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Zuni Wells.

- Vous attendez quelqu'un ?
- J'ai l'impression qu'on m'a berné.

Est-ce toujours aussi actif ?

C'est une ville qui bouge, c'est sûr.
Bonne chance, cow-boy.

Merci. Je vais en avoir besoin.

Hassayampa Creek.
C'est là que le shérif est allé.

Dans les collines.

Il dit que la truite y pèse
entre 10 et 12 livres.

C’est véridique. Je les ai vues.
Combien de temps reste-t-il parti ?

Jusqu'à ce qu'il se rassasie de pêche.

Bonjour.

- À plus tard, Jim.
- Shérif.

Que puis-je faire pour vous ?

Je cherche un certain Pete Bullman.
Il est supposé me retrouver ici.

Pete ? Il est parti.

Il a eu un accrochage avec le contremaître
au Bar-B et il est parti.

Oh génial. Il allait me chercher un travail.

- Rodéo, hein ?
- Ouais.

- Dis, tu es Lonnie Beale.
- Ouais.

Bien sûr, Lonnie Beale. Je t'ai vu
dans l'épreuve de taureau, à Prescott.

J'ai entendu dire que tu avais été blessé.

Ouais. L'un des taureaux a estimé
que j'étais resté assis trop longtemps sur lui,

alors il a décidé de s'asseoir sur moi.

Eh bien, vous serez probablement rétabli
au début la saison de rodéo.

Oui, tout ira bien.
Il n'y a qu'un seul problème.

Comment vais-je manger jusque-là ?

Bien...

Ne me dis rien. J'ai compris.

Waow !

J'ai adoré.

- Merci m'dame.
- Ne me remerciez pas, c’est moi.

Tu es mignon, toi.

Ça suffit, toi. C'est ma femme.

Il ne veut pas me lâcher.

- Je t’ai dit d’arrêter.
- Je ne la retiens pas.

Calme-toi, mon ami.
Il y en a assez pour vous deux.

Est-ce vrai ?

Il n'y a pas de raison de se battre.

Ça suffit !

Laisse tomber !
Ça suffit, maintenant !

On se reverra avec vous plus tard.

Il s'en sort très bien.

J'aurais pu corriger ce mec
en un rien de temps.

Je sais, chéri. J'étais là
la dernière fois que tu t'es fait battre.

Excuse-moi.

Beau spectacle, M. Beale.

Ça arrive de temps en temps.

- Je ne vous ai pas vu ici avant.
- C’est ma première nuit.

Si cet homme s'avère être
un bon client, ce sera mon dernier.

Ce serait dommage
si vous perdiez votre emploi.

C'est la vie.

- Je m'appelle Vera Radford.
- Enchanté.

- Travailleriez-vous pour moi ?
- À quoi faire ?

Je possède le "Circle-Z ranch".

Pas d'objection à travailler pour une femme ?

Aucune objection.
Je n'ai jamais eu de patronne auparavant.

Vous en avez une maintenant.

Je viendrai vous chercher demain
à 10h30 devant l'Union Bank.

Juste une minute, Miss Radford.
J'aime prendre mes propres initiatives.

Bien sûr, monsieur Beale.

C'est la seule vie que j'ai jamais connue, Miss Radford.

Mon oncle m'a élevé et m'a mis
en selle avant de pouvoir marcher.

Je monte depuis lors.

Je peux toujours compter sur mon instinct, Lonnie.
Je savais que vous seriez l’homme de la situation.

Je...

Je pensais que j'allais travailler dans votre ranch, Miss.

Mon ranch ! Un ranch d’hôtes
pour actrices, modèles, et femmes carriéristes.

Nous aidons les filles à se mettre en forme.

Eh bien, vous faites du très bon travail.

- Brad.
- Oui, Miss Radford ?

Venez un instant, s'il vous plaît ?

Brad Bentley, notre instructeur de natation.

Lonnie Beale.
Il va s'occuper des chevaux.

Beale

Je vois, un vagabond de la selle

qui n'aime pas rester longtemps au même endroit.

Au moins je connais les chevaux.

Ceux aux cheveux longs sont généralement des gazelles.

Brad, vous feriez bien de montrer
à M. Beale où sont ses quartiers.

Nous allons le mettre au 7 A avec Stanley.

Oui, Miss Radford.

Par ici.

M. Bentley, pourriez-vous
porter cela pour moi, s'il vous plaît ?

À plus tard, M.

Un, deux, trois, en bas.

Gauche, droite, en haut.

Un, deux, trois, pliez.

Gauche, droite, en haut.

Un, deux, trois, en bas.

Bien...

OK, cow-boy, prenez votre selle et allez vous balader.

Nous avons du travail.

Avez-vous reçu le message, grand sage ?

Oui, je l’ai bien reçu.

Oubliez. Elle n'est pas intéressée.

Pas intéressée ?

Je ne connais pas beaucoup de filles
qui ne soient pas intéressées.

Peut-être pas par moi, ou par vous,
mais ne vous y trompez pas, mon vieux.

- Stanley Potter.
- Lonnie Beale.

- Bienvenue à Yaourt Gulch.
- Merci.

- Vous avez ma brosse.
- Je suis désolé.

Ils m'ont dit de me coucher ici. OK ?

Pas de soucis.

Comment "Barney Beautiful" a-t-il pu porter votre valise ?

C'est un très bon garçon.
Il a insisté pour aider.

Longue vie à lui.

Prenez ce lit et mettez-vous à l'aise.

Merci.

- Stanley ?
- Ouais.

Miss Radford m'a dit que
les filles sont toutes invitées dans ce ranch.

- Est-ce correct ?
- Invitées ?

Elles doivent payer 500 $ par semaine,

et c’est vraiment toutes les semaines.

On peut dire que Circle-Z est
une usine à reconditionner les filles.

Quels problèmes ont-elles ?

Vous avez vu les filles après.
Attendez de les voir avant.

- Vous me suivez ?
- Je vous devance.

Regardez ça !

- C'est bon, balancez-la par terre.
- Bien sûr.

Voyez-vous, c’est basé sur des méthodes scientifiques.

Nous les rôtissons, les grillons, les secouons,

les déchirons, les plions,
et leur donnons très peu à manger.

Et elles paient 500 dollars pour ça ?

Quelqu'un le fait.

Elles viennent ici mesurant plus ou moins 40" 30" 38 "...

- Approximatif, en effet !
- Et quelques semaines plus tard,

36" 38" 24".

- Trente-huit ?
- Trente-six...

Eh bien, vous verrez la différence.

Je suppose que oui.

Stanley, laissez-moi vous poser une question.

Appelez-moi, Stan.

OK, Stan.

Comment peux-tu travailler

avec toutes ces jolies filles errant ici ?

C’est pas facile, il faut suivre une ligne de conduite.

Je me dis toujours : "Stan Potter,
c'est strictement du travail."

Stan Potter... Stanley,

- Fais moi une faveur.
- Certainement.

Rappelle-moi que
c'est strictement du boulot, d'accord ?

- Lonnie Beale !
- Ouais.

C'est strictement du boulot.

Voici la "brigade gainée".

Vous devez le voir comme ça, Miss Penfield,

une promenade par jour fait fondre les graisses...
...enfin, des kilos.

Je n'imaginais pas qu’une bête
remplie de foin puisse être si dure.

On mange !

Ne tuez pas le cuisinier.

Puis-je t’aider, Brad ?

Ouais, tu peux porter ça aux louves.

- C'est tout, je suis désolé.
- Avancez.

Oh non !

Vous rigolez !

Je suis désolé…les ordres du diététicien.

Mais c'est un petit steak, et j'ai tellement faim.

C'est pour votre bien.

Lonnie, écoutez !

Vous me donnez un autre steak
et je vous serai très reconnaissante.

Est-ce que nous nous comprenons ?

Non.

- Stanley !
- Suivant.

Stanley...

Non merci, Miss Penfield.
J'ai déjà dîné.

Ciculez...

Juste un steak, s'il vous plaît.

- Ne nous sommes nous pas déjà vus ?
- Je ne pense pas.

Votre autre main !

- Quoi ?
- Votre main....

- Miss Penfield...
- D'accord, je vais être beau joueur.

Donnez-moi mon couteau, ma fourchette...
...et une loupe.

Remettez ça.

En voici une pour toi, Lonnie, et une pour Pam.

Merci Stanley.

La mienne. Celle de Pam.

- Remplace-moi, veux-tu ?
- OK.

- Bonsoir.
- Bonsoir.

Il y a un coin sympa près de cet arbre, accompagnez-moi.

- Je suis désolée, M. Beale, mais je ...
- Lonnie.

M. Beale, je fais mon travail.
Je ne voudrais pas léser nos invités.

Venez, Lonnie. Asseyons-nous sous cet arbre
et racontez-moi l'histoire de votre vie.

D'accord.

Ce gars a vraiment un bel organe, non ?

Quand il chante, elles ont comme un orgasme, non ?

Regarde ces filles au regard rêveur.

Incroyable, non ?
Elles sont dans la paume de sa main.

- Tu sais ce que je pense...
- Tais-toi.

Brad, tu n’as aucun coeur.

Deux, trois, quatre.

Levez les genoux, deux, trois, quatre.

Et méditez.

Je vous le dis depuis deux semaines,
c'est facile d'apprendre à nager.

Vous ne dites que ça.

Détendez-vous.

Détendez-vous.

Lonnie !

Bonjour, Miss Kincannon.

Lonnie !

Lonnie, attendez-moi !

Hey les filles ! Attendez, les filles.
Un instant. Attendez !

Voici quelques astuces dans l’art du plongeon,
puis nous commencerons la leçon.

Regardez attentivement, car
tout est dans le timing et la coordination.

Vous ne pouvez pas partir comme ça !
Pourquoi n'irais-je pas aussi ?

Parties.

J’ai du mal à fixer un rendez-vous avec Miss Palomar

selon ses désirs.

Et quand je commence son massage,
cet homme se met à chanter.

Alors au revoir, Miss Palomar.

Et je n'y peux rien si
les servantes arrivent en retard en chambres.

Et quand je commence mes cours de natation,

il faut qu’il pousse sa chansonnette pour tout gâcher.

Miss Radford, les invités apprécient
son chant... en fait, moi aussi !

Il n'y a rien de mal à ce qu’elles s'amusent
un peu pendant leur travail, mais ...

Nous sommes ici avec un but
qui nécessite une certaine discipline.

D’accord ! Vous avez donné votre avis.
Je vais lui parler.

Maintenant, tout le monde au travail.

Elle ne lui parlera jamais de son chant.

Je le sais à la façon dont elle le regarde.

C'est bien ce que je disais.

Bien, vous toutes, on y va !
Un, deux, trois, pliez.

En haut. Tournez.

Même chose. Un, deux, trois, pliez.

Voilà.

Reprenez votre position.

Vous êtes polyvalent, à ce que je vois.

Pause, mesdames.

Je faisais du remplissage avant votre arrivée.

Belle initiative. Croyez-vous
qu'elles vont travailler avec moi maintenant ?

J'essayais seulement d'aider.

J'en ai vu d’autres dans votre genre, aller et venir.

Des Casanova cherchant le bon coup.

Eh bien, cet endroit est plein de bons coups !

Oui, maintenant je vois :
« Cowboy épouse la divorcée d’un millionaire».

Vous savez quoi ?
Abattez bien vos cartes

et vous pourrez être parti dans 30 jours...

...avec une assurance vie !

Attendez une minute. Stop !

Tirons les choses au clair.
Pour moi, ceci n’est qu’un travail

qui me permet de survivre jusqu'à la saison des rodéos.

C'est strictement professionnel, vous comprenez ?

Strictement professionnel, hein ?

Gardez vos yeux sur la cible.

Comme ça ?

- Sur la cible.
- Oh.

Ne tirez pas la ficelle brusquement, tirez-la lentement.

Maintenant.

C'est ça.

Strictement professionnel ?

Strictement professionnel !

Souvenez-vous, vous êtes la patronne,
pas le cheval. Compris ?

Je suis le cheval et pas la patronne.

C'est ça ! Plus ou moins.

Essayons encore.

Strictement professionnel !

Je lui disais juste qu'elle était le cheval et non le...

Essayons encore !

Du calme !

Lonnie, ça ne vous dérange pas ?

Je n'arrive pas à en mettre sur mon dos.

Vous êtes merveilleux.

Je sais, strictement professionnel !

Je dis toujours, si vous avez
un travail à faire, faites-le !

Mais, vous n'êtes pas obligé de vous justifier.
Je comprends parfaitement.

Miss Radford aimerait vous voir dans son bureau.

Sans doute, pour vous donner un A pour l'effort.

Certainement, un A.

Et pour un type qui est supposé prendre soin des chevaux,

il passe beaucoup de temps autour de la piscine.

Ne venez pas chez moi avec vos problèmes.

La piscine est sous votre responsabilité,

et vous êtes capable de la gérer ou pas, M. Bentley.

M. Bentley ? C'était Brad avant, très chère.

Entrez.

Ce sera tout, M. Bentley.

Vous m’avez fait venir, Miss Radford ?

Lonnie, on va devoir faire
quelque chose à propos de votre chant.

J’essaye depuis des années.

Ne vous méprenez pas,
les invités n'en pensent que du bien et moi de même.

Mais mon personnel s'est plaint
de l’affolement que vous avez provoqué hier.

Ils ont été perturbés dans leurs habitudes.

Je suis désolé d'entendre ça.

Vous ne devez pas l’être.
Choisissez juste le bon moment.

Le personnel sera heureux tout autant que les invités.

Vous aimez ici, Lonnie ?

C'est le meilleur ranch sur lequel j'ai jamais travaillé.

L'odeur du parfum au lieu de l'odeur de ...

Assieyez -Vouet, Lonnie.

En réalité, il y a eu du mécontentement
pour une autre raison.

La jalousie. Vous savez comment
ça se passe dans un groupe de femmes.

S'il semble que vous donnez
plus d'attention à l'une qu'à l'autre,

même si ce n'est pas le cas,

elles commencent à griffer et à gratter
comme des chats sauvages.

Essayez de contenter tout le monde, d’accord ?

Je vais essayer, Miss.

Puis-je dire que la direction approuve également.

Je suis content de l'entendre,
Parce que j'approuve la direction.

Dans ce cas, notre collaboration
devrait fonctionner magnifiquement.

Oui ?

D'accord, je vais lui parler.

- À plus tard, Miss Radford.
- Au revoir, Lonnie.

Oui, M. Penfield.

Pam.

Pam.

Si vous essayez de crier, vous serez blessée.
Où est la lettre ?

Quelle lettre ?

Celle que votre grand-père a écrite avant sa mort.

Je ne sais pas de quoi vous parlez.

Ne me fais pas attendre.

Dépêchez-vous ou je vous casse le bras.

Au secours ! Au secours !

Au secours ! Au secours !

Je suis désolée.

Je suis désolé aussi.

Il aura pu courir vers une voiture
garée derrière la buanderie,

ou nous doubler et se cacher dans la propriété.

Je vais bien regarder avant de partir.

Je suis désolée de ne pouvoir
mieux vous aider, M. Sturdivant,

mais, vous savez, avec le masque
il était difficile de l'identifier.

La seule chose que nous savons,
c'est qu'il était lourd et mesurait environ 1m 80.

C'est déjà ça.
Pam, j'aimerais vous parler.

- Seul.
- Sûr.

Ne partez pas.
J'arrive dans une minute.

Je serai dehors.

Vous êtes responsable de ce qui s'est passé ce soir.

- Quoi ?
- J'ai tenté de vous prévenir.

Vous avez arpenté le désert,

en posant beaucoup de questions sur votre grand-père.

Maintenant, les gens croient

que le vieil homme a vraiment
caché de l'argent quelque part.

Eh bien, s'il y a de l'argent, c'est le mien,
et j'ai parfaitement le droit de le chercher.

Certainement. Je tente juste
de vous dire que vous parlez trop.

Je ne pense pas que cet homme vous dérangera encore ce soir.

Maintenant, au moindre regard suspect,

je veux que vous m'appeliez tout de suite. D'accord ?

D'accord, M. Sturdivant. Je vous remercie.

Bonne nuit.

Oh, euh...

Fermez les fenêtres et verrouillez la porte.

Stan !

Tu sais pour la nuit dernière ?

Oui, Lonnie m'a tout raconté.

- L'inspecteur a-t-il trouvé quelque chose ?
- Rien. Mais je cherche des indices.

Je pourrais trouver une empreinte.
Ça aiderait.

La terre est assez meuble dans les environs.

Une empreinte !

Tu m'as fait peur.

Pardonne-moi.

Je vais appeler le shérif.

Ils coulent du plâtre, font un moule,

et prennent le gars la main dans le sac.

- Quand je cherche des indices...
- Stan, écoute.

-…je trouve des indices.
- Attends une minute, Stan.

C'est la mienne !
Après tout, une empreinte reste une empreinte.

C'est d'ailleurs un peu démodé.

Ils ont des méthodes plus modernes aujourd'hui.

Tu as raison.

Stan, si tu as besoin d'aide, tu peux compter sur nous.

Écoutez, je vous tiens au courant de tout ce qui se passe.

- Faites-le.
- Parfait.

Je continue.

- Bonjour, Lonnie.
- Bonjour.

- Vous venez nager avec nous ?
- Pas aujourd'hui, merci.

J'ai soigné sa jambe comme tu le désirais, Lonnie.

Bien. Laisse-moi voir.

C'est comme neuf !

Tu penses pouvoir le monter ce soir ?

Oui, de l'exercice lui fera du bien.

Il lui faudrait de l'eau fraîche.

Je suis désolé, mon vieux. C'était un accident.

Accident ? Je vais te tordre le cou.

Je t'ai dit être désolé.

Vas-y, verses-en sur moi.

Je vais verser plus que de l'eau.

Tu l'auras voulu !

Que se passe-t-il ?
Tous ces muscles ...

Il ne s'agit pas que de muscles, chérie.
Tu dois aussi savoir quoi en faire !

La vache ! Tu l'as carrément démoli.
C'était magnifique.

Se battre comme des coqs de basse-cour !

- Vous...
- Oui ?

Casanova !

- Bonjour, Lonnie.
- Bonjour.

On tir à l'arc ce soir ?

Continuez à marcher.

Ne faites plus jamais ça.

Je voulais seulement aider.

Si vous ne savez pas prendre soin de vous,
je le ferai pour vous.

D'accord, mais ne me surprenez pas comme ça.

Je suis désolé.
Mais, que faisiez-vous ici ?

J'aime Silverado.

Mon grand-père a vécu ici
quand la ville était en pleine expansion.

Il avait l'une des mines les plus riches des alentours.

Le Dolly-D.

Savez-vous qu'il s'agit d'une ville fantôme
avec de vrais fantômes ?

Les vieux prospecteurs disent que les nuits d'orage,

les fantômes des anciens descendent de Boothill

et poussent des cris jusqu'à l'aube
dans ces vieux bâtiments.

J'imagine que vous avez vu ces fantômes !?

Non, ce n'est qu'une légende,

mais beaucoup de villes ont des légendes.

Pourquoi le bon vieux Silverado n'aurait-il pas la sienne ?

Savez-vous que Jenny Lind a chanté ici ?

- Jenny Lind ? Le rossignol suédois ?
- Uh-huh.

Pouvez-vous imaginer comment était cet endroit jadis ?

Moi, je le peux.

Mineurs, danseuses et cowboys passant un bon moment.

Et juste là.

À cette table.

High Card Harry, joueur de pacotille, donnant un stud poker.

Oui, je le vois.

Il se donne la carte du dessous.

Le Kid du Panhandle.

Comme d'habitude.

Laisse la bouteille.

Ne t'en va pas, fillette.
Je pourrais vouloir t'embrasser plus tard.

Laissez-moi partir !

Vous avez entendu la dame.
Lâchez-la !

Qui commande, monsieur ?

- Moi, monsieur.
- Kid, ne t'embrouille pas avec lui.

Il a la gâchette la plus rapide à l'ouest du Pecos.

Plus rapide que ça ?

S'il relance, je suis.
J'ai dit de lâcher la fille.

Laissez tomber ou c’est vous
qui tomberez, ma soeur...monsieur.

Je suis désolé d'avoir dû faire ça.

Monsieur.

Monsieur.

Tenez.

Je ne supporte pas la vue du sang.

Merci.

Kid, vous avez été fantastique.

Je sais !

Excusez-moi.

Oui, ce devait être un fameux endroit.

Jenny Lind.

Il est tard. Nous ferions mieux d'y aller.

D'accord.

Bonsoir à tous, et une cordiale bienvenue à nos Luau.

Nous sommes particulièrement heureux
d'avoir comme invités ce soir

nos bons amis de Tucson, Mr et Mrs Dabney.

Au programme, il y aura des membres de notre personnel.

Mais, même à une soirée hawaiienne,
nous devons compter nos calories.

Alors, mangez, buvez et réjouissez-vous.

Je vous remercie.

Mangez, buvez et réjouissez-vous
avec des tomates et du fromage blanc ?

Impossible.

Stanley !

Non merci, Stanley. J'en ai jusque là.

- Ils sont morts.
- Oui je sais.

Encore des zakouski !
Quel est le plat principal, Stanley ?

Je n'aime pas vous décevoir, mais c'est le plat principal.

Mais il a l'air tellement pitoyable,
couché là, tout seul sur ce mini toast.

Peut-être devriez-vous le rejeter à l'eau.

Vous me brisez le coeur, Miss Penfield.
Je vais vous en donner un autre.

Qu'à cela ne tienne, Stanley.
Je ne veux pas me goinfrer.

Ça, c'est de la volonté.

Miss Radford.

Ne faites pas attention à ça, Stanley.

Allez chercher le dîner de Mr et Mrs Dabney en cuisine.

Oui Miss.

Bonsoir Lonnie

Bonsoir Pam.

Je nous ai réservé cette table pour toute la nuit.

Je suis désolé, Lonnie, mais j'ai du travail.

Je fais partie du personnel, vous souvenez-vous ?

Pourquoi pas plus tard ?

- Plus tard.
- D'accord.

Chérie, si je puis me permettre.

Je pense que tu devrais être un peu plus subtile.

Hier, sur le sentier.

Tu allais rejoindre Lonnie toutes les cinq minutes.

Pour tout te dire, j'étais mal à l'aise.

Je lui ai donc demandé d'allonger les étriers.

C'est dommage qu'il ne puisse pas élargir la selle.

Miss Radford.

- Magnifique, Stanley.
- Merci.

Stanley, c'est pour nous ?

Miss Penfield ! C'est pour nos invités, Mr et Mrs Dabney.

Ils ont investi dans cet endroit.

On ne peut quand même pas les mettre au régime.

À la trappe.

Bonjour, Mr Dabney, Monsieur.

Les voilà ! Sur la ligne d'arrivée, mon garçon.
Mets-les juste ici.

- N'ont-ils pas l'air merveilleux ?
- Oui, en effet.

Celui-ci est pour vous, Mr Dabney.

Merci bien.

Je vais continuer le service.

D'accord, Mr Dabney.

Il faut reconnaître que quand Vera organise une fête,

elle ne néglige rien.

Qu'est-ce ceci ?

De l'ambrosia !

Je sers le vin, chérie.

Avec plaisir.

Merci.

Hey ! Il a disparu !

Que dis-tu ?

Le garçon ne m'a-t-il pas servi un poulet

ou suis-je devenu fou ?

Il t'a bien servi un poulet.
Je l'ai vu.

C'est bien ce que je pensais.

Je te donne mon poulet, chéri.
Chéri...

Stan, quelque chose m'a mordu.

- Que se passe-t-il ici ?
- Je suis terriblement désolé.

On m'a mordu. J'ai mal.

- Asseyez-vous confortablement.
- Je ne peux pas, j'ai été poignardée.

- Dites, jeune homme...
- M. Dabney, asseyez-vous, je vous prie.

- Une petite libation ?
- Je ne bois pas à la bouteille.

- Mr Dabney ?
Je veux un verre, s'il vous plaît.

Que se passe-t-il ici ?

- Stanley !
- Vera, est-ce que ce genre de chose

arrive tous les jours ici ?

Non, bien sûr que non.

Stanley, occupez-vous de Mr et Mrs Dabney.

Allez chercher du poulet.

Un qui ne vole pas, cette fois-ci !

Bien sûr.
Est-ce que ça va, ma chère ?

- Eh bien, je pense que oui.
- Tu vas bien, chérie ?

Bien sûr, vous allez recevoir encore à manger,

et maintenant, un peu de divertissement.

- D'accord ?
- C'est bien. Oui.

Lonnie, nous devrions commencer le spectacle tout de suite.

D'accord, Miss Radford.

OK, les gars. Allez-y.

Lonnie ! Lonnie !

- Ils ont kidnappé Pam. Venez.
- Quoi ?

Stanley !

Frappez-le !

Oh, Stanley !

Lonnie, êtes-vous blessé ?

Non, je ne suis pas blessé.

Faites-moi une faveur, ne m'aidez pas la prochaine fois.

- Stanley.
- Vous allez bien ?

Oui, je pense bien.

Je suis heureuse de savoir que vous allez bien.

- C'était horrible.
- C'était terrible.

Que s'est-il passé ?

Allez, les filles ! Une à la fois.
Pam, que s'est-il passé ?

Deux hommes ont essayé de me kidnapper.

C’est affreux !
Mr. Bentley, appelez le shérif.

- Il n'est pas ici.
- Mr Bentley ?

Attention, unité quatre:
menace avec violence au ranch Circle-Z.

Deux hommes en berline bleue:

Elle se dirige vers le sud
sur l'autoroute 18:

Unité quatre. Je suis en route.

Sortez les mains en l'air.

Où est la fille ?

- On l'avait, mais ce type...
- Vous avez tout gâché, idiots !

J'éloigne le shérif pour vous simplifier la vie,

- et vous gâchez tout.
- Écoute, John ...

100 000 $ attendent qu'on vienne les chercher,

et vous n'avez que des excuses.

Sortez cette caisse d'ici avant qu'on la voie,

et commence à poser des questions.
Allez, bougez-vous !

Depuis la mort de grand-père,
ils cherchent de l'argent ou...

Excusez-moi !

...ou une espèce de testament disant où il se trouve.

Il y a quelques mois, j'ai trouvé ceci
parmi quelques vieux registres de mines.

"À mes descendants, j'ai mis le..."

"l'argent."

A-R-J-A-N ? Il écrit encore moins bien que moi.

"J'ai mis l'argent dans un endroit sûr."

"Tout est en pièces de 20 $ à doubles aigles,
pour qu'ils ne soient pas... "

"D-A-I-T-R-U-I-S" ?

pour qu'ils ne soient pas détruits par l'humidité."

Détruit. D-A-I-T-R-U-I-S.

Grand-père n'avait pas confiance dans la monnaie en papier.

Il ne croyait pas non plus en l'orthographe.

- 100 000 $ en or ?
- Oui.

"C'est dans..."

Je n'arrive pas à lire ceci.

Non, moi non plus.

"Juste à côté de..."

"Juste à côté de chez Durango."
Cela devrait vous dire où le trouver.

Ça le devrait,

mais beaucoup de bâtiments ont disparu et...

...les anciens ne savent pas situer le Durango.

Eh bien, regardons la carte.

"Vous devez aller au ..."
Ne me dis rien, je vais deviner.

- "S-A-N-T-R-E." Au centre, non ?
- Exacte.

"Vous devez aller au centre du mur ouest."

Il manque plus de mots ici.

"Juste devant toi tu pourras sortir l'argent."

Voyez-vous, "SAIT ICI"

Un mur, une flèche et "X" pour l'argent.

On sait qu'il n'est pas enterré dans le désert.

C'est déjà ça !

C'est quelque part à Silverado,
et j'ai l'intention de le trouver.

Vous n'allez nulle part sans moi.

Je n'ai pas le droit de vous impliquer dans cette affaire.

Essayez seulement de m'arrêter.

C'est à peu près ça, Stan.

L'important n'est pas le foin ("hay" en anglais),

c'est l' "Hey, hey, hey."

Je suis désolé.
Je ne savais pas que vous étiez là-dedans.

Estelle, je t'ai cherchée partout.

Viens !

Je suis désolé.

- Lonnie.
- Quoi ?

Miss Radford veut te voir dans son bureau immédiatement.

Écartez-vous.

OK, les filles.
Retour à notre séance d'entraînement.

Henry, nettoie-moi ça.

Oui, Mr Kincannon, votre femme
a essayé de vous joindre toute la soirée.

Non, rien de grave.

Elle voulait vous dire qu'elle ne serait
pas à la maison aujourd'hui.

Excusez-moi. Entrez.

Asseyez-vous.

Oui, Clair souhaiterait rester le restant de la semaine

pour profiter encore de tous nos soins.

Vous pourrez donc venir la chercher samedi.

1 bon kilo.

Exactement.
Merci d'avoir appelé. Au revoir.

Il a fait un calcul rapide,

et estime que ça va lui coûter
450 $ le kilo.

Cela en vaut la peine.
Maintenant, elle est aussi bien

de face que de dos.

Espérons que Mm Kincannon appréciera.

Demande de réservation, Lonnie.

Le bruit circule au sujet de mon nouveau personnel.

Merci.

Je vais faire un nouveau deal avec vous,
avec augmentation bien entendu.

Au sujet de votre logement,

vous pouvez emménager dans la grande maison.

- Un instant, Miss Radford.
- Vera.

Vera, la saison des rodéos approche, vous souvenez-vous ?

Que peut vous apporter un rodéo
si ce n'est une jambe ou un tête fracturée ?

Réfléchissez, Lonnie.
Vous pouvez faire bien mieux que ça.

J'ai été clair depuis le début,
dès que la saison de rodéo commence...

J'apprécierais qu'au moins vous y réléchissiez.

Décontractez-vous, Lonnie.
Oubliez que vous travaillez pour moi.

Je pensais que ça allait être strictement professionnel.

Il s'agit bien de cela.

J'ai entendu dire que ça arrivait aux secrétaires,
mais c'est grotesque.

Quelque chose ne va pas ?

Non, mais je n'avais jamais été embrassé par mon patron.

Excusez-moi !
Je présume que ceci peut attendre.

Elle ne va jamais me croire
Miss Radford.

Jamais !

Vous ne vous en tirerai pas avec une chanson.

Je ne veux plus te voir
aussi longtemps que je vivrai.

D'accord, si c'est ce que vous pensez.
Au revoir.

Votre attention, s'il vous plaît,
Mesdames et Messieurs:

Le prochain événement,
le concours de montée du Bronco,

et après la chute du numéro quatre,
le premier de nos coureurs aujourd'hui,

l'un des plus grands dompteurs de chevaux
des plaines, Lonnie Beale:

Allô ?

Allô, Pam ?

Pam ?

Et maintenant, mesdames et messieurs,

le champion des champions, Lonnie Beale.

Je vous présente le roi Knut,
le taureau Brahman sauvage,

qui n'a jamais permis à un homme
de rester sur son dos

plus de dix secondes et deux cinquièmes.

Et maintenant, le premier coureur
qui va tenter de battre ce record,

le seul et unique Lonnie Beale.

Et maintenant, Thunderbolt, l'indomptable,
le mustang le plus farouche en captivité,

et le premier homme assez courageux
pour essayer de le monter, Lonnie Beale.

Lonnie

- Lonnie !
- Quoi ?

- Quoi, quoi, quoi ?
- C'est moi, Stanley. Stanley Potter.

Bonjour Stanley. Que fais-tu ici ?

Je suis juste venu voir si tu allais bien.

Je vous aurais bien prévenu,
mais vous bougez trop.

Oui, c'est ma haute saison.

- Comment ça va, Stanley ?
- Parfait, et Pam est malheureuse.

Pourquoi ne la contactes-tu pas ?

Ne la contacte pas ?
Je l'appelle jour et nuit !

- Elle me raccroche au nez !
- Tu aurais pu écrire.

Et ça c'est quoi ?
Un sandwich au jambon ?

"Retourner à l'expéditeur."

Elle t'a vraiment dupé.
Mais moi, je vois clair.

- Tu lui manques.
- Elle le montre bizarrement.

À cause d'elle, je n'ai pas gagné un cent
depuis que je suis en route

et je suis un champion de rodéo.

Tu n'imagines pas le tort
qu'elle m'a causé.

C'est une femme pour toi.
Quelqu'un devrait juste lui dire.

Quelqu'un devrait lui dire, d'accord.

- Tu as une bonne idée, Stanley.
- Vraiment ?

Oui. Je vais lui dire, d'accord.
Ta jeep est là ?

Oui. Tu es un chic type, Lonnie.

Allons-y
et tu vas lui parler.

Je vais lui parler. Tu peux me croire.

Lonnie ! Lonnie !

Vera ! Vera, Lonnie est revenu.

Lonnie !

Salut Pam

Hey ! Allons-y.

Dépêche-toi ! Rattrappe-là.

Demi-tour.

Ne perds pas ton sang-froid,
tu me rends nerveux.

Allons-y !

On va la perdre.

Comme ça, il pense que je vais fondre
sur un claquement de doigts.

Ce gigolo des prés.

Je l'avais cerné dès le début.

C'est une vraie femme.

Alors quoi, elle m'a vu embrassant le patron.
Qu'est-ce qu'un baiser fraternel !?

Il quitte le rodéo pour la voir.
Et, elle ne lui parle même pas.

Bon ! Mais, au moins,
elle pourrait lui dire: "Crève !"

C'est vrai.

Pam, pouvez-vous m' écouter un instant ?

- Je ne vois pas pourquoi. Pardon.
- Laissez-moi vous expliquer.

Votre explication ne m'intéresse pas.
Point !

Je pense que vous êtes insensée.

Je me fiche de ce que vous pensez
Monsieur Beale.

Je ne vous ai pas demandé de me suivre.
D'ailleurs, j'ai clairement dit...

Nous ferions mieux de retourner au ranch.
Ces nuages du désert sont des mortels.

Vous ne pourrez jamais démarrer
avec cette pluie.

C'est ce qu'on va voir !

Si vous étiez des gentlemen,
vous auriez au moins mis la capote.

Allez, Lonnie.

OK, le top est en place.

Il y a un hôtel là-bas.
Piquons un sprint.

- Allons-y !
- Venez. Ne restez pas là.

Allez-vous-en et laissez-moi tranquille !
Stan, toi aussi.

Je voulais juste aider, ma chérie.

Si vous restez ici,
vous allez mourir de froid.

- Je voudrais mourir de froid.
- Je ne vais pas vous abandonner ici.

Posez-moi ! Je ne suis pas
un bébé. Je peux marcher !

On ne dirait pas !

Allons-y !

Déposez-moi !

Je vais te faire.

Ce n'était aucunement nécessaire.

Vous entrez ou
je vous porte sur le seuil ?

Ne me touchez pas ! Je m'en vais !

Pam, on pourrait essayer ma jeep !?

Stanley. Si l'une ne démarre pas,
l'autre non plus.

- Pourquoi ?
- Parce qu'elles sont toutes les deux mouillées.

M-O-U-I-L-L-É-E-S.

C'est sûr. La mienne ne démarrera pas non plus.

Comme l'on dit : "Si l'on est mouillé,
tout le monde est mouillé".

- Après vous.
- Merci, mais je reste ici.

- Elle reste ici.
- Allez, Pam, ne soyez pas idiote.

Tu ne peux pas la changer, Stanley. On y va ?

- Et comment !
- Au revoir, l'idiote.

Pas mal. C'est bien entretenu.

La Société Historique d'État
s'occupe de la restauration.

- Oui ?
- C'est écrit ici.

Ils ont aussi restauré l'air conditionné.

Regarde ici. Jesse James, Black Bart,
les frères Younger. Toutes sortes de gens.

C'est le meilleur endroit en ville.

- Voyons ce qu'il y a en haut.
- Ouais.

- Salut.
- Une petite minute !

- Qui y-a-t-il ?
- Si vous pensez que je vais passer la nuit

dans cette vieille grange encombrée,
Vous vous trompez.

Eh bien, c'est ici
ou dehors dans la jeep sans toit.

Un peu de pluie ne me fera pas mal.

Elle ne vous a pas aidé non plus.

Allez, Pam.
C'est comme aller dans un hôtel de luxe.

Nous aurons tout gratuitement.

Ça va être super amusant.
Appellez en cas de besoin.

Dis donc, ils ont vraiment fait du bel ouvrage ici.
N'est-ce pas, Lonnie?

Oui, c'est ce que je disais en bas.

Je savais que j'avais entendu
parler de ça quelque part.

On ne peut pas rêver mieux.

Moi bien. Je m'en vais !

Mauvaise idée.
Connaissez-vous les crues éclair ?

Des murs d'eau de 3 m,

emportant les ponts et tout le reste
entre ici et le ranch.

Qu'avez-vous à craindre ici ?
Il y a des serrures et tout ce qu'il faut.

En effet, personne ne réussirait à s'introduire ici.

- Allons-y, Stan.
- Avec Lonnie à nos côtés,

près à sacrifier sa vie pour nous
en cas de danger...

Ça suffit, Stanley, on sort !

Vous devriez ôter ces
vêtements mouillés sans traîner.

Ça progresse. Elle ne t'a pas giflé.
Je pense qu'elle t'apprécie.

Rappelle le lui
avant qu'elle ne me prenne la tête.[01:10:15.17].

Bonsoir Monsieur. Je suis Stanley Potter
et voici Lonnie Beale.

Ha ! Ha ! Ce n’est qu’un mannequin.

Je ne le laisserais pas me parler
comme ça, monsieur.

À bientôt !

- Tu dors ici.
- Et toi ?

Je serai en face.
On se voit dans la matinée.

J'espère.

Vous m'avez bien eu,
monsieur mannequin.

Je vérifiais juste vos réflexes.
Ne vous fâchez pas.

Pam.

Oui ?

Pam, venez ici.
J'ai quelque chose à vous dire.

Nous sommes au bout du couloir,

si vous avez besoin de nous.

Merci, mais je ne crois pas
que j'aurai besoin de vous.

- Je suis désolé.
- Ce n'est rien.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit ?

Vous sentiriez-vous plus en sécurité
si je restais près de vous ?

Je pourrais dormir sur le canapé.

Non, allez vous reposer.
Tout ira bien.

Bien.

Es-tu devenu fou ?
Pourquoi hurles-tu ?

Je venais te dire qu'il y a là-bas
un panneau qui s'est ouvert,

et j'ai reçu un coup
de poing sur le nez.

Stanley, tu inventes ça
pour ne pas rester seul.

Non, je suis sérieux.
Viens voir.

Quelqu'un m'a frappé.
J'en mets ma main au feu.

- Dis-moi ?
- Celui du milieu.

- Et quoi ?
- Ouvrez-le.

C'est ton imagination, Stanley.

Tu as eu rude journée,
vas dormir.

Tu iras mieux demain.
Bonne nuit.

Lonnie!

Quoi encore ?

Mon imagination m'a encore
frappé dans le nez.

Tu es cinglé. Vraiment cinglé.

Pam ! Laissez-moi entrer !

Pam! Pam, ouvrez la porte.

Je ne peux pas ! Je suis possédée !

Lonnie ! À l'aide !

Au secours, Lonnie ! Je suis possédée !

Pam.

À l'aide !

Pam, regardez derrière vous.

Je ne veux pas.

Regardez derrière vous !

Vous voyez, il n'y a rien.

Allez, ouvrez la porte. Allons.

Relax. Détends-toi.

J'ai tellement honte de m'être
comportée comme ça.

Pam, vous commencez à croire en
vos propres histoires de fantômes.

C'est parfaitement ridicule.

J'ai toujours su me débrouiller seule.
Je ne suis pas un bébé.

Arrêtez. Pourquoi m'avoir renvoyé mes lettres ?

Je vous ai téléphoné
et vous me manquiez à chaque instant.

Je serai sage maintenant.
Je ne vous donnerai plus d'ennuis.

Vous ne me donnez pas d'ennuis.
Je suis amoureux de toi, Pam.

Sortez de ma chambre.

Je suis Martin Woodruff.

Sortez !

Lonnie, il y a un grand-père fantôme
qui nous demande de sortir.

Aucune autre fille n'a
d'importance pour moi.

Il n'y a vraiment que toi.

Et Vera Radford alors ?

Vera...

Je n'ai pas besoin de ça.
Je n'ai pas peur.

Il n'y a plus rien à craindre maintenant.

Si cette tempête continue,
nous allons devoir nous marier.

Le "rocking chair" est parti.

Elle ne fait pas que parler, elle marche.

M. Woodruff ?

Monsieur W ?

Lonnie!

Verrouille la porte, Pam.

Lonnie!

C'est toi. Je pensais que c'était un autre imbécile.
Je viens de voir grand-père et il m'a parlé.

Assis dans un "rocking chair", il se balance
et me fixe, se balance, me fixe, se bal...

Stanley, arrête un peu de te balancer
et écoute-moi ?

Rien ne bascule en dehors de ton cerveau.

Ah non ? Viens ici. Je vais te montrer.

Ouvre la porte.

Il n'y a rien ici dedans.

Qu'est-ce que je te disais ?

C'est ton imagination.

Il semblait y avoir
quelqu'un là-dedans.

Je ne sais pas.

Je ne vais pas crier. Je ne vais pas
le faire. Non, non et non !

Pas même un son.

- On a crié ?
- Non, non.

Où est-ce ? Où est-ce ?

De quoi parlez-vous ?

Pam ! Pam !

Pam. Pam ?

Pam, ça va ? Soit tranquille, c'est moi.

- Cette hori-horrible chose !
- Qui ? Qui ?

- Je ne sais pas.
- Qu'est-il arrivé ?

J'ai dû m'évanouir.

- La lettre.
- La lettre ?

Il est certainement à la recherche de la lettre.

- Où est ton sac ?
- Il se trouvait par ici.

Vide !
Il n'a pas pu sortir par cette porte.

Il a dû sortir par là.

- Où est le restant de cette lettre ?
- Il n'y a que ça.

Pas de ça
ou il y aura un blessé.

Ça ne sert à rien, Pam,
il est trop malin pour nous.

Chef Adolph !

Il travaille au ranch.
Ça explique beaucoup de choses.

Trouve quelque chose pour l'attacher.

Il y a un problème ?

Non, rien.
Aide Pam à attacher ce type.

Salut, Adolph.

Je vais voir si la voie est libre.

Non d'une pipe !
Adolph est l'horrible idiot.

Lui et Brad étaient comme
larrons en foire. Brad est le cerveau.

Que cela te serve de leçon, Adolph !
Tu aurais dû rester en cuisine.

Surveillez-le, Pam. Attachons-le.

Plus un geste.

Approche.

Qu'à cela ne tienne.

Je l'ai ligoté comme
une dinde de Noël.

- Je me suis occupé des deux autres.
- Mon ami, je t'en savais capable.

- Allez, maintenant, sortons d'ici.
- D'accord.

Lonnie !

Lonnie !

Viens.

Lonnie !

Lonnie !

Par ici.

- Stanley ?
- Bonjour, vous.

- Stanley.
- Stanley, ça va ?

Mais oui, ça va ! Je suis seulement
tombé de 12m sur ma tête.

- Pourquoi n'irais-je pas bien ?
- Tu es certain ?

Je ne me suis jamais senti mieux dans ma vie.

Mais oui, tu vas bien.
Sortons-le d'ici.

M.W.
Martin Woodruff !

- De l'or !
- C'est grand-père !

Ce doit être l'or !

Il est verrouillé.
Trouve quelque chose pour l'ouvrir.

- Ça fera l'affaire ?
- Oui.

Hé, le gros lot !

À côté de ça, Fort Knox
ressemble à une tirelire.

Ce gars était vraiment plein aux as.

Oui, je n'y croyais pas.

Rassemblons l'argent, Stan.
Afin que nous puissions le compter.

Des doubles aigles d'or, par milliers.

- Ils doivent valoir...
- Cent mille dollars !

Mettez la camelote dans la valise.

Vous plaisantez.

Un jour, j'ai vu un film
où le shérif était le méchant,

mais ça n'existe pas
dans la réalité, n'est-ce pas ?

Oui, c'est possible.

Maintenant, mettez-moi ça dans cette valise.

Non, Pam !

Bien joué, non !?

En voilà un autre.

Brad, le cerveau. Je le savais.
Haut les mains !

- Lonnie, tu es avec moi ?
- Oui.

Arrête ça, Stanley.
Vera était inquiète pour Pam

et m'a envoyé ici pour veiller.

Voyons qui sont ces fugitifs
sortis d'un bain de boue.

- Jerry, Henry !
- Hé bien...

Pam, était-ce eux qui
vous donnaient des misères ?

Oui, ce sont eux.

Alors tu n'es pas
le parrain de la pègre ?

La pègre ? Quelle pègre ?

Écoute, Stanley !

- Je suis peut-être un pouilleux…
- Exact.

- ...mais je ne suis pas un escroc.
- Oh ?

Lonnie ? Hé, Lonnie.

- Quoi ?
- Excusez-moi.

C'est bon.

À Pam et Lonnie. Le meilleur du meilleur !

Tchin, tchin.

- Merci.
- Merci.

Bonne chance à toi, chérie.
Vous allez nous manquer tous les deux.

Garde un œil sur lui.

Oh, je le ferai !

Au revoir. Au revoir !

Au revoir, mon ami.
Tu vas me manquer.

Au revoir, Miss Beale.

Lonnie, arrête !

Lonnie ! Lonnie !

Que vais-je faire pendant votre lune de miel ?

Traduction et sous-titrage : Hoël Buchet

November 7, 2018