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24 HEURES DE TERREUR

LA FIN DE LA GUERRE DE
S�CESSION FUT LE D�BUT

DE LA GRANDE EXPANSION DE LA
NATION AM�RICAINE VERS L'OUEST.

ISSUS D'UNE CIVILISATION
D�SORMAIS R�VOLUE,

LES TIREURS DE L'OUEST,
DES HOMMES INDOMPT�S ET INDISPLIN�S,

VIRENT LEUR MODE
DE VIE DISPARA�TRE.

LE CHAPITRE FINAL DE CETTE
LONGUE ET VIOLENTE LUTTE

S'�CRIVIT UN DIMANCHE D'�T�
PAR UN HOMME APPEL�

JAGADE

- Un ami � vous ?
- Tom Kenley.

Je le cherchais.

Vous l'avez trouv�, et pas
de la meilleure des fa�ons.

Vous �tes habill�
pour un enterrement ?

Un mariage, le mien.

Vous allez vers West End ?

Si c'est sur la route
de Junction City, oui.

Je dois trouver Kenley.

Vous pouvez aller � l'�glise dire �
la mari�e que je fais au plus vite ?

- Avec plaisir.
- Elle s'appelle Sharman.

Sharman Fulton.

- C'�tait moins une.
- On peut le dire.

- Une chance que vous soyez l�.
- Oubliez �a.

Je ne peux pas.
Je vous suis redevable.

Oui Marshal et j'ai eu tort.
Je ne veux pas que vous l'oubliiez.

Couvrez-le avec �a.

Jagade...

- Je cherche Sharman Fulton.
- � l'int�rieur.

Je vais la chercher.

Ce que nous devons
d�cider, c'est :

devons-nous changer ou pas
le nom de la ville ?

- Miss Timmons !
- Quoi ? Oh, oui.

Si vous me le demandez, Mme McLean,
je crois que West End est parfait.

Cela signifie juste
que c'est la fin de l'Ouest.

Je suis venu embrasser la mari�e.
Le mari� est d'accord.

- Tu as vu Allan ?
- Je l'ai rencontr�.

Je lui ai juste parl�.
Ton Marshal est tr�s bien.

- O� est-il ?
- Il est sorti pour son travail.

Je suis venu vous dire
qu'il reviendra tr�s vite.

- Et Tom Kenley ?
- Il l'a trouv�.

- Que s'est-il pass� ?
- Kenley repose en paix.

Dieu merci !

Il y en avait assez
des hors-la-loi.

La Cie des chemins de fer
paiera une r�compense pour Kenley.

Ce sera un beau cadeau
de mariage.

Parfait pour la femme
d'un Marshal.

De l'argent sanglant
mais l�gal.

Allan et moi ne prendrons pas
cet argent.

Mme MacLean, je serai
� l'int�rieur.

Miss Timmons !

Billy, va chercher le Doc !
Il servira � rien.

- Qui a fait �a ?
- Il l'a tu� loyalement.

- Vous croyez que c'�tait loyal ?
- Qui �tes-vous ?

- J'ai pos� une question !
- J'ai entendu.

Nous avons des lois contre
les fous de la g�chette, Monsieur.

Vous �tes dans de sales draps.
Il va falloir rendre des comptes.

- Je suis oblig� ?
- Sharman l'a appel� Jagade.

Alors appelez-moi Jagade.

- Je veux savoir votre nom.
- Posez cette arme !

- Je suis le juge John McLean.
- Tr�s bien, juge.

- Faites votre travail.
- Le Jury s'en chargera.

- Avant votre pendaison.
- Et maintenant ?

Il me faut votre arme
comme preuve.

Je ne crois pas en vos
m�thodes, juge.

Vous sentez une arme et vous
d�cidez qu'elle a tir�.

Alors vous pendez un homme
et vous passez � un autre.

- Ce n'est pas pour moi.
- Posez cette arme.

Je la pose puisque
vous voulez la prendre.

Sharman !

Remerciez-la, juge.

Ce n'est pas habituel
d'une femme.

Qu'est-ce que ces charmantes
dames vont dire ?

Je le sais. Tu veux leur dire
qu'elles ont raison ?

Vous ne devriez pas
rester au soleil, Sharman.

Pour vos taches de rousseur.

- Cet homme doit �tre arr�t�.
- Qui a vu ce qui s'est pass� ?

Waco a commenc�. Il avait une
arme dans sa chambre.

Il l'a l�ch�e quand
il a �t� touch�.

Bill, va voir.

Qu'importe qui a commenc�.
Une vie a �t� �t�e.

Celle de Kenley l'a
�t� aussi, pasteur.

Et vous avez cri�
all�luia.

Sharman, va m'attendre
avec Mme McLean.

Je veux cet homme en prison.
Vous enqu�terez plus tard.

Mon travail est
d'arr�ter les gens.

Le v�tre est de juger,
dans un tribunal.

Allan ! Sur le sol,
derri�re la fen�tre !

Alors c'est de l'autod�fense.
Aucune raison de vous arr�ter.

N'est-ce pas au jury
d'en d�cider ?

J'ai dit qu'il �tait
dans son droit.

Je vous dois un verre, Marshal.
Allons au saloon.

Ou peut-�tre directement
au mariage ?

Pas maintenant !
Pas avec du sang dans la rue !

Vous devriez
prendre un verre.

Si tu paies, Jagade,
je suis d'accord.

Am�ne mon cheval.

Vous comptez laisser
cet homme rester en ville ?

Il n'a pas dit qu'il allait rester.

- Rentre � la maison.
- Je dois te parler.

Tu devras attendre.

Frank, ram�ne-les
� la maison.

Mon ami Jagade veut
boire un verre.

C'est dimanche.

Si le Marshal n'est pas contre,
moi non plus.

Mets ton tablier, Charlie.
Les affaires reprennent.

- Vous avez une bonne raison ?
- C'est le cas.

Ramenez le corps de Kenley.
Il est � Canyon Falls.

Que s'est-il pass� l�-bas ?

La Loi a �t� respect�e.

Vous auriez d� voir,
quand �a marchait bien !

Ils m'ont fait investir
tout ce que j'avais

et quand les choses ont
commenc� � bien marcher

ils ont expuls�
mes filles de la ville.

Toutes ?

Sauf Sharman Fulton.

Comme moi, elle a essay�
de faire comme ils disaient.

J'ai vu comment ils font.
Ils organisent une r�union publique.

Ils fixent les r�gles.
On les accepte ou on d�gage !

Un verre, �a passe encore.

Mais deux, c'est impossible.

Je n'avais jamais connu un
Marshal d�fendant mes droits.

Buvons.

Tu cherches les ennuis, Marie.

Aucune loi interdit
d'�tre ouvert le dimanche.

Jusqu'ici nous n'avons
pas eu besoin de loi.

Je parie que tu as bien
une robe rouge, non ?

- Le vert est ma couleur.
- J'aime le vert.

Monte en mettre une.

J'ai essay� Allan.

Tu n'imagines pas combien
je d�teste ce rocking-chair.

Vous pensez � quoi,
Marshal ?

D�gage !

Vas-y.

Ce matin vous m'avez dit que
vous alliez � Junction City.

Il n'y a pas d'urgence.

Les gens d'ici
ne veulent pas de vous.

Certains si.

Ils sont contents que je sois l�.

Et ils sont plus nombreux
que les autres.

Vous ne pouvez pas rester.
Il n'y a pas de place pour...

Inutile de continuer,
j'ai compris !

"Pas de place pour
quelqu'un comme toi !"

"La Civilisation est arriv�e
dans l'Ouest."

"Avec des gens qui ob�issent.
Alors tu t'adaptes ou tu pars."

Ce qu'ils ne font pas avec la peur
de Dieu, ils le font avec une arme

qu'ils appellent un Marshal.

Continue � jouer !

Mais je ne crains pas ce Marshal,

car il l'a dit lui-m�me :
il me doit quelque chose.

Vous vous souvenez, Marshal ?

- Sinon j'aurais une arme.
- Je suis intrigu�.

On dirait un homme
qui a peur, non ?

Je vous laisse y r�fl�chir.

Eh bien, c'est mieux !

Et les autres filles ?

Elles travaillent dans un saloon
pourri � la fronti�re du comt�.

Va les chercher, Billy.

Quand part-il ?

- Il ne l'a pas dit.
- Vous lui en avez donn� l'ordre ?

- Je n'�tais pas pr�t.
- C'est quoi cette r�ponse ?

C'est la seule que j'ai.

Laissez-moi vous en donner une.

Allez-y.

Sharman.

Ce qui veut dire ?

Sharman connaissait ce Jagade.

Nous l'avons tous vu.

Elle avait l'air tr�s
contrari�e de le voir.

Il est ici � cause d'elle.

Vous avez tort, juge.
C'est moi qui l'ai amen�.

J'�tais malade d'inqui�tude.

Dieu merci, il est parti.

Il est encore ici.

Tu dois le faire partir.
Avant qu'il ne soit trop tard.

Prends des adjoints,
et mettez-le dehors !

Jagade est mon probl�me,
pas le tien.

- Que vas-tu faire ?
- Demain tout sera r�gl�.

Tu ne le connais pas !
Il voudra nous s�parer.

Il est diabolique.
Il nous d�truira tous.

Que dois-je dire pour
te le faire comprendre ?

Tu n'as rien � dire.

Tu dois le
comprendre toi-m�me.

Tu veux savoir si je vais
redevenir ce que j'�tais avant.

Tu me testes. Voil� pourquoi
tu le laisses rester.

J'ai confiance en toi.

Davantage que toi.

Je t'aime, Allan.

Mais il faut que tu m'aides.

Tu ne vois rien ?
Le poison est d�j� l�, entre nous.

I n'y a rien entre nous,
et il n'y aura rien.

Il faut aller � l'�glise !

Le pasteur monte
la foule contre ce Jagade.

- Ils veulent le tuer !
- C'est pas ce que vous voulez ?

Vous �tes fou ?
Ils veulent br�ler le Silver Belle.

- Et alors ?
- Je suis propri�taire du b�timent !

C'est ill�gal, n'est-ce pas ?

Ne fais rien.
Qu'ils le tuent s'ils le veulent.

Ce sera mieux pour nous tous !

Rentre et pr�pare le caf�.
Je reviens vite.

- Voil� le Marshal.
- Qu'est-ce qu'il veut ?

Personne n'est all� le chercher.

C'est gaspiller du bon p�trole.

La r�union est termin�e.
Rentrez chez vous !

La col�re du Dieu
se propage chez Ses serviteurs.

Le Diable est chez nous.
Il doit �tre chass�.

La foule est ing�rable, pasteur.

Ce probl�me concerne la justice.

Vous �tes la loi. Si vous ne
faites rien, je m'en charge !

Ne respectez pas votre soutane,
et je ne respecterai pas mon �toile.

Vous incitez le lynchage
et je vais vous en emp�cher !

Si vous m'accusez de me
cacher derri�re ma soutane,

alors je renonce
� ma charge.

Ce matin, j'allais
c�l�brer votre mariage.

Maintenant, si vous tentez
de vous opposer � nous,

je vais c�l�brer autre chose.

Pour remplir une �glise,
il faut faire sonner les cloches.

Belle journ�e.

Je ne voulais pas interrompre
votre sermon.

- Je cherche le forgeron.
- Que voulez-vous ?

- Mon cheval a besoin d'un fer.
- Pas le dimanche.

Il croit qu'on est samedi.

Je paie 20 dollars
pour lui donner raison.

Vous �tes le barbier.
J'ai besoin d'un rasage.

Je ne suis pas
ouvert aujourd'hui.

Maintenant vous l'�tes.
Mettez beaucoup d'eau chaude.

Et pour celui qui tient l'h�tel,

les filles reviennent en ville
et ont besoin de se loger.

La ville va redevenir prosp�re.

Nous avons d�j� connu �a
et l'anarchie qui va avec.

- Il faut br�ler le Silver Bell.
- C'est contre la loi.

Le Marshal et moi voulons
des citoyens paisibles.

Il semble que votre pasteur
n'a pas fait le bon sermon.

Il a oubli� qu'il �tait
un homme de Dieu.

C'est un probl�me pour la ville,
�a ne concerne pas les fermiers.

Vous et moi, on fait du bon
boulot pour pr�server la paix.

Je m�rite tout ce que
vous allez dire, Allan.

Le pire serait que je ne sois
pas digne de ma charge.

Il n'y a eu de tort pour personne.
Il ne s'est rien pass�.

J'aimerais que ce soit vrai.

Toute ma vie, j'ai pr�ch� contre la
violence.

Aujourd'hui j'y ai eu recours
car j'ai peur, Allan.

Cet homme est une cr�ature
de l'Enfer.

S'il reste ici, la ville va
devenir un enfer.

Il ne pourra rien faire seul.

Il faut emp�cher
que quelqu'un l'aide.

Je ne suis pas assez fort pour �a.
Mais vous peut-�tre que si.

Je dois vous dire une chose.
Ce matin, Jagade m'a sauv� la vie.

Voil� ce qui vous lie,
pourquoi vous ne l'avez pas arr�t�.

Il n'y avait aucune raison.

Tuer Kenley pour me sauver la vie
n'est pas un crime.

Alors tant qu'il ne commettra pas
de crime, vous le prot�gerez ?

Je lui dois �a.

S'il me donne une raison de
le traiter en criminel, je le ferai.

Mais il ne faut pas le tuer
parce qu'on a peur de lui.

La v�rit�, Allan, c'est que
nous avons peur de nous-m�mes.

C'est pour �a que nous disons
�tre une communaut� chr�tienne.

Bienvenue !

Je pensais que tu avais
une aur�ole sur la t�te.

J'en ai pas trouv� une � ma taille !
Entrez !

Les filles, voici Jagade.
Vous �tes l� gr�ce � lui.

C'est le bon endroit pour �tre
gentille, et je suis pr�te � l'�tre.

Remerciez Billy.
C'est lui qui vous a ramen�es.

Il n'a pas ramen� que �a.

Les filles s'inqui�tent
� cause du Marshal.

Je leur ai promis qu'elles
n'avaient pas � s'inqui�ter.

Pour dire les choses, Jagade,
je vais m'occuper de lui.

On se calme.
On ne s'occupe pas de lui.

Alors laisse-moi m'occuper du juge.

Tu comprends pourquoi
je l'�loigne de la bouteille ?

Ne sois pas aussi s�r de toi, Billy.

J'ai vu travailler John McLean,
dans le temps.

Allez les filles.

Elle a dit "les filles".

Qu'est-ce que vous
en dites, Doc ?

Miss Timmons doit se marier.

Bruson, je vous rappelle
que vos poumons sont malades.

Boire n'arrangera rien.

Pour ce que je fais, je n'ai besoin
que d'un poumon : jouer au poker !

Je ne parlais pas
de Miss Timmons.

Pour �a, il n'y a pas
de traitement.

J'esp�re que �a apportera
la paix, Allan.

Je suis fatigu�. Je n'ai pas envie
de faire du rafistolage.

Jagade ne vous en donnera pas
l'occasion.

Je l'ai vu tirer.

On dit que Kenley �tait rapide
avec une arme.

Mais vous �tes l� et lui non.

Je crois que mon repos dominical
va �tre d�rang�.

Allan, je suis inquiet � propos
du retour de ces filles.

Les ouvriers du chemin de fer
seront contents.

Certains sont d�j� l�.

S'il y a des probl�mes,
il faudra les lib�rer sous caution.

Quand je les ai emp�ch�s
d'approcher de West End,

j'ai insist� pour que ces filles
restent hors du comt�.

Vous n'�tiez pas si insistant avant
que votre femme n'arrive en ville.

Et vous d�couvrez de bonnes
affaires dans le comt� voisin.

S'il y a des probl�mes avec les
cheminots,

j'en refuse la responsabilit�.
- Bien entendu.

Belle voix.
Quelqu'un que vous connaissez ?

Comment peut-on jouer
avec tout ce tapage ?

J'aime �a.

Vous jouez ?
Des gens attendent.

Pr�tez-moi 500.

Je ne joue jamais contre
mon propre argent.

J'ai ce qu'il faut.

J'ai un ranch et 800 b�tes.
Je peux emprunter 10000 $.

Faites-le.

On est dimanche et la banque
est ferm�e.

Si c'est un bon ranch,
des gens seront int�ress�s,

m�me un dimanche.

La seule personne qui a autant
d'argent, c'est M. Vanryzin.

Vanrynsin ! Il n'oserait m�me
pas fumer un dimanche.

- L�-haut.
- Appelle-le.

Billy, trouve ce Vanrysin.
Vois s'il est int�ress� et dis-moi.

Je pensais que
tu attendrais la nuit.

Pourquoi restes-tu ici ?

Belle ville, gens sympathiques.

Climat tonifiant.

On a toujours aim� les
m�mes choses, Sharman.

Je suis venue te
supplier de partir.

Me supplier ? Toi ?

Les gens d'ici ont �t�
bons avec moi.

Ils savaient qui j'�tais
et ce que j'�tais.

Ils m'ont aid�e � me respecter.
Une chance d'�tre heureuse.

Ton Marshal doit �tre important pour
te faire ingurgiter tous ces gens bien.

Ce n'est pas vrai !
Les McLean m'ont recueillie.

Ils ont tous �t� gentils avec moi.
M�me le pasteur, tout le monde !

Pour la premi�re fois de ma vie,
je me sens en s�curit�.

Ne d�truis pas �a, Jagade.

Je t'en prie.

- Tu mens.
- Non !

� toi-m�me.

Si tu es en s�curit�,
pourquoi es-tu l� ?

Je vais te dire pourquoi.
Parce que tu as peur.

Tu n'as pas plus confiance
en ces braves gens que moi.

Quel droit ont-ils pour
te dire comment vivre ?

Comment t'habiller, quoi dire,
m�me comment marcher !

Je leur en suis reconnaissante !

Alors retourne avec eux !

Et reste ici tant qu'ils
te le permettent !

Tu viens de l�
et ils le savent !

Si je reviens avec toi,
on partira d'ici ?

Non.

Pas si tu te caches
pour me voir !

Si tu passes la grande porte comme
la Sharman que j'ai connue,

avec la t�te haute, marchant
librement, t'habillant avec go�t,

alors on pourra en reparler.

Si tu d�cides de passer par
la grande porte, Sharman,

alors tu pourras revenir.

Et c'est alors que je l'ai vue ?

- La voil� !
- Sharman !

Sharman !

Pouvez-vous expliquer �a,
r�v�rend ?

Nous ignorons pourquoi
elle �tait l�, John.

- Un juge ne doit pas ?
- Pas de sermon avec moi !

"Aimez votre prochain,
pardonnez aux p�cheurs" !

On a essay�.
Ma femme et moi l'avons recueillie.

Mais elle est rest�e
ce qu'elle �tait.

Ce matin, vous �tiez pr�s d'elle,

vous �tiez � son mariage comme
si elle �tait votre propre fille.

Sharman a abus� tout le monde.

Pauvre Allan !
Il y a tant de filles bien.

Jagade a eu de la chance
d'arriver avant le mariage.

Maintenant nous savons
ce qu'est vraiment Sharman !

Et ce que nous sommes,
nous aussi, Miss Timmons.

Il y a un an nous avons
d� faire un choix.

Changer les choses ou rester
en dehors des Lois Sacr�es.

Nous devons une fois encore
faire ce choix !

Je l'ai vue, r�v�rend.

Elle �tait derri�re,
en train de l'attendre.

Miss Timmons, de quand date
mon sermon sur les Lois Sacr�es ?

- Jagade !
- 20 dollars.

Je vous ordonne
de quitter la ville !

- C'est pas le boulot du Marshal ?
- Il n'est pas capable d'agir !

Je suis heureux de savoir qui
dirige la ville. Qui joue ?

Je joue.

Je ne vous comprends pas, juge.

D'abord, vous voulez
me pendre.

Une carte.

Maintenant vous me
demandez de partir.

Il me semble qu'un juge
doit savoir d�cider.

Je joue celles-l�.

Annonce.

40 dollars.

Que feriez-vous, juge ?

Je relance.

J'en ai assez de parler, Jagade.

Partez ou je vous y obligerai
par la force.

Et emmenez Sharman Fulton
avec vous !

Il n'y a pas de place pour elle !

On dirait que vous avez rat�
vos sermons, pas vrai pasteur ?

Piques !

As.

Tim Duggen voulait
me voir, pour affaires.

Tu ne devrais pas
rester ici, Billy.

- Vous non plus.
- Ta m�re te cherche.

Dites-lui que je rentrerai
quand je le voudrai !

Ce serait mieux si
tu renvoyais Billy chez lui.

C'est le probl�me
dans ce monde.

Tout le monde vous
dit quoi faire.

Voici M. Vanryzin.

Vous vouliez me voir ?
Faisons vite.

Je n'aime pas cet endroit.

Vous ne partirez pas,
Vanryzin.

J'ai beaucoup d'affaires
� vous proposer.

20 dollars.

Je suis content que tu sois l�.
Tu peux peut-�tre aider papa.

Il veut que Sharman parte.

- Attends, je vais voir McLean.
- Inutile.

O� est-il ?

Allan, on m'a vue
sortir du Silver Belle.

- Quelqu'un t'a parl� ?
- Non.

Le juge sait que je suis
venue voir Jagade.

Ce qu'il ignore, c'est que je
lui ai propos� de partir.

- Pourquoi, Sharman ?
- Pour arr�ter tout �a.

Toutes ces choses, je savais
qu'elles se produiraient.

Et le juge t'en veut pour �a ?

Comme il condamne Jagade.

Il veut nous voir tous
les deux quitter la ville.

Je parlerai avec lui plus tard.
Viens.

Dis � ton p�re
que je prends le buggy.

Pour la derni�re fois,
je t'en supplie ?

- Allan, il faut l'arr�ter !
- N'essayez pas !

Je fais juste votre travail.

Vous allez vous faire tuer.
Jagade est un tireur rapide !

Vous l'avez assez prot�g�.
Je tente ma chance contre lui !

Et aussi contre vous,
s'il le faut !

Vous n'irez pas
en ville, John !

Vous lui avez tir� dessus !
Pour le tuer !

Je l'ai emp�ch� de se faire tuer !
Je vous emm�ne chez le doc.

�loignez-vous !
Aide-moi, Frank.

Il devrait vous remercier.
Je le fais pour lui.

Ce n'est que le d�but, Allan.

Jagade remet les
pendules � l'heure.

Le juge McLean, toute la ville.

Je prends la voiture.

- O� m'emm�nes-tu ?
- � la maison.

Je dormirai au bureau ce soir.

Je ne veux pas retourner
chez nous, pas maintenant.

Trois dames ont travaill�
l�-bas hier.

Nouveaux rideaux, fleurs fra�ches.
Exactement comme tu le voulais.

Tout ce que je voulais
sauf que je pars.

J'ai r�v� de marcher
dans notre maison, Allan.

J'ai imagin� tes sourires,
tes paroles.

J'en ai r�v�.

Si nous allons l�-bas,
ce sera perdu pour toujours.

Je t'emm�ne chez Mme Aslton
pour cette nuit.

Relance.

Doc, papa est bless�.
Il est dans votre cabinet.

Que s'est-il pass� ?

Le Marshal lui a tir� dessus !
Ils se disputaient � cause de lui.

- J'ai relanc�.
- Allons-y !

J'ai dit que j'avais relanc� !

T'as entendu Billy ?
Il a tir� sur le juge pour toi !

Le Marshal est un ami.

Vous �tes un homme
important, Vanryzin.

Si Burnett a des probl�mes,
j'appr�cierais que vous l'aidiez.

Quel est le lien entre vous
et le Marshal ?

Je l'ai dit, c'est un ami.
Nous nous comprenons.

Les choses deviennent
int�ressantes.

Tout d�pend, Charlie.

Je ne suis pas certaine
d'aimer �a.

Parfait.

M�dicalement, c'est juste une
"incapacit� juridique".

- �a veut dire quoi ?
- Pas d'arme pour le juge.

Je crois que c'est
ce que voulait Allan.

Nettoyez et bandez
la blessure !

�a fait mal, John ?

Assez pour lancer un mandat
d'arr�t contre Allan Burnett.

Tu ne peux pas !
Tu sais pourquoi il a fait �a.

Reste en dehors
de �a, Mildred !

Ce n'est pas la seule charge
qu'on peut trouver contre lui.

J'ai entendu dire
qu'il profite de ce Jagade !

Je dois �tre tr�s vieux
et suspicieux, Vanrysin.

Vous �tiez comme un
espion dans ce bar,

� jouer les bons citoyens.
Vous �tiez l� pour affaires

� acheter un ranch
pour rien.

Appelez le maire et
le conseil municipal.

Va chercher
le sh�rif adjoint.

On devrait retourner
chez Mme Alston.

Elle doit �tre rentr�e,
maintenant.

Elle �tait chez elle, pendant
que nous attendions dehors.

Mme Simpson �tait
chez elle, aussi.

Et la fille de Mme Kent
n'a pas la rougeole.

Elle �tait � l'�glise
ce matin.

Elle devait porter les fleurs
� la c�r�monie.

- Miss Fulton d�sire une chambre.
- D�sol�, nous sommes complets.

Depuis quand avez-vous plus
de cl�s que de chambres ?

J'en aurai tant que vous
n'irez pas voir ailleurs.

Tout le monde parle de cette
histoire entre le juge et vous.

Je ne veux pas �tre m�l� � �a.

C'�tait mon ancienne chambre.

Elle n'a pas beaucoup chang�.

Ne les laisse pas faire.

Je vais voir si je peux te
faire apporter � manger.

- Dans quelle chambre sont-ils ?
- La douze.

- Il faut qu'on parle.
- C'est inutile.

J'ai un mandat d'arr�t
et Billy est l� pour l'appliquer.

Ce n'est pas s�rieux.
Vous �tes toujours debout !

L'agression n'est qu'une
des charges !

Ne rends pas les choses plus
difficiles, Allan.

J'imagine que tout
cela est l�gal.

Mais ne faites rien
� Sharman

sinon vous aurez une bonne
raison de m'arr�ter.

Emm�ne-le Bill
et attends dehors.

Montez et arr�tez-la.

On revient vite et apr�s
on s'occupe de Jagade.

Je leur ai donn� ma cal�che !
Ils sont partis tous les deux.

Viens voir ! ils ont arr�t�
ton ami le Marshal !

Je ne pensais pas que le juge
McLean irait aussi loin.

S'il m'appelle, je l'aiderai.

On dirait que tout se passe
comme tu le veux.

Pas vraiment.

Je pensais que Burnett
aurait tent� quelque chose.

Il s'est laiss� faire.

Peut-�tre que tu n'avais
rien imagin� du tout !

Il faisait noir.

Je suis Mme Timmons,
l'institutrice.

Ah oui ?

C'est un m�tier d'avenir,
plus que le saloon.

C'est pour �a que
vous �tes l�.

Je suis venir vous voir.

Ils ont arr�t� Allan Burnett.

Il n'y a pas grand-chose
que je puisse faire, non ?

Ce n'est pas pour lui
que je suis l�.

C'est pour vous !

Ils vont venir vous
chercher, vous aussi.

J'�tais dans la rue,
j'ai entendu le juge en parler.

Ils ont arr�t� Sharman !
Ils vont vous expulser !

S'ils ne vous tuent pas avant !

Vous �tes venue me pr�venir.
Pourquoi ?

Je peux vous aider.
Vous pouvez vous cacher chez moi.

- Et votre r�putation ?
- Personne ne le saura.

Ils ne vous chercheront
jamais chez moi.

Attendez ici, Miss Timmons.

On parlera de tout �a plus tard.

Il va falloir �lire un nouveau
Marshal. Pourquoi pas toi ?

Je pensais � toi pour ce travail.

Nous finirons de jouer � mon retour.

Je vais voir ce que fait McLean.

Ne joue pas le h�ros !

J'ai entendu dire que tu partais.
Je suis venu dire au revoir.

- Vous partez avec elle.
- La guerre est ouverte !

Vous feriez mieux de
le dire au juge McLean.

Laissez vos armes dans la voiture.

Emm�ne �a � l'int�rieur !

Tous les hommes dans le saloon
t�moigneront pour lui.

�a concerne toute la ville,
pas seulement nous !

Je prends tes bagages ?

Personne ne t'oblige.

Tu es libre de faire
ce que tu veux.

Eh bien ? me revoil�.

Il manque tes v�tements.

J'ai une belle
robe rouge pour toi.

Marie te montrera.
Billy, prends les bagages.

Il �tait s�r que tu reviendrais,
Sharman, mais pas moi.

Ils ne m'ont pas donn� le choix.

Exactement comme je les ai
laiss�es. � toi de jouer.

Relance.

As et reines.

Paire.
Full !

Je suis rinc�.

- On peut demander � Vanryzin.
- Je n'ai plus rien !

Fais attention, Bruson !
Gagner ne lui suffit pas.

Il vient de briser un homme !

C'est le poker, c'est le jeu.

J'ai assez. il est tard.

Je ne manque jamais le souper
du dimanche en famille.

C'est aussi bien.

Vous �tes un joueur malin.

L'un des meilleurs
contre qui j'ai jou�.

Garde un �il, Billy.
Je reviens.

Le souper peut attendre,
apr�s tout.

- Il va revenir ?
- Bien s�r.

On a le temps.

- Tu ne t'es pas chang�e.
- Ils organisent une r�union.

Pourquoi tu ne t'es pas chang�e ?

Quittons la ville, Jagade.

Et que diront les gens ?
Tu �tais cens�e �pouser le Marshal.

Et d�s qu'il a un probl�me,
tu t'enfuis.

D�s qu'on sera parti,
les choses s'arrangeront.

Tout ira mieux pour nous.

- Pour nous ou pour Allan.
- Je ne pense pas qu'� Allan.

Je pense � tout le monde !
� ce que tu as fait !

J'ai coup� une branche pourrie !

Je n'ai rien invent�,
tout �tait l�, enfoui !

Attends ici !

Non, je vous en prie !

Je ne veux pas qu'ils me voient !

Je ne veux pas qu'ils me voient !
Je vous en prie !

Voici le bon peuple pour lequel
tu te fais du souci.

Dites-lui !

Dites-lui pourquoi vous
m'attendiez !

- Non, je vous en prie !
- Dites-le � tout le monde !

- Laissez-moi partir !
- Et si je revenais � l'�cole ?

Pourquoi ?

Pourquoi d�truire les gens
que tu ne connais pas ?

- Mais je les connais !
- Et toi aussi !

C'est eux contre nous !

Tu as dit qu'il fallait partir.
O� �a ?

O� nous laisseraient-ils aller ?
Les Miss Timmons et les McLean !

Et tous ces hypocrites !

Ils ne veulent pas de nous
dans ce nouvel Ouest.

Mais je vais rester ici,
� West End !

- Nous continuons, Sharman !
- Nous ?

J'ai d�j� entendu �a avant !

Ils seront bient�t l� pour
nous mettre dehors !

Tu ne comprends toujours pas, hein ?

Leur r�union nous concerne,

mais je suis s�r que �a ne
va pas finir comme �a.

Ils nous poussent � commettre
les pires choses.

Et apr�s, ils jouent les outrag�s.

Surtout si on les aide un peu.

Sharman, enfile ta robe rouge.

On va aller faire un tour
� cette r�union.

Tu sais ce qui risque
de se passer ?

�a va d�truire
d�finitivement Allan !

C'est �a l'id�e !

Il s'oppose � moi !

Il est le seul homme
en ville que je respecte.

Tous les autres, Vanryzin, McLean,
ils ne valent rien.

Mais pas lui.

Je ne sais pas s'il
est malin ou stupide,

s'il est courageux
ou s'il est froussard.

Mais je sais une chose : sans lui,
la ville serait � mes genoux.

La ville, et tout le reste !

Alors mon retour n'a servi � rien ?

Tu n'es pas encore vraiment revenue.

Rien de plus barbant qu'un conseil
municipal ! On va changer �a.

Assieds-toi, Billy !

- On ne fait rien, cette fois-ci ?
- O� sont vos fr�res ?

Ils ne viennent pas. Ils disent
que c'est l'affaire de la ville.

Vous auriez d� entendre
ma femme !

Vous �tes un menteur !

Duggen !

Quel droit a-t-il ?
Il n'est pas mieux que Jagade !

Il a rachet� mon ranch
� un quart de son prix !

On reparlera de �a plus tard.
Il n'a pas encore votre ranch !

N'oubliez pas pourquoi vous
�tes l� sinon rentrez chez vous !

Dites ce que vous avez
� dire et soyez brefs !

Quoiqu'il se passe ce soir,
ce devra �tre l�gal.

En tant que Maire, j'ai nomm�
le juge McLean comme Marshal.

Il vous a tous choisis
comme suppl�ants.

Debout et levez
la main droite.

Je vous interdis
d'utiliser le nom du Seigneur.

La haine qu'il y a
dans cette �glise,

et les armes dehors
sont des blasph�mes.

Ici, c'est la Maison de Dieu.

R�v�rend, restez en
dehors de �a !

Vous avez pri� pour
que Jagade quitte la ville

et il y est toujours !

Je n'ai pas pri� pour le
d�part de Jagade

mais pour que notre juge lutte
contre les armes et la violence.

J'ai pri� pour un pasteur
qui avait abandonn� ses v�ux

et qui �tait pr�t � se battre
contre un animal.

J'ai pri� pour ceux qui n'ont pu
r�sister � la tentation,

et pour ceux qui manipulent
les faibles.

Nous nous sommes r�v�l�s.

Nous avons �t� test�s et
notre volont� s'est r�v�l�e.

J'ai fait appel � la
col�re de Dieu.

Enfer et damnation !

La vengeance du Seigneur !
J'ai cru avoir battu le Diable.

Mais au lieu de battre le Mal,
je vous ai fait avoir peur de Dieu.

S'il est possible d'avoir
une seconde chance,

je vous apprendrai
� aimer Dieu.

� ch�rir Sa parole
contre le Diable

et � gagner contre lui.
- Un beau sermon !

Vous pourrez le r�p�ter
au saloon !

Comme vous ram�nerez le
reste du troupeau �gar�.

Je vais vous faire
pr�ter serment.

Attendez !

Heureusement nous ne
sommes pas en retard, juge !

Que voulez-vous ?
Qui �tes-vous ?

Les cheminots ! Aucune loi
nous emp�che d'�tre avec vous.

D'autres sont en chemin,
pr�ts � passer � l'action !

Beau tir !

Ils voulaient parier avec moi
que tu raterais la porte !

- Tu cherches quoi ?
- Une nouvelle corde !

Il nous en faut une aussi !

Allons-y !

Pourquoi tu ne cherches
pas � savoir ce qui se passe ?

Mes ordres sont de rester ici.

Le juge pense que Jagade
va vouloir te faire �vader.

Et tu crois �a ?

J'aimerais ne pas �tre l�.

Que font vos hommes ici ?

Vous avez organis� une r�union !
On est l� !

Tout sera fait l�galement,
par des adjoints officiels.

On est l� pour �a !
Une pendaison l�gale !

Arr�tez-les ! Cette r�union va
tourner au lynchage d'Allan !

- Celui d'Allan ?
- C'est ce que veut Jagade.

Vous vouliez arr�ter les troubles,
et vous d�barrasser de ce Marshal.

C'est s�r !
Vous voulez sa fin !

Voyez ce qu'il vous a fait,
il a voulu vous tuer !

Il nous a ruin�s.

Il ne serait pas le premier
Marshal � m�riter la corde.

Voyons ce que les autres
ont � dire !

Tu ne rentreras pas l�, Billy !

D�gagez, pasteur !

Emm�ne tes amis
mais tu laisses �a.

Rendez-moi �a !
Et �cartez-vous de mon chemin !

Tu ne vas pas profaner....

Le Doc !

Attrapons-le !

La corde et la soif de sang...

Il n'y a pas de fin possible.

- Arr�tez-les, John !
- Et comment ?

Il y a une minute � peine,
je les commandais !

Allez chercher Allan Burnett !

- Il est notre seul espoir.
- Allan ob�it � Jagade.

Vous avez tort.

Il est le seul � ne pas
fuir devant Jagade.

Le seul dont Jagade a peur.

C'est pour �a qu'il
veut le voir mort !

Il ne sera pas en s�curit�
tant qu'Allan sera vivant !

Je vais lib�rer Allan !

350.

- Jagade !
- Une minute.

- Deux Rois.
- Pas bon.

Trois dix.

- Tu te rends compte, Jagade ?
- Il y a eu une fusillade.

Dommage, le Marshal �tait
un homme bon.

Billy Brand vient de tirer
sur le pasteur !

� toi de jouer.

- Il est mort ?
- Je ne sais pas.

On joue !

Je file � l'�glise.

Tous les cheminots,
on d�gage !

On a tir� sur le pasteur !
Il est mort !

Pas un cri !

Va chercher Jagade !

- Pose cette arme !
- Aide-moi, ils me cherchent !

- Pose cette arme !
- Regarde dehors !

Il ne doit pas �tre loin !
Duggen est chez sa m�re.

On est pareils, toi et moi !
Ensemble, on peut les battre !

- Burnett ! Tout le monde !
- Tu le penses, Jagade ?

Vous �tes pareils ?

Ne m'oblige pas � te tuer,
Jagade, pas toi !

Billy Brand est l� !

Si vous voulez �tre un bon citoyen,
il est � vous.

Non Jagade ! Non !

Il peut pas tuer quelqu'un d'autre,
on va le br�ler !

- Voil� le Marshal !
- Enfin ?

Billy est l�-dedans.

Le corps du pasteur
est dans l'�glise.

Vous pouvez aller lui
rendre un dernier hommage,

ou continuer pour lui montrer
qu'il a fait tout �a pour rien !

Il est � vous, Marshal.

C'est Allan Burnett, Billy !
Jette ton arme !

Je vais venir te voir, Billy
et je te tuerai s'il le faut.

Rends-toi, Billy.
Et laisse-toi juger.

C'est ta seule chance !

C'est Miss Timmons !

Je pensais que tu �tais
partie avec Marie.

J'ai voulu le faire

mais j'ai entendu
dire que tu restais.

Nous restons tous les deux
pour la m�me raison : le Marshal.

Tu voulais que je revienne.

Il est encore temps de partir.

Et Burnett resterait vivant.

Ce n'est pas bon, Sharman.

M�me en robe rouge,
tu n'es pas revenue.

Tu n'es pas revenue du tout.

Cette ville a �t� bonne
pour moi, Jagade.

J'avais pay� ma dette
jusqu'� ce matin.

Pourquoi Allan ?

Pourquoi tu continues
de le prot�ger ?

Parce qu'il me doit
quelque chose.

Attends dehors.

Fais ce qu'il dit.

L'un de nous deux
t'expliquera plus tard.

Le rouge te va vraiment bien.

Connaissant Sharman,
elle aurait tir�.

On est quittes.

Quitte la ville, maintenant.

Je n'ai pas beaucoup
de temps pour r�fl�chir.

Maintenant !

Vous savez que je ne
partirai pas, Marshal.

Vous devriez remercier celui
qui fait sonner les cloches.

C'est pour le pasteur.

Il avait d�j� gagn�
avant que j'arrive ici.

Vous le saviez.
Pourquoi n'avoir pas fui ?

O� �a ?

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