All language subtitles for The Americans - S06E10 - Final -1080p_track4_[fre]

Précédemment...

Je sais que c'est absurde,
mais je n'arrête pas d'y penser.

Son départ soudain
pendant les événements de Chicago.

Et je me suis dit...

Et si c'était vrai ?

Notre chef n'a pas conscience de l'histoire.

Il ignore nos idéaux
et le prix que nous avons payé.

Je dois parler à ton contact.
Ce qu'il redoutait va se produire.

Que disait le message ?

Des membres du KGB veulent
se débarrasser de Gorbatchev.

Je m'en fous.

Après toutes ces années à servir votre pays,

tous vos sacrifices,

tout aura été vain, Elizabeth.
Vous les avez anéantis aujourd'hui.

Il paraît que le père Victor va parler
aux autorités américaines.

- Lesquelles ?
- Le FBI.

Suis-je en danger ?

- Le suspect s'enfuit.
- Allez voir tous les garages de la liste.

- Allô ?
- J'espérais rentrer dîner ce soir,

mais c'est le chaos au bureau.

On en a contrôlé 50, Loeb n'a pas arrêté.

- Combien il en a fait ?
- Presque 200.

On a réduit à 15,
mais même si c'est le bon,

quelles sont les chances pour qu'il y aille.

Tout leur matos y est, ils sont en fuite...

Je ne dis pas non, je dis juste

qu'on pourrait faire chou blanc.

- Donne-moi une seconde.
- Pourquoi ?

Un coup de fil.

- Voyages Dupont.
- Philip Jennings, s'il vous plaît.

Il n'est pas là.
Vous voulez laisser un message ?

Elizabeth est là ?

Non plus, désolé.
Je peux vous aider ?

Non, merci.
Je rappellerai plus tard.

Vous êtes bien chez les Jennings.

Nous ne sommes pas là,
mais si vous laissez vos coordonnées

et un bref message,
nous vous rappellerons au plus vite.

Tout va bien ?

Ils surveillaient le père Andrei.

J'ai failli me faire prendre.

Ils vont lui tomber dessus.

Allons chercher Paige,
puis on ira au New Hampshire.

Tu devrais appeler Henry.

Pour lui dire quoi ?

Il doit quitter le lycée.
On le récupèrera sur la route ou dans une ville.

Notre meilleure chance est
la frontière canadienne.

- Je ne crois pas.
- Quoi ?

Henry devrait rester.

Ça se passe bien pour lui.

Son futur est ici.

Le laisser ?

C'est ça ?

C'est ce qu'il y a de mieux pour lui.

Etre seul ?

Loin de nous ?

- Ce n'est pas ce qu'il y a de mieux.
- Sa place est ici.

Sa place est avec nous.

- C'est pour lui.
- Philip...

Ils le briseraient.

Il n'a rien fait.

Il ne sait même pas.

C'est ici qu'il a grandi.

C'est terrible mais...

Je sais que le KGB est capable
d'exercer d'énormes pressions.

Mais vous êtes un homme de Dieu.

Qui est-ce, mon père ?

Je vous l'ai dit, je l'ignore.

Nous avons un ennemi commun, vous et moi.

Parce que le KGB ne veut pas laisser
exister votre religion.

Il veut la détruire, avec tous ses pratiquants.

Vous leur êtes utile,
mais ne vous faites pas d'illusions.

Ce ne sont pas vos amis.

Tu peux rester seul deux heures ?
J'ai quelque chose à vérifier.

- Qu'est-ce qui t'occupe ? Une piste ?
- Je ne crois pas.

Je reviens au plus vite.

J'ai tué un agent du KGB.

Je l'ai laissée mourir dans la rue.

Qu'allais-tu faire d'autre ?

Bonjour.

Oleg a été arrêté à Washington.

Quoi ?

J'en sais peu. Je suis désolé.
Ils auraient trouvé quelque chose sur lui.

Et alors ?

Il sera jugé pour espionnage.

Les Américains vont l'échanger.

Igor Pavlovich, il n'y était pas pour le KGB.

Il n'y aura pas d'échange.

Il pourrait rester en prison.

Je parlerai à Gorbatchev.

Il n'y peut rien.
Ça fait partie du problème.

Ils vont s'en prendre à moi,
à vous aussi sûrement.

Ce que vous l'aviez chargé
de faire n'a pas abouti alors.

En effet.

Je perds un fils dans une guerre inutile,
et maintenant ça.

Que vais-je dire à sa mère ?

Je ne veux pas le faire,
mais je le ferai si je le dois.

Et vous serez la cause du pire scandale
que votre Eglise ait vécu.

Pensez-y une minute.

L'Eglise orthodoxe d'Amérique serait anéantie

si le public connaissait vos liens avec le KGB.

Et je peux imaginer
ce qui vous arriverait personnellement.

Mais comme je le dis,

rien de tout ça n'est inévitable.

Vous nous dites qui est l'homme
que vous avez rencontré,

et je vous promets
que rien ne sera divulgué.

Je n'ai pas peur pour moi.

Je le comprends.

Mais l'Eglise.

J'ai une obligation.

Des gens me font confiance

pour prendre soin d'eux.

Cette obligation en tant qu'homme de Dieu,
comme vous le dites,

peu importe comment j'en ai hérité.

Ceux que vous me dénoncerez
ne souffriront pas.

Vous avez ma parole.

Dans votre travail,

y a-t-il des gens qui placent
leur confiance en vous ?

Oui, c'est un aspect de mon travail.

Et vous me demandez d'abandonner
ceux qui me font confiance.

Je dois le faire très souvent, mon père.

Ça ne me plaît pas,
mais j'ai plus important à protéger.

Pour moi, c'est mon pays.
Pour vous...

votre Eglise.

Arrêtons de tourner autour du pot.

Vous êtes sûrement un type bien,
mais vous avez un pied hors du paradis.

Que vous ont fait ces gens ?

Ils ont fait de vous un espion.

Ils vous ont fait dénoncer d'autres prêtres.
Dieu ne voulait pas ça.

Vous êtes censé faire mieux.
Comme nous tous.

Et maintenant,
vous vous sacrifiez pour le protégez ?

Pourquoi ?

Par amitié ?

Trouvez un autre ami.

Nous partageons tous la même terre.

Vous y compris.

Ce n'est pas si facile.

Il va falloir choisir, mon ami.

Maintenant.

Ou l'Eglise sera ruinée,
et vous finirez dans la rue.

Ils sont deux.

J'ignore leurs noms américains.

Nadejda et Micha sont leurs noms russes.

- Depuis quand les voyez-vous ?
- Je les connais depuis trois ans.

Il va falloir me les décrire.

Même s'ils devaient porter des déguisements.

Je les ai vus sans déguisement, une fois.

Les deux ! Tu as amené papa pour...

- Gwen est là ?
- Quoi ? Non.

Qu'y a-t-il ?

- Le FBI nous a découverts.
- On part pour de bon.

- Ils ont failli m'arrêter.
- Je ne...

- Où ?
- Chez nous.

- Tu dois faire ton sac.
- Le minimum.

- Chez nous ?
- Un petit sac.

- On répondra aux questions plus tard.
- En Russie ?

Paige, on n'a pas...

C'est fini. Ça marche comme ça.
On n'a pas choisi.

On est censés juste...

Henry est au courant ?

- Quoi ?
- Il reste ici.

Comment ça ?

- Au lycée.
- Il ne vient pas avec nous ?

On va en Russie. Que ferait-il là-bas ?

On le laisse ici tout seul ?

- Ses amis... Sa vie est ici.
- Il a presque 17 ans.

- J'ai commencé le travail à 17 ans.
- Il n'est pas toi, moi non plus.

- Il ne reverra jamais papa ?
- Le FBI peut arriver d'une minute à l'autre.

- Ils nous arrêteront.
- Je m'en fiche.

Que lui arrivera-t-il ? Je ne comprends pas.

Comment vivra-t-il ?

Qui paiera la fac ?
Pourra-t-il avoir un boulot ?

- C'est dur pour nous tous, on l'aime.
- Ah bon ?

Tu le sais.
C'est ce qu'il y a de mieux pour lui.

- C'est le seul moyen.
- Il ne comprendra pas.

- Paige...
- Pensez-y.

On ne peut pas l'emmener.

- Il vous haïra.
- On le sait.

- Il faut y aller maintenant.
- Viens.

Viens. Tout de suite.

Stan.

Qu'est-ce que tu fais ici ?

Excellente question.

Ça ne va pas ?

- Paige, vous allez où ?
- Chez nous.

Ah bon ? Pourquoi ?

Que se passe-t-il ?

Je ne me sens pas bien.

Tes deux parents sont venus te chercher ?

- C'est étrange.
- On revient du boulot.

Vous y étiez ?

Qu'est-ce qui t'arrive ?

Tu ne te sens pas bien ?
Qu'est-ce que tu as ?

J'ai mal au ventre.

Tu quittes la fac pour la maison
pour un mal de ventre ?

- Je me sens malade.
- Pourquoi tu l'interroges ?

Où est leur voiture, Paige ?

Elle est en réparation au garage
qui nous en prête une autre.

Il se passe quoi si je vérifie le numéro ?

- Tu es sérieux ?
- Alors ?

Je ne sais pas. Qu'est-ce qui te prend ?

Vous avez peut-être une couverture,
mais je ne suis pas une pervenche.

Je peux savoir en 5 minutes
si cette voiture vient bien

d'un garage.

Stan, je ne sais pas quel est le problème.

Tous les deux, on pourrait...

Arrête, sale merde.

Qu'est-ce que tu fais ?

Allongez-vous à terre. Tous.

- Stan...
- Tu vas nous tirer dessus ?

A plat ventre. Je veux voir vos mains.
Bougez lentement.

On ne s'allongera pas
avec ce pistolet pointé sur nous.

- Il s'agit de Paige, Stan.
- Arrête, Elizabeth. Ça suffit.

C'est fini.

Tout est fini.

On avait un boulot à faire.

On avait un boulot à faire.

Tu étais mon meilleur ami.

Et toi, le mien.

Je n'ai jamais voulu te mentir.

Stan, que pouvais-je faire d'autre ?
Tu as emménagé à côté.

J'étais terrifié.

Et on a fini par devenir amis.

Amis.

Tu as fait de ma vie une farce.

Tu as été mon seul ami
de toute ma vie de merde.

Pendant toutes ces années,
c'était ma vie, la farce, pas la tienne.

Et Matthew ?

Il en faisait partie ? Mon fils ?

- Elle ne savait pas. Elle n'a pas su jusqu'à...
- Je savais.

Ils me l'ont dit à mes 16 ans.

Avec Matthew, ça n'avait rien à voir.
C'est juste que je...

l'aimais beaucoup.

Henry ?

Il ne sait rien.

Tout ce temps.

J'aurais fait n'importe quoi pour toi.

Pour vous tous.

Je sais.

As-tu...

Gennadi et Sofia, c'était vous.

- Qui ? On ne sait pas qui c'est.
- Putain de menteur !

Je l'ai vu sur ton visage
quand je t'en ai parlé.

Savez-vous combien de gens ont été tués
par des agents russes,

ici à Washington l'an passé ?
Ces cinq, dix dernières années ?

- Désolée...
- On ne tue pas, bon Dieu.

- On ne ferait pas ça.
- Il ne travaille même plus.

Il a démissionné.
Il n'est plus qu'un simple agent de voyage.

A plat ventre.

Par terre.

A plat ventre.

J'ai fait toutes ces...

choses, Stan.
Je ne sais même plus pourquoi.

Ça semblait être juste pour mon pays.

Mon pays voulait que je les fasse.

Et je...

J'ai continué.

En me disant que c'était important.

Jusqu'à ce que je ne puisse plus,
alors j'ai arrêté.

C'est fini pour moi, depuis longtemps.

Je ne faisais que manipuler les gens pour...

Je ne sais même pas pourquoi.

Alors j'ai démissionné, comme elle a dit.
Comme toi.

Je suis agent de voyage.

Un agent de voyage de merde en faillite.

Sauf que je ne le suis pas vraiment,

parce que maintenant,

il faut que je parte, si je peux.

Je dois fuir l'endroit
où j'ai vécu pendant les dernières...

Tant d'années.

Si je le peux, si nous le pouvons.

Stan, je dois abandonner mon fils.

Il ne peut pas venir,
parce que je me suis fait prendre.

Je me suis enfin fait prendre.

Et voilà.

Et j'ignore ce qui va se passer si on rentre,
car après toutes ces années

à craindre les Américains,
à les recruter, à les suivre,

on a enfin quelque chose,
et ça n'a rien à voir avec vous.

C'est les nôtres.

Des putain de Russes.

Ils voulaient écarter Gorbatchev.

On l'a découvert. Elle, en fait.

C'est nos propres patrons.

Ils allaient falsifier mes rapports

pour faire croire que Gorbatchev échangeait
des secrets militaires au sommet.

Les gens en qui j'avais confiance.

Vous connaissez Oleg Burov ?

- Qui est-ce ?
- Arrête tes conneries, Philip.

On l'a arrêté aujourd'hui,
alors qu'il récupérait un message.

Il était question de membres du KGB
qui essaient d'évincer Gorbatchev.

- Il m'a demandé de le transmettre.
- Ce message doit arriver en Russie.

Je me fous de qui dirige votre pays.

Stan, ces gens, si on ne les arrête pas...

Il en va de notre pays, de notre futur,

et de celui du monde, et la paix en dépend.

Il faut qu'ils sachent.
Si ce message n'est pas passé,

nous sommes les seuls à pouvoir arrêter ça.

J'ignore pourquoi
tu devrais me faire confiance.

Tu devrais me haïr.

Tu devrais probablement m'abattre.

Mais on va monter dans cette voiture,

et s'en aller.

J'aurais aimé que tu restes
avec moi à l'atelier EST.

Tu saurais quoi faire maintenant.

Il faut que tu t'occupes d'Henry.

Il t'aime, Stan.

Dis-lui la vérité.

Je ne sais pas comment te le dire,

mais je crois que Renee pourrait
être des nôtres.

Je n'en suis pas certain.

On peut lui faire confiance ?

Oui.

Paige, on a des passeports
pour quitter le pays.

On est différents sur nos photos.
Il faut s'arrêter quelque part

- pour changer d'apparence.
- Changer de voiture aussi.

Il faut qu'on voie Henry avant de partir.

- On doit le voir.
- On ne peut pas.

On peut l'appeler, juste pour parler.

C'est une mauvaise idée, désolé.

Même s'ils écoutent,
on appelle et on bouge.

Il est au lycée.

Ils penseront que c'est un signal.
Ils l'arrêteront...

Il paraît innocent pour l'instant.

Ou en écoutant,
ils verront bien qu'il ne sait rien.

Philip, tout est risqué. On peut au moins...

On peut au moins lui parler avant...

D'accord, mais on fait vite.

Tu dois paraître normal au téléphone,
comme si de rien n'était.

NE RIEN JETER
MERCI POUR VOTRE COOPÉRATION

Vas-y.

Bonsoir, Henry Jennings est là ?

Merci.

Salut, papa. Ça va ?

Pas grand-chose. Paige,
ta mère et moi venons de dîner ensemble.

On parlait de toi, et on a décidé de t'appeler.

- Où êtes-vous ?
- A une cabine, en ville.

Tu sais à quel point on est fiers de toi, hein ?

Oui.

Et combien on t'aime.

Tu as bu, papa ?

Un peu de vin, alors oui, je suis un peu...

Je veux juste
que tu sois toi-même, d'accord ?

Parce que...

Parce que tu es génial.

D'accord.

Je serai moi-même, papa.

C'est bien.

Tu devrais laisser maman conduire
pour rentrer.

Oui. Elle veut te dire bonjour.

Qu'est-ce que tu fais ?

- Maintenant ?
- Oui.

Je me détends.

Avec tes amis ?

Ce que ton père t'a dit...

c'est pareil pour moi.

Je sais, maman.

Je t'aime, Henry.

Je dois y aller.

- D'accord ?
- Une seconde.

Je ne peux pas.

Papa, je dois vraiment y aller.

- On fait un tournoi de ping-pong.
- Vas-y.

A la semaine prochaine.

Au revoir, papa.

Je l'ai dit mais...

ce n'était pas vraiment...

Je sais.

J'aurais dû t'écouter.

Je suis passé à l'appartement de Paige
tout à l'heure, au cas où.

Il n'y avait personne mais...

Je vais le tuer.

On surveille la maison,

l'agence de voyage, l'appart de Paige.

On surveille aussi Henry à son lycée.

C'est le seul qui reste.

Je suis désolé.

Je dois...

Je sais.

J'attends ici.

J'arrive.

Je devrais peut-être rester.

Un an ou deux.

A New York ou sur la côte ouest.

Je trouverai un moyen
de le voir de temps en temps

pour lui expliquer.

Je comprends si tu veux essayer.

Je resterais aussi si on pouvait tous...

On arrive à Rouses Point.

Passeport, s'il vous plaît.

POLICE DES FRONTIÈRES
DES ÉTATS-UNIS

RECHERCHÉ PAR LE FBI

Prochain arrêt,
Windsor Station à Montréal.

Je ne veux pas de gamin de toute façon.

Arkady Ivanovitch.

Garez-vous.

Le colonel...

Je ne me rappelle même plus son nom.

Quand on m'a recruté,

il m'a dit que ce serait une vie difficile.

On ne voulait pas que je croie
à une grande aventure.

J'ai dit que je n'avais pas peur.

Qui sait ce qui se serait passé ici ?

J'aurais sûrement travaillé dans une usine.

J'aurais dirigé une usine.

Tu aurais pu...

On se serait peut-être rencontrés...

dans un bus.

Tout ira bien pour eux.

Ils se souviendront de nous.

Et...

ce ne sont plus des enfants.

On les a élevés.

Ça fait bizarre.

On s'y habituera.