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UN FILM ORIGINAL NETFLIX

Avant de débuter, j'ai une question.

Qui étudie l'économie ?

Bon. Vous savez tous
que je suis un prof populaire.

Nombre d'étudiants veulent
prendre mon cours,

mais je ne peux pas tous les accepter.

Vous pouvez quitter le cours pour eux ?

- Pardon ?
- Quitter mon cours.

- C'est que...
- Enfin,

afin de laisser la place à ceux
avec d'autres spécialités ?

Si je quitte ce cours,
je ne pourrai pas me réinscrire.

Exact. OK.

Pensez-y quand même.

Comme vous le voyez,
les jeunes artistes et musiciens

à l'origine de la fameuse
"culture de Hongdae"

ont été chassés du quartier
quand Hongdae est devenu populaire.

Ils sont partis à Yeonnam-dong,

mais les loyers sont devenus trop chers.

Tout semblait aller bien à Mangwon-dong,

mais les coffee shops ont eu le dessus.
Bien. Comment résoudre ce problème ?

Bonjour.

Ce n'est pas trop fin ?

Ça fait 50 PI, assez solide
pour presque tout.

Vous connaissez le poids du projecteur ?

Un projecteur de 20 000 lumens
pèse 47 kilos.

Avec les supports, il pèse 52 kilos.

C'était mon poids ce matin.
Je monte dessus ?

On a déjà vérifié.

Tout sera prêt à temps, madame.

La qualité est très importante.

Oui, madame.

Mlle Min, c'est quoi ?

C'est un Zhou Zhang.

Zhou Zhang ? Je croyais
qu'on avait laissé tomber.

J'en ai parlé avec la directrice.

Ça ne suffit pas, alors ?

Bon boulot.

Madame.

DIRECTRICE LEE HWA-LAN

On ne devrait pas plutôt aller au tribunal
au lieu d'abandonner la ferme ?

Vous pouvez demander
une prestation compensatoire,

ce serait le meilleur choix, mais...

Je suis certaine que Yong-seok me trompe,

mais il se cache bien.

- Qu'y a-t-il ?
- Un Zhou Zhang est arrivé ?

Zhou Zhang est bien.
Tout le monde s'arrache ses œuvres.

On a les œuvres
pour l'expo de nouveaux artistes,

la presse a déjà fait l'annonce.

Ah oui ?

Il faudra un nouvel article.

Madame, l'expo de réouverture doit
montrer la direction de notre centre...

Alors pourquoi la vice-directrice
a-t-elle un problème

quand je pense
que la direction est bonne ?

Restez à votre place.

Vous pensez que vous deviendrez directrice
quand je serai promue présidente ?

Tout le monde ne peut pas être directeur.

Vous saviez que Zhou Zhang arrivait ?

Je l'ai su il y a environ une minute.

Mlle Yoon, la journaliste, a appelé.

Vous allez à Alt Space ce soir ?

Tous les artistes qui ont travaillé
sur la réouverture y vont.

CONSERVATRICE
JENNIFER OH

Mais le problème, c'est qu'on ne peut pas

contenir le marché immobilier.

C'est le problème de cette réforme.

Professeur, quand la réforme
aura-t-elle lieu ?

Les gens vont être expulsés et vous dites

qu'ils devraient attendre ?

Attendez.

C'est un problème que les loyers
atteignent des sommes insoutenables.

Eh bien,

y a-t-il des solutions pratiques ?

Professeur Jang ?

Payer le loyer.

Pardon ?

Ils devraient payer le loyer.

Les propriétaires sont-ils
tous malfaisants ?

Ils peuvent faire
du profit par l'immobilier.

Comment les empêcher
d'augmenter le loyer ?
Je comprends bien, mais le fait est

qu'en réalité, payer le loyer
est extrêmement difficile.

On peut les aider à payer.

Comment faire ?

Une banque citoyenne pourrait offrir
des prêts à long terme à faible taux

aux chefs de petites entreprises
pour aider à payer le loyer.

Professeur Jang.

On chasse les chefs
de petites entreprises actuellement,

et nous discutons sérieusement ici

sur le moyen de protéger
les droits de nos citoyens.

- Cette idée...
- C'est vrai.

Ce sont des citoyens.

Les propriétaires sont aussi des citoyens.

Bien sûr, ils n'ont pas les mêmes moyens,

mais les deux sont des citoyens
qui ont besoin de protection.

Coexistons avec des avantages mutuels.

Les politiciens ne pensent qu'au camp
à soutenir pour obtenir des voix.

C'est pourquoi ils ne trouvent pas
de solution pratique.

Il est dur.

- Il a du charisme.
- Nos citoyens

ont réussi là où les USA
et la Finlande ont échoué.

Interdire le désir,
c'est le totalitarisme.
Et laisser le désir se déchaîner,

c'est le laissez-faire.

Mais, encourager
des niveaux raisonnables de désir,

c'est la responsabilité
d'une société civile.

Oh, merci.

- Merci.
- On se voit à l'école.

- OK.
- À bientôt.

Excusez-moi, professeur.

Vous vous souvenez de moi ?

Une élève ?

J'ai suivi votre cours :
"La naissance d'un capitaliste civil."

Je ne pensais pas vous revoir comme ça.

Et vous êtes ici maintenant.

Vous aviez mentionné en cours
la nécessité d'une banque citoyenne.

et vous le faites aussi ici.

C'est à voir. Merci pour aujourd'hui.

J'irai au rassemblement demain.

Bonne chance, monsieur.

- J'y vais.
- Au revoir.

Madame, vous êtes vraiment venue.

Je ne pensais pas que vous viendriez.

On m'a dit que l'expo
des artistes prometteurs était annulée.

Bon sang, c'est vraiment embarrassant.

Je l'ai déjà dit à tout le monde.

On est ici pour célébrer
l'ouverture d'Alt Space,

- alors...
- Je vous ai crue.

Pour Alt Space !

- Santé !
- Santé !

Je voulais aussi faire un truc comme ça.

Félicitations.

Vous connaissez Zio Shin ?
Il était invité au Documenta.
Oui. Je croyais qu'il était à Paris.

Oui. Il ne fait que passer.

Une histoire de collaboration de danse.

Je vous le présente ?

Plus tard, peut-être.

Il faisait beau, mais il pleut maintenant.

"Espace alternatif."

Tellement ringard.

C'est culotté
de s'autoproclamer alternatif.

C'est vrai pour Zhou Zhang ?

J'ai besoin de vous, Mlle Yoon.

On achète trois de ses œuvres.

Une va en enchère à Paris.

- Le sponsor ?
- Le groupe Hwayoung.

Encore une histoire de conglomérat ?

C'est un peu cliché,
et il n'y a pas de preuve.

Et abus de pouvoir ?

Ils ont renoncé au contrat d'un coup

et ont retiré leurs chances

à des artistes locaux pour un étranger.

Alors, tu ne bois pas
avec des losers comme nous ?

C'est ridicule.

T'es un artiste mystérieux qui donne pas
d'interviews, tu fais quoi ici ?

Tu devrais saluer un artiste établi
quand t'en vois un, connard.

- Vous avez un problème ?
- Vous savez

- que c'est pas mon genre.
- Je sais.

C'est bon, je m'en occupe.

- Stop. Ici.
- Comment il a pu me faire ça ?

- Allez.
- Je voulais juste...

- Je voulais pas...
- On y va, viens.

Quel con.

L'amour passé

Devient une épine

Qui s'enfonce en moi

Je lui demande de partir

Partir pour de bon

Mais, ça continue de m'ennuyer

On déteste les hommes
qui chantent ça au karaoké.

C'est pour ça que je la chante ici.

Tu m'as manqué à la folie

Pourquoi t'as fait ça ?

En chantant avec ça,
tu auras des rides autour de la bouche.

Bon sang.

Je devrais peut-être démissionner.

C'est quoi cette fois ?

Ceux qui font ce qu'ils veulent
avec leur argent... qu'ils meurent.

Cette Mlle Min.

Elle ne serait rien sans son argent.

Quand je regardais les œuvres
de Chun Kyung-ja sur un calendrier,

cette salope avait les originaux
sur les murs de sa chambre. Incroyable.

Elles sont chères ?

Je t'en achète une ?

On peut se le permettre ?

Hé, je me débrouille bien.
J'étais encore à la télé aujourd'hui.

Tu n'étais pas
que l'assistant du Professeur Lee ?

C'est pas ce que tu crois.

Personne ne m'aide autant que lui.

On dit qu'il va partir
pour entrer en politique.

Je devrais donc rester avec lui.

- Tu veux faire de la politique ?
- Pourquoi pas ?

Si c'est le moment
et que l'occasion se présente.

Je crois

que tu ne perdras pas
une occasion si elle se présente.

Mais moi...

Je préfère un homme qui provoque

sa chance au lieu de l'attendre.

Quelqu'un qui crée ses opportunités...

Vous voilà.

Oui, bonjour.

Vous savez combien coûte
un centimètre cube de sa semence ?

La même chose qu'un diamant d'un carat.

Humain ou cheval,
la lignée est importante.

PRIX DU PRÉSIDENT
HAN YONG-SEOK

EXPOSITION DES BEAUX-ARTS DE CORÉE

FEMME DE HEIDELBERG
HAN YONG-SEOK

Vous êtes allé en Allemagne.

C'était bien là-bas ?

Tout a changé.

Rien ne m'émeut plus.

Cependant, vous êtes incroyable.

Vous produisez de l'art
tout en étant si occupé.

Ce n'est pas le temps qui me dérange,
mais mon manque d'énergie physique.

Je devrais faire une œuvre
avec vous un jour.

"Abus de pouvoir de grandes galeries.

Les articles locaux ne trouvent pas
d'endroit où exposer."

Vous êtes derrière cet article, non ?

Ça va, tant que le nom "Mirae"
n'est pas mentionné, non ?

Ne sous-estimez pas Hwa-Ian.

Elle n'est pas directrice pour rien,
vous savez.

Permettez-moi de devenir directrice.

Vous voulez être directrice ?

Qu'est-ce que j'y gagne ?

Une partenaire de confiance.

Je suis une très bonne partenaire.
Confiez-moi ce rôle.

Si Hwa-lan dirige la fondation,

ne serez-vous pas
la prochaine directrice ?

C'est vous qui décidez.

Assez des conglomérats qui détruisent

les petites entreprises !

- À bas les conglomérats !
- À bas les conglomérats !

Débarrassez-vous
de la corruption politique

et aidez les rêves des citoyens !

Débarrassez-vous de la corruption !

Professeur Jang.

Monsieur, vous êtes encore là.

Vous voudrez boire un verre ?

Je peux emprunter votre briquet ?

Voilà.

Attendez, je vais vous chercher un café.

- À bas les conglomérats !
- À bas les conglomérats !

Quand la réforme sera en place ?

Nous voulons des mesures pratiques !

- Mesures pratiques !
- Mesures pratiques !

Protégez les droits des petits patrons !

Citoyens...

Au feu !

Il est en feu !

À l'aide ! Il est en feu !

Oh, non. On fait quoi ?

Oh, bon sang.

Monsieur, ça va ? Monsieur !

Il l'a sauvé.

Mlle Lee n'a pas changé ?

Elle est nulle, comme toujours.

À part quand elle me persécute.

C'est incroyable que vous travailliez
toujours pour elle avec votre caractère.

Que faire d'autre ?

Je dois gagner de l'argent
et payer mes dettes.

Pourquoi vivez-vous de la sorte ?

Vous auriez pu aller à Gangnam,

même si vous ne pouviez
louer qu'une maison.

Vos fibromes ont grossi.
Revérifions le mois prochain.

À votre âge, la ménopause prématurée
n'est pas inhabituelle.

Je n'ai que 37 ans.

C'est pour ça que je le dis.
37 ans, ce n'est pas jeune.

Si vous ne voulez pas de bébé...

Je suis en bonne santé
et j'aurai un bébé à un moment.

Voilà.

- Comment va Tae-jun ?
- Il est occupé.

Ça doit aller pour lui.

Il s'est vanté d'être à la télé hier.

- Lors d'un rassemblement pour...
- Il passe souvent à la télé.

Un homme de 73 ans a tenté de s'immoler.

Le professeur Jang Tae-jun,
qui était sur les lieux,

s'est jeté sur l'homme pour le sauver.

Ça laissera une cicatrice ?
Qu'a dit le médecin ?

Ça ira si j'en prends bien soin.

Ne me refais plus jamais ça.

Même si on rompt un jour, je ne veux pas
qu'il t'arrive quelque chose.

C'est un peu dur.

Je ne veux pas
que tu te blesses pour un inconnu.

Ce n'était pas un inconnu,
je le connaissais.

Ce n'est pas non plus un ami.

Tu te mêles de tout...

Comment aurais-je pu
rester là à ne rien faire ?

Allô ?

Oui, c'est ça.

Le Parti républicain ?

LE PARTI RÉPUBLICAIN POUR LE PEUPLE

BUREAU DU CHEF DE PARTI

Comment va votre main ?

J'espère que vous allez bien.

Oh, ça va.

Que sont les valeurs
d'un parti conservateur ?

Pardon ?

Le pragmatisme.

Des politiques réalistes qui aideront
à améliorer les vies des citoyens.

L'idée de la banque citoyenne,
Professeur Jang.

Ça m'a beaucoup touché.

Merci.

Travaillons ensemble
pour créer cette banque citoyenne.

Et nous aimerions

que vous représentiez
notre parti aux élections.

Vous avez une grande vision, monsieur.

Même les candidats à la présidence
sont moins populaires sur Internet.

Qu'en dites-vous, Professeur Jang ?

Si vous m'en donnez l'opportunité,
je ferai de mon mieux.

J'ai hâte de travailler avec vous.

Bien, merci.

L'œuvre que vous avez mentionnée,

on m'a informée qu'elle sera
aux enchères à Hong Kong.

Vous en achetez une autre ?

Ju-yeong aime le travail de Hopper.

Ouah, il n'est pas
comme les gosses actuels.

Il ressemble à son père,

mais son sens artistique
est comme le mien.

On naît avec le sens artistique.

Environ 800 millions, ça irait, Mme Oh ?

Oh, vous avez oublié
qu'elle est vice-directrice à présent ?

Ça fait un moment.

Je ne vois pas la différence.

Ne dites pas ça.

- C'est différent ?
- Bien sûr, c'était une promotion.

J'ai dû boire trop de café.

Où sont les toilettes ?

Oh, je vais vous montrer.

Sens artistique ? Ridicule.

Elle ne différencie pas
Van Gogh de Gauguin.

Je l'aurai pour 1,2 milliard.

Je veux juste que cette œuvre trouve
un propriétaire qui la mérite.

Elle vient de dire 800 millions.

Je ne pourrai pas l'avoir à ce prix.

Un milliard, alors.

Je le fais parce que je ne veux pas
que cette femme ait cette œuvre.

Vous êtes douée à ça.

Mais je veux votre œuvre
de Takashi en échange.

Pour combien ?

Quatre milliards aux enchères,
et cinq si vous me la donnez.

Vous êtes vraiment incroyable.

Quand puis-je venir chercher le Hopper ?

Signez le certificat que je vous enverrai,

et on s'en occupera bien.

Mais, n'est-ce pas étrange d'acheter
une œuvre pour un milliard

sans même la regarder ?

Madame, avez-vous visité les terrains
que vous avez achetés en banlieue ?

Certes, non.

Comment ça a été, Tae-jun ?

À plus.

Une bonne nouvelle ?

Oui.

- Et ces femmes ?
- Parties depuis un moment.

Elles se promènent toujours en groupe,
à bavarder sur des choses inutiles.

Elles sont si incultes.

Elle nous donnera le Takashi ?

Peut-être.

J'ai lu l'article.

Que gagneriez-vous
à aller ainsi à mon encontre ?

J'en prendrai la responsabilité.

Ne mentionnez plus l'expo
des artistes prometteurs.

Si vous ne trouvez pas
un artiste décent pour l'expo,

ça sera votre dernière.

Réfléchissez bien.

Quoi ? Vraiment ?

Zio Shin va travailler avec vous ?

Pas encore confirmé.

Vous êtes incroyable.
Comment avez-vous eu cette idée ?

Qui voudrait travailler
avec la femme qui l'a plaqué ?

Pourquoi parler d'un truc
vieux de dix ans ? J'y vais.

Je pensais que l'art interactif
n'était plus populaire.

On dirait que c'est l'artiste qui compte.

Tu es avec quelle agence ?
Aucune.

Il t'en faut une pour exposer
dans des lieux comme le Centre Mirae.

Je ne suis pas intéressé par Mirae.

Et ce nom est pourri.

En Corée, les endroits étranges
avec des noms bizarres font la loi.

Merci.

Tu ne veux pas montrer
ton travail en Corée ?

Tu as rejeté une offre d'un milliard.

Je n'aime pas les gens
qui parlent tout de suite argent.

C'est vrai. C'est d'un vulgaire.

Je vais être franche.

Je te veux comme artiste principal

pour la réouverture du Centre Mirae.

Cette offre est

personnelle ?

Je ne travaille pas comme ça.

Tu n'en veux pas ?

PREMIER COMPTE
DE LA BANQUE CITOYENNE

Approchez-vous de lui
et parlez-lui un peu.

Bien.

Monsieur,

comment vous sentez-vous ?

Pardon ?

On dirait qu'il vous a dit
quelque chose. Quoi donc ?

Eh bien...

Il m'a remercié.

Il a dit que la banque citoyenne

devait être un succès.

Nous nous assurerons de son succès.

- Je peux avoir de l'eau ?
- Pr Jang.

- Oui.
- Prenons une photo ensemble.

- Bien. Merci.
- Souriez.

OK.

POUR LE PEUPLE

Jang pour l'arrondissement de Gangnam.

- Hourra !
- Hourra !

Ça ne lui va pas. Et ça ?

OK.

Assurez-vous que ce soit aligné.

- OK !
- OK !

Numéro deux, Jang Tae-jun.

- On y va !
- On y va !

Je m'appelle Jang Tae-jun. Bonjour.

- Bonjour, madame.
- Bonjour.

- Enchantée.
- Jang Tae-jun.

Attendez, madame.

- Attendez.
- Prenez une photo.

Laissez-moi porter ça.

- Merci.
- Allons-y.

M. Jang.

M. Ahn n'est pas ici.

Vous ne devriez pas entrer comme ça.

Je venais lui donner
la liste des soutiens pour demain.

Vous auriez pu m'appeler, pourquoi venir ?

Je ne suis pas encore habitué à ça.

Nous avons une réunion.
Allons-y avant les embouteillages.

D'accord.

Baek Gwang-hyun.

Je suis entré en fac de droit en 1999.

Je vous ai rencontré une fois
pour le journal de l'école.

- Mettez-vous à l'aise.
- Oh, bien. Enchanté.

Enchanté de vous rencontrer. Asseyez-vous.

- Bien.
- Par ici.

M. Ahn m'a dit

que vous envisagez
environ 3 milliards pour démarrer.

Oh, c'est 30 milliards.

Quoi ?

Les prêts seront
en petits montants, à taux faible,

donc c'est ce qu'il faudrait
pour gagner un montant stable.

C'est trop ?

Non, ça ira. M. Jang.

Je ne suis pas là pour négocier.

Quoi que vous disiez, je vous l'aurai.

Vraiment ?

"Daeil." J'ai nommé ainsi la société,
ça signifie "contre le Japon".

Pour respecter le rôle
de mon grand-père dans l'indépendance.

Ouah, il est très admirable.

Je vous fais confiance, alors.

Merci de me faire confiance.

- M. Oshima est là.
- J'arrive bientôt.

Excusez-moi un moment.
Je reviens tout de suite.

Très bien.

Il a l'air très gentil.

Il soutient souvent notre parti.

Il pourrait être politicien aussi.
Il est doux et doué avec les mots.

Mais je pense que vous serez
un meilleur politicien

car courageux.

J'ai été touchée le jour

où vous avez secouru
l'homme qui s'est immolé.

Personne ne savait quoi faire,
vous êtes le seul à vous être précipité.

Ce n'était rien, que de l'instinct.

Il allait mourir.

Ce qu'on fait dans de telles situations
montre qui on est vraiment.

Vous êtes différent des autres.

Ah, au fait.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Un pot-de-vin.

Un pot-de-vin ?

Vous voulez quelque chose en échange.

Offrez-moi un verre un jour.

Vous avez des sentiments pour moi ?

Je n'avais jamais vu ça.

C'est un cadeau de félicitations du parti.

Ça a l'air un peu bas de gamme.

Vraiment ?

Mais, le parti te l'a donné,
tu devrais le porter.

La politique, c'est pour la cause,
pas pour la mode.

Tu sais, tu t'en sortirais
mieux que moi à ce jeu.

La voie de la Maison Bleue est ouverte.

Tu vas juste y aller
pour prendre des photos ?

Tu t'avances beaucoup trop.

C'est en s'avançant qu'on gagne.

Laisse-moi faire.

On est plutôt élégants aujourd'hui.

Tu as raison.

- Bonjour.
- Bonjour.

- Bonjour.
- Merci d'être venu.

- Bonjour.
- Bonjour.

- Sénateur, merci d'être venu.
- Bonjour, M. Jang.

- Oh, bonjour.
- Voici ma femme.

- Bonjour, madame.
- Bonjour, Mlle Oh.

- Voici mon mari.
- Bonjour.

- Bonjour.
- Ravie de vous rencontrer.

Voici une des femmes dont je t'ai parlé.
Celle qui parlait
tout le temps de Hopper ?

Elle regarde, souris.

Allons-y.

Bonjour.

Je suis aussi fan
du travail d'Edward Hopper.

On dit qu'il y en avait un
dans le bureau du Président Obama.

- Vous connaissez Hopper ?
- Bien sûr.

Vous avez du goût !

Bonjour, madame.

Bonjour, Mlle Oh.

- Merci beaucoup d'être venue.
- Bien sûr.

- Je vous revois bientôt.
- Oui.

Bonjour.

Qui...

Je suis l'assistante
de M. Jang, Park Eun-ji.

Vous avez été son étudiante.
Vous êtes très belle.

Je suis son mari, Jang Tae-jun.

Zio Shin.

Oh, c'est l'homme
avec qui tu voulais faire l'exposition.

Enchanté.

Elle en fait beaucoup pour vous attirer.

Je vois que mes efforts ont payé,

vu que tu es ici.

J'espère que ça ira.

Elle mise tout
sur l'exposition de réouverture.

Il y a beaucoup de gens comme elle.

Mais le vin est tellement cher,
c'est dur de les prendre en pitié.

Ah oui ?

Les propriétaires ont un pouvoir divin,

mais je ne peux pas faire des affaires
avec un tel loyer.

Puisque c'est un évènement de soutien,
beaucoup de gens me demandent :

"Sur quel compte dois-je
mettre mon argent ?"

Ne donnez pas votre argent.

Investissez-le, car nous vous
donnerons du profit.

On m'a dit que c'est un vin très cher.

Voyez-le comme notre investissement

pour acquérir de nombreux
grands investisseurs.

Portons un toast à notre cause !

Santé !

- Santé !
- Santé !

M. Jang, vous êtes tellement doué
avec les mots.

On dirait un vrai politicien.

Merci à toi, Su-yeon.

M. Jang, notre chef de parti
vous attend à l'étage.

Vraiment ? OK, à plus tard.

Eun-ji, et si on allait boire ensemble
quand ça sera fini ?

Tu ne vois pas que je travaille ?

Vous voilà.

Bonjour, monsieur.

Je vous présente.

Voici le nouveau visage
de notre parti, Jang Tae-jun.

Et voici...

M. Nam Kyu-sik, PDG
des Capitaux Angel Venture.

Enchanté, monsieur.

Bien, asseyez-vous.

Asseyez-vous.

Monsieur, M. Nam soutient notre cause,

et il a décidé d'y investir
dix milliards de wons.

On avait besoin d'une personne
qui s'engage dans notre cause.

S'il vous plaît, non. En fait,

je ne suis pas encore sûr.

On ne peut pas encore
le faire ouvertement,

faisons-le correctement.

C'est pour une cause respectable,
il y pensera positivement.

Très bien.

Buvons ensemble.

- Buvez, monsieur.
- Santé.

Pourquoi les repas gratuits
à l'école, ça marchait ?

C'est facile.

Les parents qui préparent
des déjeuners comprennent.

"Pourquoi arrêter une chose
aussi respectable, enfoirés ?"

Les gens devraient dire ça.

Il faut faire ça
simplement, rien de complexe.

Pourquoi faire

de la politique agressive ?

J'ai cru que c'était une mauviette,

mais c'est un vrai loup.

Alors,

tu as réfléchi ?

Je ne pense pas pouvoir
travailler avec toi.

Ne sois pas comme ça.
Passe au centre un jour.

La semaine prochaine ?

Je vais à Paris. Pour une exposition.

Tu veux venir ?

Ça vous va bien.

Tu as déjà couché avec un député ?

Je le fais maintenant.

Tu en as trop fait la nuit dernière ?

Comment vas-tu être
député avec cette énergie ?

Ils ne sont pas élus pour leur cardio.

Pourquoi tu fais ça ?
Tu peux à peine te lever le matin.

Je voulais faire un peu de sport.

Et passer un peu de temps avec toi, aussi.

Ça s'est bien passé hier soir ?

Rien ne m'arrêtera.

T'es pas trop sûr de toi ?

Tu ne voulais pas un mari à succès ?

Tu empestes l'alcool.

Allez, on continue.

- Allez, on s'entraîne.
- Tu as beaucoup bu ?

Attends-moi.

Et les parents ?

On a planifié des campagnes
visant les clubs de femmes.

L'éducation est un sujet important,
je veux qu'on se focalise beaucoup dessus.

On a déjà contacté des journalistes et...

On prépare des diffusions
en direct sur les réseaux sociaux.

OK, je ferai le discours demain matin.

- OK.
- Si on a fini, j'y vais.

Vous avez du temps avant votre dîner.

Je dois aller ailleurs avant.
Vous venez avec moi, Eun-ji ?

Bien sûr.

Je conduirai, monsieur.

Je conduirai moi-même.

Un verre coûte 1 000 wons ?

Il vendait les boissons au verre,

car certains n'avaient pas
assez pour une bouteille.

J'espère qu'il va se remettre.

Tu peux devenir député
et t'occuper de lui.

CENTRE CULTUREL MIRAE
EXPO DE RÉOUVERTURE

On monte une bannière sans nom d'artistes.

Les gens penseront qu'on n'annonce
aucun nom exprès.

L'enchère se passera bien, non ?

C'est la première de Mlle Min,
assurez-vous que ça se passe bien.

Je vais aller à Paris, madame.

La branche parisienne
de la famille de Mlle Min

va envoyer des gens pour aider.

Ne devrions-nous pas être prudents
avec des conglomérats de nos jours ?

C'est un sujet sensible.
Un pro devrait s'en occuper.

Vous n'avez jamais commis d'erreur.

Ça va pour cette zone,
organisez cette partie.

Oui, madame.

J'aimerais vous parler une minute.

Maintenant ? Je suis occupée.

Il se passe quoi avec Paris ?

C'est votre première fois, Mlle Min.

N'est-ce pas mieux que je le fasse ?

Pourquoi faites-vous ça ?

C'est du blanchiment !

Oui, vous avez raison.

Vous avez besoin d'être quelqu'un
pour y arriver.

Je suppose

que vous n'avez rien à craindre.

Pourquoi ?

Vous croyez que seuls les ploutocrates
ne craignent rien ?

Vous devriez réfléchir à d'autres choses,

pas seulement à agrandir vos seins.

EXPOSITION DE PHOTOS
ZIO SHIN

Prends une photo avec moi aussi.

Pourquoi

tu ne te maries pas ?

Je dois rester célibataire
juste pour pouvoir te voir.

Et voilà.

Ne me filme pas.

Arrête ça !

- Arrête.
- Pourquoi ?

Allez, arrête.

Allez.

- Fais pas ça.
- Arrête ça.

Arrête.

Arrête ça.

Vous avez fait vendre une peinture
de 100 millions pour dix milliards ?

Le vendeur de la peinture
était dans le coup.

Cette affaire nous a rapporté
dix milliards de wons.

Ça veut dire que tu détournes
tout cet argent de la société.

La société marche bien ?

La société a le tableau.
Le Zhou Zhang qu'on a payé dix milliards.

On l'exposera au centre quelques fois,

et avec, on obtiendra
un prêt immobilier de dix milliards,

car c'est son prix.

Je viens de faire
une grosse affaire, je t'invite.

Comment ça va en ce moment ?

Oh, oui.
Bonne nouvelle...

M. Jang, vous faites quoi ?
Venez nous rejoindre.

Venez ici.

J'étais juste préoccupé.

Buvons à l'élection de M. Jang !

- Santé !
- Santé !

BONJOUR, EUN-JI.
J'ATTENDS DEHORS POUR VOUS CONDUIRE.

- Dépêchons-nous.
- OK.

On devrait petit-déjeuner avant d'y aller.

Excusez-moi. Mlle Oh Su-yeon ?

Vous êtes arrêtée pour infraction aux lois

sur le commerce international.

- Attendez.
- Zio.

Je m'en occupe.

Elle est très jolie.

Et vous êtes belle.

Et vous avez beaucoup de personnalité.

Vous avez dîné ?

Je mangerai chez moi.

Comment était Paris ?

Un problème avec le tableau
que j'ai acheté aux enchères ?

C'est pour une caisse noire, non ?

Monter autant le prix, ça laisserait
au moins huit milliards de wons.

La montée en valeur signifie

que le conservateur a
un grand sens artistique.

- Vous avez des traces écrites ?
- Bien sûr.

Des traces de nos membres,
des transactions,

et de nos œuvres d'art.
Notre centre est très méticuleux.

Pas ça. Des traces secrètes.

Mlle Lee du groupe Daewon a acheté
un Takashi pour l'anniversaire de mariage.

Une belle-fille du président
de Sangjin voulait un échange.

Mlle Yang voulait un nu.

Et Mlle Lee Dong-jin veut
une peinture pour sa chambre.

N'importe quel Peter Dolg.

Le procureur général n'en veut qu'un.

C'est tout ce que je sais.

Vous faisiez des affaires avec Zio Shin ?

Je prépare une exposition

avec Zio Shin.

Un moment, s'il vous plaît.

DES POURSUITES JUSTES
POUR LES CITOYENS

Vous ne pouvez pas faire ça.

C'est son mari, il est donc impliqué.

En plus, il est politicien.

Ça pourrait mener à un énorme scandale.

C'est Jang Tae-jun qui est venu me voir.

Ne vous inquiétez pas et amenez
un dîner à cette jolie Mlle Oh.

Bon sang.

Une étoile montante
de la politique ! Ici !

Procureur Cho Yeong-seon,
département de Séoul.

Enchanté. Je m'appelle Jang Tae-jun.

Qu'est-ce que ma femme a fait de mal ?

Vous ne saviez pas ?

Mlle Oh est une pro qui crée
des fonds secrets pour riches.

À des montants de plusieurs milliards.

Comment un conservateur de centre culturel
peut-il gagner de l'argent comme ça ?

Vous avez aussi gagné des milliards.

Les fonds de la banque citoyenne.

Je sais que c'est beaucoup d'argent.

Vous débutez avec 30 milliards ?

Je pense ainsi. C'est pour ça
qu'on me prend pour une folle.

Je m'intéresse plus
à vous qu'à votre femme.

La connexion douteuse entre le groupe
Mirae et le Parti républicain.

La connexion entre le groupe
Mirae et le Parti républicain ?

Quand Mlle Oh blanchit l'argent sale
et le rend propre,

vous créez la banque citoyenne avec.
C'est ça le système ?

C'est comme ça dans les films.

Votre imagination
va vous porter préjudice.

C'est un soupçon raisonnable.

Vous ne pouvez pas détenir
quelqu'un sur un soupçon.

La loi coréenne nous permet de détenir
des gens 48 heures sur un soupçon.

Je pensais que vous sauriez tout
vu que vous êtes prof,

mais en fait, non.

Vous pensez être devenu
candidat de votre fait ?

Vous êtes complètement tarée.

Vous avez un mandat ?

J'ai besoin d'enquêter.

Je vous avais dit de ne pas vous emballer.

Laissez-la partir.

Votre mari a déjà autant de relations
qu'un gros politicien.

Excusez-moi.

Je peux avoir un verre d'eau ?

Le parti est très sensible à ça.

Tout scandale avant l'élection
peut créer un problème.

On se retrouve à peine, et tu me dis ça ?

Je te dis juste d'être prudente.

Tae-jun.

Tu as changé.

Non. Je fais juste un effort.

On doit entendre parler de caisses noires
et blanchiment d'argent ?

Arrête de travailler pour ce centre.

Je peux gagner assez
sans ton sale travail.

- Sale travail ?
- Si j'avais su,

- je t'aurais stoppée.
- Tu savais pas ?

Tu es stupide ? C'est ridicule.

N'exagère pas.

Écoute-moi bien. Je décide
de ce que je fais de ma vie.

Ton ambition est un grand rêve,
mais la mienne, ce n'est rien ?

Tu rêves d'être député,
mais tu ne respectes pas la loi.

Arrête de chercher la bagarre.

Ce n'est pas qu'à cause du centre.

Je sais pas ce qu'ils cherchent.

Elle a parlé du Parti républicain
et du groupe Mirae.

Bref.

Je suis allée chez le procureur,

je suis qualifiée pour être
femme de député, maintenant.

On le lève.

Ça a tous les éléments
d'une superbe œuvre d'art.

D'abord, l'œuvre doit
être grande et chère.

- Et elle...
- Elle doit être dure à comprendre.

Tu sais puisque tu es
un artiste international.

Tout va bien ?

J'ai vu tout ça à l'école,
mais je ne me souviens de rien.

C'est ce que tu as filmé à Paris.

Pourquoi retirer soudainement
votre investissement ?

Je ne suis qu'un homme
d'affaires impuissant,

je ne peux plus gâcher
l'argent de ma société.

Ne le dites pas comme ça, monsieur.
Des investissements d'hommes
comme vous sont nécessaires

pour bien démarrer la banque citoyenne.

- Investissements ?
- Oui.

J'ai déjà assez donné
pour les caisses noires.

On n'est pas un conglomérat.
Je ne puis donner dix milliards.

Le Président Han peut trouver
cet argent facilement.

Pourquoi faire souffrir
de plus petites entreprises ?

Vous nous voulez comme bouc émissaire
si ça tourne mal, hein ?

C'était une erreur de venir ici.

Mais, dites ceci à M. Ahn.

Je ne resterai pas sans rien faire
s'il renvoie des gens pour m'effrayer.

Attendez.

Ne me filme pas.

Arrête ça !

Arrête.

Oui, j'ai pris des médicaments.

Non, c'est pas ça. Je connais la date.

OK.

Je passerai après le travail. OK.

Quelqu'un veut vous voir.

Tae-jun m'a trompée ?

Vous avez des preuves ?

Pardon ?

Photos, enregistrements vocaux,
vidéos. N'importe quoi.
Non, je n'ai rien
de la sorte. Je m'inquiétais juste

pour Eun-ji et M. Jang.

Vraiment ?

Alors,

vous êtes venu me dire quoi, en fait ?

Vous me demandez

de discipliner mon mari ?

Vous devriez partir.

M. Jang.

Ce que je devais vérifier.

- J'ai regardé la liste des diplômés.
- Oui ?

Pas de Baek Gwang-hyun.

Il y en avait d'autres
avec le même nom au cours des ans,

mais aucun en école de droit.

Daeil est enregistré
en tant que société de prêts

et est lié au jeu et à la prostitution.

Je suis sûr que ce n'est pas
une entreprise normale.

M. Nam a dit
qu'il retirait son investissement.

Il a dit que vous aviez envoyé
des gens pour le menacer ?

De quoi parlez-vous ?

Vous savez ce que vous insinuez là ?

Et il y a des choses douteuses
sur M. Baek.

Hé, M. Jang !

On a des ennemis partout. Vous le savez ?

Ne soyez pas influencé
par des inepties. On est avec vous.

Vous avez des responsabilités.
Restez concentré.

Je vais vérifier qu'il n'y a rien

de pourri avec les sociétés
qui investissent.

C'est ma responsabilité.

Il va vraiment causer des problèmes.

Arrêtez de ramener ça dedans.
Je suis assez énervé comme ça.

C'est pas un jardin botanique.

Ils ont l'adresse de l'hôpital,
mais ils les envoient ici,

espérant un prompt rétablissement.

Foutaises. Cet homme qui s'est immolé
n'a aucune importance.

Il nous faut du neuf !

Vous aimez Tae-jun ?

Pardon ?

C'est un homme décent.

Mais

vous avez presque ruiné
la vie de cet homme décent.

Je vais vous donner un conseil.

Tant que des mecs veulent
coucher avec vous,

trouvez-en un gentil et gardez-le.

Sinon, votre vie de fille médiocre
sera bien compliquée.

Qu'est-ce qui t'amène ?

Je ne sais pas quelle bêtise
tu as entendue pour venir ici,

- mais tu te trompes.
- Ah oui ?

Je t'ai déjà contrariée
avec une chose de ce genre ?

Je t'ai déjà parlé
d'une chose de ce genre ?

- Je suis désolé.
- Pour quoi ?

Désolé de m'avoir trompée ?

Détrompe-toi. Je m'en fous.

- Hé...
- Mais,

ne te fais pas prendre
par quelqu'un d'autre.

Si tu bousilles ta vie,
ça affectera la mienne aussi.

On dirait

Hillary Clinton.

Exactement,

alors l'adultère c'est pour plus tard.

Ils blanchissent l'argent par le centre
et font chanter les sociétés.

Et vident les poches des citoyens
avec de l'épargne à taux élevé.

Ils en donnent aux politiciens
pour acheter leur silence,

et le reste est investi dans des sociétés
fantômes créées en amont.

Ensuite, on dépose le bilan
et tout le monde perd ses versements.

Le gouvernement doit donner
50 millions par personne flouée.

On ne peut rester assis
quand le gouvernement perd de l'argent.

Ça ressemble au dossier
de la Banque d'épargne de Busan.

Ils ont juste changé le nom.

Ils mettent en avant leur noble cause
en parlant d'embourgeoisement,

donc personne ne les critique.

Et Jang Tae-jun dans tout ça.

Il n'a pas le profil.

Qu'il s'en soit rendu compte ou non,

il deviendra député
grâce à cette banque citoyenne.

- Il ne pourra pas jouer l'innocent.
- Qu'importe.

À part M. Jang,

vous savez qui est derrière tout ça, non ?

BANQUE CITOYENNE, PARTI RÉPUBLICAIN,
CENTRE CULTUREL MIRAE

Han Yong-seok est un artiste conceptuel

qui rend l'intangible tangible.

Ses œuvres d'art sont radicales.

L'inspiration qu'il a
en tant qu'artiste...

Ajoutez "infinie" après "inspiration."

L'inspiration infinie qu'il a
en tant qu'artiste vient de...

Vient de...

Elle a dit : "Enchantée.
Je m'appelle Minami."

J'arrive à comprendre ça.

Qu'est-ce que l'art selon vous, Minami ?

Traduisez.

"Quelque chose de beau."

L'art, c'est

de la merde.

C'est drôle ?

Oui.

Oh, qu'y a-t-il, M. Ahn ?

Vous faites quoi ? Tenez-le.

- Ça suffit ?
- Amenez-le ici.

Vous étiez content d'investir cet argent.

Vous croyez pouvoir dire

que vous en avez fait
assez et vous retirer ?

Je n'étais pas prêt...

C'est votre problème, petite merde.

Pourquoi avoir dit oui
si vous n'étiez pas prêt ?

Bon sang, ça fait mal.

À moi !

Double !

Je prends un et deux. Ils sont tous à moi.

Comment ça s'est passé, monsieur ?

Je me suis fait mal
à la main par accident.

Vous avez
un passe-temps étrange, monsieur.

Et Jang Tae-jun ?

Pas d'inquiétude, on se voit
demain avec M. Ahn.

Dites à M. Ahn
qu'on s'est occupé de M. Nam.

UNITÉ DE SOINS INTENSIFS

Le Parti républicain.

Monsieur.

Vous êtes réveillé ?

C'est vous, Professeur Jang.

Oui, c'est moi. Le candidat
numéro deux, Jang Tae-jun.

Est-ce qu'on s'occupe

de mon bar ?

Votre bar ?

Comment ça ?

Ils ont dit

qu'ils paieraient le loyer

et le reste si je m'immolais par le feu.

J'ai fait ce qu'ils m'ont dit de faire,

alors dites-leur de tenir parole.

C'est une fondation culturelle.

On dirait plutôt une fondation de charité.

Savez-vous même ce qu'est l'art ?

J'en vois sur Internet.

Un joyeux n'importe quoi.

Croyez-moi. Je le pense.

J'ai des centaines d'amis artistes.

Alors, pourquoi vous êtes ici au lieu
de vivre aux États-Unis avec vos amis ?

Bouge.

Je devrais y réfléchir
avant d'être directeur.

Quel enfoiré.

Directeur ?

Le comité décidera bientôt.

Ce n'est plus de mon ressort.

Le président est au courant ?

Vous avez parlé
de quelque chose avec lui ?

Il a appelé Jason lui-même.

Vous auriez dû savoir
à qui lécher les bottes.

Bon sang, ça m'étouffe.

Ce foutu truc.

M. Park,

venez me masser les pieds.

Oui, madame.

Je ferai un massage de trois niveaux.

Je vais commencer par les métatarses.

Vous faites quoi ? Vous ne partez pas ?

E-MAIL DE MIN HYUN-AH

Mlle Oh, c'est...

Cette femme est usante.

Elle se tracasse pour son centre de merde.

Garde ce centre de merde

et remanie-le.

Je pensais que tu me donnerais
un truc sympa.

Quand tu seras prêt,

je te donnerai quelque chose de plus gros.

Tourne-toi.

C'est mieux d'avoir une voiture d'occase

en premier,

car on la raye et l'abîme.

Donc, diriger le centre,

c'est pour m'entraîner ?

Couche-toi.

Oui.

Papa,

tu fais du sport ?

Dehors.

Vous. Dehors.

OK, tournons une nouvelle page
et focalisons-nous

sur la banque citoyenne.

Je vous ai invité pour ça.

Monsieur, vous avez entendu
quelque chose d'étrange de M. Nam ?

Plusieurs choses étranges.

Avez-vous payé l'homme

qui s'est immolé par le feu ?

Ma société, Daeil.
Ça veut dire "Grand Japon."

Je l'ai nommée ainsi
car mon grand-père a dit

qu'une haine inutile envers le Japon

ne fera que ruiner la Corée.

Vous voulez essayer ?

C'est bon.

Ce vieil homme s'asseyait toujours
devant au rassemblement.

Il a eu l'argent pour payer son loyer,

il a eu ce qu'il voulait.

On s'occupe de tout avec soin
sans problèmes juridiques.

Quoi ?

Les lois sur les couteaux.

Il est compliqué d'obtenir un permis
pour avoir des katanas,

mais celui-ci ne s'applique pas
à cette loi

parce que c'est juste un couteau
de cuisine pour couper du sashimi.

En fait, M. Jang.

Quelles parties préférez-vous ?

J'aime

le talon d'Achille.

Si on poignarde l'estomac
ou la poitrine, on prend 20 ans.

Mais...

en poignardant le talon
d'Achille, rien de sérieux,

puisque les gens ne meurent pas

en se faisant poignarder là.

En revanche, dur pour le jogging.

Vous faites toujours du jogging le matin ?

Avec votre femme sexy, Su-yeon ?

Tu me menaces ?

Allez, ne le prenez pas comme ça,
nous sommes là pour une bonne cause.

Menacer ? Vous n'y connaissez rien.

Un coming-out.

Je révèle ma véritable personnalité.

On est des amis proches maintenant.

Je dois vous soutenir correctement,

comme la famille.

Allez, regardez.

Regardez ça.

Vous ne croyez pas qu'on vous y attend ?

Vous devriez y entrer,
vous ne croyez pas ?

Le député Jang Tae-jun !

Ça sonne bien. Buvons, maintenant.

Allez, buvez avec moi.

Voilà...

Utiliser l'argent c'est mal,
mais vendre son corps c'est bien ?

Cette clé USB peut contenir
jusqu'à 30 000 livres.

Et environ 2 000 photos.

Je me demande combien de vidéos
on peut y mettre. C'était assez long.

Vous allez faire quoi avec ?

Vous êtes tellement snob.

Que se passerait-il si ça sortait ?

Votre mari redeviendrait professeur.

Vous ne divorceriez pas,

mais vous pourriez bien vous battre.

C'est étrange.

Pourquoi vous vous mobilisez toujours
contre les conglomérats ?

Je sais que vous enviez les riches.

Écoutez, Su-yeon.

Seuls les riches vivent sans peur.
Vous n'êtes pas riche,
vous devriez avoir peur.

Vous devriez avoir peur de moi,
ainsi que de Hwa-lan.

C'est bon, j'y vais.

J'ai dit que j'y allais ! Putain !

Merde, c'est dégueulasse.

Hé, ça va ?

Levez-vous.

Venez, ne tombez pas.

Regardez ça.

C'est quoi ?

À emporter ?

C'est bon, on y va.

Allez.

Hé, ne me regardez pas comme ça.

Je vous aime bien.

Vous avez dit vouloir
une banque citoyenne.

Tout sera tellement facile
quand vous deviendrez député.

Vous ne croyez pas ?

Arrête de toucher mon nez !

Qu'est-ce que vous faites ?

Lâchez-moi !

Vous n'êtes que des malfrats cinglés !

Ce truc d'élève et ces conneries...

Tu ne sais qu'utiliser
des couteaux de sashimi.

Vous venez de vous faire démolir
par un coup de pied dans le genou, losers.

Quoi ? Tu t'occupes de tout avec soin
sans problèmes juridiques ?
Tout ce que tu fais est bâclé !

Si tu t'occupais de tout avec soin,
comment je saurais tout ça ?

Vous avez forcé cet homme à se brûler.

Vous êtes tous morts
si un journaliste apprend cette info.

- Compris ?
- Je vous ai dit que ça n'aurait pas lieu.

Hé, vous.

Va te faire foutre, connard.

Pourquoi vous jurez autant ?

Fils de pute. Brûle en enfer, enculé.

Je jure vraiment bien, vous savez.

Ce badge du Congrès n'est même pas en or.

C'est de l'argent
et ne coûte que 35 000 wons.

- Quoi...
- Je le sais, petite merde.

Fait chier.

Le Parti républicain...

est maudit maintenant, bouffons !

Mon Dieu... Quel idiot taré.

Il fait froid, parlons à l'intérieur.

Je viens de voir Mlle Min.

Elle voulait quoi ?

Elle veut me détruire.

Je suis désolé.

Désolé ?

C'est un mot inutile.

Si la vidéo sort, je perds
ma famille et mon travail.

Tu pourras t'enfuir à Paris, mais pas moi.

Partons ensemble.

Où ? À Paris ?

Je ne pars pas. Je n'ai pas
l'intention de fuir.

Tu dis ne pas être heureuse ici.

Tu ne peux aimer en toute liberté.

Va regarder la vidéo.

Regarde comme cet amour a l'air sale.

Bon sang.

APPEL ENTRANT
JANG TAE-JUN

Su-yeon ! Mon incroyable Su-yeon.

J'avais dit
que je te rendrais heureuse, non ?

J'ai du sashimi de thon.

J'ai les meilleurs morceaux.

Tu adores ça,

pas vrai ?

Je me dépêche de rentrer avec.

OK ?

Mais, je suis où ?

Où est cet endroit ?

Désolée d'appeler à cette heure.

ON SOUTIENT LA BANQUE CITOYENNE

RENDEZ-VOUS AVEC MINAMI
HAN YONG-SEOK

Que regardez-vous aussi intensément ?

Rien, monsieur.

On m'a dit

que vous avez appelé Jason.

Vous avez dit que je serai
la prochaine directrice.

Bien sûr, c'est votre tour.

Vous en avez tant fait
jusqu'à maintenant, pas vrai ?

Et nous sommes partenaires.

J'aime les choses...

qui sont sûres.

Sûres ?

Oui, moi aussi.

Mlle Kim !

M. Han, parlons un moment.

Taisez-vous.

L'art ne se fait pas avec des mots.

Attendez. S'il vous plaît.

Prenez de bonnes photos.

Je t'ai pris sur le fait.

On dit qu'il n'y a plus
de loi sur l'adultère,

mais c'est la loi criminelle.

Essayons de découvrir quelle compensation
tu paieras en poursuite civile.

Salope.

Tu as réussi aujourd'hui.

Tu devrais avoir honte de toi.

Tu ne bandes même pas.

Pas avec toi.

Mais avec les autres femmes, salope.

M. Jeong Shin-woo,
qui s'était immolé par le feu

devant le bâtiment
de l'Assemblée nationale est mort à 5 h.

La cause du décès serait dû

aux conséquences de l'incident
sur sa maladie du cœur...

Conférence de presse dans 30 minutes.

Quelle conférence ?

M. Jang, comment vous sentez-vous ?

Par ici, monsieur.

- M. Jang, un commentaire.
- M. Jang.

La conférence est dans 30 minutes.

- M. Jang !
- Un commentaire, s'il vous plaît.

LE PARTI RÉPUBLICAIN

BUREAU DU CHEF DE PARTI

Vous m'avez surpris.

Votre timing est parfait.

J'allais vous chercher pour être félicité.

- Quoi ?
- Je me suis occupé de trucs

avec soin, comme vous avez dit.

Enfoiré !

Incroyable.

Idiot.

- Ça fait mal.
- Je suis censé être un malfrat.

Ce serait embêtant d'être battu deux fois.

Vous ne croyez pas ?

Quelle sorte de professeur
utilise une telle violence ?

LE PARTI RÉPUBLICAIN

La banque citoyenne a débuté
avec le sacrifice de M. Jeong,

mais je ne pense pas
qu'elle se porte bien.

À compter d'aujourd'hui,
nous repoussons le projet provisoirement.

Tout d'abord, je veux trouver un nouveau
et meilleur moyen de procéder,

en l'honneur de M. Jeong.

Ce sera tout.

M. Jang, que voulez-vous dire
par ne pas se porter bien ?

Est-ce la position officielle du parti ?

Que va devenir la banque citoyenne ?

Je vous suis très redevable cette fois,

Su-yeon.

N'en parlez pas comme ça, Mlle Lee.

Vous vous êtes sacrifiée et avez joué
le rôle principal d'un drame fou.

Bien joué.

Un article a été ajouté vous garantissant

le poste de directrice
pendant au moins cinq ans.

Vous êtes enfin devenue
directrice du Centre culturel Mirae.

CO-DIRECTEUR
JASON HAN

Vous êtes la directrice.

Jason est aussi directeur.

Vous êtes co-directeurs.

Je ne comprends pas ce que vous dites.

Quand vous êtes venue me voir cette nuit
en suggérant de piéger Yong-seok,

j'étais surprise, pour être honnête.

Je pensais que vous vouliez
à tout prix avoir le poste.

Mais pourquoi avoir suggéré Mlle Min
comme vice-directrice

alors que vous ne l'aimez même pas ?

Ça m'a paru étrange.

Je l'ai appelée pour lui demander.

Bonjour.

L'œuvre est sincère. Je l'aime bien.

On dit que le Professeur Jang a eu
une aventure avec son étudiante.

Et sa femme des aventures
avec des artistes du centre.

Les gens adorent ces ragots,
les scandales sexuels de couples.

Jang Tae-jun

continue à dépasser les bornes.

Ça va nous créer des ennuis.

Alors, Su-yeon, raisonnez-le, d'accord ?

Ce ne serait pas sympa
que votre mari voie cette vidéo.

La relation entre un mari
et une femme est précieuse.

Arrêtez les conneries.

Hé,

j'ai hâte qu'on commence.

Tu ne peux même pas manger seul ?

Attention à ce que tu dis.

Si tu as assez mangé,
pourquoi tu ne pars pas ?

Vu l'argent que tu as gagné,
tu peux payer la note.

Fermez la porte.

Alors, vous ferez quoi ?

Honnêtement, je préférerais
vous avoir de mon côté que du sien.

Jason n'est même pas mon fils.

Mais

vous aurez beau faire,

n'arriverez jamais
à la cheville de Yong-Seok.

Vous le savez, non ?

Et vous savez
que l'exposition de réouverture

est importante, n'est-ce pas ?

Donc je pense que...

ça va être dur d'exposer les œuvres
de Zio Shin, vous ne croyez pas ?

On va annuler, OK ?

- Alors...
- Zhou Zhang.

On devrait s'en tenir au premier plan.

Vous aiderez, n'est-ce pas ?

Oh, au fait.

J'ai aussi une copie de cette vidéo.

Je n'en aurai certainement pas besoin,
mais on sait jamais.

Pourquoi les gens filment
ce genre de trucs

s'ils veulent que ça reste secret ?

Ces deux personnes

peuvent se battre pour l'argent,

mais ils seront toujours du même côté.

Ils peuvent se disputer
violemment entre eux,

mais ils ne laisseront jamais
leur argent filer.

Ils sont différents de nous.

Tu dors ?

Oui.
Je devrais

arrêter ?

Pourquoi tout d'un coup ?

C'est juste...

C'est juste un peu dur pour moi.

Si tu es bourré, repose-toi.

On parlera demain.

OK.

ZIO SHIN

Si tu veux changer l'ordre,
choisis les fichiers

comme je t'ai montré avant.

Je ne pense pas

qu'on puisse faire l'expo.

Je suis désolé.

Je devrais rester jusqu'à la fin.

Tu savais que la tentative de suicide

était à cause du parti ?

Que feras-tu si je le savais ?

Tu aurais dû me le dire.

Quand on prenait des photos à l'hôpital,

qu'est-ce que M. Jeong t'a dit ?

A-t-il même dit quelque chose ?

Monsieur, comment vous sentez-vous ?

Pardon ?

Donnez-moi un peu d'eau.

On dirait qu'il vous a dit quelque chose.

Il m'a remercié. Il a dit
que la banque citoyenne

devait être un succès.

Le parti a manipulé tout l'incident,

et toi, qui l'as utilisé
pour devenir célèbre,

et moi, qui voulais
à tout prix garder ma place.

On est tous les mêmes.

Quand j'y pense,

au moins, ces gens étaient honnêtes.

Oui,

tu as raison.

Je suis pathétique.

J'ai fait tout ce tapage stupide

juste pour devenir député.

Quand même,

il y a des lignes qu'on ne peut franchir.

On peut ignorer quelqu'un qui meurt,

mais vraiment tuer quelqu'un...

C'est franchir une ligne.

M. Jeong n'est pas juste mort.

Ils l'ont assassiné.

Je veux vraiment

devenir député,

mais je ne peux travailler
avec des gens qui tuent.

Comment puis-je aider ?

SÉCURITÉ BLOQUÉE

CARTE D'IDENTITÉ
SECRÉTAIRE PARK EUN-JI

Cette preuve montre
que le Parti républicain

a utilisé la banque citoyenne
pour alimenter sa caisse noire.

Si cette info sort,

le projet sera annulé,

et le parti sera aussi touché.

Le groupe Mirae, qui a essayé
de profiter de la banque, sera affecté.

Et ça pourrait aussi

t'impliquer.

Vous avez tellement de followers.

- Pas tant que ça.
- C'est super.

- Prenons une photo ensemble.
- Un, deux, trois.

Un...

Le vin de riz me cale bien,

et c'est pas cher.

C'est une super boisson.

Vous voulez quoi ?

De l'argent.

De l'argent ?
De l'argent.

Oui, de l'argent pour la campagne.

Très bien, je vous donnerai de l'argent.

Mais

les gens
sont plus importants que l'argent.

Ceux qui ont tout
ne paient jamais leurs repas.

Ceux qui veulent quelque chose
devraient venir pour payer.

Je vous donnerai de l'argent de poche.

Et gardez ces dossiers,

au lieu de couper les ponts avec moi.

Je ne marchande pas avec vous.

Je vous donne ces dossiers,
je prends mon argent

et je rentre chez moi.

Combien ?

Trente milliards.

Quel idiot.

N'exagérez pas.

Donnez-moi cet argent !

C'est vous qui avez exagéré.

Je ne négocie pas.

Vous voyez ça ?

"Prix fixe. Espèces uniquement."

Il y a des fautes d'orthographe.

Tu crois que ce sont les originaux ?

Ce connard agirait comme ça
s'il savait pour la vidéo de sa femme ?

C'est bon.

C'est pour cela que les gens
ont des assurances.

On peut se faire mordre
par un chien enragé n'importe quand

ou notre animal domestique peut
devenir un chien enragé.

Ah, Mme Oh.

Cette vidéo...

Pourquoi les lumières éteintes ?

C'est l'original.

S'ils ne répondent pas demain,
je l'enverrai à l'accusation

et je les finirai une bonne fois
pour toutes, ces salauds.

Je suis directrice maintenant.
Tu veux bien me féliciter ?

Félicitations.

Alors,

arrête ça.

- Quoi ?
- Arrête tout ça.

Tu ne m'as pas entendu ?

Je t'ai entendu.

Mais,

si tu cherches M. Han,

ça me met aussi en danger.
Tu n'y as pas pensé ?

Ton poste

est si important ?

Oui.

Que tu deviennes député aussi.

Su-yeon.

Regarde d'abord ça.

Ça n'a rien à voir avec nous.

Tu parles de quoi ?

Des milliers de gens vont souffrir
si je ne fais rien.

C'est si mal que ça ?

Ça va tant qu'on est pas touchés.

Arrête. Si tu continues de parler,
tu vas me décevoir.

Te décevoir ?
Tu oses dire ça ?

Tu crois que la vie est facile maintenant

parce qu'on t'offre un poste de député ?

Tu sais ce que les gens sont prêts à faire

pour un tel poste ?

J'ai beau essayer,
je ne vois pas de vieil homme

sur le point de s'immoler !

Su-yeon !

Ce vieil homme est mort, OK ?

Tu ne piges pas ?

- Ils l'ont tué !
- C'est ce que je dis.

Si tu cherches M. Han,
tu crois que tu t'en sortiras ?

Tu te prends pour qui ?

Plutôt mourir qu'être son esclave !

Et moi ?

J'ai travaillé pour y arriver !

Continuons de vivre en étant ses esclaves.

Tu es folle.

Qu'est-ce que tu fais ?

Tu es folle ?

- Oui, je suis folle !
- Lâche.

Arrête ça !

Merde.

Fais ce que tu veux.

Tu me filmes ?

Ne me filme pas.

Arrête ça !

Su-yeon.

Viens ici.

Ouvre la porte !

Ouvre la porte, Su-yeon !

Su-yeon.

Elle ne vous a pas parlé
de ses fibromes, n'est-ce pas ?

Non.

Elle ressentait plus de douleurs
que d'autres.

Elle aurait dû se faire opérer,

mais elle les a endurées
avec des médicaments.

Comment ça, opérer ?

Retirer l'utérus.

Mais elle n'aurait jamais pu
tomber enceinte.

Elle ne veut pas

avoir de bébé.

Si.

Elle ne vous l'a peut-être pas dit,

mais sinon, elle se serait fait opérer.

Su-yeon n'est pas
en bonne santé maintenant.

Ils servent à manger aux visiteurs aussi
parce que c'est un service d'obstétrique.

Moi aussi, j'ai fait une erreur.

Et tu as fermé les yeux,

donc je devrais faire pareil

et fermer les yeux, être cool ?

Mais, tu sais,
les Coréens ne sont pas cools.

Et je suis coréen

jusqu'à l'os.

Est-ce qu'on devrait

divorcer ?

Non.

Je ne veux pas.

Je ferai semblant de n'avoir rien vu.

Au moins comme ça,
on peut être heureux ensemble.

Je sais que vous n'êtes pas à un âge
où on s'inquiète du futur,

mais vous devriez au moins

faire acheter des immeubles
sous les noms de vos enfants.

Les autres semblent aimer
les voitures et les immeubles,

maintenant que je suis plus vieux,
je préfère la nature.

Je veux une île.

J'en ai plusieurs en tête
dans le comté de Namhae.

Vous avez vraiment

très bon goût.

Présenter la banque d'épargne
comme la banque citoyenne, bonne idée.

Ça m'inquiétait car c'était devenu
courant d'utiliser l'épargne.

Et les gens semblaient très intéressés
par la banque citoyenne.

L'avantage avec ce pays,
c'est que les gens se croient pauvres.

Personne ne pense avoir assez d'argent.

Tout le monde saisit la chance
de gagner plus, quitte à s'endetter.

Jang Tae-jun

ne sera pas un problème ?

L'avantage avec ce pays :
tout le monde se sent floué.

Personne n'est satisfait de sa situation.

Tout le monde croit
que sa place est en haut.

Jang Tae-jun

ne peut plus enseigner,
maintenant qu'il a goûté au pouvoir.

C'est le pouvoir de cette nation.

Tout le monde veut
la même chose que son voisin.

Ce n'est pas qu'en Corée.

"Tu ne désireras pas
la femme de ton prochain."

C'est écrit dans la Bible.

DIRECTRICE JENNIFER OH

CENTRE CULTUREL MIRAE
EXPO DE RÉOUVERTURE

M. Jeong, M. Ahn, bienvenue.

Par ici.

Les voilà. Zhou Zhang.

Passons à l'œuvre suivante.

Qu'est-ce que c'est ?

Jason, que se passe-t-il ?

C'est différent de la répétition.

Bon sang. Que se passe-t-il ?

Qu'est-ce que c'est ?

Je me demande ce que c'est.

C'est à nous, maintenant.

Ça te va ?

Oui. Et toi ?

Si ça te va,

alors ça me va.

On y va.

Tu me filmes ?

Ne me filme pas.

Arrête ça !

Je vais te filmer.

Regarde-moi.

Allez.

Je voulais réussir.

Je voulais qu'on connaisse mon nom,

et je voulais être directrice
de cet énorme centre culturel.

Ce désir

m'a donné l'énergie d'aller jusque-là.

Pour l'exposition de réouverture
du centre culturel,

ma première exposition,

j'ai choisi de montrer cette œuvre

qui montrait mes désirs.

Non. Arrête ça !

Allez, donne-moi la caméra.

Donne-la-moi.

Donne.

Oh, mon Dieu.

On m'a fait du chantage pour cette vidéo.

J'ai eu peur.

Je ne dormais plus, à force de penser

à tout ce que je pourrais perdre.

J'ai passé de nombreuses nuits éveillée,

et quand l'aube est arrivée,

tout est devenu clair.

J'étais

un frein à moi-même.

Pas les maîtres chanteurs.

C'était mon désir qui m'empêchait

de tourner la page.

Je veux...

me trouver.

Je veux trouver ma liberté.

Mes désirs

m'appartiennent.

Je ne deviendrai pas leur esclave.

Vous pensez que je suis folle ?

On peut me pointer du doigt,
me trouver effrontée.

Mais...

je n'ai pas honte.

Je suis fière de moi.

Je suis fière

d'être effrontée.

Vous avez un colis,
mais rien n'est inscrit dessus.

PROCUREUR CHO YEONG-SEON

Les reçus de virement du groupe Mirae,

des prêts immobiliers...

On dirait des demandes de prêts

de sociétés fantômes
pour la banque citoyenne.

Ce n'est pas l'original.

Jang Tae-jun est aussi taré.

M. Han Seung-hoon.

M. Jang Tae-jun.

FONDATION BANQUE CITOYENNE
CÉRÉMONIE

M. Lee Jung-ki.

Enfin, applaudissez très fort

le président Han du groupe Mirae,

qui a donné 30 milliards de wons
à la banque citoyenne.

Les soupçons sur M. Jeong sont avérés ?

Parlez-nous de l'incident.

Vous refusez de répondre ?

Admettez-vous les fonds illégaux ?

Je dirai toute la vérité
au ministère public.

- À propos du groupe Mirae...
- Un commentaire, monsieur.

C'est vrai ?

Vous êtes incroyable. Vous avez lâché
la course à l'Assemblée.

On a reçu les documents
que vous avez envoyés.

Mais vous avez omis
des parties importantes.

Vous n'allez pas envoyer l'original ?

Si tout sort, et que

la banque citoyenne est annulée,
quel bien en sortira ?

Même si c'est de l'argent sale,

mieux vaut l'utiliser
pour une bonne cause.

Vous admettez le crime ?

M. Han, un commentaire.

- M. Han !
- Un commentaire !

- M. Han !
- Un commentaire !

- Vous admettez le crime ?
- Un commentaire, M. Han.

Un moment, s'il vous plaît.

J'étais énervée de ne pas avoir
les preuves pour l'enfermer,

mais j'ai touché le jackpot
en fouillant son club-house.

Il ira en prison pour agression
et tentative d'assassinat.

M. Han ! Dites quelque chose !

M. Han !

Vous êtes vraiment...

tarée.

Je ne vois pas la directrice Oh Su-yeon.

Elle est au travail.

Mais pas comme directrice.

SÉRIE LESBIENNE NO. 3
OSHIMA MINAMI
PLAN À TROIS 2E PARTIE
OSHIMA MINAMI

RENCONTRE DE GROUPE DE FANS
OSHIMA MINAMI

- Par ici.
- Un sourire.

Merci.

Mlle Minami,
qu'est-ce que l'art pour vous ?

Mlle Kim.

L'art, c'est...

de la merde.

L'HISTOIRE, LES NOMS,
LES PERSONNAGES ET LES SITUATIONS

APPARAISSANT DANS CETTE ŒUVRE
SONT FICTIONNELS