All language subtitles for Aces.High.1976.COMPLETE.BLURAY-LAZERS.Fr

En avant pour la victoire
ENGAGEZ-VOUS

Prions.

J'ai quelque chose � vous dire.

Angleterre
octobre 1916

Nous en avons d�j� parl�.

Elle nous apporte la paix de l'esprit

m�me au c�ur de la lutte
qui �prouve notre pays.

C'est une chose
autant chr�tienne que britannique.

La Bible l'enseigne,
les martyrs chr�tiens ont souffert pour elle.

Elle s'est d�velopp�e en Angleterre,

elle s'imposa dans le pays
et devint l'h�ritage de l'Empire.

C'est l'histoire des crois�s,

la chute de l'Armada,
la destruction de Napol�on,

et elle parviendra � nouveau
� disperser nos ennemis.

Voil� quelle est cette chose.

Y aller de tout son c�ur.

Inutile de pr�senter Gresham.

J'ai rejoint notre corps a�rien, le R.F.C.

C'est notre nouvelle arme
pour punir les Fritz.

On leur donne une bonne correction.

Une vol�e de bois vert.

Et vous voudrez les punir aussi
quand votre tour viendra.

J'esp�re juste que tout ne sera pas fini avant.

Quelque part en France
octobre 1917

Jour 1

- Au revoir !
- Au revoir !

- Au revoir !
- Bonne chance !

ESCADRON 76
BUREAU

Il y a quelqu'un ?

Il y a quelqu'un ?

Il y a quelqu'un ?

Oui, lieutenant ? Je peux vous aider ?

Oui, je suis le sous-lieutenant Croft.

- Vous �tes le remplacement ?
- Oui.

- Il n'y a que vous ?
- Exact.

- Je vous conduis � la caserne.
- Merci.

Je m'appelle Bennett, lieutenant.

Si vous voulez quoi que ce soit,
demandez-moi.

Je suis le meilleur caporal.

Vous aimeriez sans doute
un l�ger rafra�chissement ?

- Oui, s'il vous pla�t.
- Th� et biscuits.

Au mess dans 10 minutes.

D�sol�, on aurait d� faire suivre �a.

- On se voit au mess, lieutenant.
- Oui, merci.

Je m'appelle Croft.

Ah, oui ?

O� sont-ils tous ?

En vol, ils tournent en rond.

J'esp�re que vous aimez ces biscuits-l�.

J'ai tent� d'avoir du Bourbon,
mais on leur a piqu�.

- Les biscuits vous conviennent ?
- Oui, bien s�r.

Les biscuits de l'endurance.

Si vous d�sirez quoi que ce soit d'autre,
appelez-moi.

Je sers.

Oui, fiston, sers donc.

- Tu ne voles pas, aujourd'hui ?
- Visiblement.

- N�vralgie.
- A�e.

Juste � temps pour le th�.

- Tu dois �tre Croft.
- Oui.

Ravi de te rencontrer.

- Je m'appelle Sinclair.
- Enchant�.

- Tu as fait la connaissance de Crawford ?
- Pas exactement.

Croft. Crawford.

Bienvenue � Saint Urbain.
Rien de terrible, je le crains.

- Tu as de l'exp�rience sur S.E.5 ?
- Environ quatre heures.

�a devrait aller.

Je suis sur un Avro.

On a un peu modifi� le pare-brise.

- Tu veux le voir ?
- Oui, volontiers.

"Oui, volontiers."

Deux semaines.

C'est le temps qu'on dure. 15 jours.

J'irais mollo avec les "Oui, volontiers,"
� ta place.

C'est un conseil impartial,
� prendre ou � laisser, comme tu veux.

Tous les avions sont en patrouille, sauf...

- Sauf le mien.
- Sauf celui de Crawford, bien s�r.

Faites-vous plaisir.

- Grimpez sur cette salet�.
- Merci.

- Gresham est le commandant.
- Oui, je sais.

Un coup de chance incroyable.

- Vous le connaissez ?
- On �tait dans la m�me �cole.

Le front est loin ?

� 16 km au sud.

�a semble horriblement calme.

Ne t'en fais pas.
C'est beaucoup plus bruyant vers Ypres.

Si le vent est bon.

- Mon vieux bus te pla�t ?
- Merveilleux.

En fait, ce n'�tait pas vraiment de la chance.

- Quoi ?
- Que je sois l� avec Gresham.

Non, j'ai demand� � venir.

J'ai tir� quelques ficelles.

Je sais que �a ne se fait pas,
mais Gresham est... Vous le savez.

C'�tait mon tuteur � l'�cole.

Ne t'attends pas � ce qu'il soit...

- Il a forc�ment chang�.
- Oui.

Viens, je te montre celui de Crawford.

Avant, on avait des Pup.
C'est une chance d'avoir ceux-l�.

Tout le monde les veut.
Pas vrai, Joyce ?

Si, monsieur.

Allez, grimpe.

On a aussi quelques F.E.,

et Gresham ne jure que par son Nieuport.

Il me tarde de voler.

Il voudra t'emmener avec lui,
pour que tu prennes tes marques.

La patrouille revient, monsieur.

Allons le voir.

- On peut ?
- Oui, bien s�r.

- Vous allez bien ?
- Nickel.

Je crois qu'on a �t� touch�s � tribord.

Il vaut v�rifier que ces lignes fonctionnent.

Oui, monsieur.

- Sergent.
- Monsieur.

- On a �t� touch�s sur la contrefiche.
- Gresham.

- On devrait r�parer �a...
- Gresham.

- Il faut peut-�tre la remplacer.
- Je la remonterai.

C'est Croft.

Sinclair.

On a perdu Dickson.
Il est tomb� derri�re le Grand Corps.

Pr�venez le Q.G., il est peut-�tre en vie.

Tout de suite.

- Les pi�ces rechanges sont arriv�es ?
- Je crains que non.

- Ils ont promis.
- Il y a encore le temps.

- Mais ils ont promis.
- Il n'est pas encore 17 h.

Je les appelle tout de suite.

- Qui sont les remplacements ?
- Il n'y en a qu'un.

Envoyez-le ailleurs, vous pouvez faire �a.

Non, ce serait contraire au r�glement.

Allez, mon oncle. On l'est tous.

�a, c'est m�chant.

Il t'estime �norm�ment.

Oui, je suis son foutu h�ros.

C'est bien naturel.

Peut-�tre, mais �a dure longtemps ?
Et �a s'arr�te quand ?

Cette salet� a encore l�ch�.

On a combien d'escadrons dehors,
en ce moment ? 200 ?

Et il d�barque ici.
Tu parles d'une co�ncidence !

- �a devrait te faire plaisir.
- C'est le cas.

Il est parfaitement aimable.

Regardez �a.

Vous ne remarquez rien ?

C'est sa s�ur.

- C'est pas vrai...
- Elle aussi me trouve formidable.

Si elle savait que je ne peux pas
entrer dans un cockpit,

encore moins piloter un avion,
sans �tre compl�tement bourr�...

- Voyons, mon vieux...
- Allez, mon oncle.

John.

- Si tu demandais une permission ?
- Pour aller o� ?

Rentrer lui souffler au nez mon haleine
au whisky ? Feindre une n�vralgie ?

Non, merci.

Je vais rester ici pour m'occuper de lui.

On est l� pour �a, non ? Nous occuper de lui
et des gens de son esp�ce.

Pas vrai ?

Vous �tes tous si jeunes.

- Tu sais o� je vais apr�s �a ?
- O� ?

Tu veux savoir ? Je vais te dire :
au hangar.

- Tu veux savoir pourquoi ?
- Pourquoi ?

Compter mes munitions,
tester le moteur et les commandes.

Sans insulter nos m�canos,
ils sont tous formidables,

mais ce n'est pas eux qui volent
sur ces saloperies.

Arr�te, Thompson. Tu vas lui faire peur.

Je lui dis, juste.

Ce qui me transporte
quand les autres faiblissent.

Pourquoi je suis toujours l�.

Je n'ai pas eu la C.M.

Mais la C.D.M., je l'ai.

Confiance dans les D�tails M�caniques.

Merci.

Un jeune aviateur partit cascader

Et sous les d�combres o� il g�t, o� il g�t

Aux m�canos tout autour de lui

Pour ses derniers mots, il a d�clar�

Prenez les cylindres dans mes reins

- Et la bielle dans mon cerveau
- Son cerveau

Derri�re ma t�te
Prenez le vilebrequin

Et assemblez le moteur � nouveau !

Et assemblez le moteur

� nouveau !

- Bravo.
- Pas mal.

C'est le seul moyen

La seule fa�on de jouer

Lui, c'est le seul Fritz
Toi, le seul Pup

Et il ne fait que prendre le vent

Alors fonce, ne t'arr�te pas

Avant de lui toucher la queue du nez

S'il tombe par ici dans les flammes

Alors seulement ils te croiront

Garde-le bien dans le viseur

C'est la seule fa�on

- Tu es servi, Croft ?
- Oui, merci.

- Incroyable co�ncidence, que tu sois l�.
- Oui, n'est-ce pas ?

- Combien d'heures de vol ?
- Quinze.

- Dont quatre sur S.E.5.
- On va vite am�liorer �a.

On commence demain � l'aube.

Excusez-moi, monsieur.
De mauvaises nouvelles.

C'est le sucre pour la cr�me.

Le d�p�t a envoy� 90 kg de sel par erreur.

Faites quand m�me la cr�me.

- Sans sucre, Bennett.
- Oui, monsieur.

Un message pour vous.

- Vous m'envoyez l'intendant ?
- Oui, monsieur.

Je crains que Dickson ne s'en soit pas sorti.

Ce pauvre vieux Dickie.

Il �tait carbonis� quand ils sont arriv�s.

Dickson pareil. Carbonis�.

Un peu plus de porto ? Mon oncle ?

Oui, merci.

Quel dommage.

Pourquoi ils ne donnent pas
des parachutes ?

Parce qu'on ferait tous le grand saut.

Le ciel serait cribl�
de jolis petits morceaux de soie.

Oui, le Q.G. manque de confiance en nous.

Plut�t que de donner des parachutes
aux pilotes exp�riment�s,

ils pr�f�rent envoyer des �coliers
� 15 heures de vol.

Ils doivent trouver �a plus joli.

Tous ces petits avions en feu.

Ils sont fut�s, au Q.G.

Le Q.G.

- Pour demain, Croft.
- Oui ?

Crawford et moi t'emm�nerons faire un tour.

Tu dois faire le plus d'heures possible.

Je te conseille de te coucher t�t.

Entendu.

- Merci, bonne nuit.
- Bonne nuit.

Crawford et moi t'emm�nerons faire un tour.

Crawford et moi t'emm�nerons faire un tour.

Crawford et moi t'emm�nerons faire un tour.

Crawford et moi...

Crawford.

Crawford.

Crawford.

Crawford. Crawford.

Laissez-moi rentrer chez moi !

Jour 2

Croft ne te d�cevra pas, tu sais.

Depuis le temps qu'il veut venir avec moi...

Il va avoir quelques surprises.

Allez.

Je crois qu'il ne sera pas d��u.

Ah, non ?

Que va-t-il �crire sur moi � Katherine ?

Que j'ai une t�te de vieux
et que je suis toujours saoul.

Regardez �a.

Tu pr�f�res que j'y aille avec lui ?

N'oubliez pas que je suis le tuteur.

- Bonjour.
- Bonjour.

- Pr�t � partir ?
- Pr�t.

Avant mon d�part,
Katherine m'a donn� �a pour toi.

Merci.

Va chercher Crawford.

J.G.
de la part de K.C.

Crawford, tu es pr�t ?

- Crawford.
- D�gage !

- Mais Gresham a dit...
- C'est ma chambre !

D�sol�.

Va dire au lieutenant
que Crawford est dans un sale �tat.

Va tuer quelques Fritz pour moi.

Il ne veut pas venir.

- Une tasse de th� ?
- Non, merci, Bennett.

Saluez M. Thompson pour moi

et demandez-lui s'il veut
rejoindre la patrouille.

Bien, monsieur.

- Bennett.
- Oui, monsieur.

- Excusez-vous de ma part.
- Oui, monsieur.

Oui.

Qu'est-ce que tu as, Crawford ?

Je ne peux pas me lever, Gresham.
C'est la n�vralgie.

On t'attend, ils arment les avions.

Je n'y vois rien, je l'ai en plein dans l'�il.

C'est tr�s pratique, la n�vralgie.

�a ne se diagnostique pas, on m'a dit.

Je dois aller voir le docteur.

Je ne te sers � rien, ici.

- J'irai dans la matin�e.
- Oh que non.

- Mais il le faut.
- Tu n'iras pas. C'est un ordre.

Compris ?

Joyce, des nouvelles des pinces
du num�ro un ?

Pas encore arriv�es.

- Allez les traquer.
- Entendu.

Vous ne pouvez pas y aller seul, mon oncle.

- Bonne chance.
- Merci, � plus tard.

- Contact.
- Contact.

Reste tout le temps pr�s de moi.

� 1 800 m�tres, tu testeras tes armes.

Et pas de fantaisies, compris ?

C.D.M. !

- Contact.
- Contact.

- Ils flageolent.
- Et �a empire.

Tr�s flageolant, j'ai trouv�.

Pauvre diable.

D�tails deux et trois, attendez.

Allez, c'est parti.

J'en ai descendu un.

J'ai descendu mon Fritz, moi aussi.

Allez le chercher avec le camion.

- Croft n'est pas encore rentr�.
- J'ai d� d�gommer son moteur.

Il se tenait l� tel un matamore.

Merci.

On va le chercher.
Avant qu'ils ne le remorquent.

- C'est dans le secteur fran�ais.
- Et Croft ?

Appelez la brigade et demandez-leur
d'envoyer l'interpr�te fran�ais.

Sinon, on va y passer la nuit.

On attendra Croft.

Quand il arrivera,
il m'aidera � r�cup�rer mon Fritz.

Et le num�ro trois en veut plus.

Entendu.

- Parfait.
- Merci.

Faites-le bougez, soulevez-le. Allez !

Plus fort !
Vous pouvez faire mieux que �a.

Allez, allez.

- Bonjour.
- Bonjour.

Je suis un peu perdu.
Comment va-t-on � Saint Urbain ?

Saint Urbain ?
C'est � 32 km au sud-ouest.

D'accord. Je dois faire demi-tour.

- Pouvez-vous...
- Quatre hommes par ici !

- Retournez cet avion, caporal.
- Oui, monsieur.

Merci beaucoup.

- Contact.
- Bonne chance.

Bien, on s'en va.

Atterrissage lamentable.

Je viens de faire beaucoup mieux
dans un champ.

Quelque part par l�.

- Content de te revoir.
- Merci.

Bien jou�.

- Merci, Gresham. C'�tait ph�nom�nal.
- Ph�nom�nal ?

Qu'est-ce qui �tait ph�nom�nal ?

Le Fritz.
Comment tu l'as renvoy� � ses �tudes.

Ph�nom�nal ? D'o� tu sors ?

Je me suis perdu.
J'ai d� descendre et r�clamer une batterie.

Tu as r�clam� une batterie ?

- Tu ne leur as pas dit de nous contacter ?
- Je ne pensais � rien.

On �tait presque certains
que tu avais disparu.

Et pendant ce temps,
tu discutais avec une batterie ?

- Pardon, je ne savais pas.
- Non !

Tu ne sais rien.

Va d�clarer les d�g�ts.

Croft.

Quand tu auras fini, enl�ve tout �a.
Je t'offre un verre.

Vous savez, �a se voit.

Oui, je sais.

Merci de m'emmener.

- Il a fil�.
- Fil� ?

Mais c'est mon Fritz, il m'appartient.

Il n'a pas le droit de dispara�tre.

C'est mon prisonnier pour 24 heures,
dites-le-lui.

Vous pouvez expliquer �a ?

Pendant... 24 heures !

Mon prisonnier.

Je l'ai descendu. Dites-lui.

On meurt,
on ne joue pas avec les prisonniers.

Impossible, c'est un prisonnier de guerre.

C'est la loi tacite. La loi tacite.
Vous lui expliquez ?

Il ne comprend rien, cet abruti.

C'est une loi tacite.
On garde nos prisonniers 24 heures.

Messieurs, je vous pr�sente
le Hauptmann Beckenauer.

� votre sant�, messieurs.

On est libres, oui, libres

On est � la cime de l'arbre

O� les feuilles vertes poussent toujours
Je t'ai vu

On est � deux doigts de la mort

- On vole
- On vole

- Si haut
- Si haut

On est seuls ma�tres au ciel

Auf Wiedersehen, vieux machin
Bye bye, une aile

Haut dans le ciel, on p�rira !

Veux-tu �tre capitaine de l'�quipe visiteurs ?

Merci.

Quand tu tomberas,
on te fera une f�te aussi.

Tombe, tu verras.

Jour 3

Deux points, c'est un canon, je crois.

- On prend un sacr� tir de barrage.
- Autant s'y habituer.

�a durera la semaine.

Merde.

Bien tent�.

Je crois que tu ne ma�trises pas
toutes les subtilit�s

de cette table-l�.

Joli coup, mon oncle.

Excusez-moi.

Je me demandais
ce qu'il faut faire du courrier.

- � envoyer chez soi ?
- Oui, juste du bla-bla.

- Pose-le sur cette table.
- Merci.

- Ouvert.
- Ouvert ?

Oui, je dois censurer le courrier.

Je ne le savais pas.
Je crois que je vais laisser tomber.

- Donne-moi donc cette lettre.
- Mais c'est...

- C'est priv�.
- Tu ne suis pas les ordres ?

- John.
- Pas de �a, donne-moi cette lettre.

Va t'entra�ner � lire les cartes.

�a t'�vitera peut-�tre
de demander � l'artillerie comment rentrer.

- C'est � moi, non ?
- Non, � moi.

Je ne veux pas lire ce truc.

Je m'en charge.

Comme vous voulez.

�coute un peu �a.

"On est arriv�s d'Angleterre,
je ne peux pas dire exactement o�.

"Imagine ce que j'ai ressenti :
'Pr�sentez-vous � l'escadron 76.'

"Le major Gresham.
Mes efforts ont pay�.

"John est fatigu�,
mais c'est � cause du travail.

"Et de toutes ses responsabilit�s.

"Tout le monde dit
que c'est un excellent pilote.

"Il me l'a prouv� d�s ma premi�re patrouille.

"Il a descendu un Fritz
qui m'avait dans le viseur.

"Mais il n'est absolument pas vaniteux.

"Tu sais comment est John, tr�s calme.

"Je l'admire �norm�ment.

"Je suis fier qu'il soit mon ami."

Pourquoi cette br�che dans leur ligne ?

Cette ligne est intacte.

- Et la br�che ?
- Sans doute une hauteur.

La profondeur ?
On y trouvera quoi, quelqu'un sait ?

Nos patrouilles ont d� faire demi-tour.

- C'est du ciment, c'est fortifi� ?
- Tr�s certainement.

Il nous faut une photo. O� est-elle ?

On n'en a pas pour cette zone.

Si le tir de barrage ne l'explose pas,
vous resterez coinc�s.

Bien s�r.

- �a arr�terait tout.
- On pourrait perdre une brigade.

�a arr�terait tout.

Navr�, mais il nous faut une photo.

Ce sera difficile.
Pendant un tir de barrage, tr�s d�licat.

�videmment que c'est difficile,
tout est difficile.

- Oui, mais un tir de barrage...
- Bon, un tir de barrage.

C'est un tir de barrage !

Je ne peux pas l'arr�ter.
D�sol�, je ne peux vraiment pas.

Impossible.

Si on perd un avion, �a fait quoi ?
Deux hommes.

Si on charge avec tout ce b�ton
encore intact,

on perdra des milliers d'hommes,
peut-�tre toute une brigade.

- Et la France serait bris�e.
- Absolument.

Navr�, mais c'est impossible.

C'est vrai.

- Bien. Vite, je vous prie.
- Bien, monsieur.

Super moto, merci.

Merci � toi !

J'allais m'en d�barrasser,
ma femme ne peut pas la voir.

Et puis la guerre a �clat�.

Un vrai coup de chance.

Il para�t qu'on entend les tirs d'Angleterre.

C'est vrai, l� o� j'habite.

Mais �a, c'est au sud.

Ah, oui ? O� ?

New Forest, pr�s de Brockenhurst.

- Pas croyable.
- Quoi ?

C'est l� qu'on habite.
Pas Brockenhurst, mais pas loin, Lyndhurst.

Tu p�ches ? Viens voir �a.

On n'en a pas des comme �a,
dans le Hampshire.

On ferait bien de rentrer, j'imagine.

Quand l'offensive commencera...

On sera en plein milieu.

Jour 4

Le major Gresham aimerait vous voir
dans son bureau.

Merci, Bennett.

- Qu'est-ce qui te prend ?
- On frappe avant d'entrer.

Tu m'espionnes ?

Assieds-toi. Assis !

- Tu allais o� ?
- C'est ma voiture, non ?

R�ponds � ma question.

- Chez le docteur.
- Celui d'ici ne te convient pas ?

Gresham, je rentre chez moi.

J'en ai assez, je rentre chez moi.

On ne fera pas changer d'avis.
Je suis d�sol�.

Voil�. Je suis malade.

Je rentre chez moi.

- Tu restes avec nous.
- D�sol�, mais je m'en vais.

Il te renverra ici.

J'ai parl� avec la base, Crawford.

Ils sont au courant de ta plainte.

Tu dois me laisser partir.

Je ne supporte plus d'�tre ici.

Je t'en prie, Gresham.

Gresham, s'il te pla�t.

Laisse-moi partir.

Si tu sors d'ici,

je te ferai passer en cour martiale
et fusiller pour d�sertion.

Tu as bien compris, Crawford ?

Je te ferai fusiller.

Assieds-toi.

Je sais exactement ce que tu ressens.

- Vraiment ?
- Oui, exactement.

Vide. Un gros vide plein de peur.

Moi aussi, je suis mort de trouille.

Si tu sais ce que c'est,
pourquoi tu ne me laisses pas partir ?

Si tu connais la vraie peur...

Tu dois me laisser partir.

Et il se passerait quoi ?

Si tout le monde rentrait chez soi,
il se passerait quoi ?

C'est leur choix.
Que ceux qui veulent mourir, meurent.

Ceux qui veulent rentrer chez eux
rentrent chez eux.

Tu supporteras �a avec nous.

J'ai l'intention de m'en sortir,
�a devrait �tre pareil pour toi.

Je promets que �a n'ira pas plus loin.

Rejoins-moi au mess dans cinq minutes.

Le major Gresham s'excuse,
il ne pourra pas se joindre � vous.

- C'est un nouveau truc, non ?
- On appelle �a "des d�jeuners strat�giques."

C'est du dernier cri.

Chauffeur.

Je suis persuad�
que c'est la ma�tresse de Lloyd George.

Je le sais de source s�re.

Sinon, comment expliquer sa promotion ?

Il y a un bureau sp�cial � Whitehall,
comme une chambre.

- Foutaises.
- Je le sais de source s�re.

C'est plausible.

On en a tous besoin.

Certains en ont besoin souvent.
C'est plausible.

- J'ai entendu parler de la plainte.
- Pas une plainte, juste un fait.

Ce n'est pas une plainte.

Il y a donc une chambre � c�t� du Cabinet.

Correct. Avec entr�e priv�e.

Une entr�e priv�e, en plus !

Correct.

Correct. Avec entr�e priv�e.

L� o� des dames se rendent disponibles
tous les apr�s-midi.

- Correct ?
- Il y a une rumeur.

Quelle extravagance !

Je le sais de source s�re.

Je suis s�r que nous aimerions
tous savoir, Silkin,

de quelle source il s'agit.

N'est-ce pas ?

Je n'y tiens plus.

Je crains de ne pouvoir r�v�ler mes sources.

C'�tait une dame, je n'irai pas plus loin.

Cette dame aurait-elle p�n�tr�
dans la chambre d'amour ?

Elle est sur les listes, Silkin ?

- Allez, dites-nous tout.
- Avouez tout.

Pr�sentez vos preuves.

La v�rit�, toute la v�rit�,
rien que la v�rit�.

C'est ma femme.

Ne vous levez pas.

- Tout va bien ?
- Oui, monsieur.

- Bien.
- Une chose, monsieur.

- Je vous �coute.
- Mon rapport.

- Votre rapport ?
- Sur le besoin de parachutes.

Des parachutes.
On n'a pas d�j� re�u une r�ponse ?

- Si, monsieur.
- Oui, les parachutes. Qu'en est-il ?

- �a nuirait au sang-froid du pilote.
- C'est exact.

En cas de difficult�,
�a nuirait au sang-froid du pilote.

Voil� qui est bien tourn�.
D�sol�, voil� votre r�ponse.

Asseyez-vous.

- Vos ordres.
- Merci.

Et puis je me suis dit
� moi-m�me, je me suis dit

Oh, plus le moindre espoir au matin

Tu tires la langue, Tommy.

Tu n'as pas mieux � faire ?

Ce n'est qu'une remarque.

Je vole aussi en tirant la langue.

N'est-ce pas terriblement dangereux ?

Seulement si elle g�le.

Le l�che-grenades de Thompson.

- �a en jette, non ?
- Excellent.

- Gresham, tu as vu �a ?
- Excellent, Tommy.

Le manche � l'air gigote

Il s'est compl�tement retourn�

Tout seul, tout sanglant

Vous l'entendez grincer ?

Qui est en train de se lamenter ?

�coutez le tissu se d�chirer

Avec un g�missement triste

On va faire un tour, mon oncle ?

On les entend encore plus, ce soir.

Oui, c'est leur bouquet final.

L'offensive sera lanc�e dans trois jours.

- On sera bien occup�s.
- Oui.

Mais ils veulent d'abord des photos.

- C'est l� que j'interviens ?
- Oui.

Je suis terriblement navr�, mon oncle.

- Il faut bien que quelqu'un s'y colle.
- Oui.

Ils vous ont r�clam� personnellement.

Je suis flatt�.

- Le barrage ne sera pas lev�, j'en ai peur.
- Bien s�r que non.

�a pue, non ?

J'enverrai Roberts et Wade en couverture.
Ce sont de bons gars.

Qui voulez-vous pour pilote ?

Pourquoi pas Croft ?

Croft ?

Il ne doit faire qu'une ligne droite.

Oui, c'est tout.

Pourquoi pas Croft ?

Il doit tenter sa chance,
comme tout le monde.

D'accord, prenez Croft.

Jour 5

- Comment �a va ?
- Bien.

On a deux types au-dessus,
pour nous surveiller.

- �a ne devrait pas prendre longtemps.
- Non. C'est s�r.

C'est juste l'attente.

- Je crois que...
- Je suis content...

D�sol�, apr�s toi.

J'allais juste dire

que je suis content d'�tre avec vous.

Moi aussi.

Gresham ne devrait pas tarder,
c'est bient�t l'heure.

C'est bon, monsieur ?

Ne manquez pas le d�jeuner,
j'ai deux douzaines de c�telettes.

Je ne voudrais pas
rater la collation de 11 h.

Je verrai ce que je peux faire.

On ne devrait pas y aller, mon oncle ?

Je suppose que si.

N'oublie pas : reste au-dessus des 60 m�tres.
Pas d'excentricit�s.

Promis.

- Contact.
- Contact.

Excusez-moi.

La reconnaissance est rentr�e, monsieur.

Merci, Bennett.

Waouh ! Mon oncle, on est vivants.

Gresham, tu n'as jamais rien vu de pareil.

Ils ont d� avoir piti� de nous.

On �tait compl�tement expos�s. Ils ont...

Je ne veux plus jamais �tre aussi proche.

Stephen.

Laissez-les.
Ils seront bient�t � l'�cran.

Qu'est-ce qu'on attend ?
Qu'est-ce qu'on attend ?

Mais l�che �a, allez.

Qu'est-ce qu'on attend ?

Pose �a. Tu vas tout saloper.

Regardez �a. Regardez !

- Un peu plus � manger, monsieur ?
- Non.

- M. Croft n'est pas arriv�, Bennett.
- Je sais, j'ai regard� dans sa chambre.

Bennett, la lumi�re.

- Il n'a pas pr�venu qu'il serait absent ?
- Non, monsieur.

Trouvez-le et dites-moi o� il est.

- La lumi�re, Bennett.
- J'�teindrai, monsieur.

Thompson, sur quoi tu es assis ?

Je m'assieds o� je veux,
tu ne me feras pas bouger.

- Qu'est-ce que cette dame...
- La belle fesse !

- Tu fais quoi, avec tes doigts ?
- J'ai les mains qui tremblent.

C'est �a.

- En avant toute, beaut�.
- La belle chatte !

Plut�t pas mal.

Je prends la part du lion sur celle-l�.

- Tommy, ne pars pas en vrille.
- Suivante.

Coquine !

Voyons un peu le c�t� pile.

Fais-la tourner.

- Eh bien ?
- Non, c'est pareil de l'autre c�t�.

Tu �tais o� en perm', Albert ?
Leeds ?

- Et sinon ?
- Halifax.

C'est dr�le.

Je ne suis jamais all� � Leeds.

- �a ne te plairait pas.
- Pourquoi pas ?

- C'est tr�s sale, Leeds.
- Un trou plein de boue.

Ah, �a... De la boue jusque-l�.

J'ai vu Venise, Paris, Heidelberg.

Jamais Leeds, j'ignore pourquoi.

- Peckham ?
- O� �a ?

Peckham.

- Non, pas vraiment.
- C'est dr�le.

- Je pensais que tu conna�trais.
- Pourquoi �a ?

Il se moque de vous.

Elle est bien bonne.

Un petit sandwich ?

- Allez.
- Il ne te mordra pas.

Merci.

Maintenant, pour votre plaisir
et votre satisfaction,

regardez un peu �a.

On devient difficiles, William.

C'est plus ton style, Tommy.
Une vache � lait.

- Je ne dirais pas non.
- Tu ne dis jamais non.

- Pour M. Croft...
- Oui.

- Il serait au hangar, monsieur.
- Merci, Bennett.

M. Croft est avec vous ?

Vous m'avez entendu ?
J'ai demand� si M. Croft �tait l�.

Oui, monsieur.

- Qu'est-ce que tu fais l� ?
- Rien.

- Rien ?
- Eh bien, je parlais...

Tu as loup� le d�ner.

- Le caporal Eliot m'a fait manger.
- Le caporal Eliot ?

Depuis quand tu d�nes avec le caporal Eliot ?

- Il m'a offert un sandwich, je...
- Attends dehors.

Ne termine pas �a, attends dehors.

Merci, monsieur.

Tu te ridiculises, � tra�ner avec eux.
Ils se moquent de toi.

Tu insultes les officiers
quand tu les �vites.

Pardon d'�tre venu l�.
Je t'ai offens�.

Seulement quand tu te fais humilier.

- Nettoie et rejoins-nous au mess.
- Je ne peux pas.

Je ne peux pas y aller.
Alors que Sinclair est mort ?

Mon Dieu ! Esp�ce de salaud !

Tu crois vraiment �tre le seul � t'en soucier ?

J'ai horreur de �a.

Je ne peux pas te dire � quel point,
esp�ce de snob.

Ce n'�tait pas mon tuteur, c'�tait mon ami.

C'est une tr�s bonne id�e.

Crawford nous conduit � Amiens
pour la nuit. Qui vient ?

- Je ne vous prendrai pas tous.
- Personne ne le demande.

- Oui, allons � Amiens.
- D'accord.

Il n'y a que cinq places.

Une chose : Croft vient avec nous.

Entendu.

On part au complet.

Venez, Crofty !

- Oui.
- Allez, montez.

Allez, on se reconcentre.

Le commandant d'abord.

Plongez !

Il reste une table.

Dites bonsoir � la dame.

Les mecs, on a perdu en qualit�
cette ann�e ?

� la sant� de ce joyeux groupe.

Videz bien vos verres.

J'ai un pressentiment.

J'ai le pressentiment
que Wade va �tre malade.

Pas vrai, Wade ?

C'est effectivement possible.

Il est effectivement possible
que je sois malade.

- Bravo !
- Bravo !

Celle-ci me fait de l'�il.

Je n'en veux aucune,
j'attends ma blonde.

Elle est � l'h�pital.

Mais non, je l'ai vue il y a une demi-heure.

Elle a d� partir
parce qu'elle savait que tu venais.

On choisit laquelle pour Croft ?

Choisis-en une, fiston.

Je lui donnerai mon avis.

Je vais faire un petit tour.

Faire mon devoir.

La r�compense pour une telle patience.

Alors vas-y. Parler, �a ne compte pas.

- J'y vais, j'y vais.
- Bonne chance.

Dis-nous, Croft, champion,
c'�tait quand la derni�re fois ?

Oui, dis-nous, Croft.

Parle, Crofty.

Quand as-tu tremp� ton biscuit ?

Comme dit ce vieux Shakespeare.

Oui, on ne r�p�tera pas.

M�me si maman t'a dit
que �a servait � faire pipi.

Champagne !

Je crois que Wade a un petit cadeau.

Pas mal.

Je n'aurai pas � me forcer.

- Vous allez bien ?
- Bien, tr�s bien.

Il est tout seul, il n'a personne.

Le pauvre Crofty.

Je m'occupe de toi ?

Crofty, je crois que tu es en veine.

Elle n'est pas fille de l'officier.

Elle appartient � un ami qui est � Paris.

Cet homme est son chaperon.

Vous comprendre ?

Je crois bien que oui.

Elle s'ennuie aussi.

Quand elle y va, tu y vas... Derri�re.

Tr�s bien.

Crofty !

Laissez le feu allum�

Alors que vos c�urs soupirent

M�me si vos hommes sont loin

Ils r�vent de leur foyer

Il y a encore de l'espoir

Elle va !

Crofty, c'est � toi.

Contact, mon vieux.

- Ne cale pas.
- Bon atterrissage, Crofty.

Dix-huit ?

Je ne parle pas anglais tr�s bien.

Je n'ai jamais personne, ici.

Tu ne devrais pas �tre l�.

C'est tr�s dangereux pour toi.

J'ai un ami, mais il est
tr�s loin d'ici, � Paris.

Tu veux rester ?

Oui.

Tu es pilote !

- J'adore les pilotes !
- Ah, oui ?

Tu es tr�s beau, tu sais.

Jour 6

- Pasley est l�, Roberts ?
- Non, pas encore.

- Je veux tout le monde au mess.
- Bien, monsieur.

- Vous voulez regarder le menu ?
- Pas maintenant, Bennett.

Je prends �a pour une approbation ?

Oui, merci.

J'ai peur qu'on ait un sale boulot.

Ou un boulot de r�ve, d'apr�s vous.

Pardon.

L'offensive s'est embourb�e,
surtout dans notre secteur.

Et si on le sait,

c'est que leur artillerie d�zingue
nos communications.

Et s'ils peuvent faire �a,

c'est parce qu'ils ont
des ballons de rep�rage.

Il faut descendre ces ballons.

Certains d'entre vous
s'y sont d�j� frott�s.

Dans ce cas,
vous savez d�j� deux choses sur eux.

D�s qu'on appara�t, ils nous descendent.
Premi�re chose.

L'autre chose,
c'est l'enfer pour les approcher.

Il y a presque toujours
un r�giment d'anti-a�rien au sol,

et deux ou trois patrouilles au-dessus.

On va se diviser : des attaquants
qui seront �quip�s d'un traceur,

des d�fenseurs
qui s'occuperont de leurs �claireurs.

Surtout, il ne faut pas
s'en approcher de trop pr�s.

Ils ont la sale manie
de t'exploser � la face.

Bon, les attaquants.
Thompson, Crawford et Croft.

Les d�fenseurs :
Wade, Frampton et moi-m�me.

On part � l'aube.

Oui ?

C'est Croft.

Entre.

- J'esp�re que je ne te d�range pas.
- Ce n'est rien.

Je me demandais...

Tu veux aller en ville, ce soir ?

Je ne crois pas qu'on ait le droit.

De risquer �a ?

Si j'allais en ville, je ne reviendrais pas.

Jamais.

Ils devraient me fusiller.

Tu vois ?

- Attendez-moi !
- Chauffeur, arr�tez.

Pas de transport ce soir, monsieur ?

- Entendu.
- Allez, monsieur.

- Filez !
- Montez donc !

- Je peux entrer ?
- Oui.

Je paie ma tourn�e au mess,
tu te joins � nous ?

Je ne...

Je ne pense pas.

J'aimerais que tu viennes.

Tu aimerais, mais moi pas.

Contact !

Il est cingl�.

Crawford !

Crawford !

Allez le mettre au lit.

Ne dites rien � personne.

- Bonne nuit, monsieur !
- Bonne nuit.

On s'amuse, Stephen ?

Oui, merci.

Bien.

Dors bien.

Oui.

C'est juste.

Stephen.

Je crois que Crawford
ne viendra pas avec nous demain.

Jour 7

En ce moment,
ces ballons grimpent, grimpent, grimpent.

Dans une heure,
ils vont descendre, descendre, descendre.

Que tu crois.

Merci, Bennett.

- Tu es d�fenseur ?
- Exact.

Alors on sera en s�curit�.

C'est parti.

Ne t'�loigne pas de Tommy.

Fais comme lui, et puis d�gage.

Entendu.

Bennett !

- Oui, monsieur.
- Petit-d�jeuner � 9 h.

9 h tr�s pr�cises, monsieur.

Combien pour le petit-d�jeuner ?

Aucun ?

"J'�cris pour vous pr�venir..."

"J'ai le triste devoir..."

"Je dois vous dire..."

"C'est avec le plus grand regret..."

Les officiers de remplacement.

Bonjour.

- Bonjour, monsieur.
- Comment allez-vous ?

Monsieur.

Bienvenue au 76.

- Combien d'heures ?
- Combien de quoi ?

D'heures, pauvre idiot.

Quatorze, monsieur.

Quatorze.

- Bennett.
- Monsieur ?

Ces fen�tres sont sales.

Oui, je vais m'en charger.

- Quelqu'un joue du piano ?
- Moi, monsieur.

Bien. �a devrait r�chauffer l'atmosph�re.

Bon, allez poser vos affaires.

D�but.

C'est le seul moyen

La seule fa�on de jouer

Lui, c'est le seul Fritz
Toi, le seul Pup

Et il ne fait que prendre le vent

Alors fonce, ne t'arr�te pas

Avant de lui toucher la queue du nez

S'il tombe par ici dans les flammes

Alors seulement ils te croiront

Garde-le bien dans le viseur

C'est la seule fa�on