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SELLE D'ARGENT

Tout va bien, Luke ?

Je suis content.

Non, je ne vous fais pas payer.

Les hommes de la maison Barret
sont invit�s ici.

Nina, je veux fumer.

Cigares de Vera Cruz.
En veux-tu ?

- Encore du vin, Mme Carmen.
- Tout de suite, Monsieur.

Papa, le cheval,
c'est son cheval !

Revenez quand vous voulez, Luke.

Et amenez aussi M. Barret.
Je vous attends, je compte sur vous.

Au revoir, Luke.

M. Luke, M. Luke !

Je dois vous parler !

Vous m'avez tromp� !
Il n'y a aucune terre � Saavedra.

M. Barret ne peut pas s'enrichir
en volant des pauvres comme moi.

Surveille ta langue
avant de parler de Barret.

100 dollars.
C'est tout ce que je poss�dais.

C'est ton probl�me.

Tu n'avais qu'� faire travailler
ta femme dans un bordel,

au lieu de la faire crever
de faim.

- Qu'est-ce qui se passe ?
- Le gosse a tu� M. Luke.

Oh mon Dieu !

Compliments, l'ami,
c'est un beau coup.

Ne pointe pas ton fusil sur moi.
La Bible dit : "Aime ton prochain,

comme un fr�re, si tu veux que
la paix r�gne sur cette terre."

Celui qui a fait ce massacre,
ne devait pas lire la Bible.

Qui c'�tait ?

Eh bien...

� mon avis, il ne fait aucun doute.
C'est probablement Garrincha.

Oui, Garrincha, aussi appel�
"la hy�ne du Rio Grande."

Et toi, on t'appelle "le Chacal" ?

On m'appelle le Serpent,

le Serpent � deux coups.

Et toi, d'o� tu viens, l'ami ?

De tr�s loin.
Mon nom est Roy Blood.

Repens-toi mon fr�re.
Tu vas mourir.

Je me repens.

Je demande au Seigneur pardon
pour mes p�ch�s.

Dieu donne puis reprend.

Que Sa volont� soit faite.

Tu vois pourquoi
on m'appelle "deux coups".

Oui, et pourquoi
on t'appelle "Serpent".

De toute fa�on, je te remercie.
Tu m'a sauv� la vie.

Et j'ai sauv� son �me.

- Quelle ville est dans le coin ?
- Cerritos.

- C'est loin ?
- Je t'accompagne.

Les gens profitent de la vie ici,
� Cerritos.

H�, tu sais ce que c'est ?

Le lieu le plus excitant du Texas.

- Un endroit pour connaisseurs.
- Je comprends.

- Je vais voir.
- Non, attends une minute.

J'ai l'impression que maintenant
je vais rester dans ton ombre.

Et pourquoi ?

Parce que je ne manquerai pas
de travail avec toi.

Mon travail consiste
� nettoyer les cadavres.

Suis-je assez clair ?

- Je ne suis pas Garrincha.
- Non, non.

Mais tu pourrais �tre le pistolero
qui a fait son premier mort � 10 ans.

Celui avec une selle d'argent.

On dit que quand il passe quelque part,
les morts ne se comptent plus.

Et les morts sont
ma mati�re premi�re.

BIENVENUE � CERRITOS

Une bouteille de whisky.

Eh, l'ami.

Envie d'une petite partie ?

Souffle.

Encore une fois.

Vous avez une chance insolente, l'ami.
Encore quatre as.

C'est comme �a avec Roy,
il peut faire �a cinq fois de suite.

- Roy !
- Sheeba !

- Que faites-tu ici ?
- Je te le demande.

Pour autant que je sais,
tu devrais �tre � 500 miles d'ici.

Oubliez �a, Butch.
Avec Roy vous tombez mal.

Champagne.

Alors, dis-moi ce qui t'am�ne ici ?

Disons que je suis venu te voir.

Menteur.

Tu es toujours apr�s ton pistolet,
jamais apr�s une femme.

Quoi qu'il en soit, j'esp�re que...

tu n'es pas venu ici
pour chercher des ennuis.

Avant tout, j'ai besoin
d'un bon steak et un bon lit.

Sois tranquille, tu auras l'un...
et l'autre.

N'es-tu pas fatigu� de voyager ?

Pourquoi ne t'arr�tes-tu pas ici ?

C'est la meilleure maison dans tout l'�tat.

Mieux que San Antonio ou Dallas.

Tu te rappelles
notre premi�re rencontre ?

Tu m'as sortie du p�trin
� Santa Fe.

Je me souviens.

Mais je vois que
les choses vont mieux.

Ou tu as des probl�mes ?

�a pourrait aller mieux.

Sans ce porc de Sheep.

Toujours oblig�e de payer.

- Pourquoi ne pars tu pas ?
- Et o� ?

Alabama...

Louisiane...

Pour une femme seule,
c'est partout pareil.

- Et qui est ce Sheep ?
- Une vermine.

Si je ne paie pas demain,

tout partira en fum�e.

Une belle flamb�e et c'est fini.

Sheep et Garrincha travaillent ensemble.
Ils partagent le travail.

Sheep exploite la ville
et Garrincha l'ext�rieur.

Et o� tu le rencontres, ce Sheep ?

J'envoie Tom. Chaque mois.

� la gare de Chequilla.

Eh !

Tiens, prends �a.

- Fais attention � la selle.
- Merci, monsieur.

Whisky ?

Non, merci.

J'ai quelque chose pour Sheep.

Supposons que l'un de nous
s'appelle comme tu dis.

Que lui veux-tu ?

C'est Sheeba qui t'envoie ?

Personne ne me dit o� aller.

- Que viens-tu faire ici ?
- Je travaille.

La maison de Sheeba raconte
beaucoup de choses.

Par cons�quent, je t'ai suivi.

- Tu es mon employeur.
- C'est �a.

Sheep �tait un homme important.

Maintenant, il n'est plus rien.

Vous le connaissez ?

Mais s�rement. C'est mon associ�.
Mon plus cher ami.

Vous fumez ?

Oui, mais pas de ceux-ci.

Quelle diff�rence �a fait ?

On doit prendre les choses
avec philosophie.

Je pr�f�re avoir affaire aux morts

plut�t qu'aux vivants.
Ils ne te demandent rien.

Vous voulez discuter,
ou continuer votre monologue ?

Je veux bien discuter

s'il s'agit de discussions financi�re.

S'il s'agit de tuer quelqu'un,
l'argent joue un r�le.

2 000 dollars, Roy. Avec autant
d'argent on peut faire des choses.

Et combien de personnes
doivent mourir pour 2 000 dollars ?

Une seule.

Le pr�sident Lincoln
a d�j� �t� tu�.

Ne plaisante pas, Roy.
C'est une affaire s�rieuse.

Vendredi prochain, tu le trouveras
au cimeti�re de San Jacinto.

� l'ancienne mission espagnole.
Ce sera tr�s facile.

Il viendra avec un bouquet de fleurs
et le mettra sur une tombe.

Trop facile. Je n'aime pas �a.

Pour un tel travail, mon arme
n'est pas � vendre.

- Ni m�me � louer.
- M�me si c'est Thomas Barret ?

Barret ?

Si c'est lui, �a change tout.

Je le ferai m�me gratuitement.

Tu viens avec moi.

Tu es bless� ?

Fais voir.

- C'est douloureux ?
- Non, monsieur. Une �gratignure.

Tu dois avoir eu
une belle frayeur au cimeti�re.

Non, monsieur. Pas du tout.

Oh ! toi.

R�veille-toi.

Je crois que je me suis �vanouie.

Probablement. Tu es tomb� comme
un sac de pommes de terre.

Je suis vraiment d�sol�.

Et maintenant, dis-moi
qui t'a envoy� au cimeti�re.

Je viens de Houston chaque mois.

De Houston ?

- Qui es-tu ?
- Barret, monsieur. Thomas Barret.

Il existe un Thomas Barret,
mais il a au moins 50 ans.

Je suis Thomas Barret Jr.
L'autre est mon oncle.

J'ai donc sauv� la vie d'un Barret ?

Oui, monsieur,
et je suis tr�s reconnaissant.

Tu n'as pas � me remercier.

Si j'avais su qui tu �tais,
je n'aurais pas boug�.

�coute-moi, petit merdeux.

Ils allaient te tuer
ce matin � San Jacinto.

Le pi�ge �tait pour moi aussi.

Ils veulent te voir mort.

- Vous les emp�cherez ?
- Je n'emp�cherai rien.

- Vous me laissez ici ?
- Bravo. Tu comprends vite.

Retrouve ton chemin tout seul,
Thomas Barret Jr.

- Je ne veux plus te voir.
- Mais si vous me laissez seul.

Que dois-je faire ?
O� puis-je aller ?

Avec une gourde et un couteau,
on peut aller loin.

- Pourquoi as-tu cri� ?
- Un serpent, monsieur.

Un serpent venimeux.

- C'est toi qui l'as tu� ?
- Oui, monsieur.

Au pensionnat de Houston, P�re O'Connor
nous a montr� le lancer de couteaux.

Si tu sais te d�fendre,
pourquoi tu cries ?

P�re O'Connor dit qu'il faut
toujours crier avant de frapper.

La concentration est augment�e
et pour effrayer l'ennemi.

- Besoin d'aide, monsieur ?
- Non !

Retourne voir P�re O'Connor
et ne reviens pas, d'accord ?

Qui peut l'avoir kidnapp� ?
Et pourquoi ?

Je ne sais pas qui c'est.

Mais la raison est claire.

Ils l'ont enlev�
parce qu'il est ton fr�re.

Et tout le monde sait
que vous �tes riche.

Regarde-moi.

Qui voudrait me kidnapper ?

Mais Thomas est aussi ton neveu.
Tu n'as rien d'autre � dire ?

Excuse-moi, Margaret.

Mais maintenant
je ne suis plus bon � rien.

Et tout cela m'a boulevers�.

Pauvre gar�on.

Entrez.

Je voudrais m'entretenir avec Turner.

- Il fera tout son possible.
- Nous savons qui l'a kidnapp�.

Un pistolero. Son nom est Roy Blood.
Un rival de votre famille.

- O� l'a-t-il emmen� ?
- On ne sait pas encore.

Nous avons cherch� � l'ouest
de San Jacinto.

Mais on ne les a pas retrouv�s.

- Et les fr�res Granger ?
- Ils sont encore sur leurs pistes.

Vous devez trouver ce Roy Blood.

Ce sera la plus grande chasse
jamais vu dans cet �tat.

Ils m'attendaient pour me tuer
au cimeti�re.

- Qu'as-tu � dire ?
- Je ne t'ai pas trahi.

Je n'ai re�u que 10 %
pour te convaincre.

Qui me dit que tu n'as pas eu
les 100 % pour me coincer ?

Si j'avais quelque chose
sur la conscience, je serais ici ?

J'ai une autre affaire pour toi.

Un autre pi�ge ?

Je voudrais bien te tuer !

Pourquoi vouloir le tuer,
monsieur ?

Je ne vous aurais pas
retrouv� sans lui.

Le petit merdeux
est d�j� l�.

Tu l'as amen� ?

Une raison de plus
pour te liquider.

Viens ici.

Tu sais qu'en �change du morveux,

- on pourrait demander un paquet ?
- Je ne suis pas int�ress�.

Je paierais cher
pour ne plus le voir.

Mais c'est un don du Seigneur.

Le Seigneur nous l'a envoy�,
ce petit merdeux vaut de l'or.

Pourquoi refuser un cadeau du ciel.

Garde ton Seigneur pour toi.

- Non...
- Fais-en ce que tu veux.

De la visite,
s�rement pas des amis.

Reste ici et ne bouge pas.

Je veux le gamin vivant !

Reste en arri�re !

CARBURE

Serpent !

- Vite, remplis-les d'eau !
- Avec de l'eau ?

Oui, avec de l'eau.
Vite, vas-y !

Oui.

C'est une ruse les amis !

D�p�che-toi !

Serpent, remplis les gourdes
de carbure.

Il faut partir.
Derri�re l'�glise.

Allez !

Allez !

Je suis trop lourd.
Le bois est pourri.

- Je pourrais monter sur le clocher.
- Rien � faire. Trop dangereux.

Pas plus que s'ils nous attrapent ?

Laisse-le y aller.
Ils ne bougeront pas.

- Ils ne tireront pas sur lui.
- Tu as peut-�tre raison.

Allez, monte !

- Pr�t ?
- Oui.

Alors vas-y !

Arr�tez !

O� allez-vous, bon sang ?

Ici ! Revenez !

Radin.

Tenez, monsieur.

- Merci, mon petit.
- De rien, monsieur.

Eh ! Venez manger. C'est pr�t.

Donne-moi les assiettes.

Comment savaient-ils
que le merdeux �tait avec nous ?

Excusez-moi,
mais serait-ce trop demander

de ne plus utiliser ce surnom,
messieurs ?

Non, ce n'est pas trop demander,
petit merdeux.

Je ne peux pas t'appeler M. Barret,

parce que je n'aime pas ce nom.

- Je t'appellerai Thomas, ok ?
- Merci, monsieur.

Garrincha veut la ran�on
pour lui tout seul.

Il n'est pas stupide.

Vous pouvez prendre la ran�on.

- Mais je ne reviens pas chez moi.
- Et pourquoi ?

Parce que je suis bien avec vous.
Je ne me suis jamais autant amus�.

Si je rentre avant de savoir
qui veut me tuer,

c'est la mort assur�e.
Vous le savez bien.

�coute, Thomas. Connais-tu
un gars blond un peu �trange ?

Avec un dr�le d'air et qui joue
toujours d'une roulette � ressort.

�vident. C'est M. Turner.
Notre intendant.

Peut-�tre que tu as raison.

Tu resteras avec le serpent.

Tu veux bien jouer la nounou ?

- Bien s�r, mais que vas-tu faire ?
- Ne t'inqui�te pas.

Assure-toi que rien ne lui arrive.

Et ne le laisse pas �chapper.

- C'est une belle r�compense.
- Oui, c'est pas mal.

Avec cette gueule !

Qu'attendez-vous pour
commencer les recherches ?

5 000 dollars ne poussent pas
sur les arbres.

Ils pousseront sur un arbre.

Celui o� Roy Blood sera pendu.

Ce sera un grand jour.

Eh, Jim !

Arr�tes cette musique.
J'ai les nerfs � vif.

Jim !

Jim, je t'ai dit d'arr�ter.

Assez, c'est assez !

Finalement, Jim. Merci.

Posez votre arme, Turner.

Pas de risque de se blesser.

Il n'a pas servi depuis 100 ans.

Ces objets viennent de ma famille.

- Et nous y tenons.
- Et je n'en fais pas partie.

�pargnez-moi les allusions.
Ce n'est pas le moment.

Entrez.

Les hommes sont pr�ts, M. Turner.

- Ils vous attendent.
- J'arrive.

Personne ne veut vous forcer.

Mais j'esp�re qu'un jour
vous changerez d'avis.

Restez calme.
Tout se passera bien.

Votre fr�re est en lieu s�r.

Je vais enlever ma main.
Mais ne criez pas.

Roy Blood...
C'est vous "Selle d'Argent".

Mon cheval en a une.

- Pourquoi �tes-vous ennemi de Barret ?
- Demandez �a aux morts.

Mais pas seulement aux morts.

O� est Thomas ?

En lieu s�r, je vous ai dit.

D'accord. Prenez la ran�on.

J'ai l'argent pr�t.

Les 5 000 dollars
que vous avez demand�.

Je n'ai rien demand�.

- Mais le message.
- Quel message ?

Eh bien, c'est ici.

Quelqu'un a jet� une pierre
� travers la fen�tre.

Mais vous devriez le savoir.

"Si vous voulez revoir Thomas,
portez 5 000 dollars au ch�ne fendu."

Roy Blood.

Je voulais d�poser l'argent moi-m�me.

L'argent des Barret m'importe peu.

Mais alors...
Pourquoi ce message ?

Pourquoi garder vous Thomas ?
Pourquoi �tre venu ?

Vous reverrez Thomas bient�t.

- Je suis venu pour Turner.
- Que lui voulez-vous ?

Sa t�te.

Il est l� ! Attrapez-le !

Serpent !

Sors !

Allez, mon salaud !

Ou tu n'aura pas le temps
pour sauver ton �me.

Je te donne 30 secondes.

Je dois m'excuser, monsieur.

Idiot ! � un poil pr�s,
j'�tais refroidi.

J'ai vu quelque chose bouger.

P�re O'Connor dit :
"Tirez les premiers,

- vous serez les derniers � l'appel."
- Arr�te avec P�re O'Connor !

O� est Serpent ?

C'est comme �a que
tu le surveilles ?

D�tache-moi que
je lui coupe les oreilles.

Tu ne couperas aucunes oreilles.

Viens ici !

Tu as fait �a ?

Il m'a attaqu� par derri�re.

Par derri�re.
C'est ton pain quotidien !

Parle-moi du papier
et de la ran�on !

Quel est le probl�me ?

J'aurais fait
moiti�-moiti� avec toi.

Tu me crois malhonn�te.

Heureusement
que je pense aux affaires.

O� vas-tu ? Roy !
Lib�re-moi !

Tu sais, Thomas,

je suis d�sol� pour la gifle.

Pas besoin de vous excusez, monsieur.

J'ai presque plus mal.

Non, ce n'est pas la seule raison.

Je n'aime pas te voir
avec une arme.

J'avais ton �ge quand
j'ai tu� la premi�re fois.

- Vous avez eu raison, monsieur.
- Oui, bien s�r.

Bien s�r...

Mais cette chose
a d�termin� ma vie.

Je voudrais que tu comprenne.

c'est tr�s clair, monsieur.
J'ai eu plus de chance.

Car je ne vous ai pas touch�.
J'aurais �t� d�sesp�r�.

Alors on fait la paix ?

- Maintenant, �a va mieux, monsieur.
- Et arr�te avec ce monsieur.

Appelle-moi Roy.

D'accord, Roy.
Vous �tes un ami.

Vous avez bient�t fini ?

Vous pensez � moi parfois ?

Il est trois heures.

� trois heures et une minute
tu es parti d'ici.

- Alors, c'est � vous.
- Voyons.

C'est mon tour.
Regarde.

- Perdu !
- J'ai gagn� !

Tout se passe bien, sh�rif ?

- Continuez.
- Alors, � qui le tour ?

Alors, tout est normal ?

Personne de suspect.

- Surveille Turner.
- Oui, madame.

Maintenant, par ici et par l�.

- Et voil�.
- Bravo, Roy !

Thomas !

Encore debout,
jeune homme ?

- J'esp�re que tu t'es amus�.
- Vraiment ! Je voudrais vivre ici.

P�re O'Connor n'approuverait pas.

Il sera pire que toi.

Descends faire
ce que je t'ai dit.

D'accord.

Et toi, au lit maintenant.
Tu as eu une journ�e charg�e.

- Tu vas avec Janis.
- Je veux rester un peu.

Elle a raison. Va au lit.

Je veux rester avec Roy.

- Allez.
- Va dormir.

Roy !

Viens.

Je descends. Attends ici.
Tu va entendre quelque chose d'int�ressant.

Tu es bien avec nous, Thomas ?

Vous �tes tous tr�s gentils.
J'ai pens�...

- Quoi ?
- Margaret devrait acheter l'endroit.

- Pour quand je voudrais venir.
- Et qui est Margaret ?

Ma s�ur.

Eh bien...

Je ne sais pas
si elle voudra l'acheter.

Mais tu seras toujours le bienvenu.

Et maintenant dors.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

Mademoiselle !

Tu veux quelque chose ?

Non, merci.

Dors maintenant.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

Alors Peggy...

- Tu collectionne les hors la loi ?
- Oui, des vauriens.

Ils sont tous pass�s ici.

� propos Sh�rif, vous reprenez
la chasse � l'homme demain ?

C'est pas press�.
Au diable Roy Blood.

M. Turner ne fait rien pour
retrouver le gar�on, on dirait.

C'est quand m�me le fr�re
de Margaret.

Turner se fiche qu'on le retrouve.

Au contraire.

- Comment �a ?
- Oublie �a, ma jolie.

Occupons-nous d'autres choses.
Montre-moi comme tu es brave.

- Viens, ma ch�rie.
- Attends.

Je ne peux plus attendre.

Je serais gentille
si tu me dis

pourquoi Turner ne veut pas
retrouver l'enfant.

Occupe-toi plut�t de moi.

Non. Je veux savoir pourquoi.

Parce que apr�s la mort
du vieux Barret, Richard.

La fortune va � Margaret et son fr�re.

L'oncle a d�j� dilapid� sa part.

Et si l'enfant dispara�t,
tout reviens � Margaret.

Mais que viens faire Turner ?
Il n'a pas h�rit�, lui.

Ce qu'il vient faire.

Le petit malin est s�r
de se marier � Margaret.

Pour le meilleur et pour le pire.

Donc, il aura toute la fortune de Margaret.

Comment �a s'est pass�, Roy ?
�a marche ?

- Et o� est Turner ?
- Il est en bas, il s'amuse.

Il fait bien.
Il a peu de temps.

Non, Roy.

Je t'en supplie. Pas ici.

Reste en dehors de tout �a.
Je t'en supplie.

Thomas !

Thomas ! Viens ici ! Ne fuis pas !

Que se passe-t-il ?

O� es-tu ?

Thomas ! Thomas !

- Thomas !
- Qu'est-ce qui se passe ?

- Il �tait l�.
- Qui ?

Le gar�on !
Roy Blood doit �tre l� aussi.

Ne le laisse pas s'�chapper !
Si tu veux rester Sh�rif.

- Mais c'est le petit Barret.
- Oui, c'est lui.

Bloquez toutes les issues
et fouillez les chambres.

Vite !

- Que dois-je faire ?
- Questions stupides.

Arr�te ! Viens ici !

- Que fabriques-tu ?
- Je voulais aller aux toilettes...

Sheeba !

- Sheeba !
- Vous �tes dr�le, Sh�rif.

Un peu de respect.

- Ou je fais fermer cet endroit.
- Je ne crois pas.

Si cette histoire se raconte,

vous allez entendre rire
jusqu'� la c�te Est.

Sur mes �paules.

Tiens-toi bien.

Qu'il est beau.

Regarde, Thomas,
regarde comme il vole.

C'est un lieu s�r
pour l'enfant.

Et aussi plus appropri�.

Ne vous inqui�tez pas, Roy.
Nous prenons soin de lui.

Qui peut lui vouloir du mal ?

Des vautours, mon p�re.

Je compte sur vous.
Veillez sur lui.

Vous savez qui a invent� la poudre ?

Un moine.

Si des personnes mal
intentionn�es viennent,

elles recevront la sainte b�n�diction.

Vas-y, cours aussi vite que tu peux.

Il va monter. Allez, cours !

Je ne vous comprends pas.
Pourquoi m'accusez-vous ?

Je ne vous accuse pas.

Mais vous avez abandonn�
les recherches.

Le sh�rif est l� pour �a.

Ils m'ont rappel� � l'ordre.

Je suis l'intendant, c'est tout.

� moins que...

votre attitude envers moi
dans ces circonstances

- ait chang�.
- Vous profitez de mon d�sespoir

avec vos man�uvres d�testables.

Un seul mot de vous,

et je retourne tout le pays
pour retrouver votre fr�re.

- Mais ne me repoussez pas.
- Vous me faites chanter maintenant.

- Quelle sorte d'homme �tes-vous ?
- Un homme...

Un homme amoureux.

- Non ! Non !
- Turner !

Pas un geste.
Ou je tue la fille.

Non ! Non !

Non !

C'est l'homme qui a tu� M. Turner.

- Il l'a fait pour me d�fendre.
- Personne ne le regrettera.

Ce voyou voulait me voler,
moi et ma ni�ce.

O� est Thomas ?

� la mission de San Jacinto.

Sous la protection des moines.

Stop ! camarades !

Que se passe-t-il ?

Eh, regarde, Fermin.

- Juste un enfant qui joue.
- Oui.

Mais ce gar�on vaut une fortune.
Allons-y !

Arr�tez-vous !

Des coups de feu.
Allons-y !

"Si vous voulez l'enfant,
pr�parez l'argent pour Garrincha."

Allons-y !

- O� comptes-tu aller ?
- Chercher l'enfant.

Tu ne vas nulle part.
Fais attention, Selle d'Argent.

Vous savez que
je n'y suis pour rien.

Au nom de la loi,
je t'arr�te pour complicit�

dans l'enl�vement
de Thomas Barret Jr.

- Revenons � Cerritos !
- Et les kidnappeurs de Thomas ?

Nous sommes trop peu nombreux
pour Garrincha.

Allons-y !

Vous ne pouvez m�me pas
faire confiance aux moines.

Regarde, ce n'est m�me pas de l'or.

C'est la mission la plus
pauvre que j'ai vue.

� San Juan, il y avait

de belles pi�ces d'argent
et des s�urs bien en chair.

Pas vrai, Garrincha ?

Comme celles de Torreon.
Tr�s belles.

Toutes les femmes
de Torreon sont jolies.

Je lui dis :

"Pourquoi tu ne veux pas
faire l'amour avec Garrincha ?"

Et elle r�pond :

"Parce que j'aime J�sus."

Je l'ai clou�e sur la croix.
Elle est morte dans la nuit.

Les femmes sont toutes stupides.
M�me celles de Torreon.

Tu devrais manger.

Tu n'es pas pr�s de revoir
ta famille de sit�t.

Vous devriez me lib�rer,
si vous tenez � la vie.

Laissez-moi partir et Selle d'Argent
ne vous fera rien.

Fermin.

Vous les reconnaissez ?

Envoyez un homme seul
avec 10 000 dollars.

Quelqu'un le conduira au camp,

faire l'�change avec l'enfant.

Voil�, Vous avez dix heures.

Attends !

Qui nous garantit que
ton patron tiendra parole ?

Rien, mais vous n'avez
pas le choix.

Rappelez-vous : dix heures.

Non, Fletcher !

C'est la meilleur fa�on
de ne jamais revoir Thomas.

Cet homme est dangereux.

Voulez-vous que
j'assiste � l'entretien ?

Non, merci.
Je veux lui parler seule.

- Laissez-moi avec lui.
- Comme vous voulez.

Je vous ai avertis.
Roy ! Une visite.

J'esp�re que vous ne croyez pas
cet idiot de Sh�rif.

Non. Si vous vouliez la ran�on,
vous pouviez l'obtenir de moi.

Je ne sais plus quoi faire.

- Garrincha vous a contact� ?
- Oui, il a exig� une ran�on.

Et il nous a donn� Dix heures.

Ne payez pas.
Ne payez pas.

Si Garrincha re�oit l'argent,
il tuera Thomas.

Je connais ce genre de type.

Tant que vous ne payez pas,
Thomas est sauf.

"Ne payez pas",
c'est facile � dire.

Je ne peux pas livrer mon fr�re
� cette b�te sanguinaire

- sans rien faire !
- On peut faire quelque chose.

Aidez-moi, je vous rends
Thomas sain et sauf.

Entrez !

- Vous m'avez fait appeler ?
- Oui. Assieds-toi.

Voil�, Il y a longtemps
que tu travaille pour nous.

Tu es comme un membre de la famille.

C'est une �preuve pour la famille.

Oui, pour la famille, mais...

mais surtout pour moi.

Je suis...

Je suis confus et tourment�
par le remords.

J'ai n�glig� ce gar�on.

Je n'ai pas �t� un p�re
comme pour Margaret.

C'est le moment que je prenne
mes responsabilit�s.

Je veux payer la ran�on.

Es-tu pr�t � aller
au camp de Garrincha ?

Mais qui vous donne l'argent,
M. Barret ?

Heureusement,
j'ai mis quelque chose de c�t�.

C'est tout ce que j'ai.

Et je m'en s�pare volontiers
pour le pauvre gar�on.

Dites-moi que tu accepte.

D'accord pour moi...
Comment va le prendre Mlle Margaret ?

Elle est encore tr�s ind�cise.

Ma ni�ce est tr�s inquiet.
Elle ne peut prendre aucune d�cision.

Je prends la responsabilit�.

D'accord, M. Barret.

Si pour vous
c'est la meilleure solution,

j'irai voir Garrincha.

J'ai fini, Sh�rif.
Faites-moi sortir.

- Maintenant, faites ce que je dis !
- Roy, ne fais de b�tises !

Tu es d�sarm�.

Jeter vos armes.
Allez, d�p�chez-vous !

Les mains en l'air
ou je l'�gorge !

Et maintenant, l�-dedans.

D�p�chez-vous !

O� diable vas-tu, coquin ?

Eh, Serpent.

Tu a vu qui c'�tait ?

Un des hommes de Barret.
Un pauvre diable.

Nous devons l'arr�ter.

Il doit porter les 10 000 dollars
� Garrincha.

- Quoi ?
- 10 000 dollars.

Je l'avais justement
� port�e de mon fusil.

Nous perdons pas de temps.

Tu as l'argent ?
Donne !

Non, emmenez-moi chez Garrincha.
Je veux voir l'enfant.

Donne-moi ton arme.

Allez, suis-nous.

Il y a trop d'empreintes.
Nous ne les trouverons plus.

J'ai entendu dire que le camp
de Garrincha est dans cette zone.

Oui, bien s�r.

Seulement cette zone s'�tendent
d'ici � Erbabuena.

Deux jours � cheval.

- Vous avez l'argent ?
- D'abord, je veux voir l'enfant.

Normal.

Fermin !

Voila l'enfant.

Maintenant, montre-moi l'argent.

Fermin.

Arr�te ! Tu es fou ?
Allez, attrapez-le !

Rappelez-vous,
je le veux vivant !

Allons-y !

Vite, vite !

Attrapez-le !

Regarde !

Voici le b�tard.

Garrincha, on te le rapporte.

Allez, tirez !
Allons-y !

Serpent !

Il a failli m'avoir.

Tiens, prends �a.

Roy !

Roy.

Merci, Roy Blood,
pour ce que vous avez fait.

Et pour m'avoir d�barrass� de Turner.

Les Barret sont g�n�reux
avec leurs amis.

Et nous n'oublierons pas
ce que vous avez fait.

Je ne veux ni gratitude
ni g�n�rosit�.

Je ne ferais rien pour un Barret.

Mais je pense que le gar�on
ne m�rite pas le nom qu'il porte.

Je veux te donner
quelque chose, Thomas.

Quand tu seras grand,

si tu d�cide de prendre
une voix diff�rente,

alors peut-�tre que
�a pourra te servir.

Parles-en au P�re O'Connor,
il t'expliquera.

- Au revoir.
- Au revoir, Roy.

Attends, Roy !

Je ne te savais pas si na�f.
Tu crois que �a se termine ainsi ?

Non.

- Je m'y attendais.
- Tu t'y attendais ?

Vous voyez.

J'ai toujours pens� que Turner
n'�tait qu'un ex�cutant.

D�s le d�but, j'ai voulu savoir

- qui �tait derri�re.
- Et qu'as-tu d�couvert ?

Que c'�tais vous.

D'abord avec les 2 000 dollars.

Et quand j'ai refus�,
vous vous �tes rabattu sur Garrincha.

Mais le Mexicain voulait trop.

Alors, vous avez organis�
le kidnapping.

Mais comme Margaret ne payait pas,

vous avez pris l'initiative,
trouv� l'argent

et envoy� � Garrincha
pour mettre un terme � cela.

- Bonne d�duction.
- Mais ce n'est pas tout.

Maintenant vous devez me tuer aussi.

Et puis avec mon arme,
refroidir Thomas.

Et pour Margaret,

des bandits pourraient la tuer
dans une diligence quelconque.

Merci pour l'id�e.
Je n'y avais pas encore pens�.

Oui, vous penser � des choses
plus importantes.

De quelle fa�on acqu�rir
les biens de Thomas.

Turner s'occupait des d�tails.

Mais maintenant,
vous devez penser � tout.

- Sauver votre vie, par exemple.
- La vie ? Ma vie ?

Avant de tirer,
je veux dire quelque chose.

Vous ne r�ussirez pas.

Et vous finirez pendu.

Je vous l'avait dit.

Ce n'est pas une balle
qui vous tuera

mais la corde de la potence.

Une derni�re chose.

Cette belle arme ancienne,

a �t� charg� sur ma demande
par votre ni�ce Margaret.

- Au revoir, Mlle Margaret.
- Au revoir, Roy.

Au revoir, Thomas.

Roy ! Attendez-moi !

Roy ! Attendez, j'arrive !

Je viens avec vous !
J'arrive !

FIN