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La chasse aux sorci�res

- Dr Legaspi ?
- Non.

D�tectives Graham et Watkins
de la police de Chicago.

C'est bien l'adresse du Dr Legaspi ?

- Tout va bien ?
- Le Dr Legaspi habite ici ?

Oui, elle est � l'int�rieur.

- Qui �tes-vous ?
- Je suis le Dr Weaver.

Vous habitez ici, aussi ?

Non, je ne... Je ne voudrais pas
�tre impolie, mais je suis frigorifi�e.

Pardon. Je vous en prie.
On veut juste parler au Dr Legaspi.

Luka.

Un des gar�ons du caf�
est entr� dans l'appartement.

- J'ai le petit-d�jeuner.
- C'est pas mon truc.

C'est le repas
le plus important de la journ�e.

Ca n'a jamais �t� prouv� m�dicalement.

Pourquoi es-tu debout ?

C'est le matin. J'ai achet� du caf�,
du pain, et un journal de l'immobilier.

Je crois qu'on devrait trouver
un autre appartement.

L'h�tel t'a renvoy� parce
que tu te levais trop t�t ?

- Non.
- Pourtant, tu le m�riterais.

Regarde, un entrep�t entier
pour le prix de certains apparts.

C'est bien.

Surtout en �t� quand �a sent la viande.

- C'est le quartier des abattoirs.
- Ca n'emp�che.

Tu as v�cu dans un bateau,
� l'h�tel, et maintenant un abattoir ?

- Et ensuite ? Une cabane ?
- Tu n'es pas du matin, toi.

H�, mon chien.

- Jolie toge.
- J'ai perdu mes fringues.

Ton pantalon est sur le canap�.

Norman a vol� tes chaussettes.
Elles sont dans tes chaussures.

Norman ?

C'�tait son nom � la fourri�re.
Il t'aime bien.

- Tu crois ?
- Oui, sinon, il t'aurait mordu.

- Tu veux des �ufs ?
- Oh, oui.

Pardon.

Ma coloc. On a d�
l'emp�cher de dormir.

Elle n'a pas l'air contente.

Elle est plus jalouse qu'autre chose.

Tu veux du th� ?

- Tu as du caf� ?
- Non, je ne bois pas de caf�.

C'est pas grave.

Je ne fais pas �a d'habitude.

- Amener un homme chez moi.
- Moi non plus.

- C'�tait sympa hier soir.
- Oui.

On pourrait le refaire un de ces jours ?

- Et pour...
- Tu devras �tre plus silencieux.

- Moi ?
- Je crois que tu as cri� "constantes".

C'est pas vrai.

- Tu travailles aujourd'hui ?
- J'ai un cours ce matin,

mais je serai l� vers 1 h.

- On peut d�jeuner ensemble ?
- OK.

- Ils sont bons ces �ufs.
- Merci.

J'ai �t� appel�e pour �valuer
des id�es suicidaires.

Je devais d�terminer
si le patient devait �tre hospitalis�.

- En Psychiatrie ?
- Oui.

Et votre avis �tait qu'elle devait l'�tre ?

Dr Legaspi ?

Oui. Elle �tait troubl�e
par son identit� sexuelle.

Elle �tait cliniquement d�prim�e
et avait pass�

beaucoup de temps � voir
comment elle pourrait se faire du mal.

- Tu es bien silencieux.
- Je r�fl�chissais.

- Sur quoi ?
- Rien d'important.

Tu ne t'inqui�tes pas pour ce ridicule
test d'aptitude, j'esp�re ?

Ce test va d�terminer
si je peux continuer � exercer.

Ce n'est qu'une formalit�.

Les astronautes de la NASA
n'ont pas tant de tests.

- Si je n'ai pas plus de la moyenne...
- Arr�te.

Tu es un m�decin brillant,
peu importe si tu mets

une pi�ce ronde dans un trou carr�.

J'aurais mis une pi�ce ronde
dans un trou carr� ?

Doucement. Pas besoin de remuer
cet enfant plus que n�cessaire.

Le b�b� va bien. J'ai pris
toutes les pr�cautions n�cessaires.

J'ai fait tr�s attention. Je n'ai pas
eu de contractions en 15 jours.

Tu dois quand m�me te m�nager.

Je prends des m�dicaments,
on me surveille, je peux travailler.

Arr�te de t'inqui�ter.

Un : Ne me donne pas d'ordre.

Deux : Si tu en fais trop,
tu pourrais accoucher avant terme.

Oui, oui. Je suis aussi un docteur.

Le conseil de ce m�decin,
c'est que tu ralentisses.

Je t'ai donn� le m�me conseil
apr�s ton op�ration,

et tu ne m'as pas �cout�e non plus.

- On se voit pour le d�jeuner.
- Si tu n'es pas en train d'accoucher.

C'est du d�ca ?

Un type en a aval� 2 douzaines
pour un pari.

- Il a des probl�mes d'estomac.
- C'est s�r.

Des suggestions ?

Donnez-lui des cailloux
et un plongeur qui fait des bulles.

- Tu veux un animal ?
- Non, merci.

- Du caf� ?
- Qu'est-ce que c'est ?

Un type vient de le livrer.
Je te lis la carte ?

- Non, merci.
- Trop tard. C'est de Rena.

- Qui est Rena ?
- Une p�diatre.

- Elle m'a aid� avec un gamin difficile.
- Vraiment ?

- A quoi ressemble-t-elle, Carter ?
- Je ne sais pas.

Blonde, grande comme �a.
Mignonne � sa fa�on. Non ?

J'en sais rien.
Je n'ai pas re�u de panier cadeau.

Si c'est elle qui t'a aid�,
pourquoi ce cadeau ?

Je lui ai donn� une bonne note
pour son internat.

- Mais la carte dit...
- Merci beaucoup, Amira.

Merci pour cette belle soir�e. Am�ne ton caf� la prochaine fois.

Ca a d� �tre une tr�s bonne note.

On vous emm�ne dans votre
propre chambre, d'accord, Mary ?

Mais si J�sus vient
et que je ne suis pas ici ?

Une des infirmi�res l'enverra en haut.

- Vraiment ?
- Oui.

- Merci.
- Je vous en prie.

Tu as une minute ?

- Sainte Marie est de retour ?
- Elle est inoffensive.

- J'ai essay� de te biper.
- C'est la folie � l'�tage.

- Pas juste � cause des patients.
- La police voulait quoi ?

Tu aurais d� rester. Une vraie rigolade.

- Je devais travailler � 7h30.
- Moi aussi.

- Je ne t'ai pas laiss�e tomber.
- Je n'ai pas dit �a.

OK. Qu'est-ce qu'ils ont dit ?

Ils se renseignaient sur Shannon Wallace,

la tentative de suicide qui a
caus� le d�raillement du train.

- Ils voudront sans doute te parler.
- Pourquoi ?

Elle m'a accus�e de harc�lement sexuel.

- Quoi ?
- Oui. Elle a dit � la police

que je lui ai fait des avances,
que je l'ai touch�e.

Pourquoi dirait-elle �a ?

Elle a caus� 30 morts.

Elle essaie de ne pas porter
le chapeau toute seule.

Mais pourquoi t'accuser d'avoir fait �a ?

- Comment saurait-elle que tu es...
- Gay ? Je lui ai dit.

Quoi ?

- Je voulais l'aider.
- Oh, non. Kim.

Kim, qu'est-ce que tu pensais ?

Je ne sais pas.
Qu'elle avait besoin d'aide ?

Tu r�v�les ta vie � une patiente
fragile que tu ne connais pas ?

- M. Hollis chute.
- Bien.

- A plus tard.
- Oui.

Elizabeth, je te croyais au lit.

Pas du tout.

C'est un autre de mes patients, Peter ?

Quoi ?

Tu as de nouvelles responsabilit�s
depuis que je suis absente.

Je n'avais pas le choix.

Tu devais organiser les conf�rences

pour les 2 mois � venir
et faire mon entretien ?

Je croyais que tu avais
une grossesse � risques.

Romano m'a charg�
du fonctionnement des lieux.

J'�tais en arr�t maladie,
mais je suis de retour.

Je vais reprendre mes responsabilit�s

de chef adjoint en Chirurgie.

Si �a pose un probl�me �
quelqu'un, qu'il vienne me voir.

Greene a d�velopp� sa tumeur apr�s
qu'elle soit tomb�e enceinte ?

- Je peux vous aider ?
- J'aimerais bien un verre d'eau.

Ma gorge est s�che.

- Vous avez vu quelqu'un ?
- Non.

Je ne voulais pas d�ranger.

On est l� pour �a.

Vous devez vous pr�senter
� la r�ception, � l'accueil.

Puis, vous verrez une infirmi�re.

Ils ne peuvent rien faire pour moi.

Je suis mourante.

Qui est votre docteur ?

Je n'en ai pas. Je n'en ai jamais eu.

- Qui dit que vous �tes mourante ?
- C'est dans les cartes.

Vous lisez les cartes ?

Les cartes, les paumes, les feuilles
de th�. Donnez-moi votre main.

Allez. Je ne vous ferai pas mal.

Vous avez un nuage noir
qui plane au-dessus de vous, non ?

- Votre ligne de vie est fissur�e.
- J'ai la peau s�che.

Puisque je suis l�,
laissez-moi vous examiner.

Si vous voulez.

Les cartes m'ont d�j� parl�.

Je serai morte avant le coucher de soleil.

Un litre de solution saline
et pr�venez les services v�t�rinaires.

Comment va Super Larry ?

Il a de la fi�vre, 38,2,
mais aucun foyer infectieux.

V�rifiez si ce n'est pas une
pneumonie, il en a eu une l'an dernier.

On se r�veille, Super Larry.

Faites un scan cr�ne.
Il a des �gratignures. Il a pu tomber.

C'est normal
quand on dort sur le trottoir.

Dr Weaver, voici le d�tective Graham.

- Je n'ai pas pu vous parler.
- De quoi voulez-vous parler ?

Vous avez vu la patiente Shannon
Wallace que le Dr Legaspi traitait ?

- Je voulais un avis psychiatrique.
- Vous n'�tes pas rest�e avec elle ?

On avait beaucoup de cas critiques.
Elle n'avait pas grand-chose.

Vous avez laiss� le Dr Legaspi
seule avec la patiente ?

Je suppose.

La patiente dit que le Dr Legaspi
l'a harcel�e sexuellement.

C'est ridicule. Cette jeune femme
a des probl�mes psychologiques.

- Elle a essay� de se tuer.
- On doit enqu�ter toute accusation.

Quels sont vos rapports avec
le Dr Legaspi ?

Nous sommes coll�gues.

- Vous vivez ensemble ?
- Non.

- Vous �tiez chez elle t�t ce matin...
- Je n'ai pas le temps pour tout �a.

Je suis d�sol�e.

Au County on voit
des tripes et du sang.

Mais vous ferez plus
d'heures de chirurgie ici

que partout ailleurs.

Je suis intrigu�e, Dr Romano.
Je vous recontacterai.

J'attends �a avec impatience.

- Encore une pour me remplacer ?
- Lizzie, vous avez grossi.

Comment ca va ?

- Bien, avant de venir travailler.
- Je vous croyais en arr�t maladie ?

J'aimerais qu'on arr�te de dire �a.
Je me suis repos�e,

- mais maintenant, je vais bien.
- Ca explique l'appareil

attach� � votre ventre.
Ou �tes-vous contente de me voir ?

J'ai pass� 48 h � l'h�pital.
Oui, je prends des pr�cautions.

Mais je vous assure que je peux
et que je veux retourner travailler.

Pour quoi ? Une semaine ?

Je vous ai nomm�e chef adjoint

pour avoir un lieutenant sur qui compter.

Vous voulez jouer
les femmes au foyer ? Allez-y.

C'est pour �a que la chirurgie,
c'est l'affaire des hommes.

Vous connaissez les r�gles sur
le harc�lement et la discrimination ?

- On en a toujours ?
- Oui.

Je peux vous relire le chapitre
sur le cong� maternit�.

J'aimerais mieux faire
une r�section du gr�le.

J'ai lu qu'une femme enceinte
avait tu� son mari.

Elle a �t� acquitt�e pour folie
passag�re par d�s�quilibre hormonal.

Bon, vous voulez travailler.

On a 3 cas � la revue
mortalit� et morbidit�.

Trouvez les dossiers
dans les archives. R�cup�rez les radios,

et retrouvez les lames en Patho.

- Je veux retourner en chirurgie.
- Chaque chose en son temps.

Pr�parez une projection
des coupes microscopiques

des lames en 35 mm.

Quoi d'autre ?

Du caf� et des beignets pour 100.
Prenez ceux avec des p�pites.

Rendez-les-moi.

Rendez-les-moi !

- M. Perkins, moins fort.
- Rendez-les-moi !

Cette p�tasse m'a vol� mes dents.

Je vais vous �craser
cette poche urinaire sur la t�te.

Voil�. Vous devriez aller les laver avant

de les remettre en bouche.

- Abby, tu peux m'aider ?
- Oui.

- Elle est souffrante depuis quand ?
- Quelques jours.

- Elle a de la fi�vre ?
- Non.

Des probl�mes � la naissance ?

- Des probl�mes pulmonaires ?
- Non. Elle �tait en bonne sant�.

Dr Kovac, je peux vous voir une minute ?

Oui, v�rifie ses constantes
et mets-la sous oxym�tre.

Vous avez trouv� d'o� venait
la fi�vre de Super Larry ?

Non, j'attends les r�sultats du labo.

- Peut-�tre qu'on trouvera.
- Bien.

Luka, attendez.

Vous devez vous demander
pourquoi ce d�tective m'a interrog�e.

Pas vraiment.

Certaines charges p�sent
sur le Dr Legaspi.

Je voudrais limiter les rumeurs,
pour le bien du Dr Legaspi.

- Je comprends.
- Je vous en parle,

car on se nourrit de ragots ici.

- Vu que l'enqu�te...
- Dr Weaver ?

- Romano vous cherche.
- Merci.

- Il veut vous voir.
- Merci.

Si vous n'y allez pas tout de suite,
il va nous virer toutes les deux.

Temp�rature, 37.9,
pouls 120 et la saturation � 94.

C'est pas trop grave. Pas de sifflement.

Elle me semble un peu serr�e.

Un peu. On va faire une radio
du thorax pour v�rifier.

Mets-lui du physio dans le nez
quelques minutes,

et utilise une poire.
Voyons si �a peut aider.

Elle va aller bien ?

Elle n'a pas de fi�vre et ses
poumons sont clairs, c'est bien.

Mais elle a toujours du mal � respirer.

Les b�b�s ont tendance
� respirer par le nez,

ce qui est difficile avec le nez bouch�.

Ca va aller une fois
que je l'aurai nettoy�e.

- Il sait que je suis ici, non ?
- Oui.

Il sait que je travaille
aux Urgences, aujourd'hui ?

- J'imagine.
- Il voulait me voir imm�diatement.

- Ca ne sera pas long.
- OK. Il peut me biper.

Vous attendez quoi ?
Une invitation �crite ?

C'est fini ? C'est arrang� ?
Je peux y aller ?

On doit mettre une attelle
et faire une radio.

Essayez de vous d�tendre.

Malik, je vous charge de poser
l'attelle, et ensuite demandez

chimie iono, cholest�rol
et recherche de toxiques.

Vous avez une infection cutan�e.

Elle pourrait aller au cerveau.

Comment �a se passe ?

La Belette souffre
d'une blessure auto-inflig�e.

- La "Belette" ?
- C'est mon nom de ring.

Todd est un catcheur de cave.

J'avais un oncle ballerine de placard.

- Ton copain est aussi catcheur ?
- James est redoutable.

- Il se surnomme M. Midnight.
- Comment est-ce arriv� ?

Il s'est entaill� avec une lame de rasoir.

- Du "blading". Les fans adorent.
- Je vous crois.

- Tu t'en charges, Dave ?
- J'essaie de convaincre

Superfly que c'est pas une bonne
id�e de se trancher le cuir chevelu.

Fais un rappel de t�tanos.

Encore un risque. Le t�tanos.

Il y a les l�sions nerveuses,
otites, atteintes aux yeux.

Sans oublier les cicatrices.

C'est nul. Les filles n'aiment pas
les cicatrices.

Elles d�testent le look � la
Frankenstein. Pas vrai, Dr Greene ?

- Quoi ?
- Rien.

Vous auriez pu me pr�venir.

C'est la 1re fois que
j'entends parler de �a.

Vous deviez vous douter
qu'elle �tait lesbienne.

Quel rapport �a a avec cette histoire ?

C'est la cl� du probl�me, non ?

Le probl�me est une fausse accusation

venant d'une patiente
qui a des probl�mes.

Elle aurait aussi bien pu accuser
un des hommes.

Mais elle ne l'a pas fait.

Avez-vous eu d'autres
plaintes contre Legaspi ?

- Non.
- Elle n'a jamais fait preuve

d'attitudes inacceptables
sexuellement parlant ?

Alors ?

A votre avis ?

Je pense que vous
me cachez quelque chose.

- Allons, Robert.
- Vous essayez de la prot�ger.

Bien s�r que je veux la prot�ger.
Vous devriez faire pareil.

C'est un excellent docteur.

Je demande une audience
disciplinaire avec vous et Anspaugh.

Pourquoi ?
Cette accusation est une blague.

Personne n'en rit, Kerry.

- Une chasse aux sorci�res.
- Limitons les d�g�ts.

- Bien. C'est termin� ?
- Pour l'instant.

- Vous voulez un conseil d'ami ?
- Non !

On a pass� 1 h � attacher
les poneys de polo au chariot.

- Vous �tiez fous ?
- On avait 9 ans.

On ne savait pas. C'�tait g�nial.
C'�tait comme Spartacus.

Jusqu'au moment o�
ma grand-m�re nous a vus.

- Oh, non.
- Elle a cri�. Les chevaux ont eu peur.

Mon cousin dispara�t, les chevaux
vont d'un c�t�, moi de l'autre.

Et j'ai les rennes en main.

Je n'ai pas fini. Merci.

Et le s�minaire ?

C'�tait un cours de psychologie
du d�veloppement.

Freud, Piaget, Kohlberg. C'�tait mortel.

Un souffle du pass�, hein ?
C'est comme un retour � la fac.

Je suis � la fac.

- En tant qu'�tudiant en licence.
- C'est ce que je suis.

Je te croyais interne en P�diatrie.

Je fais un stage
dans le service de P�diatrie.

Il me faut 480 h d'exp�rience clinique.

En commen�ant maintenant, j'aurai
fini lorsque viendra la licence.

La licence.

- Tu as quel �ge ?
- 20 ans, en septembre.

- Tu as 19 ans ?
- Oui. Ca va ?

Oh, mon Dieu.

Elle va mieux ?

Elle ne respire toujours pas normalement.

C'est peut-�tre son rhume,
mais on va lui faire une radio.

- Je peux aller avec elle ?
- Bien s�r.

Ca va ?

Oui. Je n'ai pas beaucoup
dormi ces derniers jours.

Allez chercher une tasse
de caf� pendant qu'on attend.

- Tu as une minute ?
- Oui.

Qu'est-ce qu'il y a ?

Je viens...

Je viens de d�jeuner avec Rena.
Il y a un probl�me.

Quoi ? Elle mange
avec la bouche ouverte ?

Elle est jeune.

C'est pas comme si tu �tais vieux.
Il te faut quelqu'un pour te secouer.

Elle est vraiment jeune.

Elle a 23 ans ou quoi ?

22 ?

- Elle a 20 ans ?
- En septembre.

C'est une ado.

- Carter.
- Je ne savais pas.

- Tu ne lui avais pas demand� ?
- Ca ne se fait pas.

- Ce n'est pas une femme.
- C'est une femme, crois-moi.

Tu as couch� avec elle ?

Oh, mon Dieu ! Oui.

- Je ne savais pas.
- Tu ne l'as pas devin� ?

- Tu as rompu ?
- Pas encore.

Tu attends d'appeler ton avocat ?

Elle est m�re pour son �ge.
Elle est cool, amusante...

C'est la petite s�ur de Britney Spears.

- Merci.
- Pardon ?

- Oui ?
- Ils ont emmen� May ?

- Non. Pas encore.
- Alors, o� est-elle ?

Ils ont d� l'emmener
quand je parlais avec le Dr Carter.

Darryl. Darryl, tu as pris la petite
fille qui �tait dans la salle 4 ?

Pas encore.

- Tu ne l'as pas prise ?
- C'est ma prochaine patiente.

- Alors qui l'a prise ?
- Elle doit �tre dans une autre pi�ce.

Attendez, retenez l'ascenseur.
C'est May Jeffries ?

- Qui ?
- May Jeffries.

- Une petite de 4 mois en salle 4.
- D�sol�e.

- Dites-moi ce qui se passe.
- Une seconde.

As-tu sorti un b�b�
de 4 mois de la salle 4 ?

Non.

Je ne la trouve pas.

O� est-elle ?

Je vais voir la s�curit�.

- O� sont les gardes...
- Qu'ont-ils...

Fermez les Urgences tout de suite.
Dr Greene ?

Une seconde. Vous pouvez...

J'ai perdu un b�b�.
Quelqu'un l'aura prise en salle 4.

- Oh, mon Dieu.
- Quoi ?

J'attendais la Radio.
Je suis all�e parler au Dr Carter...

- O� est mon b�b� ?
- Alertez la s�curit�.

- D�sol�.
- May ! May !

Appelez les infirmi�res.
Qu'on cherche partout.

S'il vous pla�t. Attention.

Arr�tez ! Arr�tez ! Attendez.

Ca va pas !

D�sol�e.

Vous n'avez vu personne entrer
dans la pi�ce ?

- Alors ?
- Quoi ?

Vous avez vu quelqu'un ?
Un docteur ou autre ?

Non. Non. Je devrais
les aider � chercher.

On s'en occupe. On fouille l'h�pital.

- Vous �tes sortie combien de temps ?
- Une minute.

Celui qui l'a prise pourrait �tre
angoiss� par la perte d'un enfant.

- Je peux v�rifier les dossiers.
- On vous dira s'il faut le faire.

Vous avez vu quelqu'un
que vous ne connaissez pas ?

Ce sont les Urgences.
C'est plein d'�trangers.

Je vous ai tout dit.

Je perds mon temps.
Je devrais faire quelque chose.

- Encore quelques questions.
- Ca va aller.

Parfois, Dieu rappelle les b�b�s
pour qu'ils deviennent ses anges.

Puis-je appeler quelqu'un pour vous ?

- Votre mari ?
- Je suis divorc�e.

- Comment s'appelle-t-il ?
- Ed.

Ed Jeffries. Il vit � Boston, maintenant.

Bien. La police voudrait
vous poser quelques questions.

Vous vous en sentez le courage ?

Bien. Je reviendrai quand
ils auront fini et on parlera.

Comment va-t-elle ?

Mieux que si c'�tait moi.

Comment ca a �t� avec Romano ?

Homophobe. Misogyne. La routine.

D�gradant.

- Qu'est-ce que tu lui as dit ?
- La v�rit�.

Shannon Wallace
traversait une crise grave.

Elle voulait savoir que
d'�tre gay n'est pas une maladie.

Et que lui as-tu dit sur nous ?

Oh, je vois.

- Ne t'inqui�te pas. Je n'ai rien dit.
- C'est pas �a.

- Que voulais-tu dire ?
- Non.

Tu crois que je suis la seule
� avoir un probl�me avec �a,

que c'est accept� par tout le monde.
Ce n'est pas vrai.

On doit vivre dans l'ombre
car certains d�sapprouvent ?

Non. Non. Je crois que
tu fais erreur si tu...

Combien de lesbiennes connais-tu
dans l'administration d'un h�pital ?

- Kerry...
- Aucune. Il n'y en a pas.

Qu'est-ce que �a a � voir avec �a ?

Je t'explique pourquoi �a m'est difficile.

Il ne s'agit pas de toi.
Il s'agit d'une femme effray�e

qui aurait pr�f�r� se tuer
au lieu d'assumer son homosexualit�.

C'est de toi qu'il s'agit.

- Abby ? Que fais-tu ?
- Rien.

J'ai entendu parler d'un b�b� qu'on
aurait pris en changeant les draps.

C'est idiot, je sais.

- Tu peux m'aider ?
- Oui.

Reste tranquille, Jason.

- Je vais regarder dans tes oreilles.
- C'est ses v�g�tations ?

On a enlev� celles de son fr�re
avec ses amygdales.

- Abby, tu peux bien le tenir ?
- Shirley, tu peux aider Carter ?

D�sol�e.

Pardon.

- Vous l'avez trouv�e ?
- Pas encore.

Je me disais, elle est malade.

Celui qui l'a prise pourrait
l'emmener dans une pharmacie.

- Pour des couches, du lait...
- Oui, merci.

Je crois qu'elle n'est plus
dans l'h�pital.

Vous allez faire un barrage
ou inspecter les environs ?

- On fait ce qu'on peut.
- On devrait avoir des nouvelles.

Les chances diminuent �
chaque seconde qui s'�coule, non ?

Tu as les r�sultats de la jaunisse ?

- Qui ?
- Jagadeeshan.

- Non.
- Tu peux les trouver ?

Non. D�sol�e.

Ce sont les photos
les plus r�centes que j'ai.

Je peux les avoir ?

Je vous promets de vous les rendre.
S'il vous pla�t ?

Mme Jeffries, je ne peux
rien faire pour changer la situation.

Je voulais vous dire
comme je suis d�sol�e.

- C'est mon seul b�b�.
- Je sais.

Tout va bien se passer pour elle.

Pourquoi est-ce
qu'on prendrait mon b�b� ?

M. Kinney peut rentrer. C'est
une plaie et �a ne se gu�rit pas.

- Des nouvelles du b�b� ?
- Pas encore.

Dr Greene, les r�sultats du catcheur.

- On voit quelque chose ?
- Qu'est-ce que vous cherchez ?

Pas de toxiques.

Le cholest�rol est un peu haut
pour un ado.

- Trop de fast-food.
- Il prend des st�ro�des.

- Acn�, hirsutisme, agressif...
- Comme tous les ados.

Quel est le d�lai pour tester
pour des st�ro�des ? 5 jours ?

Au moins. Si vous croyez qu'il
en prend, demandez-lui.

Il pourrait l'admettre.

Je croyais que vous m'aviez oubli�.
Je dois rentrer, d'accord ?

J'ai demand� des examens.

Quel genre d'examens ?

Le genre qui montre
que vous prenez des st�ro�des.

- Je ne vois pas de quoi vous parlez.
- Mais si.

Vous ne savez sans doute pas
que vous prenez un risque

- de crise cardiaque, d'impuissance...
- Vous �tes fou.

- O� allez-vous ?
- Chez moi.

- Asseyez-vous.
- Va te faire voir.

Non. Vous devez rester ici
jusqu'� l'arriv�e de vos parents.

- Vous les avez appel�s ?
- Quelqu'un doit vous ramener.

- Laissez-moi tranquille !
- Allez.

Dr Greene.

Ca va. Ca va. Attrape-le.
Ne le laisse pas partir.

- H�, qu'est-ce que tu fais ?
- Je m'en vais.

- De quoi as-tu peur ?
- J'en ai juste assez de cet endroit.

On n'a pas fini. On est l� pour t'aider.

- Laissez-moi partir.
- Tu es press� ?

Ecoute. Calme-toi. D'accord ?

D�gage ! Je ne veux pas
vous faire de mal.

Ecoute, �coute, calme-toi, d'accord ?
Reviens � l'int�rieur.

Vous ne pouvez pas me garder.
Mon vieux serait en col�re.

Ton p�re veut qu'on prenne soin de toi.

Ce docteur va lui dire
que je prends des st�ro�des.

Ecoutez, mon p�re va me tuer
s'il l'apprend.

- Il n'a pas � le savoir.
- Il m'a dit qu'il lui dirait.

James, calmez-vous
et venez � l'int�rieur.

Ecoutez, vous ne connaissez
pas mon p�re.

Il me tuera s'il l'apprend.

Tu as raison. Je ne connais pas ton p�re.

Mais je connais son genre.
Fais-moi confiance.

OK ? On va s'arranger.
Pas vrai, Dr Greene ?

- Oui. Venez.
- Je te donne ma parole.

D'accord ? Allez.

- Qui a le type en salle 2 ?
- Carter.

Il est attach� depuis des heures.

Vous avez vu ses traces de morsure ?

Il les a faites lui-m�me.
Il s'est presque mang� vivant.

Faites descendre un psy.

On attend. Ils sont plus longs
que d'habitude � r�pondre.

Ils sont en pleine restructuration.
Le Dr Legaspi serait renvoy�e.

Evitons de r�pandre des rumeurs, Shirley.

C'est pas des rumeurs.

- Elle serait lesbienne.
- Legaspi ?

- C'est ce qu'on dit.
- Vraiment ?

Suivez mon doigt.

Que s'est-il pass� ?

Un patient l'a frapp� � la t�te.

- Les dents.
- Je vais bien.

Vous devriez faire un scan cr�ne.

D�sol�, je me suis �nerv�.

- C'est les st�ro�des qui font �a.
- Cleo, tu peux lui trouver un lit ?

- Oui. Venez.
- Mark, va passer un scan cr�ne.

- Il ne l'a pas fait expr�s.
- Il avait peur de se faire attraper.

De se faire battre.

Il a une peur bleue de son p�re.
On dirait qu'il est maltrait�.

Lui ? C'est un char d'assaut.

Les st�ro�des, l'agression,
le num�ro de petit dur.

C'est un m�canisme de d�fense.
On ne devrait rien dire.

Trop tard. Ses parents sont en chemin.

J'ai donn� ma parole.

Tu n'aurais pas d�.
Ce n'est pas ton patient.

Tumeur !

Quoi ?

- L'ancien Dr Greene l'aurait aid�.
- C'est ce que je fais.

C'est peut-�tre utile
ces tests d'aptitude.

Continue, Malucci, et tu
pourras chercher un autre boulot.

Elle s'appelle May.

Et elle a un bien mauvais rhume.

Si vous pouviez la ramener,
s'il vous pla�t.

Ce n'est qu'un b�b�.

Peu importe pourquoi
vous l'avez prise.

Mais elle a vraiment
besoin de m�dicaments.

Si vous pouviez la ramener.
Ou la faire ramener.

D�posez-la � la police.
Appelez une ambulance.

Tu devrais mettre un manteau.

Ca va.

Tu devrais rentrer.

Viens m'aider avec les jumeaux
qui ont descendu l'escalier en wagon.

Va trouver quelqu'un d'autre.

C'est toi que je veux.

Tu peux me laisser seule, s'il te pla�t ?

Je ne peux pas.

- J'ai perdu le b�b� de cette femme.
- Non.

- Mais si.
- Non.

C'est bien. Tu ne pourras
pas prendre de notes en classe.

Papa, c'est pas si grave.

Comment ca va ?

- Vous �tes un infirmier ?
- Un docteur.

- Dr Greene ?
- Malucci.

Ils m'ont dit d'attendre le Dr Greene.

- Je l'assistais.
- Bon, d'accord.

Il va aller mieux ou quoi ?

Il s'est ab�m� la main, mais �a gu�rira.

Et sa t�te ?

- Elle n'a rien.
- Oh, non ?

Sauter partout en costume,
c'est signe de probl�me mental.

- Je pourrais vous parler ?
- Oui.

Ramasse tes affaires.
On part tout de suite apr�s.

- Qu'est-ce que vous faites ?
- Quoi ?

Votre fils s'est fait mal.

Il a besoin de compassion.
Vous d�barquez et vous l'humiliez.

Vous ne le connaissez pas.
Il a besoin de discipline.

- Il fait toujours des b�tises.
- Et pourquoi ?

Il y a peut-�tre une raison
pour sa conduite.

Oui, il est fou. Et �a s'arrange
avec un coup de pied aux fesses.

- On appelle �a de la maltraitance.
- Arr�tez un peu.

Attendez. O� allez-vous ?

Allez affiner votre jeu de golf, docteur.

- Golf ?
- Qu'est-ce qui se passe ?

- Vous aurez un proc�s au cul.
- Vulgaire en plus.

- Sors !
- Il maltraite son fils.

- Malucci, dehors !
- Venez !

- Je vais regarder �a.
- Ne me touchez pas.

- Vous avez d�j� fait �a ?
- Oui.

D�sol�e, je ne trouve pas la veine.

Je pourrais avoir une autre infirmi�re ?

- Je vais faire une pause.
- Oui.

Je peux vous amener quelque chose ?

Mon b�b�.

Vous devriez rentrer. On vous
appellera si on entend quelque chose.

Je ne peux pas partir sans elle.

Pas vous encore.

C'est le County.

/ci ambulance 62, en route
avec une petite fille

de 3-4 mois trouv�e
abandonn�e dans le m�tro.

Quel est son �tat ?

Pouls, 120. Respiration, 60. Pleure
faiblement et froide au toucher.

- Il y a un signe de traumatisme ?
- Non.

- Elle est alerte ?
- Difficile � dire. C'est un b�b�.

- Elle vous regarde ?
- Pas vraiment.

- Quand serez-vous l� ?
- Dans 5 minutes.

Tu as parl� � Rena ?

- Quoi ?
- Ta... Cette sp�cialiste des enfants.

Non, pas encore, mais je...

O� sont-ils ?
Ca fait presque 10 minutes.

Je crois entendre une ambulance.

- J'esp�re que c'est elle.
- J'en suis s�r.

- Il le faut.
- Oui.

Combien d'enfants
trouvent-ils en un jour ?

Ouvrez !

Saturation basse � 89.

- Abby, c'est elle ?
- C'est elle.

Il me faut la temp�rature
centrale, moniteurs

et un angiocath de 24.

- O� �tait-elle ?
- Elle va bien ?

- Dans le m�tro.
- Tout va s'arranger.

La personne qui l'a kidnapp�e
a paniqu�.

- Laissez faire les docteurs.
- Je reste ici. May !

- Bien, Abby. Ca va.
- Je commence une perf.

- Tu devrais arr�ter.
- Laisse-moi faire.

Hypothermie. Temp�rature, 34.

Humidificateur chauff� O2, lampes
chauffantes, couvertures

et du D cinq et demi ti�de
� 30 cc par heure.

- Quoi d'autre ?
- Rien. C'est bon.

OK, �a va aller, May.

Tu ne risques plus rien. Ca va aller.

Fais voir ca. Ca va aller.

C'est path�tique. Pas une seule
urgence dans tout �a.

Voil�.

- C'est � moi. Que fais-tu ?
- Rentre, Dave.

- Je termine � 8 h.
- Non.

Tu es de repos
pour le reste de la semaine.

- Qui a dit ca ?
- Moi.

- Weaver est au courant ?
- Elle le sera.

- C'est parce que je me suis d�fendu ?
- Mark.

Bonsoir, Dave.

Tu as �t� attaqu�.
Tu aurais d� m'appeler.

C'est rien, je suis rentr� dans un coude.

Tu as fait un scan cr�ne ?

Ca va. Je suis content qu'ils n'aient
pas utilis� de velcro chirurgical

quand ils ont ferm� mon cr�ne.

Comment vas-tu ?

Romano essaie de me remplacer.
Il ne me voulait pas en chirurgie.

- Je me suis occup�e du mariage.
- Je ne mettrai pas de kilt.

- Tu serais mignon pourtant.
- Dr Romano vous cherche.

Super.

Mark. C'est arriv� pour toi, aujourd'hui.

Je serai dans le bureau de Romano.

Ce sont les r�sultats de mes tests.
Tu as attendu la fin de la journ�e ?

D�sol�e. J'ai oubli�. J'�tais occup�e.

Oubli� ? Comment as-tu pu oublier �a ?

- Tu veux les ouvrir ?
- Non.

J'ai r�ussi.

N'aies pas l'air si �tonn�e.

- Arr�te !
- Tu avais des doutes, non ?

Tu as eu des moments.

- Dr Greene, Dr Corday, bonsoir.
- Bonsoir.

- O� allez-vous, Georgia ?
- Chez moi.

Vous n'�tes pas morte
finalement, aujourd'hui.

- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je te cherchais.

- Tu as bient�t termin� ?
- J'ai 2 h de dossiers � remplir.

- Tu peux le faire devant des p�tes ?
- Je ne crois pas.

Allez. J'irai chez le traiteur, un bon
vin, et tu peux faire tes dossiers.

Je ne bois pas. L�galement,
tu ne peux pas acheter d'alcool.

- Encore la question de l'�ge.
- Je t'aime bien, Rena.

Tu aimerais que je sois plus vieille.

Je devrais en profiter.

Je suis d�sol�. Je ne...

Non, s'il te pla�t, laisse tomber.

Je suis jeune. On gu�rit vite.

- A bient�t.
- Oui.

Dr Romano et Dr Anspaugh
sont toujours l� ?

Ils vous attendent
en salle de conf�rence.

Dr Weaver. Mieux vaut tard que jamais.

Allons droit au but, qu'on puisse
vite rentrer chez nous.

Le Dr Legaspi, pour raisons inconnues,
a r�cemment eu ce que je crois �tre

une d�faillance de jugement.

Ce que vous dites m'offense.

Vous avez dit � un patient
que vous �tes lesbienne et...

Le Dr Legaspi est un atout
pour le d�partement de Psychiatrie

et pour tout l'h�pital.

Ses instincts �taient corrects
et ses intentions tr�s honorables,

compte tenu de la situation.

Honorables, peut-�tre.
Stupide, s�rement.

Allez, Robert. Les patients
avec des probl�mes psychologiques

accusent leurs docteurs
de tout un tas de choses.

Aujourd'hui, un type m'a accus�
de l'avoir hypnotis�

pour pouvoir boire son sang.

On parlera de �a un autre jour, Donald.

Pour autant que je sache,
vous n'�tes pas un vampire.

Dr Legaspi, par contre, est lesbienne.
Non ?

Je ne l'ai jamais cach�, ni �
l'administration, ni � mes coll�gues.

Ou � vos patients, justement.

Il y a une diff�rence entre �tre
gay et maltraiter des enfants.

Je recommande un cong� administratif

en attendant le tribunal.

- C'est pr�matur�.
- Non. C'est pr�ventif.

S'il n'y a pas d'inculpation,

vous reviendrez travailler
apr�s avoir appris une le�on.

Qu'en dites-vous, Dr Weaver,
puisque vous �tes l'une d'entre elles ?

- Elles ?
- Un femme m�decin ayant

- des patientes.
- Rien.

Si. Je crois que le Dr Legaspi
est un docteur formidable.

Je crois qu'elle n'est pas
coupable de ce dont on l'accuse.

C'est bien dit, Kerry.
C'est tr�s convaincant.

Je ne vous voudrais pas
comme t�moin en ma faveur.

OK. La r�union est termin�e.
Je vais aller d�ner.

Ne faites pas attention � lui.

Ca aussi, �a passera.

Je suis d�sol�e.

Je suis... Kim. Kim, non, s'il te pla�t.

Kim, s'il te pla�t. Arr�te.
Je suis... Je suis d�sol�e.

Sortons d'ici et allons parler
quelque part.

Il n'y a rien � dire.

Que voulais-tu que je dise ?
Je suis d�sol�e, Kim.

Moi aussi.

- Retourne � ta vie, Kerry.
- Non, tu ne peux pas faire �a.

- On a quelque chose de bien.
- Quoi ?

Qu'est-ce qu'on a ? Une relation
dont tu as honte ?

Tu as raison.
J'aimerais �tre comme toi.

J'aimerais �tre forte
et confiante comme toi.

Mais je ne suis pas toi.

J'ai pass� ma vie � me battre
pour �tre accept�e et respect�e.

Et tu voudrais que je remette �a ?

Je ne te demande rien.

Non, s'il te pla�t, je...

Il me faut du temps.
Pas maintenant. S'il te pla�t, Kim.

Tu m'as manqu�.

- Bonsoir.
- Elle sourit.

Tous ses tests sont normaux.
Elle n'a rien. Ca va aller.

Mais j'aimerais la garder pour la nuit.

C'est n�cessaire ?
Vous venez de dire qu'elle va bien.

C'est par pr�caution,
elle aura une chambre priv�e.

Ils installent un lit pour vous aussi.

Vous avez besoin d'autre chose ?

Je n'ai besoin que d'elle.

Adapt� par :
SDI Media Group