All language subtitles for Rough.Diamonds.S01E03.MULTI.1080p.WEB.x264-HiggsBoson_track5_fre

M. Wolfson.

C'était dur,
mais j'ai réussi à les raisonner.

Ils acceptent de payer les 1,5 million
pour que vous puissiez rembourser Fogel.

D'accord, et que veulent-ils en échange ?

Un autre accord.
Pour cinq millions cette fois.

Si c'est oui,
vous pourrez payer Fogel aujourd'hui.

On pourra laisser tout ça derrière nous.
Papa n'en saura rien.

Comment être sûrs
qu'ils paieront cette fois-ci ?

La transaction se fera sur place,
en espèces.

On va blanchir l'argent
de la mafia albanaise !

- Vous l'avez déjà fait.
- Sans le savoir. Ça change tout.

On n'a jamais travaillé
avec ces criminels !

Et vous ne le ferez pas, Eli.

C'est juste pour cette fois,
pour régler le cas Fogel.

Que va-t-on dire à Benny ?

Que Salman Karim a payé sa dette,
c'est tout.

- C'est de la folie.
- Je sais.

Il n'y a pas le choix.

C'est notre seule option.

DIAMANTS BRUTS

- Tiens.
- Merci, Mamie.

Tu restes longtemps ?

Non, on doit juste régler
quelque chose avec ton papa.

Et nous, on peut rester ?

Tu sèches les cours depuis longtemps.

Mais je suis bien, ici.

Tu pourras revenir.

Maman m'aurait tuée
si elle avait su, pour l'école.

Elle aurait pas fait ça.

C'est vrai.

Je lui ai promis que tu irais à l'école
jusqu'à l'université.

- C'était très important pour elle.
- Papa dit que c'est pas grave.

Papa voit les choses à sa manière.

Il vient d'ici. Sa famille est là.

La tienne est à Londres.

Tu es un McCabe.

Comme moi, comme maman.

Ne l'oublie pas.

Alors ?

C'est bon, ils sont d'accord.

- Bravo, mon chéri.
- Juste cette fois, Kerra.

Je les appelle.

Au revoir, Noah.

Bonjour.

Salut.

Salut.

Pardon, je vous ai fait peur ?

Non, ça va.

Je n'ai jamais vu personne, ici.

C'est ce qu'il faut faire, maintenant,
pour fumer.

Mon père fumait
trois paquets par jour ici, avant.

Votre père ?

Je les connais, ceux qui bossent ici.
Vous ne leur ressemblez pas.

Plus maintenant.

L'homme qui s'est…

C'était ici, hein ?

Désolée.

Vous n'êtes pas diamantaire, si ?

Cheffe de bureau.

Pour Eastland Diamond Mining.

Des Canadiens.

Ravi de vous rencontrer.

Marie.

Noah.

Si vous voulez,

je leur demanderai de déposer
ma carte de visite à la réception.

D'accord.

La famille de Noah Wolfson a donc
clairement des liens avec les Albanais.

Ce qui complique un peu les choses,
c'est cette charmante dame.

Nos amis d'outre-Manche
m'ont parlé d'elle.

Une Anglaise ?

Kerra McCabe, membre du clan McCabe,
dans le sud de Londres.

Ils ont tout fait,
de la drogue aux vols à main armée.

Son mari a pris 20 ans
pour trafic de drogue

et presque tous les hommes de la famille
sont morts ou en prison.

Les Britanniques pensent que Kerra
mène encore quelques opérations.

Sur le papier, elle est propriétaire
d'une société de stockage

pour laquelle travaille M. Wolfson.

Blanchiment d'argent ou trafic de drogue ?

- Peut-être les deux.
- Tu vas le convoquer ?

Il n'est pas du genre
à se laisser intimider par la police.

Mais ces gens-là,

sa famille, c'est possible.

- On doit demander à Olivier.
- Non, c'est trop tôt pour ça.

On doit s'assurer
que les diamants viennent de là.

Si on le confirme et qu'on arrive
à les convaincre de travailler avec nous,

on lui en parlera.

Et Salman Karim,
il pourrait peut-être nous aider ?

Si les Albanais apprennent
que la police est à ses trousses…

Il a sûrement trop peur pour parler.

Fais-lui comprendre qu'ici,
c'est pas Dubaï.

Son argent n'est pas caché.

Sammy ?

C'est ta tenue de boulot, ça ?

J'ai que ça.

- Je peux pas t'enlacer comme ça.
- Allez.

Aïe.

Pardon.

- Tout est écrit.
- Assieds-toi, je vais décharger.

J'ai tout arrangé.
Les Albanais ne t'embêteront plus.

Reste à l'écart de ces types.

Je suis sérieux, Noah.

J'ai entendu des histoires.
Femmes, enfants, ils s'en foutent.

Ta famille ne peut pas te demander
de résoudre tous ses problèmes.

Bien sûr que non !

Sammy.

Je contrôle la situation.

Fais-moi confiance.

Où est-ce que tu planques ton vin ?
Je ne travaille pas gratuitement.

Bonjour.

Matthias.

Allons-y. Je vous en prie.

Nous traitons ici
la plupart de nos affaires.

Les clients apprécient
l'atmosphère plus personnelle

que celle des autres banques.

Je comprends pourquoi.

Vous mangez casher ?

- Non, pourquoi ?
- Notre chef nous a préparé un repas.

C'est toujours compliqué,
avec nos clients juifs.

Le bon vin est crucial
à toute relation professionnelle.

Je suis d'accord.

Notre relation sera brève, j'en ai peur.

Qui sait,
la vie nous réserve parfois des surprises.

Absolument.

La famille, ça va ?

On s'en est occupé.

Vous avez l'argent ici ?
Le million et demi ?

Quand aurez-vous les pierres ?

- Dans deux jours, comme convenu.
- Bien.

Il est inhabituel pour mon client
de témoigner autant de confiance.

- Soyez-en à la hauteur.
- Nous ne causerons aucun problème.

Nous devons juste régler
la livraison à Londres.

Kerra.

La livraison attendra. Le repas est servi.

Allons-y.

Je dois dire que j'ai été surprise
lorsque Rivki m'a appelée.

Je lui ai demandé.

Comme vous le savez,
nous attendons généralement trois mois

pour nous assurer que la veuve
n'est pas enceinte de son défunt mari.

Elle ne se mariera pas demain.
Elle veut juste commencer la procédure.

- Je veux savoir où j'en suis.
- Je lui ai dit que tu étais la meilleure.

Merci, mais ça ne sera pas
aussi simple que pour ta Miri.

Les options sont différentes.

Évidemment. C'est pour ça
que nous ne voulons pas attendre.

Bien, dites-moi ce que vous recherchez.

Oui.

Un célibataire ?
Un homme divorcé ? Un veuf ?

Quel âge ?

Entre 35 et 45 ans.

- Mets plutôt entre 40 et 60.
- Oui.

Grâce à la médecine, on peut vivre
encore 25 ans avec un homme de 60 ans.

On élargit juste les options.
Vous pourrez toujours refuser.

On doit se préparer
à ce que Dieu nous réserve.

J'ai déjà quelques résultats potentiels.

Quand puis-je les rencontrer ?

- Ça va poser problème ?
- Ce salaud n'est pas le seul vendeur.

On n'a que deux jours !

Je vais rencontrer Schneider.
Tout ira bien, si Dieu le veut.

Tiens-moi au courant.

- Tu vas où, avec ça ?
- Ne t'inquiète pas.

Avant que j'oublie,

j'ai dit à maman que Tommy et toi
alliez aider papa demain.

- À quoi faire ?
- Livrer des repas.

Pour une organisation caritative.

Ça te permettra de le rassurer un peu,
te concernant.

C'est un signe de bonne volonté.

J'en ai déjà parlé à Tommy,
il est content comme tout.

D'accord ?

D'accord.

Excellent.

Merci beaucoup, messieurs.

Que Dieu vous bénisse
pour votre générosité.

Tout ceci aurait été impossible sans vous.

- Nous le montrerons au dîner de charité.
- Très bien.

Menashe.

- Bonne chance pour les élections, demain.
- Merci, Ezra.

Si Dieu le veut,
ça sera serré, cette fois. Très serré.

Personne n'est mieux placé que toi.

Merci beaucoup,
mais Chatur a beaucoup d'amis.

Et en tant que médiateur, je me suis fait
beaucoup d'ennemis au fil des ans.

C'est absurde.

Tu sais que tu peux compter
sur le soutien de ma famille.

As-tu parlé de l'élection à tes enfants ?

Ils savent très bien pour qui voter.

Je leur ai appris que la communauté
passe toujours en premier.

Ça me rassure.

Tu peux être sûr que demain,
à la même heure,

tu seras président de la Bourse.

Que Dieu t'entende !

- Porte-toi bien.
- Bonne chance.

Nous espérions
conclure cette affaire aujourd'hui.

Notre client est pressé.

Je suis navré,

je ne peux pas vous vendre
pour cinq millions de diamants bruts.

Mais…

On m'a dit que vous aviez reçu
une livraison d'Afrique du Sud.

Ce n'est pas un problème de stock.

Si c'est un problème d'argent,

je peux vous promettre
que nous vous paierons à temps.

Si Dieu le veut, dans deux jours.

Vous ne comprenez pas.

Je veux simplement y aller doucement.

- Commençons par un petit contrat.
- Ce n'est pas ce qu'on recherche.

Avec tout mon respect, Eli,
c'est tout ce que je peux faire.

- C'était notre meilleure option, non ?
- Sa décision était prise.

Il a sali notre réputation.

Noah.

Tu as appris, pour Fogel ?

Bien sûr. Je suis vraiment soulagé.

On est venus livrer.

OK, je vais voir si le camion est prêt.

L'an passé, il a voulu être malin,

il a empilé six boîtes
et toute la pile s'est écroulée.

- Je peux t'aider ?
- On vient livrer.

Tata Adina a dit que je pouvais aider.

J'ai pris ton cadeau.

Bien sûr que tu peux aider, viens.
Tout le monde est le bienvenu, ici.

Regarde. Observe-la bien
et fais comme elle, d'accord ?

- Tout doit rentrer dans la boîte.
- D'accord. Je commence par quoi ?

D'abord, le pain.

D'abord, tu mets le pain.

D'accord.

Assieds-toi, papa.

Je m'en occupe.

Prends le pain, je me charge du reste.

- C'est le même que celui de vendredi ?
- Oui, c'est de la 'hallah.

'Hallah. Je peux en prendre ?

Non, tout ça,
c'est pour les familles dans le besoin.

Bien sûr que si !
Il peut en prendre un bout. Viens.

D'abord, on doit réciter une bracha,
une bénédiction. Écoute.

Béni sois-tu, Dieu, roi de l'univers,

qui fait sortir le pain de la terre.

- Amen.
- Omein.

Omein.

Mange.

Tiens, voilà la liste des adresses.

- Tom, on y va.
- Maintenant ?

Oui.

- Tu veux rester pour m'aider ?
- Je peux ?

Oui.

Je viendrai te chercher.

Sois sage.

Allez, continuons. Tu vois ?

- Herman ?
- Je suis ravi de vous rencontrer.

Moi aussi.

- Toutes mes condoléances.
- Amen.

Seul le Seigneur contrôle notre vie.

Je dois admettre que j'ai été
très surpris de cette réunion.

Wolfson Diamonds
n'a jamais voulu collaborer avec nous.

Nous cherchons toujours
de nouvelles possibilités d'expansion.

Et notre importante commande
nous donne l'occasion

de nouer de nouvelles relations.

C'est une proposition séduisante.

Et je vous assure
que ce n'est que le début.

Adina, je vous apprécie,
alors je vais être honnête.

J'ai appris que Fogel a dû vous convoquer
au conseil pour être payé.

Ce n'était qu'un malentendu.

Nous avons payé immédiatement,
tout est réglé.

Comprenez que pour moi, c'est inquiétant.

Je ne suis pas arrivé à cette place
en prenant des risques inutiles.

Comment puis-je vous convaincre ?

En me payant d'avance.

Eh bien…

Je suis navrée de l'apprendre.

J'espère ne pas vous avoir offensée.

VOTEZ POUR BAHRAN CHATUR

J'ai peut-être…

une autre proposition à vous faire.

Ils y travaillent.

C'est pas dur, d'acheter des diamants.
C'est leur boulot, non ?

C'est une grosse commande
à gérer en deux jours.

Ta famille connaît les conséquences,
si on ne livre pas les pierres ?

J'ai été clair, crois-moi.
Ils cherchent juste un vendeur.

Noah, il nous faut les diamants
demain matin.

Noah ?

- Noah ?
- Je te rappelle.

Prenez soin de vous.

Merci, Herman. Et bonne continuation.

C'était un rendez-vous ?

Ils n'ont pas honte.

Ça pourrait être ton père.

Personne ne m'a forcée. C'était mon choix.

Pourquoi ?

Ça ne te regarde pas.

- Gila, tu mérites mieux que ça.
- Tu es culotté !

Gila, attends !

Ce n'est pas un jeu, Noah.
C'est ma vie ! Reste en dehors de ça.

Oui, d'accord.

Cinq négociants en diamants.
Tous refusent de vendre.

- Fogel veut nous détruire.
- Sanchetti accepte.

Vraiment ?

À une condition.

Laquelle ?

On doit voter pour Chatur
demain, à la Bourse.

Voter contre Speyer ?

C'est tout ce que je peux faire.

Chatur est son cousin.

Avec quelques votes supplémentaires,
il peut gagner.

Papa refusera qu'on vote
hors de la communauté.

Papa n'en saura rien.

Je sais.

Speyer pourrait nous causer des problèmes.

Les Albanais aussi.

On a déjà accepté leur argent,
on n'a pas le choix.

Sanchetti peut livrer les diamants demain.

Oui ?

- M. Wolfson ?
- Oui.

Ici la procureure Jo Smets.

Je peux vous aider ?

J'aimerais vous rencontrer
dès que possible.

À quel sujet ?

On a de nouvelles informations
sur la mort de votre frère.

Il semble que d'autres personnes
aient été impliquées.

Je préférerais en discuter en personne.

Oui, merci de nous avoir prévenus, mais…

Nous savons ce qui s'est passé.

Nous aimerions pouvoir
faire notre deuil en paix.

Vous n'avez pas le choix.
Je dois prévenir la famille.

J'aimerais vous rencontrer demain.

Navré, mais je suis très occupé.

Vous allez devoir vous décommander,
ça ne peut pas attendre.

Bien. Où ça ?

Un endroit discret, dans votre intérêt.
Je vous enverrai les détails demain.

- D'accord ?
- Oui.

M. Wolfson, venez seul.

À demain.

Salut.

Je ne pensais pas
que tu appellerais si vite.

- J'avais besoin de m'éloigner.
- De quoi ?

De ma famille.

Où sont tes amis ?

Pas très loin.

Tu danses ?

- Danser ?
- Oui.

Pas avant un verre.

La musique est nulle.

C'est vrai.

Je peux ?

Bien sûr.

Bel appartement.

- Tu trouves ?
- Oui.

Il y en a un de libre, au 5e étage.

Je passais par là
quand j'allais à l'école.

Vraiment ?

Je les vois passer tous les jours,

avec leurs trottinettes et leurs vélos,
tout habillés.

J'étais comme eux.

C'est si dur à imaginer.

C'est dur à oublier.

- Je trouve ça fascinant.
- Quoi donc ?

Ces gens.

Je les vois tous les jours au travail

et je ne les comprends toujours pas.

Moi non plus.

Tu es venu pour ça ?

Pour chercher une explication ?

BOURSE AUX DIAMANTS D'ANVERS

Voilà papa.

Bonne chance pour la présidence.

Si Dieu le veut.

M. BHARAN CHATUR
M. MENASHE SPEYER

RENDEZ-VOUS AU PARKING D'ELZAS
15 HEURES, JO SMETS

M. BAHRAN CHATUR

Tout le monde est content ?

Parfait.

Quand serai-je livrée ?

La première partie dans une semaine,
la seconde, peut-être dans deux.

Peut-être ?

Deux semaines.

Merci.

Que diriez-vous de trinquer
avant votre départ ?

Bonne idée.

Chers membres de la Bourse.

Nous avons les résultats
de l'élection du nouveau président.

L'élection a été très serrée,
le résultat n'a tenu qu'à quelques voix.

J'ai maintenant l'honneur

d'annoncer la nomination du 15e président
de la Bourse du Diamant d'Anvers.

M. Bahran Chatur.

Courage, ce n'est que pour deux ans.

Eli, je voulais vous dire :
merci du fond du cœur.

Je suis fière de toi.

Beau travail.

C'est enfin fini.

Je vais payer Eli et on se tire.

Rien ne presse.

Tant que tout n'a pas été livré à Londres,
ce n'est pas terminé.

- Tommy doit…
- Il peut rentrer.

Tommy n'ira nulle part sans moi.

C'est toi qui vois.

Tant que tu es bien décidé
à t'impliquer ici.

Et mon avis, dans tout ça ?

C'est juste quelques semaines.

Tu profites de ta famille, comme ça.

Tu t'en tapes, de moi.

- Il y a un problème ?
- Pas du tout.

Merci d'être venu.

Je sais que les rumeurs vont vite,
dans votre métier.

Je voulais éviter
qu'on vous voie dans notre bureau.

- De quoi parlez-vous ?
- Je n'ai pas été très honnête.

Je vous demande pardon ?

Je vous ai fait venir car nous enquêtons
sur Wolfson Diamonds

et le blanchiment d'argent
de la mafia albanaise.

C'est absurde.

Inutile de nier, M. Wolfson.

La police a vu votre frère avec eux.

Noah ?

C'est à peine mon frère.
Il ne fait pas partie de la famille,

et il n'a pas mis les pieds
dans l'entreprise depuis 15 ans.

- Il est pourtant ici.
- Pour l'enterrement de mon frère.

Ce qu'il fait de sa vie
ne nous concerne pas.

Vous faisiez aussi affaire
avec les Albanais

avant la mort de votre frère.

- Bien sûr que non.
- Je vous l'assure.

Via Salman Karim.

Je n'ai jamais travaillé avec Karim.
Yanki s'est fait arnaquer.

Il a passé des accords à l'insu
de la famille. Il a été naïf.

Il ignorait lui-même à qui il vendait.

Ce n'est pas ce qu'a dit Karim.
Il a des preuves, M. Wolfson.

Ce n'est pas vous, là-dessus ?

Karim nous a dit
que c'est Yanki qui vous a réunis

et que c'est avec vous qu'il a traité.

Qu'en penserait votre famille ?

J'ignorais qui étaient ses clients.

Ça reste du blanchiment d'argent.

Vous êtes chanceux, M. Wolfson.

Je me fiche de Wolfson Diamonds.
Mon truc, c'est la mafia albanaise.

Je peux demander à la police
de vous oublier.

Si vous collaborez,
les charges seront abandonnées.

Votre famille et vous
ne serez pas poursuivis.

- Vous ne comprenez pas, j'ignorais…
- M. Wolfson.

Je comprends bien qu'il s'agit

d'un point sensible,
pour votre communauté.

Personne ne sera au courant.

Sinon, vous devrez vous expliquer
devant un juge.

Et devant votre famille.

Qu'y a-t-il, Benny ? Tu es tracassé ?

Je pense qu'il serait plus sage
de sauter le repas et de vous reposer.

Je lui ai déjà dit.
Il est resté debout toute la journée.

Ça ne vaut pas la peine
que tu risques ta santé.

C'est ridicule, je me sens déjà mieux.

Ils pourront s'en sortir sans toi,
pour une fois.

Je suis le président du conseil.

Je dois faire mon discours.

Je peux parler pour vous.

Vous êtes encore en deuil.
Personne ne s'attend à vous voir.

Il a raison.

Sarah, c'est la plus grande
collecte de fonds de l'année.

Ils ont tous travaillé si dur,
je dois y aller.

Bien. Fais ton discours,
serre quelques mains

et rentre.

Et le repas, alors ?

On mangera ici.

D'accord, alors allons-y.

- Eli et Adina sont là ?
- Je ne crois pas.

Ça va commencer.

Ils sont peut-être déjà à l'intérieur.

M. Speyer, je suis vraiment navré
pour les élections d'hier.

M. Speyer. Menashe, que se passe-t-il ?

Tu as du culot de venir me parler !

Je sais très bien ce que vous avez fait,
avec votre fils et votre fille !

Honte à eux et honte à toi !

De quoi parle-t-il ?

Benny, je t'écoute !

Je crois qu'Eli et Adina
ont voté pour Chatur.

- C'est absurde !
- C'est vrai ?

Presque certain.

Tu savais et tu ne m'as rien dit ?

On doit y aller.

Nous n'irons nulle part !

Pas si vite, Ezra. Doucement.

Que se passe-t-il ?

Y a-t-il un médecin dans la salle ?

Comment vas-tu, papa ?

Dieu soit loué.

J'ai connu mieux.

Mais ça va passer.

Ton frère et ta sœur m'ont déçu.

Ils avaient de bonnes intentions.

Je pensais leur avoir ouvert la voie.

Leur avoir montré le bon chemin.

Mais j'ai échoué.

En vérité, j'ai échoué
avec tous mes enfants.

Concentre-toi sur ta guérison.

C'est tout ce qui compte.

On est là pour toi.

Ton fils est malin.

Il apprend vite.

Il est sûr de lui, curieux comme tout.

Aussi curieux que toi.

C'est pourquoi j'ai toujours pensé

que tu serais mon successeur.

Tu aurais pu amener l'entreprise

à de nouveaux sommets.

Dans le monde entier.

Je vais rester pour vous aider.

Je m'occupe de tout.

Tu vas voir, papa.

Toi ?

Tu ne sais même pas qui tu es.

Tu as abandonné ta famille,
abandonné Dieu.

Qu'as-tu trouvé à la place ?

Rien du tout.

Comme une feuille morte,
tu voles sans but.

Un tel homme ne peut pas diriger.

Il ne peut apporter

que le chaos.

La destruction.

- Vous vous inquiétez pour Grand-Père ?
- Oui.

Tom.

Finis ton assiette.