All language subtitles for The.Stone.Eater.2018.1080p.WEB

Vous avez 20 minutes.

Quand viendra mon Cesare ?

Je suis là.

Non.

Je veux dire "mon" Cesare.

Salut chérie.

Salut.

Et bienvenue.

On peut pas se toucher.

Peut-être mieux comme ça.
Tu sais qu'une fois que je commence...

je peux pas m'arrêter.

J'ai appris que tu étais
poursuivi et tu as ralenti.

J'étais fatigué.

Donc quand ils t'ont arrêté,
les autres ont pu s'enfuir.

Les autres sont jeunes,
ils ont de meilleures jambes.

Donc, tu es un héros.

S'il te plaît...

Combien de temps ça durera ?

Un an et demi. Peut-être deux.

Aussi longtemps ?

Ils m'ont fait une offre.

Je pourrais sortir d'ici un mois.

Quel genre d'offre ?

Toute la bande : Antonio,
les Français, tous.

- Fausto aussi ?
- Tous.

Non.

Je suis une super femme
mais dans huit mois, je serai partie.

PIÈGE DE GLACE

Micol, tu fais quoi ?

Micol !

Micol !

Viens là !

Trente.

Quarante.

- Tiens, j'ai 32.
- J'ai dit 40.

Ça vaut que 30. Il est petit.

Remets-le.

- Tu vas en faire quoi ?
- Idiot.

Aurora !

Aurora !

Le Français ?

Tu l'as amené.

Magnifique. Bravo, Cesare.

C'est magnifique.

- Et Joseph ?
- Faut que je répare son bras.

Assure-toi que quand l'évêque
sera là...

Il sera prêt d'ici là.

Viens !

- Quel genre d'accord ?
- Toute la bande.

- Fausto aussi ?
- Tous.

Non.

- Tu peux pas faire ça.
- Arrête de le protéger.

Coupe du pain.

Ça suffit.

Tu manges pas ?

Un verre pour les poules,
deux pour les curés, trois pour les hommes.

Ton père n'est pas là ?

Je suis là.

- Te voilà.
- Viens !

- Tu es là ?
- Entre.

Aujourd'hui, on s'est réveillés
avec de la malchance.

Vraiment ?

Hier soir, le Français a trouvé
le type de Caldane à Cumbo Scuro.

Raide mort.

Pendant son sommeil ?

Pas du genre à mourir
pendant son sommeil.

Deux coups de feu et
ils se sont enfuis.

Alors ?

Je te le demande.

C'est toi qui as été en prison
à sa place.

Il y a encore le temps.

Ils vont pas les laisser
s'en occuper.

Ils vont envoyer quelqu'un.

Fais attention à ce que tu dis.

Ils risquent de te poser
quelques questions.

Je sors.

Ça pue ici.

Cesare.

Allons prendre le petit déj chez Angelo.

Allez.

Faut qu'on mange quelque chose.

Après, je te ramène chez toi.

D'accord ? Viens.

Combien de fois tu lui as dit ?

Mais il a juste...

On s'est aussi amusés, non ?

Et on est encore là.

C'était une autre époque.

Ils t'ont posé des questions ?

Tu devrais pas le faire toi-même.
Tu n'as pas pu attendre ?

Mes condoléances.

Merci.

J'amène la sépulture chez les Dovettas.

S'il appellent, dis-leur
de venir après 11 h.

Merci.

Elle ressemble à un petit moineau...

mais... elle est forte.

Tu peux faire les livraisons
avec moi. Comme ça on discute.

Non, je rentre.
Micol est enfermé à l'intérieur.

Arrête ou tu vas avoir
les couilles gonflées.

On y va ?

Et toi, Osvaldo, tu viens pas ?

Faut que je surveille les vaches.

Veinard.
T'as déjà un boulot !

Allez.
Faut que je te montre un truc.

C'est loin d'ici ?

Une demi-heure.

Tu viens ou pas ?

Une des vaches est malade.

Elle peut pas se lever.

Elle a besoin de magnésium.

Le temps que t'arrives, peut-être
qu'elle ira bien.

Il est dans sa chambre.

Cesare.

Parin Giors.

Et Adele ?

Comment va Adele ?

Adele est morte.

Il y a six ans.

C'était une beauté.

Ces cheveux blonds.

Une si petite chose.

Elle ressemblait à une abeille.

Ils t'ont raconté pour Fausto ?

S'il te plaît, pardonne-moi.

Je n'ai pas réussi.

Pauvre Cesare.

Tu es tout seul maintenant.

Ce n'était plus une vie pour nous.

Micol !

Allez.

Vas-y seul.

Allô ?

Salut Cesare.

Une chose horrible est arrivée.

Ça peut pas être toi.

Tu l'aimais, non ?

Tu ne dis rien ?

Toujours le même mangeur
de pierres.

Écoute-moi bien.

Il manque quelque chose.

Tu peux peut-être m'aider
à le retrouver.

Je sais pas de quoi tu parles.

Entre.

J'ai pleuré toute la journée.

Quand l'as-tu vu pour la dernière fois ?

Y a deux semaines, je crois.

Et...?

Quand es-tu devenu flic ?

Il ne parlait pas de sa vie.

Il venait juste pour discuter.

- Il amenait une bouteille.
- Je sais ce qu'il t'amenait.

Il avait l'air effrayé ?

De qui ?

Un père ?

Ou un fils ?

Il s'en fichait complètement.

Et ses amis ?

Pourquoi l'auraient-ils fait ?

Il les a aidés à se faire
plein d'argent.

Peut-être que quelque chose
lui a échappé ?

La dernière fois que tu lui as parlé ?

Ça t'intéresse maintenant ?

Non.

La dernière fois qu'il est venu,
il disait qu'il voulait partir.

Où ça ?

Aucune idée.

Il a dit qu'il avait un genre
d'assurance.

Il se sentait protégé.

Peut-être qu'il se moquait de moi.

Tu peux lui pardonner maintenant ?

J'ai le choix ?

Monsieur ?

Monsieur !

Demain, je dois aller au siège.

Ils savent que j'enverrai pas
de patrouille les nuits de livraison.

En plus, je mettrai
des barrages routiers.

S'ils trouvent les paiements,
je serai accusé.

À mon époque, on était contents
avec une nouvelle montre et du sanglier.

Tu n'étais pas Fausto.

Avec tout ça,
j'ai besoin d'une part de gâteau.

Bien.

Prends-toi un digestif.

Attention, je sais aussi des choses.

J'ai dit que ton granit
était mieux.

Grès est joli
mais a besoin d'être entretenu.

T'écoutes jamais.

Et ces fleurs ?

C'est toi ?

C'est Ania.

Je lui ai raconté des choses
et elle l'a adorée.

Pourquoi ils l'appellent le "Français" ?

Juste pour se moquer de lui.

Quand il était petit,
son père l'a amené en France

et à partir de là, les choses
ont empiré pour lui.

Comment il connaît le type
de Caldane ?

C'était son "parrain".

Il lui a appris le métier,
mais le filleul était

plus mauvais voleur que lui
et il l'a arnaqué.

Celui-là est encore mouillé.

Tiens. Marque-le.

On le laisse pour un autre jour.

C'est vrai que sa cicatrice
date de la Légion ?

Des conneries, bien sûr que non.

Va raconter des mensonges ailleurs !
"Légion"...

Une nuit, les flics l'ont surpris
à la frontière

et lui ont donné une bonne leçon.

Ça lui apprendra à mentir.

Mais s'il l'a appris au type
de Caldane, pourquoi...

Si un chien pouvait parler,
il mangerait à table.

Si on rate le marché,
on mangera du fromage pendant un an.

Quand vous l'avez découvert,
il était dans cette position?

Vous l'avez pas touché ?

Même pas pour vérifier
s'il était mort ?

C'était pas la peine.
Il était à plat ventre.

Quand vous avez appelé la police,
vous avez dit :

"Ils ont tué Fausto à Balme".

La déposition que vous avez signée
cette nuit-là stipulait

que vous n'aviez pas remarqué
les impacts de balles

jusqu'à ce que vous y retourniez
avec l'inspecteur et le docteur.

Vous pensiez pas qu'il avait pu tomber ?

Ou sauter ?

Pardon, Chef.
Il était détesté au village.

La dernière fois
que vous avez vu Fausto Berardi ?

Ils ne s'étaient pas vu depuis longtemps.

Laissez-le répondre.

Alors, quand ?

Jeudi dernier.

Vous aviez organisé la rencontre ?

Je l'ai rencontré par hasard
au bar.

Vous avez parlé de quoi ?

Vous étiez amis.

Dans le passé, oui.

Vous pouvez pas fumer ici.

Vous le savez.

Que fais-tu, bon sang ?

Inspecteur,

ils ont besoin de vous
pour un aspect technique.

Entendu.

Je peux en avoir une ?

Une idée de qui aurait pu
faire ça ?

Il jouait un jeu dangereux.

Mais vous lui avez appris, non ?

J'aurais adoré lui apprendre
quelque chose.

Je crois pas que j'aurais réussi.

Vous n'avez pas peur.

Un peu depuis que je vous parle.

Pour moi, une tranche
de pain de seigle.

Je te fais crédit, Toni ?

Oui, s'il te plaît. Je te paierai
jeudi après le marché.

Ciao.

Tu as du pain rassis
pour les lapins d'Osvaldo ?

- Tu en veux combien ?
- Quatre kilos.

Tiens.

C'est arrivé il y a un mois
mais tu ne venais pas.

Pourquoi tu lui as pas écrit ?

Bouge pas.

Stop.

Tourne-toi.

Tourne-toi ou je te tue.

Il y a des gens dans une grange
à Balme.

Le type de Caldane
les a amenés là-bas.

Ton manteau.

J'ai essayé de le nettoyer.

Mets du talc dessus
quand tu rentreras chez toi.

Il y a un enfant aussi.

Normalement, la police
s'en occupe.

Va leur dire.

Si c'est vrai, ils les nourriront.

Et quoi ?

Ils les renverront chez eux.

Tu t'es déjà fait poignarder une fois.
Ça t'a pas suffi ?

Que s'est-il passé ?

J'ai heurté une branche.

Une maudite branche.
Toujours pas de lumière sur ton vélo ?

Viens voir les photos.

Comment va ta vache ?

C'est quoi ?

- Donne.
- Bon sang, je te le rendrai pas.

Tu sais qu'on doit lire
le courrier tous ensemble.

Voyons voir qui t'a écrit ça.

Il n'y a pas d'expéditeur.

Alors, ça doit être des infos
sensibles.

Rends moi ça s'il te plaît.

Tu es un génie !

Ici, on se masturbe devant
les photos de Donatella.

Et lui, c'est un expert en femmes.

Les gars...

Une sirène.
Les sirènes comptent double.

Bon sang, tu fais quoi ?

Tu vas mettre le feu à ma maison.
Ma moto ?

Ta mère est une prostituée
alcoolique.

Ils restent avec toi car
tu leur fais de la peine.

Assieds-toi.

Où est l'autre moitié ?

Si tu veux jouer au malin,
sois plus intelligent.

Mets-en. Putain !

Mets-en.

Maintenant, je te reconnais.

Je peux ?

- Un autre verre.
- Non, merci. Je suis en service.

On a retrouvé le van de Berardi.

Les sièges ont été entaillés,
les portières enlevées.

Pareil chez lui.

Quelqu'un cherchait quelque chose
ou voulait nous le faire croire.

On sait que ça ne collait pas
entre vous et Berardi.

Et si c'était pas moi ?

Alors, vous pourriez être le prochain.

On l'a trouvé dans le van de Berardi.

Il vous aimait sûrement beaucoup.

C'était votre femme ?

Elle était très belle.

À sa mort, elle avait perdu 35 kilos.

Ils me l'ont dit.

Vous devriez changer de chemise.

La tache sur votre manche
ressemble à du sang.

- Bon sang, tu fais quoi ?
- La route...

- Quelle route doit-on prendre ?
- Va-t'en, idiot !

Dégage !

Tu vois toute cette neige là-bas ?

Où sont-ils ?

À Maddalene,
il y a un chemin pour Balme...

Il les a mis dans les granges
russes.

Dans la neige, faut 3 heures
pour arriver en haut et 5 en France.

Avec des bottes et des raquettes.
Tu crois qu'il en ont ?

Ils doivent aller par où ?

Tu as vu cette maison ?
Une dame âgée vit ici.

Elle est grabataire.
Son fils est un bon à rien.

Si tu veux faire une bonne action,
cuisine pour elle et nettoie-lui le cul.

L'autre type pensait être malin.

On vient de l'enterrer.

Sergio, dépêche !

Retourne-toi, putain !

Pour quand ?

Ce soir ou demain,
mais il se retourne pas.

J'appelle le vétérinaire ?

Tu plaisantes ?

J'ai fait accoucher ta mère
sur la table de la cuisine.

Je vais pas appeler
un docteur pour une vache.

Ferme-la.

Sors du passage !

Bon sang !

- Tu vois cette chaise ?
- Oui.

Je vais te la briser sur le dos.
Compris ?

Appelle Antonio.

Ferme-la. Va chercher Antonio.

Dis-lui que c'est le Français.

Tu n'aurais pas dû faire ça.

Tu le sais très bien.

Éteins la lumière, s'il te plaît.

Il traînait vers chez Berardi.

Les traces qu'on a trouvées
à Balme sont de sa moto.

Il a un père.
Pourquoi m'avoir appelé ?

Il vous a demandé.

Vous êtes le Français, non ?

Tu connais M. Berardi que de vue ?

Alors pourquoi t'es entré chez lui ?

Je ne suis pas entré.

Disons que tu l'as pas fait.

Pourquoi traînais-tu par là ?

Les gens vont voir la maison
des victimes.

Les gens le font.

Tu nous as demandé de l'appeler.

Que veux-tu lui dire ?

Vous m'avez dit que je pourrai
repartir libre avec un adulte.

Je voulais pas appeler mon père.
Alors, j'ai pensé à lui.

C'est lui qui t'as envoyé
à cette maison ?

Non.

T'en penses quoi ?

Si c'est vrai, c'est une mauvaise habitude.

Comment ça ?

Aller voir la maison des victimes.

Inspecteur ?

Prends les empreintes du garçon.
Après, il pourra y aller.

Et ça ?

Comment peux-tu partir de chez toi
sans tes vêtements de femme ?

Tu croyais que la route
allait être écrite sur le mur ?

- Ou tu cherchais de l'argent ?
- Je ne suis pas entré.

Si tu ne voulais pas entrer,
tu es encore plus bête.

Tu veux aller en France ?

Je te donnerai l'argent
mais oublie ça.

Pourquoi ?

On peut pas le faire.
C'est trop dangereux.

- Pourquoi pas ?
- La police est après toi.

C'est moi qui pose les questions.

Va boire, trouve-toi une fille.

Pourquoi t'insistes à faire
ce que tu peux pas faire ?

Pourquoi tout ça ?

Car personne d'autre le fera.

Quelqu'un doit le faire.

Pourquoi t'es allé à Balme ?

Je cherchais une vache.

Elle s'est perdue. Puis, je l'ai vue.

- Dimanche ?
- Oui.

Il était seul ?

Il était avec une femme.

Ça réchauffe.

Donc, vous me suiviez.

Non.

Pourquoi vous n'êtes plus passeur ?

Ça devenait différent.

Ça ne me plaisait plus.

Pourquoi vous ne répondez pas
au téléphone ?

Ettore est à l'usine.

Il le savait ?

C'était fini.

Dimanche dernier, ça ne l'était pas.

Ma décision était déjà prise.

Mais Fausto voulait parler
une dernière fois.

Parler de quoi ?

Il voulait qu'on parte.

Il disait qu'il avait de l'argent.

Mais je suis partie.

J'ai entendu les nouvelles
le lendemain.

Quelqu'un t'a vue ?

Pourquoi là-bas ?

Il disait que t'allais là-bas
avec Adele,

pour se cacher de son père.

Tu lui donnais les clés
quand il était jeune,

pour qu'il puisse y aller
avec son amoureuse

Ettore et moi, on a lutté.

S'il le découvre, on perdra tout.

Tu as amené quelque chose ?

Cesare...

Depuis quand on se connaît ?

Tu l'as fait tuer ?

Qui ? Fausto ?

Si je te dis que non,
tu ne me croiras pas.

Si je te dis oui, tu feras quoi ?

C'est bête de vouloir savoir.

Surtout quand c'est le doute
qui nous maintient en vie.

Tu n'avais pas besoin
de tuer mon chien.

Pas de souvenir...

Pas de haine, pas de principes...

C'est le monde du futur.

Je voulais m'assurer que tu comprennes.

Fausto n'a pas fini son travail.

Envoie quelqu'un pour le finir.

Pourquoi tu ne le finis pas ?

Tu étais un bon passeur.

Ou peut-être ce gars.

Tu lui apprends le métier, non ?
Non, mangeur de pierres ?

Bien sûr, ça peut mal tourner.

Ils pourraient trouver les
cadavres de ces pauvres gens.

Ou celui du garçon.

Tu as deux jours pour ramener
mes affaires :

Poudre, papier et pierre.

En même temps.

Et puis, après le chien...

Va falloir qu'on choisisse
un chef.

Clinique Santa Caterina

C'est Ettore qui le voulait.

Il pouvait pas avoir d'enfants.

Quand Fausto a appris que
j'étais enceinte,

il s'en fichait de l'argent
qu'il avait obtenu de lui.

Il disait que le bébé était le sien
et que tout le monde devait le savoir.

Il voulait que je quitte Ettore
pour partir avec lui.

Et toi ?

Je voulais un bébé.

Et Ettore aussi.

Faut que je vous parle.

Le garçon n'a rien à avoir
avec tout ça.

Arrêtez de le suivre.

J'ai juste besoin de deux jours.

Vous avez décidé de l'aider.

Dans deux jours, vous pourrez faire
ce que vous avez à faire.

Je suis pas douée pour les affaires.

Ça vaut la peine d'attendre
deux jours ?

Fausto a fait très attention.

Ça n'aide pas.

Qu'est-ce qui vous fait penser
que je tiendrai ma promesse ?

Vous avez l'air d'une personne
qui les tient.

Pas assez mauvais pour vous ?

Allô ?

Oui. Je t'écoute.

Hier soir, je suis allé chez Fausto.

Mais la police y était déjà, non ?

Je savais où chercher.

Il avait caché deux paquets,
peut-être 4 ou 5 kilos.

Et une pile de billets.

Ils l'ont tué pour ça ?

Je sais pas.

Peut-être qu'il allait faire
une livraison.

Tu les as pris ?

Il y avait quelque chose... de bizarre.

Quoi ?

Des tests cliniques ont été réalisés.

Des trucs médicaux.

Il est tard. Je dois y aller.

Et Ania ?

Elle se sent pas bien.

Pourquoi t'as changé d'avis ?

Tais-toi, pas tes affaires.

je ne le fais pas pour toi,
ni pour eux.

C'est clair ?

Demain soir,
va à l'ancien cimetière à Balme.

Prends pas le chemin habituel,
prends le chemin muletier.

Et arrête de boire.

Allez.

Oublie le garçon.

Pourquoi tu veux traverser ?

Ça t'apportera quoi ?

On a assez fait de trafic comme ça.

On aurait pu faire
la même chose pour une autre raison.

Laquelle ?

Pour aider les gens ?

Pour aller au paradis ?

Car personne d'autre ne le fera.

Oublie, Cesare.

On les a toujours fait traverser.

Y a jamais eu de mort.

On n'a pas réussi à faire traverser Fausto.

Tu veux me dire quelque chose ?

Allez.

Creuse.

Creuse.

Va chercher les couvertures.

On prend pas celles-là ?

S'ils tombent, tu veux tomber aussi ?

Ils viennent d'où ?

Ils ne prennent plus soin d'eux.

J'aurai une cicatrice ?

T'en veux une ?

N'utilise pas nos noms
et ne touche pas leurs affaires.

S'ils posent des questions, je répondrai.

Certains parlent français ?

Assieds-toi.

Asseyez-vous.

Restez calmes.

Restez calmes.

Quel âge a-t-il ?

Un an.

Il faut pas allumer le feu.

Vérifie si leurs chaussures
sont adaptées à la neige.

Ceci est pour l'enfant.

On part quand, Monsieur ?

Quand tu commenceras,
une semaine avant de traverser,

garde une pierre dans ta bouche
aussi grosse que ton pouce.

Tu l'enlèveras une semaine
après avoir traversé.

Ton parrain vérifiera
si tu l'as encore.

Alors, tu seras passeur.

Allez-y !

Pas s'asseoir !

- C'est loin ?
- N'y pensez pas.

C'est pas moi, c'est le vieux.
Il est épuisé.

Donne-lui de l'eau. On part directement.

Nous devons aller là-bas.
Tu comprends ?

Prends avec toi les autres.
Je reste.

Je laisse jamais personne.

Descendez !

Mon bébé va naître dans quelques jours.

C'est pas votre bébé, c'est celui de Fausto.

Il voulait être père.
Cette ordure.

Que puis-je faire ?

Laisse-moi vivre.

Je veux voir mon fils.

Je veux voir mon bébé.

Descendez.

Attendez ici

Tu as quatre heures de retard.

Pas de bazar dans mon van.
Compris ?

Allez !

Dépêchez-vous.

On y va.

Bougez pas et pas un mot
avant qu'on arrive.

Y a de l'eau à l'intérieur.

Tu sais où est ta mère.

Va à Marseille et renseigne-toi.
Elle n'est pas loin.

Prends ça, ça te dépannera.

J'insiste.

Qui a tiré ?

Peu importe maintenant.

File.

Sous-titres : Florence Razimbaud