All language subtitles for Three.Ways.2023.720p.DSNP.WEB-DL.DD+5.1.H.264-playWEB

Je peux pas faire ça. Je peux pas.

Qu'est-ce qui t'a pris ?

Je dois me sortir de ce bourbier.

Non, il faut que je le fasse.

Tu peux le faire. Tu peux le faire.

C'est mort, je peux pas.

- Salut.
- Laisse-moi deviner.

T'es encore chez toi, dans ton lit
à t'encourager, terrifiée,

et sur le point de te dégonfler.

Meuf, arrête. Figure-toi
que je suis en train de me garer.

- C'est vrai, ce mensonge ?
- Bien sûr que non, Eb.

Je suis terrifiée.

- J'y arriverai pas.
- C'est pas si grave.

Laisse tomber ce pervers
et rejoins-moi.

T'étais censée m'encourager
et ne pas me laisser me dégonfler.

On savait toutes les deux
que tu te dégonflerais.

Je pense pas pouvoir faire l'amour
devant des gens.

Et tu sais que c'est pas si simple
pour moi de sucer.

Et si elle était olé olé ?

Que tu y ailles ou pas, elle y sera.

Ton homme aura soit un plan à trois,
soit un plan cul.

J'en ai fait un peu trop, je crois.

J'y vais.

Elle n'est que la cerise
de toute façon.

Exact, et tu es le gâteau.

Savoure la crème.

À toute.

Je t'adore.

Eh merde.

PLAN À TROIS

Stacey, t'as fait ta grande gueule.
Maintenant, t'y es.

Tout ce que t'as à faire,
c'est d'y aller.

Pas vrai ?

Évidemment.

Qu'est-ce qu'il veut, lui ?

SON EX
QUI FAIT LE RELOU

Je comprends pas.

Si vous n'êtes plus ensemble,
pourquoi tu déménages pas ?

Je déménagerai,
dès qu'on aura vendu la maison.

Y a que comme ça que je peux voir
mon fils au saut du lit.

Dante.

Tu veux qu'il grandisse
dans un foyer sans amour ?

Stacey. Tu peux te mêler
de ce qui te regarde ?

Dis-moi
quand je peux ouvrir la bouche

et les cuisses, alors.

Comme si t'étais bonne au lit.

- Pardon ?
- Non, rien.

Désolée de ne pas être une salope

qui suce des bites depuis la sixième.

Apparemment, ce sont les seules
qu'on veut bien épouser.

- Tu détestes les salopes, vu que...
- Quoi ?

- Quoi ?
- Rien.

Non, dis-le.

Dis ce que t'as à dire.

- Vu que je suis classe ?
- Chiante.

En quoi je suis chiante ?

En quoi je suis chiante ?

Déjà, t'es pas souple du tout,

donc j'ai jamais l'impression
de rentrer jusqu'au bout.

Et tu fais des blagues
quand on change de position.

Ça bousille mon mojo.

- Et tu trouves les couilles dégueu.
- Parce que c'est dégueu.

Comment tu veux m'exciter
si t'aimes pas ce que j'aime ?

Aime autre chose, alors.

Non, toi, aime autre chose.
C'est fini.

Va te faire foutre !

Stacey.

Tu sais quoi, Stacey ?

Ce que tu détestes et qui te dégoûte
peut plaire à quelqu'un d'autre.

Pense à ça
dans ta prochaine relation.

T'as de la compétition.

Bonne chance.

Bonne chance.

La ferme.

Je suis désolé, Stacey.

J'ai oublié mes clefs et mon herbe.

Ça va aller, meuf.

Respire.

On se fiche de ce qu'il pense.
Avec ses pieds hideux.

On va voir qui est chiante.

Aie confiance en toi.

J'arrive.

Te voilà.

Le point de non-retour.

Je m'inquiétais, j'ai cru
que t'allais me poser un lapin.

Je resterai pas très longtemps.

Tu le sens pas ?

Pas vraiment.

Détends-toi.

On s'en fume une.

On verra bien ce qui se passe.
Ça te va ?

D'accord.

- Elle est là ?
- Oui, elle se rafraîchit.

Elle se rafraîchit ?

- J'ai hâte.
- Je vois ça.

Si t'avais une queue,
tu détruirais tout sur ton passage.

Tu me connais bien.

Pourquoi tes lèvres sont si sexy ?

- On peut fumer d'abord ?
- Bien sûr, Stacey Johnson.

Tu veux boire quelque chose
pour t'aider à te calmer ?

J'aimerais bien.

Je vais te chercher à boire.

N'essaie pas de sortir en douce.

- J'ai verrouillé toutes les portes.
- C'est ça, oui.

Il a pas intérêt à nous filmer.

Mes parents me tueront
s'il publie ça pour se venger.

Ouais.

Ça sent bon. C'est du poisson ?

Saumon au four, riz vapeur, brocolis.

Regarde-toi.

- T'as besoin d'aide ?
- Non, je gère.

Et voilà.

T'es toute stressée.

J'ai de bonnes raisons
de l'être, non ?

C'est tout nouveau pour moi.

C'est ton fantasme.

Non, c'est le tien.
Le mien, c'est d'être propriétaire.

Mais tu sais, t'es pas obligée de...

Je veux juste que tu regardes.

Et ensuite, je veux qu'elle regarde.

- C'est qui ?
- Une amie du lycée.

On a un passif.

Je l'ai rencontrée par hasard
il y a quelques semaines.

Ça tombe à pic, dis donc.

C'est comme ça
que j'ai su que c'était le destin.

À une nuit merveilleuse.

Santé.

Je te préviens,
elle est un peu exubérante,

mais elle est cool.

Alors joue le jeu.

Je jouerai le jeu en prenant la porte
si elle va trop loin.

Salut.

Vous buvez.

Je veux un verre, moi aussi.

Tout de suite.

Eh merde.

Respire.

Ce sont
de très belles boucles d'oreilles.

Merci.

J'étais à l'école à Atlanta
avec celle qui les a créées.

Elle a une boutique en ligne.

- T'es très belle.
- Merci.

Pas mal.

Elle y va un peu fort,
mais elle reste polie.

- Oui.
- Même couleur de peau.

Je le sens bien.

Cheveux naturels, c'est un plus.

OK, Justin.
Je comprends mieux maintenant.

Stacey, je te présente Lorraine.
Lorraine, je te présente Stacey.

- Salut.
- Salut, ma sœur.

- T'es d'Atlanta ?
- Non, de Pasadena.

- Et toi ?
- De San Fernando.

- Les Californiennes dans la place.
- Ah oui, c'est vrai.

Il a dit
que vous étiez au lycée ensemble.

Oui, mais il faisait pas attention
à moi à l'époque.

Il fallait être Philippine
pour attirer son attention.

Lorraine se garde bien de te dire

qu'elle avait un petit ami blanc
de la seconde à la terminale.

On dévoile tous les secrets.

Aucun noir ne voulait de moi,

et je comptais pas rester célibataire
tout le lycée

juste parce que vous vouliez tous
le sosie de Lucy Liu.

Amen.

En tout cas, je suis ravi et honoré
d'avoir deux belles femmes chez moi,

et j'ai hâte d'avoir votre avis
sur mon saumon.

Je suis sûre
qu'il sera délicieux, bébé.

Bébé ?

On a atteint le niveau bébé ici ?

On passe à table.

Ça sent super bon.

Je sors les assiettes.

- Du saumon.
- Du saumon ?

Oui.

- Oui.
- J'adore le saumon.

Elle en fait trop.

Personne ne s'emballe autant
pour du saumon.

Il faut qu'elle se calme
avant que je redevienne moi-même.

Tellement agaçante.

Du saumon ?
Tu sais quel effet ça me fait.

- Oui, je sais ce que t'aimes ça.
- Vraiment ?

Respire, Stacey.

Respire.

Je serai plus fermée
aux nouvelles opportunités.

Désormais, je dis oui à tout.

Je devrais démissionner
tant que j'y suis.

Non, on y va doucement.

Octavia Butler.

C'est qui ?

C'est un classique,
mais pas son meilleur livre.

Celui-ci est mieux.

Noir intelligent
avec un livre à la main.

C'est ce qu'on m'a dit.

Je cherchais
justement celui-ci. Merci.

Vous travaillez ici ?

Non, je prends juste
un truc pour mon père.

La vie et les amours
de M. le baratineur.

- D'accord.
- C'est un classique.

Y a intérêt.

Vous êtes enseignante ?

Non, j'aurais aimé avoir
le caractère pour. Je suis graphiste.

Génial. Alors, vous êtes créative.

Ça reste très sérieux en entreprise.

J'ai pas grand-chose à dire.

Je suis venu
juste pour vous dire bonjour

parce que je l'aurais regretté
si je l'avais pas fait. Bonjour.

- Salut.
- Moi, c'est Justin.

- Stacey.
- Stacey, enchanté.

Juste à temps.

Le secret de mon saumon,
c'est le romarin.

Il est très bon.

Très bien, Marcus Graham.

Il paraît
que t'es une super graphiste.

Bébé, je lui ai montré le logo
du programme extrascolaire.

Il est top. T'as du talent.

Merci.

Je veux travailler en free-lance.

Je pense toujours à démissionner

et me mettre à mon compte,
mais je sais pas.

Travailler sans filet,
ça me fait un peu peur, je l'admets.

Cet acte de foi a tué
plus d'un homme.

Oui. Je sais que je peux le faire.

Je le sais, et je le ferai.

Mais c'est juste que quitter le nid,
c'est dur.

Je l'ai fait il y a des années.

J'ai démissionné, suivi ma passion,

commencé les massages thérapeutiques,
la guérison holistique,

et je suis devenue
spécialiste du bien-être.

- C'est super.
- Tu connais le reiki ?

C'est le truc avec les mains, non ?
Pas vraiment.

J'adorerais te faire
un nettoyage complet aux herbes.

- D'accord.
- Ça élimine tout.

Les vieilles énergies, les toxines.

Y a rien de tel
que d'émettre sa propre fréquence.

C'est logique.

Pourquoi pas.

Bébé, elle a des doigts de fée.

- Vraiment ?
- Il est bien placé pour le savoir.

Par exemple,
ma fille est astigmate depuis 16 ans.

Je lui ai fait un nettoyage de l'œil.
Tout est rentré dans l'ordre.

Attends. Quoi ?

- T'as une fille de 16 ans ?
- Et oui, meuf.

- Elle est magnifique.
- Merci.

Les gens pensent qu'on est sœurs,
et je les reprends pas.

- Et toi, t'as des enfants ?
- Non, pas encore.

Mais un jour, j'espère.

"Un jour, j'espère."

Putain, demande la charité
tant que t'y es.

Je dis toujours
que les enfants sont une bénédiction,

sauf si on en a pas,
alors on rate rien.

Je te rejoins.

Et on gagne quelque chose :
on a plus d'argent.

J'avais oublié ça.

Tu veux pas d'enfants ?

J'ai grandi

avec dix demi-frères et demi-sœurs,
et étant l'aîné,

je change des couches
depuis l'âge de six ans, donc non.

Pas mal aussi, ça.

Il veut pas d'enfants ?
Il me l'a jamais dit.

Qui n'en veut pas ?
Les enfants, c'est génial.

Les enfants, c'est horrible.

Ma fille vit chez son père,
alors j'en ai fini avec ça.

Salope, je vais te planter
avec cette fourchette.

Alors dis-moi...

Justin est la seule personne
que tu vois ?

Le seul et l'unique.

J'aime m'en tenir
à un pénis à la fois,

sinon mon vagin s'embrouille.

Pas le mien.

Et toi ? T'as quelqu'un ?

Oui, Tony.

C'est mon prof de reiki
et mon maître-formateur.

Il a l'air intelligent et sexy.

C'est un type bien.
Et il me traite bien.

Mais il est plus vieux.

- Vieux comment ?
- Soixante ans.

Oh, non, jamais.

Oui, meuf, je sais.

Je me souviens de la première fois
qu'on baisait, je me suis dit :

"Ouah, je baise avec un vieux."

Mais ça m'a excitée.

- Dis donc.
- Bébé, c'est pas tout.

- Dis-lui. Allez, dis-lui.
- Non, arrête.

- Tu veux lui dire.
- Je dirai rien.

Lui dire quoi ?

D'accord, je vais te le dire.

Il veut juste que tu saches
que j'avais une relation polyandre.

Polyandre ?

- C'est celle avec deux...
- Hommes.

J'avais deux petits amis.

Le prix de la folle furieuse
est décerné à sœurette.

En tant que sapiosexuelle,
je m'intéresse à ce qu'il y a ici.

D'accord ?

Mais certains intellectuels
manquent de passion,

alors je la recherche ailleurs.

Tu penses
que tu pourrais accepter ça ?

- Partager ta femme ?
- Probablement pas.

J'aime que mes vagins soient
sur mesure.

Sur mesure.

Mais ça te dérange pas de partager
la femme d'un autre ?

Tant que ça le dérange pas.

Ouah

Bien vu.

Ça vous dit qu'on se défonce ?
T'as de la drogue ?

Je suis prof au lycée.
Bien sûr que j'ai de la drogue.

Quoi ?

- Celle que tu veux.
- Parfait.

Ils sont super à l'aise ensemble.

Sois pas jalouse, Stacey.

Elle a quelqu'un
et Justin n'aime pas partager.

Enfin, il te partage, non ?

Ça va tourner bizarrement.
Je le sens.

T'as appelé mon contact à Revolt ?

Ils cherchent un graphiste

pour leur sommet.

J'en avais l'intention.

Mais je sais pas si j'aurai le temps.

Je suis là
en train de te créer une clientèle,

pendant que tu restes coincée
dans ce job sans avenir

à former ton remplaçant.

Meuf, on est censées
devenir patronnes.

Je sais, je sais. Et je me dégonfle.

Je respecte pas mes plans.

Je croyais
que t'avais bloqué ce crétin.

J'allais le faire,
mais il s'en va et il revient.

Il t'appelle parce qu'il sait
que t'es avec quelqu'un d'autre.

- Il est possessif, pas amoureux.
- C'est ma mauvaise habitude.

Écoute, je suis presque guérie.

Parlons de ce nouveau mec,

parce que je t'ai pas vue
depuis deux semaines,

alors je sais qu'il dégaine.

J'ai pas à me plaindre.

Donc, un homme t'a abordée
dans une librairie ?

- Oui.
- Un homme noir ?

- Oui.
- À Los Angeles ?

- Oui !
- Il a 80 ans ?

- Non.
- J'y crois pas.

Je savais pas que des hommes
se cachaient à la librairie.

- Je t'assure.
- Dis-moi ce qui s'est passé.

Il a des enfants ?

- C'est un criminel ?
- Arrête.

Il est très gentil, pas d'enfants.
Il enseigne à Hamilton.

Il a fait des études. J'adore.

- T'as rencontré sa mère ?
- Elle a l'air équilibrée.

Bien, parce que la mère d'un homme
en dit long sur lui.

C'est vrai.

Et c'est comment au niveau de...

Sans commentaire.

Parce que t'as de la compétition,

et il pourrait ne pas aimer
ce que tu aimes.

T'es bête.

Je supporte pas ce crétin
depuis la fac.

Je sais, je sais.

Mais Justin est différent.

Il est pas du genre mesquin.

Notre relation
est plus profonde que ça.

C'est vraiment un gars bien.

Qui va vraiment
au plus profond de toi, hein ?

Non.

Si, c'est ce qui se passe.

- Ça va ?
- Je peux pas.

Je suis désolée.

C'est pas grave.

T'es sûr ? Parce que j'en ai envie.

J'en ai vraiment envie.
Et quand j'y pense, ça va.

Mais une fois dans ma bouche,
ça me donne des haut-le-cœur.

J'ai des reflux.

- T'en fais pas.
- J'ai de l'huile de coco.

- Je peux te branler.
- Ça va aller.

La prochaine fois,
on amènera une remplaçante,

on l'assied là-bas,
et au moment de la pipe,

- on la fera entrer.
- Mais bien sûr.

- Je plaisante.
- Non, tu plaisantes pas.

Mais si. Arrête. Arrête ça.

Il vient de suggérer
un plan à trois ou quoi ?

Regarde, bébé.

Le logo que t'as créé

pour ce programme extrascolaire
est super.

Regarde ça.

Contente que ça te plaise.

Il détourne mon attention
parce qu'il sait que je sais

- qu'il parlait d'un plan à trois.
- J'adore.

C'est mon premier programme,
et il a un logo officiel.

Je vais le faire encadrer.

Je suis sérieux.
T'es talentueuse et magnifique.

D'accord ? Je te mérite pas.

Quoi ?

T'es tellement gentil avec moi.

Dans ma dernière relation,
c'était pas comme ça.

J'étais avec lui depuis si longtemps,

je pensais que c'était normal.

Je veux plus que tu penses à lui.

Qu'il aille se faire foutre.

T'es ma femme
et t'es avec moi maintenant.

Ouais.

Il veut carrément un plan à trois.

On en prend combien ?

- Deux gélules, une tige.
- L'effet dure combien de temps ?

Je bosse demain.

Allez, me plante pas, Stacey.

Je te plante pas.

- Si t'as peur, dis-le.
- On te met la pression.

- Dis que t'as peur.
- Ouh, la pression.

- Bref.
- Dis que t'as peur.

Mec !

- Mon Dieu, c'est dégueu.
- Big Stace.

Qui a peur maintenant ?

Je fais un doublé.

- T'es sûr que tu peux l'assumer ?
- Oui.

- On va bien voir.
- Je sais.

- Ces deux enfoirés.
- Voilà l'autre.

Ça fait du bien de se détendre.

C'est de la poésie.

Une rose rouge, éclatante, vivante.

Une déclaration d'amour
ou un symbole de mensonge.

J'ai donné à mon amour
une belle rose rouge sang.

Puis tous les pétales ont commencé
à se flétrir et à mourir.

Maintenant, j'ai beaucoup,
beaucoup de roses rouges.

Alors que je cherche
un amour qui refuse de mentir.

Aimerais-tu une belle rose rouge sang

avant que tous les pétales
ne flétrissent et ne meurent ?

Tu t'en souviens ?

- C'était de toi ?
- C'est de Justin.

- T'écris de la poésie ?
- Il en écrivait, au lycée.

Il m'a même battue
à un concours de poésie.

- Pourquoi t'as arrêté ?
- Je sais pas.

J'ai réalisé
que ça n'avait plus d'importance.

Bien sûr que si.

- En quoi ?
- C'est ta voix.

Tu l'utilises
pour inspirer les autres.

À faire quoi ?

- À écrire encore plus de merde ?
- C'est un peu sinistre.

C'est la vérité.

La seule chose qui compte,
c'est le moment présent.

Le temps qu'on passe ensemble.
Nos amis et notre famille.

- C'est parti pour le cours de philo.
- Je suis sérieux.

Dans 500 ans,
il n'y aura plus aucune preuve

de notre existence.

Bien sûr, la vie continuera,
mais notre empreinte sera effacée.

Notre existence, vaine.

C'est pas vrai.
Tu fais quoi de nos contributions ?

L'art, la littérature.

Oubliées, délaissées,
comme les histoires de nos ancêtres.

Shakespeare n'était pas le premier
à écrire une pièce,

et Beethoven n'a pas inventé
la symphonie.

Les œuvres des gens
seront enterrées sous une pierre

que personne ne cherchera à soulever.

J'aime l'idée que les gens laissent
des choses derrière eux,

comme les infrastructures.

- La médecine moderne.
- Les progrès technologiques.

Le lait d'amande.

- La lotion.
- Putain.

- Vous voyez ce que je veux dire.
- Ça avait bien commencé.

Au final, ils ont créé tout ça,

pour qu'on soit assez en sécurité
pour faire ça.

Vous êtes pas
au bout de vos surprises.

- Salut.
- Salut.

Tu fais du yoga ?

Avant, oui.
Je devrais m'y remettre. Et toi ?

J'enseigne deux fois par semaine
à Inglewood.

- Évidemment.
- Tu devrais venir.

- Suer un bon coup.
- Oui. Pourquoi pas.

Sois pas nerveuse.

Je le suis pas.

Il est mignon.

- Mignon.
- Oui, c'est vrai.

Venez danser.

Ils parlent de toi.

Ils mijotent quelque chose.

Je vais y aller.

SEXTO DE DANTE

Foutue pour foutue.

TU FAIS QUOI ?
TU M'APPELLES ?

- Salut, bébé.
- Salut.

Comment tu te sens ?

Bien.

On t'a déjà dit que tu ressemblais
à la reine de Saba ?

- On me dit souvent Néfertiti.
- Oui, je vois ça.

Les yeux, le nez.
Je le vois maintenant.

Elle est jolie.

Oui. Et elle est cool.

Elle doit vraiment bien t'aimer.

Elle a mémorisé tout ton poème.

Elle frime juste
parce qu'elle a une bonne mémoire.

- Ça fait effet quand ?
- Bientôt.

Mais pas besoin d'attendre.

Oh, mon Dieu.
Oh, mon Dieu. Oh, mon Dieu.

Qu'est-ce qu'ils font ?
Ils essaient de me rendre lesbienne.

Oh, mon Dieu. C'est mal.

Attendez, attendez.

- Quoi ?
- Qu'est-ce qu'il y a, bébé ?

Qu'est-ce qui va pas ?

- Il te reste du vin ?
- J'y vais.

Ça va ?

- Oui, ça va.
- Respire, Stacey. Ça va aller.

- Respire, meuf.
- Alors...

Merde.

Ça va ?

Je reviens, d'accord ?
Je suis désolé. Je reviens.

Désolée. Elle m'a glissé des mains.

- T'inquiète, je vais nettoyer.
- Non, je vais le faire.

- Prends-en une autre.
- Mais c'était la seule.

Alors, va en acheter une autre.

Tout va bien ?

Génial. Maintenant, ils sont
en train de baiser sans toi.

Pourquoi t'as arrêté ?
C'était génial.

Va chercher ton homme.

Je reviens tout de suite.

Tout va bien, chérie ?

Tu mens. T'es sérieuse ?

- C'est sorti tout seul.
- Mon Dieu, Stacey.

J'avais l'impression
qu'il y avait fait allusion,

alors je me suis dit :
"Pourquoi tourner autour du pot ?"

C'est quelque chose
que j'ai toujours pensé à faire

avec quelqu'un de spécial.

- Justin est si spécial que ça ?
- Probablement pas.

Mais il est mieux que ce que j'avais.

Je veux pas être aussi fermée
que je l'étais avec Dante.

J'étais ouverte à rien avec lui.

Plus t'es heureuse,
plus t'es excentrique.

C'est sa faute. Tu vas dire à Justin
que tu blaguais ?

Non, si je me désiste,
ça va devenir tout un truc,

et tu sais comment sont les mecs.

- Leurs sentiments, pas ton problème.
- Pas faux.

Dante m'a envoyé un SMS l'autre jour.

- La maison est en dépôt fiduciaire.
- Ciao, mon gars.

Je me demande à combien
de ses salopes il a envoyé ça.

Elle y va pas par quatre chemins.

C'est un peu vexant.

C'est ce que j'aime chez elle.

- J'ai déjà fait un plan à trois.
- Non !

Comment ?

- Avec qui ?
- Avec Terry.

- Avec Terry ?
- Et son coloc.

Le rappeur ? Avec les muscles ?

- Oui, chérie.
- Bon sang !

On s'est défoncés un soir au studio,

et de fil en aiguille, meuf,
c'était incroyable.

Oh, mon Dieu.

C'était comment ?
Ça fait beaucoup de bites.

J'aime quand il y a
beaucoup de bites.

Avoir deux hommes sous ecstasy
en même temps,

j'avais l'impression
d'être une déesse du sexe.

Maintenant, je dois me baptiser
dans les océans du Pacifique.

Je reviens.

Évidemment, il m'a larguée
deux semaines plus tard

et m'a bloquée
sur ses réseaux sociaux.

Je suppose que cet enfoiré
n'a pas pu le supporter.

- Quel est le problème ?
- Je sais pas.

Comment ça ?

- Quelque chose ne va pas.
- Vraiment ?

- Genre ils essaient de te baiser ?
- Oui, mais dans le genre secte.

- Il y a un truc qui cloche.
- Oui, toi.

Tu tomberas pas enceinte
de la graine du diable ce soir.

Et même si c'est le cas,
bah merde, on s'en occupera.

- On n'est pas en Alabama.
- Qu'est-ce que tu fais ?

- Meuf, je suis en train de chier.
- D'accord.

- Salut.
- Salut, je t'adore.

Tu veux le faire.

Ce soir, t'es chaude comme la braise.

T'es Jada Fire,
ivre en direct sur Insta, salope.

T'es Jasmine Cashmere sur E, putain.
Reprends-toi.

Contente-toi de le faire.

C'est parti.

J'ai cru t'entendre m'appeler.

Non, je regardais juste des conneries
sur mon téléphone.

Excuse-moi.

C'est quoi, ça ?

Oh, putain.

C'est mon cœur ?

Incroyable.

Merci, mon cœur, pour tout.

Dante. Je perds même pas
mon temps avec toi.

C'est quoi, ça ?

Je crois que je viens
de sentir ma chatte bouger.

Des sensations.

Des picotements.

- Salut.
- Salut.

Je crois que je suis défoncée.

Moi aussi.

Tu veux un massage ?

Allô.

Justin ?

Kelly ?

Salut. Tu vas bien ?

Ça va.

Tant mieux. Comment ça va pour toi ?

Tout va bien.

La vie, le travail.

Mon chien va bien aussi, au fait.

T'as dit que tu passerais.

Je sais.
C'était de la folie, cette année.

Je manque à Coltrane, hein ?

Oui.

Mais il apprend
à surmonter la déception.

Tequila et Moscato ?

Je me souviens de ces soirées.

C'est pas ça.

J'avais soif, c'est tout.

- T'es défoncé ?
- Allez, Kelly.

Salut, Ashley.

Je t'emmerde, Justin.

Petite merde.

Je veux vraiment lancer
ma propre agence.

Je veux être la boss, mais j'ai peur.

J'aimerais être courageuse
et prendre des risques comme toi.

Laisse couler.

Comme des bagages à la mer.

Tu sais, tout est éphémère.

Les pensées,
les sentiments, les paysages.

Ça fait trop du bien.

J'ai même pas besoin de sexe.

Juste de la drogue
et un massage hebdomadaire, ça me va.

T'as une peau magnifique.

Merci.

Toi aussi.

Ça fait du bien.

Ça te plaît ?

Oui.

Tourne-toi.

- Détends-toi. Respire.
- Il se passe quoi là ?

Respire.

Respire profondément.

Laisse-toi te faire agresser.

Tu t'en sors bien.

Détends-toi.

C'est vrai qu'elle est douce.
Je dois l'admettre.

C'est vrai que j'avais le béguin
pour Diana Blacksmith,

et on s'est doigtées
à la soirée pyjama en cinquième,

mais j'ai réprimé ces souvenirs.

Le plus gros risque à prendre,
c'est d'être soi-même.

C'est le paradis.

Pas étonnant
que je déteste sucer des bites.

J'aime les femmes. Je suis gay.

Oh, merde.

- Vous avez commencé sans moi ?
- Salut, toi.

Je m'en occupe.

Stace, viens m'aider avec le vin.

T'as des cheveux incroyables.

- Merci.
- Sérieusement, t'es magnifique.

Merci. Moi, j'adore tes cheveux.

Vraiment.

Regarde-les.

Elles font pas attention à toi.

Elles ont plus besoin de toi.

T'as perdu le contrôle.

Il te faut un plan.

Goûte.

Non, merci.

C'est au Nutella et à l'abricot.

Il faut que je me sorte de là.

Je veux plus être ici.

Elle est super,
mais c'est pas vraiment mon genre.

Enfin, si, mais je sais pas.

- Comment est le café ?
- Il est bon.

Je pensais finir avec une Joy Bryant
ou une Ananda Lewis.

Je pensais pas devenir
l'un de ces types.

Je sais pas, peut-être...

Je préparerai peut-être
mon plat préféré.

Ta mère va adorer.

Je me demande ce que fait Stacey.

Elle est tellement belle.

J'arrive toujours pas à croire
que je l'ai abordée comme ça.

Couillu.

C'est la bonne réponse,
mais tu m'as pas montré les étapes.

Les étapes font partie du travail.

C'est dingue.

C'est nécessaire.

Je vois pas pourquoi, c'est évident
que je sais ce que je fais.

Je comprends pas.
Si c'est la bonne réponse,

- en quoi le reste est important ?
- La voilà.

T'as dit que si tu la voyais,
t'irais lui parler.

T'as même supplié Dieu
pour qu'il te donne une chance.

Eh bien, la voilà, Don Juan.
Qu'est-ce que tu vas faire ?

Shay, je reviens tout de suite.

Vous allez où ?

- Prendre un truc dans ma voiture.
- Non.

- Vous allez voir cette femme.
- Quelle femme ?

Je vous ai vu la fixer.

Vous allez me laisser là
pour aller parler à cette femme.

Shay, je reviens.

Vous êtes mon prof particulier.
Je vous paie à l'heure.

Tu sais qui était Shay
dans la mythologie égyptienne ?

- Qui ?
- Le dieu du destin.

- Bien sûr.
- Quand je t'ai demandé

- de venir à midi, tu m'as dit quoi ?
- Je peux pas, disons 13 h.

Quand je t'ai proposé d'aller
à la bibliothèque, tu m'as dit quoi ?

Qu'on se retrouve près du coiffeur
parce que j'avais besoin d'une coupe.

Et là, je lève les yeux
et la femme de mes rêves passe.

T'appelles ça comment ?

Putain.

Et oui, mec.

Dépêchez-vous, M. Washington,
elle s'en va.

Merci.

L'amour noir.

Merde, ça me parle.

"Confessions d'un baratineur" ?

Rien à foutre. Je tente ma chance.

Confiance, confiance, confiance.

C'est un classique,
mais pas son meilleur livre.

Celui-ci est mieux.

- C'est ce qu'on m'a dit.
- Ce que tu fais avec ton saumon,

c'est que tu le prends
et tu le jettes.

Ça s'appelle du saumon qui en jette.

Tu mets deux cuillères à soupe.

Deux cuillères à soupe. D'accord.

Il faut bien assaisonner.

Bon sang.

Fais pas ton pingre.

C'est du sérieux.

Tu peux pas faire ton pingre
quand tu fais du saumon qui en jette.

Beaucoup, beaucoup d'origan.

Un peu de piment, de l'origan.

Beaucoup d'origan.

Verse-le dessus, partout.

J'ai dit de l'origan ?

Je voulais dire
du persil, mon enfant.

Putain, t'as dit
de mettre de l'origan...

J'espère que t'as pas tout gâché,
je voulais dire du persil.

Foire pas tout, comme moi.

Prends les bons ingrédients.

Laisse pas les oignons
te faire pleurer. Larmes interdites.

Je pourrais le manger comme ça.

Cru comme dans les sushis.

C'est pour ça
que je bouffe jamais de saumon.

Merde.

Seigneur...

fais que je reste dur toute la nuit,
et me fais pas juter trop vite.

Au nom de Jésus. Amen.

J'arrive.

Tu m'as fait peur.

J'ai cru que tu...

- Salut.
- Salut.

J'ai dix minutes d'avance.
Ça te dérange pas ?

Non, entre.

Super.

- Ça va ?
- Et toi ?

Bien.

T'es superbe, comme d'habitude.

Merci.

Ça sent bon.

Ça a été ta journée ?

J'ai dû mettre fin qu'à deux bagarres

et confisquer qu'un seul portable,
donc c'était plutôt cool.

Et comment va
le monde de la guérison ?

Au top.

Tony a aidé un patient à retrouver
la mobilité dans son bras droit

après des années de paralysie.

- Ouah, sérieux ?
- Ouais.

Oui, on l'a massé avec des huiles,

on a détendu ses chakras
avec une thérapie fréquentielle,

et à la fin de la séance,

il pouvait bouger son bras droit
comme ça.

- Après 20 ans.
- Vous deux, vous faites du vaudou.

C'est pas du vaudou,
c'est de la science.

Tu devrais le laisser te toucher.

Me toucher ?

Tu sais ce que je veux dire.

L'idée qu'un homme qui autorise

sa fiancée à coucher avec moi
me masse,

- ça me perturbe un peu.
- Je demande aucune autorisation.

T'as raison.

C'est plus qu'un massage.

Il veut te guérir
avant qu'on fasse tu sais quoi.

Quoi ?

Rien. C'est juste que l'idée
qu'un homme de 61 ans et moi

couchions avec toi
en même temps, c'est un peu dingue.

- C'est un échange de faveurs, non ?
- On peut dire ça comme ça.

Elle est où ?

Elle devrait déjà être là.

Il y a quoi entre vous ?

Comment ça ?

Genre...

T'es amoureux ?

Si je l'aime ?

Oui.

Elle est incroyable.

Elle est belle,
talentueuse, intelligente.

Mais chiante au lit.

J'ai pas dit ça.

Si tu l'as dit.

- Non.
- Si.

Quand tu m'as demandé de faire ça,
t'as dit qu'elle était chiante au lit

et que tu voulais que je lui apprenne
à être bonne au lit.

Bon, d'accord.

- Merci.
- Avec plaisir.

Quoi ?

Tu sais que j'avais le béguin
pour toi au lycée.

- C'est pas vrai. Non.
- Si, Pour de vrai.

Je t'assure.

Je te trouvais
tellement sexy, putain.

Et toi, t'es superbe.

T'es un millésime à tomber.

C'est génial
de te voir aussi radieuse.

Oui, et regarde-toi
avec tous ces muscles.

J'ai passé pas mal de temps
à la salle de sport.

Il fallait que je grandisse.

Oui.

Viens là.

Pourquoi t'as la bite si dure ?

Tu sais pourquoi.

Tu sens comme je mouille ?

Sauvés par le gong, bébé.

Je vais me rafraîchir.

Merde.

J'arrive.

C'est parti.

Je m'inquiétais, j'ai cru
que t'allais me poser un lapin.

Entre.

Ça, c'est la fleur dorée.

Elle vaut la Grand Daddy Purple.

Des tas de gonzesses ont pondu
à cause de celle-là.

Ici, ça doit être les B plus,
les sans nom, les blanches.

Et ça, c'est les Cameroun.
Commence par les Cameroun.

C'est tout, mon gars.

C'est le bouquet qui te fera planer.

Mec, elles vont pas me rendre parano

- comme la dernière fois, si ?
- Non, c'est juste ton état d'esprit.

Elles font qu'améliorer
ce qu'il y a déjà là-dedans.

Sois serein, mec. On en a déjà parlé.

Ouais, t'as raison.

Merci, mec.

Pas de problème.

Donc, tu vas rejoindre
le club des plans à trois, hein ?

Mec, je suis super nerveux.

Deux femmes
dans la même pièce en même temps ?

Un peu trop d'œstrogènes.

Vois ça comme un dîner tranquille.

Assure-toi surtout qu'elles soient
toutes les deux à l'aise.

Le sexe, on y pense après.

Le cigare.

Exactement. Exactement.

Il faut que je remplace Shorty,
elle délire.

C'est la jeune ?

Ouais, mec.
Je savais que ça arriverait.

Je l'ai inscrite
à des cours de théâtre,

et elle s'est laissée embobiner
par ces crétins d'Hollywood.

En rentrant, elle m'a dit :
"Je suis pas heureuse ici."

"J'ai besoin d'espace."

On est à L.A. depuis deux mois
et elle s'est déjà fait influencer.

T'as répondu quoi ?

Je lui ai dit : "Pas de souci."

"Toi seule es responsable
de ton bonheur.

"Je suis responsable de mon bonheur.

"Si tu sens que tu dois le faire,
fais-le."

Ta femme, elle en pense quoi ?

Elle sait déjà
que je vais remplacer la petite.

Ma femme le sait déjà.

Elle m'a dit : "Jelani,
je sais qu'il te faut deux femmes."

"T'as besoin de deux énergies,
c'est comme ça que tu fonctionnes."

- Je suis comme ça.
- Deux, et je suis bien.

Ta femme est extraordinaire.

Tu serais surpris de ce qu'une femme
pourrait t'accorder

si tu prenais la peine de demander.

Ça me fait penser.

Il faut que tu répartisses
l'amour équitablement.

Les femmes sont sensibles.
Elles ressentent ces trucs-là.

Mais elles sont
toutes les deux bonnes.

Même. Tu gravites naturellement
vers l'une d'elles.

C'est la nature humaine.

T'as déjà regardé un porno
avec un mec qui baisait deux meufs

en te disant :
"Putain mec, sois équitable."

J'en regardais un vieux l'autre jour.
C'est qui, ce gars ?

- Des lunettes. On dirait Jamie Foxx.
- Justin Slayer.

Il baisait Cherokee D par derrière.
En mode bam, bam, bam.

Et je vois Beauty Dior seule,
je me dis: "Sois équitable."

Exactement.

Mais je peux pas lui en vouloir.

- Cherokee a un gros cul.
- Ouais.

- C'est vrai.
- Il est énorme.

Ça va ?

Je peux pas. Désolée.

Elle se fout de moi.

C'est pas grave.

T'es sûr ?
Parce que j'en ai envie, vraiment.

Mais quand j'essaie de le faire,
ça me donne des haut-le-cœur.

Je suis désolée.

T'en fais pas.

"J'ai des haut-le-cœur. Désolée."

- Sérieusement ?
- J'ai de l'huile de coco.

Je peux te branler.

Ça va aller.

T'es tellement gentil avec moi.

Dans ma dernière relation,
c'était pas comme ça.

Je me demande ce que fait Kelly.

Cette blanche savait sucer une bite.

Je l'amènerais bien pour que Stacey
en prenne de la graine.

Les blanches sont dévergondées.

Je les adore.

C'est rien, bébé.

Ça va le faire.

Oh, oui.

Intéressé ?

Tu peux t'en occuper ?

J'ai beau travailler dur,
je n'y arriverai pas seule.

J'aimerais vous présenter...

On devrait faire un plan à trois.

Je crois que je suis trop défoncé.

- Je perds le contrôle.
- Comment ça ?

De toi ou de la situation ?

Je sais pas,
de la situation, peut-être.

Y en a une qui devient jalouse ?

- Viens là.
- Non, elles s'entendent très bien.

Alors, où est le problème ?

Je sais pas, mec.

Je délire.

C'est toi qui es jaloux.

Je délire.

Putain, t'es...

Je suis défoncé, mec.

Je suis émotif.

Ce gars est jaloux...

- Oui, j'ai compris.
- De deux femmes.

C'est bon.

Oh, merde.

T'es le meilleur.

T'es le meilleur.

T'es le meilleur.

T'es le meilleur.

T'es le meilleur.

Merde.

C'est quoi, ce délire ?

Tout va bien là-dedans ?

Oui. J'arrive tout de suite.

J'ai cru que tu t'étais perdu.

Ça va ?

T'as vomi ?

Non, ça va.

T'es sûr ?

Il paraît que les champignons
donnent la diarrhée.

J'ai pas la diarrhée.

Bois ça.

Tu fais un mauvais trip.

Te prends pas la tête.

Voilà.

Détends-toi.

J'aime bien notre nouvelle copine.

Je me doutais que tu l'aimerais.

T'es sûr de pouvoir nous gérer
toutes les deux ce soir ?

Je ferai de mon mieux.

Bien, parce que ce soir,
je vais être un problème.

J'aime les problèmes.

Hein ?

- Regarde ces lumières.
- Je sens plus ma bite.

- Assieds-toi, ressaisis-toi.
- J'en veux une.

Oh, mon Dieu.

C'est trop joli.

Tu crois que ça lui manquerait ?

J'aurais aimé
que mon vagin brille comme ça.

Parfois, je me dis que c'est le cas.

Pas vrai ?

Vraiment ?

Je veux voir.

Elles parlent de toi.

Tu le sais, pas vrai ?

Elles doutent de toi.

Elles t'en croient pas capable.

Merde, elles arrivent.

Reste cool.

- Salut.
- Salut.

Ça va ?

Commence pas à transpirer,
sinon ça s'arrêtera pas.

T'aimes ça ?

Pourquoi je sens pas ma bite ?

Tu vas bander pour moi ?

Bien sûr.

Tu vas bander pour nous ?

Allez, ma bite, me fais pas ça.

Vas-y, bande pour moi.

Arrêtez de me foutre la pression.

Je sais ce que je dois faire.

Stop.

Qu'est-ce qui va pas ?

Je sais pas.
Ça m'était jamais arrivé.

Je dois être trop défoncé.

J'ai besoin de prendre l'air.

On fait quoi, maintenant ?

T'es pas heureux avec elle, avoue-le.

Trop de projets.

T'en peux plus de l'œnotourisme,
et des apéros peinture, hein ?

Je crois pas qu'emménager ensemble
soit le bon choix.

Il est encore temps.
J'ai besoin d'un signe.

- Mon Dieu, je suis désolé.
- C'est rien.

- Je suis désolé.
- Justin ?

Lorraine Anthony, du lycée Highland ?

Oh, mon Dieu.
Lorraine, comment tu vas ?

- Ça fait tellement longtemps.
- Oui.

Je vais très bien.

- Et toi ?
- Je vais bien.

T'as l'air en forme.

Juste là.

- J'ai pris mon pied.
- Moi aussi.

Si on avait fait ça au lycée,

ça aurait été un problème.

Je sais, des bébés partout.

Bon sang.

Quelle coïncidence
qu'on se soit croisés aujourd'hui.

T'as pas idée.

Pas vrai ?

Drôle d'univers.

Il a ses propres plans.

C'est ton colocataire ?

Non, mon petit ami.

T'as un petit ami ?

Un fiancé, en fait, mais c'est bon.

Je fais ce que je veux.

Quoi ?

Tu fais ce que tu veux ?

Salut, bébé.

- Salut, bébé.
- J'ai pris ton courrier.

Oui.

Tony, je te présente Justin.
Justin, mon fiancé, Tony.

- Salut, enchanté.
- Ça va ?

Vous voulez quelque chose ?
De l'eau, du jus, des M&M's ?

Non.

Non, merci.

Je vais préparer le dîner.

Tu devrais rester.

Ouais.

Allez, mec, ressaisis-toi.

Putain.

Respire, respire.

De l'air frais.

Je vais marcher un peu.

C'est mort.

Je vais rester chez moi ce soir.
On veut pas d'erreur.

Tony ?

Vous avez fini ?

Non, je suis sorti prendre l'air.

Tu veux que j'aille la chercher ?

Non, j'étais juste dans le quartier.

Hey, Tony, ça va ?
Qu'est-ce qui se passe ?

Monte.

Ça sert à rien de dire
aux coiffeuses noires ce qu'on veut,

puisqu'elles en font qu'à leur tête,

et elles essaient de te convaincre
qu'elles ont fait

ce que tu leur avais demandé.

Grave.

Mais t'as de super beaux cheveux.

Merci.

Mais par contre, la dernière fois
que j'étais au salon,

un mec est venu vendre six bouteilles
de gel douche Dove pour 20 dollars.

- Meuf.
- Je sais.

Et un autre type est venu vendre
le savon à la menthe Dr Bonner.

Tu sais, celui qui te met
le feu au cul ?

Deux pour dix.

- Quoi ?
- Je sais. J'ai fait un stock.

C'était il y a à peu près un an.

Je faisais du reiki
à une conférence à Inglewood,

et elle est entrée.

Robe blanche,
fleurs dans les cheveux,

dos droit, un sourire éclatant.

On aurait dit une reine.

Je n'aborde jamais les femmes.

Honnêtement, je ne sais pas
comment font les gens.

Le rejet en lui-même
est insupportable.

Mais elle m'a fait ressentir
une énergie que j'ignorais avoir.

C'était ma dernière chance
de trouver le grand amour.

Ça a marché.

Tu l'as eue...

Une partie d'elle.

Mais je fais avec ce que j'ai.

Tu as de la chance, Justin.

D'être jeune et beau.

Je suis pas si jeune.

Tu veux prendre ma place ?

Je comprends.

Qu'est-ce que tu fais là ?

J'avais besoin de prendre l'air.

Ça fonctionne pas correctement.

- De quoi tu parles ?
- Je veux dire, en bas.

- Oui.
- C'est dur.

T'as jamais fait ça, hein ?

Je me suis jamais considéré
comme un trioliste.

Mais j'avais l'impression
qu'une fois la trentaine,

j'en aurais plus jamais l'occasion.

Pour être honnête,
c'était même pas mon idée.

À deux, ça me suffit.

Mais je pouvais pas juste dire :
"Non, merci."

J'avais l'impression
qu'on attendait ça de moi.

Honnêtement, je sais même pas
si j'ai ce qu'il faut.

C'est peut-être le signe
que je devrais arrêter.

T'en penses quoi ?

Tu sais ce qu'est
la loyauté, Justin ?

C'est le genre d'homme que je suis.

Loyal jusqu'à la moelle.

Il n'y a rien
que je ne ferais pas pour Lorraine.

Tu as passé un accord avec ma fiancée
et je veux que tu le respectes.

Je sais ce que c'est que de vieillir.

Ça craint.

Laisse-moi t'aider.

- De quoi tu parles ?
- Fais-moi confiance.

- Hé, qu'est-ce que...
- Détends-toi.

Respire.

Hé, mec.

Ton chakra sacré et celui de ton cœur
sont bloqués.

Tu as déjà été amoureux, Justin ?

Je sais pas.

Respire.

Voilà.

Continue. Respire.

Oui. C'est bien.

Respire. C'est bien.

Relâche-toi.

- Oh, mon Dieu.
- Et voilà.

- Merci.
- Je t'en prie.

J'ai une question.

Dans un an, tu vois comment
ton couple avec Justin ?

Je sais pas. Heureux ?

Vous avez l'air
très heureux en ce moment.

On l'est, on l'est.

Mais j'aimerais
qu'il soit plus présent.

Je veux vraiment tomber amoureuse.

J'ai appris que si on veut
tomber amoureux de quelqu'un,

il faut d'abord
tomber amoureux de sa guérison.

T'as déjà visité des vignobles ?

Justin et moi y avons été récemment.
C'était génial.

C'était simple, tenu par des noirs.
J'ai adoré. Il est toujours partant.

Elle est jolie, mais coincée
avec des histoires chiantes.

Je me demande ce qu'il lui trouve
à part ses grandes dents.

Je suis sûre que c'est pas sérieux.

Ça le serait avec moi.

Désolée, Justin n'est pas ton homme,
Stacey la grosse tête.

C'est le mien.

Le voilà, réglé comme une horloge.

Aussi discipliné qu'au lycée.

Toujours aussi beau
après toutes ces années.

Il y a un an, je t'ai revu
après presque 20 ans.

Tous ces vieux sentiments
sont remontés.

J'étais de nouveau au lycée.

- Et tu me voyais toujours pas.
- Je savais pas. C'est sûr.

Tout le monde l'a, et tu sais quoi ?

- Je pensais plus qu'à toi.
- Et après ?

Il faut que tu l'essaies.

Nos candidats
doivent décider qui est cool.

- Il y arrive.
- Elle est à fond.

J'ai gardé tout mon amour pour toi.

Pas maintenant.

Je me demandais ce que tu faisais.

Merci.

Arrête.

Écoute.

Je peux plus communiquer
avec toi, maman.

J'emménage chez papa.

- Ça m'a coûté mes relations.
- Bethany !

- T'as qu'à rester ici.
- Tu pars avec mes chaussures ?

Bethany.

Ça m'a coûté de l'amour.

Mais je comptais pas te perdre,
cette fois.

Oh, non.

Comme tout ce qui a de la valeur,
j'allais me battre pour toi.

Merde.

- Je suis désolé.
- C'est rien.

Justin ?

Il se retourne et il dit :
"Monsieur Washington,

c'est l'Homme araignée
qui a donné leur nom aux araignées ?"

Tu plaisantes ?

Non, je suis sérieux.
16 ans. Mais tu sais quoi ?

J'adore mes élèves, et chaque jour
réserve son lot de surprises.

- Oui.
- Il est génial.

Sa personnalité, son sourire.

Je saurais quoi faire
d'un homme jeune à la maison.

Ça sentirait l'eau de Cologne,
pas les décontractants musculaires.

Dis-moi, Justin,
tu as une petite amie ?

Oui.

Tu vas lui parler de ce soir ?

Seulement si elle demande.

Je vois.

Et vous deux, vous êtes...

Vous voyez ce que je veux dire.

Non, quoi ?

Des libertins ?

- Ouais.
- Non.

Non. Je dirais que ça fait partie
de notre style de vie.

Sauf qu'on préfère les partenariats,
plus ou moins.

Ça veut dire quoi ?

Un couple, c'est à deux.

On préfère être à trois.

Certains appellent ça des "trouples".

Je vois.

Oui, c'est cool.

Justin, tu veux encore du vin ?

Non, merci.

- J'en veux bien.
- T'as assez bu.

Ah, merci.

- Qu'est-ce que j'ai dit ?
- On préfère les partenariats.

- Les trouples.
- C'est le cas, non ?

Pas si tu veux leur faire peur.

Tu comprends vraiment rien
aux hommes ?

Chérie, je suis désolé.

Tu sais à quel point
ça compte pour moi.

Je te laisserai pas
tout faire foirer à nouveau.

Je...

J'ai appris que si on veut
tomber amoureux de quelqu'un,

il faut d'abord
tomber amoureux de sa guérison.

C'est génial, ce que tu dis.

Je t'adore, meuf.

Moi aussi.

- On devrait être sœurs.
- On l'est.

Il faut que je me débarrasse d'elle.

Si elle s'endort,
je l'enverrai au Mexique en Uber.

Je me sens bien.

Je crois
que je reprends du poil de la bête.

T'as déjà fait ça ?

Des champignons ?

Non, ça. Tous les trois.

Oui.

Une fois ou deux.

J'ai eu une aventure d'un soir.

Il y a longtemps,
quand j'avais la vingtaine.

Ma copine et moi, on va en boîte,
elle me présente à son pote,

et il me prend tout de suite.

Genre, t'es avec moi ce soir.

On boit, je m'assieds sur ses genoux,
on s'embrasse et tout,

et alors qu'on s'apprête à partir,
il me dit :

"Dis à tes amies
que je te ramène chez toi."

"Je veux qu'on aille
manger des tacos ensemble."

Alors, j'accepte.

On mange des tacos,
puis on va chez lui

et on fait l'amour partout.

Le canapé, le lit, le balcon.

Et il a commencé à dire
des trucs bizarres.

- Comme quoi ?
- Il parlait de Jésus.

Mon Dieu.

Tu vois le genre.

Une fois qu'on a fini,
il commence à roupiller,

il ronfle et tout.

Je me demandais
s'il allait me ramener chez moi.

J'ai commencé
à le secouer et tout, mais rien.

Je prends même ses clefs et je dis :
"Alors, je vais prendre ta voiture."

Et toujours rien.

- C'était avant Uber.
- T'as fait quoi ?

J'ai dû prendre un taxi pour rentrer.

Ça m'a coûté 30 $. J'étais furax,
j'ai caché les clefs sous les tacos.

Je me souviens même pas de son nom.
Je l'ai jamais revu.

Tant mieux pour toi.

Non, c'est faux !

Je l'ai revu.

Deux semaines plus tard,
à la même boîte, mes copines et moi,

on s'en allait et on le voit partir
avec l'une de nos amies,

et j'ai crié dans le parking :

"S'il t'emmène manger des tacos,
prends ta voiture."

C'est hilarant. T'es drôle.

Justin croit que je suis vieux jeu,
mais je peux être imprévisible.

C'est évident qu'il aime ça.

C'est pour ça
qu'il veut vivre avec moi.

Qu'est-ce qu'elle vient de dire là ?

Vous emménagez ensemble ?

Oui, on en a parlé,
quand nos baux vont expirer.

Mais je sais pas
si c'est une bonne idée.

Je l'aime,

mais j'aime avoir mon espace.

Oui. C'est un gros engagement.
Il faut être sûre.

Parfois, je me demande si je suis pas
encore amoureuse de mon ex.

On était ensemble
pendant tellement longtemps.

Il me traitait
comme de la merde, mais...

je me soucie encore
de ce qu'il pense.

C'est idiot, non ?

- C'est pas trop tôt.
- Quoi ?

Je m'inquiétais pour toi.

- Pourquoi ?
- T'en as mis du temps !

Qui sait ce qui aurait pu arriver ?

T'étais où ?

Arrête de m'embêter. Arrête. Arrête.

- Non !
- Arrête.

Lève-toi.

- Dis que je suis la plus forte.
- Non.

- Dis-le.
- Mince.

- Allez.
- Ils ont l'air heureux ensemble.

Tu te mets le doigt dans l'œil.
Il voudra jamais de toi.

T'es une divorcée avec une ado
et tu vis avec un homme de 60 ans.

Pourquoi il voudrait d'une femme
avec un tel passif

alors que Stacey est si simple ?

Non !

- Allô ?
- Viens me chercher.

Vous avez fini ?

Viens, je veux pas rester ici.

Il t'a fait du mal ?

Arrête de chercher ce qui va pas.

D'accord. Bon, j'arrive.

Je me sens tellement bête.

Il tombera jamais amoureux de moi.
Ils s'aiment.

Lorraine, arrête.

Non, je suis sérieuse.

Ils sont trop mignons.

Je me sens idiote.

Tu sais quoi ?
Je refuse d'écouter ça.

Je vais raccrocher.

- Pourquoi ?
- Parce que je te connais,

et je sais que c'est quelque chose
que tu veux vraiment.

Te prends pas la tête, bébé.

J'essaie.

Cet homme a besoin de voir
la vraie Lorraine.

Montre-lui la femme que je connais.

C'est dur, parfois.

Je sais.

Mais tu es une magnifique reine,
et on est là pour te servir.

Oui.

Merci.

Je t'aime, Lorraine.

Au revoir, Tony.

- Putain.
- T'aimes ça ?

- Tu le sais bien.
- Je sais.

C'est la troisième fois aujourd'hui.

C'est parce que t'as cette flamme.

Ta copine a pas cette flamme ?

Y a plusieurs niveaux.

Je suis à quel niveau ?

Au niveau supérieur. Ça, c'est sûr.

Eh bien...

J'aimerais qu'elle voie ça.

Pour que tu lui montres
comment faire.

Moi aussi, j'aimerais bien.

J'aime ce que j'entends.

Si je pouvais arranger ça,
tu serais partante ?

C'est une ouverture, dis oui.

Je serais partante.

Oui.

Bien joué.

C'est dingue.

Nous deux ensemble,
après tout ce temps.

Oui, je sais.

J'ai l'impression d'être au lycée,
mais avec le garçon populaire.

Je t'aime, Justin Washington.

Je suis prête.

Moi aussi.

LE PLAN À TROIS

On se croirait dans l'espace.

Ou dans un rêve.

J'aimerais qu'on puisse vivre
tous les trois ensemble.

T'es si belle.

- Tu m'aimes, hein ?
- Bien sûr.

Mais tu veux pas me faire de bébés ?

- Quoi ?
- Je suis prête.

Moi aussi.

Ça y est, c'est parti.
Laisse-toi aller.

Oui.

Je pourrais rester comme ça
pour toujours.

Il la lèche si lentement,
j'ai envie de ça.

Elle aime ma façon de lui bouffer
la chatte. C'est bientôt à toi, meuf.

Je sens que ça arrive.
Vas-y, ma bite.

Il se passe quoi là ?
N'arrêtez pas maintenant.

Ne reste pas à l'écart.
Rentre dans le jeu.

Excusez-moi,
je vais passer ma jambe par là.

Merci.

Oh, sa bite.

Bon retour parmi nous. Oui.

Elle me mord le clito.

Doucement, meuf. Purée.

C'est la belle vie.

Vive l'Amérique.

Je le dis pas assez,
mais je suis fier de ce pays.

Elle m'arrache la chatte.

Je devrais lui dire d'arrêter.
Non, gâche pas l'ambiance.

Accepte la douleur.

Regarde-moi cette bite.

Toute brillante.

Je la veux.

Regarde-moi.

C'est quoi, ce bordel ?

Ça se fait pas.

Je suis de retour. Oh, oui.

C'est ton mec, Stacey.
En train d'en baiser une autre.

- Ça fait mal, hein ?
- Par ici. Comme ça.

Putain. Mais c'est sexy.

Meuf, décide-toi.

Merde.

T'aimes m'attraper par les couilles.

J'aimerais qu'on me frotte
les couilles toute ma vie.

Je devrais dire quelque chose.

Nique-la, bébé.

Nique-la, Justin.

Fais pas juste la pom-pom girl.

Va lui frotter les nichons.

Oui.

Justin.

Allez, viens jouer avec nous.

Oui, c'est ça.

C'est ça, salope, sers la reine.

Je vais commencer
à t'appeler Low-low.

Parce que t'as des lolos d'enfer.

J'y suis presque.

J'y suis presque.

J'y suis presque.

Putain.

Quoi ? C'est tout ?

Viens par là.

Oui.

- Putain.
- Une pause pour sucer sa bite.

Bien sûr.

Prends des notes, salope,
t'as pas le niveau.

Oui.

Bon sang.

- Nom de Dieu.
- J'ai senti le fond de sa gorge.

Cette femme est un ange.

Meuf, passe sous la ceinture.

J'ai compris. J'y vais.

Génial.

J'ai jamais été douée avec vous.

T'as de la compétition. Bonne chance.

Va te faire foutre, Dante !
C'est parti !

- Je suis pas prête !
- Oui.

Stacey ? Sur les couilles ? D'accord.

C'est dégoûtant.

Essuie-la d'abord au moins.

Fais-le, qu'on en finisse.

C'est peut-être pas si terrible.

Gluant.

Ne vomis pas.

Ne vomis pas sur sa bite.

Putain, ça fait du bien, Stacey.
T'es une bête.

- Tu trouves ?
- Je le sais, bébé.

Putain.

Bon, assez parlé.

Tais-toi et mange.

Je sais que t'aimes ça.

J'y suis presque.

J'y suis.

- Ça arrive.
- Je vais juter.

- Jute dans ma bouche.
- Quoi ?

- Quoi ?
- Jute dans ma bouche.

D'accord.

Gaspille pas.

Ça chatouille. Ça chatouille.

- Oh, mon Dieu.
- Merde.

Elle continue à sucer.

Elle recrache même pas.

Une vraie bête de sexe.

J'en ai trouvé une.

Oui.

Oh, mon Dieu.

Je suis cool.

C'était incroyable.

Je suis toute collante.

Tu l'as fait, Stacey.

Maintenant, il sait.

Maintenant, il sait
que je suis une vraie salope.

C'est quoi, ça ?

Je rigole !

Dégueu.

Bon.

C'était bien.
On va boire un petit verre d'eau.

Peut-être aller se coucher.

Un câlin à trois,
j'ai jamais fait ça.

Je suis passée à autre chose.

Je t'aime, Stacey.

Je t'aime, meuf.

Même quand personne d'autre t'aime.

Les gars ?

Ça vous dit
de vous allonger dans le lit ?

- C'est qui, ta maman ?
- C'est toi, ma maman.

Dis-le encore.

- T'es la reine. Putain.
- Dis-le encore.

- T'es la reine.
- Putain.

Crache-moi dans la bouche.

- Tu veux me voir gicler ?
-

- Ils doivent être vraiment proches.
- Tu veux goûter ?

Oui.

Purée.

S'il te plaît.

Une douche dorée.

Oh oui, bébé.

Regarde-le, meuf.

Il pourrait pas être plus heureux.
Regarde-moi ce sourire.

Sucer des culs et les douches dorées,
ça le rend heureux,

et c'est très bien.

Quelqu'un doit le faire,
et ce sera pas moi.

Pas à ce stade de ma vie.

Ils vont puer demain matin.

- Oh, oui.
- Allô ?

Stacey, t'es où ?
Je suis pas loin de chez toi, bébé.

Mec, laisse tomber.
Je viens de faire un plan à trois.

- Oh, oui.
- C'est quoi, ce bordel ?

Mais non.

Ciao.

Je m'en vais.

Mais j'ai passé une excellente soirée
et je veux que vous sachiez

que je vous observe depuis 20 minutes

et il est clair
que vous avez des âmes tourmentées.

Vous avez besoin de Jésus.

Mais si vous voulez remettre ça,
appelez-moi,

parce que j'ai joui si fort
que mon trou du cul a failli tomber.

Bonne nuit.

J'ai aussi décidé de démissionner
et de monter ma propre agence.

- C'est super, bébé.
- Amen.

- Bonne nuit.
- Merci, princesse.

Oubliez ça.

Je démissionne pas. Non.
J'ai besoin de cet argent.

Le changement se fait par étapes.

Ciao, les gars.

Je peux emménager avec toi et Tony ?

Tu peux payer les charges ?

- Bien sûr.
- Mon Dieu, oui.

Quelle vie.

Dieu merci.

Salut, ma belle.

- Salut.
- Salut.

- Je l'ai fait.
- Quoi ?

Oh, mon Dieu.

Meuf, je suis tellement...

À LA MÉMOIRE
DE CAROL FLUKER DEDEAUX

Sous-titres : Nicolas Buczek