All language subtitles for Nelly.and.Monsieur.Arnaud.1995.720p.BluRay.FLAC.2.0.x264-VietHD_track3_fre

QQQ

- Merci.
- Voici.

- Au revoir.

- Au revoir, M. Arnaud.
- Au revoir.

QQQ

Téléphone.

"Oui ?

Non. Comment allez-vous ?

Bien.

(C'est ta mére.)

Je vous la passe.

- Oui ? Trés bien.

Je peux pas t'expliquer.
Je suis en retard.

Je te rappelle. Je t'embrasse.

- C'était bien,

les boucles d'oreilles.

- A ce soir.

QQQ

400 sur fond jaune,
400 sur fond vert.

-2 heures lundi, hier rien,
et 3 aujourd'hui.

- Et samedi.
- Oui, et 3 samedi.

Voilà.
- Merci.

- Vous avez le paquet ?
- Chez Samo, vite.

- Et demain ?
- Je sais pas.

Vous m'appelez vers 8 h.
- OK. Au revoir.

Je crois qu'il ne veut
plus rien faire.

Il est allé é un rendez-vous.
ll est parti avant méme d'étre reg...

-ll pense que c'est indigne de lui ?

- Sans doute.

-(;a fait combien de temps ?

- Presque un an.

- Tu dois lui rentrer dedans.

-(}a ne sert é rien.
ll désamorce tout. Officiellement,

il s'en fout.

- Il fait quoi, la journée ?

Il ne sort que pour
acheter les journaux.

Il est Ié, il regarde Ia télé.

-Il attend que tu rentres.
- Je ne suis méme pas sflre.

- Tu reprends un café ?
Deux autres, s'il vous plait.

- A quelle heure, ta boulangerie ?
- Dans 1 heure.

- Je voudraivs Xe montrer un true
dans une 'ooufique.

(Test Pierre Arnaud ?

Pierre ?

- Tu es é Paris ?
- Oui, depuis deux jours.

♪ allais t'appeler. Assieds-toi.

Vous vous connaissez ?
Pierre Arnaud, Nelly.

Vous vous étiez vus...
- A ton anniversaire.

- Mes 40 ans.

Qa fa“...
-2 ans.

-3.

Tu prends un café ?
- Un cognac.

- Un cognac.
- Bien sfir.

- Comment va Tayeb ?
- Trés bien.

Il faut que je I'appelle.
Pardon.

Il do it prendre les enfants.

-Il y a 2 ans, vous aviez
les cheveux plus courts.

Ou plus clairs.

- Les deux.

- Oui. Mais on s'est entrapergus
depuis ici, de loin ?

- Oui.

- Non. Je n'ai pas pris de monnaie.

- Vous vous voyez souvent ?
- Assez, oui.

EX vous '2
-De temps en temps.

On se connaTt depuis...

Je I'aime beaucoup.

Elle me fait I'amitié
de me raconter ses histoires.

Elle semble aller bien.

- Je crois, oui.

- Non, ga n'est pas pour nous.

Vous étes toujours mariée ?
- Oui.

- Son nom, c'est...?
- Jér6me.

- Jér6me, 'ye me soumens.
Beaucoup (Yhumour.

Insolent, mais clans le bon sens.

Vous aviez dansé.
Un numéro trés dréle.

- On avait pas mal bu.

- Vous étes heureuse ?

Vous n'avez pas trop de soucis ?
- Non.

L'argent.

- Des dettes ?
- Oui.

- Vous travailliez dans I'édition ?

- Oui, mais la boTte a eu
des problémes. lls ont do...

♪ étais la derniére arrivée...
- Oui. L'époque est difficile.

Toutes les époques le sont,

mais la vétre
n'était pas supposée I'étre.

Mais alors, vous étes...
- Non. Je travaille par-ci, par-lé.

- Oui.

Qa ne me regarde pas, mais...

ll s'agit d'une grosse somme ?

-6 mois de loyer, entre autres.

Merci.

- Merci.

Si vous voulez, je peux mettre
cette somme é votre disposition.

- Non, merci.

- Si vous étes ennuyée...

- Non. ll n'y a aucune raison.

Je ne disais pas ga pour...

- Je sais bien. Qa me ferait plaisir.

- Non.

- Pourquoi pas ?

Vous me les rendrez
quand vous pourrez.

- Merci, mais non.

- Vous ne m'en voulez pas ?
C'était une proposition honnéte.

- J'espére 'men.

- Tu Pas eu ?
-Oui.

-(}a va ?
-Oui.

Il était magistrat.

Il a fait d'assez grosses affaires.

- Tu le connais depuis longtemps ?
- Plus de 15 ans.

♪ ai eu une aventure avec lui.

C'était pas la folle passion,
mais plutét une amitié.

Je n'allais pas trés bien.

♪ avais enfin I'impression
qu'un homme m'écoutait.

(Test Ié.
-J'ai peu de temps.

-2 minutes.

De quoi vous avez parlé ?

- Tu sais, c'était court.
Mais pas ennuyeux.

- C'est un dréle de type.
Trés délicat, mais...

Tu as vu son regard ?
ll voit tout. Rien ne lui échappe.

(Test celle-Ié, Ia noire.

Comment tu la trouves ?
- Bien.

- Pas trop moulante ?
Tu me diras.

Bonjour.

- Merci.

*-Tous les Frangais...

*-Royal Canin, le vrai...

*-Le soulagement enfin, aprés...

*-Gain de cause au G7 é Bruxelles
au terme de deux journées...

- Salut.
- Bonsoir.

Tu as fini plus tét ?
- Oui. lls ont fermé au quart.

Plus de pain.

- Le type du Copy-Top a appelé.

- Je dois le rappeler ?
- Non. ll a dit 9 h.

Je t'aide ?
- Non, ga ira.

- J'ai acheté du jambon,
du raisin et des noix.

- J'ai vu.

Tu sais ce qui m'est arrivé ?

- Hein ?

- J'étais au café avec Jacqueline.

Un type qu'elle connaissait
s'est assis avec nous.

On a discuté un peu.

Je ne sais plus comment c'est venu.
ll m'a proposé 30 O00 balles.

Etant donné la situation,
j'ai an oui.

Il m'a fait un chéque.
Je I'ai mis é la banque.

Pour le loyer, tout est payé.

Plus de découvert, plus de dettes.

Tout est réglé.

-"Un type" ? (Test qui ?

- Un amide Jacqueline, un ex-amant.
Un vieux monsieur sympathique.

-"Vieux" '2
- Agé.

- Tu le connaissais ?
- Non.

Comma qa, de vue.

-ll te I'a donné ou prété ?

-Il m'a dit que je lui rendrai
quand je pourrai.

Enfin, il s'en fout.

C'est une bonne nouvelle, non ?
- Oui.

- Tu ne manges pas ?
- Si.

Elle a beaucoup d'amis
comme ga, Jacqueline ?

Non, je plaisante.

Qu'est-ce que tu veux
que je te dise ?

- Rien.

- Je suppose qu'il est
trop tard pour protester.

- Oui.

Et é part ga, toi ?
- Rien.

Un type a sonné ' 16 h.
ll faisait du porte-é-porte

pour vendre des encyclopédies.

II avait envie de parler.

Voilà.

-(;a t'a fait une compagnie.
-Oui.

- Je vais te quitter, Jéréme.

On va se quitter.

Je n'en peux plus.

Tu comprends ?

- C'est ce que tu veux vraiment ?

- Tu restes ici. (Test moi qui...
-Non.

Je préfére partir, moi.

Je me débrouillerai.

QQQ

- Je peux vous le donner
sous la table.

- Merci.

♪ ignore quand je vous le rendrai.

-Il n'est pas question de ga.
- Si, je vous le dois.

- Ne soyez pas béte.
(Test é moi que cga fait plaisir.

(Test mieux
que de les perdre au jeu.

Vous ne me devez rien.
Que ce soit clair entre nous.

Vous reprenez quelque chose ?
- Oui.

- Un cognac ?
- Oui.

- La méme chose.

- Vous venez tous les jours ici ?
- Par périodes.

Jaime bien marcher.

Je change de quartier,
je regarde les gens.

Vous n'aimez pas
vous promener clans Paris ?

- J'ai pas la téte é ga.

- C'est un luxe, le temps.
- Oui.

Vous voyagez ?

- Non. Qa m'est arrivé,
mais il y a longtemps.

Qa vous arrive, de vous ennuyer ?
- Non.

Qa m'arrive d'étre angoissée.

-(;a, dest nécessaire.
L'ennui, dest humiliant.

Et quand on le sent venir,
c'est désagréable.

Done, vous avez peu de temps.

- J'ai I'impression d'en perdre.

- Vous pouvez vous le permettre.

Merci.

Je pense é une chose.

Vous maTtrisez
le traitement de texte ?

- Bien sOr.
(Test mon premier métier.

- J'ai un bouquin
que j'essaie d'écrire.

Je ne suis pas écrivain.
Ce sont des souvenirs.

Uépoque 0U j'étais magistrat
clans les Ties.

Par hasard,

j'en ai parlé é un éditeur,
un jeune type trés actif.

A ma grande surprise,
ga I'a intéressé.

Alors, je m'y suis mis.

♪ ai tout un brouillon
qu'il faudrait mettre au propre.

- Oui.

- J'avais engagé une dame trés bien,

trés compétente, trés stricte,
au poil gris, mais elle s'emmerdait

' a mourir en tapant.
On s'est quittés

en bons termes
mais précipitamment.

- Et vous me proposez
de lui succéder ?

-(}a ne vous prendrait pas
toute la journée.

Vous pourriez m'accorder
2 heures ici et lé,

'
a votre convenance.

- Oui. Je serais heureuse
de vous rendre service.

- Vous n'allez pas recommencer.
ll ne s'agit pas de ga.

Vous serez rétribuée comme la dame.

Si ga vous assomme vous aussi,
vous me le direz.

On peut essayer, en tout cas.

- D' accord.

- Passe-moi I'oreiller, Luc.

- Tu éteins ta lampe ?
- Oui.

Laisse la porte ouverte.
- Oui.

' Tu seras bien, Ia ?
-C'est parfait.

- Luc, tu ranges ton bazar.
- Oui.

- J'appelle quand,
pour le studio ?

- Demain matin, tét.
Qa risque de filer vite.

Ce n' est pas chew.

- Tu peux les appeler.

- J'en ai parlé.
Tu n'as qu'é confirmer.

Bonne nuit, Nelly. Dors bien.

'Q3 Va "g?

Oui. Qa a I'air.

Je te dis pas combien
de fois je suis passée par lé.

Mais toi, quand tu te décides,
c'est radical.

- Demain.

- C'est bien, non ?

- Oui.

II vit comment ? Seul ?

- Oui. ll est séparé de sa femme.

Il a un grand appartement.
ll a 2 enfants qu'il ne voit jamais.

- Jacqueline ?

OD est Ia mallette noire ?

- Elle n'y est pas.

Que fais-tu lé ?
- Je vais dire bonsoir é Nelly.

-30 secondes, alors.

Bonne nuit.

- Et Pétagére du haut ?

- Je ne la trouve pas.

- Tu was raster hngtemps '2
-Non, pas mngtemps.

- Dommage.

Tu vas divorcer, alors ?
- On verra.

- Je peux dormir avec toi ?
- Je veux bien,

maivs tu es sflre
que tu was pouvdw fendomfw '?

- Bénédicte, on avait dit 30 secondes.
Laisse Nelly tranquille.

- Bonne nu“.
-Bonne nu“.

QQQ

- Laissez, Madeleine.
Je vais le faire.

- C' est 'mpressimnnant.

- Je dois m'en débarrasser.
ll y en a trop.

Qa m'envahit, maintenant.

- Nature.

- Comment est I'engin ?

♪ ai voulu m'en servir
et j'ai tout effacé.

- C'est simple. Regardez.

(Test une machine
avec une mémoire.

- Une mémoire et pas de souvenirs.

Non. Je vous fais confiance.

Voilà I'objet.

(Test assez copieux.
-Je vois.

-Il y a des passages manuscrits.

♪ écris lisiblement,
mais il y a des rajouts, des renvois.

Je préfére vous dicter.

Je sais qu'il reste du travail,
des coupes é faire.

♪ attends vos suggestions,
vos critiques.

N'hésitez pas

'
a me brusquer.

- Vous pouvez me dire de quoi...
- Oui.

♪ avais fait une présentation
pour Péditeur.

Le mieux, c'est que
vous en preniez connaissance.

- Les Tles Sous-le-Vent,
c'est en Polynésie ?

Vous y étiez quand ?

- Mon premier poste aprés la guerre.

On y envoie les juges débutants
ou certains plus chevronnés

don't on ne sait plus quoi faire.
Comme un bannissement tropical.

- Un Huge é compétences
étendues“ , c' est...

- Justement, rien.

(Test I'histoire :
un jeune crétin avec son idéalisme,

persuadé d'incarner la justice,

et qu'on parachute dans un paradis
on] personne n'en a rien é foutre.

- Un récit de voyage...

-lnitiatique.

Sur le mode du dépucelage brutal.

- On commence ?

- Oui.

Il ne faut pas
que la lumiére vous géne.

Vous avez des ref lets sur I'écran ?
- Non, ga va.

- Pour tout é I'heure, cette lampe
est assez puissante.

- Je vous écoute.

-(}a vous donne
un visage studieux.

"Je n'avais jamais quitté la France.
Point.

"Un pére itinérant m'avait d'avance
dégoflté des voyages. Point.

"A son instabilité
qui avait désolé ma mére,

"j'opposai ma vocation
de magistrat, virgule,

"le caractére assis
de cette fonction."

Téléphone.

Elle va s'en occuper.
A la ligne.

"Mais quand j'appris le lieu
de ma premiére affectation,

"je cherchai le nom d'Ururoa
sur un atlas,

"mais il n'y figurait pas."

-"Le nom d'U..." ?

- Ururoa.

U, r, u, r, o, a.

"Je cherchai le nom d'Ururoa
sur un atlas,

"mais il n'y figurait pas."

- Monsieur ?

- Madeleine, nous sommes occupes.
- C'est Madame.

- Oui, bonjour.

Comment was-m '?

Moi, ga va.
Mais lé, je suis un peu...

Oui.

Je t'ai envoyé le papier.
Tu n'as plus qu'é signer.

Je ne peux pas
signer é ta place.

Ecoute, Lucie. Je te I'ai dit.

Mais si, je te I'ai dit.

Téléphone é Wagner.
Non. Moi, je ne le rappelle plus.

Oui.

Si tu dois venir, tu viendras.

Non.

Oui, moi aussi. Au revoir.

Ma femme.

Jacqueline a do vous le dire.

Nous vivons séparés depuis 20 ans.
On a des affaires en commun.

Parfois, elle m'emmerde

avec des histoires de notaire.

Elle vit é Genéve

avec un homme charmant

pour qui j'ai beaucoup d'estime,

et qui a do savoir
la regarder et Pécouter.

(Test beau, Genéve.

Ses banques.

Son temps mesuré.

- On continue ?

- Oui. Nous en étions...?

-"...le nom d'Ururoa sur un atlas,
mais il n'y figurait pas."

-"La traversée en cargo mixte
durait 45 jours. Point."

Vous n'habitez plus...

- Non.

Si vous avez besoin
d'étre dépannée...

- Merci. J'ai trouvé.
- C'est bien.

En somme, vous étes jeune,
belle, disponible.

Mais je n'essaierai pas
d'en profiter.

- Je ne vois pas comment...
Excusez-moi.

- Le désir ne détale jamais.
Mais je n'en suis plus lé.

"J'avais une cabine de premiére,

"ayant payé la différence
de ma poche. Point.

"Et sur le pont,

"je dégustais des cocktails inconnus,

"préparés
par des stewards marseillais."

-"...par des stewards marseillais."

- A la ligne.

"J'avais 25 ans,
mais j'en paraissais 20."

QQQ

- Viens.

- Qu'est-ce qu'elle a ?
- Elle a bu la tasse.

- Elle est pas contente ?

- Arréte de persécuter ta soeur.

- Elle fait chier.

- Fous-lui la paix.

- Elle me colle sans arrét.

- Non. Je voulais jouer avec Sandrine.

- Tu te baignes pas ?

- J'ai fait 3 longueurs,
je suis crevée.

Un type voulait pas me lécher.

Tu as vu ? Christophe.

- Tu es rentré quand ?

- Trois semaines.
Je te présente Marianne. Nelly.

- Bonjour.

- On s'est connus é Lisbonne.
- J'ai entendu parler de vous.

- Vous restez é Paris ?
- Oui.

- Qu'est-ce que tu fais ?
- La Bibliothéque nationale.

- Je vais nager.
A tout é I'heure.

-(;a fait combien de temps ?
-Qu'on s'est pas vus ?

4 ans.

- Christophe ?

Vous dinez avec nous ?

- Alors, ga fait 9.

- J'ai téléphoné é Jéréme.

- Si tu veux autre chose...
- Je t'appellerai.

- Tu as la clé.

QQQ

Téléphone.

"Oui ?

Oui, maman.

(Test Jacqueline qui t'a...

Oui, je t'aurais appelée.

Dans un studio. (Test pas mal.

Oui.

Oui, c'est comme ga.

Qa fait longtemps,
mais je ne t'ai rien dit.

Si tu ne comprends pas,
je vais pas t'expliquer.

Tuluidkas.

'Wes 'men.

Quand tu veux.

Moi aussi, je t'embrasse.

QQQ

"Les ventilateurs ayant léché,
il faisait chaud clans le prétoire.

"Le greffier interrogeait

- Point.

"Je présidais, impuissant,
au déroulement d'un procés

"011 I'on me signifiait
avec force sourires, virgule,

"que j'étais é peine toléré. Point."

Qa va ?
- Oui.

- Je viens tout de suite.

Tenez, c'est assez lisible.

On en est é combien de pages ?
-82.

-Il faudrait apporter
le début é Péditeur.

Qa vous ennuie d'y aller, vous ?
- Non.

- Je vous laisse la clé.
Vous venez quand ga vous arrange.

Vous avez vu ?

Jusqu'au fond...
- Pour les bibliothéques municipales.

.Voilá.

-Il faut les répertorier.
Pour certains, les mettre en fiche.

Et les ranger dans des cartons.
- Oui.

- Vous avez des éditions originales,
des livres rares.

- Vous pouvez aussi vous occuper
du catalogue ?

- Oui. Vous voulez
les faire passer en vente ?

- Oui.

- Je connais
des libraires spécialisés.

Qa les intéressera tout de suite.

- Pourquoi pas ?

- Alors, vous ne gardez rien ?
- Non.

Passé un certain stade, on relit
toujours les 2 ou 3 mémes livres.

Qa peut se faire assez vite ?
- Quelques semaines. Au revoir.

- Au revoir.

- Je commence quand ?
- Quand vous voudrez.

- Je peux méme commencer demain.
- Trés bien. Alors, é demain.

Merci.

Il a I'air trés bien, ce gargon.
Je vous remercie.

Vous le connaissez bien ?

- Oui.

- C'est un ami ?
- Oui.

- Proche ?
- Assez, oui.

- Elle ne dira rien de plus.

- Que voulez-vous que je...

- On peut aussi parler de vous.

- Mais ga m'arrive.

- Mais ce ne sont pas
des confessions débordantes.

Vous avez lu ?
Qu'est-ce que vous en pensez ?

(Test plutét vivant ?

- Oui.

-"Oui" quoi ?

- J'ai I'impression
que c'est un peu répétitif.

- Non, c'est pas la méme chose.

- L'ambiance dans le prétoire,
on I'a déjé.

- Vous couperiez quoi ?

- Tout ga.

Ce serait plus concis.

- En effet.

Je trouve ga assez savoureux.

♪ ai passé des heures dessus.
Qa ne vous a pas fait rire ?

- Non.

- C'est le fond ou la forme

- Les deux.

- Au moins, c'est clair.

Qa vous paraTt quoi...?
Complaisant ? Daté ?

Les deux aussi ?

- Oui. Et puis, c'est ce regard
que vous portez sur ces gens

quiestu
-"Colonial" ? Dites-le.

Oui, peut-étre.

"Leur ingénuité,
leur roublardise..."

Oui. Ce sont des clichés bébétes.
On tombe dans de vieux piéges.

Ce ne serait pas un peu sec ?
- Non.

- Bon. On coupe.
Mais vous reprenez lé.

On sonne é la porte.

Excusez-moi.
(Test vrai, j'oubliais.

- Bonsoir, Pierre.
- Bonsoir.

- Mademoiselle.

- Bonsoir.

- Je vous dérange en plein travail ?
- Non. Par ici.

QQQ

- Tu ne les regardes pas,
mais ils existent.

Je viens te voir.
♪ en ai le droit.

- Tu es lé parce que
je le veux bien.

Tu commences é m'emmerder !
- Pierre, ne t'énerve pas.

Tout ce que je dis te met en colére.

Regarde ces papiers.
Essaie de comprendre un peu.

Au revoir, mademoiselle.

- Merci. Au revoir.
- Au revoir.

Q3 Va?

Vous étes contente
d'avoir mutilé ce texte ?

Du pavé, il ne restera plus
qu'un squelette.

- Je croyais que vous
acceptiez la critique.

- Oui.

Vous savez que,
sous votre souplesse apparente,

vous étes un censeur redoutable ?

Vous n'avez pas une rigueur puritaine
qui frise Pintolérance ?

- Vous avez remarqué ?

- Je le prends
comme une marque d'intérét.

- Bonjour.
- Bonjour.

- Pour Vincent Granec.

- C'est le manuscrit de...?
- Pierre Arnaud.

- Oui, entrez.
- Je vous dérange ?

- Pas du tout. Un café ?
- Non, merci.

- C'est par lé.

Je n'y croyais plus.

Asseyez-vous.

♪ ai pensé qu'il avait laissé tomber.

Je ne vais pas lire maintenant.

(Test donc gréce é vous ?
Merci.

Téléphone.

Pardon.

Oui ?

Je le recgois clans une minute.

Qa vous paraTt bon ?

- Je n'ai pas beaucoup de recul,
mais j'aime bien.

- Un type curieux
avec sa vie coupée en 2,

dévoué é la magistrature,

et qui se lance clans les affaires.

- On pourrait avoir fini dans 1 mois.

-Il est pas trés pressé ?

- Non.

- Votre compagnie...
ll se plait, avec vous.

- Oui. Moi aussi.

- J'aimerais sortir le livre en mars,
dans cette collection.

Le premier titre par...

Non. Gardez-le.
- Merci.

- On s'est déjé rencontrés ?

- Je ne crois pas.

Téléphone.

- Une impression...

Oui ? Passez-la-moi.

Bonjour. Vous allez bien ?

Oui, j'ai vu.

Qa me paraTt une bonne date.

Vous me laissez votre téléphone ?

Oui.

QQQ

Merci.

Non, désolé.
Je ne peux pas vous suivre.

Non.

Non.

- Nelly ! Venez.
Venez, que je vous présente.

Ma fille Isabelle, mon gendre.

Nelly, qui me soutient
dans mes velléités littéraires.

- Mademoiselle.
- Bonjour.

- Vous avez vu Granec ?
- Oui.

- Cette fois,
je ne me suis pas répandu.

- J'ai encore des corrections.
- Je vous laisse.

- C'est tout un déménagement.

(Test Monsieur qui...

- Oui.

- Mais tu liquides tout ?

- Oui. (Test douloureux,
mais nécessaire.

Qa crée une pression psychologique
un peu irrespirable.

Tu comprends ?
Vous comprenez, Jean-Marc ?

- Mais la Bible de Colmar,
tu vas la garder ?

- Je ne sais pas.
Qa dépend du prix.

- Et du marché.

-(}a va bien, Madeleine ?
-Tres bien, madame.

- U n scotch ?
-Non. Je repasse é la clinique.

Il va falloir qu'on...

- J'oubliais. J'ai un cadeau
pour ton fils, dans ma chambre.

- Je ne I'ai jamais vu aussi agité.

Vous avancez bien ?

- On avance.

- Il en parlait depuis si Iongtemps.
(Test une vieille frustration.

-Il est jamais trop tard.
-ll faut trouver un public.

Pourquoi pas ?
(Test dans I'air du temps.

En tout cas, ga I'occupe.

Vous qui le voyez tous les jours,
il n'a pas de coups de fatigue ?

- Non.

-Il prend ses médicaments
réguliérement ?

-(;a, je ne sais pas.

- L'année derniére, il a eu...
- Un petit accident coronarien.

(Test pas pesant,
mais cga do it étre régulier.

- Je trouve qu'il va bien.

- Une H/lsto/re de France illustrée.
Tu dois t'en souvenir.

Un peu chauvin,
mais il y a de belles images.

- Merci.

On va te laisser é tes travaux.
- Bien, mes enfants.

- Au revoir, Nelly.
- Au revoir, mademoiselle.

- Viens diner un soir.

- Tu nous appelles ?

- Au revoir.

- C'est dréle, I'attachement soudain
de ma fille é ma bibliothéque.

Elle qui lit que des magazines.

- Vous la provoquez un peu.
- Oui. Je dilapide le patrimoine.

Vous la trouvez comment ?
- Elle est jolie.

- Ils font beaucoup de sport.
Vous savez, du tennis, du bateau...

lls ont une maison é I'Tle de Ré.
- Vous y allez ?

- Non. On se voit peu.
C'était leur visite d'automne.

- Et votre fils ?

- Lui, jamais.

II vit é Seattle, il a 2 enfants,
travaille chez Microsoft.

- Je vais vous laisser.
- Au revoir, mon ami.

- Je passerai demain
pour enlever les caisses.

- Entendu.

-8 h, c'est trop t6t ?

Je disais ?
- Votre fils.

- Ah oui.

Rien é voir avec Isabelle.
lntransigeant.

On Nest d' accord sur flen.

Pas de dialogue.

On s'ignore.
lls sont plus attachés

é leur mére.

-(}a s'est fini comment ?

- Vous étes curieuse, aujourd'hui.

(Test elle qui m'a quitté.

Vous connaissez ?

On s'est beaucoup amusés, au début,
et, du jour au lendemain,

je suis devenu un monstre.

Je devais Pétre, clans une phase
aigué de ma misogynie ordinaire.

Je suis en progrés.

- Tant mieux.

- Aprés un tel bilan,
c'est une question de survie.

Téléphone.

Oui ?

Vincent, bonjour.

(Test Granec.

Oui ? Vraiment ?

Merci. Qa m'encourage.

Mais c'est surtout gréce é...

Oui.

Oui, elle est lé.

Ecoutez, je vous la passe.

- Oui, bonjour.

Non, pas spécialement.

Oui, cf accord.

A quelle heure ?

Oui. A tout é I'heure.

Il m'invite é diner.
-Oui. J'ai cru comprendre.

Vous aviez parlé

- Non.

-Il ne perd pas de temps.
Mais c'est bien.

- Vous vouliez que je refuse ?

- Non.

Pourquoi ?

- Sincérement, j'ai bien aimé.

Ce plaisir des paradoxes
et tout un monde disparu.

Et puis, c'est dréle.

Il avait déjé fait un livre.
- Je I'ignorais.

-Il ne vous I'avait pas dit ?
- Non.

- Un pamphlet de droit international.
Trés dréle.

Traduit en 7 langues.
ll s'est trés bien vend...

- Merci.

- Je voulais attendre pour vous
appeler, mais c'est venu comme ga.

Alors, j'ai...
ll a do étre un peu...

- Surpris.

Moi aussi.
- Et moi aussi.

♪ ignorais si vous voudriez
diner avec moi.

- Si. J'en avais envie.

- C'était aussi mon impression.

- Alors...

- On veut croire
que c'est réciproque, mais...

Ce n' est pas mon hamtude.

- Aucune importance.
- Si.

Si.

- Votre veste.

- C'est le trac.

Je suis persuadé
de vous avoir déjé vue.

- On s'est peut-étre croisés
dans un truc d'édition.

' -Rien a voir avec cga.
Je m'en souviendrais.

- Vous habitez on] ?
- Au-dessus de mon bureau.

- Je pensais que c'était toi.

- Non, c'était toi.
- On s'est mal compris.

- Peut-étre. Tu m'appelles ?
- Bien sfir.

- Sor ?
- Oui.

- Bonsoir.

- Bonsoir.

Vous venez souvent ?
- Oui.

(Test é cété. (Test bon, non ?
-Trés.

- On va en reprendre une demie.
Une demie, s'il vous plait.

- Dans une boulangerie.

Vous m'avez vue clans une boulangerie.
Je vendais des baguettes.

- Ah oui !

Donc, vous habitez seule ?

- Oui.

- Alors... é trés bientét.

- Je ne I'ai vu que 4, 5 fois.
ll est séduisant, entreprenant.

Aprés, qu'avez-vous fait ?

-Il m'a raccompagnée.

- Vous avez passe
la nuit ensemble ?

- Oui.

- E'[...

- C' éta“ 'men.

Trés bien, méme.

- Je ne veux pas de détails.

Au risque de vous décevoir,
je ne serai pas jaloux.

Bon. On va travailler un peu.

Pour lui, I'amant magnifique.

On en était on] ?

- Quand le Chinois
vous propose le lit de sa fille.

"Afin de me distraire
de Pinquiétude du procés."

Vous avez accepté ?
- Patience.

Il ne fallait pas les vexer.

Je raconte tout cga Ié.
OD sont mes Iunettes ?

- Sur la table.

Qa ne va pas ?

- Pas vraiment. Excusez-moi...

- Vous permettez ?

Vous avez mal on] ? Lé ?

- Non, plus haut.

- A qlii;.

- Lea ?
-Oui, lé.

- Vous voulez que je vous masse ?
- Vous savez ?

-Il paraTt que je suis efficace.

Vous devriez enlever votre chemise
et vous allonger sur le divan.

Vous avez

u n ostéopathe ?
-ll est mort il y a 3 mois.

♪ ai trouve un acupuncteur excellent,
mais il est en vacances.

QQQ

-(;a vient de Ié ?
-Oui.

- Je vais vous faire un peu mal.

Voilà.

- Faites goflter é Madame.
- Bien, monsieur.

- Vous étes plus jeune que lui.
-1961, madame.

-Ici, il y a souvent plus de serveurs
que de clients.

- C'est ce qui en fait le prix.

Je n'allais pas vous emmener
au McDonald's.

Vous m'avez menti.

Vous n'avez pas passé la nuit
avec Vincent.

- Ah bon ?

- Sinon, vous ne I'auriez pas dit.

- C'est vous qui I'avez dit.

Vous aviez I'air d'y tenir.

- J'ai eu tort.

Vous faites ce que vous voulez.

- Merci.

- Lui et moi, on n'est pas
dans le méme emploi.

- J'ai pas de raison de vous mentir.
Et aucune envie.

Je suis libre avec vous.

- Restez vigilante.

- Je vous prends pas pour un saint.

Je n'avais pas imaginé
rencontrer quelqu'un comme vous.

(Test au-delé du travail.
Vous faites partie de ma vie.

- Arrétez.

- Bonsoir.

- Bonsoir.

- On se voit tout é I'heure.

- C'est un banquier.
L'axe Paris-Taiwan.

Mais avec de fortes
convictions européennes.

- C'est dréle. Moi qui vous pratique
en jeune juge na'l'f,

je n'imagine pas
I'homme daffaires.

-(}a vous intrigue ?
(Test pourtant ce que j'ai été.

- On vous d“ redoutabm.

- Non, pas plus qu'un autre.
Mais pas moins.

- Vous avez gagné de I'argent.
Beaucoup ?

- Oui.

- Ne dites pas que vous le regrettez ?
- Pas du tout.

-(;a vous géne, d'en parler ?
-Non.

En rentrant en France,
j'ai eu un poste et puis un autre.

Qa avait plus de réalité,

mais j'ai do prendre conscience
de mon inutilité fonciére.

D'abord, c'était comme une fuite,
et puis comme un jeu.

- Vous étiez déjé marié ?
- Oui. Lucie n'était pas contre.

Elle voyait bien que je m'enlisais.

Je ne veux pas la réduire é ga,

mais elle n'était pas insensible
aux avantages matériels.

C'était le cété ludique
qui m'amusait,

malgré les aspects rebutants.

C'était I'ambiance cannibale.

Qa ne manque pas de poésie,
mais on n'en sort pas grandi.

Un homme tousse trés fort.

Votre présence n'entame pas
la moyenne d'ége de I'endroit.

- J'ai I'impression
que notre duo les fascine.

- Ils s'ennuient.

- Ils doivent s'imaginer...
- Devinez.

- Que je suis une sorte de pute.

- Je dirais plutét une professionnelle
ravissante et courageuse.

QQQ

- Vous avez attendu ?
- Non.

- C'est le taxi.

- Vous étes trempée.
- J'aime bien la pluie.

Je suis soflle.

♪ ai dTné avec Arnaud.
On a bu du sauternes.

- Sinon, vous m'auriez appelé ?

- Peut-étre pas si vite.

Je n'avais pas sommeil.

Vous habitez...?
- Lé.

- Vous auriez pu étre avec quelqu'un.

- C'était un risque.
- J'ai eu de la chance.

- Quelle année, le sauternes ?
-1961 .

QQQ

- J'ai pensé é quelqu'un.

Un ami qui a un atelier
de photocomposition.

Je vais I'appeler ce matin.

Le bouquin d'Arnaud,
ga va pas durer toujours.

- Je sais.

- Bon. Prenez soin de vous.

Je t'appelle.

QQQ

- Qa part on] ?
- A Besangon.

Demain, on commence les banlieues.

- Qu'en pensez-vous ?
Qa vous va ?

' Rien a couper ? -Rien.
Au contraire.

(Test différent. Plus grave.
-Oui. (Test venu comme cga.

On peut pas toujours
se mettre é distance.

♪ espére que notre éditeur
nous suivra.

Vous lui expliquerez.

Téléphone.

Oui ?

Bonjour, madame.

Oui.

Votre mére.

- AII6 ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Quand ?

Comment tu Pas su ?

'
Mais il est 0L], la ?

Bien sfir, j'y vais.

Je te rappelle.

- Qu'est-ce qui se passe ?

- Bonjour.

- Bonjour.

Bonjour, monsieur.

- Comment tu I'as su ?
- Ma mére m'a appelée.

- C'est la gardienne
qui a do la prévenir.

Vous faites un tour ?
- Je vais fumer.

Il faut que je marche un peu.

- Assieds-toi.

'Q3 Va "g?

- Oui.

(Test une histoire idiote.
ll y avait une féte, j'ai trop bu.

♪ arrivais pas é dormir.
♪ ai pris un somnifére. Rien.

♪ en ai pris 2 autres.
Avec I'alcool, le trou noir.

La gardienne m'a trouvé par terre.

Le grand jeu :
réanimation, Samu, etc.

Mais ga va, maintenant.

Qu'est-ce que tum'?

Tu as I'air...

- Non.
Quand maman m'a appelée, j'ai cru...

- Quoi ?

Que je voulais quitter
ce pauvre monde ?

Ecoute. J'aime beaucoup ta mere,
elle est tres sensible, mais...

Tu was pas cru qa '2?

- Non.

- Merci d'étre venue si vite.

Ne va pas t'inventer
une culpabilité.

Et toi, tu vas bien ?

- Oui.

- J'ai recommencé é travailler.
Sur des images de synthése.

- C' est 'men, qa.

on 'Frappe.
-Oui ?

- Bonjour.

- Laurence,

ma femme Nelly.

- Bonjour.
- Bonjour.

-(;a va ?
-C'est é toi qu'il faut demander ga.

Jespére que tu ne Pas pas déjé lu.

-L'Epatant.
Justement, je voulais I'acheter.

Je suis ravi.

- On a passe 5 ans ensemble.

C'était quelqu'un d'autre,
que je ne connaissais plus.

Il m'a raconté une histoire.
Vraie ou pas.

♪ étais lé, complétement é cété.

Je trouvais rien é dire.
ll me laissait m'enferrer.

Ce n'était pas une revanche.
ll n'est pas mesquin.

Et cette fille est arrivée.
- Tu ne peux pas lui interdire ga.

- Non.

Ce qu'il ressentait vraiment,
je ne sais pas.

-Il a do étre content de te voir.

Si tu I'as quitté,
tu ne vas pas le réinventer.

Tu veux qu'on y aille ?

-"Je quittai la féte avant le rite.

"Je me réfugiai clans un ostracisme
qu'on me demandait sans le dire."

- C'est du charabia, non ?

Merde !

Travaillons un peu.

On ne se réfugie pas
"dans un ostracisme". (Test impropre.

Comment dirait-on ?
Allons, aidez-moi.

"Exclusion", non plus.

- Je ne sais pas.
- Mais si ! ll y a un mot.

Un mot précis.

- Non.

- Vous vous en foutez.

- Si ce n'est pas clair,
il faut le dire.

Téléphone.

Oui ? Bonjour.

Et toi ?

Non, je n'ai pas appelé I'agence.

Je te conseille d'accepter.

C'était il y a 5 ans, Lucie.

Tu ne trouveras pas mieux.

Ah bon ?

II a fait des examens ?

Ecoute, fespére que...

Moi aussi.

Elle fait chier, celle-lé.
On disait quoi ?

- Vous trouviez qumostracisme"...

- J'avais marqué ga sur un papier
que je ne retrouve plus.

- Vous compliquez.

- Mais j'essaie d'avoir
un minimum de rigueur.

S'il n'y a que moi
et que ga vous emmerde...

Depuis un certain temps,
vous n'étes plus lé.

Vous traTnez la patte.

- Je crois pas.
- Si, je vous assure.

Je peux pas travailler
avec quelqu'un qui arrive en retard.

- Je me suis excusée.

- On n'avance pas.

- C'est de la mauvaise foi.

- On piétine ! Dites-le !

Je n'en ai rien é foutre,
de ce bouquin.

Si vous saviez é quel point !

Personne ne le lira.

-Il vaut mieux qu'on arréte,
si vous étes fatigué.

- C'est quoi,
ce discours d'infirmiére ?

Il vaut mieux
que vous vous taisiez.

Vous étes au-dessus de tout ga.

Pendant un moment,
vous aviez un avis,

vous pinailliez sur les virgules,
vous me faisiez des confidences.

Lé, le silence

qui retombe, opaque.
Vous disparaissez

pour aller au chevet
d'un mari subclaquant.

Qu'est-ce qu'il est devenu ?
ll est vivant ? Mort ? Mystére.

-Il va bien, merci.

- Tant mieux.
Pour le reste, elle s'est refermée.

Menez-la, votre petite vie.
Avant, elle se sentait redevable.

Et puis lé, fini. Terminé.
Le vide.

- C'est lamentable.

- Regardez-vous !
Vous étes lé comme un ectoplasme.

- Arrétez !
Vous vous prenez pour qui ?

Je fais mon travail.
Je n'ai pas a vous raconter...

- Si, vous devez !

- Vous vous plaignez de tout !
De moi, de votre bouquin,

de votre femme. Je la comprends !
Vos gamins vous fuient.

Je ne suis pas lé pour écouter
vos lamentations !

- C'est ga,

allez vous faire sauter !

- Je ne pourrai pas venir demain.

Aprés-demain ?

- Oui.

QQQ

-(}a va ?
-Oui.

- Vous pouvez piocher lé-dedans.
- D'accord. Merci.

QQQ

- C'est une bonne idée,
le détourage.

(Test pas mal. (Test dynamique.

- Mais la couleur, c'est un peu...
- C'est le flashage.

- J'essaie d'espacer les séances.

On se croise seulement.

Je lui donne le travail
et puis je file.

Mais ne pas la voir, c'est pire.

Elle est lé, tout le temps.

Alors, je suis un peu débordé.

- Tu souffres ?
- Oui.

- C'est déjé ga.

-Il y a des débuts tardifs.

- Je ne t'ai pas inspiré
de tels sentiments.

- Tu aurais été bien embétée.

- Elle tient vraiment é toi, tu sais.
- Tu crois ?

Qu'elle ait une histoire ailleurs,
ga ne me géne plus.

Tu le connais ?
- Oui. J'ai dTné une fois avec lui.

♪ ai trouvé qu'il était...
- Attachant.

Tiens, ton conjoint.

- Bonsoir, Pierre.

- Comment tu m'as trouvée ?
- Je te fais suivre.

C'était vous ?
- Oui.

Que ga n'entame pas
votre bonne humeur.

- Jamais !

- Bonjour, mademoiselle.
- Bonjour. ll n'est pas lé.

- C'est pas grave.
Je n'étais pas attend...

Je passais clans le quartier.

Dites-lui que Dolabella est passé.

Si vous permettez,
je préfére lui laisser un mot.

Bonjour.
- Bonjour.

-Il s'opére tout un changement.

Je vous en prie,
continuez é travailler.

On pourra bientét lire ?

- Je ne sais pas.

- Pierre a de la chance.

Votre présence
éclaire ces vieux murs.

Il avait pris

des habitudes de solitaire.
ll retrouve son enthousiasme.

Vous avez aussi de la chance.

- Oui.

- C'est quelqu'un de remarquable.

Ce qu'on appelle un humaniste.
Vous devez beaucoup apprendre.

- Vous vous connaissez
depuis longtemps ?

- C'est un de mes plus vieux amis.

Mieux vaut étre de ses amis
que de ses ennemis.

Nous avons tous une part d'ombre.

Il n'en est que plus fascinant.

Vous avez une enveloppe ?

Voilà.

Si vous voulez lui remettre.
Je ne vous dérangerai pas plus.

Merci. Bon courage.

Restez comma vous étes,
avec votre iraicheur.

- C'est qui ?
-ll vient de temps en temps.

- Tiens, regarde.

♪ ai trouvé des photos
dans un bouquin.

Qa do it étre sa femme, non ?

- Oui.

- Elle était assez belle.

QQQ

- Non, ga va.

- Si. J'en ai un peu marre.

- Comment était ton rendez-vous ?
- Je commence dans 2 mois.

- J'ai revu Jéréme.

Il a I'air content de son boulot.

Il a dit que vous alliez divorcer.
- Oui.

- Je pensais pas que den était lé.
-Si.

- Tu te souviens

quand je te I'ai présenté ?
- Oui.

Ceux-lé, je les mets on] ?
- Dans ce carton-lé.

Merci.

- Et avec Marianne, ga va ?
- Oui.

On 'slentend 'men.

Elle m'a réveillé.

Test ce que tu cherchaivs '2
-C' est 'mespéré.

- C'est mal payé.

- Tu ne Pas pas forcé au moins ?

- C'est lui qui m'a rappelé.

- J'avais promis é Jacqueline.
- C'est rien.

- Salut.
- Bonjour.

- Salut ! Tu connais Vincent ?
- Oui.

- On t'aide ?
- Non, merci.

- Vous ne vous connaissez pas.
Christophe, Marianne.

- Vous débarrassez M. Arnaud
de ses livres.

- Et vous publiez le sien.

- Vous avez habité Lisbonne ?
- Oui.

- C'est magnifique.

- Elle est ol], Jacqueline ?
-ll y a eu un petit probléme.

- Elle est ol], ta maman ?
- Dans la salle de bains.

- Je reviens.

"Oui ?

- Bonsoir.
- Entre et ferme.

- Bonsoir.

- Bonsoir.

Qu'est-ce qu'il y a ?

-(;a va mieux.
-Oui, cga va.

- Tayeb, son ex-femme.

"Ex"... ll la voit soi-disant
deux fois par an.

Elle a eu un enfant.
ll a 3 mois.

- De Iui ?

- Du pape !

Il prétend qu'elle I'a piégé.

- C'est possible.

- Je fen pfle.

ll me I'annonce
en m'offrant des boucles d'oreilles.

Celles-lé.

Si ga vous amuse...
- Non.

Au moins, il te I'a dit.

- Quelle confiance !

Je suis quoi, moi ?

- Il t'aime. II te I'a prouvé.

- Oui, dest vrai.
(Test une preuve.

Enfin...

♪ ai 43 ans, il en a 37.
On n'allait pas se marier en blanc.

- Tu aurais do m'épouser.

Tu aurais eu liberté,
sécurité, austérité.

- Jacqueline ?
Tu devrais venir, maintenant.

- J'arrive.

- C'est pas dréle pour moi.

- Vous étes en forme.
- J'ai pris du recul.

- Moi aussi.

*Musique dansante.

QQQ

- Je n'ai quasi pas de remarques
sur la derniére livraison.

-(}a me rassure.

- Mais je regrette
qu'on ne se voie plus.

- Nous avons un messager.
- Oui.

Je ne vous ai pas remercié.
(Test gréce é vous.

- Ce n'était pas concerté.

- Vous ne le regrettez pas ?
- Non.

Elle aurait pu tomber plus mal.

Je vous croyais attaché ' a
votre statut de célibataire.

- Oui. (Test ce que je croyais.

- Encore un peu ?
- Non, merci.

(Test tout un changement de vie.

- Vous me demandez
quelles sont mes intentions ?

- Pardon. Qa ne me regarde pas.
- Si.

Nous n' en avons pas paflé.

(Test une aventure.

- C'est ga qui est beau.

- Vous n'avez plus besoin de moi ?

- Non. Merci, Madeleine.
- Merci, monsieur.

- Madame a rappelé pour confirmer.
- Je sais.

- A lundi, monsieur.
- A lundi. Au revoir.

Je vous écoute.

- C'est la lettre de démission :

"Elle resta sur mon bureau.

"Un matin, je la relus
et la déchirai résolument."

- Oui.

- Je sais pas. On ne glisse pas
un peu vite lé-dessus ?

- Peut-étre.

- Vous avez I'air ailleurs.

- Oui, pardon.

- On s'arréte ?

- Non. Mais je suis un peu...

Je vous ai parlé de I'homme
qui vivait avec ma femme é Genéve ?

- Oui.

Je ne voulais pas
vous ennuyer avec ga,

mais il est mort
il y a quelques jours.

On I'a enterré avant-hier.

- Vous n'y avez pas été ?

- Qu'est-ce que j'y aurais fait ?

Je n'ai pas de rancune.
(Test bien au-delé de cga.

Qa me fait une dréle d'impression.
Vous comprenez ?

- Je crois.

- Lucie va passer demain é Paris.
Elle reste quelques jours.

Qu'est-ce que vous disiez ?
Qu'on glissait trop vite...?

- Oui.

Je penseivs que 9a aura“ pu
étre 'mtéressant, de...

On sonne é la porte.

- Pardon.

- Bonjour.
- Bonjour. Je suis en plein travail.

- Tu as eu mon mot ?
- Oui. Je n'ai pas rappelé.

- J'étais é Honfleur.
- Je n'ai pas pu aller é la banque.

Tu reviens demain ?

- Quelle heure ?
- Fin de matinée.

- Un peu plus tét ?

- Si tu veux.
- A demain.

- C'est qui, ce M. Dola...
-"Dolabella".

(Test vrai qu'il est venu.

Vous I'avez subi ?
- Oui.

- Comment vous le trouvez ?
- Plut6t bizarre.

Vous vous connaissez
depuis longtemps ?

- Exact.

(Test... comment dire ?
Un survivant.

- Un "survivant" de quoi ?

- De I'époque
on] je faisais des affaires.

Je vous en ai parlé comme d'un jeu.

Mais, parfois, ga devient
un engrenage qui peut vous rendre...

méconnaissable.

♪ ai été associé avec Dolabella.
ll m'a fait entrer clans ce monde.

Ancien avocat.
ll avait beaucoup d'entregent.

Une espéce de candeur, aussi.

Dans I'immobilier, on a brassé
de I'argent é désembellir Paris.

Il y avait une confiance entre nous.

Et ga a basculé.
Sous couvert de la société,

il s'est livré, clans mon dos,
é de gros détournements de fonds.

(Test une histoire
qui a fait du bruit.

Un procés avec une foule de parties
civiles : Etat, épargnants...

♪ étais exposé en premiére ligne.

- Vous vous étes défendu ?

- Oui. Etj'ai été mis hors de cause.

II aurait aussi pu s'en tirer mieux.
On voit des choses pires.

Mais attendez la suite.

Vous allez voir
de quoi je suis capable.

♪ étais blanchi,
ga aurait do suffire.

Mais non. ll a fallu que je le ruine,

que je le ratisse,
que je le réduise é rien.

♪ ai fait ga souterrainement,
auprés des banques et des juges.

Avec un zéle carnassier,
jusqu'é ce qu'il

n'ait plus aucun recours.

Déchu de ses droits,
saisi de tous ses biens

et condamné au pénal :
3 ans de prison ferme.

Il n'existait plus.

Etje n'en ai éprouvé aucun remords.

Monstrueux, hem '?

- Oui.

Pourquoi vous me racontez ga ?

- Je ne suis pas
que celui que vous connaissez :

mauvais pére, mauvais mari,

tardivement curieux des autres...

ll y a aussi ga.

Cette saloperie.

- Votre femme le savait ?

- Non.

Je n' en avaivs 'yamahs paflé
é personne.

- Vous vous étiez senti humilié ?

Ou c'est plus obscur.

Aprés la prison,
il avait quitté la France.

On I'a dit mort.

Et puis, il y a 2 ans, il a réapparu.
ll a sonné é la porte.

C'était une sorte d'épave.

Il m'a regardé, I'oeil fixe.

♪ ai cru qu'il venait pour me tuer.

II venait pour I'argent.

(Test un joueur. (Qa Poccupe.
Je lui en donne.

(Test pour cga qu'il vient,
pour son chéque en espéces.

-Il vous fait chanter ?

- Non. Enfin, il le croit.

Il brandit
des papiers compromettants.

Ce ne sent
que des contreiaqons 'mianffles.

♪ ai fini par ressentir avec lui...
une étrange solidarité.

Avant vous, je croyais méme
que ses visites me distrayaient.

On ne va plus travailler aujourd'hui.

Profitez de la journée.

Il fait beau.

- Le bouquin de Baroli
marche bien.

D'autres articles vont venir.
Je suis trés content.

-Il y en avait é la Fnac.

- Vous me donnez I'addition ?

- J'ai visité un appartement hier.

Il est bien.
Rue Vintimille. 3 piéces.

Il y a des travaux é faire, mais...

- Oui.

- Ce serait bien si tu allais le voir.

- J'ignorais que tu cherchais.

- Je n'ai pas fait les annonces.
C'était une occasion.

Qa n'a pas I'air de...

- Vincent, je ne sais pas.

On est 'men, comme qa.

- Mais tu ne veux pas
qu'on vive ensemble ?

- Non.

- Je me suis trompé, pardon.

- Je n'ai pas envie de ga,
en ce moment.

Je ne vais paste mentir.

♪ aime qu'on se voie, comme ga.

Des moments volés.

'
-"Volés" a qui ?

Tu aimes toujours ton mari ?

Je cherche.

- Vincent,

tu me parles d'une vie de couple.

Mais pour toi non plus...

- Pour moi aussi, c'est mieux ?

- Excuse-moi.

Je suis bien comme cga. (Test tout.
-Oui.

Reste avec toi.
(Test plus confortable.

- Appelle ga comme tu veux.

- Ou autrement.
Tu as peur de quoi ?

- Arréte, s'il te plait.

Qa ne changera rien.
On se verra aussi souvent.

- Non.

Je vais étre franc aussi :
je préfére qu'on en reste lé.

- J'ai envie de sortir.

On marche un peu ?

- Non. Mais vas-y, toi.

Vas-y.

QQQ

Merci.

QQQ

- Oui ?

Excusez-moi.
ll est trés tard.

- Mais non, entrez.

Je lisais.

Vous voulez boire un verre ?

Oui, je peux comprendre.

Je le connais peu.

Mais il s'est refermé.
(Test normal.

- Oui.

-Il vous a brusquée.

- C'est moi qui étais lamentable.

Je m'entendais parler.
Je n'arrivais pas é...

Je ne veux pas vous casser les pieds,
mais c'est déjé fait.

- Je ne sais pas quoi vous dire.

Aves mon pass“...

Je manque dexpériences récentes.

On veut I'amour,
mais quand il se montre, on freine.

On a peur d'y aller.

Vous étes fatiguée.

- Oui.

Je n'ai pas envie de rentrer.
Je peux...?

- Dormir ici ? Bien sfir.
ll y a des chambres.

- Merci.

-Il y en a une
en face de la salle de bains.

QQQ

- Vous ne pouvez pas dormir ?

- Non.

Je vous laisse.

- Non, restez.

- Juste un moment.

QQQ

Entre.

Tu n'es pas trop fatiguée ?
- Non, ga va.

- Je suis triste pour toi.
- Merci.

- Je savais
qu'il n'allait pas bien, mais...

- C'est arrivé brutalement.

-Il avait quel ége ?
-60.

- C' est 'yeune.

Isabelle est venue ?
- Oui, heureusement.

Il y a eu la cérémonie,
Pincinération,

toutes ces formalités horribles.

Elle m'a beaucoup aidée.

Tu es injuste avec elle.

- Je sais.

Tu veux du thé ?
- Oui.

Et toi, ga va ?

Tu as I'air.

- Oui. Une certaine fragilité
qui a trouvé sa vitesse de croisiére.

- Alors, tu n'as plus de livres ?

Tout est parti ?
- Oui.

- Pas de problémes d'argent ?

- Non.

I I
Cliquetis dans la piéce é cote.

La jeune femme qui travaille
avec moi a dormi ici cette nuit.

Dans la chambre.

Tu es é quel hétel ?
- Au Saint-Simon.

- Tu testes hngtemps '2?

- Une semaine.

Je ne voulais pas rester

- Je comprends.

Un seul ?

- Je vais voir
les enfants d'lsabelle.

Je te montre
mes photos de Seattle.

- Ils ont quel ége, maintenant ?

Tu as appelé Wagner ?

- Oui. ll a été trés gentil.

Je le vois lundi matin.

- Bonjour.

- Bonjour.

- Je te présente Nelly. Lucie.

- Je suis heureuse
de vous rencontrer.

Ma fille m'a parlé de vous.
Je vous imaginais ainsi.

(Test un compliment.

- Vous avez bien dormi ?
- Oui.

- Vous en étes on] ?

- Presque sur la fin.

- Est-ce qu'il me fait apparaTtre ?

- Vous étes sur le point d'arriver.

- Tu vas étre lé au dénouement.
Comme un espoir.

- Je demande é lire.

- Je vais vous laisser. Au revoir.

- Alors, é lundi.

Non. Lundi, il y a Jéréme.

La procéd u re.
-Oui.

- Prenez-le sereinement.
- D'accord.

' -Alors, a mardi. -A mardi.

- Bonjour.
- Bonjour.

- Matinale. ll est réveillé ?

- Oui, mais...
-"Mais" ?

- Sa femme est lé.

- Ah bon ? Lucie est...
- Oui.

-Il m'avait dit de passer, mais...

- Excusez-moi. Je dois y aller.
- Oui, allez-y.

Pardon. Toute réfleflon fake,

je devrais laisser un mot
chez la gardienne.

- Au revoir.

- Bonne journée.

- Vous aussi.

-(}a dure longtemps ?
-Dans leur cas, cga va vite.

Un quart d'heure.

- Vous étes mariés sous le régime
de la communauté réduite aux acquéts,

et desk une

décision prise d'un commun accord.

Vous disposez d'un délai légal
de 3 mois pour réfléchir.

Je vous y encourage.
Vous semblez bien vous entendre.

- C'est pour ga que nous divorgons.

- Bien.

Vous ferez déposer une requéte
réitérée en divorce.

-(;a a été ?
-Trés bien, non ?

- Si.

- Tu as connu ga.
- C'était un peu plus agité.

-(}a dépend quand et comment
on le décide.

- Oui.
- Tout est lé.

'Q3 Va "g?

Tu ne regrettes pas ?

- Non. (Test bien comme cga.

- Tu sais ce que Marianne pense ?

Elle pretend que je dois étre
encore amoureux de toi.

- Tu Pas rassurée ?

- J'ai essayé,
mais elle a I'air d'y tenir.

-Insiste.

- Je te dépose é Montparnasse ?
-(}a ne t'ennuie pas ?

*-Vous étes chez Vincent Granec.
Laissez un message aprés le bip.

*-C'est Nelly.

Tu n'es pas lé ?

*-Je ne vous réveille pas ?
*-Non.

- Vous pouvez venir un peu plus tét ?
- Oui.

-Il y a quelque chose d'imprévu.

Rien de grave.
Je dois faire un voyage.

Je vous expliquerai.

Ash?
-Oui.

- Merci.

- Je suis en retard.
- Non. Entrez.

- Ce soir, mais je ne reste pas.

- Bonjour.

- Vous partez ?
- Oui. On s'est décidés trés vite.

(Test un voyage assez lourd.

- Long ?
- Oui, tout un périple.

On s'arréte é Genéve,
puis Saint-Pétersbourg, Istanbul,

I'lnde, I'Extréme-Orient...

Dans les pays on] on ne trucide pas
les touristes. Jusqu'é Seattle.

Notre fils est lé-bas.
- Oui...

Mais combien de temps vous...?

- Je ne sais pas.

Plusieurs mois.

(Test une rupture
avec ma vie sédentaire.

Avec nos habitudes, aussi.

- Mais...

- Oui, la fin est ici.

Vous lirez et vous couperez
en épargnant les phrases que j'aime.

Vous les reconnaTtrez.
♪ en ai souligné.

Prenez votre temps.

Vous donnerez le manuscrit é Vincent.

Vous recevrez encore
des virements pendant 3 mois.

- Non. Pourquoi ?
- Si.

Et vous gardez la clé.
Vous venez quand vous voulez.

- Bonjour.
- Bonjour.

- Le taxi va mooter
prendre les bagages.

- Vous partez tout de suite ?

- Oui. L'avion est é 11 h 50.

Pierre, je ne vois pas ton sac noir.

- Il do it étre clans la chambre.

- C'est trés précipité.

On en a parlé, comme ga, et puis...

On s'est décidés avant-hier.

On verra 'men.

(Test un projet qu'on avait eu
il y a 30 ans.

Qa do it vous sembler ridicule.

- Non, au contraire.

- On le fait parce qu'on peut
encore le faire.

♪ espére qu'on se supportera.

Sonnette.

Qa, c'est le taxi.

Bonjour, monsieur. '
Les deux valises, Ia.

- Tout y est. Mon passeport...

- Je descends.

- Au revoir, Nelly.
Merci pour tout.

- Au revoir. Bon voyage.

- Je me suis occupé de Dolabella.

Ne le laissez pas vous taper.
ll est trés fort.

Je vous écrirai.

Vous n'étes pas obligée
de me répondre.

- Ou ?

- J'aurais pu vous prévenir plus tét.

- Peut-étre, oui.

- Pardon.

♪ ai pensé é moi.

- Vous allez étre en retard.

Vous oubliez votre sac.

QQQ

-ll y a un changement
de vol pour Istanbul.

- Oui.

Pierre ?

Pierre ? Ton passeport.

QQQ

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