac Echo Park,

...où Jake Gittes espionnerait
Hollis Mulwray dans le quartier chinois.

Mack Sennett y avait son studio,

...et quand le lac
a été vidé en 1913,

...il pouvait improviser
une intrigue de film autour de lui.

Les films se sont déplacés vers l'ouest,

...et Edendale n'existe plus.

Il s'est perdu d'une manière ou d'une autre entre
Echo Park et Silver Lake.

Les films revendiqués
venir d'Hollywood,

... même s'il y en avait plus
studios de cinéma à Culver City,

...une des petites communes indépendantes
niché dans le côté ouest de Los Angeles.

A l'âge d'or de la comédie,

...quand un urbain
un réglage était nécessaire,

...c'était généralement Culver City.

Mais Culver City était "le cœur du Screenland"
seulement aux yeux de ses pères civiques.

La plus grande renommée de
Hollywood les a tellement frustrés...

...qu'ils ont proposé un jour de s'approprier
le nom pour eux-mêmes.

Culver City aurait
a été rebaptisé Hollywood.

Pourquoi pas?

Après tout, Hollywood n'est pas seulement un endroit,

...c'est aussi un métonyme pour le
industrie du cinéma.

Mais si tu es comme moi et que tu t'identifies
plus avec la ville de Los Angeles...

... qu'avec l'industrie du cinéma,

... c'est difficile de ne pas en vouloir
l'idée d'Hollywood,

...l'idée du cinéma comme debout
en dehors et au-dessus de la ville.

Les gens blâment toutes sortes
des choses dans les films.

Pour moi, c'est leur trahison
de leur ville natale.

Peut-être que je me trompe, mais...

...Je leur reproche la coutume de
abrégeant le nom de la ville en L.A.

"Je dois trouver quelqu'un à Los Angeles."

"Peut-être qu'il n'est même pas à Los Angeles."

"Jusqu'où as-tu dit que tu allais ?"

"Los Angeles."

"LA.?"

"L.A. me suffit, monsieur."

"L.A. était la capitale des gangs en Amérique."

« Bonjour, L.A ! »

"Bonjour, Plissken.

Bienvenue à L.A !"

L'acronyme fonctionne ici comme un
diminutif légèrement moqueur.

Maintenant c'est devenu une seconde nature,

...même aux gens qui vivent ici.

Peut-être que nous l'avons adopté comme moyen d'immunisation
nous-mêmes contre le mépris implicite,

... mais ça me fait quand même grincer des dents.

Seule une ville avec une infériorité
complexe le permettrait.

Quand les gens disent "L.A.",

… ils signifient souvent « show business ».

"Je suis actrice..."

[Avez-vous déjà vu Massacre à Blood City ?"]

C'est une autre hypothèse des films :

Que tout le monde à Los Angeles fait partie
de leur « industrie » ou veut l'être.

En fait,

...seulement un habitant sur quarante
du comté de Los Angles...

...travaille dans l'industrie du divertissement.

Mais le reste d’entre nous n’existe tout simplement pas.

On pourrait se demander si les films...

...ont jamais vraiment représenté Los Angeles.

La ville comme toile de fond.

Au début, Los Angeles n'était qu'un
une destination, pas un lieu.

Personnages de films visités,

...ils ne vivaient pas ici.

"Etes-vous sûr que nous sommes toujours
aux Etats-Unis?"

"Je pense que Los Angeles l'est."

C'était une station balnéaire, pas une ville.

Quand ses rues et ses bâtiments
apparu dans des films,

... c'étaient juste des décors anonymes.

Personne n'a appelé Los Angeles le
capitale du Pacifique...

... ou inquiet de la façon dont cela s'empile
avec les grandes villes du monde.

Le terrain varié et
architecture éclectique...

...permis à Los Angeles et à ses
environnements pour jouer presque n’importe où.

Lac Arrowhead,

...soixante-dix-huit milles de
le centre-ville de Los Angeles,

...pourrait jouer contre la Suisse,

...et Calabasas dans le
Vallée de San Fernando...

...pourrait jouer dans la vallée
de Ling en Chine...

...après les fouilles de M-G-M
quelques rizières.

Le plus souvent,

...Los Angeles a joué contre une autre ville...

...Sinclair Lewis's
Zénith en Babbitt...

...Chicago dans The Public Enemy...

"Dis, tu peux me laisser partir d'ici. Je vais
pour retrouver mes amis au coin de la rue."

Jimmy Cagney dépose Jean Harlow devant
le nouveau grand magasin Bullock's Wilshire.

Notre "Cathédrale du Commerce" Art Déco
avait ouvert ses portes en septembre 1929,

...dix-sept mois avant le
Public Enemy a été filmé.

C'était un nouveau type de magasin de marchandises sèches,

...situé en banlieue
pour le commerce automobile.

Vraisemblablement, seuls les locaux le feraient
reconnaissez ce monument de Los Angeles,

... mais alors qu'ils roulaient sans but autour de ce que
s'appelle désormais le quartier Wilshire Centre,

... quelqu'un qui sait
rien à propos de Chicago...

...pourrait trouver le
paysage urbain étrangement rural.

« De Chicago ?

"Pas exactement. Je viens du Texas."

Dans La rue sans nom,

...Los Angeles a joué à Center City.

Encore et encore, il a
joué une ville sans nom.

Ses repères sont assez obscurs
qu'ils pouvaient jouer de nombreux rôles.

Le plus vénérable de ces monuments est le
Bâtiment Bradbury à Third et Broadway,

...datant de 1893.

Il a été découvert par des architectes
l'historienne Esther McCoy en 1953.

Elle a revendiqué l'architecte
George Herbert Wyman...

...avait été inspiré par l'utopie d'Edward Bellamy
vision d’une architecture socialiste en l’an 2000 :

Une vaste salle pleine de lumière,

...reçu non seul par les fenêtres
de tous les côtés sauf du dôme.

Mais les films ont découvert le Bradbury Building
avant les historiens de l’architecture.

La première apparition
Je sais, je suis arrivé en 1943.

Dans China Girl, il jouait le
Hôtel Royale à Mandalay, Birmanie.

L'année suivante, à The
Falaises blanches de Douvres,

...il jouait dans un hôpital militaire de Londres
regorgeant de soldats blessés.

Son premier rôle indélébile fut dans DOA :

Mortellement empoisonné par une toxine lumineuse
s'est glissé dans son verre dans un club de jazz,

...Frank Bigelow a un jour avant
mourant d'envie de retrouver son assassin,

... et il le trouve au Phillips
Société d'Import-Export...

...salle 427.

Le bâtiment Bradbury fut à nouveau le site d'un
meurtre de vengeance bizarre dans Indestructible Man.

Cette fois, un condamné exécuté,

... ramené à la vie...

... et doté d'une force surhumaine par un
une expérience scientifique a mal tourné,

...chasse les trois voyous sordides
qui l'a préparé à prendre la chute.

À Marlowe, le chaos a été moins meurtrier.

Ici le bâtiment Bradbury
abrite le bureau de Philip Marlowe,

...que Raymond Chandler avait localisé dans un
bâtiment délabré sur Hollywood Boulevard.

"M. Marlowe ?"

"Oui."

"Que puis-je faire pour vous?"

Le Bradbury Building était devenu juste
un autre cliché dans un film de clichés,

...le plus misanthrope des
tous les films de Marlowe.

Scénariste Hampton Fancher
et le réalisateur Ridley Scott...

...pas d'accord sur l'emploi du Bradbury
Bâtiment comme emplacement pour Blade Runner.

Fancher a soutenu que c'était
trop familier, exagéré.

Scott a répondu,

... "Ce n'est pas comme ça que je vais le faire."

Il a donné au bâtiment un nouveau look, plus
façade élaborée grâce au mattework,

...et il a transformé l'intérieur
atrium en une ruine pittoresque.

Après une restauration attendue depuis longtemps
au début des années 90,

... c'est devenu haut de gamme.

Dans Meurtre au premier abord,

...un film d'époque se déroulant en 1941,

...il abritait les bureaux d'un
prospère avocat de San Francisco,

...et dans Wolf, le bureau d'un
importante maison d'édition new-yorkaise.

Il a maintenant trouvé une utilité qui semble
en accord avec sa carrière au cinéma.

Un autre emplacement de Blade Runner,

...la maison d'Ennis de Frank Lloyd Wright,

...a eu une carrière cinématographique encore plus longue.

Le plus massif des
Maisons de style néo-maya...

Wright conçu autour de Los
Angeles dans les années vingt,

... il est apparu pour la première fois dans
les films en 1933...

... comme la maison d'une magnat de l'automobile.

Les intérieurs sont des décors de studio,

... typique de Warner Bros. Art Déco,

... tout comme certains extérieurs.

Wright avait laissé de côté la piscine.

William Castle l'a redécouvert en 1958,

...juste avant la mort de Wright.

Vincent Price a offert
10 000 $ à cinq personnes...

... s'ils peuvent passer la nuit à
cette maison hantée centenaire.

Encore une fois, les intérieurs sont
sans rapport avec l'architecture de Wright.

En 1968, Gus Brown achète le
Ennis et je l'ai restauré.

Pour aider à payer la maintenance
et les frais de conservation,

...il a commencé à promouvoir
comme site de localisation,

...pas seulement pour les films et les émissions de télévision,

...mais aussi pour les infopublicités
et des vidéoclips.

Blade Runner était sa prise la plus fière,

... mais mon préféré est A Passion to Kill,

...un film néo-noir à petit budget.

Il s'agit d'une clinique psychiatrique...

...où un patient peut parfois
séduire son thérapeute.

Mais le réalisateur Rick King autorise le
une architecture pour éclipser l’action.

La maison Ennis apparemment
transcende l’espace et le temps.

Cela pourrait être fictif
situé à Washington....

...ou Osaka.

Il pourrait s'agir d'une ancienne villa...

...une maison hantée du XIXe siècle...

...une demeure contemporaine...

...un XXIe siècle
immeuble...

...ou un vingt-sixième
laboratoire scientifique du siècle...

...où Klaus Kinski
invente le voyage dans le temps.

"J'ai mis mon sang dans ça..."

Et maintenant vous l'avez...

Regardez, juste dans la paume de ma main.

Temps!

"Nous pouvons retourner dans le passé
et changeons-le comme nous le souhaitons.

La gare Union est un lieu plus
repère reconnaissable.

En tant que porte d'entrée principale vers Los Angeles
dans les années quarante et cinquante,

... ça a été un endroit
pour de nombreux films...

...et un site favori
pour les enlèvements de films.

"Écoutez, madame."

"Tu as volé ça."

« Tu sais ce que c'est ?

"- C'est un jeu."
"- Ce n'est pas un jeu. Marche."

"- Pourquoi?" "Parce que si tu ne le fais pas, je le ferai
explose ton putain de cœur."

A travers ses couloirs et
le grand hall est passé...

...des gangsters...

...les trafiquants de drogue...

...des manifestants politiques...

Les Munchkin....

...même un extraterrestre en chaleur déguisé
en tant que conducteur de chemin de fer.

Pourtant, la gare Union n'a pas
toujours joué lui-même.

Pendant ses jours de jachère
au début des années quatre-vingt,

...avant sa renaissance en tant que
pôle ferroviaire interurbain,

...c'était un commissariat de police
dans Blade Runner.

Dans le film Union Station de 1950,

...le seul film dans lequel
il a un rôle principal,

...il n'est pas situé à Los Angeles.

En fait, il n'est jamais localisé
n'importe où précisément.

La gare n'est qu'un navetteur
trajet depuis Westhampton,

... ce qui le placerait à New York,

... pourtant l'un des méchants prend un
train surélevé hors de la gare,

... suggérant Chicago.

La police le poursuit jusque dans les parcs à bestiaux.

Ça doit être Chicago,

...mais qu'en est-il de ces palmiers ?

Dans Les tueurs de remplacement,

...Union Station a joué le Los
Aéroport international d'Angeles,

...RELÂCHÉ.

Notre aéroport est certainement remplaçable.

Le mieux qu'on puisse dire, c'est
qu'il ressemble à tous les autres,

... peut-être juste un peu pire.

Le terminal ferroviaire avait été
conçu comme espace public;

...L'aéroport a été conçu
pour le contrôle des foules.

Cela a été inévitable bien que peu inspirant
lieu de tournage de films se déroulant à Los Angeles,

...mais certains réalisateurs ont essayé de
contourner sa fadeur terminale.

Clint Eastwood a mis en scène Le
Recrue à Los Angeles,

... mais il a filmé le terminal de l'aéroport
poursuite à l'aéroport international de San Jose.

Dans "Pourquoi les imbéciles tombent-ils amoureux",

...le restaurant "à thème" du
au milieu du parking de l'aéroport,

...initialement prévu
comme tour de contrôle,

...représentait un terminal passagers.

Bien sûr, les films mentent sur Los Angeles,

... mais parfois ils nous font souhaiter le vrai
la ville correspondait davantage à leur vision.

Dans Miracle Mile,

...Johnie's Coffee Shop à
Wilshire et Fairfax...

...a un signe tournant fantastique,

...et c'est ouvert toute la nuit.

Au moment du tournage du film,

...Johnnie n'avait pas de signe tournant,

...et il a fermé avant l'heure du dîner.

Maintenant, il est fermé indéfiniment.

D’autres mensonges sont tout simplement inoffensifs.

Les agences gouvernementales parfois
obtenez des noms fictifs.

"Dr Stevens, rencontrez l'agent spécial Pomeroy
du Bureau National d'Investigation."

« N.B.I. ? »

"Tu ne ressembles pas à un N.B.I.
homme pour moi, M. Pomeroy.

"Eh bien, tu ne regardes pas
comme un docteur, docteur."

Les gens ont de fausses adresses.

"Stark, Jim Stark. Le voici,
1753 Angèle. Bien bien."

Ou de faux numéros de téléphone...

"Lexington 0-cinq-cinq-quatre-neuf."

"Quel est le numéro ?"

"Cinq-cinq-cinq-sept-six-o-cinq."

"Cinq-cinq-cinq-quatre-quatre-huit-sept."

"Cinq-cinq-cinq-soixante-neuf-soixante-neuf."

"Écrivez mon numéro..."

"... cinq-cinq-cinq-six-trois-deux-un.
J'ai compris?"

"Attends une minute,"

"... cinq-cinq-cinq n'est pas un vrai nombre.
Ils n'utilisent ça que dans les films."

"Pas de merde, chérie. Qu'est-ce que tu fais
tu penses que c'est le cas ? Vrai vie?"

D'autres mensonges sont ennuyeux.

À quelqu'un qui connaît Los
Angeles uniquement à partir de films,

...il pourrait sembler que quiconque possède un
le travail vit dans les collines ou à la plage.

La plaine lugubre entre...

...est-ce que la province est exclusivement
du petit prolétariat.

Et la plupart d'entre eux vivent
à côté d'une raffinerie de pétrole.

Et dans la mort ils se reposeront
à côté d'un derrick pétrolier.

Une maison à flanc de colline peut convenir
pour un hack compositeur...

...ou un trafiquant de drogue en route.

"Où as-tu trouvé ces meubles ?"

"Une gentille dame italienne a choisi ça."

"Oh, c'est trop gentil. Gianni Versace, n'est-ce pas ?
Mike Tyson porte Versace."

"David, allez. Enlève tes pieds du canapé. Tu
ne fais pas ça chez ta mère, n'est-ce pas ?

"Nouveau anal, je crois que c'est ce qu'on appelle.
Mais d'accord."

"Et ici... ici... ici...
montagnes russes... montagnes russes.

Ou un promoteur de musique en route vers le bas.

"Terry Valentin."

"Ravi de vous rencontrer."

"Tu sais...

...on pouvait voir la mer
là, si tu pouvais le voir."

Mais en réalité, un commis de librairie ne pouvait pas
se permettre de louer une maison au-dessus de Sunset Plaza,

... même si c'est le cas, comme elle le prétend...

"...petit et plutôt délabré."

Un fixateur avec des vues sur les avions de ligne,
dans le jargon des agents immobiliers locaux,

...j'aurais quand même loué pour deux ou
trois mille dollars par mois en 1995,

...peu importe à quel point vous avez besoin d'attention.

Son petit ami braqueur de banque
pourrait vivre à Malibu.

Et dans les années soixante,

...les jeunes bohèmes l'ont fait
vivre au bord du sable à Venise,

... même si je ne m'en souviens pas
le Pad Infini.

Nous pouvons considérer le loft de Cobra à Venise
comme une relique des années 80 dorées...

...lors du placement de produit
a remplacé l'écriture du scénario...

... et les flics du cinéma ont abandonné le
banlieues pour devenir des pionniers urbains.

Mais qu'en est-il d'une difficulté
écrivain de vrais crimes...

...et un chômeur
photographe tellement à court d'argent...

...ils doivent recruter des passagers payants pour
leur déménagement de Pittsburgh vers la Californie ?

Pourtant, lorsqu'ils arrivent à Los Angeles,

...ils s'installent immédiatement
dans un spacieux cottage de plage de Malibu.

Et je n'aime pas la licence géographique.

C'est difficile de faire une théorie
argument contre cela.

Après tout, dans un film de fiction,

...un espace réel devient fictif.

Pourquoi une voiture ne devrait-elle pas poursuivre
sauter des canaux de Venise...

...au port de Los Angeles
à trente kilomètres de là ?

Pourquoi la sortie de
une patinoire à Westwood...

...ouvre directement sur Fletcher Bowron
Place au centre-ville de Los Angeles,

... à quinze milles à l'est ?

Mais une fiction n'est pas
toujours aussi bon qu'un autre,

...et comme une licence dramatique,

...la licence géographique est généralement
un alibi pour la paresse.

Une géographie idiote fait des films idiots.

"Je t'avais prévenu que je la tuerais."

Et le meilleur de Los Angeles
film de poursuite en voiture...

...est obstinément,

... même perversement littéraliste.

"Attention, toutes les unités..."

...un barrage routier est en cours d'installation à
Agence Torrance Mazda...

Rue One-Nine-O
et le boulevard Hawthorne.

"Faites attention."

Le réalisateur Toby Halicki a réalisé
Le rêve de Dziga Vertov :

Un cinéma anti-humaniste de
corps et machines en mouvement.

Son chef-d'œuvre matérialiste
était le premier manifeste...

...pour un cinéma de
destructions visibles.

C'était aussi le premier sud de la Californie
film centré sur la Baie Sud,

...la côte sud peu glamour
région du bassin de Los Angeles...

s'étendant de Long Beach à El Segundo

...qui deviendra plus tard le
domaine de William Friedkin...

Quentin Tarantino...

...et Michael Mann,

...qui renommerait accidentellement le plus
icône familière des films de South Bay,

...le pont Vincent Thomas.

"Pont Saint Vincent Thomas,
c'est la voie d'évacuation numéro un.

Vincent Thomas était le représentant de San Pedro
à l'Assemblée nationale depuis de nombreuses années,

... mais il n'a pas encore été canonisé,

...pas même à Pedro.

Les accidents arrivent,

... mais certains mensonges sont malins.

Ils dévalorisent ou banalisent la vraie ville.

L'une des gloires de Los Angeles est son
architecture résidentielle moderniste,

... mais les films hollywoodiens ont presque
systématiquement dénigré ce patrimoine...

...en fondant plusieurs de ces maisons...

...comme résidences de méchants de cinéma.

Cela commence avec Les Damnés
Ne pleure pas en 1950.

La retraite de Frank Sinatra à Palm Springs,

...conçu par Stewart Williams,

...joue la maison d'un chef de gangster local.

Puis en 1955,

...une bande de kidnappeurs psychopathes
dirigé par John Cassavetes...

... se troue dans un prototype
maison moderne du milieu du siècle...

...dans les collines d'Hollywood.

Et il y a généralement eu quelque chose
sinistre à propos de la maison Ennis.

Son rôle le plus fréquent est celui de
manoir d'un chef de gangster,

...souvent un représentant
du péril jaune.

L'épisode le plus célèbre d'Hollywood
guerre contre l'architecture moderne...

...est L.A. Confidentiel.

La maison Lovell de Richard Neutra,

...la première grande manifestation du
Style international dans le sud de la Californie,

...joue la maison de Pierce Patchett,

...pornographe,

...souteneur,

...prince de la ville de l'ombre...

...où tout ce que vous désirez est à vendre.

En fait, le réalisateur Curtis Hanson
admire beaucoup la maison Lovell.

Il lui donne même un spécial
générique de fin du film,

...d'après lui le titre honorifique
favorisé par son propriétaire d'origine :

La Maison de Santé Lovell.

Est-ce alors juste une convention ?

La maison du trophée architectural...

...est l'équivalent moderne de
le chapeau noir ou la moustache.

Ce n'est rien à prendre au sérieux.

Eh bien, le critique d'architecture du
Le Los Angeles Times l'a pris au sérieux.

Il a cité L.A. Confidentiel
comme une sorte de preuve...

...que les aspirations utopiques de
l'architecture moderniste était fausse.

Il a écrit,

... "Les formes élégantes et méticuleuses de la maison semblent
le cadre parfait pour ce genre de puissance..."

"Les parois vitrées de Neutra s'ouvrent sur
dévoiler le côté obscur de nos vies..."

"...ils suggèrent l'érotisme, le brisé,
les psychologiquement impurs.

Alors maintenant, nous le savons.

Comme les films l'ont montré,

...ces machines purement modernes pour
une vie meilleure était un repaire de vices.

En fait,

...cette fiction est contredite non seulement par
l'esprit originel de la maison Lovell,

...mais par toute son histoire.

Il a été conçu comme une sorte de
manifeste pour une vie naturelle,

...et c'est devenu un centre pour les radicaux
réunions politiques de gauche dans les années trente.

Il y a un architecte moderniste
Hollywood se laisse aller à la légère :

Pierre Koenig.

C'est peut-être parce qu'il avait un talent
pour tourner des cubes en acier et en verre...

...dans la régence d'Hollywood
style mini-manoirs.

Sa maison Stahl est une icône
de l'architecture moderne...

...et dernièrement une star de cinéma.

Dans L'homme qui se marie,

...il joue le pied-à-terre hollywoodien
d'un playboy multimillionnaire,

... bien que le film se déroule à douze heures
des années avant sa construction.

Dans Le Premier Pouvoir,

...ça joue à la maison
d'un médium policier,

...et dans Pourquoi les imbéciles tombent amoureux ?

C'est la base de Zola Taylor sur la côte ouest,

...la chanteuse des Platters.

Nous nous sentons mal quand
Frankie Lymon le détruit.

D'autre part,

...l'architecte le plus hollywoodien
aime détester est John Lautner.

Au crépuscule,

...une maison Lautner surplombant
la vallée de San Fernando...

...est la récompense d'un flic véreux
pour sa corruption.

"Bel endroit où tu es arrivé ici...

...Cela bat certainement Los Feliz".

"Vous êtes au-dessus du smog."

"Tu as un sacré paquet ici, mec."

Une maison Lautner plus élaborée
dans les collines de Beverly...

...joue à la maison de plage de Malibu
du roi du porno Jackie Treehorn...

...dans Le Grand Lebowski.

"Comment se passent les affaires de cochonnerie, Jackie ?"

"Je ne saurais pas, mec.
Je m'occupe de l'édition."

Le plus célèbre de Lautner
la maison est la chimiosphère,

...un hexagone de bois,
l'acier et le verre,

...élevé au-dessus de son terrain à flanc de colline
sur une seule colonne en béton.

Il apparaît dans Body Double...

...comme la garçonnière d'un
tueur de foreur fou.

Les intérieurs de Lautner peuvent
être parfois vulgaire,

...ou trop ostentatoire,

... mais on ne peut pas lui en vouloir pour celui-ci,

...un peu de direction artistique excessive
conçu pour parodier les excès des années quatre-vingt.

L'insulte ultime envers Lautner
le travail est arrivé dans Lethal Weapon 2.

La maison Garcia à Mulholland...

...est le siège social d'un réseau de drogue
organisée par le consulat sud-africain.

Enragés par leur immunité diplomatique,

...Mel Gibson abat leur
maison avec sa camionnette.

Non seulement Lautner
lisse et superficiel,

... il est incompétent.

Lethal Weapon 2 est aussi l'œuvre
d'un fan d'architecture moderne.

Le producteur Joel Silver est célèbre pour son bon goût
restauration d'une maison de Frank Lloyd Wright à...

...Hollywood et un modèle conçu par Wright
plantation en Caroline du Sud.

Même si Lautner était le disciple de Wright,

...l'idéologie conventionnelle d'Hollywood une fois
encore une fois l’emporte sur la conviction personnelle.

Au moins, Silver a également détruit
architecture post-moderniste.

Le Fox à trente-quatre étages
Place de Century City...

... partage la vedette avec Bruce
Willis dans Mourir dur.

Quand une bande de voleurs aux enjeux élevés...

... se faisant passer pour des terroristes prenant le contrôle du
construire et capturer plus de trente otages,

...le FBI sacrifierait un
bon nombre d'otages...

...afin de sauver le bâtiment.

"Qu'est-ce que tu penses de la casse ?"

"Je pense que nous éliminerons les terroristes...

...perdre vingt, vingt-cinq par
cent des otages. Hauts."

"Je peux vivre avec ça."

Mais le flic voyou à l’intérieur a d’autres idées.

Parmi toutes les autorités
personnages sur les lieux,

... lui seul place les gens au-dessus de la propriété.

"Descends, descends, putain !"

"Clouez ce connard."

Le Fox Plaza a joué au Nakatomi Plaza,

...la succursale de Los Angeles
d'une multinationale japonaise.

À la fin des années quatre-vingt,

...Les sociétés japonaises possédaient
de nombreuses tours de bureaux locales.

Dans les films, ils les possédaient tous.

"Jésus, si un ascenseur doit parler,
il devrait parler en américain.

Il y a quelques monuments de Los Angeles
qui jouent presque toujours eux-mêmes :

L'hôtel de ville...

...Théâtre chinois de Grauman...

...Planétarium Griffith...

...l'échangeur autoroutier à quatre niveaux...

...le canal en béton de
la rivière Los Angeles...

...le bâtiment Eastern Columbia
à la huitième et à Broadway...

...l'Hôtel Bonaventure à
Cinquième et Figueroa...

...l'hôtel Beverly Hills
au coucher du soleil et au rodéo,

...le Paradise Motel à
Coucher de soleil et Beaudry...

Plombiers Clayton à
Westwood et LaGrange...

Liqueur de cirque à
Burbank et Vineland...

...Les hot-dogs de Pink à
La Bréa et Melrose...

...le Colisée Mémorial
au Parc des Expositions.

Avec des sièges en bois dur pour tous,

...le Colisée est le plus
stade américain démocratique...

...et le dernier du genre à survivre.

En tant que lieu où des milliers
des gens se rassemblent,

...comme l'énigmatique tireur d'élite
dans un avertissement de deux minutes...

...avec un objectif parfait
pour les stars de cinéma vieillissantes,

...ou les "Envahisseurs invisibles"
dans le film d'Edward L. Cahn de 1959...

...qui utilise un zombie pour réquisitionner
le système de sonorisation...

...et livrez un de leurs
des ultimatums laconiques.

"Les gens de la terre..."

... c'est votre dernier avertissement.

À moins que les nations de votre
la planète se rend immédiatement,

"...toutes les vies humaines seront détruites."

Et bien sûr,
il y a le panneau Hollywood.

Puisqu'il marque littéralement l'ascendant
d'Hollywood sur le reste de Los Angeles,

... je devrais le mépriser,

... comme je méprise le Hollywood Walk of Fame,

...où les étoiles coûtent cher aux lauréats
ou leurs sponsors 15 000 $,

...où Hollywood
La liste noire existe toujours.

Il y a des étoiles pour les forces de l'ordre...

...et les informateurs,

... mais aucun pour ceux sur lesquels ils ont informé.

Il faudrait l'appeler le
Promenade hollywoodienne de la honte.

Mais en fait, je trouve le
Panneau Hollywood rassurant.

Peut-être que je trouve poignant qu'un homme délabré
annonce pour un projet immobilier...

...pourrait devenir un monument civique.

Ou peut-être que c'est juste ça
il faut l'aimer...

... parce que c'est tellement gros
cible pour les étrangers.

Comme cet expatrié
L'Anglais David Thomson,

...qui aime tout de l'Amérique...

...sauf ce qui vaut la peine d'être aimé.

Il aime Hollywood, mais
pas le signe Hollywood.

Il a écrit un jour :

"Ce panneau HOLLYWOOD est tellement
infiniment drôle et terrible...

...et L.A. en est fière."

Ce sont les points de repère qui sont
détruit dans les films catastrophe.

Chaque fois que la légitimité de
l'autorité est remise en question,

...Hollywood répond avec des films catastrophe.

Et chaque fois qu'il y a un film catastrophe,

... il y a George Kennedy.

"Rosa, allons-y."

"Vaut mieux pas,."

"Allez, Rosa. Allez,
calme-toi, veux-tu ? »

"Les tremblements de terre font ressortir le pire
chez certains gars, c'est tout."

Les films catastrophe nous rappellent à quel point c'est stupide
et nous sommes vraiment impuissants...

...et démontrer ainsi notre
besoin de professionnels....

...et des experts pour sauver
nous de nous-mêmes.

Ils définissent les sources
d'autorité légitime.

Nous devons compter sur des spécialistes,

...mais à qui peut-on faire confiance ?

"J'ai réussi..."

"...Peux-tu m'apporter un cric
un marteau et un coupe-boulon ? »

"Utilisez un marteau-piqueur, puis
le toit va s'effondrer.

"Ecoute, je pense qu'il y en a
des gens vivent là-dedans..."

"...et je vais essayer de les faire sortir."

"Eh bien, personne d'autre ne l'est et
tu ne peux pas le faire tout seul.

"Je ne serai pas seul..."

"... il vient avec moi."

Un prêtre peut être utile.

"Nous allons nous écraser, nous allons être
tué, je sais que nous allons tous être..."

Mais pas un homme politique.

"Comme le puissant poing de Dieu..."

"...Armageddon descendra sur
la ville de Los Angeles..."

"...la ville du péché, la ville de
Gomorrhe, la ville de Sodome. »

"...Et les eaux monteront et
séparez cette ville pécheresse et pécheresse..."

"...de notre pays."

Mike Davis a affirmé qu'Hollywood prenait un
plaisir particulier à détruire Los Angeles,

...un plaisir coupable partagé
par la plupart de son public.

Le monde entier semble soutenir
Los Angeles va glisser dans le Pacifique...

...ou être avalé par
la faille de San Andreas.

Le jour de l'Indépendance,

...qui pourrait s'identifier à
la foule caricaturale...

...dansant dans une extase idiote... pour
saluer les extraterrestres ?

Il y a une nuance comique
de "bon débarras"...

...quand des fous comme ceux-ci sont vaporisés par
les derniers invités mal élevés de la terre.

Mais pour moi le sacrifice occasionnel
de Paris dans Armageddon...

... semble encore plus grossier.

Les Français sont-ils visés par une punition ?
parce qu'ils admirent trop Jerry Lewis ?

Ou parce qu'ils ont résisté aux pressions d'Hollywood
un impérialisme culturel avec trop de ferveur ?

D'une certaine manière, la destruction fréquente d'Hollywood
de Los Angeles est tout aussi grossier,

... mais il s'agit le plus souvent de
l’opportunité économique plutôt que l’idéologie.

Hollywood détruit Los
Angeles parce que c'est là.

Nos cinéastes n'y croient pas vraiment
l'hôtel de ville de Los Angeles est...

...un symbole civique plus résonnant
que l'Empire State Building.

Mais ils vont bien
conscient que c'est plus proche.

"C'était un enfer
d'une ville, officier.

"Ouais."

Dans les films catastrophes,

...au moins Los Angeles l'est
enfin là en tant que personnage,

...si ce n'est pas encore comme sujet.

James M. Cain et Raymond Chandler...

... avait fait de Los Angeles un
personnage de leurs romans,

...et c'est devenu un
personnage pour les films...

...quand Chandler et Billy
Wilder a adapté le roman de Caïn,

...Double indemnisation.

Le sentiment d'appartenance était si précis que
Richard Schickel affirmera plus tard :

"..." Vous pourriez accuser L.A. de co-conspirateur
dans les crimes que raconte ce film."

En partant du texte de Caïn,

...Chandler et Wilder ont créé
un protagoniste-narrateur...

...qui a des idées ou du moins des opinions
à propos de la ville qui l'entoure,

...et son commentaire en voix off s'adresse à un
estimé collègue dont l'opinion lui tient à cœur...

...et dont l'intelligence
il essaie d'imiter.

"Mémorandum du bureau..."

...Walter Neff à Barton
Keyes, gestionnaire des sinistres...

...Los Angeles. 16 juillet 1938.

Cher Keyes.

Je suppose que tu appelleras ça un
confession quand vous l'entendez.

Eh bien, je n'aime pas
le mot « aveu ».

Je veux juste te remettre au clair sur quelque chose que tu
Je ne pouvais pas voir parce que c'était contre ton nez.

Tout a commencé en mai dernier.

C'était vers la fin du mois de mai.

Je me suis souvenu de ce renouvellement automatique
près du boulevard Los Feliz.

Alors je suis allé là-bas.

C'était une de ces maisons espagnoles de Californie
tout le monde était fou il y a dix ou quinze ans.

Celui-ci doit coûter cher
quelqu'un à environ 30 000 dollars,

... c'est-à-dire, si jamais il
j'ai fini de payer."

"Je m'appelle Walter Neff, Pacific All-Risk."

Comme Chandler et Wilder,

...Walter Neff est un malin et un snob.

"Y a-t'il quelque chose que je puisse faire?"

"L'assurance a pris fin le 15."

Je détesterais penser à ton accident
Fender ou quelque chose comme ça alors que tu n'es pas...

"...entièrement couvert."

"Peut-être que je sais ce que vous voulez dire, M. Neff..."

"...Je prenais juste un bain de soleil."

"Pas de pigeons dans les parages, j'espère."

Et un peu connard,

... bien que moins d'un
que l'homme qu'il assassine.

"La prochaine chose que tu me diras, je
besoin d'une assurance contre les tremblements de terre,"

"...et une assurance contre la foudre,
et une assurance grêle..."

"Si nous achetions toute l'assurance qu'ils pourraient imaginer,
nous resterions fauchés en payant pour cela, n'est-ce pas, chérie ?"

"Ce qui nous maintient fauchés, c'est ta sortie
et acheter cinq chapeaux en un rien de temps."

"Qui a besoin d'un chapeau en Californie ?"

Et moins monstre que
son complice.

"Ok. Il faut que ça aille vite..."

... Tiens, prends son chapeau... Ramasse
ses béquilles sur les rails.

Le meurtre qui a inspiré le roman de Caïn
s'était produit quinze ans plus tôt...

...à Queen's Village, New York,

... mais le crime semblait correspondre au déracinement et à la moralité
corruption de la classe moyenne du sud de la Californie.

La double indemnisation et le Caïn
les adaptations qui ont suivi...

... convaincu tout le monde que Los Angeles est
la capitale mondiale de l'adultère et du meurtre.

"D'accord, bébé, c'est tout."

"Qu'est-ce qu'il y a, n'est-ce pas
tu vas m'embrasser ?"

"C'est direct, n'est-ce pas ?"

"Je t'aime, Walter."

"Je t'aime bébé."

Nulle part ailleurs le mal n’est aussi banal.

La double indemnisation évoque Los Angeles
sans beaucoup de tournages en extérieur,

...mais chaque lieu est mémorable :

La gare de Glendale la nuit,

...un coin de rue identifié
comme le Vermont et Franklin...

... même si en fait c'est le cas
Hollywood et Western,

...l'extérieur de
Jerry's Market sur Melrose,

...et la maison de style néo-colonial espagnol qui
joue la résidence de Phyllis Dietrichson,

...son mari et sa belle-fille.

La voix off de Neff place ceci
maison dans les collines de Los Feliz,

... et cet endroit semble correct,

... bien que la maison elle-même
est à quelques kilomètres à l'ouest,

...juste au-dessus du nord
bout de la rue Vine,

...près d'Hollywoodland
où Caïn l'avait placé.

Ils ont dû chercher une maison qui correspondait
cette description aussi fidèlement que possible :

Il a été construit avec des yeux de coq.

Le garage était sous la maison,

...le premier étage était au-dessus,

... et le reste s'est répandu dans le
colline, de toute façon, ils pourraient le faire entrer.

Bien que tous les intérieurs
ont été filmés sur des plateaux de studio,

...Wilder est resté proche de la réalité ici,

...s'inspirant du
escalier spectaculaire du hall d'entrée.

Il a simplement déplacé le salon par la gauche
côté droit du hall d'entrée.

Pour Wilder, moderniste conséquent,

...le faux historicisme du
architecture et décoration intérieure...

... reflète la malhonnêteté de
les vies contenues à l’intérieur.

Mais les goûts ont changé.

Maintenant, nous aimons tous ces toits de tuiles rouges
et cette grille en fer forgé...

... et je ferais n'importe quoi
pour les préserver.

Ainsi, tout comme l'architecture moderniste
évoque une méchanceté épicène,

...le renouveau colonial espagnol
suggère le bon goût petit-bourgeois.

C'est la maison idéale pour un bon-mauvais
call-girl mûre pour la réforme...

...ou un héros justicier en quête de vengeance.

La respectabilité distinguée est la
message dans Mildred Pierce,

...La deuxième version d'Hollywood
d'un roman de James M. Cain,

...dans lequel la banlieue de Los
Angeles a un petit rôle.

"Nous vivions rue Corvallis,
où toutes les maisons se ressemblaient. »

Le nôtre était le numéro onze heures quarante-trois.

C'est une observation étrange...

...depuis les maisons qu'on voit
ne se ressemblent pas tous,

...mais une critique typique de Los Angeles.

Si tu n'aimes pas une chose,

...se plaindre également de son contraire.

L'architecture est trop éclectique,

...mais c'est aussi trop uniforme.

Une fois de plus, le drame se termine par un meurtre.

Et il en sera de même dans Le
Le facteur sonne toujours deux fois,

...le dernier roman de Caïn
trilogie du sud de la Californie.

Hollywood l'a filmé deux fois,

...en 1946 et de nouveau en 1981.

Les romans de Caïn ont été écrits dans les années trente,

...et ils reflètent les peurs
d'une classe moyenne inférieure...

... frappé particulièrement durement par la Dépression.

Explicitement ou implicitement,

...le film du milieu des années quarante
les adaptations sont des films d’époque.

L'après-guerre contemporaine
le monde semblait plus lumineux.

"Papa dit que le sud de la Californie est
la prochaine partie du pays..."

... Papa dit, six sur dix
les anciens combattants s'installeront ici après la guerre...

"...Papa dit..."

"Ne t'occupe pas de ton papa.
avez-vous vos propres idées ? »

"Eh bien, pour un Marine de retour,
J'ai de super idées."

Une nouvelle banlieue a été créée pour
les vétérans reviennent de la guerre.

Ils pourraient espérer un bon travail
dans l'industrie aéronautique en plein essor,

...une maison individuelle pour chaque famille,

...un incinérateur de déchets dans chaque cour,

...et de nombreuses salles de bains
sans toilettes....

... du moins pour les personnages de films.

Dans les films, il y en avait beaucoup
signes avant-coureurs d'un baby-boom,

...et pourtant ces enfants trop mignons
deviendrait, en quelques années seulement,

...les adolescents trop perturbés
de Rebelle sans cause,

...le premier teen noir.

"C'est une bonne façon de se comporter."

"Eh bien, tu sais de qui il tient."

"Tu me déchires !"

Le réalisateur Nicholas Ray photographié
emplacements réels autour de Los Angeles...

...pour ressembler aux décors d'une comédie musicale en studio.

Les comédies musicales établissent des mondes alternatifs,

...et c'est précisément
La réussite de Ray.

Les adolescents vivent dans un monde parallèle
au monde adulte de normalité et de stabilité,

...dans un monde où ils ont
créé pour eux-mêmes...

...et c'est presque
une parodie du film noir.

Leur monde est plus dangereux
que celui de leurs parents...

...et plus attrayant.

« Allumez vos lumières ! »

C'est d'ailleurs privilégié dans le film.

Nous voyons le monde des adultes à travers leurs yeux.

Mais nous n’avons pas d’autre point de vue sur le leur.

Les adolescents sont capables de
créer leur propre monde séparé...

...seulement en raison de leur facilité
accès aux automobiles.

Ils furent les premiers adolescents à avoir une voiture,

...au moins dans les films,

... et c'est peut-être pour ça que Rebel Without
une Cause semble si prophétique...

...et tellement évocateur de Los Angeles.

Films noirs plus conventionnels uniquement
révélait par intermittence l'aspect de la ville.

Ces rues sombres avec
quelque chose de plus que la nuit...

...étaient encore le plus souvent
situé sur des terrains arrière de studio.

Le film noir évitait généralement le
des rues méchantes pour les égouts méchants.

Les vraies rues apparaissent dans Kiss Me Deadly,

...bien que ce road movie urbain...

... ne s'est pas annoncé comme un
portrait de Los Angeles.

C'est un film de détective privé.

...une version révisionniste
de Mickey Spillane...

... qui essaie d'inverser son
version hyperfasciste du maccarthysme...

...en donnant assez à Mike Hammer
corde pour se pendre.

"Mon cher monsieur."

"Maintenant, parle-moi de la clé."

"Juste une minute, monsieur."

C'est presque définitif comme portrait
de la ville au milieu des années cinquante.

Kiss Me Deadly est un film littéral.

Mike Hammer a une vraie adresse :

10401, boulevard Wilshire.

Et quand il s'éloigne de son
immeuble dans sa nouvelle Corvette,

...ce que nous voyons, c'est ce qui était réellement là.

"Ma moustache, la moustache de mon père..."

"...Allons sur l'autoroute..."

"Je veux voir comment vole ce petit oiseau."

Les voyages de Mike Hammer,

...tous tournés sur place,

...révéler une ville divisée.

Le riche...

...et les pauvres.

L'ancien...

...et le nouveau.

Ce qui était nouveau à l’époque est toujours d’actualité.

"C'est Crestview
cinq-quatre-un-deux-quatre..."

M. Hammer, que vous appelez,
n'est pas disponible pour le moment...

Si tu souhaites partir
un enregistrement de votre appel,

"...veuillez indiquer votre message
au son du ton."

"Bonjour, Mike, je vérifie juste
pour voir si tu es rentré à la maison...

S'il te plaît, appelle-moi quand tu..."

"Velda."

Ce qui était vieux a été détruit.

Des images de choses qui
il n'y en a plus...

... compte beaucoup pour nous
qui vivent à Los Angeles,

...et pratiquement
rien à tout le monde,

...sauf peut-être quand ils représentent des choses qui
ont disparu des centres urbains partout,

...comme les restaurants drive-in...

...ou des films en drive-in.

Bien entendu, il existe certains types de
des bâtiments qui ne sont pas conçus pour durer.

Il faut les reconstruire
tous les cinq ou dix ans...

...afin qu'ils puissent s'adapter aux changements
modes de consommation.

Alors l'image d'une station service obsolète...

...ou une épicerie...

...peut évoquer le même genre de nostalgie que nous
ressentez toute marchandise dont la journée est révolue.

Les vieux films nous permettent de
redécouvrez ces icônes,

...même pour construire un documentaire
histoire de leur évolution.

"Dites à ce personnage que nous voulons y aller..."

"Puis-je vous aider Monsieur?"

"Oh, ouais. Donne-moi cinq
gallons de régulier. "

"Régulier."

"Je pensais que tu avais dit que nous
allions danser..."

"Venez ici, maisons. Venez ici,
Je veux te parler."

"Pourriez-vous vérifier ci-dessous
la capuche aussi, s'il te plaît ?

"Bien sûr."

"Bonjour. Vous avez fait le plein ?"

"Deux dollars, pas de coup !"

"Oui Monsieur."

"Voilà Williams. Il glisse.
Il est là-dedans, en sécurité."

Mais qui se soucie de notre vieux
parcs de baseball des ligues mineures,

...Wrigley Field, la maison des Anges,

...et Gilmore Field, domicile
des stars d'Hollywood,

...ou les Twinks, comme notre local
les journalistes sportifs aimaient les appeler ?

"Coussins à un sou. Dix cents seulement. Soyez à l'aise
pour un centime. Obtenez vos coussins ici.

Qui se souvient de Steve Bilko et
Bobby Bragan et Carlos Bernier ?

Les scènes de foule dans The Atomic
City présente de vrais fans de baseball,

...pas d'extras professionnels,

...qui étaient alors encore castés...

...selon les exigences d'un
code de production qui interdisait...

...toutes les scènes montrant le social
mélange de blancs et de métis.

Ils suggèrent que Los Angeles pourrait avoir
été plus confortablement intégré en 1952...

... qu'aujourd'hui.

Et qui pleure le
Auditorium Pan-Pacifique,

...notre palais Streamline Moderne,

...autrefois le monument le plus célèbre de la ville,

...où le basket universitaire
les équipes ont joué leurs matchs,

...où Robert Frank a photographié
le Motorama en 1956.

Il jouait une course de chiens
morceau dans Johnny Eager...

...et une arène de glace
spectacles de patinage à Suspense.

En 1980, après le Pan
Le Pacifique avait été abandonné,

...Lawrence Gordon a produit
un fantasme malheureux...

...de ce que les conservateurs
appelons la réutilisation adaptative.

Une muse inspire un jeune artiste à
convaincre un clarinettiste vieillissant...

...que c'est le lieu idéal pour
la discothèque qu'il veut ouvrir.

"Tu penses vraiment ça
ça pourrait marcher pour Danny ? »

"Je pense que cet endroit pourrait être
tout ce que tu veux."

"Ouais, mais comment diable l'appeler ?"

"A Xanadu, Kublah Khan a-t-il été
décret sur le dôme de plaisir majestueux.

Hélas, leur rêve s'avère être...

...une discothèque à roulettes.

Le film a échoué,

...et ce qui restait du Pan Pacific
incendié neuf ans plus tard.

Ça méritait mieux,

...à la fois dans les films et dans la réalité.

"Un endroit où personne n'osait aller..."

...Un amour que nous avons connu...

"...Ils l'appellent Xanadu."

Tout comme le Richfield Building,

...qui a dû céder la place à des plus grands,

... des gratte-ciel plus laids.

Il existe de nombreuses photographies,

...mais seulement quelques plans de film.

Merci à Antonioni.

Et le Ship's Westwood,

...un café ouvert toute la nuit ?

C'était une institution,

... mais il n'avait aucune chance quand quelqu'un s'est rendu compte
vous pourriez placer un gratte-ciel dans le même espace.

"Merci, Amy."

Au moins, le Far East Café est toujours là.

Il a fermé ses portes après le tremblement de terre de 1994,

... mais il devrait bientôt rouvrir.

Tout comme le Vol de l'Ange.

Notre funiculaire bien-aimé,

... "le chemin de fer le plus court du monde"...

...construit en 1901,

...déchiré en 1969 par le
Agence de réaménagement communautaire,

...reconstruit en 1996,

...un pâté de maisons au sud de son emplacement d'origine,

...fermé après un crash en février 2001,

...quelques jours seulement après l'avoir filmé.

Mais c'est toujours là...

...sorte de.

L'Ange reconstitué
Le vol était un voyage touristique,

...une simulation,

...parce qu'il avait perdu
son objectif initial.

Colline du Bunker,

...le quartier résidentiel de
le sommet du Vol de l'Ange,

... avait disparu.

Les films adoraient Bunker Hill.

Les seigneurs de la ville détestaient cela.

Les loyers étaient bas, donc ça mettait le mal
le genre de gens trop proches du centre ville.

Bunker Hill est devenu une cible pour
l'élimination des bidonvilles ou la rénovation urbaine.

Ils ont dû détruire
afin de le sauvegarder.

Et ils l'ont détruit,

... même si cela a pris plus de dix ans.

Bunker Hill était le plus photographié
quartier de Los Angeles,

... donc les films sont involontairement documentés
sa destruction et son dépeuplement.

A la fin des années quarante,

...ça pourrait représenter un solide
quartier populaire,

...un endroit où un gars pourrait emmener son
fille à la maison pour rencontrer sa mère.

"Ah, buena sera, maman mia."

"Bonne sera."

C'était le territoire du film noir,

... mais c'était un refuge contre le
rues les plus méchantes de la ville.

Vers le milieu des années cinquante,

...c'était devenu un quartier
des maisons de chambres

...où un homme qui en sait trop
pourrait se terrer ou se cacher.

Hollywood en était venu à accepter Raymond
La vision de Chandler de Bunker Hill.

En tant que vieille ville, ville wop,
ville criminelle, ville artistique...

... où l'on peut trouver n'importe quoi...

... des escrocs en cavale à
mesdames de la soirée de n'importe qui...

...aux clients du County Relief
bagarre avec des hôtesses hagardes...

...dans de grandes maisons anciennes avec
porches à volutes...

"Un gars pourrait avoir un cœur
attaque en venant ici."

"Qui vous a invité?"

La meilleure colline de bunker
le film est Les Exilés,

...un indépendant à petit budget
un film de Kent MacKenzie,

...à propos des Indiens d'Arizona
exilé à Los Angeles,

...tourné en 1958,

...achevé en 1961.

Il révèle la ville comme un lieu
où la réalité est opaque,

...où différents ordres sociaux...

...coexister dans le même espace...

...sans se toucher.

Mieux que n'importe quel autre film,

...ça prouve que là
Il était une fois une ville ici,

...avant qu'ils ne le démolissent
et construit un simulacre.

La fin de Bunker Hill est
visible dans The Omega Man.

Vers 1971...

... c'était un bon emplacement pour
un fantasme post-apocalyptique.

Charlton Heston joue un urbain
survivaliste dans un paysage urbain...

...dépeuplé par la guerre biologique.

Il a appris à devenir
totalement autonome.

S'il veut voir un film,

...il doit le projeter lui-même.

"C'est vraiment magnifique, mec..."

"...Si nous ne pouvons pas tous vivre
ensemble et être heureux ?..."

"...Si tu dois avoir peur
sortir dans la rue,"

"...si tu dois avoir peur
sourire à quelqu'un, n'est-ce pas ?"

"De quel genre de manière s'agit-il
traverser cette vie ? »

Toutes ses séances de cinéma sont des matinées,

...parce que la nuit il doit se battre
un gang de vampires hippies luddites,

...ses seuls compagnons de la ville.

Treize ans plus tard,

...la même intrigue et
au même endroit....

... réapparaissent dans Night of the Comet.

À la suite d'une catastrophe...

... apparemment provoqué par la poussière de comète,

...un petit groupe de survivants humains...

... combattez à nouveau des mutants ressemblant à des zombies,

...mais le centre de l'action,

Colline du Bunker,

...a été totalement transformé.

Le nouveau look de Bunker Hill
comme une ville simulée,

...et il en a joué un dans Virtuosity.

Mais les réalisateurs qui ont fait le plus pour
faire de Los Angeles un personnage de cinéma...

...et puis un sujet...

...étaient des étrangers, comme
Plus sauvage, ou touristes.

Ils n'étaient pas intéressés par quoi
fait de Los Angeles une ville ;

Ils étaient intéressés par ce qui faisait que Los
Angeles contrairement aux villes qu’ils connaissaient.

Tout comme il y a des highbrows et des lowbrows,

...il y a beaucoup de touristes
et peu de touristes.

Tout comme il y a des intellectuels
réalisateurs et réalisateurs modestes,

...il y a de hauts directeurs touristiques
et des directeurs touristiques faibles.

Directeurs touristiques bas...

... dédaigne généralement Los Angeles.

Ils préfèrent San Francisco et le
littoral du nord de la Californie.

Plus pittoresque.

Le plus grand touriste bas
le réalisateur est, bien sûr,

...Alfred Hitchcock,

...et il a réalisé quatre films mémorables
autour de la région de la baie de San Francisco.

Mais un seul de ses
trente films américains...

...se déroule même partiellement à Los Angeles.

Les dix premières minutes de Saboteur...

...sont situés dans ou
autour de Los Angeles,

... mais cela pourrait être n'importe où en Amérique...

...où se trouve une usine aéronautique.

Les scènes ont été tournées en studio,

... et il n'y a rien de distinctif
à la région dans les décors.

Hitchcock avait même Marion
Une grue contourne Los Angeles...

... lors de son voyage fatidique de Phoenix à
le Bates Motel en Californie du Nord.

Mais il n'a jamais eu un mot méchant
pour sa ville d'adoption,

... du moins dans ses films.

Un autre directeur touristique bas,

...Woody Allen,

... a clairement exprimé son mépris pour
Los Angeles dans son film le plus populaire.

"Non, je ne peux pas... Tu
continuez à en parler..."

"...mais je ne veux pas vivre en ville..."

"...où le seul avantage culturel est que
vous pouvez tourner à droite au feu rouge. »

En tant que chroniqueur cinématographique de New
La classe moyenne de York,

...les gens qui croient ce qu'ils
lu dans le New York Times,

Allen s'éloigne rarement de
son milieu natal.

Mais son meilleur ami le fait
déménager à Los Angeles,

...et Woody suit...

...mais seulement pour une visite.

"Tu sais, je ne peux pas croire ça
c'est vraiment Beverly Hills."

"L'architecture est vraiment
cohérent, n'est-ce pas..."

"...Le français à côté de l'espagnol, ensuite
à Tudor, à côté du japonais.

"Mon Dieu, c'est tellement propre ici."

"C'est parce qu'ils ne le font pas
jeter leurs déchets..."

"...ils en font des émissions de télévision."

Son histoire de deux villes devient
une histoire de deux chapiteaux.

En fait, Le Chagrin et le
Pity a joué à Los Angeles...

...je l'ai vu ici...

... et, pour autant que je sache,

...La Maison de l'Exorcisme et du Messie
of Evil joué à New York.

Mais si New York a Woody
Allen pour vivre,

... nous ne pouvons pas nous sentir supérieurs.

Nous avons Henry Jaglom,

...qui est encore plus chauve,

...encore plus narcissique,

...encore plus solipsiste.

"J'ai appris que les risques
sont la meilleure chose..."

"...Tout ce qui arrive est bon et excitant,
ça arrive au cinéma et dans la vie..."

"... vient du risque..."

"Le risque est mon deuxième prénom."

Si les New-Yorkais sont généralement hostiles,

...les Britanniques sont souvent fascinés.

Dans L'être aimé,

...Tony Richardson reconnaît
son ambivalence.

Tony Richardson reconnaît
son ambivalence.

L'architecture locale est kitsch,

... mais c'est du kitsch transcendant.

Un studio de cinéma est un tribunal cruel...

...où chacun est soumis au
caprice le plus capricieux de son magnat,

... mais l'arrière-plan est enchanté
village du surréalisme accidentel.

"Le climat ici me convient admirablement..."

"...et les gens ici sont
si gentil et généreux."

"Ils parlent entièrement pour
leur propre plaisir, "

"... et ils ne s'attendent jamais à ce que vous les écoutiez."

Les gens qui détestent Los Angeles...

... j'adore Point Blank.

Le réalisateur britannique John Boorman...

... a réussi à donner à la ville un aspect
à la fois fade et insidieux,

...comme l'organisation de gangsters
Lee Marvin écrase,

...qui porte le nom
Entreprise de produits multiplexes.

Pour moi...

...le point culminant du film...

...est l'étonnant tableau du grotesque
projets de décoration intérieure.

C'est suffisant pour te faire croire que
les années soixante-dix ont commencé au milieu des années soixante.

Un film sur le LSD est-il faible
touriste ou grand touriste ?

Roger Corman, le réalisateur de The Trip,

... il n'y a pas de touriste à Los Angeles,

... mais il avait probablement besoin d'un guide pour
ouvrir les portes de la perception.

Heureusement, il avait Jack Nicholson
pour écrire le scénario,

...Peter Fonda et Bruce Dern
comme compagnons de voyage,

...et Dennis Jakob pour créer
les séquences de montage.

Haut touriste expérimental
des cinéastes comme Corman,

... Maya Deren,

...Andy Warhol,

...et Fred Halsted...

...j'ai découvert une arcadie pastorale
près du cœur de Los Angeles.

...Deren et sa collaboratrice
Alexandre Hammid....

...pourrait trouver un Eden privé...

...juste en regardant par la fenêtre de leur
Duplex de style néo-colonial espagnol...

...au-dessus du Sunset Strip.

Pour Warhol,

... Les formules hollywoodiennes représentaient une innocence
cela ne pourrait être récupéré que "en quelque sorte"

...mais les tours de Sam Rodia à Watts...

...étaient un petit coin de paradis pas encore perdu.

Au début des années soixante,

...les tours Watts ont été les premières
le plus accessible au monde,

...le monument civique le plus convivial.

Le chef-d'œuvre du porno gay de Fred Halsted...

... récapitule la perte d'Eden,

... sortir de l'idyllique
canyons ruraux...

...au déjà méchant
rues d'Hollywood.

À mesure que le paysage devient plus urbain,

...le sexe devient plus dur.

Directeurs d'Europe continentale
sont généralement de grands touristes,

... donc ils apprécient Los Angeles,

... même les trucs ringards qu'on déteste,

...comme le Sunset Strip.

Dans L'Homme du dehors de Jacques Deray,

...un tueur à gages parisien
bloqué à Los Angeles

...découvre une ville de parkings,

...motels,

...stations d'autobus,

...Les cafés,

...barres à bandes,

...et des opportunités immobilières.

Tout cela est plutôt moche, je suppose,

... mais cela correspond à un résultat précis
portrait de la ville en 1973,

... exactement comme je m'en souviens.

Comme la plupart des Européens
Californie du Sud,

...Antonioni était plus intéressé
dans le désert qu'en ville.

Si jamais tu te retrouves
dans la Vallée de la Mort en août,

...vous entendrez davantage d'allemand
parlé que l'anglais.

Mais avant de partir
pour Zabriskie Point,

...Antonioni a emmené son protagoniste dans un
une forte rotation touristique autour de Los Angeles,

...à commencer par les désormais célèbres peintures murales du
L'usine de conditionnement de viande Farmer John's à Vernon,

... présenté plus tard dans
Carrie de Brian De Palma...

...et Angel City de Jon Jost.

Sa tournée du Los Angeles industriel
s'est terminé brusquement et improbablement...

...au coucher du soleil et au rodéo.

Jacques Demy aimait Los Angeles
comme seul un touriste peut le faire.

Ou peut-être devrais-je dire,

...comme seul un touriste français peut le faire.

J'en voulais à Model Shop
quand il est sorti...

... parce que c'était un film du Westside.

Sa vision de la ville...

... ne s'étendait pas à l'est de Vine Street.

Mais maintenant je peux apprécier...

...une première tentative poignante de
défendre Los Angeles en tant que ville.

C'est totalement incohérent,

... mais si vous habitez ici,
il faut être déplacé.

"Je conduisais vers Sunset..."

"... et j'ai tourné sur une de ces routes
qui mènent aux collines..."

"...et je me suis arrêté à cet endroit
qui surplombe toute la ville.

"...C'était fantastique..."

"Je me suis soudainement senti exalté."

"J'ai été vraiment ému par
géométrie du lieu,"

"...sa conception, son harmonie baroque."

"C'est une ville fabuleuse."

"Penser que certaines personnes prétendent que c'est moche
ville quand c'est vraiment de la pure poésie",

"... ça me tue."

"Je voulais construire quelque chose à ce moment-là",

"...créer quelque chose."

"Tu vois ce que je veux dire?"

"Ouais, je le sais. Je comprends."

L'opinion exprimée par Raquel
Welch dans Flareup est plus typique.

"C'est mieux d'ici que de près."

Roman Polanski plus tard
lui a volé sa ligne...

...et l'a amélioré :

"Il n'y a pas de plus beau
ville du monde..."

"... à condition qu'il soit vu de nuit
et à distance."

C'était l'étranger Polanski...

...qui a fait Los Angeles
un sujet pour les films,

...travailler en collaboration
avec un scénariste natif...

...Robert Towne.

La ville pourrait enfin devenir un
sujet au début des années 70...

... parce que c'était finalement le cas
devenir conscient de soi.

On ne pouvait plus se tromper
pour une ville ensoleillée du Sud.

Il y avait des problèmes dans les grandes villes :

Le racisme dans les grandes villes...

...et les émeutes raciales dans les grandes villes.

Le soulèvement de Watts en 1965...

... avait révélé une dimension raciale
ligne de faille à Los Angeles.

Les secrets de polichinelle de
brutalité policière...

...et la discrimination en matière de logement...

...ne pouvait plus être balayée.

Les émeutes pourraient être
évoqué dans les films...

...seulement après avoir été en sécurité
passé dans l'histoire,

... et même alors, il fallait un
bande originale des oldies dorés.

Pourtant l'ombre de Watts se profilait
devant des films sur Los Angeles.

La notion de Chinatown n'est-elle pas...

... comme l'enfer abandonné
de négligence civique...

...une vision décalée de Watts ?

Le boom sans fin touchait à sa fin,

...et la nouvelle dépression a frappé le sud
La Californie est particulièrement dure.

Comme l'écrivaient David Gebhard et Robert Winter dans
leur guide de l'architecture à Los Angeles :

"Personne ne semblait sûr de
l'avenir plus longtemps."

"Smog,"

"...la congestion des gens..."

"...et leur extension,
L'automobile,"

"...le continu
destruction des terres agricoles,"

"...potentiel et réel
des pénuries d'eau..."

"... a créé des doutes sur
une telle ampleur..."

"...que même le boosterisme habituel
de la Californie du Sud..."

"... j'ai trouvé ça de plus en plus difficile
pour réaffirmer les vieilles croyances.

Les questions ont commencé.

Comment avons-nous pu nous tromper ?

Quand avons-nous commis une erreur ?

Même si Los Angeles est
une ville sans histoire,

...la nostalgie a toujours été dominante
remarque dans l'image que la ville a d'elle-même.

À tout moment de son histoire,

...Los Angeles a toujours été
un meilleur endroit...

..."Il y a longtemps"...

...que dans le présent.

Quoi de neuf dans les années 70...

...c'était une nostalgie de
ce qui aurait pu être,

... le sentiment que tout aurait pu être
différent, à l’exception d’un événement déterminant.

Nous avons commencé à chercher un péché originaire.

Robert Towne s'est inspiré d'un mythe urbain...

...à propos de la fondation de Los Angeles le
eau volée dans la vallée de la rivière Owens...

...et l'a fait résonner.

Chinatown n'est pas un docudrame,

...c'est une fiction.

Le projet d'eau qu'il représente...

...n'est-ce pas la construction de
l'aqueduc de Los Angeles...

...conçu par William Mulholland
avant la Première Guerre mondiale.

Chinatown se déroule en 1938,

... pas 1905.

Le personnage à la Mulholland,

...Hollis Mulwray,

... ce n'est pas le chef
architecte du projet,

...mais plutôt son adversaire le plus puissant,

...qui doit être
discrédité et assassiné.

Mulwray est contre le
Barrage d'Alto Vallejo...

... parce que c'est dangereux,

...pas parce que c'est du vol
l'eau de quelqu'un d'autre.

"Au cas où vous l'auriez oublié, messieurs..."

"...plus de cinq cents vies ont été perdues
quand le barrage Van der Lip a cédé..."

"Et maintenant vous en proposez encore un autre
barrage terminus en terre battue..."

"...avec des pentes de deux
et un demi contre un,"

"... cent douze pieds de haut,"

"...et douze mille
acre de surface d'eau."

"Eh bien, ça ne tiendra pas."

"Je ne le construirai pas. C'est aussi simple que cela."

Mais il y a des échos du discours de Mulholland
projet d'aqueduc dans le quartier chinois.

"Ce barrage est une arnaque."

"Quel barrage ?"

"Celui auquel votre mari s'est opposé..."

"... ils escroquent L.A.
à le construire..."

"... mais l'eau ne coulera pas
à Los Angeles, ça arrive ici."

"Dans la Vallée ?"

"Tout ce que vous pouvez voir.
Tout autour de nous..."

"Ils expulsent ces agriculteurs de leur
terre et ensuite la ramasser pour des cacahuètes.""

"Vous avez la moindre idée de ce que cette terre va
vaut-il la peine avec un approvisionnement régulier en eau ? »

"Environ trente millions de plus
qu'ils ne l'ont payé."

Le projet de Mulholland
enrichi ses promoteurs...

...grâce à des transactions foncières initiées
dans la vallée de San Fernando,

...tout comme le barrage
projet dans le quartier chinois.

Le mécontent San Fernando
Les agriculteurs de la vallée de Chinatown,

...forcés de vendre leurs
des terrains à prix cassés...

...à cause d'une sécheresse artificielle,

...semblent être des remplaçants pour
les colons de la vallée d'Owens...

...dont les fermes
transformé en poussière...

...quand Los Angeles a pris le
l'eau qui les irriguait.

La catastrophe du barrage Van Der Lip,

... que Hollis Mulwray cite pour expliquer
son opposition au projet de barrage,

...est une référence évidente à l'effondrement
du barrage Saint-Francis en 1928.

Mulholland a construit ce barrage après
terminer l'aqueduc,

...et son échec fut le plus grand échec provoqué par l'homme
catastrophe dans l'histoire de la Californie.

Ces échos ont conduit de nombreuses personnes
les téléspectateurs doivent regarder Chinatown...

...pas seulement comme docudrame,

... mais en vérité,

...la véritable histoire secrète de la façon dont
Los Angeles a son eau,

...et c'est devenu une métaphore dominante...

...pour les critiques non fictives
du développement de Los Angeles.

"Le quartier chinois revisité"...

...c'est l'expression
Mike Davis a inventé...

...pour le gratte-ciel du centre-ville
boom de 1973 à 1986,

...et il a choisi le futur maire Richard
Riordan comme principal fixateur.

Un projet citoyen financé sur fonds publics...

...avait à nouveau généré
des bénéfices exceptionnels...

...pour un cercle riche d'initiés.

Chinatown a établi un modèle.

Films sur Los Angeles
ce seraient des films d'époque,

...situé dans le passé ou dans le futur.

Ils remplaceraient une histoire publique...

...avec une histoire secrète.

Jake Gittes tente de dénoncer une arnaque,

... mais il échoue.

"Voici Noah Cross, si vous ne savez pas..."

"Le père d'Evelyn, si tu ne sais pas..."

"C'est l'oiseau que tu recherches, Lou..."

"Je peux tout expliquer, mais
donnez-moi juste cinq minutes.

"C'est tout ce dont j'ai besoin."

"Il est riche. Tu comprends ?"

"- Fermez-la!
- ...peut tout faire."

"Je suis riche. Je suis Noah Cross..."

- "Evelyn Mulray est ma fille.
- Il est fou, Lou.

"Il a tué Mulray parce que
du truc de l'eau."

"Je te le dis. Écoute juste
à moi pendant cinq minutes.

Noah Cross est trop puissant.

Il peut assassiner son incorruptible
ex-partenaire et s'en tirer.

Il peut violer la terre, au sens figuré,

...et violer sa propre fille, littéralement,

...et garder l'enfant produit
par cette union incestueuse.

La vérité ne sortira jamais.

Je pourrais encore citer David Thomson :

"Je connais l'additif de
corruption dans l'eau de Los Angeles..."

"J'ai vu Chinatown"

"... et je sais qu'il n'y a pas
il est logique de protester. »

"Oublie ça, Jake, c'est Chinatown."

Chinatown enseigne ce bien
les intentions sont vaines.

Il vaut mieux ne pas agir,

... encore mieux de ne pas savoir.

D'une manière ou d'une autre, cette vision sombre
n'a offensé personne.

"Très bien, dégagez la zone."

"Sur le trottoir."

"Sur le trottoir."

"Sortez de la rue."

C'est l'histoire écrite par les vainqueurs,

...mais comme d'habitude c'est écrit
en larmes de crocodile.

En fait,

... la vérité était toujours là.

L’histoire publique est la véritable histoire.

Les transactions foncières initiées
ont été exposés....

...par la presse Hearst en 1905,

...deux semaines avant
le public a voté....

...sur une émission obligataire à
acheter des droits d’eau.

L'émission obligataire toujours
passé quatorze contre un,

...et aucune sécheresse artificielle n'a été
nécessaire pour tromper les électeurs.

L'aqueduc de Los Angeles n'était pas une arnaque.

...et c'était moins destructeur...

...que les projets d'eau Nouveau
York et San Francisco...

... se construisaient à peu près à la même époque.

Los Angeles aurait pu être plus généreuse envers
combattants indiens génocidaires de la vallée d'Owens,

...mais s'il n'y avait pas eu d'aqueduc,

...aujourd'hui notre ville serait
juste un autre Santa Barbara,

...une ville touristique complaisante...

...où les riches ne se sentent pas obligés de
reconnaître l'existence des pauvres.

Pour les locaux comme moi,

...ce qui donne à Chinatown
sa résonance particulière...

...est son thème subsidiaire :

La lutte pour se déplacer
Los Angeles sans voiture.

Jake Gittes perd ses roues
à mi-chemin du film.

Vallée suspecte de San Fernando
un agriculteur a éteint le radiateur...

...et un pneu avant.

Pour la seconde moitié du film,

...il dépend des autres,

...et son sentiment de maîtrise disparaît.

"Curly, où est ta voiture ?"

"- Dans le garage.
- Où est ce?"

"Hors de l'allée."

« Pouvez-vous me conduire quelque part ? »

"Bien sûr, dès que nous mangerons."

"En ce moment, Curly. Ça ne peut pas attendre."

"Je vais le dire à ma femme."

« Dis-lui plus tard, Curl, hein ?

Il est toujours un ou deux pas en retard,

... et il ne rattrape jamais son retard.

La perte d'une voiture est une forme
de castration symbolique,

...au cinéma et dans la vie.

Les meilleurs films sur Los Angeles sont,

...au moins en partie,

...sur les modes de transport.

Se déplacer d'un endroit à
le lieu n'est pas acquis.

Les voitures tombent en panne,

... ils ont des crevaisons,

...ils sont remorqués.

"Hé, qu'est-ce qui se passe ici ?"

Ou alors tu n'as pas de voiture.

Il faut prendre un bus...

... ou tu dois marcher.

Sur Sunset Blvd.,

...l'action est déclenchée par une visite
deux hommes de repo paient Joe Gillis.

« Joseph C. Gillis ?

"C'est exact."

"Nous sommes venus chercher la voiture."

Bientôt, ils poursuivent le '46 de Gillis
Plymouth décapotable le long de Sunset,

... et une éruption le bloque dans l'allée
de la star du cinéma muet Norma Desmond.

Sans voiture, il mourra.

Dans Tomber,

...un embouteillage infernal...

...incite William Fisher
abandonner sa voiture...

...et c'est parti pour un long voyage
marche à travers Los Angeles.

Il deviendra un urbain
terroriste pendant un jour,

... s'en prenant au
dégradation de l'espace public.

"Tu ne pouvais pas laisser un homme
asseyez-vous ici pendant cinq minutes..."

"... reposez-vous sur votre
précieux morceau de merde ? »

"D'accord.
Tu veux ma mallette ? »

« Je vais te le chercher, d'accord ?
Vous pouvez avoir ma mallette.

"Ici. Tu veux ma mallette ?
Voici ma mallette ! »

"Hé ! Où vas-tu, hein ? Où
tu y vas ? Tu as oublié la mallette !"

"Tu as oublié la mallette !"

Mais sa condescendance est si épaisse que tu
doit sympathiser avec ses victimes.

"Bois, quatre-vingt-cinq cents.
Vous payez ou partez !"

"Qu'est-ce qu'un 'fie' ? Je ne sais pas
comprendre un 'fie'..."

Il y a un «v» dans le mot. C'est « cinq-cinq ».

"Ils n'ont pas de 'v' en Chine ?"

"Je ne suis pas chinois. Je suis coréen."

"Peu importe. Tu viens chez moi
pays; tu prends mon argent,

"... tu n'as même pas la grâce de
apprendre à parler ma langue ? »

Le transport est la priorité
thème dans Qui veut la peau de Roger Rabbit,

...qui se propose comme un
version dessin animé de Chinatown.

Il met à jour la chute
de Los Angeles jusqu'en 1947,

...avec la mort des chariots
et la naissance des autoroutes.

"Hé, monsieur, vous n'avez pas de voiture ?"

"Qui a besoin d'une voiture à Los Angeles ? Nous avons la meilleure
système de transport public dans le monde.

En 1947,

... beaucoup auraient été en désaccord avec
L'approbation d'Eddie Valiant...

...de Pacific Electric
Les grosses voitures rouges...

...et les voitures jaunes de
le chemin de fer de Los Angeles.

Plaintes concernant la surpopulation,

...la lenteur,

...des prix discriminatoires,

...et un service médiocre...

...était endémique depuis
plus de trente ans.

Mais après la guerre,

...il y en avait bien un autre
une sorte de problème.

"Il y a plusieurs mois, j'ai eu la bonne providence
tomber sur un plan du Conseil municipal..."

"...un plan de construction
aux proportions épiques. »

"Ils appellent ça une autoroute."

"Une autoroute ?..."

"... Qu'est-ce que c'est qu'une autoroute ?"

"Huit voies de ciment chatoyant
courant d'ici à Pasadena..."

"...doux, sûr, rapide..."

"Les embouteillages seront un
chose du passé."

"Je vois un endroit où les gens
monter et descendre de l'autoroute..."

"... de temps en temps, de temps en temps,"

"... toute la journée, toute la nuit."

"Bientôt, là où se trouvait autrefois Toontown,
il y aura une série de stations-service",

"...des motels et des restaurants bon marché
qui servent des plats préparés rapidement, "

"... les salons de pneus",

"...concessionnaires automobiles",

"... et merveilleux,"

"...de merveilleux panneaux publicitaires atteignant
à perte de vue. »

"Mon Dieu, ce sera magnifique."

"Allez, personne ne le fera
conduis cette autoroute pourrie..."

"...quand ils pourront prendre le
Voiture rouge pour cinq cents. »

"Oh, ils conduiront.
Il le faudra."

"Tu vois..."

"...J'ai acheté les voitures rouges
pour que je puisse le démonter."

Les machinations fictives
du diabolique Juge Doom...

...ont été calqués sur les intrigues réelles
des lignes nationales de la ville,

...la société de transport en commun
contrôlé par General Motors...

...et d'autres intérêts automobiles.

Durant les années quarante,

...il a acheté des interurbains
chemins de fer à travers les États-Unis,

...et remplacé les tramways par des bus,

... prétendument pour saboter
transport public.

Une autre conspiration pour détruire Eden,

... mais dans ce film...

... il y a un contre-historique
fin heureuse.

Il n'y a pas besoin de
paroles de consolation.

Personne n'a besoin de le dire
son héros détective.

"Oublie ça, Eddie, c'est Toontown."

Valiant tue le juge Doom
après un long duel,

... et nous pouvons supposer
les voitures rouges sont sauvées,

...avec Toontown,

...mais encore une fois,

...les gens sont exclus,

... bien que les personnages des dessins animés
se réjouir de la fin heureuse.

En fait, les chariots étaient en place
la porte de sortie depuis les années vingt...

...lorsque les propositions sont destinées au public
la propriété a été vaincue.

Eddie Valiant lui-même obtient
se déplacer en ville en voiture...

...après un seul trajet en voiture rouge à
le début du film.

La vraie lutte d'après-guerre
sur les transports en commun...

... a atteint son apogée en 1949...

...lorsqu'une proposition de
nouveau réseau de tramway...

...a été battu de peu
au conseil municipal.

Une alternative aux voitures et aux bus...

... n'a pas été vaincu par le général
Les moteurs et ses alliés,

...mais par les promoteurs de
développement périurbain décentralisé.

Le centre-ville était condamné.

Dans les années 80, c'était devenu vertical...

...et il y a eu une tentative de promouvoir
loft vivant sur ses marges orientales,

...un effort annoncé dans quelques films,

Mais même les artistes ont trouvé le
un nouvel urbanisme intimidant.

Pour les cinéastes,

...un véritable centre-ville n'existait que
dans le passé ou dans le futur.

Le centre-ville en temps de guerre évoqué par
Edward James Olmos dans American Me...

... c'était un endroit dangereux
pour les Mexicains-Américains.

Olmos n'avait pas besoin du
alibis de licence artistique...

...pour isoler où et quand tout
ça s'est mal passé pour Los Angeles :

juin 1943,

... les émeutes de Zoot Suit.

Attisé par le racisme
propagande dans la presse locale,

...des bandes de marins sont parties
dans un déchaînement d'une semaine,

...battre et dépouiller
pachucos autoproclamés...

...parce que leurs costumes amples étaient devenus un
symbole provocateur d’une identité ethnique provocante.

Olmos dépeint ces assauts
comme une défaite humiliante...

... qui a déshonoré et désarmé le
la plus grande génération de Chicanos...

...et a produit une culture malade de
une dureté masochiste amorale...

...en tant que formation réactionnelle.

"Lequel, hein ?"

"Ça n'a pas d'importance."

"Putain, les maisons."

"La Primera vit !"

Le centre-ville du futur...

...est apparu avec un
vengeance dans Blade Runner,

...un film qui se déroule en 2019.

À ce moment-là, la banlieue a
quitté le monde.

Les sombres moulins sataniques de
le sublime industriel...

... rotent des heures supplémentaires,

...et le smog a
se sont transformés en pluies acides.

Blade Runner a été appelé
"Le cauchemar officiel" de Los Angeles,

... pourtant cette vision dystopique est,
De plusieurs façons,

...le rêve d'un urbaniste devenu réalité.

Enfin une vie de rue animée.

Un centre-ville bondé de
poussettes de nuit.

Néon au-delà de nos rêves les plus fous.

Seul un Unabomber pouvait trouver
c'est totalement répulsif.

Les rues sont jonchées de
parcomètres électroniques,

... mais il n'y a pas de voitures
garé à côté d'eux.

Le VTO a remplacé le SUV,

... mais il n'y a pas de trafic
des embouteillages dans le ciel.

Le héros Deckard conduit sa voiture
rentré de son travail en ville,

... pourtant, quand il arrive dans le parc du
immeuble de cent étages où il habite,

...il trouve une place de parking
à côté de la porte d'entrée.

Apparemment, c'est lui
seul locataire avec une voiture.

Blade Runner est facile à critiquer.

Pauline Kael a noté...

...qu'il lui manque la moindre curiosité
sur la façon dont le monde en est arrivé à cet état...

...en seulement quarante ans.

Harrison Ford a diagnostiqué son récit
des lacunes dans sa plainte,

... "J'ai joué un détective
qui n'a fait aucune détection.

Personne ne semble être d'accord sur
ce que signifie le film,

...pas même les cinéastes eux-mêmes.

Réalisateur Ridley Scott
et ses collaborateurs...

... je n'arrivais même pas à être d'accord sur le point de savoir si
le protagoniste est un humain...

...ou un réplicant.

"C'est dommage qu'elle ne vive pas...

... Mais là encore, qui le fait ?

Pourtant Blade Runner continue de fasciner.

Peut-être que cela exprime une nostalgie...

...pour une vision dystopique du
un avenir devenu dépassé.

Cette vision offrait une certaine consolation...

...parce que c'était au moins sublime.

Maintenant, l'avenir s'annonce plus brillant,

...plus chaud et plus fade.

Buffalo deviendra Miami,

...et Los Angeles
deviendra la Vallée de la Mort,

...au moins jusqu'au lever du soleil
les marées océaniques l’emportent.

Les ordinateurs deviendront plus rapides,

...et nous irons plus lentement.

Il y aura beaucoup de progrès,

... mais peu d'entre nous le seront
mieux ou plus heureux grâce à cela.

Les robots ne seront ni sexy ni dangereux.

Ils seront ennuyeux et efficaces,

...et ils prendront nos emplois.

Comme Blade Runner est le Los
Film d'Angeles des années 80,

...un autre film d'époque,

L.A. Confidentiel,

...c'est Los Angeles
film des années 90.

La période est le début des années cinquante,

... et c'est vrai,

...en n'essayant pas de faire
tout a l'air à jour.

En réalité, nous vivons dans le passé.

C'est le monde qui
qui nous entoure n’est pas nouveau.

Les choses dedans,

...nos maisons,

...les lieux où nous travaillons,

...même nos vêtements et nos voitures...

...ne sont pas recréés tous les jours.

Donc n'importe quelle période particulière...

...est un amalgame de nombreuses époques antérieures,

...et L.A. Confidential reconnaît
le passé de son présent.

Comme Chinatown,

...LA. Confidentiel
évoque des événements réels,

...de vrais scandales.

Les scandales
magazine Chut-Chut...

...est basé sur l'innovation
tabloïd Confidentiel...

...et la série TV
Badge de l'honneur...

...est basé sur Dragnet.

"Excusez-moi, madame. Juste les faits."

Dragnet a fait ses débuts
à la radio en 1949...

...et est passé à la télévision en 1952.

Quelques vrais personnages historiques...

...apparaissent dans le casting des personnages
sans noms fictifs.

"Johnny Stompanato."

"Une pute taillée pour ressembler à
Lana Turner est toujours une pute."

"Hé!"

"Elle ressemble à Lana Turner."

"Elle s'appelle Lana Turner."

"Quoi?"

"Elle s'appelle Lana Turner."

Un vrai scandale :

Aux petites heures du matin
du jour de Noël 1951,

...des flics ivres en avaient battu sept
prisonniers arrêtés après une bagarre dans un bar,

"C'est pour le nôtre, Poncho."

...et le Daily News en est venu à l'appeler :

"Maudit Noël."

D'autres scandales étaient fictifs.

"Certains pourraient être surpris qu'un homme en public
le bureau admettrait avoir fait une erreur..."

... mais après mûre réflexion...

"...je change de position sur
l'affaire devant le conseil.

Le chantage n'était pas nécessaire
pour construire les autoroutes.

"Du centre-ville au
plage dans vingt minutes.

Et il n'y avait aucune conspiration à l'intérieur
la police de Los Angeles...

...pour reprendre le racket local...

...de la bande de Mickey Cohen
au début des années cinquante.

"Que pense Exley de tout ça ?"

"Tu sais, je ne lui ai pas encore dit..."

"... je viens d'arriver directement
du Bureau des Archives."

L.A. Confidential en suggère un autre
histoire secrète de la ville.

Le complot policier est brisé
et son cerveau est tué,

...mais les gentils réussissent
victoire strictement privée.

« Depuis l'incarcération
de Mickey Cohen..."

"...Le capitaine Smith a supposé
contrôle du crime organisé..."

"...dans la ville de Los Angeles."

"Cela inclut les assassinats
d'un numéro inconnu..."

"...des lieutenants de Mickey Cohen..."

"...le chantage systématique
des fonctionnaires de la ville..."

"Le Capitaine Smith me l'a avoué..."

"...avant de lui tirer dessus
au Victory Motel."

Il y a une dissimulation,

...et le public jamais
obtient la vraie histoire.

"Si nous pouvons amener l'enfant à jouer au ballon..."

"...qui peut dire ce qui s'est passé ?"

"Peut-être que Dudley Smith est mort en héros."

Le cynisme est devenu le
mythe dominant de notre époque,

... et L.A. Confidential le prêche.

"C'est avec grand plaisir
que je remets ce prix..."

"...au lieutenant-détective
Edmond Exley..."

"... deux fois récipiendaire de la Médaille de la Valeur."

Le cynisme nous dit que nous sommes
ignorant et impuissant,

...et L.A. Confidential le prouve.

En fait, le vrai scandale du moment...

...était à la une des journaux
des journaux....

...presque tous les jours
à partir de décembre 1951...

...jusqu'en mai 1953.

Il a fallu une bataille publique pour
détruire les logements sociaux,

...une tragédie dont Los
Angeles n’a pas encore récupéré.

La défaite du logement public ne change rien
démontrer que le peuple est impuissant.

Tout le contraire.

Après que ses opposants aient commencé à dénoncer
le logement public comme « socialisme rampant »,

... les gens l'ont rejeté.

Le LAPD et son chef William Parker...

... a été le fer de lance de la campagne contre ce phénomène.

Parker a divulgué des renseignements
Dossiers de division...

...pour discréditer le logement urbain
porte-parole de l'autorité.

Frank Wilkinson en communiste.

Puis juste avant le
élections municipales de 1953,

... Parker a contribué à diffamer le président sortant
le maire Fletcher Bowron,

...un défenseur du logement social,

...pour avoir été indulgent avec Wilkinson.

Bowron a perdu par 30 000 voix,

...et le nouveau maire tué
des logements sociaux pour de bon.

Le LAPD ne contrôlait pas
raquettes dans les années cinquante,

...il contrôlait la ville.

La corruption policière
à L.A. Confidentiel...

...est pittoresque en comparaison.

Qu'est-ce qui n'allait vraiment pas avec le
la police pendant les années Parker...

...se révèle très précisément...

...si involontairement...

...par Dragnet,

...la série télévisée parodiée
dans L.A. Confidentiel.

Parker a présenté le paranoïaque
style dans le travail de la police américaine,

...s'efforçant de créer
une force de police...

...ce serait craint et détesté
par les criminels et les citoyens,

...et le sergent. Joe vendredi,

...l'Organisation Superman,

...l'incarnait parfaitement.

"- Très bien, les mains sur le mur.
- Pas cette fois. J'ai des amis avec moi."

"- Tu préfères le faire en ville ?
- Ah, lâche-moi. Tu sais que je suis clean."

"Vraiment ? Les mains levées sur le mur."

"Très bien, prends tout
de vos poches. »

"- Où vais-je le mettre ?
- Le sol tiendra le coup."

Joe Friday pense comme un ordinateur.

Il marche et parle comme un robot.

En fait, j'adore Dragnet,

... surtout il est tard
réincarnation des années 60...

...quand vendredi a eu un nouveau partenaire
et s'est attaqué à la culture de la jeunesse.

"- Veux-tu voir mon père
après ton départ ? - Bien sûr."

"Demandez-lui de lire la Bible."

"L'épître de Paul
aux Éphésiens. »

"- Peut-être qu'il comprendra.
- Comment ça ?

"À cause de ce qu'il dit
sur notre génération."

"Dites-lui de lire le chapitre six."

"'Pères, ne provoquez pas
vos enfants à la colère. »

"Les anciennes méthodes ne sont pas les leurs."

"Votre crépuscule est leur aube.
L'avenir leur appartient."

"Essayez le chapitre cinq, madame."

" L'apôtre Paul a également dit ceci : "

"Oui, qu'est-ce que c'est ?"

"Veillez donc à marcher avec circonspection,
non pas comme des imbéciles, mais comme des sages. »

Son créateur et star Jack Webb...

...réalisé chaque épisode avec une rigueur
égalé seulement par Ozu et Bresson,

...les maîtres reconnus du cinéma
d'une simplicité transcendantale.

Dragnet admirablement exprimé
le mépris du LAPD...

...pour les citoyens respectueux des lois, c'était
s'est engagé « à protéger et à servir ».

Cela nous a protégés de nous-mêmes,

...et cela nous a servi malgré nos efforts
efforts pour rendre la tâche plus difficile.

" Quinn, nous aimerions que tu
venez pour une présentation.

"M. Friday, vous feriez aussi bien
je sais maintenant, je ne vais pas le faire."

"- Tu as peur de témoigner, Quinn ?
- Je ne m'en souviens tout simplement pas."

"Qu'est-ce qu'il y a ? Ta famille,
ta femme et tes enfants ? »

"Je n'ai pas de famille. Je le suis,
tout le kit et le caboodle..."

"... mais je ne veux pas aller en ville et
se mêler à quelque chose."

"Tu devras y aller avant le grand
jury; ils vous assigneront à comparaître.

"Monsieur vendredi..."

"...Je voudrais vous poser une question :"

"...si tu étais moi, le ferais-tu ?"

"Puis-je attendre un peu ?"

"Avant, je suis toi."

Vendredi, c'est dur
l'ironie ne s'arrête jamais.

Aucun des témoins ou
je soupçonne qu'il s'interroge...

...pénétrer son mur
de condescendance.

- " Vous ne croyez rien de ce que je dis.
- Vous rendez les choses un peu difficiles, madame.

"Pourquoi ? Je t'ai dit la vérité."

"Bien sûr que tu l'as fait, de trois manières différentes."

"Comme je l'ai dit, je m'occupe
en idées, rien de plus."

"Je pourrais même t'en vendre quelques-uns."

"Tu ne pouvais pas me vendre
indications pour se rendre aux toilettes pour hommes.

Les grotesques et les fous
il rencontrait chaque semaine...

... a dû parcourir un long chemin pour
faire la réputation de la ville...

...en tant que capitale mondiale de l'étrange.

"Ah, les pouvoirs de
les fleurs vous attirent ici.

"- Non madame. Nous sommes des policiers.
- Oh, comme c'est beau."

"Etes-vous Miss Deleon ?"

"Noradella DeLeone était ma
prénom, mon nom de famille..."

"Mais je l'ai changé il y a environ une heure..."

"C'est tellement artificiel, tellement hors de propos..."

"Appelle-moi simplement Agnès Hickey."

"Je ne suis pas comme certains. J'aime le flou."

"Après tout, tu es comme le
fleurissez vous-mêmes."

"Il faut vivre aussi."

"Oui madame. Avez-vous signalé
ton sac à main volé par un chien ?

Bien sûr, Dragnet n'est pas un
portrait documentaire du LAPD,

... et ses détectives ne l'étaient pas
J'aime vraiment Joe Friday.

Ce qui est effrayant, c'est qu'il représentait
l'idéal du département.

Parfois je me demande si nous sommes
plus obsédé par la police...

...que les gens des autres villes.

Y a-t-il une autre ville où la police
mettre leur devise entre guillemets ?

Est-ce qu'ils essaient d'être ironiques ?

Peut-il y avoir un film sur Los
Angeles, ça ne concerne pas sa police ?

Seulement si c'est un film
sur l'industrie cinématographique,

...et même là, la police
on les appelle généralement...

... même si c'est souvent un
police de banlieue,

...pas le LAPD.

"M. Mill, je suis détective
DeLongpré, police de Pasadena."

"Non, je... tu me mets dedans
une position terrible ici..."

"Je voudrais... je détesterais avoir
la mauvaise personne arrêtée."

"Oh s'il te plait, c'est Pasadena. Nous
n'arrêtez pas la mauvaise personne",

"... c'est Los Angeles."

L'image Dragnet a cédé la première...

...au réalisme existentiel
de Joseph Wambaugh,

... Le sergent du LAPD s'est transformé
romancier et scénariste.

Dans les films Wambaugh,

...le travail de la police fait les flics
alcoolique ou névrotique.

"On voit des choses parfois, des flics.
Les autres ne voient pas..."

"... laisse des taches."

"Quand vous enquêtez
et collecter des indices ? »

"Nous ne collectons pas d'indices..."

"...nous ramassons les déchets et
je prie pour que quelqu'un avoue."

Ils se comportent mal,

...ils perdent les combats,

...ils sont humiliés,

...ils meurent.

Pendant la bande de jeunes
l'hystérie des années quatre-vingt,

...le stoïque héroïque
le flic a fait son retour,

...et la violence des films urbains
tourné vers l’apocalyptique.

Une machine à tuer les flics est apparue :

Le Terminator de James Cameron.

"Je reviendrai."

Cameron aimait tuer les flics,

... et nous tous, ceux qui détestent les flics, avons eu un coup de pied
d'assister aux massacres qu'il a organisés.

En même temps,

...l'image du Los Angeles
le policier se brisait.

Sylvester Stallone en a essayé deux
versions du dandy flic.

Mel Gibson jouait un flic suicidaire,

... et Richard Gere, un flic meurtrier.

Andy Garcia et Al Pacino
j'ai joué aux flics avec des femmes arty...

...qui les fait vivre
des maisons de créateurs peu semblables à celles des flics.

"Voici mon ami Ralph."

"- Tu ne m'as pas dit que tu étais...
- Asseyez-vous."

« Tu ne te mets même pas en colère ?

"Je suis en colère."

"Je suis très en colère, Ralph..."

"Tu sais, tu peux me frapper
ma femme si elle le veut..."

"Vous pouvez vous détendre
ici sur son canapé..."

"...dans la technologie morte de son ex-mari, après-
maison de conneries moderniste si tu veux..."

"Mais vous ne..."

"... va regarder..."

"...mon putain de téléviseur !"

"Pour l'amour de Dieu."

Après l'enregistrement vidéo puis télévisé
passage à tabac de Rodney King en 1991,

...Film de Los Angeles
les flics sont devenus encore plus bizarres.

Il y avait un flic psychopathe...

"Eh bien. Je le serai bientôt, bébé,"

...un flic fouetté la chatte...

"Dis-le."

- D'accord.
- Dis-le.

"Je serai bientôt à la maison."

"Non, dis-le!"

"Je serai bientôt à la maison... et je t'aime.
D'accord?"

... et un flic excité de manière incontrôlable,

... un esclave de sa bite.

"Es-tu une pute ?"

"Peut être."

"Eh bien, je veux dire
tu es quelque chose..."

"- J'aime les putes.
- Ouais?"

"Oh, je les aime beaucoup."

"- Je parie que vous en connaissez beaucoup.
- Je fais."

"Je vais te baiser la cervelle
pour cinquante dollars. »

"Oublie ce hamburger."

"Mon Dieu, c'est excitant pour moi.
Est-ce que c'est excitant pour vous ? »

Il y avait même un Nouvel Âge
détective d'homicide,

...généralement vêtu d'un
veste sans col....

...avec une chaîne de tibétain
un chapelet autour du cou.

"Alors dis-moi, mec, qu'est-ce que
avec les perles ?"

"Ceux-ci ici ? Ça s'appelle un
mhala, chapelet tibétain.

"A quoi les utilisez-vous?"

"Je les utilise pour calmer mon esprit
et purifie mes pensées.

"Ouais ? J'utilise du Jack Daniels."

"- Fermez-la!
- Qu'est-ce qu'il y a de si menaçant là-dedans ?

Et puis il y a le flic à moto qui déteste les chiens dans Robert.
La galerie d'Altman de gens beaux et misérables...

...vivre une vie de désespoir bruyant...

...transposé de Raymond
Carver's Pacific, nord-ouest...

...dans le sud de la Californie.

"Très bien maintenant. Va t'enfuir ;
Nous ne voulons plus de toi..."

"Fuyez, nous ne le faisons pas
je ne veux plus de toi..."

"Regarde ça."

"C'est un os."

"Très bien, va le chercher."

Présentation d'une collection de
Histoires de Carver qu'il a adaptées,

Altman a écrit :

... "Le réglage est
Los Angeles inexploité..."

"...qui est aussi le pays des Carver..."

"...pas Hollywood ou Beverly Hills..."

"...mais Downey, Watts..."

"...Compton, Pomona, Glendale..."

"...banlieue américaine..."

"...les noms dont vous entendez parler
sur les bulletins d'autoroute."

Autrement dit,

...si tu vivais réellement
dans l'un de ces endroits,

...au lieu d'entendre simplement leurs noms
sur les bulletins de circulation radio,

... tu ne lirais pas ce livre.

Mais les paysages urbains dans son
le film ne ressemble pas à Watts,

...ou même Glendale,

... et ce n'est pas le cas.

Un seul couple vit
dans les collines d'Hollywood,

...mais les autres vivent
plus proche d'Hollywood...

... qu'à Downey.

La condescendance d'Altman
vers la grande couronne...

...suggère les difficultés
Les réalisateurs hollywoodiens sont confrontés...

...en essayant de créer un contemporain
film sur Los Angeles.

Ils ne connaissent qu'un
petite partie de la ville,

... et cette partie a
été exploité trop souvent.

Un film de genre ou un film littéraire
l’adaptation est le pari le plus sûr.

Le meilleur film d'Altman est les deux.

Sa version de Philip Marlowe...

...tourne celui de Raymond Chandler
Chevalier blanc anglo-saxon...

...dans un tabagisme à la chaîne
Don Quichotte juif,

...un noble sapeur.

"Salut les filles..."

"As-tu vu mon chat ?"

"Eh bien, l'autre jour
il s'est enfui et..."

"...Je quitte la ville pour
quelques jours. Donc..."

"...J'apprécierais,
s'il se présente, "

"...si tu pouvais prendre soin de lui,
ou donnez-lui un bol de lait..."

"Ils ne sont même pas là."

"Ça me va."

"Alors, tu as assassiné ton
ma femme, hein Terry ? »

"Elle ne m'a pas laissé le choix."

"Tu n'avais pas trop le choix, hein ?..."

"Alors tu m'as utilisé."

"Qu'est-ce que c'est, c'est ce que les amis
sont pour. J'étais dans le pétrin..."

"... qu'est-ce que c'est, tout le monde s'en fiche."

"Ouais, personne ne s'en soucie à part moi."

"Eh bien, c'est toi, Marlowe."

"Tu n'apprendras jamais.
Tu es un perdant né."

Il n'y a aucune chance que Marlowe obtienne
la bonne-méchante fille à la fin.

Il ne retrouvera même pas son chat perdu.

C'est difficile de faire un film personnel,

...basé sur votre propre expérience,

...quand tu es
absurdement surprivilégié.

Vous avez tendance à ne pas
remarquez les moins chanceux,

... et c'est presque tout le monde.

Si vous ridiculisez votre
cercle d'amis,

...votre film sera
paraître aigre et mesquin.

Si vous tournez leur
problèmes en mélodrame,

...votre film semblera
pathétique et apitoyé sur soi.

Dans L.A. Story,

...Steve Martin a suivi
le chemin du ridicule...

...et a créé un honorable
comédie romantique ratée.

Bien sûr, c'est L.A.,
pas Los Angeles.

Le Los Angeles de Martin est presque aussi blanc
comme le Manhattan de Woody Allen.

Il y a deux noirs
avec parties parlantes...

"Euh, oui, tu es le
les premiers arrivés."

"Par ici, s'il te plaît."

Tous deux employés du restaurant.

"Je vais te le dire
ce que nous devons manger.

"Nous avons des pâtes primavera, six
différentes sortes de viande. »

Tu pourrais appeler
ces stéréotypes racistes,

... mais tout le film est
rien que des stéréotypes.

"Eh bien, j'ai déjà fini, et
Je ne me souviens pas d'avoir mangé."

Les comédies de
John Cassavetes est allé plus loin...

... parce qu'il avait un œil et
une oreille pour la folie ordinaire.

"Hé, quelle heure est-il ?"

Ces lueurs de folie qui peuvent
séparez-nous de nos semblables.

"Hé, écoute. J'attends
pour mes enfants à l'école..."

"Ça te dérange de me donner
l'heure, n'est-ce pas ?

"Quel est le problème
avec toi, qu'est-ce que...?"

Ses comédies font face
tragédie et la rejeter.

La souffrance va de soi,

...et sa promesse
de la sagesse est illusoire.

Pour Cassavetes, le bonheur
est la seule vérité.

Alors il s'est saoulé jusqu'à mourir.

Diane Keaton raccroche
prend le chemin du mélodrame.

Une mère absente...

...et prématurément
père grincheux et vieux...

...produisent une intense rivalité
entre trois sœurs.

« Ève, tu ne vas pas me parler ?
Est-ce de cela qu’il s’agit ? »

« Et pourquoi tu ne me parles pas ?
Je n'ai même rien fait."

Mais celui du père
la mort rétablit l'harmonie,

...au moins assez longtemps pour
permettre une fin heureuse.

Les trois reines du drame babillent hystériquement
sur les connexions téléphoniques portables à trois voies,

...transformant n'importe quel espace qu'ils
occuper une tanière de soirée pyjama.

Keaton insiste sur le fait que Raccrocher est
un film sur Los Angeles,

...mais l'espace public est réduit
presque entièrement...

...vers un tunnel et un pont permettant le passage
à travers une ville dépouillée de sa population.

Dans Raccrocher, les gens manquent.

Lawrence Kasdan a essayé de trouver
une voie médiane dans le Grand Canyon,

...une version libérale
du cauchemar urbain.

De mauvaises choses arrivent aux bonnes personnes,

... et ils commencent à se demander
sur ce que tout cela signifie.

"Le monde ne fabrique rien
ça n'a plus de sens pour moi..."

"Je veux dire, que se passe-t-il ?"

"Il y a des bébés qui mentent
dans les rues. »

"Il y a des gens qui vivent dans des cartons."

"Il y a des gens prêts à tirer
vous si vous les regardez.

"Et nous nous y habituons."

Mais cette métaphysique
son tour se sent complaisant,

...et le film de Kasdan se vautre
dans sa propre incompréhension.

Une agression est comme
inexplicable comme un miracle.

"Pourquoi essayer ?
Gardez le bébé..."

"Tu as autant besoin d'elle
car elle a besoin de toi.

Si le tissu social s'est désintégré,

... ne pouvons-nous pas au moins essayer de
tu comprends comment c'est arrivé ?

Plutôt,

... Kasdan trouve du réconfort
dans les petits triomphes...

...et épiphanies du quotidien,

...comme une leçon de conduite.

"Désolé papa."

"Hé, c'est une chose difficile..."

"Tourner à gauche à Los Angeles est l'un des
des choses plus difficiles que tu vas apprendre dans la vie.

Il y a ici une certaine sagesse ironique,

... mais il est impossible d'oublier que ça
un défi particulier est un privilège.

Mais il y a une autre ville.

Le vrai centre-ville,

...plein de gens qui sont
apparemment invisible...

...à ceux qui disent que c'est
déserté après les heures de travail.

Et un autre cinéma.

Une ville de marcheurs,

...un cinéma de marche.

Cela commence avec Les Exilés
par Kent MacKenzie.

On pourrait qualifier cela de néoréaliste.

Puisque ça vient de l'extérieur
les studios hollywoodiens,

...on pourrait dire que c'est indépendant,

... mais ce n'est pas exactement Pulp Fiction.

"Je priais tous les soirs
et je tombe au lit..."

"...et demande quelque chose
ce que je voulais..."

"...et je ne l'ai jamais eu ou..."

"... il semblait que mes prières
n'ont jamais reçu de réponse..."

"Alors j'ai abandonné."

"Et maintenant, je n'ai plus guère
va à l'église ou..."

"...ne dis pas mes prières parfois."

MacKenzie,

...qui est mort trop jeune après
faire juste une fonctionnalité supplémentaire...

...était le pionnier.

Quinze ans plus tard,

...il y avait enfin un néoréaliste
mouvement à Los Angeles...

...dirigé par un jeune noir
cinéastes du sud :

Haile Gerima d'Éthiopie,

...Charles Burnett du Mississippi,

...Billy Woodberry du Texas.

Bush Mama de Hailé Gerima...

... c'est un autre film
à propos de la police,

... mais c'est l'un des
premier à montrer aux flics...

...entièrement de l'autre côté,

...du point de vue
des brutalisés,

...les noirs
du sud de Los Angeles,

...qui ont le sentiment de vivre
dans un territoire occupé.

Le néoréalisme décrit une autre réalité,

... et cela crée un
nouveau type de protagoniste :

Dorothy, la maman du bush,

...est un voyant, pas un acteur.

Il y a une fissure dans le
monde des apparences,

...et elle est sans défense avant
une vision de la réalité quotidienne...

...c'est insupportable.

Qui connaît la ville ?

Seulement ceux qui marchent,

...seulement ceux qui prennent le bus.

Oubliez les bavardages mystiques
de Joan Didion et compagnie...

...à propos de l'automobile
et les autoroutes.

On dit que personne ne marche.

Ils ne veulent pas dire de blanc riche
les gens comme nous marchent.

Ils prétendaient que personne ne prenait le bus.

...jusqu'au jour où...

...nous avons tous découvert
que Los Angeles...

...a les bus les plus bondés
aux Etats-Unis.

Les hommes blancs qui courent
la société de transport....

... n'a pas répondu à la nouvelle
en améliorant le service,

...mais en décourageant la fréquentation.

Ils ont augmenté les tarifs.

Ils ont arrêté d'imprimer
plans du système de bus.

Ils ont refusé de publier des cartes routières
ou les horaires aux arrêts de bus.

Ils investissent leur argent dans des projets plus glamour
projets de métro et de train léger sur rail.

Poursuivi pour discrimination,

...ils ont accepté un jugement de consentement...

...puis a rejeté ses dispositions.

Le néoréalisme postule également
un autre genre de temps,

...un espace spatialisé et non chronologique
temps de méditation et de mémoire.

"Le bébé est mort..."

"Vous comprenez ce que je dis?
Le bébé est mort..."

"Elle est morte."

"Qu'est-ce que tu fais là-haut, femme ?"

Chez Bush Mama, tout est filtré
à travers la conscience de Dorothy,

...et le film le suit...

...car il glisse librement de
perception à la mémoire.

Le Tueur de moutons de Charles Burnett...

...semble suspendu hors du temps.

Burnett a mélangé le
décennies de son enfance,

...sa jeunesse et son âge adulte,

...et j'ai ajouté un
panorama singulier...

...de musique noire classique,

...de Paul Robeson
à Lowell Fulsom.

Donc un portrait d'une famille
et c'est le quartier...

...est devenu une épopée du noir
l'endurance et l'héroïsme.

La police est absente dans Killer of Sheep,

...et tout le monde a une voiture ou un camion,

... même s'ils sont souvent plus nombreux
des ennuis qu'ils ne valent.

Le protagoniste a un travail.

C'est le tueur de moutons.

Mais un travail peut aussi vous briser le cœur.

L'Amérique blanche avait déclaré un
crise de la famille noire...

...pour couvrir sa campagne
d'un génocide progressif...

...contre son consommable
ancienne population esclave,

...rendu superflu par
la main-d'œuvre immigrée,

... alors les cinéastes noirs ont répondu en
en mettant l'accent sur les familles et les enfants.

Même si Hollywood
donner du crédit à l'assaut...

...en imaginant « South Central »
comme un parc à thème dystopique...

...de putes de crack
et des fusillades au volant,

...des cinéastes noirs indépendants ont montré
que la vraie crise de la famille noire...

...c'est simplement la crise de
la famille ouvrière,

...blanc ou noir,

...où les valeurs familiales
sont toujours en danger...

... parce que la menace de
le chômage est toujours présent.

"Vous feriez mieux de courir ou
tu seras en retard à l'église.

Tant d'hommes inutiles, indésirables,

...dans un monde où
il y a tellement de choses à faire.

Billy Woodberry
Bénis leurs petits coeurs...

... fait un tour en voiture
un repère inversé,

...l'un des fermés
installations industrielles...

...qui fournissait autrefois des emplois...

...pour le travail noir
classe de Los Angeles.

Construit en 1919,

...et fermé en 1980,

...l'usine Good Year à
Avenue Centrale Sud...

...était le premier et le plus grand des
quatre grandes usines de fabrication de pneus...

...autrefois situé dans la région de Los Angeles.

Il était une fois,

...les visiteurs pourraient faire une visite guidée
visitez et voyez comment les pneus étaient fabriqués...

...comme aujourd'hui...

...ils peuvent faire une visite du studio...

...et découvrez comment les films sont réalisés.