All language subtitles for The Blacklist - 10x20 - Arthur Hudson.AMZN.NTB.French.updated.Addic7ed.com

Nous sommes huit jours apr�s l'�v�nement.

Personne n'est cens� en parler,
mais on ne me parle que de �a.

J'ai RDV � la Maison Blanche.

Les fichus points d'�tape du Pr�sident.

�coute, Walter,

j'ai d�j� de la visite,
malgr� l'heure matinale.

Et ils sont au taquet. Je dois te laisser.

D�put� Hudson, agent Nixon.

J'ai bel et bien une r�union
avec le Pr�sident.

Je peux vous accorder 90 secondes.
Allez-y.

C'est au sujet d'une enqu�te que je m�ne

sur une unit� secr�te du FBI.

Je me suis pench� sur une erreur
de r�partition de fonds.

Mais un examen minutieux
a r�v�l� une gestion improbe...

Hudson, on ne vous a jamais appris
� aller � l'essentiel ?

Arthur m'a parl� de cette unit�
qui semblait improbe.

En fait, c'est bien plus compliqu�.

L'unit� sp�ciale 836, je suis au courant.

Lanc�e � la va-vite par mes pr�d�cesseurs,

elle a fait ses preuves.

Cela rel�ve d'�chelons
bien sup�rieurs au mien.

Vous �tes le procureur g�n�ral.

Messieurs, �a n'a rien d'improbe.

C'est approuv� par l'oncle Sam.
On a termin�.

Saviez-vous que l'informateur

qui leur fournit les renseignements
est Raymond Reddington ?

C'est une information confidentielle.

Vous semblez en savoir trop
pour un d�put�, M. Hudson.

Vous apprendrez

que le gouvernement travaille
en permanence avec des criminels.

La vie n'est pas toujours
aussi belle que chez Capra.

Apprenez � votre tour
que votre r�union risque fort de porter

sur la faille du syst�me
de surveillance du Capitole

que les Renseignements nous cachent.

Par tous les diables...

Tr�s bien.

Je vous �coute.

Voici la transcription

de l'�coute autoris�e par le minist�re

d'un agent de l'unit� sp�ciale 836.

De quoi �tayer mes conclusions.

J'ai �cout�. Je confirme.

En ce moment m�me, la CIA comme la NSA

pensent que la violation a �t� d�couverte

gr�ce � l'unit� 836 et son informateur.

Mais personne ne conna�t toute la v�rit�.

M. Stromberg, n'en doutez pas,
cette lecture vous int�ressera.

Poursuivez.

Et votre r�union ?

Le Pr�sident attendra.

MIAMI, FLORIDE

Raymond, vous m'avez fait
une de ces peurs !

Nettoyage de printemps ?

�a fait des lustres
que je veux faire du tri.

Je connais �a.

Faire du tri, se d�lester.

Que me vaut le plaisir ?

Vous ne me contactiez plus trop,
derni�rement.

Vous avez quelque chose pour moi ?

J'imagine que vous avez toujours
vos deux oiseaux ?

Ces cages, c'est ma collection.

C'est pour la d�co.
Elles n'ont pas d'utilit�.

Je connais pas mal de gens
dont on pourrait dire �a.

Alors, dites-moi. Que faites-vous ici ?

Il se trouve que moi aussi,
j'ai fait du rangement r�cemment.

Il semblerait qu'un air de printemps
flotte sur nous.

Je suis tomb� sur quelque chose

que j'avais pour vous depuis longtemps.

Le refuge pour oiseaux du Costa Rica !

C'est moi qui vous avais dit d'y aller.

En effet.

J'y suis enfin pass�
lors de mon s�jour au Guatemala.

J'ai ador� l'endroit.

Je savais que vous l'aimiez aussi.
C'est pourquoi

j'en ai fait l'acquisition.

Pardon ?

Mais il y a un petit probl�me.

J'y vais bien trop rarement.

Alors hier, j'ai appel� un avocat
que je connais � San Jos�

pour faire mettre
l'acte de propri�t� � votre nom.

F�licitations. Je suis s�r
que vous ferez des merveilles.

Raymond, c'est trop !

Personne n'a jamais fait
une chose pareille pour moi.

Raymond, merci.

Merci � vous, Heddie, pour tout.

Je vous donne la possibilit�
de me rembourser.

Mais �a me sera impossible.

Offrez-moi le petit-d�jeuner.
Une gargote pas loin

fait de d�licieuses migas.

Et moi, j'en raffole.

Je le sais bien.

Que pr�pare Reddington, � votre avis ?

Prenons du recul.

Quelles activit�s a-t-il abandonn�es ?

Pour l'instant, ses r�seaux
de transport et de renseignements.

- Vous le connaissez bien.
- Personne ne conna�t Raymond.

En 20 ans, impossible d'avoir
une vision globale de ses op�rations.

Il a toujours �t� au centre de tout.

Et pour nous autres, tout �tait cloisonn�.

Red a toujours un atout bien cach�.
Ne le sous-estimons pas.

Apr�s tout ce d�lestage,
attendons-nous � �tre surpris.

Marrant, votre jeu.

Vous lancez des fl�chettes,
les yeux band�s, dans un train fou.

Mais �a signifie quoi, pour nous ?

Comment �a ?

Qu'en est-il de sa liste ?

Et donc de l'unit� sp�ciale ?

Je viens d'arriver.

J'ai � peine configur� mon bureau
� mon go�t.

Malheureusement, mon statut
au sein du FBI n'est que provisoire.

Je retourne � mon bureau du MI6
si je n'ai plus ma place ici.

Siya rentre au bercail ? C'est nul.

En attendant, alerte maximum.

Ce n'est pas termin�. Ni pour nous...

NOUVEAU MESSAGE VOCAL

Encore moins pour Reddington.

On pourrait trouver un moyen
de maintenir l'�quipe.

On loue une camionnette
et on part r�soudre des crimes ?

Je choisis Fred, si tu es Vera.

Raymond m'a demand� de ne rien dire mais...

Supposons que je sache
o� est enterr� Jimmy Hoffa.

Quoi ?

MESSAGERIE VOCALE

Agent Ressler, on ne se conna�t pas.

Je suis la femme de Jonathan Pritchard.

Il m'a donn� votre num�ro,

� n'utiliser qu'en cas d'urgence.

Et c'est bien ce qui m'am�ne.

Je ne l'ai pas vu
depuis plus de deux jours.

J'ai v�rifi� nos comptes bancaires :

trois retraits et des paiements
dans deux bars de K Street.

Je crains le pire.

S'il vous pla�t,
rappelez-moi au plus vite.

Ici, je vous prie.

Je n'en reviens pas que vous ayez
le registre d'�tat civil depuis 1910.

J'ai d�couvert que ce b�timent
a provisoirement h�berg�

une infirmerie pendant l'�pid�mie
de grippe espagnole,

en 1918. On trouve des infos fascinantes.

La ligue du patrimoine de New York
vous remercie.

Nous prenons possession des lieux
� la fin du mois.

Veillez � bien entretenir l'endroit,
vestige historique d'exception.

- Vous trouverez la sortie ?
- Sans probl�me.

Merci.

C'est quoi, cette transaction ?

Je ne t'attendais pas
avant au moins une heure.

Je tenais � confier � des mains expertes

ce petit bijou d'architecture.

Raymond, si tu te s�pares de ce lieu,

o� vas-tu dormir ?

Tu me connais.

Je dors n'importe o�.

Dans un hamac, sous un arbre.

Dans une grotte � partager
avec une colonie de chauve-souris.

La lune sera d�sormais ma seule boussole.

C'est pourquoi je t'ai fait venir.

Je veux que tu viennes avec moi...

profiter du clair de lune.

Raymond, qu'est-ce que tu pr�pares ?

Explique-moi.

Je me rends compte que la vie

est une s�rie de chapitres.

Et le dernier me concernant

a peut-�tre dur�

un peu trop longtemps.

Raymond...

Si je te suivais,

comment �a pourrait marcher ?

On est faits du m�me bois.

On se comprend et on s'aime.

Mais on ne changera pas.

L'adr�naline, le go�t du danger
nous manqueront vite.

Au bout de combien de temps
l'un de nous tournera en rond et partira ?

Je n'ai pas la r�ponse.

Pose-toi la question.

Et s'il �tait temps pour nous d'initier

une p�riode plus calme et moins risqu�e ?

J'ai un boulot.

Je travaille pour Adolfo Santoro.

Une fr�quentation dangereuse.

Te fr�quenter l'est tout autant.

Voici ma proposition.

Raymond...

Je retrouve mon jet, tout � l'heure.

Rejoins-moi l�-bas.

Avec Edward, on d�colle � 16 h.

Pas la peine de prendre ta d�cision
tout de suite.

Mais si tu n'es pas l� � 16 h,

je serai fix�.

- Cynthia, vous deviez venir ?
- Je l'ignorais aussi.

Nous sommes convoqu�s chez le procureur.

Par Stromberg ? Quand ?

Tout de suite. Ce matin.

- Une voiture nous attend.
- Tr�s bien.

Je pr�viens l'�quipe que je pars.

Je sais que je dois me m�fier
de cette question

quand c'est � vous que je la pose.

Savez-vous de quoi il retourne ?

Dans quoi nous embarquons-nous ?

Fermez la porte, je vous prie.
Une discussion s'impose.

On arrive � la chambre de M. Pritchard.

Si vous �tes ici
et que le FBI le recherche,

je dois pr�venir mon patron ?

Contentez-vous de faire
votre travail. Moi, je fais le mien.

Jon ?

Salut, Pritch.

Les bulles, �a marche pas.

C'est bien dommage. Venez.

Attention aux marches.

Harold, c'est proprement ahurissant.

Le Capitole ?

J'ai entendu des rumeurs
comme tout le monde.

Une fuite de donn�es
qu'on a pr�f�r� garder sous silence.

C'est plus compliqu� que �a.

�a va au-del� de notre gouvernement.

Je n'ose pas demander.
Qui d'autre est concern� ?

Nous avons des preuves d'espionnage

et d'�coutes t�l�phoniques
dans les m�tropoles d'Europe,

de Russie, d'Asie, des pays du sud.
Et d'autres encore.

Et tout �a, c'�tait Reddington ?

Je pourrais vous r�pondre, Cynthia.

Mais est-ce vraiment n�cessaire ?

Avez-vous id�e
de l'ampleur des r�percussions

si on apprend
que votre service est responsable

du plus grand vol de renseignements

de l'histoire mondiale ?

Pas s�r que �a arrive.
Mais ce n'est pas tout.

Je ne veux pas en entendre plus.

Je dois m�nager ma tension.

Reddington nous a men�s
au dispositif d'espionnage du Capitole

aboutissant au d�mant�lement
de son r�seau.

Pourquoi aurait-il fait �a ?

Toutes ces ann�es
avec l'unit� sp�ciale et Reddington,

je n'ai jamais vu une chose pareille.

On dirait qu'il liquide tout.

� moins qu'il ne d�graisse.
Mais qu'en est-il de la liste ?

Personne ne comprend ce qu'il fait.

Mais il nous livre de nombreuses clefs.

- Sans manuel.
- Il n'y en a jamais eu.

Je pensais que c'�tait
la raison de notre r�ussite.

J'en doute, d�sormais.
Mais une chose est s�re.

La salle 417 du Capitole
et ses semblables de par le monde

n'existent plus.

Il les a toutes ferm�es.

Gardons le contr�le de la situation.

Allons au bureau du procureur,
r�pondons � toutes ses questions

sauf ce qui concerne notre pays
et qui rel�ve du grand jury.

On n'a pas � r�v�ler que Reddington

a caus� ce vol de renseignements.

Cette info, on l'emportera
dans notre tombe.

Tant qu'on tait
l'implication de Reddington,

aucune tombe ne sera creus�e.

- Je pensais pas qu'on viendrait l�.
- Et pourquoi �a ?

� cause du travail.

Je sais que tu es tr�s pris.
Papoune aussi.

Rien n'est plus important que toi
� mes yeux. Pareil pour Papoune.

Une chose, peut-�tre.

T'as voulu go�t bonbon menthe,

tu touches pas au mien.

J'aime ton choix.

En fait, ce n'est pas pour rien
qu'on partage

cet instant glace tout sp�cial.

J'ai quelque chose pour toi.

Quand elle avait � peu pr�s ton �ge,

ta m�re s'est fait une promesse.

Celle d'accomplir une action importante,

une chose exceptionnelle dans sa vie.

Elle a grandi et elle l'a fait.

Elle a port� �a avec fiert�.

Je souhaite que �a te revienne.

ELIZABETH KEEN
AGENT SP�CIAL

Quelle que soit ta carri�re,
que tu aies une position �lev�e ou non,

�a te rappellera ta maman.

Le sens de l'effort, l'opini�tret�.

Tu as h�rit� de ses plus grandes qualit�s.

Essaie de choisir un m�tier plus amusant

que les forces de police.

Pinkie, tu comptes partir quelque part ?

Tu vas me manquer.

Je passe mon temps � voyager, ma puce.

Mais je ne serai jamais loin.

Et je serai toujours l�.

Et aussi l�.

Voil� le plan.

On attend que tu desso�les.

Et je te tra�ne
� la prochaine r�union propos�e.

Je bougerai pas. T'as pas � me dire...

T'inqui�te pas.

C'est pas toi qui parles
mais ce que tu as dans le sang.

Dis-moi ce que tu as pris.

Tu as fait des m�langes ?

Il m'a pouss� � le faire.

On va d�m�ler tout �a.

Je me suis carr�ment tromp�.

C'est quelqu'un de bien.

C'est ton t�l�phone.

Pourquoi tu parles de mon t�l�phone ?

Les �coutes. On m'a oblig�.

Qui t'a forc� � faire quoi ?

Hudson.

Ton t�l�phone.

Il �coute tes conversations.
Je suis d�sol�.

Quelle est la probabilit�
qu'on garde notre poste ?

Si je me fais coincer,
je vous ferai porter le chapeau.

Je dois prendre cet appel.
Je vous rejoins.

Qui est-ce ?

Ressler. Je serai bref.

- Quel est ce num�ro ?
- J'appelle d'un motel.

Je ne peux utiliser le mien.
O� �tes-vous ?

Au bureau du procureur.

- �coutez-moi bien. Hudson, le d�put�...
- Qu'y a-t-il ?

Je crois qu'il a mis
mon t�l�phone sur �coute.

Depuis un moment, tr�s certainement.

Pardon ? Comment l'avez-vous su ?

Par une source � demi-fiable.
Mais si c'est vrai...

Hudson n'a pas pu avoir d'autorisation.

Si c'est le cas, rappelez-vous

nos discussions des derni�res semaines.

Dans le bureau du procureur,

vous p�n�trez dans un pi�ge.

On l'a prot�g�

pendant qu'il renfor�ait
son r�seau criminel

alors qu'il espionnait le Capitole

et interceptait des secrets d'�tat.

Nous l'avons aid� � trahir le pays.

Monsieur le directeur,

asseyez-vous.

Ce logiciel espion est tr�s invasif.

On ignore depuis quand il est l�.

On utilisait souvent
ce genre de dispositif, au MI6.

Le cryptage du t�l�phone
ne lui a pos� aucun souci.

�a vient du gouvernement. Ou de la NSA.

Si le dispositif provient bien
d'une agence comme la NSA,

Hudson a �t� aid�.

Et il a eu un mandat.

�a veut dire qu'il nous a entendus
parler du Capitole et de Reddington.

Elle est parfois complexe � d�coder.

Elle dit qu'on est pareils.
Suis-je si insaisissable ?

J'aimerais au moins
qu'elle se pointe au jet.

M�me si elle ne me suit pas,

j'aimerais qu'elle me le dise en face.

Qu'en penses-tu ?

Je la connais � peine.

Mais crois-moi.
Je suis mari� depuis 42 ans.

J'aime ma femme de tout mon c�ur.

Si j'�tais toi, je partirais au plus vite.

Super, merci.

La sph�re romantique n'est pas
ton domaine de pr�dilection.

Parle pour toi.

Tu pars en voyage.
Quand penses-tu revenir ?

Je ne sais pas.
Je n'y ai pas vraiment r�fl�chi.

J'ai compris.

Je dois trouver un autre boulot.

Tu n'as pas besoin de travailler.

Tu as �conomis� des millions de dollars.

Tu as ton lac, tes cannes � p�che
et tes moulinets.

- Et aussi ta famille.
- Exactement.

Je dois sortir de chez moi, bouger un peu.

Bricoler pour les gens.

Tout �a est derri�re nous, Teddy.

Trouve-toi un nouveau passe-temps.

N'importe quoi.

Un truc o� tu crieras moins.

Rappelle-toi Smokey et le salon
de toilettage qu'on avait mont�.

Il avait r�ussi � en faire
un lieu incontournable.

�a peut �tre une id�e, pour toi.

Les animaux ? Mais j'y connais rien.

C'est clair.

Je me demande pourquoi j'ai pens� � �a.

Ce que je veux dire, Teddy,

c'est que les b�tes
changent de pelage ou de peau.

N'aie pas peur
de devenir quelqu'un d'autre.

Tu t'es converti
� l'aphorisme fleur bleue ?

J'ai toujours aim� �a.

J'y ajoute simplement
une touche de tendresse.

- Dembe, quelle bonne surprise !
- Passe-lui le bonjour.

Teddy t'envoie ses amiti�s.

Le portable de Donald
a �t� mis sur �coute.

On ignore les d�g�ts.

- Qui a fait �a ?
- Le d�put�.

Je vois, M. Hudson.

Le chien et son jouet couineur.

�a le rend dingue, mais il ne l�che rien.

Cooper a �t� convoqu� par le procureur.

Il y est en ce moment. On...

Hudson est � l'avant-poste. Moi aussi.

Merci, Dembe.
Tenez-moi au courant de la suite.

C'est votre voix, agent Cooper.

En effet.

Un scandale de ce type �branlerait
les fondations de notre pays.

Comment proc�de-t-on ?

Je vais poser la premi�re question.

� partir de quand avez-vous �t� conscient
de trahir les �tats-Unis ?

Un instant, je vous prie.

J'entends votre litanie d'accusations
contre Harold Cooper,

mon ami et mon coll�gue,
et un fervent patriote.

Ce que vous omettez
consciencieusement, M. Hudson,

c'est ce que cette unit� sp�ciale
a r�alis�

gr�ce aux renseignements concrets
de Reddington.

Nous aimerions tous nous en convaincre

et croire � la d�fense d'un s�nateur
et d'un directeur du FBI,

mais mes conclusions r�v�lent
que l'unit� sp�ciale 836

ne travaille plus aujourd'hui
avec Reddington,

mais pour lui.

Je suis intimement convaincu

que vous �tes largu�s.

Je me suis souvent assis dans ces bureaux,

j'ai r�pondu � bien des questions
de ce type.

J'ai vu le ballet de ceux qui demandent,

qui menacent ou qui montrent du doigt.

Les gens changent,
les questions demeurent.

Tout comme la moquette.

Et comme moi-m�me.

Soyons clairs,
je n'ai pas d'excuse toute faite.

Je suis fatigu�.

J'ai eu le r�le de gardien,

de veilleur de nuit au service d'une cause

visant � rendre ce monde plus s�r.

Il a �t� mis � mal hier.

Il le sera encore demain.

Ma fiert�, c'est d'en avoir pris soin

le temps qu'on me l'a confi�.

Je ne peux plus justifier
les actions de mon �quipe

aupr�s de ceux-l� m�mes
qui l'approuvaient.

On a respect� au maximum
le cahier des charges.

J'ai la conscience tranquille.

Si vous voulez mon insigne,

prenez-le.

J'en ai assez de m'excuser.

Bonjour.

�a fonctionne ?

Oui ? Parfait.

Excusez-moi.

Je d�teste m'imposer de la sorte.

J'aimerais n�anmoins prendre la parole.

Il y a un point de vue

que vous semblez avoir n�glig�. Le mien.

J'hallucine. C'est exactement mon propos.

Il s'incruste dans une r�union
� huis clos avec le procureur.

Il est hors de contr�le.

Excusez-moi. Vous me voyez tous,
ce qui n'est pas mon cas.

Qui parle ?

Arthur Hudson, M. Reddington.

Cette ing�rence r�v�le que votre pouvoir

d�passe celui d'un informateur.

Amusant. On dirait bien que le v�tre
d�passe celui d'un d�put�.

Comment se fait-il

que vous vous soyez d�sign�
inspecteur g�n�ral

d'une unit� secr�te du FBI ?

Il faut bien vous contrer.

C'est avec moi que vous avez un diff�rend,

pas avec le FBI.

La teneur de notre discussion,

� savoir
l'entreprise criminelle qui perdure,

la strat�gie invasive
mise en place au Capitole...

Tout �a, c'est moi.
R�orientez votre combat.

Je vous mettrai en prison.

La prison, j'en ai fait.
�a n'a pas march�.

Messieurs, �a suffit.

J'aimerais voir les r�sultats

de l'unit� 836 pendant toutes ces ann�es.

Et r�examiner les dossiers.

� ce propos...

En toute transparence, sachez-le,

j'ai fait effacer toute mention de mon nom

il y a quelques mois.

La lecture reste passionnante.

Vous voyez ce sarcasme syst�matique ?

Ce que j'entends me laisse pantois.
Je rejoins Hudson.

� moins que vous me d�trompiez,

votre statut d'informateur
semble un fiasco bureaucratique.

Vous manquez de largeur de vue.

Comment pourrais-je qualifier vos actes

envers le Capitole autrement
que de crime de haute trahison ?

Appelez �a comme vous voulez.
Je m'en fiche.

Mais laissez Harold Cooper
et son �quipe en dehors de �a.

Ils n'ont pas id�e de l'�tendue
de mon op�ration.

Loin de l�. Ce qu'on a abord� aujourd'hui

n'est rien par rapport
� mon organisation au niveau mondial.

J'ai install� plus de mouchards

que ce que vos cerveaux ordinaires
peuvent concevoir.

La connaissance que j'ai

des planques et des op�rations secr�tes

d�passe de loin
ce que vous pourrez jamais enseigner

� Langley et � Quantico.

Mais plus que tout,
ce qui est indiscutable,

c'est qu'Harold Cooper et son �quipe
ont perdu,

ont sacrifi�, et m�me donn� leur vie

pour vous servir,

encore et toujours.

S'il y a quelqu'un � accuser, c'est vous

et vos pr�d�cesseurs.

Vous voulez des informations
de Raymond Reddington,

vous voulez r�soudre des affaires,

vous voulez sauver des vies
et avoir un impact

sans qu'on puisse vous accuser
de traiter avec moi,

du moins en pleine lumi�re.

Honte � vous.

Je suis ce que je suis.

Vous avez pactis� avec le diable.

Vous pensiez vraiment
que je me transformerais en ange ?

Vous savez quoi ?

� mon avis...

Je m'en moque.

Je peux avoir un instant de r�flexion ?

S'il vous pla�t.

Qu'est-ce qu'il y a, chef ?

� compter d'aujourd'hui,
l'unit� sp�ciale 836 est ferm�e.

Elle n'existe plus.

On savait que �a arriverait.

Qu'on nous demanderait des comptes

pour ce qu'on a fait avec Reddington.

Nous y voil�.

J'encourage chacun d'entre vous

� r�pondre avec franchise et sinc�rit�.

R�pondre � quoi ? � qui ?

Votre attention.

Je vais vous demander de reculer,

de poser portables et ordinateurs

pour une inspection des lieux.

C'est quoi, ce d�lire ?

�a veut dire : ne touchez plus � rien.

On est aux commandes.

PI�CE � CONVICTION

Personne n'est en �tat d'arrestation.

J'attends de vous une pleine coop�ration.

On nous punit pour dix ans
de loyaux services ?

Que fait-il ici ?

Je me pose la m�me question.
Ce lieu est top secret.

Demande du procureur.
M. Hudson nous assiste.

Pourquoi ?

Pour l'inciter au silence ?

Le gouvernement aurait des secrets ?

Les bras m'en tombent.

Profil bas, Hambright.

Il est l� en observateur.

Je commande,
jusqu'� atteindre notre objectif.

Quel est votre objectif ?

Localiser et arr�ter
le criminel Raymond Reddington.

Vous devez nous donner
une liste de ses planques,

ses moyens de transport,
ses pseudonymes, ses partenaires...

Absolument tout.

On n'a pas ne serait-ce
qu'un dixi�me de ces infos.

Donnez-nous ce que vous avez.

Je ne suis pas l� pour vous taper dessus.

Je veux juste faire mon travail.

Par votre pr�cieuse collaboration,

nous l'arr�terons avant qu'il ne s'exile.

On pourra ainsi
le traduire en justice, sans heurts.

Avec Reddington,
rien n'est jamais sans heurts.

Quel est votre statut au sein de l'unit� ?

J'ai �t� recrut�e provisoirement.

Et finalement, j'�tais toujours un peu l�.

En travaillant avec Reddington ?

En travaillant avec les gens
que vous interrogez.

Vous avez travaill� pour lui.

Pendant des ann�es.
Puis vous �tes entr� au FBI.

J'ai postul�. J'ai pass� un entretien.

On m'a embauch�.

Avez-vous �t� t�moin d'un crime
commis par Reddington ?

Vous plaisantez ?

Sans �tre rabat-joie,
je dois partir � 16 h.

Vous mesurez
dans quel bourbier vous �tes ?

Ce sera pire si je perds ma baby-sitter.

D'autres questions ?

Si vous aviez su le projet
de Reddington pour le Capitole

avant qu'il vous y oriente,
l'auriez-vous emp�ch� d'agir ?

C'est mon pays que je sers,
pas Reddington.

C'est donc un oui.

Vous l'auriez emp�ch�.

J'aurais retir� les cam�ras
et les micros moi-m�me.

Vous pouvez nous expliquer ?

Que faisiez-vous dans ce jet priv� ?

J'ai bouff� et mat� des films.

Blague � part.
� qui appartient cet avion ?

Du nouveau du QG.

Le signal utilis� pour se connecter
au bureau de Stromberg

a �t� rep�r� dans une zone de 50 km�
vers Deep Creek Lake.

On n'a pas plus pr�cis.

�a ira. J'ai fait am�liorer la d�finition.

On voit bien le num�ro de l'avion.

� mon avis, c'est celui de Reddington.
Je veux son transpondeur.

Il �tait dans le Maryland, c'est �a ?

Il ne doit pas �tre loin. La priorit� :

qu'il ne quitte pas notre espace a�rien.

S'il vous pla�t, monsieur ?

Je suis l'agent Ishwood.

Agent Ishwood,

je dois aller aux toilettes.
Vous m'escortez ?

Oui.

Je vous emm�ne.

�a doit �tre bizarre
de surveiller d'autres coll�gues.

De vous � moi,

c'est pas comme �a
que j'envisageais ma journ�e.

Faut pas nous en vouloir.

Vous semblez tous �tre de bons agents.

Vous faites votre boulot.

Ils ont localis� votre avion.

Si vous n'�tes pas d�j� parti,
d�p�chez-vous.

On a rep�r� le transpondeur.

L'avion est � l'a�rodrome
de Brawer County,

une piste priv�e entre Washington
et Deep Creek Lake,

lieu du signal vid�o.

Le directeur de l'a�rodrome est en ligne.

C'est le jet de la photo.
Il a fait le plein.

Il faut aller sur place pour le retenir.

On est dessus.

Vous �tes l� ?

J'ai refus� tout d�collage
depuis notre tarmac.

Parfait. Continuez de refuser

toute demande de d�collage.

Mais n'approchez pas de l'engin.

Une de nos �quipes est en route.

Ishwood ?

- Oui, chef.
- Surveillez nos amis.

- Qu'ils touchent � rien.
- Compris.

- Et moi ?
- Vous restez aussi.

Vous n'�tes pas agent de terrain.

On vous tiendra au courant.

Je n'ai pas l'autorisation de d�coller.

Quelque chose se trame.

Ils ont d� rep�rer le signal.
C'�tait � pr�voir.

On d�colle quand m�me ?

Attendons encore un peu.

Je pense qu'il est temps de partir.

C'est trop risqu� de rester,
on est expos�s.

Elle ne viendra pas.

D'accord, Edward.
Faites ce que vous avez � faire.

Hudson, l'avion a d�coll�. On l'a loup�.

On n'est pas encore hors jeu.
On peut le pister.

Cet avion devra bien se poser.

Il aura besoin de carburant.

A�roports en alerte
sur un rayon de 5 000 km.

Et on lui envoie la chasse.

On peut faire �a ?

Un peu, mon neveu.

D�s qu'il touche le sol, on le cueille.

C'est pas vrai !

C'est le jet de Reddington.

Il a explos�.
Le jet est en train de chuter.

Il va s'�craser tout pr�s du tarmac.

Oh non...

Allez sur place pour constater.

Sur place ?

L'accident est en cours. Je vois la fum�e.

Je veux voir un corps. Compris ?

Je veux �tre s�r que Reddington est mort.

Un peu de respect.
Reddington n'�tait pas seul.

Il y avait un pilote � bord.

On parle d'�tres humains !

J'adore que tu me fasses attendre,
que tu tardes � d�voiler ton jeu.

Mais 20 minutes de retard, tout de m�me.

Je devais �tre s�re que tu m'attendrais.

Et si j'�tais pas venue te sauver ?

J'aurais fait pareil.
Le jet est pr�t de longue date.

Chaque fois que je montais dedans,
il �tait truff� d'explosifs ?

� chaque fois. Heureusement,

Edward est un excellent pilote. Tiens !

Tu veux bien lui ouvrir le coffre ?

Edward, vous �tes sain et sauf !
Bien jou�.

Merci, monsieur.

C'�tait tout � fait grisant.

Que vous a-t-on dit depuis le crash ?

Pas grand-chose.

On a situ� le lieu de l'accident,
mais aucun corps.

Ce qui signifie que Reddington
n'�tait pas � bord.

Et donc qu'il court toujours.

Vous n'auriez pas quelque chose � boire ?

Juste une larme.
Et je vous expose la suite.

Merci bien.

C'est ce qu'il me fallait.

Je ne viens pas vous harceler.

� notre �ge,
nous n'avons plus la patience.

Oubliez la mascarade de ce matin
dans mon bureau.

J'ai d�cid� que l'unit� 836
allait reprendre du service.

Vous aiderez � attraper Reddington.

Vous le connaissez mieux que personne.

Vous et votre �quipe �tes de bons agents

et vous �tes confront�s
� une situation impossible.

Mais vous restez de bons agents.

Prouvez-le-moi.

Et le d�put� ?

Hudson est un boy-scout.

Il manque de retenue et de prudence.

Je l'ai laiss� faire avec Nixon,

et on se retrouve avec des d�bris d'avion

�parpill�s dans le Maryland.

Je ne veux pas de vagues.

Et �a, votre �quipe sait y faire.

Alors ?

Je doute d'avoir le choix.

Je n'ai pas mont� l'unit�.

Je n'y tiens pas sp�cialement.
Mais je veux �viter le scandale.

Et quelqu'un devra trinquer.

Ce ne sera pas moi.

�a peut �tre vous et votre �quipe.

Ou bien Reddington.

Vous tenez � votre �quipe, n'est-ce pas ?

C'est la famille.

Je vais offrir � Hudson un petit d�ca.

Et � vous, un peu de latitude.

Vous vous d�brouillez
pour me ramener notre homme.

Sinon, j'engage des poursuites
pour chaque membre de votre �quipe.

Ce n'est pas mon souhait.

Mais j'ai les mains li�es.

J'arrive pas � croire
que Stromberg les remet en selle.

- � quoi il pense ?
- Aux r�sultats.

Tu sais comment on ma�trise un incendie ?

On en d�clenche des petits
pour le priver d'oxyg�ne.

Le chaos contre le chaos.

Ils sont comme cul et chemise.
Reddington a �t� pr�venu.

Ils devraient �tre en cabane.

Stromberg a le dernier mot.

On doit se retirer.

D'abord, je veux savoir qui l'a rencard�.

Je ne leur fais pas confiance,
moi non plus.

Donc on se retire.
On les laisse d�nicher Reddington.

Ou alors, ils l'aident.

Et on les fait tous tomber.

MESSAGERIE VOCALE

Don, c'est moi. J'ai besoin d'aide.

S'il te pla�t.
Je suis pas s�r de tenir le coup.

Jon !

Harold, ici Cynthia.

J'ignore quand vous aurez ce message

et o� en sera l'unit�
quand vous l'�couterez.

Je pense vraiment
ce que j'ai dit aujourd'hui.

Collaborer avec votre �quipe,
obtenir de tels r�sultats,

voil� mon plus grand honneur.

Et vous �tes plus qu'un veilleur de nuit.

Vous �tes un type bien.

�a peut para�tre pas grand-chose,

mais j'�tais rassur�e
de vous savoir pas loin,

veillant sur chacun de nous.

On se rappelle vite.

Il est tard, Harold.

Le jour va bient�t se lever.

Je vous croyais disparu.

Vous �tes ma derni�re visite.

On vous a demand�
de me livrer, sinon quoi ?

C'�tait un peu plus pr�cis que �a.

J'ai beaucoup entendu le mot "poursuites".

L'agent Nixon est aux manettes,

mais tout le monde s'y met.

Qui est sur la sellette ?

Nous tous.

Ou seulement vous.

Parce que je les ai trait�s
de cerveaux ordinaires ?

Je me suis emball�.

Ne soyez pas si abattu.

C'est le jeu des gendarmes et des voleurs.

Comme toujours depuis tant d'ann�es.

Ravi que vous soyez le gendarme.

J'esp�re que Donald
est toujours dans la course.

On va essayer de terminer �a en beaut�.

Qu'attendez-vous de moi ?

Attrapez-moi si vous le pouvez.

Dieu vous garde, mon ami.

Papoune ?

C'est toi ?

Un instant. J'arrive, ma puce.

Sous-titres : Blandine Raguenet