All language subtitles for Better.Off.Single.2016.Fre (1)

Les rendez-vous arrangés,
j'y crois pas trop.

Moi non plus.

Mes collègues étaient sûrs qu'elle
allait me plaire.

Ma sœur m'avait promis que je l'aimerais.

- Quand même...
- On était sceptiques.

Jusqu'au moment où...

Je l'ai vue.

Et je l'ai vu.

Il y avait quelque chose.
On a commencé à parler.

Et on a continué à parler toute
la soirée.

On a fait la fermeture du restaurant,
puis on est partis boire un coup.

Et c'est un gentleman.

- Il m'a accompagnée chez moi.
- Ou presque.

Oui, dans une rue sombre, il y
avait deux mecs avec des coups-de-poing...

- Et des nunchaku.
- Et une peau horrible.

Ils m'ont saisie
en disant qu'ils voulaient

notre argent et qu'ils allaient me violer.

On veut votre argent et
on va te violer.

- C'était horrible.
- Cela aurait pu l'être.

Si Barry n'avait pas promis de protéger

les rues de New York depuis qu'il
a perdu ses parents quand il était petit.

Oui, je suis le vengeur des trust funds.

C'est vrai ?

Barry a appris le combat thaï avec des
bâtons dans les rues de Princeton.

Il était tellement calme et fort.

Je n'avais jamais vu d'étoile à lancer.

Heureusement pour eux, j'étais
avec une belle dame,

sinon, je n'aurais pas été aussi sympa.

Oui, et après avoir vu la façon
presque tendre

dont il a terrassé ces voyous...

Je suis capable de compassion.

Je savais qu'il était temps.

Temps que je prenne sa virginité.

J'ai pensé avoir peur, mais heureusement
avant moi,

Barry avait fait l'amour à plus
de 80 femmes.

- 83, c'est beaucoup.
- Je me sentais lumineuse.

Une libellule sexuelle ou quelque chose
de chaud.

Des orgasmes brûlants, fétichistes,
encore et encore.

Et le lendemain matin, après avoir
gagné 38 millions dans les machines à sous

Nous avons commencé à faire le
tour du monde et ça continue depuis.

Mais Charlie, on parle que de nous.
Et toi ?

Je ne t'ai pas revu depuis le lycée.

Quoi de neuf ?

Parle-nous de ton heureuse élue.
Tu en as une, n'est-ce pas ?

Oui, parle-nous de toi.

MIEUX VAUT ÊTRE CÉLIBATAIRE

Tu n'as jamais remarqué que quand
tu n'as personne,

tout le monde a quelqu'un
qui le rend super heureux ?

J'y crois pas.

Je veux dire, ce mec ? Ces deux-là ?

Ça ne marche jamais pour moi.

Charlie, tu l'appelles dix fois par jour
depuis deux semaines.

Être ma copine ? (entourer réponse)
Oui -Non

Tu lui plais pas, mec.

Aide-moi à trouver ce boomerang
avant que ta mère

- nous force à faire de la géométrie.
- Je veux dire, c'était ma faute ?

Pourquoi elle fait un cœur autour du "non"
si elle ne veut pas dire "oui ?"

Sérieusement.

Et c'était encore pire à l'université.

Juste, la prochaine fois, ne me laisse
pas tout seul

quand tu parles avec des mecs
toute la nuit, OK ?

Charlie, c'est toi qui m'a dit de flirter
pour avoir de la bière gratis.

Mais il ne fallait pas que ça te
plaise autant.

Charlie...

Voici comment éviter d'échouer
à l'examen final.

Bon Dieu.

Dans toutes mes relations,
je peux vous dire où ça a foiré.

Ce chien tuait tout dans l'œuf.

Disons qu'on était tous les deux
contents que ça se termine.

Comme à chaque fois...
Contents.

Bon, jusqu'à Angela.

Tu n'es pas sérieux.

Désolé de t'avoir
réveillée.

Avant tu aimais faire l'amour au
milieu de la nuit.

Je veux dire, t'étais là toute chaude,
nue dans mon lit.

Tu t'es presque jetée sur moi.

Avec mon genou ? En dormant ?

Merde. Tu le vois ?

Eh !

Ça va aller, OK ?

Je t'ai dit de fermer la fenêtre.

Les foutus moustiques
m'empêchent de dormir.

- Chérie.
- Je suis déjà nerveuse pour la réunion.

Eh. Chérie, chérie, chérie, chérie.

Écoute...

Tu sais que ça marchera demain.

Je te promets, même s'il faut que
je reste éveillé toute la nuit,

tu peux dormir.

La toute petite vie de cette
moustique se terminera.

Et depuis qu'on a rompu avec Angela
je ne peux arrêter de penser.

Ne le tue pas simplement, il
faut la torturer.

Essaie de trouver des infos, où
habitent les cellules dormantes.

Je vais le torturer à mort, ce moustique.

Tant mieux.

Et je me fous de ce qu'en penseront
les médias libéraux.

Ce fils de pute le mérite !

Je t'aime.

Tu promets que le moustique va
mourir à la fin ?

Les moustiques vivants sont tellement
passés de mode.

On ne sait jamais.

Et même si Angela et moi c'est fini,
"pourquoi" ne veut rien dire.

Je veux dire, cela n'aurait pas
été plus simple

si pour notre couple on avait fait

comme nos grands-parents ?

Ils sont restés ensemble.

Même la génération de nos parents

ont fait semblant pour que les enfants
ne voient pas venir le divorce.

Et je sais que faire semblant ne
marche pas toujours,

mais c'est tellement mieux que la réalité.

Je te l'ai dit...

Coucher avec ton frère ne voulait
rien dire !

De quoi tu parles ?

J'ai même pas de frère !

C'est pas mon problème !

Je maudis l'âme de ta famille !

Je ne sais pas.

J'aimerais savoir quoi faire, au moins
une fois.

Et j'arrive pas à sortir de ma tête.

Mon cerveau n'arrête pas de rejouer
et de rejouer.

"Pourquoi c'est fini entre nous ?
Comment je peux me passer d'elle ?"

Et je ne sais pas.

Donc, pas de changement ?

Charlie, j'ai vraiment essayé que
ça marche tu sais.

Mais tu n'étais pas présent.

Tu étais ailleurs.

Et tous ces rêves et
ces fantasmes sexuels ?

Vous en avez toujours ?

Non.

Je sais que vous pensez que les
autres couples sont heureux,

mais ce n'est pas vrai.

Personne n'est heureux,
à moins d'être célibataire,

et de ne pas avoir à faire de
compromis, de compromis de couple,

qui franchement emmerdent
tout le monde.

Même les célibataires, qui se croient
heureux,

se trompent.

Ils détestent leurs parents,
ils détestent leur boulot,

et leurs foutues équipes
de Fantasy Football.

Tout ce qu'ils peuvent trouver pour
être misérables.

Les gens sont faits, Charlie, pour
être misérables.

Ça vous gêne si je fume ?

J'aimerais que vous entendiez

la moitié des complaintes que
j'entends dans cette pièce.

Vous êtes tous sans pitié.

Bien que mon chalet dans les
Catskills vous remercie.

Mettez-moi encore six ans de

de ces séances, alors.

Charlie, c'est une bonne question.

Très bonne... À propos de nos séances.

Charlie...

Il faut qu'on parle. Il y a longtemps
que je pense à vous dire ça,

mais avec votre anniversaire, et
les vacances d'été,

et votre problème de perte d'emploi,

je ne croyais pas que c'était le
bon moment,

mais c'est quand le "bon moment" en fait ?

Charlie, ce que je veux dire c'est
que ce serait bien

qu'on fasse une petite pause.

On est en août, non ?

Vous allez sûrement à la grosse fête
des psys.

Là où vous allez tous à cette époque.
Donnez-moi juste les dates.

- Ça va.
- Non, ce n'est pas ça.

Charlie, écoutez.

Il ne faut plus que je vous voie

car il faut que je commence à voir
d'autres gens.

C'est quelque chose que j'ai dit ?

Non, ce n'est pas vous Charlie, c'est moi.

Le fait que vous ayez dit cela, me fait
remonter beaucoup de sentiments.

Merde. Il faut que je réponde.

Oui, je vais encore en avoir besoin.

Je ne sais pas où vous avez trouvé
ça, mais c'est vraiment bon.

CHAPITRE UN

LA SANTÉ MENTALE

Des orgasmes brûlants, fétichistes,
encore et encore et encore.

C'est sûr que Franco a bien joué.

Je veux dire, attraper le ballon aux
pieds c'est déjà difficile,

sans parler d'un qui vole très haut
et ensuite d'aller jusqu'à la touche,

et arrêter le ballon avec son bras ?

Oui c'était incroyable.
Mais ce n'est pas pareil.

Mais le base-ball, d'autre part...
C'est un jeu où tout colle ensemble.

C'est un jeu d'intentions.

On ne peut pas avoir de la chance
et frapper un ballon rapide à 98 km.

On ne peut pas avoir de la chance
et lancer une balle avec effet

qui va direct vers le coin extérieur.

Qu'y a-t-il de mieux que deux retraits,
fin du neuvième, trois à deux,

quelqu'un sur le second et il manque
un point ?

Cette balle que Dennis Eckersley
va lancer

et Kirk Gibson qui va la frapper...

Une lancée de balle, un swing... Un
gagnant et un perdant du World Series ?

Je veux dire, c'est fou !

Mais écoute-moi, je parle.

Et je parle.

Parler c'est exactement ce qu'il
ne faut pas faire maintenant.

Toi, mon ami, a besoin de regarder
d'autres exemples

de la supériorité du base-ball
sur tous les autres sports,

pendant que j'ai besoin de...

Tu comprendras.

Ça c'est un athlète, n'est-ce pas Kenny ?

Un mouvement d'athlète,
sûr et certain.

Tellement doux.

Il nous fait croire que c'est facile
à faire tout le temps.

C'est quoi ce bruit ?

Mesdames et Messieurs bonjour,

nous sommes contents de vous voir
sur ce vol de 45 minutes

à l'aéroport de LaGuardia à New York.

Vérifiez que vos sièges
sont bien relevés,

que vos tablettes sont rangées et
que vous avez évité

nos frais de 1 000 dollars en plaçant
tout ce que vous possédez

dans les compartiments supérieurs.

Si vous êtes assis dans le siège
du milieu,

vous avez le droit d'utiliser les
deux repose-bras,

même si l'idiot assis à côté de
vous n'a

aucune idée de la politesse
quand on est en avion.

Après le décollage, vous pourrez
utiliser votre iPhone,

mais avant cela, même une seule
utilisation d'un iPhone

causera le crash de l'avion et
vous damnera pour toujours,

tout droit en enfer.
Bienvenue à bord.

Merde.

Oops !

Je peux vous aider ?

- Oui, ce serait sympa.
- Voici ce que je vais faire.

Je vais vous donner ceci.
Un petit cadeau, et je prendrai ceci

et vous pourrez le rechercher à
la porte en sortant

- quand nous atterrirons à New York.
- C'est vraiment un petit sac.

Oui.

Il doit bien y avoir de la place quelque
part dans l'avion.

Ma petite chérie.

Je vais vous dire ce que je peux faire.

Venez me voir en sortant de l'avion

et je vous créditerai des miles au
quadruple pour le vol d'aujourd'hui

que vous ne pourrez jamais utiliser.

Attachez votre ceinture.

C'est tout moi.

Tu t'es fait avoir royalement.

- Je sais.
- Ouais.

La moitié des valises ici sont plus
grandes que ça.

Sérieusement.

C'était déjà pas terrible de devoir
subir les rayons X.

C'est rien ça.
Tu vois cette vieille là-bas ?

Elle a presque supplié de se faire
torturer. Quelle terroriste.

- Regarde-la. Ne sois pas dupe.
- Quelle terroriste.

- Des rencontres en ligne ?
- Ah, t'as vu ça ?

Eh, je ne juge pas.

Tu veux me donner un coup de main ?

- Oui.
- Oui ?

OK, je sors avec ou pas ?

Voyons voir... Sally !

Elle a 28 ans, elle
aime émasculer les hommes

Sally...

Dégueuler après les repas et
se balader sur la plage.

- Sors avec. Carrément.
- Ah bon ?

Oui,
elle m'a convaincue à "émasculation".

Tu es née pour ça.

- OK. Gretchen. Elle a 30 ans.
- Gretch.

Elle aime mentir sur son âge,
être sensible,

intelligente et drôle et
ne poster qu'une photo d'elle

- qui a été prise il y a 12-15 ans.
- Oui, aucun doute

qu'elle sera aussi bien en vrai.

- Aucun doute. Sors avec elle ce soir.
- Ce soir ?

Oui, n'attends pas.

J'ai déjà des projets pour ce soir.

Et elle est sortie sur parole, donc...

- Ce sera difficile à reprogrammer.
- C'est dommage.

- Elle est vraiment bien.
- Oui.

- Oui.
- Oui.

Alors, tu es de la ville ?

Oui, j'étais en visite chez ma sœur.

- Et toi ?
- Oui, New York.

- En entretien.
- Ah bon ? Sympa.

Oui, je pensais changer de voie,

travailler un peu dans l'associatif.

Faire un truc bien, tu vois.

- J'aimerais faire ça aussi.
- Je me dis, chercher du boulot maintenant

ou bien attendre d'avoir 60 ans,
annoncer ma retraite dans la salle "D"

sans avoir surpassé
mon coup de maître,

à savoir le slogan pour
la poussette avec cendrier incorporé.

Ne laissez pas la maternité vous bouffer

Les bébés c'est exigeant
mais c'est à vous maintenant

Alors poussez, poussez...
La Poussette à cloper !

LA POUSSETTE À CLOPER

- Ça se retient bien.
- Ouais, comme la chaude-pisse.

Attendez, excusez-moi.

Non, non, non.

On peut avoir encore deux aviations
avec soda ?

- S'il vous plaît ?
- Je peux te dire

combien je suis content d'être
assis à côté d'une belle nana ?

Je ne m'assois jamais à côté
d'une belle nana sur un vol.

Je veux dire, les vieux, toujours.

Le mec qui sue, qui a trop chaud,

tout le temps, mais toi...

Je gagne. J'ai gagné. J'ai gagné.

Alors pardonne-moi mais il faut que

je saisisse cette opportunité et

que j'essaie de la changer en
rendez-vous.

Peut-être.

Hors de l'habitacle pressurisé
où on est assis.

Je m'appelle Angela.

Charlie.

Ravie de faire ta connaissance, Charlie.

Moi aussi.
Je n'ai pas de chaude-pisse.

Je vais retourner la carte suivante,
Tammy.

Je veux que tu te concentres et me
dises ce que c'est, d'accord ?

Et souviens-toi, il n'y a pas de
mauvaise réponse,

donc tu me dis ce que tu penses que
c'est dès que je la retourne.

C'est un petit chienchien mort.

OK. Tu n'as pas à répondre aussitôt.

Tu peux prendre un peu de temps pour
penser à ce que c'est.

Tu comprends ?

Bon Tammy, tu n'as qu'à...

C'est un petit chienchien mort qui a été
découpé avec un couteau.

OK.

Comme on a dit, il n'y a pas
de mauvaise réponse,

donc on va en essayer une autre.

- C'est Maman et Papa.
- OK. C'est bien.

Maman et Papa.
Très bien Tammy.

- Maman cuisine pour Papa.
- C'est bien !

Tu vois ? C'est vraiment sympa
de la part de Maman...

Maman met du verre pilé dans la
soupe de Papa pour qu'il pleure.

... De faire ça.

Docteur Donovan,
Charles Carroll sur la deux.

Mec, je passe une super journée,
je voulais juste partager ça.

Super. Qu'est-ce qui se passe ?

Je le plaisir de t'annoncer que j'ai
un rendez-vous pour mardi prochain.

Avec une femme ? Comment t'as réussi ça
à 11 h 30 du matin ? Tu as bu ?

Il n'est jamais trop tôt pour le nectar
d'amour, mon ami.

Et tu vas trouver ça bizarre,

mais cette Angela, il se pourrait
que ce soit la bonne.

Tu la connais pas, mec !

Me gâche donc pas mon plaisir, mec !

Je dis juste que je te connais.

Merci Oprah.
Je peux venir dans ton émission ?

J'ai un problème avec mon meilleur ami.

Tu as déjà regardé Oprah ? Tu devrais.
Oprah connaît bien son boulot.

Et puis qu'y a-t-il avec cette nana qui te
fait penser que c'est la bonne ?

- Il y a ce qu'il faut.
- Vraiment ?

Elle est pour les Yankees ou les Mets ?
Elle aime la bière belge comme toi,

ou bien elle mange sans gluten ?
Elle rigole quand elle regarde

"Un jour sans fin" ou elle se demande
pourquoi Bill Murray

- veut toujours se tuer ?
- Tu déblatères.

C'est peut-être pas le plus important,

mais ça compte pour savoir si
c'est "la bonne" ou pas.

Ça, oui. Je dis seulement

qu'il te faut plus d'informations avant
de la demander en mariage.

Bon, bon. C'est peut-être une tueuse
en série.

Tu peux avoir confiance en moi.

On en trouve là où on s'y attend le moins.

Aucune idée de ce que tu veux dire.

Écoute.
C'est sympa pour ton rendez-vous,

et c'est sympa de l'avoir proposé
une nuit "C".

Une nuit "C ?"
Ça veut dire quoi une nuit "C" ?

- On sort mardi.
- Exactement. Mardi soir.

Rien de sérieux, juste pour s'amuser.

Tu ne gaspilles pas une nuit "A" ou "B".
Du beau boulot.

C'est elle qui a suggéré mardi.
J'ai juste dit oui.

- Tu es encore là ?
- Oui, écoute,

faut que je retourne voir le petit
Jeffrey Dahmer,

mais garde ton sang-froid, OK ?

OK, OK, bien. À plus.

Oh, et au fait

c'est bien elle.

Bon, c'est pas elle.
C'est carrément pas elle.

Angela, c'est de l'histoire ancienne.

Il faut continuer à en parler ?

Tes gémissements me rendent fou.

Angela mise à part,
quel genre de psy

laisserait tomber un taré comme toi ?

C'est pas si terrible.

Il a dit qu'on pourrait rester amis.

Un conseil : le fric que tu

filais au docteur "C'est moi qui vous
appellerai",

mets-le plutôt dans des massages
deux jours par semaine.

Tu verras si ça résout pas tes problèmes.

Ouais, je vois pas comment

ça m'aidera à trouver "la bonne",
mais bon.

Sérieux, mec.

- Tu peux pas faire ça.
- Quoi ?

Parce que je suis pas petit et
mignon, pisser

défigure le trottoir plein de pisse
de chien

sur lequel on court depuis la 72e ?

Ouais.

Écoute, ma prostate est grosse
comme une putain de pastèque.

Tu vois ?

Écoute ma petite dame, tu
portes un sac plein de merde.

Arrête de pleurnicher.

C'est pas comme si tu ne
t'y attendais pas.

- Quoi ?
- Quoi, je...

- Fais pas ça.
- Viens ici.

OK.

Ça va.

LE GOUVERNEMENT DES ÉTATS-UNIS :
PRÉLUDE À LA GUERRE

Pearl Harbor...

est-ce pour cela que nous luttons ?

Ou est-ce pour

la Grande-Bretagne ?

Nana chaude dans l'avion

Mon Dieu.

Eh, la fille qui vole.
J'ai eu ton message.

Charlie !

Mon Dieu ! Fais-toi un shot.

Ces shooters, c'est trop de la bombe.

Je crois que je vais passer mon tour.

Des shots pour tout le monde !

Bon, mais juste un alors, Anne et
moi on allait partir.

Tu me suis ? Sexe.

Oui.

Mon Dieu.

Oops !
Angela est arrivée !

Allez, ça va aller.

Aide-moi à me mettre debout.

Ça va ?
Il faut peut-être la mettre au lit.

Merde !

Vous n'êtes que des amateurs.

On s'est bien amusés !

OK, on y va.
Je vais juste...

OK, tu veux partir ?

Je ne sais pas qui c'est mais
il se débrouille.

On dirait.

Au cas où vous seriez inquiets,
je pars bientôt.

Non Charlie !

Tu vois ? Elle va bien.

Alors... On se déguise en robots et on
se renifle le derrière ?

Attention. Attention.

Tu te souviens de ça ?

Tu ne vas quand même pas la laisser
dormir toute habillée ?

OK, on peut partir maintenant.

- Oui ?
- Je crois qu'il est gay.

Eh ! Ne fais pas ce que je ne ferais pas.

OK.

Ton téléphone est ici à côté du lit.

J'ai composé le 911, alors si tu as
des problèmes pendant la nuit

tu n'as qu'à appuyer sur le bouton vert.

- OK ?
- OK.

Du moment que tu passes la nuit

sans avoir besoin de soins
paramédicaux, ce qui,

comme tu as l'air d'avoir de
l'expérience, ne sera pas un problème.

Un verre d'eau et quelque chose pour
la tête à côté du téléphone.

À part ça...

- Il faut que j'y aille.
- Merde.

Je suis désolée. Je t'aime bien.

C'est vrai. Tu es un mec bien.

Dieu, dans quel état je suis.

Regarde-moi, tu dois me détester.

- Je ne te déteste pas.
- Moi, je me détesterais.

Putain. Promets-moi que tu sortiras
avec moi encore une fois.

S'il te plaît ? Je ne boirai pas. On
ira au cinéma.

Alors disons vendredi.
Tu es libre ?

Je pensais plutôt à lundi.

C'est une blague.
Quand tu veux.

Quand tu veux. Ce sera sympa.

T'es pas croyable, tu sais ça ?

Je sais.

Alors pourquoi ne pas sortir avec moi ?

Que peut-il arriver de pire ?

Quand Brice m'a demandé d'être
son témoin,

j'ai eu beaucoup de souvenirs.

En fait, je me souviens bien de
la première fois

que j'ai vu Rebecca et Brice ensemble.

C'était au Red Lobster,
pour les 29 ans de Brice.

Tout ce qu'on pouvait manger,
des crevettes au pop-corn,

et j'ai su à ce moment-là,

je le voyais dans ses yeux,
que Brice ne devait pas,

sous aucun prétexte,
épouser cette femme !

Mais bien sûr, je n'ai rien dit
et maintenant,

deux ans et demi plus tard,
nous voilà.

Au non-couple heureux !

Mon homme.

Merci Vince.
Merci à vous tous

d'être venus fêter avec moi
ce jour très spécial.

C'est très important pour moi.

Vous savez tous que Brice est un trou
du cul, non ?

Vous avez peut-être remarqué que ma femme,
Rebecca, n'est pas là.

Oui, mais au moins, c'est
notre trou du cul à nous.

C'est parce que j'ai divorcé de cette
garce infidèle, aujourd'hui même !

Elle vous salue bien bas de l'enfer.

Et puis ce trou du cul sait sortir
des trucs rigolos.

C'est officiel, donc il faut mettre
les pendules à l'heure.

D'abord, ça c'est du vrai.

Et puis, oui...

Vous, les New-yorkaises sexy...

Vous toutes...

Pas toi ! C'est dégueu.
C'est ma cousine.

C'est ma cousine.
Je charrie.

Mais vous, les New-yorkaises sexy,
je suis à votre disposition

pour vous titiller le cul ou
la chatte quand vous voulez !

Prenez ces putains de papiers
du divorce !

Je prendrai les papiers du divorce
du bas de ma queue !

Demandez à ma queue !

- Bon.
- C'est bon ça.

Bon, il faut que j'y aille.

- Non !
- Je vous aime.

- Sérieusement je...
- OK, OK, OK. Au revoir.

Je ne sais pas ce que c'est.

Je ne sais même pas par où commencer
avec tout ça.

- Mais c'est ça.
- J'imagine que non, Charlie.

Et c'est naturel.

Je ne savais pas combien j'étais
heureux avant de me marier.

- Fais plus jamais ça. Le prends pas mal.
- D'accord.

- Je le prends pas mal.
- Écoute, je comprends,

ça a l'air bien dit comme ça, mais

un peu trop bien pour être vrai
à mon avis. Non ?

Je couche beaucoup plus étant
célibataire que quand j'étais marié.

Vraiment ?

Oui, et quoi de mieux
qu'un plan d'un soir ?

Pas d'engagement.

Pas de manque,
pas de sentiments.

Quand elle écarte les jambes,
sans aucune obligation,

sans engagement, sans que t'aies à lui
donner la moitié de ce qui est à toi...

Tu ne peux pas en avoir la moitié,
pas sans cela, mes amis.

La chatte en marché libre, c'est de l'or !

- De l'or ?
- Une marchandise qui prend de la valeur

dans une économie en baisse ?
Tu m'étonnes que c'est de l'or !

Et il faut que tu ramasses autant
de cet or que possible

tant que tu as les liquidités
du célibataire...

- Bon Dieu.
- ... Mon ami.

Oublie Angela.
Tu te rendras compte que la prochaine

fois que tu es avec quelqu'un, il n'y a
plus grand-chose dans le portefeuille,

et que c'est pas bon marché.

Tu vends hors de ta position...
Et boum ! Du cul.

Je saisis ce que ton approche financière
de l'art du plan cul

a d'audacieux,

mais, je sais pas, je me sens
comme un naze, depuis Angela.

Tu n'es pas un naze !

Je suis un naze. Même tirer un coup,
j'y crois pas, là.

- Je sais même pas par où commencer.
- Charlie.

C'est un jeu d'enfant.
Je t'explique le truc...

D'abord, tu identifies ta cible.

MODE RECHERCHE : PARTENAIRE SEXUELLE

Non, pas elle.

TROP DE CONCURRENCE

Non ! Même pas en rêve.

DÉSENGAGER PROTOCOLE - RATÉ D'AVANCE

BÉGUIN CLASSIQUE DE BARMAN

ANALYSE CIBLE

Boum. Elle. Celle qui n'est PAS au bar.

Mais qui attaque son BlackBerry avec la
même précision intense

ENGAGER PROTOCOLE : NYMPHO EN MANQUE

dont tu auras besoin d'ici quelques heures

Il y aura de la compétition pour elle,
mais tu devrais t'en sortir.

Et cette nana est verte parce que Vanessa,

qui est au bar, capte toute l'attention.

De l'attention : voilà ce que tu vas
lui donner.

- Je pige. Et puis ?
- Après, il faut qu'elle sache

que tu es un mec bien.

Et c'est important, alors fais attention.

Tu es un mec bien qu'elle
ne reverra plus jamais.

Plus jamais ?
Je comprends pas.

Pense à quand tu étais à la fac.
Les vacances du printemps.

Les filles bien se lâchaient
pendant les vacances

sur l'île de South Padre, car elles
savaient qu'une fois rentrées,

elles redeviendraient bien gentilles,
bien respectables

sans que personne ne sache
ce qui s'était passé.

- On est à New York, pas en vacances.
- Tout à fait !

C'est pourquoi tu prends
l'avion pour L.A. le lendemain matin

ou tu te casses au Népal le mardi.
Comme tu le sens.

Tu lui racontes ce que tu veux,

pourvu qu'elle sache qu'elle ne te
verra plus jamais.

Et là, comme pendant les vacances,

plus elle te croira loin la
semaine prochaine,

plus elle osera faire des trucs
super érotiques au pieu ce soir.

OK, OK, écoute.
C'est pas vraiment juste, tout ça,

mais après ?

Tu brises la glace,
tu la mets à l'aise,

tu la séduis au niveau visuel,
mais aussi sur le plan tactile.

Tu t'approches d'elle.
Qu'elle commence à aimer ça.

Et souviens-toi, une partie
de la beauté de cette nana

c'est qu'elle ne sort pas avec
une amie protectrice anti-baise

qui n'a pas pu coucher et qui veut
qu'elle se sente coupable.

Car d'habitude, c'est elle,
cette amie-là.

Vous pigez.

Après les mecs, on conclut.

Sans hésiter. Sans demander la permission.

Tu vas au bar, tu paies.

Tu lui dis qu'il est temps de
se détendre.

Attends que ses copines

lui fassent la bise, et tu passes
à l'action.

Et jamais, ô grand jamais,
elle a le temps de penser.

Tu es peut-être le diable.

Ou peut-être un mec brillant...
façon Machiavel,

mais merci.

Merci d'avoir partagé.

Comme dit Oprah,
"chaque fois qu'on réussit,

"c'est grâce à quelqu'un
qui nous a montré le chemin."

La voie de la connaissance
a toujours un prix.

CHAPITRE DEUX

VIVRE LE RÊVE

Tu sais que j'aimerais y être
mais je ne veux pas...

Tu ne veux pas venir.

Pigé. Non, non,
je veux venir mais je ne peux pas.

Les parents d'Angela me détestent.

Si j'annule un dîner de plus,
ce sera la 3e Guerre mondiale.

Tu es bête.
Tu adores mes soirées-débats.

Oui, toi qui manques un débat
présidentiel, c'est comme

un bébé à Brangelina qui serait pas
adorable.

Tu sais que Vince et moi
on a prévu ça depuis des semaines.

- Je sais.
- Regarde. C'est elle.

Je la reconnais à peine.

- Elle n'a pas de lunettes ?
- Elle s'est fait opérer les yeux.

Je ne vois pas ce que
vous lui trouvez tous.

Oui, il faut que je la chauffe, celle-ci.

Les mecs, elle est chaude-brûlante.

J'ai envie de lui toucher les cheveux,
mais c'est pas Elisa la technicienne.

C'est vrai.
Elle je me la ferais bien.

Tout le monde se ferait bien Elisa
la technicienne.

Si c'est pas déjà fait.

Ça va ?

Charlie, c'est un trip
"bibliothécaire sexy" ?

Même des vêtements de club
sur une nana aussi peu maquillée,

ça la rendrait pas "chaude".

Encore une fois :

vêtements de club : pas sexy.

Elle, c'est jeans et tee-shirt.

Pas besoin de maquillage.
Elle est aussi chaude hors bureau

que dedans. Peut-être plus.

- Vraiment sympa en plus.
- Elle a l'air.

Sûr qu'elle laisserait son copain
venir à ma soirée-débat.

Mon Dieu. Je ne sais pas ce que Vince
te raconte,

mais même si Angela et moi on a quelques
problèmes,

je n'ai pas besoin de tes commentaires.

- OK ?
- Et celle-là ?

- OK, elle est virée.
- Complètement.

Elle est partie. Qui va suivre ?

OK, seulement...

17 à venir.

- Andrew Feldman.
- Qui ?

Ce mec chelou à
côté de la photocopieuse ?

Non, tu penses à Juliana.
Andrew c'est celui qui a dégueulé

l'an dernier au concours
de bouffe du White Castle.

Oui, d'accord. Le mec cool.

C'est bien. Le mec du White Castle
est le prochain à partir ?

D'après mes sources... Non.

Putain !

Non !

J'aurais pu faire pleurer ce gosse
quand on l'a viré.

- Bon. La suite.
- Quand on parle du loup.

Mademoiselle Juliana McCarthy !
Viens ici.

Le mec chelou va partir ?

C'est... Carrément ça !

Les mecs...

Pour Juliana,

je me rends compte que côté efficacité,
la boule est peut-être plus rapide,

mais elle est bien avec les clients
et elle a des enfants.

Vous voulez faire deux sur trois ?

Écoute, Charlie.

Charlie...

Si c'est pas un mec chelou avec
des gosses, ce sera un autre,

et si on ne la vire pas
aujourd'hui, avec l'économie,

ce sera demain ou la semaine
prochaine. Alors...

je veux dire, rien de personnel.
Juste du business.

On dirait qu'on baise les gens

- sans penser aux faits.
- Écoute, mec.

On fait beaucoup de fric quand on
baise les gens sans penser aux faits.

Tu n'as jamais fait de demande
d'indemnité ?

C'est l'offre et la demande.

Maintenant il y a trop d'offre
dans le système

et il faut s'en débarrasser.

Mais si tu veux vraiment sauver

le boulot de cette pauvre fille, tu
lui donnes le tien.

Suffit de changer le nom sur
l'indemnité de départ,

- aussi vite que ça.
- Tu es sérieux ?

Merci pour votre question.

Une très bonne question, et
je comprends votre frustration.

PRIMAIRE PRÉSIDENTIELLE
DÉBAT EN MAIRIE

Voyez-vous, mes amis, c'est
cet acquiescement politique

aux groupes d'intérêts spéciaux
qui pousse les bonnes gens

TWEET : "VOUS ÊTES DEUX IDIOTS...
#DÉSABONNEMENT"

comme ma chère amie, Linda Lafferty,

un pion politique de Hocking, Ohio,

TWEET : "JE DÉMÉNAGE AU CANADA !
#VOTEBLANC"

à détester les grosses subventions
de tout leur cœur.

Surtout celles attribuées

TWEET : J'AIME LA TRIBU BUNCH -
SURTOUT BOBBY

à des citoyens nés à l'étranger.

Foutaises ! Foutaises absolues !
Cette accusation est absurde.

Et je m'inscris en faux.

Sans blague.

Tu es au bar.

- Oui, j'ai besoin de boire un coup.
- Moi aussi.

Du rouge à lèvres.

Tes parents avaient beaucoup
de circulation ?

Je vous rappelle, ce sont les règles
que vous avez validées.

- J'ai peur...
- Je dois dire que

je suis le seul ici qui porte un drapeau.

Ça suffit les mecs.

Finir avec mes dix minutes allouées,
donc si vous me permettez,

et vous êtes un gentilhomme...

Charles ? Charles ? Ta chemise.

- Chuck !
- Mon Dieu, Angela.

- Une dure journée.
- Oui ?

Tellement longue que tu as oublié
de porter la chemise

dont on a parlé ce matin, que ma
mère t'a offerte pour ton anni ?

- Merde. Je...
- Oui. "Merde."

- Deux, trois, quatre.
- Catastrophes et chaos.

Messieurs, s'il vous plaît.

Encore une vodka tonic, Monsieur ?

Il prendra une vodka soda et moi
un martini dry.

Angela, c'est nécessaire ?

- Je ne veux pas me battre avec toi.
- Moi non plus.

- Plus bas.
- C'était peut-être pas la meilleure

journée pour que tes parents me parlent.

Courage pour ce soir, OK ?

- Un bon ami, un vrai patriote.
- Et si tu peux faire quelque chose,

ne les encourage pas à parler politique.

Vous Monsieur, vous êtes un con.

Désolé, pas de ça ici.

C'est vraiment dommage.

Vous, les libéraux en limousine
avec toutes vos règles.

Papa ! Tu sais que ce n'est pas vrai.

Si, c'est bien vrai.

D'abord, il faut que j'embauche
les ouvriers non-qualifiés

des actions positives et
maintenant en plus,

j'ai le lobby gay
au cul avec leurs arcs-en-ciel

qui me parlent de mariage.

Ça va coûter quoi comme assurance ?

Je paie déjà des congés maternité, non ?

- Sans parler des immigrés.
- Oui.

Savez-vous que l'autre jour
Margot Pendergast

m'a dit que sa nounou, Consuela...
Ou c'était Alejandra ?

Je ne sais pas, un nom
mexicain qu'on ne peut pas écrire.

Elle a demandé d'avoir la fête
des mères comme congé payé.

Vous imaginez cela, la fête des mères ?

Chérie, c'est ce que je veux dire.

Ils viennent ici et ils veulent tout.

Ils veulent le rêve américain.

Mais pourquoi veulent-ils le
rêve américain ?

Que faut-il faire le jour de la
fête des mères,

- deux marmots sans nounou ?
- Incroyable.

Arriba, arriba !

Tout le monde est contre nous,
les riches, maintenant.

Des gens comme vous, Charles.

Des gens avec de petits problèmes
d'égalité des droits.

- Elle est virée.
- C'est quoi ce bruit ?

Je vous rappelle que vous, Messieurs,
vous avez validé les règles.

- Messieurs, s'il vous plaît.
- Je peux vous redemander. Charles...

C'est un trip "bibliothécaire sexy" ?

- Encore une vodka tonic, Monsieur ?
- D'après mes sources, non.

- C'est vrai !
- Vrai !

Il y a beaucoup de fric à faire
en baisant des gens.

Tout droit vers l'enfer.

- Tout à fait !
- Arrête tes conneries.

C'est pas comme...

Deux filles sans nounou.

Suffit de changer le nom sur l'indemnité
de licenciement, aussi vite que ça.

J'ai démissionné aujourd'hui.

- Quoi ?
- Pas vraiment démissionné.

Ils m'ont proposé un licenciement et
j'ai accepté.

- C'est vrai.
- C'est une blague ?

- Non.
- Mais, Charles...

pourquoi faire un truc aussi bête ?

Je trouve pas ça si bête.

- OK.
- J'ai juste pensé,

"Et si j'arrêtais de me voiler la face ?"

N'importe quoi.

On peut avoir une bouteille de vodka
et une de tonic ?

Je blague.

Ce mec.

C'est ce que dit Oprah à propos
de la chance, non ?

Désolé, mais tu dis
n'importe quoi là.

De quoi il parle ?

Non, c'est parfait.
Ça coule de source,

non, chérie ?
Tu parles de quoi ?

Tu sais chérie j'ai toujours su que ce mec
était bizarre.

Moi, bizarre ?

Je ne suis pas bizarre du tout.

Ou peut-être que si.

J'ai ma petite idée, Ron. Pas vous ?

Charles, arrête.

Chérie, à mon avis tes parents
sont ravis

d'être ici et de sourire à mes inepties.

Bien vrai mon pote.

Pardon, "à ma conversation".

Et si on avait une vraie
conversation, hein ?

Sur la nounou de Margot qui
veut passer la fête des mères

avec ses enfants ?

Vous savez, la nounou ?
L'immigrée

qui paie ses impôts, qui fait
le boulot dont Margot ne veut pas.

Élever ses enfants.

Mon Dieu.

Il est chié ce mec.

Dis donc mon pote, t'es
gonflé de parler comme ça

- quand tu es invité à ma table.
- Désolé.

- Votre table ?
- Désolé.

Charles, vous allez payer pour une fois ?

C'est vrai Ron ?
Vous me laisseriez ?

Car pour l'instant c'est
toujours vous qui payez.

Ce qui est bien commode, d'ailleurs.

Vous payez et j'ai le droit de
vous écouter parler

des gays qui ne devraient pas avoir le
droit de se marier.

C'est édifiant.

Pourquoi s'arrêter là ? On pourrait aussi
les faire asseoir à l'arrière des bus.

Leur faire des robinets séparés.

On pourrait même les
forcer à parler leur

propre dialecte officiel.

- Bon, OK, Charlie.
- J'espère bien qu'un jour

j'aurais un homosexuel
à la maison, car

des homosexuels dans le terrain,
on ne s'amuse pas.

Charles !

Maman, Papa, je suis désolée.
Je ne sais pas ce qu'il a.

Mes parents nous ont invités
à un bon dîner.

Personne ne mérite un tel traitement.

Tu as raison.
Complètement raison.

Personne ne mérite d'être traité
comme ça.

C'est pourquoi vous n'aurez
jamais à me revoir.

Voilà, Ron.

Merci chérie... pour tout.

Tu sais, pendant un moment, nous...

Nous étions vraiment quelque chose.

CHAPITRE TROIS

WTF ?

Mon Dieu. Tu sors de nouveau ?
Tu vois quelqu'un ?

Je n'ai pas vraiment fait d'effort.

J'ai fait du speed-dating la
semaine dernière.

Speed-dating ?
Ça se fait encore ?

- Ça se fait encore.
- C'était bien ?

Oui, tu as environ une minute

avant de passer à la suivante,
donc je me suis dit,

jette-toi à l'eau, vas-y.

- Logique, ouais.
- Et c'était bien

jusqu'à la première femme à qui
j'ai parlé, la femme...

La femme numéro 24.

- Elle était dure d'oreille.
- 24. Numéro chanceux vingt...

Dure d'oreille, genre sourde ?

Genre. Alors...

Mon ouverture c'était que
j'étais super content d'être là,

car j'avais enfin une occasion de
m'éloigner de ma femme.

- Drôle.
- C'est drôle, non ?

Oui, oui.

Alors elle me fait juste "quoi ?"

"Quoi ?" parce qu'elle m'avait
pas entendu,

pas "Quoi ?" parce qu'elle
me trouvait naze.

Mais elle n'avait encore rien
dit sur son handicap.

Donc j'ai cru qu'elle était
simplement agacée et...

Bref...

Désolée, je ne devrais pas rire.

- Pas grave.
- Ce n'est pas... Mon Dieu.

Elle m'a quand même pris comme ami
Facebook, alors...

C'est bien, au moins tu saurais
la recontacter.

Oui.

Charlie, je sais que
c'est pas rigolo.

C'est dur, mais je sais qu'il
y a quelqu'un pour toi

- et je ne veux pas que tu la manques.
- Je t'ai parlé de mes cataractes ?

- Elles sont...
- Coucou chérie, ici.

- Coucou chéri.
- Comment elle s'appelle déjà ?

- Aucune idée.
- Nous sommes au zoo

à cause de la patiente de ton fiancé
et tu as oublié son nom ?

C'est une gamine, on s'en fiche.
Un nom de gamine.

Oui, sûr que ses parents
oublient aussi tout le temps.

Si je me souviens que ton
gamin s'appelle Jonathan,

c'est juste parce
qu'avant de jeter

le faire-part nul que tu m'as envoyé,
j'ai écrit "Jonathan"

dans mon téléphone

et que j'ai révisé avant
d'aller dîner avec toi.

À savoir notre
deuxième dîner en trois ans

vu qu'entre-temps tu as eu Jonathan

et complètement oublié que
j'étais ta pote.

Donc c'est moi qui crains
parce que j'ai oublié

le nom de celui qui m'a
volé mon amie

et qui ne pose même pas le jouet
que je lui ai offert

pour venir me dire bonjour
quand je lui rends visite.

Ben voyons.

Tu as pensé à voir un psy ?

Moi !

- En colère !
- OK !

Voilà, petite fille très belle.

- Mon Dieu. C'est ici ?
- Eh oui ma petite.

- Putain, c'est l'enclos des banquiers.
- Incroyable !

Je pensais qu'ils étaient en voie
d'extinction ?

C'est fascinant.

On dit qu'il a fallu quelques années
pour en attraper

mais une fois qu'ils ont pu se
reproduire en captivité,

maintenant tous les zoos en veulent.

- Ils font peur.
- Féroces.

Et tu veux savoir le plus
incroyable ?

Les gardiens ont tout
essayé, des tas de billets pour jouer,

des bols de coke...

Tout.
Ils n'aiment pas le porno.

Ils ont juste fini par
appeler les femelles "stagiaires"

et là, des tas de bébés banquiers
sont sortis de leurs huttes de conférence

plus vite que Lehman Brothers a
fait monter la courbe du chômage.

C'est dingue.
Cool d'être si proches d'eux.

Très cool, mais n'allons
pas plus près.

On dit qu'ils aiment jeter leur
propre merde.

Caca. Ils jettent leur caca.

Mesdames et Messieurs,
je l'ai déjà dit,

et je le répète,

vos formulaires de chômage ne sont
pas complets si vous répondez

aux questions par
"voir CV ci-joint."

N'ignorez pas ces mots si vous voulez
sortir de cette pièce un jour.

Allons.

- Vous avez besoin de ceci ?
- Plus que je n'aurais jamais cru.

- Vous avez de la chance alors.
- Merci.

Merci. Dur dur.

Oui, on s'attendrait à un peu de
sympathie en tant que chômeurs.

On ne rase pas gratis, c'est vrai.

Sans blague. Tu devrais voir combien
je fais payer ce stylo.

- Combien ?
- 50 dollars par jour.

C'est cher.

Oui, un peu cher pour des chômeurs.

Clair.

Attention, attention !

Ayant regardé la présentation
"Oui au boulot !"

et ayant rempli les formulaires,

vous avez presque terminé la
session obligatoire d'aujourd'hui.

On s'est bien marré
les 3 premières heures.

- Vous trouvez aussi ?
- Oui.

Nous avons tiré au sort

les noms de dix personnes qui
vont participer

avec l'un de nos spécialistes
de l'emploi

à une autre session de 45 minutes.

Qui sait ? Vous trouverez peut-être
du boulot aujourd'hui même.

- Des questions ?
- Oui.

Quel pot-de-vin pour ne pas
m'appeler ?

Si vous n'êtes pas l'une des
dix personnes appelées,

vous pourrez partir.

"Le Tout-Puissant me dit qu'il peut
me sortir d'ici,

"mais il est sûr que toi t'es foutu."

Braveheart ?

- M. Edward Hart.
- Putain !

"Je veux que tu saches, quoi qu'il
arrive, nous aurons toujours Paris."

- Mlle Barbara Robbins.
- Casablanca. Sympa.

M. Charles Carroll.

Ça va ?

Non.

Ça fait trop "boulot".

Tu ressembles à une de mes amies.
Merci c'est nouveau.

Tu es très en beauté ce soir.

Tu es très belle aussi.
On se connaît ?

Je sais. Je te paie un coup ?

Hé, hé, hé.
Comment ça va ?

La forme ?

C'est ma première fois ici aussi.

Salut. Ça va comme tu veux ?

Pas mal.
Et toi ?

J'adore cet endroit.

Désolée, tu t'appelles comment déjà ?

- C'est drôle, j'en prends jamais.
- Oui, je ne mange pas de viande.

- Je ne mange pas de viande.
- Jamais de viande.

- Je ne bois pas.
- Je suis artiste de rue.

- Avocate.
- Dans la sécurité.

- Kafka.
- Des condiments.

Des chapeaux.

Pas toutes les drogues, juste
certaines.

- Je pige.
- Ça et la cocaïne.

- Tu dois être d'Inde.
- Le pénis et tout ça.

- Je ne veux pas parler aux gens.
- J'ai dit ça ?

J'ai voté pour Bush...

deux fois.

- Que veux-tu dire...
- Tu n'as pas...

De boulot ?

Tu as la même voix que mon copain.

Leone, quatre personnes !

Je suis convaincu que chaque New-
yorkaise saine d'esprit est prise.

- C'est dramatique.
- Tu m'étonnes.

- Elles sont dingues.
- Mon Dieu.

- Elles peuvent pas toutes être comme ça.
- Je sais pas.

Je suis peut-être la seule personne qui
déteste les questions bateau.

Mec, tout le monde déteste ça.

- Et alors ?
- Pourquoi on dirait que ma tête va

exploser dans un ouragan de
questions banales ?

- Tu es d'où ?
- Tu travailles où ?

T'as été à quelle école ?

Tu sais, les questions "Suis-je
meilleure que toi ?"

Celles que posent tous les New-yorkais,
en fait.

Tu paies combien pour ton appart' ?

- Combien de mètres carrés ?
- Combien de frais d'agence ?

Je crois que le proprio d'ici est
celui de Balthazar.

- T'as déjà rencardé une fille là-bas ?
- C'est pas à ce point-là.

- Désolée. Quoi ?
- Désolée. Quoi ?

- Si, c'est à ce point-là.
- Merde.

Ouais.

Les tables incomplètes ne sont
pas acceptées.

OK, Charlie.

Tu sais quoi ? Je suis ta pote.

Je t'adore. On t'adore tous. Mais
tu sais quel est ton problème ?

- Toi.
- Pardon ?

Excuse-toi. Tu n'es pas le premier mec

qui se la joue parce qu'il
arrive à sortir plein de nanas.

Mais cela ne veut pas dire que tu aies
la moindre idée de ce que tu

fais quand tu sors avec elles.
Merci.

N'importe quel mec avec une
American Express peut avoir un rencard.

Il y a un demi-million de plus de femmes
seules que d'hommes.

Sauf qu'un rencard, ça se fait à deux.

C'est tout.

Je crève de faim. Tu veux que je
demande à l'hôtesse...

On ne va jamais pouvoir rentrer.

Et voici autre chose pour toi.

- Je ne suis pas le problème.
- Je devrais lâcher l'affaire.

Essaie l'introspection.

- Essaie l'ouverture d'esprit.
- Je ne sais même pas pourquoi

- je m'attendrais à autre chose.
- T'as tout faux.

J'y crois pas que tu penses ça.

Vous savez quoi ?
Laissez tomber.

Je vais parler à l'hôtesse.

- OK.
- OK.

Au-delà de ça, ton vrai problème,

c'est que tu baises plus.

Je croyais que t'aimais pas
les sujets bateau.

Mais il a raison. Sans sexe,

pas de confiance en toi.
Et sans ça, c'est foutu.

Il faut juste que je baise alors.

- Oui.
- Carrément.

Facile si tu fais juste un truc.

- Quoi ?
- Baisser tes exigences.

- Incroyable.
- Me regarde pas comme ça.

Les femmes se sentent insultées si
t'essaies pas de baiser avec.

Elle refusera peut-être mais
au moins elle aura le

plaisir de se faire désirer.

- Bordel.
- C'est inexplicable.

Les mecs sont des porcs.

Qu'une nana veuille bien de nous, c'est
déjà un miracle.

Et même pas que les hétéros :

tous les mecs perdent leur mojo
quand ils ne copulent pas.

- C'est con, mais c'est vrai.
- Et c'est facile à comprendre.

C'est homme-femme, partie-partie,
plug and play.

Tu la trouves cruche ?

OK, mais mignonne ?
Alors couche avec.

T'aimes pas ses goûts en politique,
en chaussures,

comment elle dit son nom,

le fait qu'elle sait ni lire,
ni faire des phrases,

ni charger un lave-vaisselle,

ni péter sans bruit,
mais elle est pas moche,

alors couche avec.

Avec elle et quelques
autres nanas comme elle.

Après tu sors avec une femme

qui te plaît vraiment, et là
t'auras un bon mojo.

Sûr de toi,
"Je baise quand je veux, putain,

"alors monte sur cette queue",

et là tu couches avec,
ou même tu l'épouses.

Tout ce que je sais,

c'est que ça nous fera des vacances
de faire la queue

en parlant d'autre chose que
de ta misère sexuelle.

Je sais que c'est dur à entendre.
Je comprends.

Mais c'est pour ça que je te le dis.
On t'adore.

OK ? On t'adore, Charlie.
Alors écoute.

C'est raté pour le brunch,
mais écoute bien ces conseils.

C'est des bons conseils.

Sois juste gentil avec elles.

Prends-les comme elles sont.

Ouais, sorties de prison.

- Eh !
- Je l'ai trouvé !

La vodka a toujours besoin d'un citron
vert, non ?

Oui.

Merci.

Tchin-tchin. Les vodka-tonic et moi...

Je n'avais que du soda.
J'espère que ça va aller.

Ça va. Ça va.

Ça va bien.

Le soda va bien.

Joli appartement.

- Merci.
- De rien.

J'imagine que la lumière est belle ici et
que l'agent n'était pas cher.

Charlie...

Ça va ?

Bien, bien.
Tu es très bien.

Putain que tu vas bien.

N'aie pas peur.
Ne sois pas bizarre.

Tu y retournes, tu bois ton foutu
vodka-soda,

tu déshabilles cette
femme et tu retrouves ton mojo.

Hé.

Mary, c'est assez sombre.
Je ne te vois même pas.

Ne t'inquiète pas mon tigre,
j'ai ce qu'il te faut.

Plus personnel que les rapports sexuels,
mon cul !

De quel droit tu poses cette question ?

Oui, excuse-moi mais ça
m'excite pas quand

je m'étouffe sur un truc.

- Les femmes ne sont pas des esclaves.
- Et le sperme ne fait

rien pour tes cheveux ou ta peau non plus.

C'est bon à rien sauf quand ça sort de
ta queue,

- c'est bon pour toi.
- Tu crois que ce fils de pute

- a mangé des asperges hier soir ?
- Mon Dieu !

- Des asperges.
- Pauvre con.

T'aimes pas le jus d'ananas ?
Moi si.

C'est délicieux et rafraîchissant.
Et non, ça rend pas ma chatte amère.

- Tu aimes peut-être dénigrer les femmes.
- Je m'épile la chatte

- et t'épiles pas ta putain de queue !
- Tu peux pas.

- Tu aimes dénigrer les femmes ?
- Putains de pipes et sport à la télé !

Connard !
T'aimes que la télé.

On s'en fout de tes putains d'équipes.

- Éteins-là et sors la poubelle.
- Éteins-là.

Sors les poubelles !

- Allô la Terre, ducon !
- Éteins cette télé !

Éteins cette télé !

Éteins-la ! Éteins-la !

Bordel.

CHAPITRE FINAL

LE POINT

Tu sais combien de "ne pas répondre" j'ai
cette semaine ?

Non, je ne sais pas.

Corinne Makinen, ne pas répondre.

Julia Cunningham, ne pas répondre.

La fille du rendez-vous arrangé,
la belle au café,

les filles du net 13 à 37. Tu veux savoir
ce qui s'affiche si elles appellent ?

- "Ne pas répondre", j'imagine.
- "Ne pas répondre". Ouais.

Les seuls appels que je prends
c'est ceux de ma mère.

Et elle veut juste savoir quand je
vais rebosser.

Putain, même quand c'est toi,

j'arrive juste à penser

au bonheur que tu as
trouvé avec Kathy.

- Merci, mec.
- Et comment, un jour, je vais mourir,

sans avoir trouvé cet amour moi-même.

OK, on va s'arrêter là. Les rapports
de couple, c'est compliqué.

Mais je ne vais pas rester assis

à t'écouter dire combien c'est facile
pour tous les autres.

Je l'ai déjà dit, et je me répète.

Arrête de te prendre la tête.

Les femmes, c'est comme le basket.
Plus de passes aveugles

pour tenter des lay-up.

Laisse le jeu venir.
Soigne ta défense.

Garde ta balle, et quand tu
as une bonne vue sur le jeu,

tu tires.

Je suis Wilt Chamberlain,
en version manchot.

Bon, t'as peut-être raison.
Je suis pas expert.

Au lieu d'avoir un plan de jeu solide
où on vise la victoire,

autant continuer à se plaindre.

Désolé.

Je sais que tu as raison.

- C'est juste...
- Non, je pige.

C'est vrai. Je te comprends.

Je suis content qu'on ait parlé, mais

si ça ne t'embête pas...

Et si je me mariais ?

Il était bien temps.
Félicitations.

Merci. Je suis sûr qu'ils seront
heureux tous les deux.

Vous deux, on reste en contact.

Hé, ne te sauve pas comme ça.

Il faut qu'on voie cette jeune fille
avec qui tu sors.

Oui, on ne l'a pas vue ce soir.
C'était quoi déjà son nom ?

- Angela.
- Angela, c'est ça.

- De beaux cheveux et une belle peau.
- Et si sympa.

- Partez.
- Hé !

On peut la trouver où ?

- OK, OK.
- Désolé, vous m'excusez ?

- Les mecs non !
- Tu tires la gueule dis-moi

- mais j'ai quelque chose pour toi.
- Pauvre type arrogant.

Je vais te foutre dehors.

Alors les mecs, les mecs.
On est à un mariage.

Le mariage de deux personnes
que nous aimons beaucoup.

On va garder la tête froide.

Juste pour une journée.
On va s'amuser.

On va profiter des boissons gratis, OK ?

Désolé. Vous pouvez remplir le verre de
M. Tucker ?

Et voilà... Et...

nous allons nous excuser.

Voilà, très bien.

C'est un geste très hospitalier,
vous ne trouvez pas ?

Adorable !

Qu'est-ce que tu as, Brice ?

Tu ne le trouves pas adorable ?

Tu fais partie du mariage, nom de Dieu.

Tu ne peux pas t'empêcher de te battre
au troisième verre ?

Ce connard s'est assis sur ma chaise.

Il s'est assis sur ta chaise ?
C'est le père de la mariée, bordel !

Comme tu veux. Il devrait le savoir.

Et pour info, c'est mon quatrième verre.

Tu pourrais essayer d'être juste ça de
moins de trou de cul.

- Je t'en prie.
- Sois un connard narcissique

tout seul si tu veux.

Mais pas au mariage de ton pote.

Et toi qui pleurniches sur chaque nana
avec qui tu es sorti,

tu crois qu'on n'en a pas marre ?

- Tu sais quoi ? Va te faire foutre.
- Merde.

C'est quoi tous ces gros mots
tout d'un coup ?

Oui, ce sont des gros mots.

Et mes gros mots en ont marre de ta merde.

Ma merde ? Car toi tu ferais
jamais une scène au

mariage d'un ami, hein ?

- Connard.
- Bordel, mec.

Ton ex n'a pas perdu de temps
pour refaire sa vie.

- C'est quoi ton problème ?
- De quoi tu parles ?

Comme si tu ne savais pas qu'Angela
s'est fiancée.

Ces carottes sont dégueu.
T'es un bon gars, OK ?

Un peu chiant, mais
Vince t'aime bien,

donc tu peux pas être si mauvais...
Mais il faut te ressaisir.

Tiens.

Sois sympa et

suce-moi ça et détends-toi.

On a une longue nuit devant nous,
on va se calmer,

oublier tout ça, boire des coups,

fumer des cigares, et se payer...

Ouais... Un peu de cul.

Bien parlé. C'est à toi.

J'aimerais proposer un toast

à mon meilleur pote Charlie, qui,
Dieu nous vienne en aide,

va faire un discours.

À Charlie Carroll !

La première fois que j'ai vu Charlie,
je pensé qu'il était débile.

Puis il a parlé et
j'ai su que j'avais raison.

Viens par ici Charlie.

Charlie !

Attends un peu Charlie.
Où est cette petite amie ?

Oui Angela. Qu'elle est jolie.

Au fait, mon nouveau fiancé a une
énorme bite !

Bien plus grande que la
tienne, Charles.

J'adore le sexe au milieu de la
nuit avec lui.

- Petit mec.
- Malade.

- Tu ne devrais pas faire de discours.
- Dieu.

Ce serait parfait pour tout savoir de
chaque nana avec qui tu es sorti.

Il vaut mieux se plaindre.

- Où tu travailles ?
- N'importe quel homme avec une

American Express peut avoir un rencart.

- Des asperges !
- Pas de viande.

- T'as été à quelle école ?
- Il a quelque chose qui cloche.

- C'est facile à voir.
- Façon d'être introspectif.

Car toi tu ne ferais jamais une scène au
mariage d'un ami ?

Tu connais ton problème Charlie ?
Toi.

À Kathy et Vince.

Ton discours était formidable.

Merci. Dommage que je m'en
souvienne pas.

Oui.

Je n'ai jamais vu une foule avec
les larmes aux yeux comme ça.

Et ta façon de parler, c'était
presque catatonique.

C'était émouvant.

Bon, buvons à ce que les alcoolos
appellent "un moment de clarté".

Tu ne...

me reconnais pas, hein ?

Pas grave. Ça viendra.

"Peut-être pas aujourd'hui,
peut-être pas demain, mais

"bientôt, et pour le reste de tes jours."

La vache.

- Mon Dieu.
- J'étais sûre que Bogart marcherait.

Pas grave. Au fait, c'est Lorelei.

Charlie. Je t'ai pas demandé ton
numéro ce jour-là

et depuis je regrette.

Vraiment ?
J'ai du mal à y croire.

Juré craché. Vrai de vrai.

Tu étais si... charmante.

Beaucoup mieux que la vidéo sur le boulot.

- Allons donc.
- Alors, s'il te plaît...

accepte mes excuses pour
mon manque d'initiative.

Maintenant que j'ai entendu la partie
de ton discours

où tu as été abandonné par le
végétarisme.

La vache, ce passage.

Bref, ça ira pour cette fois.

Je ne ferai pas la même erreur deux
fois de suite.

- Attention.
- Bon,

je dois dire que tu as de la chance,

car une fille moins sûre d'elle

se demanderait pourquoi
un homme comme toi

n'a pas demandé son numéro.

Elle pourrait s'interroger
bien dix minutes.

- Ça pourrait laisser une cicatrice.
- Oh, les cicatrices.

Ça, je connais.

Mais, honnêtement, il n'y a pas
à se demander.

Toi, moi...

J'étais ravi de...

Mais en fait, pas tant que ça.

"Monsieur Marchandises abîmées".

Je devrais mettre ça sur mon permis.

- Oui. Le rebond.
- C'est ça.

Alors avec le chômage en plus...

Au fait je suis toujours au chômage,
mais tu comprends.

Non, j'ai été embauchée il y a
quelques mois.

Mais tu comprends. Donc...

je sortais d'une relation avec cette
fille, Angela,

et le truc avec Angela...

Le truc, c'est qu'elle
appartient au passé.

Et je vis ici dans la réalité.

C'est super de te revoir.

Super de te revoir aussi.

J'adore cette chanson.

Sérieux. Tu t'en souviens ?

- Comment l'oublier ?
- Ça remonte.

- J'adore cette chanson.
- C'est bien.

- Je faisais du patin à roulettes dessus.
- Pas possible.

- Je t'assure.
- Moi aussi.

- OK.
- Je te jure. En arrière.

"En arrière s'il vous plaît.

"En arrière. Tournez."

Oui, je me souviens.

Mais je peux faire mieux que ça.

"Des couples uniquement, s'il vous plaît.
Seulement des couples.

"Les autres patineurs doivent partir."

Je sais ce que vous pensez.

Mais ce qui est important ce n'est pas
que Lorelei était "la bonne".

Non, pour moi, ce week-end-là,
j'ai surtout aimé

voir mes vieux amis réunis
avec leurs moitiés.

Un bon rappel pour me guider.

Cependant,

même s'il m'a fallu du temps
pour me détendre,

apprendre la valeur de l'introspection,

trouver un psy moins versé
dans la philosophie façon Ibiza

et davantage dans des techniques
suédoises bien plus utiles,

et bien sûr attraper une chaude-pisse
bien sentie,

j'ai fini par me créer ma chance

et j'ai pu affronter la vie, plus heureux.

Et c'est ça en fait qui me paraît fou.

Au lieu de cacher la vérité sous
des bandages psychologiques,

de tout faire pour dissimuler
nos sentiments,

nous devrions peut-être commencer
par nous inspirer

des expériences mêmes,

bonnes ou mauvaises.

Celles qui viennent avec notre
amour pour quelqu'un,

et avec la chance d'être aimé en retour.

Les creux de la vie,

et surtout ses sommets.

Les vivre pleinement, et se rappeler
pourquoi c'est si bon

d'être en vie, tout simplement.

Vivre une vie pleine d'amour,
d'un amour vrai.

Que nous pouvons ressentir.

Honorer ces relations comme des trésors,
simplement en se posant,

en remerciant la vie,

et en profitant du voyage.

En tout cas je crois que c'est
ce que dit Oprah.

Donne-moi un coup de main, mon pote.

VAUX MIEUX ÊTRE CÉLIBATAIRE

D'accord.
Au revoir, Charles.

À plus.

On va voir ce qu'il m'a laissé.

Ça payera les boissons.

Vous savez, ici en Amérique, nous
sommes des gentlemen.

Nous nous laissons le temps de parler.

Donc, si je peux finir.

Leone, table de quatre.
Leone ? Table de quatre.

Leon ? Leone ?
Leone, table de quatre.

Ça se retient bien.
Ouais, comme la chaude-pisse.

J'ai la chaude-pisse.

Genre, si j'invitais une autre fille dans
la chambre...

Tu pourrais nous regarder ?

Astronomique.

Oui, femme d'affaires.
Quelqu'un peut me donner du boulot ?

- Allô la Terre, ducon. Éteins la télé !
- Éteins-la !

Éteins cette putain de télé !

- Éteins-la.
- Éteins-la.

Éteins. Éteins.

- Éteins !
- Éteins !

C'est parce qu'il a un truc qui cloche.

N'importe qui peut le voir.

C'est parce qu'il a un truc qui cloche.

N'importe qui peut le voir.

Pardon.

C'est parce qu'il a un truc qui cloche.
N'importe qui peut le voir. Ben ?

Autre chose ?

Dans la rue sombre,

ces deux énormes mecs avec des machettes

- Et des nunchakus.
- Et une peau horrible.

Désolée, vraiment.

- Merde. Sérieusement ?
- Oui, je sais.

Les compromis, les...
Bordel de merde.

- "Les compromis de couple."
- Compromis.

Baise-moi. Baise-moi fort.

Baise-moi super fort.

Coucou.
Coucou.

Coucou.

Résultant en votre damnation éternelle,
tout droit en enfer.

Arrête.

Quoi ?

C'est quoi la vodka sans citron vert ?

- Oui.
- J'espère que tu as soif.

On tourne !

Formidable.

- Et... Pars.
- Oh, je sais.

Ce qui voulait dire qu'il savait maximiser
nos pulsions animales

augmentant nos stimuli sexuels.

Cinq orgasmes.
Cinco orgasmos.

T'as l'air d'avoir pris
beaucoup de drogues.

- Nous avons...
- L'Amérique. OK ?

L'Amérique, pas la Grande-Bretagne.

Je porte ce foutu pins drapeau.

Allons. Elle va bien.

Je te laisserai me faire le truc que
tu aimes beaucoup.

J'ai plein de de lubrifiant.

Putain !
Je ne suis pas payée assez.

- On y va.
- Mon Dieu.

Voici comment je fais les
voix off chez moi.

Cinq, six, sept, huit.

Ne laissez pas la maternité vous bouffer

Les bébés c'est exigeant,
mais c'est à vous maintenant

Disponible près de chez vous.

Continue...

- Que fais-tu ?
- Je ne sais pas.

OK.

On va continuer.

Ne laisse pas la maternité te ralentir

Les bébés prennent toujours
mais c'est à toi maintenant

Ne laisse pas la maternité te ralentir

- C'était formidable !
- OK.

Ne laisse pas la maternité te ralentir

Les bébés prennent toujours
mais c'est à toi maintenant

Continue à te promener avec
La Poussette qui Fume

- C'est dans la boîte.
- C'était le meilleur.

C'était le meilleur.
Tu veux en faire un autre ?

Ne laisse pas la maternité te ralentir

Les bébés prennent toujours
mais c'est à toi maintenant

Continue à te promener avec
La Poussette qui Fume

- Ça c'est du jingle, mec.
- C'est du bon.

- Putain !
- On l'a eu ?

MIEUX VAUT ÊTRE CÉLIBATAIRE

"67 ânes", prise 5.

- Combien d'ânes ?
- 67.

Alors, ici ?

Un peu plus haut.

Là.