All language subtitles for Panama.2022.

…tous rejetés par le dictateur du Panama…

Laissez-moi vous dire
qu'il n'y a rien de plus excitant

que d'éliminer des méchants
pour le drapeau des États-Unis.

Mais chaque mission avait son prix,

et la dernière fois,
il avait coûté très cher.

Pour une tâche difficile,
c'est ce gars-là qu'il fallait.

Becker.

Quand on travaille comme exploitant,
on se heurte à plein de méchants,

des cons comme ça.

Bordel!

Entre nous,
son vrai nom était James McLeod.

Ralentissons un peu.

ÉPOUSE BIEN-AIMÉE DE

DALLHART, TEXAS

Je savais toujours où le trouver.

Il gît inconscient près de la tombe
de sa femme depuis un an.

Bien, Sam. Va le chercher.

- Hé, mon ange.
- Un ange indiscipliné.

Mais tu en sais quelque chose, non?

Tu veux quoi, John?

J'ai une mission.

Pas intéressé.

Ça fait un an que Sarah est partie.

Merde.

Un an que tu es rongé par la culpabilité.

Tu te blâmes, et tu as sûrement raison.

C'était de ta faute.

Si tu penses te suicider,

mets-toi un pistolet dans la bouche,
qu'on en finisse.

Attendre que ton foie lâche
va prendre des années.

Elle est morte,
car je ne l'ai pas protégée de moi.

De ce que je fais.

Elle était innocente.

Je l'ai mise en danger.

D'une façon ou d'une autre,
je l'ai privée de sa vie.

Et je n'ai pas pu me venger.

C'est faux, mon gars. C'est faux.

On a suivi et tué ces trois personnes.

Tu ne comprends pas.

Je devais moi-même les tuer.

Moi.

Je comprends.

Heureusement pour toi,
la Providence a placé l'antidote

près du poison.

Il te faut un but, j'en ai un pour toi.

C'est loin d'ici.

Climat chaud, plages sableuses, palmiers.

Tu sais, quand tu as vendu ce navire
avec un trou?

Oui, à Panama.

Panama.

Présente-toi à Nellis.

À 9 h, lundi matin. On te breffera.

Ne compte pas là-dessus.

J'y compte bien.

Arrive à 10 h.

Viens, Sam. Où es-tu?

ÉPOUSE BIEN-AIMÉE DE JAMES MCLEOD

Sa belle-sœur vient parfois
lui rendre visite.

Ça doit être pour ça
qu'il est encore en vie.

Au moins je t'ai fait rire, hein?

Tiens. Bois.

Tu t'en souviens?

On a l'air heureux.

Tu devrais prendre une douche.

BASE AÉRIENNE NELLIS, NEVADA

Becker est la bonne personne?

On va envoyer un saint dans un bordel.

C'est le meilleur collecteur de balles
qu'on a eu. Il va s'en tirer.

Il n'a pas l'air d'un saint.

Son dossier ressemble
à un casier judiciaire.

On dit qu'il est têtu.
Il pourrait contester le commandement.

C'est vrai. Il n'a aucun respect
pour le rang et les faux-semblants,

mais c'est bien, non?

Il pourrait se rebeller.

Si ça tourne mal,
je ne veux pas de sang sur les mains.

Du sang sur les mains?
N'est-ce pas de la lotion?

Ne t'en fais pas pour le sang, Burns.

Après ce qu'on a fait au Vietnam,
on va passer l'éternité à être torturés.

Cyn, tu n'as pas un avion à prendre?

Messieurs.

Salut, mon vieux.

Stark.

Je te présente Hank Burns
du SOCOM à Washington.

Il est là pour aider, au besoin.

Venons-en au fait. Quel est votre rôle?

D'après votre attitude,
c'est confirmé, vous êtes un trou du cul.

Sachez que vous n'êtes pas
le seul marine ici.

Vous m'avez l'air d'un 0141.

0141 : Marine niveau 1,
soldat, de base

- Vous étiez dans les forces aériennes?
- J'en suis fier.

Une dispute! J'adore.

Mais on est ici pour travailler ensemble.

Tout feu tout flamme, toujours fidèle,
ces conneries des marines.

Vous savez, tout ça.

Je ferai mon travail comme toujours.

Garde loin de moi cet aspirant agent
de la CIA.

Bien.

Maintenant qu'on est amis,
voici ce dont il est question.

Depuis la connerie de l'Iran-Contra,

le Fort Sherman à Panama
est l'intermédiaire de la CIA

pour fournir des armes
aux contras du Nicaragua.

Noriega devient peu fiable.

Avec toute la coke et le whisky
dans le système,

on ignore à quel El General on parle.

Opérationnellement, le Panama est géré
par le colonel Justines.

C'est un ami. Il est accessible.

L'amendement Boland interdit aux É.-U.
de vendre des armes aux contras,

alors la CIA cherche toujours
des moyens créatifs de les financer.

Notre première tâche,
c'est d'acheter un hélicoptère russe.

Burns est un expert
en équipement militaire soviétique.

Avec ton niveau de sécurité trois
et ton permis,

t'es le gars idéal
pour la transaction de l'hélico.

C'est clair comme l'encre? Non?
Je t'explique.

Des amis de l'Oncle Sam veulent
tuer un gars

en utilisant un hélico russe.

Ça nous plaît qu'ils veuillent le tuer,
donc on va le leur acheter.

- Qui le vend?
- Noriega. Un foutu communiste.

Il veut dix millions
dans son compte suisse.

Bon sang, tu te fous de moi?

Non. Les contras veulent l'hélico.

En retour, on aura des infos
et de l'armement soviétiques.

On achète un hélico de Noriega
pour ensuite le tuer avec?

J'aime cette ironie poétique.

Je le savais. Ça me titille aussi.

Notre contact pour ramasser l'hélico est
au Panama.

Ça prendra quelques semaines,
donc le visa de touriste ne suffira pas.

Il me faudra un vrai travail.

Oui. À partir de maintenant,
tu es consultant pour Casinos Nationale.

Augmente les revenus. Appâte les idiots.

On va t'aider.

Une question. Tout ça, c'est légal?

Bien sûr.

Les avocats sont d'accord.

Ça vous pose problème?

Vous me payez, j'agis, Burns.
C'est une simple affaire.

Mais vous avez des opinions.

- À plus, Stark.
- Oui.

Que des bonnes.

Et voilà. Des amis. Regardez-moi ça.

PANAMA, PANAMA

Une fois arrivé,
tu rencontreras Enrique Rodriguez.

À ses 12 ans, son père, un ancien agent
du gouvernement, est mort.

Il a des relations et est allé à Harvard.

Marcos Justines est son parrain,

son oncle, Billy Ford,
s'oppose à Noriega aux élections.

Enrique négocie l'accord de l'hélico.

On lui a transféré un million comme dépôt,
mais ce con l'a sûrement déjà dépensé.

Il est friand de coke et de putes.

Je suis Becker.

Je vous conduis à Señor Rodriguez.

Je dois aller à mon hôtel avant.

- Même endroit.
- D'accord.

Non, je m'en occupe. Ça va.

- C'est mon travail, OK?
- OK.

Señor Becker.

Señor Rodriguez.

- Enchanté.
- Enchanté.

- Asseyez-vous.
- Merci.

Mes amis m'appellent Enrique.

- Appelez-moi comme ça.
- Très bien.

Vos amis vous appellent comment?

- Becker.
- Becker.

Et vos petites amies?

- Pareil. Becker.
- Becker.

Oui.

- C'est simple.
- Oui, monsieur.

Voici Valentina, ma fiancée.

Mi amor, Señor Becker et moi
devons parler affaires.

On se voit plus tard? Oui?

Bisou.

Enrique, quelle charmante dame.

Une salope.

- Vous aimez cet endroit?
- Oui. C'est joli.

Bien. Pablo.

Laisse les sacs.

- Il est à vous.
- Merci.

Parlons de l'hélicoptère,
vous voulez bien?

Plus tard.

Je ne parle pas affaires
si tard dans la journée.

Nous aurons amplement le temps
pour cette discussion fastidieuse.

Détendez-vous. Sophia.

Voici Sophia, ma fiancée.

Ça me plaît.

Ravi de vous rencontrer.

Cariño mío, Señor Becker et moi
devons parler affaires.

On se rejoint à la piscine?

Venez.

Panama a beaucoup à offrir
à un homme comme vous.

Installez-vous.

Amusez-vous.

Nous conclurons l'affaire à temps.
Un verre?

Un shot de whisky.

Santé.

Isabella.

Je croyais que
les années 70 étaient excitantes.

Il n'y a rien comme les années 80.

Isabella, voici Señor Becker.

Becker, je suis ravi
de vous présenter ma fiancée, Isabella.

Enchan…

Vous avez de la chance, señor.

- Bienvenue.
- Oui.

James McLeod.

Quoi?

James McLeod.

On m'appelait comme ça au secondaire.
T'es qui?

Brooklyn Rivera.

- Brooklyn, hein?
- Mon père était partisan des Dodgers.

Oui. Tu fais partie des contras?

On préfère le terme Commandos.

Le terme révolution contra

sous-entend qu'on essaie
de rétablir le gouvernement

d'avant la révolution sandiniste.

Mais pas du tout.

Tu es là pour parler de l'hélico ou quoi?

Je ne fais pas d'entente
sans l'accord de mon comandante,

Steadman Fagoth Muller.

- Steadman Muller?
- Steadman Fagoth Muller.

Il est particulier
sur la façon dont on s'adresse à lui.

Enfant, on se moquait
de son deuxième prénom,

alors il tabasse quiconque s'en moque

et les force à l'appeler
par son nom complet.

Il m'a l'air d'un trou de cul.

Finis ta bière.

- Puis on ira le rencontrer.
- Ouais.

Écoute, si on se rencontrait
dans ma suite dans une heure et demie?

Tu ne comprends pas.

Un avion nous attend.

- Un avion?
- Offert par le Département de la Défense.

M. Burns sera là.

Je débarque d'un avion.

On va où?

À Miami.

MIAMI, FLORIDE

On va au refuge de Little Havana?

Pas celui-là.

Ça va te plaire.

Tournez ici.

Si vous m'emmenez au refuge, Burns,
vous devriez me mettre une cagoule.

Vous avez été vérifié. Niveau trois.

Sortez la langue, je vous prie.

Je vous ai dit de sortir la langue.

Non, merci.

C'est une tradition au Tibet pour savoir
si un visiteur a de mauvaises pensées.

Vous avez ce genre de pensées, M. Becker?

Oui, tout le temps.

- Ah-ha.
- Ouais.

Aux É.-U., on se serre la main.

- C'est comme ça.
- OK.

Une poignée de main ferme, mais pas trop.
Ça me plaît.

Certains le font trop fermement
pour cacher quelque chose,

ce qui me rend méfiant.

Vous semblez parano.

Soyez gentil, Becker.
Il est dans notre camp.

Non, ça va. Ça va.

- Vous dites ce que vous pensez, hein?
- Oui.

On n'aura pas
de problème de communication.

- Non, on n'en aura pas.
- Ouais.

- Assoyez-vous, je vous prie.
- Merci.

Il paraît que vous voulez
du matériel de communication soviétique.

Le plus que vous pouvez fournir.

Et en échange?

Un hélicoptère soviétique.

C'est ce que je veux entendre.

Vous y gagnerez quoi?

On fera un profit.

C'est l'unique raison?

Quoi d'autre, sinon?

Mes parents.

Des sandinistes sont arrivés
en pleine nuit

pour les réveiller et leur tirer dessus.

Et ma femme et ma fille.

Noriega a donné l'ordre de les tuer.

Les soldats ont violé ma fille de 12 ans
devant ma femme.

Ils leur ont tiré en plein visage
puis ont jeté leurs corps dans un fossé.

C'est ma faute.
Je n'étais pas là pour les protéger.

Je suis vraiment désolé.

Tu vois, le nombre de sandinistes
qu'on tue importe peu.

Ça ne suffit jamais.

J'ai 3 000 hommes
dans la montagne de Rus Rus.

Ils ne veulent qu'une chose :
tuer des sandinistes.

Ils ne se battent pas pour la démocratie.

Ils ignorent à quoi ça sert.

Ils veulent juste se venger.
Pour la même raison que moi.

Je sais. Je comprends.

Demain matin, vous irez en Honduras

avec Brooklyn à notre camp de réfugiés,

et peut-être comprendrez-vous réellement.

Ici, il y a tellement d'enfants
avec leurs familles détruites.

- Pourquoi? Qu'est-il arrivé?
- Leurs deux parents tués.

CAMP DE RÉFUGIÉS POUR CONTRAS

Assieds-toi à côté d'elle.

Ils ont ouvert l'estomac de mon père
et l'ont laissé se vider de son sang.

Ils ont dit à ma mère
qu'on pouvait partir.

On a commencé à marcher,
ils lui ont tiré dans le dos.

J'ai fui.

Ils ont raconté qu'elle avait été tuée
en tentant de s'échapper.

Comment je peux être utile?

Livre l'hélico soviétique.

D'ici là…

aide-nous à tuer des méchants.

- Comandante.
- Comment ça va?

M. Becker.

D'accord. Vamos.

Vous aimez le rock?

Je suis plus du genre Willie Nelson.

- On va vous faire aimer le rock.
- J'en doute.

Bienvenue dans la jungle!

Qui fait la batterie?

Allez-y, passez.

Vite. Allez. Dépêchez.

Vous faites quoi, merde?

Vous avez tué un doc et une civile.

Je croyais que
les Américains détestaient les bolcheviks.

Vous parlez comme un civil.
Je vous croyais soldat.

C'est elle, votre infirmière? Regardez-la.

C'est votre docteur?

Une fois le dos tourné,
ils vous auraient tué.

À présent,
vous voyez la guerre qu'on livre.

Apportez-moi cet hélico
si vous voulez le matériel.

Jackie Cordoza était le plus gros
exploitant de casinos au Panama.

Dans tous les sens du terme.

- Señor Cordoza.
- M. Becker.

Ravi de vous rencontrer enfin.

Pareillement.

On vous a engagé pour accroître
la recette aux Casinos Nationale.

Le général veut des résultats.

Je ferai de mon mieux.

Apprenez-en plus sur le fonctionnement.

- Un petit conseil, Becker.
- Oui?

- N'allez pas au fond des choses.
- Compris.

Bien. Et votre week-end?

- Paradisiaque. Le meilleur.
- Excellent.

Je vous montre…

Je vous fais faire le tour.

Les vendeurs de drogue comme Enrique

relèvent toujours de quelqu'un
avec de plus gros cojones.

Ces McCroquettes appartiennent au colonel.

Le colonel Marcos Justines,

le 2e homme le plus puissant
du Panama derrière Noriega.

Enrique.

Content de te voir.

Colonel Justines. Entrez, je vous prie.

- Ravi de vous voir, colonel.
- Merci.

- Du champagne?
- S'il te plaît.

Je vous en prie, prenez place.

Donc…

- Tu as des plans pour ce soir?
- Vous me connaissez.

J'ai des plans chaque nuit.

Évidemment.

Ils incluent toujours des chiquillas.

Il faut encore payer Cordoza.

El Gordo?

Oui, le Gros, comme tu l'appelles.

Tu as envie de parier?

- Bien sûr.
- Bien.

Il sera au casino Marriott ce soir.

Cent mille. Assure-toi de tout perdre.

Et voici…

…un petit quelque chose pour toi.

Merci, colonel.

L'accord de l'hélico.

Je pourrai y goûter, comme d'habitude?

Y goûter?

Vous pourrez avoir toute l'entrée.

Ils ont transféré un million.

Je vous le ferai parvenir au complet
en argent comptant.

Excellent.

Dis-moi, vas-tu torturer Becker
comme tu tortures tes autres clients?

Comme d'habitude, je vais lui soutirer
plus que ce qu'il s'attend à payer.

On pourra tous les deux profiter
du surplus d'argent, colonel.

Salud, colonel.

C'est toujours un plaisir.

M. Becker.

Agente des stups ou espionne?

AGENTE DES STUPS :
policière qui applique la loi

ESPIONNE : employée clandestine de la CIA

Agente des stups.

Assieds-toi.

Je te connais?

Tu devrais. On peut s'entraider.

Je n'ai pas besoin d'aide.

Stark pense que oui.

On m'a dit que tu as
un niveau de sécurité trois.

Tu serais un atout important pour nous.

Plein d'argent transite par ces casinos.

J'ai besoin de documents,
et tu es en mesure de me les avoir.

Quel genre?

De l'argent est blanchi
à grande échelle au casino.

Il me faut les rapports de caisse.
Je dois savoir où va l'argent.

L'argent de la drogue ou quoi?

Peu importe, ce n'est pas ça
qui est important pour moi.

Je croyais que la DEA arrêtait
les vendeurs de drogue.

On veut des preuves
qui incriminent Noriega.

La CIA finance l'autre candidat
aux élections.

Ils versent 50 millions de dollars.

Ça ne va pas à l'encontre des règles
de se mêler des élections d'un autre pays?

Mon organisme travaille
de l'autre côté de l'équation.

On collecte des preuves contre Noriega.

Tu disais qu'on pouvait s'entraider.

Les portes s'ouvriront.

Si tu m'obtiens ces rapports,

je peux faire en sorte que de l'argent

trouve son chemin vers l'un
de tes comptes à l'étranger.

- As-tu un autre moyen de m'aider?
- On a des ressources.

Un jour, tu auras besoin de moi.

Ça semble être le bon poids.

Le numéro de série sur le .45 est un code.

Mémorise-le.

Si tu as un souci, appelle le bureau
et donne ce numéro

pour obtenir de l'aide.

Cynthia.

Là, tu m'es utile.

Occupez-vous-en.

Bonjour.

Enrique, j'ai regardé
ton historique de jeu.

Tu es un très mauvais joueur.

- Ça ne doit pas être une critique.
- Non, non.

Ta boisson, c'est le champagne,
n'est-ce pas?

- Oui.
- Oui?

Pour aller avec le champagne,
il faut quelques chochas.

J'en ai quelques-unes au bar.

- Tu te joins à moi?
- Pourquoi pas? Oui.

Je vais te montrer comment nous amuser.

On parlera de l'accord
de l'hélico plus tard.

Pourquoi un gars comme toi est-il seul?

J'attendais une femme comme toi.

Camila. La perle rare.

Tout doux, cowboy.

Vaut mieux pas te frotter à elle.

- Elle est dangereuse.
- Comment ça?

Elle est liée aux mauvaises personnes.

Enrique, tu aimes
vivre dangereusement, non?

- Toujours.
- Ouais.

Ça te fait sentir vivant?

- En effet.
- Ouais.

Alors, laisse-moi vivre.

Señor.

Je m'appelle Becker. Toi?

Tu es saoul.

Oui.

Mais pas aveugle.

Tu es vraiment jolie.

Et tu es séduisant, mais toujours saoul.

Oui, bien, ça peut se corriger.

Ne te dérange pas.

Je vais ruiner ta vie.

Elle l'est déjà.

Tu es un poquito loco.

Oui, c'est vrai.

Si tu veux un homme sensé,
il y a Enrique là-bas.

Là, tu as tort.

Il n'est pas sensé du tout.

Mais il est assez malin
pour ne pas me séduire.

Peut-être que je suis stupide, alors.

- Oui, tu l'es.
- Oui.

J'aime les hommes stupides.
Pourvu qu'ils soient riches.

Oh, merde. Là, on progresse, poupée.

Eh bien…

"Eh bien" quoi?

On va au lit?

Bon sang, tu es sexy.

Ça fonctionnera que si tu ne parles pas.

Ralentis.

Prêtes pour ce coup?

Ouais!

Quand je gagne, tout le monde gagne.

Pour rendre cette soirée plus palpitante…

Je mise tout.

- Roule, chérie.
- Vraiment?

Oui.

Excellent.

Je n'ai plus de jetons,
alors retournons au bar.

Prêtes? Oui? Venez.

Le sexe m'aide
à garder mes démons loin de moi.

Le sexe et l'alcool.

Montre-moi ton bras.

C'est l'un de tes démons?

Une bande en Colombie.

C'est derrière toi, tout ça?

C'est pourquoi je suis venue ici.

Avant, j'avais des rêves.

Tout un tas de rêves.

Tu rêvais de quoi?

De…

m'enfuir avec quelqu'un.

Un être cher.

Ah, oui? Qu'est-il arrivé?

À 14 ans, mon patrón m'a achetée.

En fait, je voulais être vendue.

J'avais hâte.

Tout était mieux
que de vivre de la façon dont je vivais.

Mon père m'a arrachée de chez moi

pour me donner

en échange de deux vaches et 500 pesos.

C'est horrible.

Ça fait longtemps. T'en fais pas.

J'ai appris à survivre
grâce à ma raison et à mon corps.

Mon physique est une marchandise.

Pour être achetée et vendue.

J'ai une question.

Je vais recevoir une facture?

Je savais que tu demanderais ça.

C'est mon jour de congé.

Merde.

Poupée, je pourrais m'enfuir avec toi.
Tu le sais?

Tu ne veux pas d'abord me connaître?

Tu devrais ouvrir.

Prête? Oui?

Becker!

On m'a dit que tu fais de la moto.
C'est vrai?

Un petit peu. Oui.

Demain matin,
tu vas vivre une sensation forte,

puisque tu veux vivre dangereusement.

Bon. À bientôt.

Le verre du lendemain de veille.

On va tester nos habiletés.

J'ai une course d'obstacles
dans la jungle.

On va voir si tu arrives à me suivre.

Je suis plus habitué à la moto de route.

Les Américains et leurs Harley.

Ça m'endormirait.

Les vrais hommes sortent de la route.

Si tu gagnes, tu gardes cet hélicoptère.

Sinon, je le vendrai à quelqu'un d'autre.

Marché conclu?

Les vendeurs de drogue aiment
les trucs naturels. L'adrénaline.

Je n'en ai pas connu un
qui n'était pas un vrai cinglé.

Ne te sens pas mal à ce point, señor.

Personne n'a tenu bon
aussi longtemps que toi.

On va devenir de bons amis.

Non. Non, du côté droit. Oui.

Désolée.

Enrique est un salaud arrogant.

Oui, mais cet enfoiré sait conduire
une moto tout-terrain.

Allô.

Foutu connard. Bordel.

¿Dónde está Enrique?

En el cuarto.

Enrique.

Enrique, hé.

Il est juste 10 h. Prends-toi une femme.

Tu dois ajuster tes heures de bureau.

- T'en veux un?
- Non, ça va.

Glenmorangie. 18 ans.

Single malt.

Que puis-je faire pour toi?

Il paraît qu'ils vont vendre l'hélico
à un autre acheteur.

C'est vrai?

- Oui.
- Pourquoi?

Tu as perdu la course de moto, Becker.

Va chier.

- Je suis désolé.
- Non, non.

On t'a payé un million d'avance,
et tu as encaissé le transfert.

- Je veux ravoir l'argent.
- C'était un dépôt non remboursable.

Ça ne fonctionne pas comme ça avec moi.

Je te le demande gentiment.

On dit que les bonnes manières
ne coûtent rien, hein?

Écoute. Je vais simplifier ça pour toi.

Soit tu me donnes l'argent,
soit je le prends.

Tes putes au casino, en bas,
elles ne savent pas tenir leur langue.

Je sais que tu as l'argent ici,
alors montre-moi où il est.

Il l'avait dans un foutu haut-parleur.

J'y cachais des Playboys
quand j'avais dix ans.

- Voilà ton foutu argent.
- Bien.

Tu peux retourner à ta foutue sieste.

J'espère que tu sais ce que tu fais.

Le combat continue.

- Il vous faut quelque chose, jefe?
- Non, Pablo.

Comment va ta belle famille?

Oh, ils vont muy bien. Je les aime tant.

Rentre chez toi.

Je n'ai pas besoin de toi d'ici à demain.

Comme vous voulez. Merci.

Bonne nuit.

C'est quoi?

Des preuves. Des rapports de caisse.
Tu voulais ça, non?

C'est exactement ça.

Que puis-je pour toi?

Fais en sorte qu'Enrique me vende l'hélico
au prix convenu.

Pourquoi j'utiliserais mes connexions
pour une affaire qui ne veut rien dire?

Ce n'est pas rien.

Si tu ne m'aides pas,
je vais me venger à l'ancienne.

- Tu m'entends?
- Bon sang. Reviens-en.

Il y a un merdier à l'horizon,

et ton accord d'hélico n'en est
que l'une des victimes.

Ne fais rien de stupide.

…pour défendre la démocratie au Panama,

lutter contre le trafic de drogue

et protéger l'intégrité
du Traité du canal de Panama.

Il y a eu de nombreuses tentatives
pour résoudre cette crise

par le biais de la démocratie
et de négociations,

pour presser le général Noriega
d'honorer des résultats…

Bon sang, quel chaos.

Je vais répondre dans la chambre, OK?

J'aimerais que tu m'emmènes
dans la chambre.

Après l'appel, je t'apporte sur le sofa.

C'est promis?

Et je comprends que Carlos et…

Allô.

Comment va notre saint?

Ça se complique là-bas, non?

Oui. Tu as su que l'accord
de l'hélico a planté?

Oui.

- J'ai le million.
- Bien joué.

Panama est sur le point d'exploser.

Au train où vont les choses,
on va sûrement envahir.

J'espère que tu me le diras
s'ils viennent larguer des bombes.

Oui, je t'avertirai.

Écoute, Becker.

Le service que tu as demandé à la DEA?
Je comprends.

Mais retiens-toi.

On va s'occuper d'Enrique, OK?

De bonnes personnes ici ont besoin
de cet hélico.

Oui, je sais.

On les aidera au moment opportun.

C'est la raison
pour laquelle je déteste ce boulot.

Je comprends,
mais le mieux que je puisse faire,

c'est te donner un gros bonus de Noël
pour avoir toléré ces conneries.

Alors,

tu avais mentionné le sofa?

- Je crois, oui.
- Oui.

Enrique. Joins-toi à nous.

Santos.

J'étais inquiet.

Mon oncle s'est fait attaquer.

Chaos à la vue de tous

Pas de quoi s'inquiéter.

Il est en bonne santé.

C'est une mise en scène, mi chiquillo.

Un cascadeur de relations publiques
a planifié ça.

Ton tío est devenu un héros national.

C'était mon idée.

Pourquoi?

Je ne comprends pas.

Endara et mon oncle forment l'opposition.

S'ils sont portés au pouvoir,
ils n'agiront pas dans votre intérêt.

Mon ami,

j'agis avec prudence
en pariant sur les deux dénouements.

Les deux dénouements?

D'accord.

Si les États-Unis envahissent,
Endara et ton oncle prendront le pouvoir.

Sinon, Noriega restera là.

Dans les deux cas, je gagne.

J'ai monté ça avec la coopération
de ton oncle et de ses conseillers.

Pour provoquer une invasion,
il faut que le sang coule dans les rues.

On doit régler les derniers détails.

Cette fois, Cordoza.

Il en sait trop.

Et surtout ton ami américain.

J'aime bien Becker.

Ne sois pas sentimental.

Il a des liens avec Cordoza.

Il travaille au casino.

On ignore ce qu'il sait ou à qui il parle.

On ne peut pas se fier aux Américains.
Il a pris mon argent.

Débarrasse-toi de lui
et de son entourage

et récupère mon million de dollars.

Dans le temps de le dire,
le colonel voulait tout le monde mort.

MAISON de PABLO

La mère est à toi.

On n'a pas le temps.

CLUB DE COMBAT DE COQS de PANAMA

J'ai cent dollars sur ce coq.

Tueur de poulets!

Il en reste combien?

- Un Americano.
- Becker.

Les gros réseaux de nouvelles

rapportent qu'il y a moins de cent morts,

mais c'est tout simplement faux.

Une foule de Panaméens sont morts,

et bien d'autres ont vraiment besoin
de soins.

Qu'en est-il du gouvernement?

Il a fermé l'accès à tous les hôpitaux.

C'est une situation d'urgence.
Vous devez partir de suite.

MÉDECINS FRONTIÈRES

Sur qui puis-je compter?

MAISON de CAMILA

- Ça va?
- J'ai besoin de fumer.

Reviens au lit, poupée.

Tu n'es pas humain.
Tu es une bête de sexe.

Tu dis ça comme si c'était mal.

Laisse-moi en prendre une bouffée.

Il est à toi.

Où vas-tu?

Nous verser un verre.

Camila?

Qu'est-ce que…

Sou,s-titre par su,b.T,rader

Si tu ne me dis pas qui t'envoie,
je vais te tuer.

- Va chier.
- Inglés, ¿no?

D'accord.

Tu sais quoi?

Voilà le truc avec la torture.

Parfois, c'est la méthode
la plus efficace.

La plus simple.

Dis-moi qui t'a envoyé!

Enrique! Enrique Rodriguez.

Enrique?

Oui.

Vraiment?

D-9-1-O-4-0-5.

Allô?

J'ai deux corps dans l'appart de Camila.

- Ils doivent être ramassés.
- À quel appart?

Comment ça, à quel appart?

Elle en a deux.

Un où elle habite
et un autre pour s'amuser.

J'imagine que c'est celui pour s'amuser.

L'autre est à Punta Paitilla.

Tu veux l'adresse?

Tu as l'air surprise.

Dieu merci tu es en vie.

C'est incroyable
comment tu peux jouer la comédie.

C'est sincère.

Demande-moi si je t'ai piégé.

D'accord.

M'as-tu piégé?

Oui.

Les Colombiens ont menacé
de tuer ma famille.

C'était eux ou toi, et je n'hésiterais pas
à prendre la même décision.

Je n'y crois pas.

Je n'ai pas de famille, Camila.

Quel crétin.

Ne le sommes-nous pas tous?

OPÉRATION JUST CAUSE :
Invasion américaine le 20 déc. 1989

Amigo.

Les amigos n'essaient pas de se tuer.

Tu es fâché contre moi?

Les ordres ne venaient pas de toi.

Merci de ta compréhension.

Ce ne sont que des affaires.

Dans quelques heures,
l'armée de ton pays aura sécurisé Panama.

Puis ils assermenteront Guillermo Endara
comme président

et mon oncle comme vice-président.

Ton oncle est un escroc, Enrique.

C'est un politicien.

C'est une bonne vie.

L'alcool, l'argent.

Les chattes.

Approche, chérie.

Tu vois ça?

C'est la moralité d'un homme, mon ami.

Le seul dieu.

La résurrection et la vie.

Notre refuge et notre force.

Je vais te dire un truc. Pars.

Si tu souhaites vivre
dans ta définition de la moralité,

tu vas me dire qui a essayé de me tuer.

- Je ne peux pas.
- Oui, tu vas le faire.

Tu veux mourir, Enrique?

- On est des amigos.
- Non.

Tu t'es contredit.

Parfois, les amigos se tuent.

Colonel Justines.

Marcos Justines.

Merci, amigo.

Enrique?

Colonel Justines.

Je…

J'ai une mauvaise nouvelle.

Becker est vivant.

Il est venu ici.

J'ignore comment, mais il savait…

il savait que vous

m'aviez donné l'ordre de le tuer.

T'en fais pas, mi chico.

Je m'occuperai de lui.

Viens me voir.

On va boire un café.

Señor Burns.

Sans surprise, Enrique a échoué.

Mais c'est l'occasion idéale
pour nous de faire des affaires.

Je vous écoute, colonel.

Votre compadre, Becker, m'a volé.

Un paiement d'avance de Stark.

Un million.

Récupérez-le.

Une fois que vous aurez réussi,
on partagera ça comme d'habitude.

J'apprécie cette opportunité,
mais cette fois, la moitié ne suffira pas.

D'accord.

Gardez l'argent. En totalité.

Mais souvenez-vous
que vous êtes au Panama.

Je gère la police et l'armée.

Vous ne voulez pas
de couverture politique pour votre coup?

On sépare comme d'habitude
après dépenses.

On connaît un point faible de Becker.
Elle est au Panama.

Bien. Bien, alors.

Une fois l'argent récupéré, conduisez
à votre finka en dehors de David.

Finka : mot espagnol pour une terre
avec un cottage

J'y enverrai mes hommes dans deux jours.

Ils veulent me tuer
et récupérer leur million.

Voilà pourquoi ils ont tout saccagé.

Ils l'ont trouvé?

Non. Je l'ai caché là
où ils ne le trouveront jamais.

Écoute, ça dégénère au Panama.
Ils n'arrêteront pas de le chercher.

À toi de décider.

Veux-tu rentrer au pays?

Pas tout de suite.

OK. On reste en contact.

J'arrive.

C'est là que j'arrive pour tout nettoyer.

Camila?

Merde. Hé.

Chérie. Hé.

Oh, merde.

Quand ton père est mort,
tu n'étais qu'un bébé.

J'ai essayé de combler le vide
qu'il avait laissé.

Souvent, je crois avoir échoué.

Non, colonel.

Vous avez toujours été là pour moi.

J'étais si fier de toi.

De tes accomplissements académiques.

D'avoir eu un diplôme d'Harvard
avec mention.

D'avoir obtenu ton MBA.

Qu'est-il arrivé?

Ma mère est morte.

Ça a prouvé que la vie n'est qu'une lueur
au milieu d'un corridor vide.

C'était une sainte,

et Dieu l'a prise
comme si elle était cualquier persona.

Comment Becker a su
que j'avais ordonné son assassinat?

Je ne sais pas.

Ne me mens pas.

Je suis désolé.

Tu es hors de contrôle.

Une chance que tu n'as pas de femme.

Ou de bébés.

Ça va simplifier les choses…

Pourquoi, colonel?

Je ne parlerai jamais.

Que contenait le café?

Quelque chose pour faciliter ça.

Mes bras sont figés.

Tu es un bon garçon.

Ça va au-delà de toi et moi.

Tu vas me manquer.

Je révérerai cet endroit
de mon jardin pour toujours.

Assure-toi d'incinérer son linge.

Ça vous fait du bien de tuer une femme?

Señor Becker, j'imagine.

Je vais vous faire souffrir.

D'accord.

On semble être dans une impasse.

On pointe tous les deux une arme
contre l'autre.

Vous devriez vous calmer, señor.

À présent,

je vais faire un appel.

La personne au bout du fil vous aidera
à comprendre, d'accord?

D'accord.

On dirait que le fait de tuer Señor Becker
le rend plus en colère.

Il est ici, avec une arme pointée
dans ma direction.

Vous devriez lui parler.

- Posez le combiné.
- Oui.

Je vous en prie.

Qui est-ce?

Tous ceux qui comptent
pour vous semblent mourir.

Burns?

Votre femme Sarah.

Espèce d'enfoiré.

Camila.

Et là, Tatyana.

De quoi vous parlez?

- Becker.
- Tatyana?

Que se passe-t-il?

Tatyana?

Mais là, vous avez la chance
de la sauver, Becker.

Espèce d'ordure.

On va organiser un échange.

Donnez-moi le million
que vous m'avez volé

pour la récupérer.

- Oui.
- En vie, en un seul morceau.

Que se passe-t-il?

- Dis à Burns de la laisser partir.
- Qui?

Tatyana!

Ta belle-sœur. Qu'est-ce qu'elle a?

Écoute-moi, John.

Il veut que je donne le million
à Justines ou il va la tuer.

Merde.

- Elle fout quoi ici?
- Je l'ignore.

Mon conseil? Paie-le.

- Le payer?
- Oui.

C'est tout?

- Laisse-moi le tuer.
- Non.

Organise l'échange, récupère-la.
On s'occupera de lui après.

- Je ne lui fais pas confiance.
- Il est indigne de confiance.

Il faut des renforts. Je viens avec toi.

- Ta dernière fois sur le terrain?
- Ça fait un bail. Je suis rouillé.

Tu veux être l'appât ou le crochet?

J'imagine que c'est mon tour.

Assure-toi de le toucher au visage.

Je me parlais à moi-même.

Assure-toi de lui casser le cou
après lui avoir enfoncé le couteau.

Lâche-le. Cool.

Il nous observait.

Stark va t'emmener en lieu sûr.

Heureux que tu sois en un morceau.
C'est bon de te revoir.

Ça fait plaisir d'être vue de nouveau.

Tu es capable d'en rire. C'est bien.

Tu vas survivre.

Tu veux du chocolat?

sub . T,rader

Des rumeurs disaient
que Burns jouait un double jeu

avec les paiements de la CIA,

donc leur commandement a placé
ses téléphones sur écoute

ces six derniers mois.

Il semble très proche de Justines.

Burns s'en va au ranch de Justines
à l'extérieur de Chiriquí demain.

Il y a un refuge à 450 mètres du ranch.

Il conduit, tu iras en avionnette.

Un de mes gars te ramassera à Chiriquí
pour t'emmener à la finka.

Je ferai en sorte
que la sécurité prenne congé.

Tu t'occupes du reste.

Je ferai mon travail.

Ce détail est essentiel.

Une fois l'argent récupéré,
allume les lumières.

Demande à Burns de partir
comme il est entré.

Attends 20 minutes,
et dirige-toi vers l'aéroport.

Il y aura un autre avion pour te ramener.

M. Burns.

Assoyez-vous.

J'ai positionné votre chaise.

Êtes-vous armé?

Non, mais mon chauffeur l'est.
Il est dans la voiture.

Avec votre bras gauche,
balancez le sac devant votre chaise.

Bien.

Avec votre jambe droite,
poussez-le vers moi.

Même si j'aimerais vraiment vous tuer,

on m'a ordonné de vous laisser partir,
alors partez.

Et, M. Burns,

une dernière chose.

Si je vous revois, vous êtes mort.

Joli.

- On abat Justines?
- Pas notre équipe.

Ton amie de la DEA a toutes les infos
que tu lui as fournies.

Elle va les donner au Panama.
Ils vont gérer tout ça.

Merde. Allons nous chercher
une bouteille de whisky.

Non, non. Pas si vite.

Tu dois livrer l'hélico à Muller.

Après, on prendra un verre.

Après avoir livré l'oiseau,
je vais partir en vacances, John.

Bien.

Tu es un homme bien.

J'ai une question pour toi.

Tu crois à la rédemption?

La question est tendancieuse.

La rédemption implique
qu'on a commis des crimes

et qu'une force supérieure
peut nous absoudre.

Je rejette ces deux notions.

C'est important que tu te pardonnes.

À plus, mon frère.

À plus, mon pote.

Je dois nettoyer ce merdier.

Muller a enfin eu son hélico.

Il n'a jamais tué Noriega avec.

En fait, il n'a tué personne avec.

Il a pris une démarche élégante
en secourant 200 familles.

Il avait sûrement vu assez de massacres.

On a attrapé Noriega
les culottes baissées.

On a saisi une tonne de coke,
d'argent et de Crown Royal.

Le Crown Royal n'a pas duré longtemps.

Comme vous voyez,
Becker a eu ses vacances.

Des promenades romantiques
sur la plage, seul.

Un pauvre type de plus dans les vagues.

BANQUE NATIONALE DU PANAMA

Général Noriega

Sous-titres : Sandra Giroux