All language subtitles for International Lady (1941)

Sous-titres : Jean-Louis Jaminet
Octobre 2016

- Excusez-moi.
- Enchant�.

Pensez-vous que c'est prudent d'aller
� l'abri dans le m�tro ?

Eh bien, pas par ce temps.
Je crains que ce soit un peu pluvieux.

Pluvieux ?

Pluvieux. Je vois !

Ces choses ne sont pas tr�s dangereuses.
Juste des fragments d'avions.

Mais �a vous marque,
si vous �tes dans leur chemin !

- Vous �tes am�ricain, pas vrai ?
- Oui.

Vous devez �tre Mme Carla Nillson.

- Vous �tes observateur.
- Oh, je sais tout de vous.

Vraiment ?

Vous �tes tr�s c�l�bre. Chanteuse de concert.
La joie de photographe !

Vous, les Am�ricains, �tes aussi mauvais que les Irlandais.

Beaucoup d'entre nous sont Irlandais.

Quel est votre nom ?

Tim Hanley.

- Enchant�e, M. Hanley.
- Tr�s honor�, Mlle Nillson.

A propos, il y a un abri tr�s agr�able,
dans la chaufferie de l'h�tel Berkeley.

Merci, mais c'est fini.
Je ne pense pas que ce soit n�cessaire.

Non, c'est tr�s n�cessaire.
Nous pouvons avoir un autre raid � tout moment.

- Vous pensez vraiment ?
- Oh, oui. Un bien pire.

Mais le Berkeley est tout � fait s�r.

En outre, ils ont une piste de danse, un orchestre
et tout ce qu'il faut pour nous d�tendre.

- Alors, dans ce cas, peut-�tre que je pourrais en avoir besoin.
- Bien.

Dites, ces choses anti-a�riennes
font de gros trous, non ?

Ils me rappellent mon gazon.

Si vous ne voulez pas le Berkeley,
nous pouvons aller...

Qu'est-ce qu'il y a ?

Je pense que quelqu'un nous suit.

- Nous suit ?
- Oui.

Un homme vient de se cacher dans l'ombre.

Vous avez le trac, hein ?

Je suis s�r que cet homme nous suit.

Eh bien, nous allons bient�t le savoir.

- Bonsoir.
- Bonsoir.

- Le caf�, monsieur ?
- Un instant s'il vous pla�t.

- Bonsoir.
- Vous me cherchez ?

Si c'�tait, je vous aurais rattrap� depuis longtemps.

Oh pardon.

J'aurais mieux fait de me taire !

Comment c'est gai !
On dirait un club clandestin !

Bar clandestin.

- Y a-t-il une diff�rence ?
- Purement acad�mique.

Bonsoir. Bonsoir.

Op�rateur ? Temple Park 1111.

Bonjour monsieur. Sergent Moulton, ici.

- J'en suis s�r maintenant.
- De quoi ?

� de vous avoir d�j� vu quelque part.

- Peut-�tre que dans les journaux.
- Non, non. Ailleurs.

J'ai essay� de me le rappeler, toute la soir�e.

- � mon dernier concert ?
- Oh non. Je ne suis pas all� � des concerts, ici.

- Vous n'aimez pas la musique ?
- Pas ces derniers temps.

Est-ce que je danse si mal ?

Oui monsieur. Je suis dans l'abri de l'h�tel Berkeley.

Oh, tr�s bien, monsieur.

- Maintenant, je me souviens.
- Oui ?

Vous �tiez au consulat portugais.

C'est vrai. Pour un visa.

Je pensais aller � Lisbonne pour un tour de chant.

Oh... pourquoi n'�tes-vous pas all�e ?

J'attends ici en esp�rant obtenir un visa
pour les �tats-Unis.

- Oh oui ?
- Oui. Mon agent m'a r�serv� un merveilleux tour, l�-bas.

- Vous devriez avoir beaucoup de succ�s en Am�rique.
- Peut-�tre.

- � si je peux y arriver.
- Pourquoi ? Qu'est ce qui ne va pas ?

- Oh, j'ai demand� mon visa tant de fois, mais...
- Pas de chance ?

Non, je crains que mon passeport
ne soit un peu vieux.

Oh...

- Faites votre choix, monsieur ?
- Oui, puis-je avoir celle-l� ?

Oh, certainement, monsieur.

- Qu'aimeriez-vous ?
- Oh, j'aimerais un Martini.

Deux, s'il vous pla�t. D�tes-moi...

- Votre passeport a �t� d�livr� o� ?
- Chez moi, en Norv�ge.

Je suis partie en toute h�te apr�s l'invasion.
Je n'avais pas le temps d'en faire un nouveau.

Eh bien, peut-�tre que je pourrais vous avoir un visa.

- Vraiment ?
- Je suis ici pour affaires juridiques avec le Consulat des Etats-Unis.

- Vous �tes avocat ?
- Dipl�m� de la facult� de droit, si �a en fait un.

Mais je connais mon chemin, au consulat.

- Oh, si vous pouviez m'aider, je...
- Au moins, je peux essayer.

Vous �tes gentil.

Tr�s gentil.

Ah, il pla�t � la dame !
J'esp�re que je fais intrusion... � temps !

M. Oliver, M. Hanley.

- Comment allez-vous ?
- Comment allez-vous ?

- Asseyez-vous.
-Merci.

M. Hanley est de New York, et M. Oliver
est critique musical au Daily Post.

- Il est tr�s charitable pour moi, dans ses commentaires.
- Mais vous �tes bonne, Carla.

- Vous vous plaisez � Londres ?
- Pas mal.

- Vous pr�parez un grand spectacle.
- Spectacle ? Vous �tes dans le th��tre ?

Non, M. Hanley est avocat
travaillant avec le consulat am�ricain.

Oh, un diplomate !
M�fiez-vous des diplomates avec des notes, ma ch�re !

C'est ce gars qui disait qu'il ne me suivait pas.

C'est probablement un homme Scotland Yard.
Ils sont partout.

S'il est de Scotland Yard,
je voudrais savoir pourquoi il s'int�resse � moi.

Peut-�tre que nous devrions lui demander.

Peut-�tre bien.

Je suis s�re que vous vous trompez.

Non, pas du tout. Il est bien de Scotland Yard.

Allez-y, mon vieux. Allez � l'assaut du gars.

Je serai � vos c�t�s.
Le soutien officiel de la presse britannique, etc.

Excusez-moi s'il vous plait.

Vous dites que vous ne me suivez pas,
mais je suis convaincu que si.

- Qui �tes-vous ?
- Qui �tes-vous ? Mon ami am�ricain a le droit de savoir.

Sergent Moulton, CID.

- CID ? Traduction ?
- D�partement des enqu�tes criminelles, Scotland Yard.

Scotland Yard ?
Eh bien, allons-y et r�glons �a.

Je vais avec vous, M. Hanley, et vous donner
toute l'assistance n�cessaire.

C'est scandaleux, cette mani�re de fouiner.

Comme vous dites, monsieur.
Un moment.

Je suis d�sol�, mais je dois faire la le�on � cet homme.

Ce ne sera pas long. Voulez-vous attendre
ici ? Je vous vois � la maison.

Ce ne sera pas n�cessaire, mon vieux.
Vous allez avec le sergent.

Je d�poserai Mlle Nillson sur mon chemin au Yard.

- Tr�s aimable, M. Oliver.
- Avec grand plaisir, M. Hanley.

J'esp�re que ce n'est rien de grave.
Ne vous inqui�tez pas.

Oui, s'il vous pla�t. Bonne chance. Merci.

- Pardonnez-moi, monsieur. Votre addition.
- Addition ? Oh...

Honey Dew semble bien,
dans la course de 3h, demain.

Bon, si vous �tes s�r,
je vais prendre le risque.

Dites, combien de temps Sir Henry
va-t-il �tre encore occup� ?

Oh, je pensais que nous allions
attendre M. Oliver.

Oliver ? Vous voulez dire que c'est lui que nous attendons ?

Qui pense-t-il qu'il est ?

Hm... Le ciel commence � se d�gager.

Ah, vous �tes l�, mon vieux.

D�sol� de vous avoir fait attendre, mais euh...

Mlle Nillson avait tant de choses int�ressantes � dire.

Vraiment ? �a a d� �tre une conversation � sens unique !

Sir Henry va vous voir maintenant, messieurs.

Oh merci.

Bonsoir, Sir Henry.

D�sol� de vous d�ranger, monsieur,
mais voici M. Hanley.

Nous sommes tomb�s sur lui dans
des circonstances plut�t douteuses

- C'est vous qui l'avez amen� ?
- Oui monsieur.

Vous avez pari� sur le gros gibier.

- M. Hanley a un fameux dossier.
- Criminel ?

- Oh oui. Il a �t� m�l� � un certain nombre de cas notoires.
- �a, c'est de la chance !

A propos, M. Hanley,
quels ont �t� les r�sultats d�finitifs,

Eh bien, l'ambassade soup�onnait
des fuites internes,

Cependant, nous avons eu
la chance de les tracer

- Travail plut�t brillant. Vous devriez �tre f�licit�.
- Merci.

Ce n'est pas pour publication, M. Oliver.

Puis-je ajouter mes f�licitations, M. Hanley,
et aussi pour m'�tre pay� si bien ma t�te.

C'est en partie votre faute, vous savez,
en m'attirant ici.

Je pense que vous et le sergent ici d�montraient
un peu de votre technique de Scotland Yard.

C'est une vieille r�gle � nous, M. Hanley�

de faire venir des gens pour interrogatoire
sans d�tention ni arrestation.

- Je suis surpris que vous ayez �t� pris.
- En fait, je voulais �tre pris.

Je voulais prouver � Mlle Nillson
que je suis, euh...

Traduction ?

Je voulais qu'elle pense que je suis
quelqu'un d'utile

Comme disait Oscar Wilde :
"Nous avons tout en commun avec l'Am�rique, hormis le langage."

Vous deux, vous vous seriez rencontr�s
t�t ou tard, de toute fa�on.

M. Hanley est un vieil ami du FBI � Washington.

Il travaille discr�tement
� l'ambassade des �tats-Unis,

Tr�s astucieux, M. Hanley.

Mais �'aurait �t� moins g�nant pour moi
si vous vous �tiez identifi�.

Et d�truire la conviction de Mlle Nillson
sur nous deux ? Oh non.

D'ailleurs, je voulais voir Sir Henry pour conna�tre
l'opinion que vous avez sur elle.

Encore rien. Sauf des bouquets et ma qualit�
de critique musical. Statut d'amateur.

Vous n'aurez plus besoin de moi, ce soir, monsieur ?

Non, ce sera tout, Sutton.

Tr�s bien Monsieur.

Asseyez-vous, M. Hanley.

Nous n'avons rien en principe sur Mlle Nillson.

Au moins, pas suffisamment de preuves directes pour l'arr�ter.

Mais elle a donn� des concerts dans plusieurs villes du Nord�

pour la Croix-Rouge britannique.

Dans deux cas, � proximit� d'a�rodromes cach�s...

o� de nouveaux avions am�ricains venaient d'arriver.

Peu de temps apr�s son d�part,
les deux a�rodromes ont �t� bombard�s

Elle a emm�nag� dans l'appartement sous le
v�tre. C'est pourquoi le sergent Moulton...

et moi vous avons accord� une attention sp�ciale.

Je vois.

Je me suis arrang� tr�s soigneusement pour
qu'elle apprenne accidentellement mon adresse.

Et l'app�t a fonctionn� ?

Eh bien, son anxi�t� pour obtenir
un visa am�ricain m'int�resse beaucoup.

Je pr�f�re la garder ici en observation.

�a peut ne pas convenir � mes plans, M. Oliver.

J'ai d�j� mes plans en marche et je pr�f�re
qu'on ne les d�range pas.

N'oubliez pas que notre lutte et notre avenir
d�pendent beaucoup de l'approvisionnement

C'est plus important que tout le reste.

C'est la mission de M. Hanley, de son si�ge ;
c'est la v�tre, monsieur Oliver.

Les avions sont notre planche de salut.

Et l'ennemi n'a aucun scrupule
dans ses efforts pour les d�truire.

Vous pouvez �tre int�ress� par ceci.

C'est la transcription d'un message radio
d'un avion am�ricain volant au-dessus de l'Atlantique.

"Notre vitesse diminue � 250 miles/h�"

"et ralentit progressivement."

Quelque chose ne va pas avec le moteur.

La pression est OK. Beaucoup de fuel.

Le moteur est encrass�, perte rapide d'altitude.

Je vois l'eau, maintenant.

Le moteur est mort.

�a y est. Nous enregistrons pour finir.

Aucun doute que cet avion a �t� sabot�
avant de quitter les �tats-Unis.

Si Mlle Nillson est li�e � �a, j'esp�re
trouver par elle les tenants et aboutissants.

C'est pr�cis�ment � �a ce que je travaille,
M. Hanley, maintenant regardez�

Vous suivez la m�thode que vous voulez.
Peu importe qui la fait tomber.

Si elle est dangereuse, elle doit �tre arr�t�e.

Vous pouvez recourir � tous les extr�mes,
messieurs, pour atteindre cet objectif.

- Mlle Nillson ?
- Oui.

- T�l�gramme.
- Merci.

Bonne nuit.

PARTITION DE MUSIQUE VOUS ATTEND A LISBONNE.
BRUNER

Oh, M. Hanley.

- Oh, bonsoir. Encore debout ?
- Oui, je ne pouvais pas dormir. J'�tais inqui�te.

- Qu'est-il arriv� ?
- Rien du tout. Ils ont admis leur erreur et se sont excus�s.

Oh, je suis si heureuse.

Je suis d�sol�, �a a g�ch� notre soir�e.

Moi aussi.

Que faites-vous pour le d�jeuner, demain ?

J'ai promis � Reggie Oliver d'aller
faire un tour � la campagne.

Oh, je vois.

Apr�s mon d�part, n'avez-vous rien dit �
M. Oliver, � propos de mon aide au consulat ?

- Oh non, pas un mot.
- Bien.

Mais si vous �tes demain matin au Consulat, disons � 10h�

Je pense que je pourrais vous aider.

Vraiment ? Je pourrais �tre l� � 9h.

Bien. A 9h, alors.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

- Oh
- Oui ?

- Demandez bien M. Cromwell.
- M. Cromwell.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

M. Cromwell, s'il vous pla�t. Mlle Nillson.
Ah, oui, mademoiselle.

Il vous attend.
Voulez-vous venir par ici, s'il vous pla�t ?

- Nous serons l� � 11h, merci.
- Entrez.

Mlle Nillson, monsieur.

- Oh, bonjour.
- Bonjour.

M. Cromwell, Mlle Nillson.

- Enchant�.
- C'est un plaisir.

- Avez-vous votre passeport ?
- Oui.

- Tel qu'il est.
- Voil�, Frank.

Je suis s�r qu'il n'y aura pas de difficult�,
Mlle Nillson. Excusez-moi.

- Asseyez-vous.
- Oui, merci.

Eh bien, tout est fix�.

Fix� ? Oh, je ne peux pas le croire.

Oui, visa et tout.

- Comment avez-vous fait ?
- Oh, je lui ai parl� jusqu'� le lasser.

Vous avez d� dire les mots justes.

J'aimerais toujours pouvoir le faire.

Bon, voici les r�servations de l'Ambassade
pour l'avion de Lisbonne.

Et un Clipper Pan-American de Lisbonne � New York.

- Oh, comment puis-je vous remercier ?
- Oh...

Je sais. Je promets de chanter � votre mariage.

Ce n'est peut-�tre pas tout � fait satisfaisant.

Mais nous pouvons en parler, dans l'avion.

Avion ? Vous partez aussi ?

Oui. Mission confidentielle.

Autrement dit, si �a ne vous d�range pas
que je vous accompagne.

D�range ? Je suis ravie.

Moi aussi.

Tout est en ordre, Mlle Nillson.

- Et voil�.
- Oh merci.

Eh bien, nous ferions mieux d'y aller.
L'avion part � 11 heures. Allons.

- Au revoir, Frank.
- Merci encore et au revoir.

Pas du tout. Bon voyage.

- Oh, John, un taxi, s'il vous pla�t.
- Oui monsieur.

Mais la voiture de la dame attend, monsieur.

Oh j'ai oubli�. Reggie m'attend dehors. Il m'a amen�.

- Oh, c'est vrai ?
- Oui, nous allions � la campagne.

- Eh bien, nous lui enverrons nos remerciements d'un autre pays.
- Mais...

- Qu'est-ce qui vous fait rire ?
- Je me demandais si Oliver �tait toujours dans sa voiture.

Nous aurions d� lui envoyer un bouquet
de fleurs avec un bande rouge.

Les taxis � droite, les douanes � gauche.

Les taxis � droite, les douanes � gauche.

Combien de temps avons-nous,
avant que le Clipper ne parte ?

Environ deux heures. Vous voulez vous reposer ?

Oh, non, Merci.

Je pense que je vais appeler l'agence
qui r�serve mes concerts.

D'accord. Je vous prends d�s que
nous avons fini avec la douane.

Vous savez, ils sont assez stricts, ces temps-ci.
Ils peuvent me garder ici pendant un bon moment.

Oh, dans ce cas, vous ne devez pas vous en faire.

Je vais prendre un taxi.

D'accord. Je reviens dans un instant.

Taxi, s'il vous pla�t.

Taxi !

Faites attention � l'heure.
Ne soyez pas en retard.

Ne vous inqui�tez pas.
Je serai vite de retour.

Il est pr�t, monsieur.

Oh, quelle est l'adresse ?

C'est, euh... Rua Malvada 17.

Vous l'avez ? Oui monsieur.

Rua Malvada 17.

Un autre taxi.

Taxi !

- Chauffeur.
- Sim, senhora ?

Allez � la Rua Chiado, 39.

Sim, senhora.

Suivez ce taxi.

O senhor fala portugu�s ?

Dites-lui de suivre ce taxi, vite, s'il vous pla�t.

- Quel taxi ?
- Le taxi que la jeune fille vient de prendre.

Siga o t�xi que la Senhorinha tomou.

Depressa ! Depressa !

Pronto ! Pronto !

Oh, senhor...

Pronto ! Depressa !

Attendez jusqu'� ce que je sorte.

- Senhor Bruner ?
- Oui ?

Oh, Senhora Nillson.

Bienvenue, ma ch�re.
Vous avez une mine admirable.

- Et vous, senhor.
- Je suis si content de vous voir.

Vous avez eu de la chance de partir si vite.

- Beaucoup.
- Vous avez re�u mon t�l�gramme ?

Oui, mais je suis partie en vitesse
et n'ai pas eu le temps de r�pondre.

- Pas d'importance.
- Et maintenant, puis-je voir la nouvelle partition musicale ?

Oui, venez.

Je reviens tout de suite.

Manuel, Pablo.

Surveillez.

Une pr�caution.

- Ah, vous avez de nouveaux �quipements.
- Oui.

Ondes courtes. Je suis en contact
avec l'Am�rique r�guli�rement.

Ma nouvelle partition.

Ceci remplacera nos codes,
qui ont �t� d�tect�s en Am�rique.

Je comprends.

Trois mois de travail.
Naturellement, j'en suis un peu fier.

Des copies du code ont �t� envoy�es �
nos agents,partout dans le monde.

Toute circonstance envisageable a �t� pr�vue.

- Il semble que �a a fonctionn� � merveille.
- Oui

Bien s�r, vous devrez �tudier la technique
tr�s soigneusement.

- Oui.
- Je pense que vous comprendrez.

Merci. C'est un compliment de votre part.

Maintenant, donnez-moi votre rapport.

Un ami a arrang� mon visa � Londres.

- Un ami ?
- Oui, nous partons par le Clipper Pan-American, ce soir.

- Qui est cet ami ?
- L'envoy� du consulat am�ricain.

- Depuis combien de temps le connaissez-vous ?
- Oh, moins de 24 heures.

- Et il ne montre aucune curiosit� ?
- Non.

Non, il est plut�t na�f.

Il pourrait nous �tre utile.

- A moins que...
- Eh bien...

Que pensez-vous, que vous ne me dites pas ?

Seulement que quand je suis partie,
je l'ai vu prendre un autre taxi.

C'est vrai ?

Votre ami vous a suivie !

Restez o� vous �tes !

D�couvert quelque chose ?
�a prouve que nous avions raison. Mettez-le l�.

Retournez !

Qui �tait-ce ?

Qu'est-ce qu'il a fait ? Pourquoi ?

Il vous a suivie. C'est assez.

Si �'avait �t� un ennemi, vous savez tr�s bien
que je peux faire attention � moi.

Qu'est-ce que vous sugg�rez ?

Qu'un homme dans votre position
ne devrait pas perdre la t�te si facilement.

C'est un ennemi �limin�.
Un de moins � combattre.

- Comment savez-vous qui c'�tait ?
- Et comment savez-vous ?

Il est possible que votre anxi�t�
soit un tantinet d�plac�e.

Senhor Bruner, je suis un tout aussi bon soldat
que vous, peut-�tre meilleur.

Je suis responsable, pas vous.

Et �a...

C'est un meurtre.

- O� est le monsieur am�ricain ?
- O que diz ?

O� est l'homme ? Le monsieur am�ricain ?

- O� est-il ?
- Oh, l'Americano ?

- Oui.
- Por favor, senhora, por aqui.

Ele tomou um t�xi.

Il est parti en taxi ?

Ele tomou um t�xi.

Senhora ! Senhora !

C'est bien, hein ?

Tout va bien, monsieur ?

Bien. Cet homme a suivi tous les taxis
de la ville, sauf le bon.

Mais le taxi de la dame vient de revenir, monsieur.
Elle est ici, senhor.

Oh, je suis heureuse de vous voir.

Eh bien, �a rend ma journ�e presque parfaite.

- Avez-vous vu vos gens de concert ?
- Oui, oui.

- Quelque chose ne va pas ?
- Non, non, rien.

- Pas de probl�me avec votre passeport ?
- Oh, j'ai oubli� compl�tement.

- Vous devez le faire valider. Par ici.
- Oui.

Avion sp�cial en provenance de Londres.

- Il n'y aura aucune difficult� ?
- Oh, non, je leur montrerai l'insigne diplomatique.

- Pardon, voudriez-vous vous occuper de cette dame ?
- Oh, sim senhor.

Ce monsieur va prendre soin de vous.
En attendant, je v�rifie que les bagages montent � bord.

- Merci.
- Avion sp�cial en provenance de Londres !

- Portier...
- Ah, senhor, la senhora est� contente !

Mettez les bagages sur le Clipper.

- Sim, senhor.
- Elle arrive tout de suite.

Sacr�e entourloupette, M. Hanley.

Ce n'est certainement pas du cricket, mon vieux.

Mais du parfait football, M. Oliver.

Un jeu invers�, vers la fin.
Prenez votre commande, taxi.

Gr�ce � vous, j'ai d� prendre un avion sp�cial.

Si vous l'aviez seulement dit,
nous aurions �t� ravis

Mon vieux, ce n'est pas du jeu d'amener cette fille
ici avec son vieux passeport mit�

et d'arranger un vol vers l'Am�rique juste
au moment o� nous nous rapprochons d'elle.

Simplement on lui donne un peu d'exercice.

Si elle a h�te d'aller en Am�rique, elle nous
conduira � des gens qui ont h�te de l'y avoir.

Ah, vous voulez dire les gars qui dirigent le sabotage des avions.

Ah, d�duction intelligente, M. Oliver.

Oui, bon, depuis que vous avez commenc�
� vadrouiller, j'ai bien l'intention

Quoi ? Laisser Londres au printemps, M. Oliver ?
D'ailleurs, pensez aux besoins de votre pays.

Excellente id�e. Vous m'avez convaincu.

Je suis s�r que Mlle Nillson sera ravie, en votre compagnie.

J'ai pens� � �a. Ceci peut vous aider
� ne pas regarder ma pr�sence comme trop rude.

�a dit que j'ai �t� nomm� envoy� sp�cial � New York.

Un peu de tapage � ce sujet, aussi.
Ils gardent �a pour moi, au bureau.

- Toujours modeste, pas vrai, monsieur Oliver ?
- Oui, oui.

Portier, transf�rer mes bagages au Clipper
de New York, voulez-vous ?

Soyez prudent avec celui-l�.
Il a quelques bouteilles, dedans.

Vous savez que vous devez avoir une
r�servation, pas vrai, monsieur Oliver ?

Oh, oui, votre consulat arrang� �a
pour moi, merci.

- Bonjour, Reggie, c'est une surprise.
- Et une surprise tr�s agr�able pour moi, Carla.

- Et moi.
- A 9 h ce matin, j'�tais r�sign� � ne plus vous revoir.

Oh, j'en suis tellement d�sol�e.
Mais, vous savez, tout est arriv� si soudainement.

Oh, s'il vous pla�t ne vous excusez pas.

Les passagers de New York pour le Clipper, � bord !

C'est nous.

L'avion part dans 5 minutes.

- M. Oliver, puis-je avoir un mot avec vous ?
- Certainement. Voulez-vous m'excuser ?

Quoi ?

- Voil�, monsieur.
- De quel c�t� voulez-vous vous asseoir ?

- Oh, �a n'a pas d'importance.
Je vais juste me d�barrasser de mon chapeau.

- Pourrait-on avoir un verre ?
- Oui monsieur.

- Du Sherry.
- Deux Sherry.

- Euh... non, faites-en trois.
- Trois.

Eh bien, 3.000 miles avec notre
charmante compagne vont am�liorer

Croyez-vous ?

Quelque chose vous tracasse ?

J'avais t�l�graphi� ici pour qu'on garde un
�il sur votre charmante amie jusqu'� mon arriv�e.

Vous dites charmante comme
si vous vouliez dire autre chose.

Oui, j'ai eu un rapport.
L'homme l'a bien suivie.

Ils viennent de trouver son corps dans la rivi�re.

Votre douce petite amie semble n'h�siter � rien.

Eh bien, par processus d'�limination,
�'aurait pu �tre moi.

Eh bien, il semble que nous aurons un beau temps de vol.

Vraiment, c'est amusant, Carla.
Nous sommes ici tous ensembles, de nouveau.

- C�l�brons �a avec un verre. Intendant !
- Oui monsieur.

Miraculeux. L'homme lit mes pens�es.

Carla, Hanley... Souriez, mon vieux !

�a ne nous g�ne pas le moins du monde que
vous soyez ici. Le moins sera le mieux.

- Regard meurtrier.
- Traduction ?

- A votre tr�s bonne sant�, monsieur.
- Ah !

Vous savez, il me faudra un certain temps
pour apprendre la langue.

Tant de hauts buildings dress�s vers le ciel.
Pourquoi ne les �talez-vous pas un peu ?

Nous n'avons pas de place.

Un des plus grands pays au monde
et vous n'avez pas de place ?

Vous �tes toujours press�s et n'avez pas le temps.
Qu'est-ce que vous avez ?

Oomph.

Attention. Voici les photographes.

Juste un instant, Mlle Nillson.
Attendez, s'il vous pla�t !

Allez, les gars. Venez poser avec moi.

Vous nous flattez.
Nous ne sommes pas des prima donnas.

La presse am�ricaine ne s'occupe pas des
hommes, � moins qu'ils ne soient quelqu'un.

Les joueurs de football am�ricains,
c'est des vieux trucs, M. Hanley.
Vous n'�tes pas venu par ici depuis longtemps.

Eh bien, je ne serais pas trop s�r.

Merci. Une autre ?

- Qui c'est, le grand type ?
- Je ne sais pas, je ne sais pas qui c'est.

Mlle Nillson, vous voulez faire une d�claration pour la presse ?

- Je suis ravie d'�tre de retour en Am�rique.
- L'Am�rique est ravie de l'avoir de retour.

- Comment �a s'est pass�, en Angleterre ?
- Vous feriez mieux de demander � M. Oliver. Il est critique musical.

Comme vous dites, les Am�ricains :
elle a fait de ravages.

- Et les histoires d'amour, Mlle Nillson ?
- Non, pas d'histoire, je crains.

Oh, voici Mme Grenner.

Pas d'histoires, vous entendez ?
�a ne semble pas juste pour vous...

apr�s votre d�votion exaltante, tout au long.

Merci. Suivant, s'il-vous-pla�t.

Ch�rie ! Ch�rie ! C'est si gentil d'�tre venue.

Laisse-moi te regarder.
Oh, que tu es jolie, avec ce magnifique chapeau.

J'aimerais en porter un comme �a,
mais je ne peux pas.

Ne me flatte pas.
Tu as l'air plus brillante que jamais.

C'est tellement triste, de nos jours.
On n'obtient plus des mod�les de Paris.
Il faut porter ce qu'on trouve.

- Ch�rie, je suis si heureuse de te voir.
- Moi aussi, ma douce.

Oh, je veux te pr�senter deux de mes amis.

Ils ont �t� tr�s gentils avec moi, � l'�tranger.

Tim, Reggie !

Merci.

Je vous pr�sente Mme Grenner.
M. Hanley, M. Oliver.

- Enchant�.
- C'est si gentil � vous de prendre soin de la ch�re Carla.

C'�tait un plaisir, jusqu'� ce que l'entreprise
britannique ait commenc� � surgir de partout.

Carla et moi nous nous entendions tr�s bien,
jusqu'� ce que la comp�tition Yankee ne commence.

Tr�s amusant. Vous devez tous deux venir
nous rendre visite � Sands Point,

- Ravi.
- Encore une fois, merci pour tout.

- Et s'il vous pla�t venez nous voir. Au Revoir !
- Au Revoir !

Un moment !

Taxis � droite. Douanes � gauche.

- Vous l'avez ?
- Oui.

- Un de vos gars, hein ?
- Oui, nous sommes sur l'affaire.

- Oh, c'est trop mauvais.
- Qu'est-ce qui est trop mauvais ?

Notre amie Carla a un tr�s joli cou.

- Et alors ?
- Un de ces jours, il peut y avoir une corde autour.

N'�tes-vous pas un peu h�tif ?
Nous n'avons encore aucune preuve.

Chaque chose en son temps, mon vieux.

En attendant, vous feriez mieux de
venir au bureau et laissez

- Double quoi ?
- Once Over [" Contr�l� "].

- Once Over o� ?
- Oh, oubliez. Je vous l'�crirai.

Hey, quelqu'un vient par l'ascenseur priv�.

Ce doit �tre M. Hanley. Le Clipper est l�.

Salut, Jimmy. Bonjour, Bud.

- Wow, heureux de vous revoir, M. Hanley.
- Merci. Roald Assul, un de nos meilleurs arri�res�

... qui apprend � devenir d�tective.
Inspecteur Oliver, Scotland Yard.

- Enchant�.
- Scotland Yard !

Gee. �a me rend bizarre.

Bon, le cerveau a dit PPV [penser pas mal vite].
Mieux vaut �craser.

Il parle en code, non ?

- Bonjour, chef.
- Venez Tim, voil� de bonnes nouvelles.

- M. Oliver, M. Tetlow.
- Enchant�, monsieur.

Enchant�. Mon vieil ami Sir Henry Thorpe
m'a t�l�graphi� que vous arriviez aujourd'hui.

- Asseyez-vous.
- Merci.

Un voyage tout � fait inattendu, gr�ce � M. Hanley.

Ce n'est rien, M. Oliver.

Tim, vous avez fait un excellent travail � Londres
et le d�partement vous adresse ses f�licitations.

Merci, mais je voudrais partager cet �loge
avec mon vieil ami de Scotland Yard.

- Il a travaill� sur la m�me affaire, vous savez.
- Bien.

Je comprends qu'un passager d'une
certaine importance est arriv�

Peut-�tre, mais je ne suis pas s�r.

Je crains que Tim ait du mal � �tre convaincu.

Je peux peut-�tre d�velopper �a.

Nous avons capt� un message en ondes courtes, de Lisbonne.

Voici notre enregistrement.

Mettez-le sur le phonographe.

C'est comme �a qu'il est brouill�.

Je vais vous montrer. Il faut l'inverser.

Mettez l'aiguille au centre,
appuyez sur ce levier vers la gauche...

et le plateau tourne en sens inverse,
jouant le disque en arri�re et d�chiffre le message.

" F7 a quitt� Lisbonne sur un clipper, ce soir. "

" Elle est escort�e par deux hommes. "

" Enqu�tez. "

Eh bien, cela semble lever les doutes restants
au sujet de Mlle Carla Nillson.

- F7, pour les amis.
- Peut-�tre que nous n'avons pas perdu notre temps.

Elle est escort�e par deux hommes.
Enqu�tez. �a veut dire nous.

C'est sans doute pourquoi nous avons re�u
cette cordiale invitation.

Nous devrons nous occuper de
celui qui a re�u ce message.

Je voudrais savoir qui c'est.

Eh bien, franchement, moi aussi.

Vous voyez, m�me si nous avons bris�
plusieurs de leurs codes�

et a fait une bonne s�rie d'arrestations ici et au Canada�

nous ne pouvons pas faire parler ces saboteurs.

Ainsi, les dirigeants, les gens au sommet
nous �chappent compl�tement.

Les sabotages de bateaux et d'avions
continuent � la m�me cadence ?

Non, c'est irr�gulier.
Derni�rement, il y a eu une baisse marqu�e.

Je crois que �a signifie un nouveau
mouvement dangereux de leur part.

Entrez.

Les photographies prises � l'a�roport, ce matin.

Merci.

Les derni�res photos de votre compagne de voyage, messieurs.

- Et la dame qui l'a rencontr�e.
- Elle s'appelle Mme Grenner.

Elle nous a invit�s chez elle � Sands Point.
Savez-vous quelque chose � son sujet ?

Oh oui. Ils fabriquent des bonbons.

Le produit se vend partout.
Grenner est assez �minent.

Il vit en Am�rique depuis des ann�es.
Autrefois, il vivait en Suisse, je crois.

Il fabriquait du chocolat, l�-bas.

Excusez-moi.

Je pense que nous devrions faire un petit tour.

Passez un peu de temps � la maison Grenner.

Vous savez, une approche directe.
Nous avons appris � en tirer profit.

Nous pr�f�rons ne pas suivre l'�vidence.
Nous pr�f�rons l'indirect.

- Cher vieux Scotland Yard.
- Cher vieux FBI.

Ah, �a va vous int�resser.
Message d�cod� de Washington.

Semaine prochaine, des bombardiers partiront
du Canada pour traverser l'Atlantique.

De nouvelles Forteresses volantes
vont commencer � arriver.

Vous savez combien d�pend d'elles.

C'est peut-�tre l'accalmie j'ai mentionn�e,
le calme avant la temp�te.

Il y a du travail. Je devrais trouver un
endroit pour accrocher mon parapluie.

Pourquoi ne pas faire comme chez vous ici ?
Utilisez ceci comme votre QG.

C'est tr�s gentil de votre part, mais non merci.
Je me d�brouillerai tout seul.

D'ailleurs, je dois ressembler � un critique musical.
Je vais au Metropolitan, ce soir�

�couter un op�ra espagnol chant� en fran�ais
par des Argentins. Je pense que �a me plaira.

A bient�t.

Toujours seul, hein ?

Ouais.

Toujours.

Cinq mille dollars ! Maman !

Oh, monsieur Grenner,
comment pouvons-nous vous remercier ?

La Croix-Rouge est une cause digne.
C'est tous les remerciements qu'il me faut.

Eh bien, nous ne voulons pas prendre plus
de votre temps pr�cieux, M. Grenner.

Pas du tout, mon temps est toujours � vous,
quand il s'agit d'humanit�.

Il y a juste une chose que je voulais vous demander�

Vos chocolats font grossir ?

Pas ceux-ci. Nos tout derniers, contenant de la
vitamine Q, sans danger pour les enfants.

Oh, flatteur, je ne suis pas si jeune.

- Des douceurs pour la douce.
- Merci, monsieur Grenner.

Je suis d�sol� que vous ne puissiez rester
pour rencontrer Mlle Carla Nillson.
Nous l'attendons � tout moment.

L'artiste de concert ?

Oui, mais je crois que ma femme vous a d�j�
envoy� des invitations pour la r�ception.

Oh, je suis si heureuse,
je pense qu'elle est merveilleuse.

- Oh, la voil� ! Ma ch�re Carla.
- Sidney, je suis si heureuse de vous voir.

Bienvenue chez nous. Je suis d�sol�,
je ne suis pas all� � l'a�roport pour vous accueillir.

Je suis si heureuse de vous voir.
Heureuse de vous voir, Mme Baldwin.

Bonjour ma ch�re. Ce sont tous nos voisins.
Mme Teeseborough...

- Mme Baldwin et sa fille, Bettina.
- C'est un bel atterrissage�

parmi ces bons amis.

Eh bien, nous serons heureux de vous voir, mardi.
Au Revoir.

- Au revoir.
- Au revoir. Merci.

- Maintenant, ma ch�re, si vous voulez bien nous excuser.
- Oui, bien s�r.

Je veux �tre s�re que la chambre de Carla est confortable.
Je ne fais pas confiance aux serviteurs.

- Oh. Laissez-moi votre cape.
- Merci, ma ch�re.

Entrez dans la biblioth�que.
Des amis nous attendent.

- Vous connaissez le Dr Rowan.
- Bonjour docteur.

- Et M. Denby.
- Oh, quel plaisir de vous revoir.

- Asseyez-vous.
- Merci.

Nous ne sommes pas venus � l'a�roport �
cause du message re�u de Lisbonne.

m'avertissant que deux hommes voyageaient avec vous.

Je voulais vous consulter, d'abord.

- Qui sont-ils ?
- Oh, juste de simples connaissances.

L'un d'eux �tait m'a bien aid�, � Londres.

Bertha les a invit�s ici.

C'est bien. Nous pourrons les �tudier de pr�s.

- Vous vous souvenez de Webster.
- Webster ?

Colonel Wentzel.

Webster. A votre service, madame.

Maintenant, avez-vous apport� la composition
du Senhor Bruner ?

- Oh, oui !
- Splendide.

- La voici.
- Pouvons-nous l'entendre ?

Certainement.

Beaucoup d�pend de cette musique
apparemment innocente.

Naturellement, vous comprendrez que
je n'ai pas eu beaucoup de temps pour l'�tudier.

Les signaux cod�s sont espac�s�

tant�t port�s par l'accompagnement,
tant�t par la voix.

Tr�s ing�nieux.

Le code est dans les variations.

La m�lodie est claire�

mais les messages se produisent ainsi.

- D�licieusement compliqu�.
- Le phras� est brillant.

- Et personne ne pourrait l'interpr�ter si habilement.
- Merci.

Notre source � Washington signale que des
bombardiers d�colleront dimanche prochain.

Serez-vous pr�te ?

- J'essaierai.
- Mais une parfaite coordination est essentielle.

Vous voyez, ma ch�re,
la formule chimique est tr�s sensible.

Les ingr�dients doivent �tre fra�chement pr�par�s
et utilis�s en quelques heures.

Et ce soir-l�, des navires cargo
seront � environ 700 miles en mer.

M. Denby a d�sormais acc�s � d'importants
circuits d'assurance maritime.

Les cargaisons seront des pi�ces d'avion.

- Vous voyez l'urgence.
- Je vois. Et je serai pr�te.

Bien. Wentzel, voudriez-vous contacter GBS � New York�

Je confirmerai votre apparition � notre concert,
comme artiste invit�e, samedi prochain.

PROGRAMME DES CHOCOLATS BRENNER.
CARLA NILLSON. INVIT�E VEDETTE DE CE SOIR.

Au cours du programme de ce soir,
nous nous rendrons�

� la maison de Sands Point de notre sponsor,
M. Sidney Grenner.

Mais vous devez avoir entendu parler de Carla
Nillson. C'est un artiste internationale.

Oh vraiment ?

- Oh, M. Nelson, comment fait-on avec cette chose ?
- Il suffit de parler, comme �a.

1, 2, 3, 4, 5. Le moment est venu pour tous les
hommes de venir � l'aide de leur pays.

- Charmant.
- Merci.

- Oh, bonsoir, Mme Grenner.
- Bonsoir.

- Charmante r�union. Je suis impatient de voir le concert.
- Oui, en effet, moi aussi

- Excusez-moi. Avez-vous entendu parler de M. Hanley ?
- Non, mais peut-�tre Webster a un message.

Non, je lui ai demand�.
J'esp�re qu'il vient.

Ne vous inqui�tez pas, ma ch�re.
Personne n'a jamais refus� un week-end ici.

Vous savez, le duc de...
Oh ! Quel bonheur de vous voir !

- Puis-je vous pr�senter Mlle Nillson.
- Enchant�e.

- Comment �a va, docteur ?
- Comment �a va, Grenner ?

- Bonsoir, Denby.
- Bonsoir.

- Bonsoir.
- Bonsoir.

- Je suis M. Hanley.
- M. Hanley ?

- Mlle Nillson vous demande, monsieur.
- Merci.

- Bonsoir, Tim.
- Bonsoir, Carla.

- Bonsoir, Mme Grenner.
- Ravie de vous voir, M. Hanley.

Je suis un fan de Carla Nillson. Je ne
voudrais manquer pour rien le spectacle.

Vous entendez, ma ch�re ?
Le public me suit partout.

Eh bien, une partie vous quitte.
Je suis occup�e.

- Veille � ce que M. Hanley soit confortable.
- Ne t'inqui�tes pas.

Je prendrai bien soin de lui.

Carla...

- Est-ce M. Hanley ?
- Oui, Sidney.

- Puis-je vous pr�senter M. Hanley, M. Grenner.
- Enchant�.

- Je comprends que vous avez �t� tr�s utile pour Carla, � Londres.
- Un privil�ge.

Vous �tes connect� � l'ambassade ?

Oh, non, non. J'ai la chance d'obtenir parfois
d'eux quelques miettes d'affaires juridiques.

- Reggie Oliver ne vient pas ?
- Oh j'ai oubli�. Il s'est excus�.

Il a dit qu'en tant que critique musical,
il devait vous entendre sur les ondes.

- Je suis d�sol�, je n'aurai pas le plaisir de le rencontrer.
- Pardon, monsieur. T�l�phone.

Excusez-moi.

- Hors d'�uvres, monsieur ?
- Non merci.

Allo ?

Oui, c'est M. Grenner.

Allo ?

Oh, bonsoir, lieutenant.

Bonsoir, Monsieur Grenner. Je suis vraiment
d�sol� de ne pouvoir venir � votre f�te.

Mais vous savez comment c'est.
Confirmation d'ordres officiels.

Oui. Ces d�parts � l'aube sont tr�s ennuyeux.

Je comprends, je suis d�sol� que vous
ne puissiez pas �tre avec nous.

Merci d'avoir appel�.

Le lieutenant Fenway confirme que notre information
pr�c�dente �tait correcte.

Un escadron de bombardiers s'envolera � l'aube.

Fenway est un homme tr�s ing�nieux.

- Nerveuse ?
- Tr�s.

Mais �a ira.
C'est toujours comme �a, avant mes concerts.

Rappelez-vous que vous avez mon admiration
et mes applaudissements.

Merci. Je vous revaudrai �a.

Pardon, Mlle Nillson.
Vous serez sur l'air dans seulement 3 minutes.

- Merci.
- Merci.

Je dois y aller.
L'homme de radio me d�sire.

Eh bien, ce n'est pas original.
Qui ne le fait pas ?

Voici votre musique, ma ch�re.

Merci, Sidney.

- Tout est bien.
- Bien.

- Hors-d'�uvre, monsieur ?
- Non merci.

Ou un peu de faux-fuyant hors-piste, hein ?

- Oh, c'est le vieil indirect lui-m�me, hein ?
- Qui vous regarde bien en face.

Vous �tes venu � la f�te, apr�s tout, hein ?

Oui, et c'est gai aussi.
Pour l'amour du ciel prenez quelque chose.

Pas mal, bonhomme.
Marsden, le traiteur le plus �patant.

Et je suis le serveur le plus �patant.

�a doit �tre un soulagement de s'�loigner
de votre propre visage, pour changer.

- Bon pour espionner.
- Qu'avez-vous espionn� ?

Rien pour le moment.

Moi non plus. Je commence � me demander
si nous ne sommes pas sur la mauvaise voie.

- Avez-vous vu le majordome Webster ?
- Oui.

Il vient d'entrer. Regardez de plus pr�s.

- Oh, serveur !
- Tout de suite, madame.

Champagne, monsieur ?

C'est un vrai diable, n'est-ce pas ?

Ce n'est pas de la vanit�.
Il nous regarde dans le miroir, maintenant.

En fait, il m'a surveill� toute la soir�e.
C'est un colonel d�chu de son r�giment�

soup�onn� de sabotage et de meurtre, � Londres.

Madame ?

Il a habit� � Liverpool.

Madame ?

� et � Leeds.

Comment l'avez-vous laiss� sortir d'Angleterre, M. Oliver ?

J'ai dit "soup�onn�", M. Hanley.

Pauvre Carla, je crains qu'elle ne soit
en mauvaise compagnie.

Pauvre fille. La derni�re fois qu'elle a donn�
un concert, des a�rodromes ont �t� dynamit�s !

Quoi d'autre ?

Oh, juste une petite chanson d'amour.

Pr�t, M. Grenner.

Nous continuons notre programme, de la
maison de M. et Mme Grenner � Sands Point.

Et voici notre sponsor. M. Grenner.

Mesdames et Messieurs.

J'ai le grand plaisir de pr�senter aux auditeurs
de radio du monde entier

D�marrez l'enregistrement avec l'introduction
de Mlle Nillson et prenez tout jusqu'� la fin.

ETAT-MAJOR - - BERLIN - -

AVONS COMMENC� OPERATIONS - - F 7

DIRECTION E-NE - - VITESSE 12 NOEUDS

CARGO. AVIONS ET PIECES

Elle est merveileuse !

DEPART BOMBARDIERS DU CANADA DIMANCHE - - CONFIRM�

EXP�DIEZ MAT�RIEL IMM�DIATEMENT - -

AGENT CANADIEN X 41 - D�PART CONFIRM�

MAT�RIEL EN ROUTE - - -
PAR� � AGIR IMM�DIATEMENT

- R�sidence de M. Grenner.
- Ici M. Karl.

- Oui, M. Karl.
- Puis-je parler au Dr Rowan ?

M. Rowan est occup�, en ce moment.

Oh, voulez-vous lui laisser un message ?

� que la prescription est pr�te pour le test
demain et le Dr doit le voir le matin.

Tr�s bien, Monsieur.

Allo. Allo, op�rateur ?

Yonkers 0411.

Merci.

- Charmant buffet, Mme Grenner.
- Oh, ma ch�re, ce n'est qu'un snack.

Et voil�, cher.

- Oh, je suis contente que ce soit termin�.
- Charmante chanson. Magnifiquement chant�e.

- Avez-vous vraiment aim� ?
- Aim� ?

Pourquoi, je me souviens avoir lu un ou deux avis
de Reggie Oliver � Londres.

Tout ce que je peux dire, c'est que comme
critique, il ne vous a pas fait justice,

- Oh, mais Reggie voulait toujours bien faire.
- Si j'ose dire : indirectement !

- Mademoiselle, vous voulez ?
- Non.

- Tomate surprise ?
- Non.

- R�ti de b�uf ?
- Non.

- Saumon froid ?
- Non merci.

- Qu'aimeriez-vous ?
- J'aimerais faire une promenade dans le jardin.

- Et vous, monsieur ?
- Deux promenades dans le jardin.

- Oh, serveur !
- Oui, madame ?

- Prenez ceci et enlevez ces plats, voulez-vous ?
- Oui, madame.

Tu dois avoir faim.

- Oh, Webster.
- Oui monsieur ?

- La musique de Mlle Nillson.
- Oui monsieur.

- Enfermez-la.
- Webster !

Oui madame ?

Caf� et liqueur, s'il vous pla�t.

Oui, madame, imm�diatement.

Gar�on, servez le caf� et les liqueurs.

Je pourrais marcher des kilom�tres,
dans cet air glorieux.

Si vous marchez assez loin par l�,
vous arriverez au d�troit de Long Island.

Dans la brume bleue de ce soir.

Dans le Pays Imaginaire.

Ne jamais revenir, sauf comme un fant�me.

Oh, eh bien, il peut y avoir des avantages
� �tre un fant�me.

Les fant�mes n'ont pas de facture de tailleur...

Pas de chaussures serr�es...

Pas de journaux d'hier.

Ou des petits chapeaux ridicules
avec de dr�les de coiffures.

Je me demande � quoi les fant�mes pensent vraiment.

Peut-�tre � une porte d'entr�e, une nuit
� Londres, au cours d'un raid a�rien.

Et � la danse, � l'H�tel Berkeley.

Ou � prendre le th� sur le Clipper.

Ou � la belle ville de Lisbonne.

Tous les gens trop occup�s
pour profiter de la beaut�.

- Tous essayent de s'�chapper.
- S'�chapper ?

Oui. Des alentours, des compagnons...

Ou d'eux-m�mes.

C'est un luxe d'�tre soi-m�me.

N'est-ce pas ?

Je le suppose.

Supposons que les fant�mes
soient en chair et en os, pour un moment.

Je ne pense pas qu'ils le peuvent.

Je n'ai pas besoin de vous dire � quel point
je vous trouve fascinante.

- N'est-ce pas �trange que nous...
- Que nous quoi ?

Que ne nous sommes-nous rencontr�s � d'autres moments.
Sur d'autres routes ?

Quand les fant�mes pouvaient rester sur terre
plus qu'un moment ?

Parfois, un moment est toute une vie.

Oui.

Mesdames et Messieurs.
Nous interrompons notre programme musical

Un moment s'il vous plait.

Deux cargos britanniques ont �t� torpill�s
et coul�s par un sous-marin ennemi�

� 700 miles de New York.

Les �quipages ont �t� secourus par un navire am�ricain.

Notre programme musical se poursuit.

Tomate surprise ?

- Non merci.
- Mademoiselle ?

Voulez-vous m'excuser une seconde ?
S�r de ne pas changer pas d'avis, monsieur ?

- Charmante chanson, magnifiquement chant�e, hein ?
- Oui.

- Musique...
- Hm-hmm.

- La partition ?
- Elle est sous ce plateau. Prenez-la.

Colonel, n'allez-vous pas nous honorer avec votre verre ?

- Oui, faites.
- Merci.

- Carla !
- Succ�s, ma ch�re.

F�licitations ! Gro�artig ! Ausgezeichnet !
Wunderbar ! Hervorragend !

- A Carla.
- A Carla.

N'�tes-vous pas enchant�e ?

Bien s�r, enchant�e.

Et maintenant, je sais que vous m'excuserez�

L'excitation...

Je pense que je vais aller dans ma chambre.

Bonne nuit.

- Curieux.
- Peut-�tre la tension.

Je me demande.

Serveur ! Vous et vos hommes pouvez
enlever vos affaires, maintenant.

- Bien, monsieur.
- Et remettez mes compliments � M. Marsden.

- Un excellent buffet.
- Merci, monsieur.

Eh bien, je dois �tre � Yonkers, t�t demain.

Donc, je ne pense pas que je vais
attendre d'autres nouvelles.

- Et nous vous verrons demain matin.
- Oh oui.

J'ai aussi une journ�e bien remplie.

Eh bien, si c'est ainsi, je vais vous conduire
� la gare. Je vous laisserai l�.

Merci.

- Mlle Carla ?
- Oui.

- C'est Webster. Puis-je vous voir un moment, s'il vous pla�t ?
- Entrez.

- Qu'est-ce qu'il y a ?
- La musique.

Je l'ai laiss�e sur le piano.

Grenner m'a donn� une partition de piano � ranger.

Mais ce n'�tait pas la bonne.

Avez-vous recherch� dans le salon ?

Oui, mais je n'ai pas pu la trouver.

Elle doit �tre l�.

Pourquoi avez-vous fait �a ?

Pourquoi ?

Il va revenir � lui dans un instant.
Je ne l'ai qu'assomm� avec un pistolet � air comprim�.

Je pensais que peut-�tre il aurait pu prendre la musique.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Permis de conduire.

Un peu d'argent � des cartes d'identification.

Country Club�

Assurance...

Club d'avocats.

Voil� M. Grenner de retour de la gare.

Je m'occupe de lui tout de suite.

Qu'est-il arriv� ?

Vous allez bien ?

- Je ne sais pas.
- Pouvez-vous marcher ?

J'ai l'air d'�tre sur ma t�te.
Peut-�tre que je pourrais marcher sur les mains.

Prenez un peu de Brandy.

- L�. Est-ce mieux ?
- Oh bien.

Juste sur ma bosse. Maintenant, je peux trouver
mon chemin vers vous dans l'obscurit�.

Mon cher Hanley. Je suis si d�sol� que
vous vous soyez bless� dans ma maison.

Il semble que Webster ait fait une grave erreur.
Il vous a pris pour un r�deur.

C'est une erreur naturelle.
Un qui a la bougeotte et se prom�ne tard dans le jardin.

Je suis d�sol�, M. Hanley.
J'esp�re que vous accepterez mes excuses, monsieur ?

Pas n�cessaire. Vous ne faisiez que votre devoir
et tr�s bien, d'ailleurs.

Avec quoi m'avez-vous frapp�,
un ballon de baseball ?

Non monsieur. C'est une invention �cossaise.

Quand j'�tais en service chez Lord Retlow,
nous utilisions �a pour �tourdir les chevreuils

pour �viter de les effrayer par un tir.

Hm, tr�s ing�nieux.

J'ai appris quelque chose.

- des balles en bois lest�es, hein ?
- Oui monsieur.

- Vous auriez d� appeler quatre fois.
- La prochaine fois, monsieur.

Curieux que votre majordome
m'ait confondu avec un chevreuil !

Ou �tait-ce une ch�vre ?

A votre bonne sant�, monsieur.

Eh bien, maintenant, je pense que je vais aller dormir...

avant de m'attirer plus d'ennuis.

- Merci.
- D�sol�e.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

Bonne nuit Monsieur. Bonne nuit.

Un peu plus de soin et un peu moins d'impulsivit�...
Tout �a aurait pu �tre �vit� !

Je me demande comment c'est arriv� l�-dessous.

Souffl� peut-�tre par la brise de la fen�tre ouverte.

Peut-�tre.

Voil� donc Yonkers 0411.

La voix au t�l�phone a dit...

" La prescription sera pr�te pour le test demain. "

" Le Dr vous verra dans la matin�e. "

�a ne ressemble pas � un cabinet de m�decin, hein ?

Tr�s peu. Allons-nous jeter un �il � l'int�rieur ?
Il vaudrait mieux faire d'abord un peu de reconnaissance.

- Soyez pr�t.
- D'accord.

- Eh bien ?
- Qu'est-ce que vous faites ?

Quelque chose pour la post�rit�.

- Que faites-vous ici ?
- Qui �tes-vous ?

C'est mieux que je vous pose cette question.

Je suis un agent. Oh !

Je vois. Dans ce cas, je serai tr�s heureux de vous donner...

D�sol� d'intervenir, M. Oliver.

Pas du tout, mon vieux.
Dans les circonstances, j'appr�cie.

Maintenant, comme disent les Am�ricains,
allez-y !

Allons. Vite !

S'il y a un code, il doit �tre dans les variations.

Et nous devons d�terminer si ces variations
signifient des nombres, des lettres, ou les deux.

C'est dur, pour y arriver.

Nous avons perc� un ou deux codes musicaux,
au temps de la contrebande.

Mais la chanson elle-m�me �tait un signal, comme, euh...

"Comme je suis sec" et "la c�te est claire"
et un certain bateau pourrait venir � moins de 3 miles.

Mais c'�tait un jeu d'enfant, compar� � ceci.

Ou peut-�tre ce n'est pas un code, apr�s tout.
Si c'en est un, c'est un bon.

Scotland Yard et les gars ont attrap�
deux personnes, monsieur.

D'accord. Continuez, les gars.

Bonjour, Oliver. J'ai eu votre message
t�l�phonique. Bless� ?

Juste quelques bosses et des ecchymoses.
Mais les criminels semblent avoir perdu leur langue.

Quels sont vos noms ?

Pour qui travaillez-vous ?

Bon, les gars. Si vous �tes t�tus, vous
apprendrez que nous sommes plus t�tus.

Allons.

Ils ne parleront pas. Aucun ne va parler.

Nous sommes s�rs que la musique est un code.
Les notes de Hanley le prouvent.

Nous devons le briser en quelque sorte.
Les notes de Hanley ? Je pensais qu'il passait la nuit.

Il l'a fait. Mais il a envoy� ceci par Sewell.

Des notes en st�no. Nous les avons transcrites.

Voici la premi�re. �coutez �a.

" Notes de signal de code pour les lettres
sont invers�es par rapport � la s�rie X-12. "

" Signaux de chiffres conformes � la nouvelle s�rie 21-B. "

Je vois, il a d� obtenir �a � partir de la partition.

Oui. Si nous pouvions comprendre ce qu'ils
signifient, ce serait d'une grande aide.

Les s�ries de num�ros doivent se r�f�rer
� un nouveau syst�me de d�codage.
C'est du grec pour nous, jusqu'� pr�sent.

Vous savez, je suis un peu musicien moi-m�me, en amateur.

Si cela ne vous d�range pas,
je vais aller avec les gars et tenter le coup.

Vous avez eu une nuit difficile.
Vous feriez mieux de prendre du repos.

Non, non, du caf� fort fera merveille.

D'accord, je vous en envoie tout de suite.

J'appellerai Nord imm�diatement apr�s avoir parl� � Karl.

Absolument. Faites ��. Oui.

Oh, venez, Carla.

- Bonjour, Sidney. Bonjour Docteur.
- Bonjour.

Asseyez-vous.

Carla, la nuit derni�re, un laboratoire priv�

o� j'avais men� des tests secrets
de ma formule chimique a �t� attaqu�.

Deux de nos hommes ont disparu.
L'endroit a �t� d�truit par le feu.

C'est tr�s grave, docteur.

Qui suspectez-vous ?

Nous pensons que quelqu'un a pu intercepter
l'appel t�l�phonique du laboratoire, hier soir.

- L'un de vos invit�s ?
- C'est tr�s possible, bien que nous pensions les conna�tre tous.

- Tous, sauf M. Hanley.
- Oui, mais il �tait ici dans la maison quand c'est arriv�.

- A-t-il t�l�phon� ou contact� quelqu'un ?
- Non.

- S�r ?
- Oui.

Il a pass� un certain temps dans le jardin.

Je l'ai vu jeter une bo�te de cigarettes par-dessus le mur.

Je l'ai trouv�e, ce matin... vide.

Nous avons v�rifi� qu'il est membre
du cabinet d'avocats Carter et Hanley.

Devez-vous le revoir bient�t ?

Je sugg�rerais de voir aussi peu que possible
M. Hanley, � l'avenir.

- Pourquoi dites-vous �a ?
- Il a rempli son r�le.

Je n'ai qu'encourag� son amiti�
pour m'aider � obtenir un visa, � Londres.

�tait-ce votre seule raison ?

Non.

M. Hanley est un agent f�d�ral !

Quand avez-vous d�couvert �a ?

- Hier soir.
- Pourquoi ne nous l'avez-vous pas dit imm�diatement ?

Je voulais qu'il sorte en toute s�curit� de cette maison.

Toute action sur lui ici aurait amen� la suspicion sur votre famille.

Oh ! Je vois.

�tes-vous amoureuse de lui, Carla ?

Non !

Je ne le suis pas !

Votre suggestion est d�raisonnable, colonel.

Si Carla �tait amoureuse d'Hanley,
elle n'aurait jamais r�v�l� son identit�.

Le fait qu'elle l'a fait est la preuve de sa loyaut�.

Pardon.

Merci, Sidney.

- Alors, tout est r�gl�.
- Au contraire, ma ch�re.

- Quoi ?
- Vous devez continuer votre amiti� avec lui.

- Si vous le laissiez tomber brutalement,
�a pourrait �veiller ses soup�ons.

Et rendre plus difficile pour nous de...
nous occuper de lui.

- Mais n'est-ce pas imprudent de...
- C'est nous qui d�cidons, Carla.

Vous continuerez vos relations cordiales avec M. Hanley.

Est-ce compris ?

Tr�s bien.

- Encore du caf�, monsieur ?
- Plut�t un fer � cheval ! Faites du th�, si vous en faites.

Oh, oui, monsieur. Je fais du th� et du caf� tout pareil.

Mais je ne veux pas que vous fassiez du th� et du caf� tout pareil.

Oh, non, monsieur. Je ne fais jamais du th� et du caf� tout pareil !

Oh ! Mon Dieu !

- Bonjour, les gars.
- Oh, bonjour, Tim.

- Bonjour.
- Oh, vous jouez du piano, aussi.

Comment �a va ?

Elle vous a mordu, ou c'est un de ses amis qui vous a cogn� ?

Quelque chose comme �a.
Voil� ce qui arrive, quand on montre son vrai visage.

Vous insistiez sur l'approche directe, mon vieux.

La vieille philosophie indirecte, de nouveau.
Je l'avais dit.

Je suppose qu'avec un faux visage et une fausse bedaine,
je serais pass� partout !

Sauf pour l'interlude dramatique sur la terrasse.

J'esp�re que vous ne tombez pas dans
une histoire d'amour d'�colier, mon vieux.

C'est une tr�s charmante jeune femme.

Et continuera � �tre ma charmante,
au moins jusqu'� ce que j'aie le topo.

- Le topo ?
- Ouais.

Dites, mon vieux, j'esp�re que vous ne voulez
rien dire de vulgaire.

- Bonjour, Tim.
- Bonjour.

Voici la transcription de vos notes en st�no
de la musique d'hier soir.

Oh oui. De l'encre invisible r�v�l�e � la chaleur,
le truc habituel.

Nous avons tent� de travailler sur un syst�me de
lettres ou de chiffres pour trouver un code.

- Mais nous ne sommes pas tr�s loin.
- Vous feriez mieux d'arr�ter un moment. Prenez un peu de repos.

Ah tr�s bien. Oui, je vais prendre ce canap�.

Appelez-moi si quelque chose arrive, hein ?
Je ne veux pas manquer �a.

Nous avons ajout� cette ligne sup�rieure,
avec les variations�

telles que nous les avons enregistr�es
de la radio sur disque.

�tait-ce de la ligne d'origine ?
Oui, les variations remplacent �a, lorsqu'elles apparaissent.

Mais �a ne ressemble pas � une technique de code ?

Oui, mais nous sommes dans le noir, avant
de pouvoir d�chiffrer un certain code.

Apr�s quoi, nous pouvons arr�ter
Mlle Nillson sur simple soup�on.

�a ne r�soudra pas notre probl�me,
si elle n'est qu'un outil, comme je le pense.

Nous voulons les gens plus haut plac�s.

- Et si nous amor�ons le pi�ge correctement...
- avec le bon type de fromage...

-... nous pourrions les attirer.
- Plus c'est gros, mieux c'est.

Chef, un appel longue distance de Washington.
Service a�rien.

Vous feriez mieux d'�couter sur cette extension.

Allez, mon c�ur, r�veillez-vous.

- Cela peut vous int�resser.
- Hm ? Oh...

Allo ? Oui, Colonel, allez-y.

Nous avons re�u un radiogramme cod�
de notre chef d'escadron au Groenland.

Les bombardiers qui ont quitt� le Canada
ont �t� forc�s d'atterrir au Groenland.
� cause de probl�mes de moteur.

- Ils ont d�tourn� leur cap ?
- Ils le devaient, pour sauver leur vie.

Un avion est tomb� dans l'oc�an, mais
le pilote a �t� sauv� par un patrouilleur.

- Quel genre de probl�me de moteur, colonel ?
- Dommages chimiques au carburateur.

Quelque chose semble corroder et obstruer
l'alimentation et arr�ter le flux de fuel.

Les avions sont hors service, jusqu'� ce que
nous envoyions de nouveaux carburateurs de l'usine.

Vous n'en avez pas parl� aux journaux ?

Nous ne voulons pas faire de publicit� mais le
g�n�ral aimerait savoir ce que vous faites.

On se rapproche d'une solution du sabotage.

Nos meilleurs hommes sont au travail.

Nous devons avoir les gens � la t�te,
les cerveaux, pas seulement les op�rateurs.

Nous avons besoin de plus de temps.

Et l'Angleterre a besoin de plus d'avions.
Nous devons continuer, de toute fa�on.

Le premier escadron de nouvelles forteresses
volantes sera pr�t le 5 Juillet...

et l'ordre officiel est pass� pour leur d�part � cette date.

Mais c'est prendre beaucoup de risques.

Que pensez-vous que les arm�es font ?
C'est � vous d'obtenir des r�sultats avant cette date.

Au Revoir.

Nous y voil�. Le 5 juillet est l'�ch�ance.

Cela me prouve un point.
Ces avions ont �t� sabot�s sur l'a�rodrome.

- Le temps qu'ils soient trop loin en mer
pour ne pas pouvoir faire demi-tour.
- Correct.

Heureusement, ils avaient pris le parcours Nord
et pouvaient aller au Groenland.

Je parie que les messages ont �t� envoy�s
par des agents dans le voisinage de l'a�rodrome.

J'ai compris ! Donnez-moi une carte
de l'Est du Canada et des �tats-Unis.

"Notes de signal de code pour les lettres
sont invers�es par rapport � la s�rie X-12."

A-B-A-B-G...

A�

E... A � E, messieurs.

Soupe chaude.

Soupe � l'alphabet !

- J'ai de l'indigestion d'alphabet maintenant.
- Moi aussi je ne veux plus jamais voir une lettre.

D�sol�, messieurs.
J'esp�re que vous ne m'en voulez pas.

- Emportez-les, emportez-les.
- Oui monsieur.

Allez, l'alphabet. Retour au dictionnaire.

Eh bien, autant l'admettre...

Nous sommes bloqu�s.
Nous sommes coul�s. S-U-N-K, voil� notre signal de code.

Allo, ici Carter et Hanley.

Qui appelle ? Mlle Nillson ?

Un moment s'il vous plait.
Je vais voir si M. Hanley est l�.

Merci.

Juste une minute.

Oh, Tim, quelqu'un veut parler � Carter et Hanley.

Appelez Tetlow et mettez le haut-parleur.

Hey, venez prendre �a rapidement.

- Allo ?
- J'ai quelqu'un au bout du fil pour vous.

- Mlle Nillson. Vous voulez lui parler ?
- Oui, passez-la moi

Allo, Mlle Nillson, je vais vous connecter avec M. Hanley.

- Bonjour, Tim.
- Bonjour, Carla. Je suis ravi de vous entendre.

- O� �tes-vous ?
- A Sands Point.

Bon, si vous �tiez en ville, je vous inviterais � d�jeuner.

Merci, Tim, mais c'est moi qui fais l'invitation, aujourd'hui.

Bien. Qu'est-ce que c'est ?

Je commence ma tourn�e, le 4 Juillet � Utica.

Votre concert sera diffus� ?

Oui, M. Grenner m'a invit�e de nouveau
pour son programme radio.

Mais je suppose que vous �tes terriblement occup�.

Bon, je suis sur grosse affaire, mais vous savez,
Carla, vous avez toujours priorit� sur tout.

Je serai ravi d'accepter.

Oh... Bien.

Je vous r�serve une loge � l'Opera House.

Je ne manquerais �a pour rien au monde.

Tr�s bien, Tim.

- Au Revoir.
- Au Revoir.

Et voil�. Les forteresses volantes d�collent � l'aube du 5 juillet�

Elle diffuse le 4 Juillet au soir.

Faites vos plans pour y aller, Tim.
Jusqu'� pr�sent, elle est le seul indice tangible.

- Vous devez rester pr�s d'elle.
- Je suis coinc� ici avec ce code, je suppose.

Vous pourriez mettre votre fausse barbe
et vous tromper vous-m�me... indirectement.

Voici quelque chose � emporter avec vous, Tim.

- Mandat pour l'arrestation de Carla Nillson.
- Au cas o�. On ne sait jamais.

C'est vrai.

Confirmation.

Les nouvelles Forteresses volantes vont d�coller � l'aube.

Ce sera le test supr�me de notre nouvelle formule.

Venez. Aidez-moi � pr�parer nos petits
messagers pour le vol au Canada.

FORTERESSES VOLANTES D�COLLERONT
LE 5 JUILLET - - 5 H MATIN.

Les programmes radio sont tous pareils, non ?

Oh, je pense qu'elle est particuli�rement bonne.

Regardez la longueur des notes.
Certaines sont fort longues. Maintenant, une courte.

Musicalement, un arrangement anormal.
Des points et des traits.

- Mais c'est loin du Morse.
- Oui. Un des codes les plus habiles que je connaisse.

Compl�tement cach�, dans une combinaison
de voix et d'accompagnement.

Suivez cette phrase.

CANADA. Canada !

Maintenant, nous arrivons quelque part.

Je vais v�rifier avec Lawrence,
avant d'aller dans les coulisses.

Et vous contacter lorsque vous allez tous deux
au jardin sur le toit.

Le croisement de latitude et de longitude nous
donne l'emplacement exact o� les navires ont �t� coul�s.

Donc, nous savons que c'est correct.

Oui. Et la m�me m�thode nous donne
cet emplacement dans l'�tat de New York.

Il n'y a rien � cet endroit, M. Oliver,
sauf des hectares de terres agricoles abandonn�es�

et une vieille grange,
qui n'a pas �t� utilis� depuis des ann�es.

- Vous connaissez son nom ?
- Grange Champlain.

- Mieux vaut aller voir.
- Pronto.

Prenez un avion.

Ouvrez la porte, Bessie.

Oh, c'est tr�s attrayant, ma ch�re.

Je suis s�re qu'Hanley sera enchant�.

Je l'attends, � l'instant.

- Pourquoi �tes-vous venu ?
- M. Hanley nous a �t� d'une grande aide.

Il a simplifi� notre t�che.

- Je ne comprends pas.
- Il a r�serv� une table isol�e sur le jardin du toit de l'h�tel.

Avec une vue imprenable sur le feu d'artifice.

Aussi une excellente vue du toit� oppos�.

Quoi ?

Je suis d�sol� de vous d�cevoir, mais je crains
que vous ne souperez pas avec lui.

Que comptez-vous faire ?

La c�l�bration commencera exactement � 10h30.

Le bruit et le feu d'artifice seront notre alli� le plus pr�cieux.

Oh...

Je vois.

Vous retournerez � l'h�tel avec M. Hanley�

inventerez une excuse pour l'envoyer au jardin du toit, seul...

pour vous attendre.

- Mais vous ne...
- Ensuite, vous irez � la r�ception de l'h�tel�

pour �tre vue par le plus de personnes possible�

et demander au r�ceptionniste de vous r�server
une place dans le train de 11 h pour New York.

Vous partirez par ce train.

- Ce sont vos instructions ?
- Je transmets les instructions de Grenner.

Est-il possible que sa confiance en vous soit mal plac�e ?

Non.

Bessie.

La porte.

Attendez.

D'accord.

Bonsoir ! Voici votre fid�le public.
Plus �logieux que jamais.

- Merci, Tim.
- La musique �tait magnifique, l'artiste, exquise et vous...

- Toujours flatteur.
- N'avez-vous rien de gentil � dire sur moi ?

- Oui. Vous �tes mon fan favori.
- �a suffira.

- Vous �tes pr�te ?
- Juste une seconde.

Bessie, mon sac.

Un peu plus sur votre nez.

C'est assez.

Merci, Bessie.

Bonne nuit.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

Jardin du toit, s'il vous pla�t.

J'esp�re que vous appr�cierez notre coutume
pittoresque du 4 Juillet. [Ind�pendance]

Vous savez, quand il y a un feu d'artifice,
je suis comme un gosse.

Je suis s�re que ce sera agr�able.

- Oh, Tim.
- Hm ?

Il fera peut-�tre un peu froid sur le toit.
�a vous d�range si je m'arr�te pour prendre un ch�le ?

Pourquoi pas. Bien s�r que non.

- Sixi�me �tage, s'il vous pla�t.
- Oui, Mlle Nillson.

- Sixi�me...
- Allez-y seul, Tim. Je vous rejoins dans une minute.

Parfois, une minute peut sembler une vie.

- Est-ce bien, messieurs ?
- Tr�s bien, Merci.

La table de Hanley est l�, sur la terrasse.

- Bonsoir Monsieur.
- La table de M. Hanley, s'il vous pla�t.

Oh, M. Hanley. Oui monsieur.

- Vous montez, Mlle Nillson ?
- Non, je descends.

- Oh, voulez-vous apporter mes bagages, s'il vous pla�t ?
- Certainement, Mlle Nillson.

- Portier !
- Oui monsieur.

Descendez les bagages, s'il vous pla�t.

- Vous partez ce soir ?
- Oui, j'ai chang� mes plans.

Et voudriez-vous faire une r�servation
sur le train de New York � 11h ?

Billetterie de la gare, s'il vous pla�t.

- 318, s'il vous pla�t.
- Oui monsieur.

Pardonnez-moi de vous parler, Mlle Nillson.
Nous avons tellement appr�ci� votre concert.

Merci.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

Bonjour, Martin. Pouvez-vous me donner un
compartiment pour New York sur le 11h ?

Correct. Le nom est Nillson.

N-I-L-L-S-O-N.

Merci.

Tout est en ordre, Mlle Nillson.

Compartiment G dans la voiture 242.

D�sol� que vous nous quittiez si t�t.

Voici, mademoiselle.

Annulez �a !

- Jardin du toit, vite !
- Oui madame.

Je craignais que vous ne soyez en retard pour la c�l�bration.

Tim, nous devons partir d'ici imm�diatement.

- Partir, pour quoi faire ?
- Vous �tes en grand danger.

Danger, vraiment ? Qu'est-ce que c'est ?

- Je ne peux pas vous dire maintenant.
- Attendez.

Si vous savez �a, vous savez beaucoup plus.

Oui. Je sais qui vous �tes.

Oh, vraiment ?

Eh bien, je sentais la v�rit� � votre propos, aussi.

Tim, vous �tes dans un pi�ge. C'est en partie ma
faute, mais je ne peux rien faire, maintenant.

Voulez-vous me dire qui est dans cette affaire, avec vous ?

Non. Au moins, je ne suis pas une tra�tresse.

J'aurais pu le deviner.

- S'il vous pla�t, allons...
- Non !

Je suis venu ici chercher des ennuis.

Je ne vais pas les fuir.

Oh, Tim, faites-moi confiance.
Je sais de quoi je parle.

Et je sais que je vous ai combattue
autant que vous m'avez combattu.

Il y a une chose que je ne comprendrai jamais.

Pourquoi faites-vous �a ?

Je sais que vous ne me croirez pas, mais...

C'est parce que je... Oh, Tim...

Parce que tu es tout pour moi.

S'il te pla�t, fais-moi confiance.

Mesdames et messieurs, veuillez prendre vos
places, la c�l�bration va commencer.

Lumi�res.

- S'il vous pla�t, partons !
- C'est le signal d'ouvrir la trappe ?

Oui.

Oh ch�rie. Je suis d�sol�.

Je comprends tout, maintenant.

C'est tout ce qui compte.

- Sewell. O� est-il all� ?
- Il est descendu par l'escalier d'incendie.

- Je l'ai perdu dans l'obscurit�.
- Je le trouverai.

Prends soin d'elle. Am�ne-la � l'h�pital
et prends le meilleur chirurgien.

Il faut la maintenir.

Voici ton procureur. Et ne laisse personne
intervenir jusqu'� ce que je revienne.

D'accord, Tim.

- Il s'en va.
- Je sais. Appelle Tetlow et fais-lui rapport.

D'accord, Tim.
Ne le perds pas.

Ne t'inqui�te pas.

- Qui est-ce ?
- C'est moi.

OK. Qu'est-ce que tu as ?

Deux caisses de produits chimiques
viennent d'arriver de New York.

Mieux vaut ouvrir les caisses
pour le docteur, les gars.

- Oui ?
- C'est Wentzel.

Eh bien, Colonel, j'esp�re que vous avez eu une soir�e r�ussie.

Loin de l�. Au dernier moment, Carla a ruin�
mes plans pour nous d�barrasser d'Hanley.

- Carla ?
- Elle lui a sauv� la vie, au risque de la sienne.

Bon, dans ce cas, Hanley peut vous avoir suivi.

Je suis certain que non, mais nous allons v�rifier.

Envoyez vos hommes � l'ext�rieur,
pour effectuer une recherche.

OK, les gars.

Il n'y a rien, que de l'obscurit�.

- Pas un hibou qui a hu�.
- �tes-vous s�r ?

Bien s�r, je suis s�r.

Il n'y a rien l�-bas, colonel.

Quand pensez-vous que M. Grenner va nous contacter ?

Dans une heure, environ.

Comment �a va, docteur ?

Une r�action parfaite.
Le r�sultat de ma formule am�lior�e.

La concentration est maintenant
presque aussi grande que du radium�

avec une affinit� pour l'essence si puissante�

que chaque goutte se scinde en mol�cules
et impr�gne pr�s de 400 litres�

� ce qui me permet de juger
le moment exact de l'action corrosive.

Les forteresses volantes seront loin en mer
avant que quelque chose ne soit d�couvert.

- Trop loin pour atteindre le Groenland cette fois, hein ?
- Pr�cis�ment.

D'o� vient cette poussi�re ?

Quelqu'un a laiss� une fen�tre ouverte.

Va la fermer, Joe.

- Donnez-moi un coup de main, voulez-vous ?
- S�r.

- Barker.
- Oui, Colonel ?

- Des nouvelles du Canada, ce soir ?
- Pas depuis minuit, monsieur.

Nous allons encore v�rifier.

Regardez si des oiseaux sont venus,
depuis une heure.

H�, Joe !

Joe !

Joe !

Euh ?

Des pigeons sont arriv�s, depuis une heure ?

Des pigeons sont arriv�s ?

Joe !

C'est dr�le.

Joe !

- Roy !
- Ouais ?

Peut-�tre que ce n'�tait pas de la poussi�re.

Viens.

Joe !

Joe !

Il n'est pas ici, Roy...

Roy.

Roy.

Roy !

O� es-tu ?

Pourquoi cries-tu, Don ?

Qu'est-ce qui ne va pas ?

Quelque-chose ne va pas.
Mes deux hommes ont disparu.

Ils ne pourraient pas dispara�tre ici.

Ils ont disparu.

Un �tait ici et il est parti.

Et l'autre �tait l�-bas, et il est parti.

As-tu regard� dans la salle de vannage ?

Non monsieur.

Eh bien va voir.

Oui monsieur.

- Pourquoi as-tu fait marcher le moteur ?
- Tu les as trouv�s ?

Non, mais j'ai trouv� un �tranger l�-dedans.

- Un �tranger ?
- Ouais. Il ressemblait � un vieux clochard.

Qu'as-tu fait ? Je l'ai souffl� dans le silo de lin.

- Il y a 7 m�tres de lin l�-dedans.
- Il va �touffer.

- Qui s'en soucie ?
- Moi, esp�ce de fou.

Dans ce grain, il est quasiment d�j� mort, colonel.

Nous devons essayer de le faire sortir par en bas.

D'accord !

Vous vous d�brouillez encore bien tout seul, monsieur Oliver ?

Plus ou moins, M. Hanley.

Attention !

Vite ! Tirez le levier. Nous devons savoir qui c'est.

A votre service, Monsieur Webster.

J'ai remis vos compliments � M. Marsden.

Et Scotland Yard vous �tend ses compliments.

Et le FBI, colonel Wentzel.

Allez les gars. Nous sommes press�s !

Allons.

Il nous faut un t�l�phone pour appeler le Canada,
� propos de ces avions.

- Ah, ces fruits semblent d�licieux, Maggie.
- Oui monsieur.

- Bonjour, Monsieur Grenner.
- Bonjour, monsieur... Hanley.

- Puis-je vous pr�senter M. Oliver ?
- Enchant�.

- Enchant�, monsieur.
- C'est une agr�able surprise.

C'est vrai ? Eh bien, nous venons reprendre
quelque chose que j'ai oubli� ici, l'autre soir.

Oui ? Qu'est-ce que c'�tait ?

- Vous.
- Moi ?

- Oui, vous.
- N'avez-vous pas lu les journaux du matin ?

- Euh, non...
- Tr�s int�ressant.

Oui, en particulier d'Utica et du Nord.
Pratiquement tout le monde est en prison.

Y compris les deux Canadiens qui avaient
trafiqu� les carburateurs d'avion.

Le Dr. Rowan, Denby, le lieutenant Fenway et
votre parfait majordome, le colonel Wentzel.

Soup�onn�s de sabotage, � Londres.

- Et Liverpool, M. Oliver.
- Et Leeds, M. Hanley.

Mais, messieurs, c'est incroyable.

Si ces hommes ont commis des actes
r�pr�hensibles, j'ai �t� abus�, honteusement.

Vous ne voudriez pas abuser personne, hein ?

- Oh, de la cr�me ? Excusez-moi.
- Deux sucres ?

Aucun, Merci !

Ce n'est pas bon pour vous, de toute fa�on.
Que diriez-vous d'une tasse de th� avec vos amis?

- Ils vous attendent.
- Nous aussi.

Apportez chapeau, canne et gants de M. Grenner, s'il vous pla�t.

Levez-vous !

Je vous rappelle, messieurs, que
c'est un pays libre et je suis un citoyen.

- Vous n'avez rien contre moi.
- Oh non ?

On n'a pas oubli� la petite contribution de
100.000 $ � une certaine organisation�...

que vous avez oubli� de mentionner,
dans votre d�claration d'imp�ts.

- Baron Granach, alias M. Grenner.
- Votre chapeau, monsieur.

Des gants...

- Canne.
- Et votre boutonni�re.

- Tr�s chic, M. Oliver.
- Vous l'avez dit, M. Hanley.

Allons.

Tu dois aller bien, maintenant.

Je le veux.

Maintenant.

En outre, le m�decin m'a dit que je suis hors de danger.

Danger... C'est ce qui nous a r�unis.

Oh, pas ton choix. L'invention d'un autre.

Je suppose qu'ils t'ont dit�

que tu m'as mise en �tat d'arrestation ?

Oui, et je comprends.

Tu as fait ton devoir.

Nous sommes tous deux des soldats.
Tu as gagn�. C'est tout.

Personne ne gagne, de cette fa�on.

Un jour, quand tout sera termin�,
nous serons toi et moi.

Oui, mon ch�ri.

Et si ton travail peut apporter la paix,
c'est tout ce que je veux.

C'est tout ce que veut ce monde fou.

Et quand arrive la paix,
les fant�mes peuvent devenir en chair�

et en os, de nouveau.

Eh bien !

- Une approche directe, mon vieux ?
- Droit sur le nez.

- Bonjour, Reggie.
- Bonjour, Carla.

- Vous vous sentez mieux ?
- Oui, merci.

Bien.

Eh bien, on peut dire une chose,
de votre m�thode, M. Hanley.

Et pour une fois, d'une fa�on, je l'adopte.

Carla, ma ch�re,

Je veux que vous acceptiez ceci avec mes v�ux
tr�s sinc�res de complet r�tablissement.

Gentil de votre part. Merci, cher.

- Tr�s bien, M. Oliver.
- Oh, Merci, M. Hanley.

Et maintenant, indirectement...

vous avez pas beaucoup de temps
pour attraper l'avion.

- Tu pars ?
- Oui, nous retournons en Angleterre.

Je suppose que je vais devoir le supporter.

Je ne peux pas me d�barrasser de lui.

Dites, mon vieux.

Vous l'embrassiez sur la bouche !

- Je ne l'ai jamais ni�.
- Mais je vous ai distinctement entendu dire : droit sur le nez.

Je vais vous l'expliquerai indirectement,
sur le chemin du retour.

Oh !

Sous-titres : Jean-Louis Jaminet
Octobre 2016