All language subtitles for King.of.Killers.2023.VOSTFR.1080p.WEB-DL.H264-Slay3R

Papa, j'ai peur. Maman me manque.

Marcus ?

UN AN PLUS TÔT...

Souviens-t'en la prochaine fois.

J'aime pas voir les clients aussi tard.

Crois-moi, je sais.

Mais tu connais l'entreprise.
Ils veulent à tout pris conclure.

Et tu es le meilleur qu'ils ont.

Tu veux quoi, que je te supplie ?

Ce sera pas nécessaire.

Mais je dis pas non à un bon dîner.

Ça marche.
Appelle-moi quand t'as fini.

BAR
ENTRÉE

Je vous sers quoi ?

Un Shirley Temple.

Vraiment ?

Je vis dangereusement.

D'accord.

Retournez à l'autre bar.

Barre-toi.

S'il vous plait.

Je paierai...

D'APRÈS UN ROMAN GRAPHIQUE
DARKSTORM COMICS

DE KEVIN GREVIOUX

CHARGEMENT

Ouais ?

Alors ?

- Comme toujours.
- Bien.

J'ai un nouveau client.
Demain. C'est une urgence.

Demain ?

C'est mon anniversaire de mariage.

J'ai réunion des parents d'élèves à 18 h.

On a des horaires de bureau maintenant ?

Le monde ne s'arrête pas pour nous.

D'accord. Quelle heure ?

Je te donnerai les détails.
T'es un as, mon pote.

Longue vie et prospérité.

C'est ça. Que la Force
soit avec toi aussi.

Lâche.

- Quoi, quoi ? Mais non.
- Arrête.

J'ai rien fait.

- Arrête.
- Quoi ?

- Tu le fais.
- Mais non.

- Si !
- Je fais quoi ?

- Tu le fais.
- Quoi ?

Maman, je peux avoir d'autres pancakes ?

D'accord, mais un seul.

La dernière fois, tu as trop mangé

et t'as eu mal au ventre.
Tu te souviens ?

Ok, mais ils sont délicieux.

Merci. C'est vrai qu'ils sont pas mal.

Ça sent bon.

- Salut, toi.
- Salut, toi-même.

Comment ça s'est passé
au travail hier soir ?

- Ce fut animé.
- T'as encore vendu ?

Voyons.

- T'as qui en face de toi ?
- Je vois.

- C'est ce que j'aime entendre.
- Ah ouais ?

Alors... on fait quoi ce soir ?

Ce soir ? Tu veux faire quoi ?

- Je...
- Il y a un match.

- T'as oublié, hein ?
- Oublié ?

Oublié quoi ?

- T'es nul !
- Allez.

Comment oublier le jour
où j'ai épousé ma licorne ?

- Ça ferait mieux de pas changer.
- J'y travaille.

- Je dois y aller. Je vous aime.
- Bye.

- Je t'aime.
- À plus.

- Papa va travailler.
- Bye.

- Bye.
- Bon.

- On est toutes les deux, hein, ma puce ?
- Ouais.

- Oui ?
- Toujours bon pour ce soir ?

Vingt heures au Coal Train.
Les détails par texto.

Ce soir, 20 h. Ça marche.

CHANGEMENT DE PROGRAMME

Marcus ?

Désolée.

Y a quoi, là-dedans ?

Ça.

Et ça fait quoi, ce truc ?

La question, c'est plutôt :
"Qu'est-ce que ça ne fait pas ?"

C'est ce qu'on appelle
une "carte à cristaux quantique".

Ça peut remplacer tout disque dur.

Une de ces unités peut
contenir les données

d'un million de superordinateurs.

Marcus ?

Ce truc, c'est la base
de l'intelligence artificielle.

On vend ça à qui ?

Aux Chinois, puis au Arabes,

aux Nigérians, et bien sûr, aux Russes.

Debout.

- Je peux vous aider ?
- Salut, frère.

Dimaz, que se passe-t-il ?

Non, non, non, non !

Non, non !

Marcus ?

Chérie !

Attends ! Non, non, non !

Attends...

Non !

Chérie, chérie, chérie...

Chérie...

UN AN PLUS TARD...

Bonjour, Marc. Bien dormi ?

Bien, bien.

Café ?

Merci, mais je n'ai pas le temps.

Je suis en retard au travail.

Marc, asseyez-vous.

Écoutez, Mme Aitkens...

Je vous remercie d'avoir emménagé ici
après la mort de Karla.

Je voulais m'occuper
de ma petite-fille.

Malgré tout...

Il ne s'agit pas de moi, Marc.

Il s'agit de vous.

Il va falloir réapprendre à vivre.

Je le sais et Kimberley le sait aussi :

vous n'êtes pas heureux.

Et quand vous n'êtes pas heureux,
Kimberley en souffre

parce qu'elle se sent impuissante.

Elle a déjà perdu sa mère.

Elle n'a pas besoin
de perdre son père aussi.

MI6 - CLASSIFIÉ

T'en fais pas, chérie.

Je vais trouver qui a fait ça.

Bonjour, M. Garan.
Je m'appelle Roman Korza,

et vous êtes cordialement invité
à signer un contrat exclusif

visant à éliminer le plus
grand assassin du monde.

Vous recevrez 10 millions de dollars

une fois le service exécuté.

RSVP en textant la lettre Y

au 323-309.

Après réception de votre confirmation,

vous recevrez un virement
vous permettant de vous rendre à Tokyo.

Arigato.

Joyeux anniversaire, Kimberley

Joyeux anniversaire.

Fais un vœu.

- Bravo !
- Et voilà.

C'était quoi, ton vœu ?

Que mon papa soit heureux.

Ma puce. Papa est heureux.

Tant que tu es là, je suis heureux.

Viens là.

Allez, on ouvre les cadeaux.
C'est parti.

Je me demande ce que c'est.

ENQUÊTE MEURTRE KARLA GARAN

M. Garan, vous n'aurez pas besoin de ça.
Je veux juste parler. Je peux ?

Merci.

- Comment m'avez-vous trouvé ?
- Nous avons nos ressources.

Pourquoi n'avez-vous pas
accepté mon invitation ?

C'est la chance de votre vie.

Merci, mais non, merci.

Comme vous le voyez,
je suis occupé à plus important.

Vous savez qui vous êtes.

Un ancien employé
avec tous les avantages possibles.

Et le meilleur, fut un temps.

Bien sûr, avec certaines limites.

Nous savons aussi qu'un tragique incident
a emporté votre femme

et brisé votre vie.

Pour cela, je vous adresse
mes plus sincères condoléances.

Je sais aussi que vous voulez
retrouver son meurtrier.

Tout se sait dans notre communauté.

Et je vous offre la chance de votre vie.

Pour votre famille.

Vous avez entendu parler de Jorg Drakos ?

Comme tout le monde.

Ancien des renseignements grecs,

plus meurtrier que la peste.

Certains disent que c'est un mythe.

- Et donc ?
- Le Roi des Tueurs.

Mon employeur veut l'éliminer.

- Qui est votre employeur ?
- Voyons, vous connaissez les règles.

On en dit le moins possible,
et vous n'avez pas besoin de savoir.

C'est un fait ?

Ne tournons pas autour du pot.

Je sais que vous êtes intéressé.

J'ai raccroché il y a longtemps.

Ma fille n'a plus que moi.

En effet.

Mais 10 millions de dollars

vous mettront, vous et Kimberley,
à l'abri pour le reste de votre vie.

Ça lui donnera la vie qu'elle mérite :

une bonne éducation,
des ressources financières.

C'est pas simple d'être parent solo
à notre époque.

J'attends votre appel.

Reparlons-en, M. Garan.

Bientôt.

Allô ?

URGENCES

M. Garan. Dr Dean, chef du département
de cardiologie pédiatrique.

Enchanté, docteur.

Quel est le problème ?

Venez donc par ici.

Je suis navré,

mais le scanner de Kimberley
montre que son cœur est trop gros,

ce qui affecte ses cavités inférieures,
ses ventricules.

Je savais qu'elle avait
un souffle au cœur, mais...

C'est bien plus grave.

En fait, je dirais
que le diagnostique était faux.

Son cœur est endommagé.

Ce qui mènera
à une insuffisance cardiaque.

Papa ?

Ma puce.

Papa est là.

Je vais m'en sortir ?

Bien sûr. Tout va bien se passer.

Dieu te protègera, et moi aussi.

Ma puce, regarde-moi.

Toi et moi, c'est pour toujours, ok ?

- Oui.
- Oui.

- M. Garan.
- J'accepte.

Je savais que c'était pas fini.

L'Alphabet Club
n'a jamais eu meilleur élément.

- Qui est le client ?
- Jorg Drakos.

Quoi ? C'est une blague ?

Je doute qu'ils savent où il est.
Personne ne l'a jamais vu.

- T'es sûr que tu veux t'en mêler ?
- Pas le choix.

Quelqu'un veut sa mort
et j'ai besoin d'argent.

Tu n'as jamais été motivé par l'argent.

- Que s'est-il passé ?
- Cette fois, c'est différent.

Ça va ?

Je sais que la mort de Karla t'obsède

et que tu cherches son meurtrier.

M'obsède ?

C'est pas ce que je veux dire.

Je l'aimais comme une sœur.

C'est juste qu'elle était
au mauvais endroit

- au mauvais moment.
- C'est Kimberley.

- Quoi ?
- C'est Kimberley.

Elle est malade.

Il lui faut un nouveau cœur.

Et j'ai pas les moyens.

Je suis navré.

J'ai de l'argent de côté.

- Je serais ravi de t'aider.
- C'est gentil de ta part.

Vraiment. Mais tu as
ta famille, toi aussi.

Je dois le faire.

Et c'est le seul moyen.

Je comprends.

Bon.

J'ai besoin d'un rapport détaillé
sur Drakos.

Le problème,

c'est que j'ai plus d'accréditation.

En effet.

Je vais voir ce que je peux faire.

Alors, ils t'envoient où ?

KANTO, TOKYO, JAPON

M. Garan.

Je suis ravi que
vous ayez décidé de venir.

M. Korza.
Mon dernier tour de piste.

En effet.

On vous attend au penthouse.

Mon assistante, Mme Ueno,
nous attend à l'ascenseur.

C'est parti.

De quoi s'agit-il ?
Je pensais agir seul.

Ne vous emballez pas, M. Garan.
Chaque chose en son temps.

Chaque chose en son temps.

Je suis ravi que vous soyez venus.

Je sais que vous avez hâte
de vous mettre au travail,

alors je serai bref.

J'ignorais qu'il y avait une équipe.

Je travaille seul.

J'ai pas besoin de ces boulets
dans les pattes.

C'est qui, le boulet ?

- Il est devant moi.
- Vraiment ?

Messieurs, s'il vous plait.

Il est temps de rencontrer
mon employeur.

Bonjour.

Ravi de vous voir, et merci d'être venus.

- J'espère que le voyage fut agréable.
- C'est vous, l'organisateur ?

En effet.

- Qui êtes-vous ?
- Qui je suis ?

Bonne question. Je...

Je suis votre employeur.

Et j'admire votre travail.

Vous êtes les meilleurs
dans la profession,

ce qui vous rend dignes de cette tâche.

Marcus Garan,

le charmeur pluridisciplinaire

de la Communauté
du renseignement américain

agissant aussi à l'étranger...

jusqu'à ce qu'un malheureux
accident tue l'amour de sa vie.

C'est regrettable.

Scott Angus, renvoyé du J2

et client de toute organisation,
bonne ou terroriste,

tant que ça paie.

Vous aimez l'argent.

Une erreur de cible a déclenché
une guerre entre terroristes

et maintenant, ils veulent votre peau.

Asha Khanna.

Agente du MI6 depuis 15 ans.

Éligible au poste de son choix,

elle en a eu assez
de la course au pouvoir.

Dyson Chord,

ancien officier des Marines
pour l'unité d'élite Darkstorms

et libéro pour la NSA.

Rick Nigel.

Collaborateur indépendant de l'ASIS.

Il a joué sur tellement de tableaux
que sa tête a failli être mise à prix.

Qui pond ces trucs ?

Puis, un certain Ren.

Formé à Miyacho,

protecteur du Soleil Levant,
jusqu'à ce qu'il change de bord

et qu'il offre ses services
au plus offrant.

Et pour finir,

Zachary Hebron, sniper à son compte
pour une compagnie militaire privée.

Suivre les ordres n'est pas son fort.

Échec et mat.

J'ai un aveu à vous faire.

Vous devez vous demander
qui est votre cible.

L'assassin qu'ils qualifient de meilleur.

- Drakos ? Personne ne l'a jamais vu.
- Non.

Il est peut-être pas terrible.

Je veux juste qu'on commence
pour toucher mon butin.

Tu rêves, vieux.

- Quoi ?
- T'as bien entendu.

- Et si je te donnais de l'avance ?
- Quand tu veux.

Quand tu veux.

Non. La patience est
une vertu, M. Hebron.

Mais j'ai toutefois une...

mauvaise nouvelle.

J'ignore ce qu'on vous a dit,
et je m'en moque.

Vous devez juste savoir
que c'est pas un contrat ordinaire.

C'est quoi, alors ?

Ça s'apparente plus à une compétition.

- Quoi ?
- Un jeu !

Un jeu, une compétition.

Le meilleur d'entre vous
tuera le meilleur tueur.

Jorg Drakos.

Attendez, on va s'affronter

pour voir qui l'abat en premier ?

Oui !

Ça promet d'être sympa.

Non, ce sera sans moi.

Oh, vous allez jouer, M. Hebron.

- Ah ouais ? Et pourquoi donc ?
- M. Hebron.

Vous devriez vous raviser.

C'est pas une bonne idée.

Vous nous avez menti.

Je vous connais pas,

je connais pas votre boss,
et je vous fais pas confiance.

D'autres veulent se joindre à moi ?

- Killer Queen ?
- Non.

Ligne verte ?

Non ?

- À plus, vieux.
- Je me casse.

Je t'avais dit : "Dans tes rêves".

Vous voyez, je rigole pas.

Personne ne partira avant la fin du jeu.

Il a littéralement perdu la tête.

- Vous nous avez dupés.
- Peut-être.

Peut-être.

Mais j'attends que vous donniez
le meilleur de vous-mêmes.

Vos vies en dépendent.
C'est clair ?

On sait même pas
à quoi ressemble Drakos.

Bien sûr que si.

C'est vous, Drakos-san.

En effet.

Je pige pas.

- Pourquoi nous engager pour vous tuer ?
- Pourquoi ?

J'aime ce genre de questions.

À quoi tout cela rime donc ?

Je suis le meilleur. J'ai tout fait.

J'ai tout conquis.

Sauf une chose.

L'élimination de mes paires...

vous, les autres assassins,

pour déterminer le meilleur.

Et vous pensez qu'on va se plier à ça.

C'est ça ?

Posez donc la question à M. Hebron.

Je sais que vous comprenez.

Le job est très simple :

vous devez me tuer,
moi, le Roi des Tueurs.

Sympa, non ?

Mais tout d'abord, reposez-vous.

M. Korza va vous donner une carte
donnant accès à tout le complexe.

C'est très sympa.

Vous pouvez dormir, manger
et faire du sport autant que vous voudrez.

Merci, vraiment.

Dans 24 heures, votre seule mission...

sera de me tuer.

Ou je vous garantis
que c'est moi qui vous tuerai.

Un dîner léger et du thé
seront servis dans le lobby.

J'attends votre présence à tous.

À plus tard.

J'espère que cela a répondu
à vos questions.

Vous avez 24 heures pour vous préparer.

Utilisez votre temps à bon escient

car ce sont peut-être
vos dernières heures sur cette terre.

Et si vous vous avisez

de quitter l'aventure plus tôt,

sachez une chose :

vous serez observés à chaque instant.

La curiosité peut coûter cher.

Heureusement pour toi, Asha,
tu retombes toujours sur tes pattes.

Quelle chance.

Contente de te voir, Garan.

Arrête de mentir.

La dernière fois qu'on s'est vus,
t'as essayé de me buter.

C'était mérité.

Jouer en double avec l'Alphabet Squad

ne rend ni influent,

ni populaire.

Mais je te pardonne.

Que me vaut ta présence ?

Écoute...

je sais pour Karla.

Évitons.

Ok.

On s'en tiendra donc aux affaires.

Que sais-tu de Drakos ?

À part le fait qu'il se tient
entre mes 10 millions et moi, rien.

Vraiment ?

C'est toi qui mens, là.

Ok.

Ce que je sais, c'est que les cartes
sont entre ses mains.

Son territoire, ses règles.

Et si j'y connaissais rien,
je dirais que c'est pas une fenêtre.

Un écran.

Peu importe.

Je n'ai rien à cacher.

J'ai juste tout à perdre.

Ce que je sais, c'est que je dois gagner.

Gagner... la récompense.

C'est ce qu'on verra.

La mort fait partie de la vie.

C'est quoi, tout ça ?

C'est notre hôte, il nous bichonne...

avant que l'un d'entre nous le bute.

Pourquoi pas ?
Je prendrais bien un peu de thé

avant de graver mon nom sur sa poitrine.

Chers candidats...

c'est avec grand plaisir

que le très estimé M. Drakos

vous souhaite la bienvenue au Japon.

Ce simple dîner vous est offert
en guise de remerciement

pour votre participation à cet événement.

À moins qu'il ne constitue
pour certains d'entre vous

votre dernier repas.

On a droit à un prix de consolation ?

Où est Drakos ?

Je suis là.

Je suis superstitieux, et je ne veux pas
rencontrer les participants

avant l'événement.

Comme un marié ne doit pas voir
son épouse avant le mariage.

- Vous ne laissez rien au hasard.
- Vous êtes perspicace.

Mais oubliez tout cela pour l'instant.

Ce soir, je veux que vous profitiez
d'un repos bien mérité. D'accord ?

Je porte un toast.

Messieurs, madame,

merci d'avoir accepté mon offre.

Bienvenue au Japon.

Que le combat soit dur

et la mort honorable.

Santé. À demain.

Bon appétit.

À plus tard.

C'est vraiment intéressant.

On est les meilleurs dans notre domaine,

mais on ne s'était jamais rencontrés.

C'est pas vrai pour tout le monde.

Dans une autre vie.

En effet.

Le monde est petit, hein, les gars ?

Les réputations sont faites de ça.

CIA, FBI, NSA, MI6.

Ils nous tiennent toujours informés,

même si on joue pour l'autre bord.

Quelque chose me trouble.

J'ai l'impression que cette compétition

n'a rien à voir avec l'argent
ou l'amour-propre.

Elle a pas tort.
Qu'est-ce qu'il mijote ?

À cheval donné,
on ne regarde pas les dents.

Aux idiots l'argent brûle les doigts

et je vais m'en assurer.

On est là pour ça, non ?

Je pense que c'est un amateur
de sensations fortes.

Ah vraiment ?

- Tu sais quelque chose qu'on ignore ?
- S'il vous plait.

Réfléchissez.

En quoi ce contrat est différent
de tous les autres, hein ?

Je dois répondre.

C'est si important que ça ?

Comment va-t-elle ?

Tout va bien.
Elle voulait vous souhaiter bonne nuit.

Bonne nuit, papa. Je t'aime.

Je t'aime plus que tout au monde.

Bonne nuit, Peanut.

Tu rentres quand ?

Dès que possible, ma puce.

Tu me manques.

Toi aussi, tu me manques beaucoup.

Fais de beaux rêves.
On se revoit très bientôt.

Bye.

Asha, je sais que tu es là.

C'était magnifique.

Bon...

comment aborder ce jeu ?

C'est le même jeu que d'habitude.

- Tu as vraiment changé, hein ?
- Qu'est-ce que tu fais ?

Je reprends là où on s'était arrêtés.

Moins on sera, plus on aura
de chances de gagner.

Fais pas ça.
Il est pas question de nous, là.

Tu rêves, mon grand.

Finalement, tu retombes pas
toujours sur tes pattes, hein ?

Papa, j'ai peur. Maman me manque.

Ma puce.

Écoute, ta maman est un ange à présent.

Elle vit dans les étoiles.

Dès que maman te manque,

regarde les étoiles et parle-lui.

Sache qu'elle veille toujours sur toi.

Voilà ce qu'on va faire.

Regarde cette étoile.

Je vais en mettre au-dessus de ton lit.

Dès que tu voudras parler à maman,

tu n'auras qu'à lever les yeux
et lui parler.

T'es pas bavard, hein ?

Je parle quand c'est nécessaire.

Chers candidats.

J'imagine que vous êtes
reposés, frais et dispos.

J'ai hâte de commencer.

Et c'est tout à votre honneur, M. Chord.

Bien entendu, nous savons
quelles sont vos armes de prédilection,

de la lame

au calibre.

Vous trouverez ici
tout ce dont vous avez besoin.

Venez donc admirer.

Regardez-moi ça.

C'est pas ce que j'utilise d'habitude,
mais ça fera l'affaire.

J'ose imaginer que
vous avez trouvé votre bonheur ?

Un peu, oui !

Comment procède-t-on ?
C'est un jeu de cache-cache ?

Si on veut.

Dans ce sac, vous allez piocher une pièce

qui déterminera dans quel ordre
vous m'affronterez.

La valeur la plus basse commence,

la plus élevée passe en dernier.

Servez-vous.

Cinq.

Sept.

Huit.

Deux.

Merde. Six.

- Je commence.
- Pas du tout.

- Tu fais quoi, là ?
- Je m'en occupe. T'as trop à perdre.

Et à mon retour,

je vous invite à dîner.

S'il revient.

Regardez.

Ah, Angus commence.

T'es toujours le gentil, le héros.

C'est pas vrai ?

Mais cette fois, tu vas peut-être
essayer de sauver la situation

pour la toute dernière fois.

Drakos va pas lui faciliter la mise.

C'est prévu comme ça.

Qu'est-ce qu'il fait ?

C'est quoi, ça ?

Un piège.

Qu'est-ce qu'il fait ?

Vraiment...

- Il a déjà perdu.
- C'est vrai.

Il est rapide.

Tu pensais que ça serait facile ?

Où es-tu ?

Où es-tu ?

Où es-tu ?

- Je vais te tuer.
- Ouais.

Vous savez tous que vous ne gagnerez pas.

Mais j'aime votre motivation.

On fait fausse route.

Repensez aux mots qu'il utilise,
la disposition des étages.

- Il a tout arrangé.
- C'est un jeu d'échecs, on sait.

Pas un jeu d'échecs, mais de hasard.

Il aime les jeux de hasard

et les joueurs aiment jouer gros.

On peut pas gagner...

car c'est toujours la maison qui gagne.

Messieurs.

Et madame.

Il y a un problème ?

- On doit changer les règles.
- Comment ?

On va lui dire qu'on ne continuera

que s'il nous affronte tous
en même temps.

- Quoi ?
- Il acceptera jamais.

Peut-être, mais le seul moyen de survivre,

c'est de travailler ensemble.

Et on se partage la récompense.

- Je suis d'accord.
- Moi aussi.

Ren ?

- C'est faible.
- T'as une meilleure idée ?

Ouais. On s'élimine
et que le vainqueur gagne.

- Super. Alors t'es le suivant.
- Hé, mon grand, c'est pas mon tour.

T'es le seul à vouloir te battre
dans ce traquenard.

Tu veux faire l'idiot ?

Vas-y, fais-toi plaisir.

- T'es qu'un lâche.
- À qui le tour ?

- T'en vaux pas la peine.
- J'ai pas toute la journée.

Peu importe le candidat.

Mais quelqu'un doit
monter dans l'ascenseur.

Vous nous avez fait venir
sous de faux prétextes.

Vous nous avez fait croire que
les conditions seraient bien différentes.

Le jeu est truqué.

Comme le disent les Grecs :
les règles sont les règles.

Et ces règles sont
votre seul moyen de gagner.

Mais peu importe.

J'ai une proposition.

Après tout, vous êtes un gentleman
et un joueur, n'est-ce pas ?

Pas vraiment. Mais pourquoi pas ?

Nous tous contre vous.

Pas question.
Ce ne sont pas les règles.

Donc vous,

le Roi des Tueurs, admettez
que vous ne pouvez pas gagner ?

Parce que si tel est le cas,
vous n'êtes pas le meilleur.

Vous avez faussé le jeu
pour garantir votre victoire,

ce qui...

ne constitue en rien le type de jeu
que vous aimez tant. N'est-ce pas ?

Jouer à ma façon constituerait
un vrai jeu d'adresse.

Nous tous contre vos pièges.

Allez, Drakos, c'est vous, le Roi.

Le Roi serait-il disposé
à prendre un risque ?

Vous la jouez psychologue ?

Ça me plait bien.

J'accepte.

- Allez.
- Attendez, attendez.

J'ai une objection.

Bien sûr.

Quatre.

Je ne me confronterai
qu'à quatre candidats.

Donc l'un de nous reste ici.

Vous me connaissez un peu mieux que ça.

L'un d'entre vous sera éliminé.

L'un d'entre vous doit mourir

sinon vous mourrez tous.

À vous de décider.

Assassin ! T'as tué ta femme !

Je t'interdis !

Les gars !

Désolée de vous interrompre.

Chord s'est barré.

On dit que tu t'es fait rattraper
par les horreurs que t'as commises

et qu'après des années de loyaux services,

tu as démissionné.

Enfin, c'est ce qu'on dit.

T'es vraiment sorti du jeux ?
J'en doute fort.

Un joueur ne s'arrête jamais.

Il joue juste pour une équipe différente.
Alors pourquoi quitter cette équipe ?

Tu recherches l'absolution, Chord ?

Alors, c'est maintenant.

Où te caches-tu cette fois ?

Drakos !

Où es-tu ?

T'as peur ?

C'est le calme avant la tempête.

Qu'est-ce qu'il a vu ?

Je sais pas.

À présent, on peut commencer.

Vous l'avez entendu. Préparez-vous.

Portables en mode radio.

Entendu, capitaine.

Je crois que ceci
vous appartient, M. Garan.

Je pense pas qu'on devrait se séparer.

Il a raison. Faisons équipe.

- Sinon, il nous aura un par un.
- De la merde !

À plus, les enfants.

C'est parti.

Vous êtes toujours là ?

À peine.

Essayons de nous retrouver.

Putain !

Comment ?

On sait pas où on est.

Vérifiez chaque étage
et descendez si vous pouvez.

Ça fait beaucoup de pièces.

Je me demande combien de temps
il a pris pour organiser ce truc.

- Je suis sûr qu'il a pris son temps.
- Et qu'il a beaucoup investi.

De toute évidence.

Il ne nous laissera pas nous échapper.

C'est le but.

Restez concentrés.

Voyons si on peut le liquider.

Plus facile à dire qu'à faire.

Que t'est-il arrivé, Asha ?

T'as retourné ta veste.

T'avais des idéaux.

Quand on vénère l'argent,
on n'est jamais assez bon.

Pas assez pour me battre.

C'est parti.

Tu fais un bon assassin, Asha.

Le meilleur, peut-être.
Mais ça suffira pas.

C'est ce qu'on verra.

L'obscurité te rend faible.

Asha, Asha, que se passe-t-il ?

Comme j'ai dit, ça suffit pas.

Garan, Asha.

Elle est morte.

On se reverra, Asha.

Un jour.

Tu as pensé que la vengeance
te rendrait vertueux.

Mais tu t'es perdu, n'est-ce pas ?

Tu devais trop d'argent
aux mauvaises personnes.

Tu as fait couler beaucoup de sang
pour me trouver.

Eh bien, je suis là.

Ren.

Drakos-san.

Enfin, nous nous rencontrons.

Vos stratagèmes et illusions
ne marchent pas avec moi.

Tu réfléchis vite,

comme ton père, Sugahiro.

Que vous avez tué.

Tu ne comprends pas la vraie
nature du tetsu, je crois.

- Nous sommes tout à fait semblables.
- Absolument pas.

Tuer est un sport pour vous.

Moi, j'ai toujours un objectif.

Et pourtant, tu es là !

Tu as accepté mon invitation...

pour le sport.

Vous avez déshonoré
le tetsu et votre propre personne.

Dis-moi, alors,
quel est le prix de ton honneur ?

Ren.

Ren !

Que se passe-t-il ?

Allez !

Attends !

Papa, j'ai peur. Maman me manque.

- Marcus ?
- Papa !

Ren.

Sacrée partie d'échecs, hein ?

Ça n'a rien à voir avec les échecs.

C'est vous qui contrôliez le plateau.

C'est pourquoi nous sommes
les derniers survivants.

Connaissez-vous l'origine
du mot "assassin", M. Garan ?

Il y a mille ans, un sultan arabe
employait des centaines d'hommes

pour gérer ses affaires clandestines.

Pour faire le sale boulot.

Pour garantir leur loyauté
et les contrôler,

il les nourrissait
de gâteaux de hashish.

Il leur disait que l'euphorie
qu'ils ressentaient

n'était un aperçu
du paradis où ils iraient

s'ils mouraient à son service.

On les appelait les "Hashashins".

En évoluant, le mot est devenu "assassin".

N'est-ce donc pas fascinant ?

Merci pour la leçon d'histoire.

Profitez de cet instant.

Car ce sera le dernier moment
d'euphorie de votre vie.

Je savais que ça serait vous.

Vraiment.

Je savais que vous aviez le talent
pour en arriver là.

Et j'ai un aveu à vous faire.

À quelques reprises,
les contrats que je convoitais

vous sont revenus.

Donc vous faites tout ça
parce que je vous ai pris un contrat ?

Bien sûr que non.

Mais mon désir d'être
le meilleur est sans fin.

Le numéro un.

Ma mère disait
que j'étais trop compétitif.

À présent, j'ai l'opportunité
de me le prouver, non ?

Je n'ai jamais eu ce désir.

Je n'ai jamais voulu être
le meilleur assassin du monde,

le Roi des Tueurs.

Qu'est-ce que ça signifie, d'ailleurs ?

Asha a dit une chose :

la mort fait partie de la vie.

Qu'il en soit ainsi, alors.

Je t'avais prévenu : je suis compétitif.

Parlons donc un peu de ta femme.

Que faisait-elle là ce soir-là ?
Pourquoi ne l'as-tu pas vue ?

Qu'aurais-tu pu faire pour la sauver ?

Si seulement tu avais été
honnête avec elle.

Si tu avais dit la vérité,
elle serait peut-être vivante.

Tu portes la culpabilité
de ce qui s'est passé

chaque seconde de chaque jour.

Je sais ce que c'est de perdre un proche,

quelqu'un qu'on ne reverra plus.
Ça peut vous détruire.

Et pourtant, tu es là.

Tu prends le risque
de rendre ta fille orpheline.

Et pourquoi ? Pour essayer de la sauver.

Mais tu dois d'abord me tuer

avant que je te tue !

Le Roi aussi saigne.

Crève !

On dirait qu'on a un vainqueur.

Félicitations, M. Garan.

Le Roi des Tueurs.

Ceci vous revient.

C'est quoi ?

Ta récompense.

La carte te donnera accès
à un compte dans les Îles Caïmans.

Il y a 10 millions de dollars dessus.

Prends soin de ta fille.

J'ai besoin de toi.

De moi ?

Il y a un groupe
international d'assassins.

Ils sont partout et très puissants.

Ils peuvent détruire le monde

et créer un nouvel ordre mondial.

C'est pour ça que j'ai tué les autres.

Ce que je recherche, c'est un partenaire.

Pour les faire tomber.

Quelqu'un qui me surpasse.

Toi.

Tout ce que je veux,
c'est être avec ma fille.

Un hélicoptère vous conduira à l'aéroport.

Je te contacterai.

SIX MOIS PLUS TARD...

Rien ne vaut la pizza, hein ?

C'est vrai. C'est délicieux.

Je peux reprendre un milk-shake ?

- Tu sais quoi ?
- Quoi ?

- J'ai une idée.
- Quelle idée ?

- On s'en partage un ?
- Super idée.

- N'est-ce pas ?
- Carrément.

Ouais.

Ma puce.

Oui ?

Va jouer à tes jeux vidéo.

- D'accord.
- Papa doit parler à quelqu'un.

D'accord, papa.

- Marcus ?
- Vingt heures au Coal Train.

Je l'aimais comme une sœur.

Je t'avais dit qu'on se reverrait.

- C'est impossible.
- Si.

Navré que tu aies dû voir ça,
mais c'est bien vrai.

Ton meilleur ami et mentor.
Ils sont vraiment diaboliques.

- Où t'as eu ça ?
- J'ai mes sources.

Ils ont cloné ton téléphone
et envoyé un message à ta femme.

C'est pourquoi elle est allée au club.

Ces gens qui ont recruté ton ami,

c'est d'eux dont je t'avais parlé.

Ils se font appeler les "Scimitars".

Tu es prêt ?

Je dois d'abord prendre
quelques dispositions.

Puis on pourra y aller.

Oh, une dernière chose...