All language subtitles for War.of.the.Worlds.The.Attack.2023.1080p.AMZN.WEB-DL.DDP5.1.H.264-FLUX

Auparavant,

personne n'aurait pensé
que notre monde était observé.

Constamment observé par des intelligences
qui nous dépassent.

À la façon de cellules sous un microscope.

Et pourtant, par-delà l'espace,

un ennemi regardait la terre
avec des yeux envieux.

En fomentant lentement, mais sûrement,
ses plans contre nous.

- Pardon.
- Un avertissement.

Alors ?

On y va.

Par ici.

Tu l'as vue quand, Hannah ?

Il y a environ deux heures,
une lumière verte a traversé le ciel.

Verte ? Les météorites ne sont pas
jaunes ou blanches ?

C'est peut-être les aliens.

Dr Stint a raison, Ogilvy.
On n'est pas seuls dans l'univers.

- Dr Stint.
- Pourquoi tu ne la crois pas ?

Je respecte une partie de son travail,

mais elle a beaucoup
d'idées saugrenues, et…

C'est une pionnière
de l'astronomie anglaise,

- on a de la chance de l'avoir.
- …chance de l'avoir.

Tais-toi. Quel enfant.

Perdons pas de temps. En route.

- Un doigt.
- Chut.

Mon petit cœur.

On y est presque.

Enfin. Je n'ai plus de jambes.

On a passé les bois.

Je te confirme ça dans cinq minutes.

- Eh, où est Herb ?
- Hein ? Juste là. Herb ?

- Allez. Herb !
- Herbert.

- Herb !
- Herby !

Ogi ! Bon sang !
J'ai eu la peur de ma vie.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- J'ai cru voir…

Allez, viens.

Bon.

- Désolé.
- Ça va ?

Vous savez quoi ?

- J'ai une théorie.
- C'est parti.

Où est la caméra ?

Il faut filmer ça.

- Je dois le dire maintenant.
- Pour la postérité. Vas-y.

Imaginons, et si les martiens existaient ?

Alors ce que j'ai vu cette nuit
n'était pas une météorite.

Voilà, parfaitement.

Mais alors quoi ?
Une sonde, une fusée ?

Ce pourrait être une invasion martienne.

Du calme, chapeau d'aluminium.

Herbert, je t'adore.

Mais s'il y a eu de la vie sur Mars,
c'était il y a un moment.

C'est juste un cimetière poussiéreux
géant.

On verra, Ogi. On verra.

Tu as essayé d'élever ces gosses.
Incroyable.

- Tu peux arrêter ça ? Qu'y a-t-il ?
- Le GPS est mort.

- On va s'arrêter là.
- Mais c'est tout près.

On ne voit rien, sans navigation,
il faudrait chercher sur 3 km de rayon.

D'accord.

On peut aller chez ma mère,
c'est pas loin.

- On se lèvera tôt.
- Ça ira.

- T'inquiète, je serai là.
- C'est presque pire.

On peut charger ton GPS et partir tôt.
Allons-y, O.K. ?

J'arrive.

Bonjour.
Il est 9 h, le 17 octobre.

On était censés se lever tôt
pour voir la météorite,

mais notre astronome passionné
dort encore.

Joli gros plan. Parfait.

- Et maintenant, Herb.
- Oui ?

- Tu peux marquer le départ ?
- Tout de suite.

Enfoiré !

- Je laisse passer pour cette fois.
- Ouais, c'est ça.

Hannah, sois normale.

On se sert de ça pour notre documentaire.
Pas pour faire des farces.

- Herbert, tu viens ?
- Oui, j'arrive.

- Bonjour, mon chéri.
- Bonjour.

- Tu as bien dormi ?
- Oui, plutôt.

Vous sortez aujourd'hui ?

Oui. J'espère qu'on fera une découverte.

Vous rentrez quand ?

Je ne sais pas.
Ça va dépendre.

Je vais à Leatherhead cet après-midi
pour voir ton oncle Tom.

- O.K.
- Tu seras là, hein ?

J'essaierai.

- Comment ça, tu essaieras ?
- J'essaierai.

Oncle Tom a fait beaucoup pour nous
depuis que papa…

Maman, laisse.

Ce n'est pas loin en vélo,
ou tu peux prendre le bus.

Oui, laisse-moi.
Je ferai de mon mieux.

Tom et ton père avaient
les mêmes passions que toi.

Tom doit être ce qui te connecte
le plus à ton père.

La seule chose qui nous connectait,
c'est ce télescope sanglant.

- Laisse-moi, maintenant.
- Herbert, attends !

Salut Ellie.

Bonjour, ma jolie. Comment ça va ?

Bien, merci.
Beaucoup de boulot.

Tant mieux.

Tu as fait des pancakes.

Oui. Assieds-toi,
avant qu'ils ne refroidissent.

- Où est Ogilvy ?
- À la salle de bain.

Je vais chercher Herb.

Merci, Hannah.

Te voilà.

C'est quoi ?

Un talkie-walkie.

Celui de ton père ?

Il adorait les radios et les signaux.

Ensemble, on écoutait
des fréquences aléatoires

et il disait tout le temps
qu'on tombait sur des espions

russes préparant un mauvais coup.

On va déjeuner ?

C'est plus vieux que ma grand-mère,
et la tienne aussi.

- Pourquoi on s'en sert encore ?
- Pourquoi pas ?

C'est vieux et encombrant,

à portée limitée,
et ça ne marche même pas bien.

C'est l'ère de la 5G aujourd'hui.
Bientôt la 6G.

Si ton cerveau ne grille pas
sous les radiations.

Vraiment ? Jette ton téléphone,
et vois combien de temps tu tiens.

Peu importe.

Je vais prendre des pancakes.
Venez si vous le souhaitez.

Vous avez soufflé
dans une trompette ce matin ?

Qu'est-ce qui vous fait rire ?

- Ils sont immatures.
- Vous l'embêtez encore.

Ils sont jaloux, Mme Wells.

Ils ne supportent pas que je sois
un astronome supérieur.

- Quelle modestie.
- Je sais.

Comment vont les recherches ?

Pas mal. On verra bientôt
nos noms à la télé

pour un événement astronomique.

Ça me rappelle la radio de ce matin.

- Qu'est-ce qu'il y a eu ?
- Une météorite à Horsell Common.

Quoi ? Quand ?

Ce matin.

Sérieusement ?

- C'est trop tard, pour quoi faire ?
- Pédale !

Ce qui compte,

c'est que nous sommes les premiers
à enquêter.

Espérons que ce n'est pas ce qu'on pense.

Ce que tu penses.

Je doute que ce soit
le début d'une invasion.

- On verra.
- Très bien.

Allez, vite.

C'est raté pour être les premiers.

Amusons-nous.

- Tout ça pour ça.
- Pardon.

Alors…

Météorite ?

C'est gros, non ?

Elle fait au moins 15 mètres de large.

Approchons-nous.

Je ne sais pas si tu as vu,
mais la police est partout.

Passons par derrière, suivez-moi.

J'ai besoin de la zone, faites-les partir.

Personne, vraiment personne
ne peut venir ici.

- Compris ?
- Oui.

- Merci.
- Baissez-vous.

Sergent.

Merci.

Ça a l'air bon.

C'est quoi ?

On dirait de la chaleur.

C'est plus frais près de l'impact.

- Ogi, tu as la lampe ?
- Oui.

- Ce n'est pas une météorite.
- Comment tu le sais ?

Regarde sa forme.
On dirait du métal.

Mince. Qu'est-ce que c'est ?

Mon Dieu.

On devrait y aller.

D'accord avec toi, pour une fois.

Herbert ! Herb !

- Allons-y.
- Désolé.

Que faites-vous là ?
Remontez, maintenant !

Vite !

J'espère que vous avez une bonne raison
pour que je vous laisse filer.

Que faites-vous ici ?

Nous sommes de l'UCL. Le docteur Stint
nous envoie enquêter sur la météorite.

C'est une zone protégée.

Le docteur Stint viendra par elle-même.

Elle n'enverrait pas un groupe de gamins.
Suivez-moi.

Gamins ?

Ça va, Herb ?

Oui. Je réfléchis juste à ce que c'était.

Je me demande si on devrait lui dire.

Me dire quoi ? Qu'avez-vous vu ?

Alors ?

On aurait dit un poulpe
enveloppé de fumée noire.

Un poulpe ?

Oui.

Restez ici. Ne bougez pas.

Bravo Herb.
Tu avais raison.

J'en suis fier Ogi, vraiment.

Pourquoi sommes-nous ici ?

Je sais pas. Pour prendre le thé
avec sa maman.

Je vais déplacer les civils

et le docteur arrive bientôt.

Vous devriez lui parler.

Vous pensez que c'est dangereux ?

Je ne sais pas, mais elle si.

Dr Stint !

Pourquoi je ne suis pas surprise
de vous voir ?

- Vous les connaissez ?
- Oui, ils sont à moi.

Ils sont passés au-delà
d'un cordon de police

et vous êtes tous assez âgés
pour être arrêtés.

Bon. Qu'avez-vous vu ?

Une sorte de créature.

Dr Stint, je me suis approché, et…

Je ne sais pas si elle était amicale.

Il y a trop de gens autour de nous.

Nous étions les premiers.

J'ai deux ou trois officiers de plus.

Les MOD, ils ne seront pas là
avant une heure.

On n'a pas le temps.
Je dois enquêter.

Dr Stint…

- Faites attention.
- Oui, je sais ce que je fais.

C'est bizarre.

Que s'est-il passé là-bas ?

Je ne peux pas expliquer.
Mais, et là ?

Dr Stint ! Vous avez un moment ?

Désolée, pas maintenant.

Si ça s'ébruite, des centaines,
peut-être des milliers de gens

descendront dans ce cratère.

On ne sait pas ce que les martiens
vont faire.

Repoussez-les.

Reculez !

Courez !

Vite !

- Hannah, une idée ?
- Aux vélos !

Allez, Hannah !

- Vous croyez qu'il en a tué combien ?
- Je sais pas.

Un nouvel atterrissage.

- On fait quoi ?
- On retourne chez ma mère.

Par ici.

Maman ?

Elle est déjà partie pour Leatherhead.

Désolée, Herb.

Vous pensez qu'on va s'en sortir ?

C'est leur deuxième atterrissage.

Oui.

Espérons que les militaires
règlent la situation.

- On va bien voir.
- Pourquoi être si négatif ?

…cailloux dans l'espace pour réveiller
ce que vous ne comprenez pas,

et maintenant ils ripostent.

Vous cherchez juste
de nouveaux buts orgueilleux,

pour les diffuser à la télé.

Mon fils a payé pour vos crimes,
j'ai payé pour vos crimes !

Nous sommes désolés.
La zone est sous tension.

Voyons si je peux parler à…
Oh, Dr Stint.

- Un instant, docteur.
- Une minute.

Pouvez-vous nous expliquer

quelles intentions ont les martiens ?

Il est trop tôt pour savoir.

On ne sait pas ce qu'ils veulent,
ni ce dont ils sont capables.

On a tenté le dialogue,

mais ils n'ont pas l'air d'humeur,
alors…

Un avis sur le second atterrissage ?

Nous enquêtons.
Il n'y a pas d'activité jusqu'ici.

Un conseil de sécurité ?

Restez chez vous et ne paniquez pas.
Gardez la télé et la radio allumées.

Nous vous tenons au courant.

N'approchez d'aucun des sites.

Laissez-nous nous en occuper.

C'est tout. Merci.

Dr Stint, une dernière question.

Eh, non !

Non ! Merde !
Toutes les chaînes sont mortes !

Je vais appeler ma mère pour savoir
ce qui se passe à Leatherhead.

Pas de réseau.

Essaie le mien.

Merci.

- Toi non plus.
- Ah bon ?

Pareil pour moi.

Vous pensez que les satellites
ont été perturbés ?

Zut.

Mes parents sont à Manchester.
Vous croyez qu'ils ont été touchés ?

Non, ils bougeront trop lentement.

Comment ça ?

Parce que si on a affaire à Mars,
ce que je crois,

la gravité sur Terre est trois fois
plus forte que sur Mars,

donc théoriquement,
ils arriveront trois fois plus lentement.

Enfin ! Un truc positif !

Mes parents doivent être en sûreté.

Ils sont à Mallorca, en train de se soûler
avec mon héritage.

Bon, on fait quoi ?
On reste ou on part ?

Je vous écoute.

Pour l'instant, on écoute
le lieutenant de la télé.

On attend d'en savoir plus.

Comment, sans communication ?

Je ne sais pas.

Vous savez quoi ?
Ça va bien se passer.

Notre armée a une technologie hors norme.

Hors norme pour cette planète.

On se bat avec un monde plus vieux
de millions d'années.

Alors on reste ou on part ?

On reste. On ne sait pas combien ils sont.

On ne sait même pas où on va.

On est peut-être en guerre,
mais nous sommes anglais, Hannah !

Prenons une tasse de thé !

Il y a quelque chose dans le jardin !

Hé, qui c'est ?

Montrez-vous !

Doucement !

Je suis Baxter.

- Ben Baxter. Un artilleur.
- Que faites-vous ici ?

Je cherche une cachette.

S'il vous plait ?
Je dois me reposer.

Entrez.

Je vous rejoins par derrière.

T'es fou ?

C'est un humain, Oggy.

Et un soldat.
Il a sûrement des informations.

- Merci.
- C'est normal.

Tout va bien ?

Ils nous ont écrasé.

Complètement écrasé.

Vous voulez de l'eau ou un thé ?

C'est un soldat, donne-lui du whiskey.

Oui.

Tous mes amis, ils…

Est-ce que je pourrais en avoir un autre ?

Oui, bien sûr.

Je suis Herb, au fait.

Et voici Oggy et Hannah.

Vous voulez vous rafraichir ?

Merci.

La salle de bain est à l'étage.
N'hésitez pas.

Comment êtes-vous arrivé là ?

Le hasard m'a sauvé.

Je suis tombé dans un fossé
quand le rayon a frappé.

En rasant mon unité.

J'étais le seul survivant.

La ville a été rasée comme si
de rien n'était.

Et je suis resté figé d'horreur.

Vous savez ce qu'ils veulent
ou où ils vont ?

Je ne suis pas certain.
Mais ils ne sont pas loin.

Est-ce qu'on reste
en comptant sur l'armée,

ou est-ce qu'on part
le plus loin possible ?

On devrait partir.

Jamais l'armée ne pourra les arrêter.

On est comme des fourmis.

- Où est-ce qu'on va ?
- Le plus loin possible.

Je dois aller à Leatherhead.
Ma mère y est.

- On t'accompagne.
- Ouais.

Vous n'êtes pas obligés.

On est une équipe.

Merci.
On peut y aller en sûreté ?

Je ne sais pas.

J'ai perdu mes outils dans le fossé.

Je ne peux plus communiquer
avec mes supérieurs.

Et un talkie-walkie ?

Oui, sans satellite,

c'est le seul moyen pour communiquer.

Bon.

Le premier cylindre est ici,
et l'autre là.

Vous devez aller à Leatherhead,
c'est ça ?

- Oui !
- C'est là.

Voyons si on peut connaître la situation.

Ici 19473F, il y a quelqu'un ? Terminé.

Ici 19473F, il y a quelqu'un ? Terminé.

19473F, quelqu'un ?

Ici 19473F, il y a quelqu'un ? Terminé.

Ici 18385D.
Que voulez-vous ?

Ici Ben Baxter, artilleur, unité F.
Il me faut un rapport.

Identifiez-vous. Terminé.

Ici le caporal Fred,
poste de commandement de l'unité D.

C'est bon de vous entendre.
On pensait que l'unité était perdue.

D'autres survivants ? Terminé.

Il n'y a que moi.

Je suis dans une zone sensible.

Une résidence…

Maybury Hill.

C'est tout proche du premier site.

Je suis avec trois civils. Terminé.

O.K., rendez-vous en lieu sûr
le plus vite possible. Terminé.

Ils doivent se rendre à Leatherhead.
La route est sûre ? Terminé.

- Leatherhead ? Terminé.
- Oui. Terminé.

Négatif. Le troisième cylindre
a atterri à Pyford,

et des tripodes infestent la zone.
Terminé.

D'accord. Je reviens vers vous. Terminé.

Une dernière chose.
N'utilisez pas de véhicule au pétrole.

Ils peuvent suivre les traces
d'échappement.

Utilisez des transports alternatifs.
Terminé.

- Bien reçu, Fred. Terminé.
- Bonne chance. Terminé.

Qu'en pensez-vous ?

D'abord au nord, vers Weybridge,
puis vers Leatherhead.

Bien.

Je vous amène à Weybridge.
Je peux rejoindre les autres troupes ici.

- Allons-y.
- Faites le plein de nourriture.

On ne sait pas combien de temps
ça durera.

Vous avez entendu Fred.
On va devoir marcher.

On a des vélos.

Ce n'est peut-être pas le meilleur moment
pour dire ça…

mais tu es ridicule sur ce vélo.

- Ah oui ?
- Oui.

Les Martiens nous envahissent,
et je suis ridicule ?

On tourne à droite, c'est ça ?

- Oui, la prochaine.
- Pas encore.

Celle d'après.

On tourne quand je vous dis
de tourner.

- Je vous dis que c'est la prochaine !
- Oggy !

Des avions de chasse.
Laissez-moi contacter Fred.

Ici 19473F.
Ben Baxter, je cherche Fred.

Vous m'entendez ? Terminé.

Caporal Fred. Où êtes-vous ?
Terminé.

À Woking.
Il ne reste plus grand-chose.

On a vu des avions aller vers l'Est.
Tout va bien ? Terminé.

Négatif. Restez à l'Ouest. Terminé.

Bien reçu. Terminé.

On continue.

Mon Dieu.

On est trop près.
Continuons. Par ici.

Et voilà.

Bienvenue à Weybridge.

Demandons-leur des renseignements.

Oui.

- Lieutenant.
- Comment puis-je vous aider ?

Ben Baxter.

Je suis tout ce qui reste
de l'unité F.

Je les emmène le plus au sud possible.

- Vous allez où à présent ?
- À Leatherhead. On cherche ma mère.

Je ne vous le conseille pas.
C'est très dangereux.

Un troisième cylindre a atterri tout près,

les forces aériennes arrivent.

Et les personnes évacuées ?

On les déplace à Londres.
Votre famille doit être sur le chemin.

Comment va Londres ?

Bien jusqu'ici. Le souterrain
et les bunkers offrent plus de protection

contre les attaques dans le centre.

Pour l'instant,
c'est juste la ville au sud.

- Et Manchester ?
- Pas de détails pour l'instant.

Et Mallorca ?

Rien en dehors de l'Europe.

Après ce pont, vous trouverez
l'officier Marvin.

Il prendra vos noms
et vous préparera un bateau.

- Merci, lieutenant.
- Merci.

C'est ici. Laissons les vélos.

Tu vas me manquer.

Sérieusement ?

Oui, si on s'en sort,
je reviens le chercher.

Allez.

Bon. Au moins, on a l'armée avec nous.

Ça ne nous aidera pas.

Pourquoi ? On ne peut
vraiment rien faire ?

Contre leurs défense,
des injures seraient aussi efficaces.

Voilà la queue.

Pas aussi longue que ce qu'on pensait.

Ou alors ils sont déjà partis.

Je vais vérifier.

Je vous rejoins.
Parlez à l'officier Marvin.

D'accord.

- Tout va bien ?
- Pardon.

Stop !

J'ai dit stop ! C'est bon ?

Discutez, ou aucun de vous deux
ne monte.

Maintenant, à la queue,
et laissez-nous travailler.

Caporal Fred, poste de commandement,
répondez. Terminé.

Oui capitaine, ici Fred.

On mobilise les unités.
De nouvelles infos arrivent.

Combien de civils avez-vous ?

Environ 20. Terminé.

D'autres arrivent ?

On dirait que non.
Je ne suis pas sûr. Terminé.

- Préparez-vous…
- Et vous ?

Scott Jones.

- Et vous ?
- Mark David.

- Et vous ?
- Anne Fulbert.

- Et vous ?
- Herbert Wells.

Herbert Wells. Et vous deux ?

- Hannah Jones.
- Ogilvy Montague.

- Montague ?
- Oui.

Capitaine Marvin,
ces trois-là sont avec moi.

- Suivez la ligne.
- Excellent, merci.

Je nous ai dégoté un bateau.

- Lequel ?
- Juste là.

Cool.

- Comment vous avez fait ?
- C'est ça d'avoir des contacts.

- Merci pour tout.
- C'est moi qui vous remercie.

Vous m'avez tous aidé.

Montez sur ce bateau,

je prends des provisions
et je vous rejoins.

Montague ?

Je m'appelle Ogilvy,
et c'est Montague qui te dérange ?

Tes parents ne t'aimaient pas trop, hein ?

C'est eux.

Excusez-moi.
L'un de vous est Daniel ?

- C'est moi. Tu es Herbert ?
- Oui.

- Voilà votre bateau.
- Merci.

- Il va falloir ramer.
- O.K.

Parfait.

Ah, on va ramer.

Oui.

On est prêts ?

- On attend Ben.
- À quel point me suis-je trompé ?

Sur quoi ?

Talkie-walkies, cartes, boussoles.
De la vieille technologie.

Ça va ?

- Oui.
- D'accord.

Quel joli moment.

- Tais-toi.
- Il faut que je filme.

Rends-la-moi.

Elle résiste à l'eau.

- Pas à toi.
- Comme ta mère.

Il y en a d'autres, courez !

À l'aide ! Allez !

Hannah, vite !

Vite !

- On doit sortir d'ici.
- Avec une personne évanouie ?

- On va la porter.
- La porter ?

- Elle est réveillée.
- Elle se réveille.

Ça va ?

Oui. Que s'est-il passé ?

Tu t'es cogné la tête, on t'a amenée ici.

Ils ont eu tous les militaires.
On doit y aller.

- Aidez-moi.
- Oui.

O.K. Attends. Tout va bien ?

Bon. Un, deux, trois.

Où est mon sac ?

- Allons-y. Cherchons le bateau.
- Merci.

Regardez.

On peut le prendre
et essayer d'atteindre Londres.

- Ça vous va ?
- O.K. pour moi.

On devrait le pousser.

Regardez cet endroit.

- J'espère que Ben s'en est sorti.
- Ouais.

Il nous faut un abri.

Sinon, on va geler avant d'arriver.

Attendons de trouver le lieu pour.

Non, c'est mort.

Tu penses qu'il remarchera ?

- Peut-être.
- Je ne pense pas.

Toujours aussi optimiste.

Les gars…

C'est qui ?

Bonjour ?

Ça va ?

Tout va bien.

As-tu pêché, mon garçon ?

As-tu la conscience et le cœur purs ?

Père, ce garçon est aussi pur
que possible.

Il n'a jamais pêché.

Il ne triche même pas aux mots croisés.

Oui.

On va tous mourir.

C'est la fin pour l'humanité.

Nous avons abandonné Dieu,
et il nous a puni.

Qui êtes-vous ?
Que faites-vous assis là ?

Je suis un messager loyal de Dieu.

Vous êtes le prêtre local ?
Vous connaissez la zone ?

Vous savez où on est ?

On était à la rivière.

- On veut se réchauffer.
- Nous allons tous mourir.

Vous devriez garder espoir, Père.

C'est le début de la fin ?
Comment fuir ?

- On ne peut les détruire.
- On en a vu être détruits.

Peu importe.

Nous méritons cela.

Nous avons ravagé, violé la planète,

et succombé à des désirs impulsifs.

Vous l'avez cherché,

vous et votre folie.

- J'ai essayé, seigneur.
- Vous savez quoi ?

Par là, il y a une invasion martienne.

Et là, notre armée se rassemble.

Vous pouvez rester ici
pour cracher sur l'humanité

et vous tomberez entre les deux.

Vous finirez en cendres.

Sinon, vous pouvez aussi nous aider.

Dites-nous où aller.

S'il vous plaît.

O.K.

C'est possible…

Dans cette direction,

vous trouverez des maisons,
peut-être de la nourriture.

- Merci.
- Allons-y.

Quel énergumène.

Ah bon ?

Je vais bien, merci.

Moi seul comprend.

Allez, les gars.

Repentissez-vous,
avant qu'il ne soit trop tard.

C'est ça, mon père.

Je peux vous sauver.

Tous vous sauver.

C'est ici.

On dirait que le propriétaire
n'a pas pu prendre les bagages.

Merci, Seigneur.

Vous ne voyez pas que c'est à moi ?
Prenez-en dans le sac ?

Quoi ?

Pourquoi ?

J'ai pris ça, donc c'est à moi.

Prenez votre part, pas la mienne.

Et le partage, mon père ?

Ce n'est pas dans la Bible ?

Tu paraphrases la Bible, blasphémateur.

Respecte les textes sacrés.

Un texte sacré ?
C'est juste du n'importe quoi.

- Oggy.
- Quoi ?

- Du calme.
- Non, c'est un enfoiré.

Oggy, laisse.

C'est quoi ce prêtre ?
Il est fou.

Qu'attends-tu de moi, Père ?

Qu'attends-tu ?

Restez à l'écart de ma nourriture.

Dieu ne veut pas que je vous aide.

Vous êtes des pêcheurs.

Chacun d'entre vous. Toi, toi et toi.

Donnez-moi ce couteau.
Posez-le.

Ne me tuez pas.

Pitié, du calme.

Du calme.

- Pitié.
- Que souhaites-tu, mon père ?

Posez-le, mon père.

Ne me tuez pas, pitié.

Pitié.

Ça va.

- O.K.
- Écoutez…

on peut vous laisser tranquille,
ça vous va ?

Non.

Restez.

Il n'a pas décidé de votre sort.

Je vous dirai
si et quand vous pourrez partir.

Assis !

Mange, femme.

Tu es le sexe faible.

Garde tes forces.

Merci.

Voyez, messieurs, ce qu'est le respect.

Vous lui faites honte.

Oui, désolé.

Il viendra un temps

où la repopulation commencera.

Seuls les grands donneront leur semence.

En tant que messager, j'en serai.

Ces truands…

ils ne vous infecteront pas
avec leur semence inférieure.

Que vous est-il arrivé ?

Pourquoi avez-vous tourné le dos
à toutes vos valeurs ?

Je n'ai pas tourné le dos.

Non.

Je n'ai jamais aussi bien défendu
ma vocation.

Pendant trop longtemps,
j'ai douté.

Je doutais des désastres,
et je n'entendais rien.

Puis il a pris ma femme.

Un cancer.

J'ai douté de lui jour et nuit
par la suite.

"Pourquoi, mon Dieu ?"

Je l'ai servi si fidèlement,

et en un instant de doute,
il me l'a prise.

Puis je l'ai haï.

J'ai douté encore.

Et il a pris ma fille.

Puis ces choses sont tombées du ciel, et…

Il a pris mon fils.

Mais là…

Je l'ai entendu.

J'ai entendu sa voix.

Je comprends enfin.

Je comprends mon sacrifice.

Ce qu'il m'a fallu pour rencontrer
notre Seigneur.

Tout.

Je suis désolée.

Ne le sois pas, femme.

Ce que j'ai perdu
en distractions mortelles,

je l'ai gagné en grandeur éternelle.

Je serai réuni avec eux prochainement.

À présent…

je vais me reposer.

Je ne veux pas qu'on me dérange.

Sinon…

je graverai le nom de Dieu
dans votre chair.

Baissez-vous.

C'est parti.

Vil démon.

Je vous avais prévenu.

- Pitié…
- Seigneur, guide-moi.

- Comment les aider ?
- Vous devez…

- Ne me coupez pas !
- D'accord.

Père, écartez-vous.

Il a parlé.

Soyons reconnaissants.

Il vous fait grâce.

Il vous offre un passage.

Vers l'autre monde.

Et une mort rapide dans celui-ci.

Vous devez respecter sa volonté.

Il faut…

Courez !

Oh, mon Dieu.

Caporal Ben Baxter à Hannah, Ogg et Herb.

Où êtes-vous ?
Répondez ?Terminé.

Caporal Ben Baxter à Hannah, Ogg et Herb.

Vous m'entendez ?

Répondez. Terminé.

Caporal Ben Baxter à Hannah, Ogg et Herb.

Vous m'entendez ?

Répondez. Terminé.

Ben, ici Hannah. On est là.

Ça va ? Terminé.

Bonjour, Hannah. Je vais bien.

Et vous ? Terminé.

Oui, on est dans une maison à Richmond.

- Et vous ? Terminé.
- À Putney Hill. Terminé.

Où ça ?

Près de la forêt. Terminé.

D'accord. On arrive.

Génial, à plus tard.

Terminé.

C'est quoi ces herbes rouges partout ?

Peut-être une terraformation.

Possible.

En tout cas, c'est flippant.

Oui.

Quelqu'un sait où on est ?

- Ici.
- O.K.

Et la forêt est là.

Par là ?

- Une seule façon de le savoir.
- Oui.

Regardez.

C'est quoi ?

Je ne sais pas.

Un signal ?

Une seule façon de le savoir.

Espérons que ce ne soit pas
un autre prêtre fou.

Oh, c'est Ben.

Salut les gars.

C'est bon de vous voir.

Il faut qu'on bouge.

Prenez ça. Suivez-moi.

Bienvenue à Camp Baxter.

- Oh.
- C'est quoi tout ça ?

Les provisions dont je vous parlais.

Ah, voilà.

Comment on s'en sert ?
Vous nous apprenez ?

Pose ça.

Tu vises le méchant, et tu tires.

Ne le touche plus.

- Oui, Monsieur.
- Ne m'appelle pas "Monsieur".

Si tu veux jouer, voici une radio solaire.

On est bien placés ici.

Tu pourrais tomber
sur des fréquences pirates.

- Un peu vieille pour toi, non ?
- Chut.

On est en sûreté ici, Ben ?

Avec le feu et tout ?

Aucun rapport jusqu'ici.

Alors… ça devrait aller.

Vous avez faim ?

- On est pleins.
- On a eu des haricots…

Les conserves. C'était assez.

O.K.

On va toujours à Londres ?

Je ne sais pas. Les choses ont changé
depuis le septième atterrissage.

- Le septième ?
- Oui.

À Primrose Hill.

Les tripodes vont tous là-bas.

Et ceux qui ont déjà été évacués ?

Ils sont partis en majorité
vers la Belgique.

Les autres ont dû se cacher.

Se cacher ?

On fait que ça.
Quand est-ce qu'on riposte ?

On doit avoir un meilleur moyen.

J'y ai pensé.

Il y en a un.

Lequel ?

On va sous terre.

Vivre dans les égouts.

Je sais, il y a mieux,

mais si on est hors de vue,
ils nous laisseront.

Vous voulez qu'on vive dans les égouts ?

- L'important, c'est qu'on vive.
- C'est absurde !

En plus, on ne sait pas si ça suffira.

Et que faire d'autre ?

Ils pourraient nous exterminer,
on n'est rien pour eux.

Vous le pensez encore ?

On en a vu un être abattu à Weybridge.

Vous voulez voir ?
Je vais vous montrer.

Ici 19473F. Il y a quelqu'un ? Terminé.

Bien reçu.
Que cherchez-vous ? Terminé.

On essaie d'atteindre Londres.

Peut-on avoir des nouvelles ? Terminé.

C'est mauvais.

Les tripodes capturent des humains
comme du bétail

à Primrose Hill.
Je vous suggère de rester loin.

- Terminé.
- Reçu. Terminé.

Vous voulez y aller ?

- Désolée, Herb, Ben a raison.
- Cool.

Stop.

Donne-moi ça.

Peu importe que tu te blesses,

mais je ne te laisserai pas
nous évincer.

Pas de problème.

Je sais que c'est affreux.

Mais je me sens en sécurité avec vous.

Surtout toi, Herb.

Tu es plus courageux
que ce que tu penses.

C'est ce que mon père me disait.

Surtout quand j'avais du mal.

Je n'ai su rouler à vélo
qu'à l'âge de neuf ans.

Les autre enfants du quartier
roulait à six ans.

Je m'entraînais et je n'y arrivais pas.

Il me disait toujours : "Continue, Herb."

Tu es plus courageux que ce que tu penses.

Je continue d'essayer.

Je vais à Primrose Hill.

Tu es fou ?

Ils vont continuer à nous attraper.

Soit on continue de fuir,
soit on se bat.

On doit découvrir ce qu'ils cherchent.

Non. Je viens pas.

Pourquoi pas ?

- Pour la reine et le pays.
- Sérieusement ?

Oggy, on part.

Avec ou sans toi.

Tu décides.

Sérieux ? Herb, Hannah.

Ben.

- Vous connaissez le chemin ?
- Non.

Il n'y a personne.

Ils ont pu envoyer beaucoup de monde
en Belgique ?

Ils en emmènent le plus possible à l'Est.

- Où ?
- Tillingham.

C'est là que se trouvent les bateaux
vers Ostende.

Il y en aura assez ?

Aucune idée.

Bon sang.

Que faire contre eux ?

J'y crois pas.

- On doit continuer.
- Elle a raison.

On continue. Allez.

Faites le tour. Allez.

Ne bougez plus.

Attendez.

N'importe quand.

O.K., maintenant. Courez !

Allez, Hannah.

Allez. Mon Dieu.

Regardez cette taille.

Pourquoi ils vont par là ?

Je crois qu'on devrait s'approcher.

Oui, par l'ouest, après la forêt.

Attendez.

Je ne m'approche pas plus.

- Je ne veux pas finir en cendres.
- Oggy, on va par là.

Soit tu viens, soit tu restes.

Je sais pas ce qui se passe,
mais j'en ai marre de ces ultimatums.

Et l'esprit d'équipe ?

Ben et toi pourriez rester ici

pendant qu'Hannah et moi, on descend.

- Tu es sûr ?
- Oui.

- Vous pouvez nous couvrir ?
- Oui.

Merci.

Bonne idée.

Je vais chercher un meilleur angle.

Je sais pas d'où sort
cet héroïsme soudain.

T'inquiète.

On n'en attendait pas de toi.

Du calme, John Wick.

Ils font un nid ?

À terre.

Il se nourrit.

Cours.

- On fait quoi ?
- Appelle Ben.

Ben, Oggy, vous m'entendez ?

On est là. Tout va bien.
Vous avez trouvé quelque chose ?

Ce serait trop long.
Mais on doit partir.

Oggy est là ?

Oui, il va bien. Il garde juste…

Oggy, derrière toi !

Ils ont eu Oggy, je les poursuis.

Ben ?

On y va. Par là !

Ben !

J'arrive, Oggy !

Par ici, enfoiré !

Ben !

Oggy !

Oggy !

Allez.

Par ici.

Ici !

Les gars.

Oggs, aide-moi.

On doit sortir de là.

Non, j'y vais pas.

On ne peut pas rester.

C'est quoi ?

Aucune idée.

Essayons là.

Bon, on reste ici pour le moment.

Pourquoi ? Pour manger des rats
dans les égouts, comme souhaitait Ben ?

Respecte-le. Il est mort pour nous sauver.

Tais-toi !

T'es pas ma mère,
laisse-moi.

- Oggy ! C'est bon !
- Taisez-vous tous les deux.

C'était ton idée d'aller à Londres.

Alors ne me dis pas qu'il est mort
pour moi.

Il est mort parce que ton copain
veut être un héros.

Oggs !

Ce n'est la faute de personne.

On a tous pris cette décision.
Et on va rester ici, O.K. ?

Peu importe.

Herb ?

Que fera-t-on quand…

on remontera et le monde…

ne sera plus le même ?

En premier, on se reproduit.

- Avec ta semence inférieure ?
- Voilà.

Non, je sais pas.

Je ne sais même pas si maman va bien, ou…

Je ne sais rien.

Mais on sera ensemble.

Quoi ?

On sort ?

Attendez. Écoutez.

- Je n'entends rien.
- Oui.

Pas de bombe, pas de tir.
Ça s'est arrêté.

Allons voir.

C'est trop calme.

Je pense que l'armée a été exterminée.

Et les autres à Londres ?

Quelque chose ne va pas.

- On continue vers Primrose Hill ?
- Oui.

On y va.

Mon Dieu.

Qu'est-ce que c'est ?

Il a l'air de mourir.

C'est… C'est en vie?

Je ne crois pas.

Attends.

- On doit savoir.
- Je ne leur fais pas confiance.

On va voir, mais restez sous les arbres.

On ne sait pas ce qui se passe.

Qu'est-ce qu'il a ?

Il fait peut-être le mort ?

Oh mon Dieu.

Je ne pense pas qu'ils fassent semblant.

Oh, c'est le docteur Stint.

Mes élèves, je suis contente
de vous voir.

- Que s'est-il passé ?
- De la science.

- Comment ça ?
- On a tout essayé.

Ils ont écrasé tous nos militaires.

- C'est Mère Nature qui les a eus.
- Mère Nature ?

La bactérie que notre corps
est parfaitement capable

de supporter, eux, ne le pouvaient pas.

Ils en sont morts.

À cause de nos amis microscopiques.

J'arrive pas à croire qu'une minuscule
bactérie ait eu raison de ces géants.

Attendez.

Vous voulez dire que mes aisselles

sont plus dangereuses
que tous ces martiens ?

- En gros.
- Oui.

Tes aisselles ont toujours été mortelles.
Stop.

Vous devez nous suivre, maintenant.

Rejoignons les autres à Ostende.

Tout est sous contrôle ?

Londres et ses environs

resteront en quarantaine un moment.

Mais il n'y a pas de survivant alien,
et pas de nouveaux arrivants.

Dr Stint, vous m'entendez ?

- Bonjour, sergent.
- Ils sont là ?

- Oui, avec moi.
- Excellent. Passez-les-moi.

Herbert, j'ai des nouvelles.

- Oui ?
- Herbert, c'est toi ?

Maman, t'es où ?

Tu vas bien ? Les autres aussi ?

Oui, Ogilvy va bien.
Hannah aussi. Moi aussi.

Ils me ramènent, tu seras là ?

- Oui, on se revoit à la maison.
- Fais vite, Herb.

Maman.

- Je t'aime.
- Moi aussi, chéri.

Je dois y aller. On se revoit vite.

- Non.
- Par ici.

Allez.

- Après toi.
- Merci.

Les créatures virent une espèce
suicidaire, faible,

prête à être conquise
par des êtres supérieurs.

Ce qu'ils ne savaient pas,
c'est que notre monde

est aussi celui
des plus petits organismes.

Ces microbes devinrent
les protecteurs de l'humanité

contre ces envahisseurs aliens.

L'air qu'ils respirent,
leur nourriture et leur eau

les tuaient à petit feu.

En tant qu'humains, nous avons certes
perdu la bataille…

mais la Terre a gagné, pour l'instant.