All language subtitles for Without a Trace - 1x14 - The Friendly Skies_track3_fre-fr

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Linda ?

Qu‘est-ce qui se passe ?

Je vais bien. Ce n‘est rien.

Personne n‘est jamais comme tu le crois,
c‘est tout.

De quoi est-ce que tu parles ?

Des hommes, Veronica.
Tu sais, l‘autre espèce,

celle qui te ment et qui te laisse tomber.

Eux.

Écoute-moi.
On dirait une Vieille fille aigrie.

Ça ira. C‘est la vie.

Tu as envie d‘en parler ?

Quand je reviendrai.

- Tu arroseras mes plantes ?
- Je le fais pas toujours ?

- Fais un bon vol.
- Merci.

- Bonjour, mon trésor.
- Bonjour à toi aussi.

- Tu t‘es couché tard hier ?
- Il faut bien assurer.

- Et qui était l‘heureuse élue ?
- Tu sais bien que je te dirai rien.

Bon, de qui s‘agit-il ?

Linda Schmidt.
32 ans, célibataire, hôtesse de l‘air.

Elle loge dans la 38e Est
avec deux personnes

- bossant dans des compagnies aériennes.
- Elle a disparu quand ?

Une colocataire l‘a vue partir
vers 19 h avant-hier soir.

Elle devait assurer un vol pour Rome
et n‘est jamais arrivée à l‘aéroport.

- La police a trouvé sa Voiture ?
- Il y a une heure.

Il y a une valise sur le siège avant droit.
Du sang frais à l‘arrière,

des collants noués
sur le siège conducteur.

- Pourquoi ça ?
- Peut-être pour l‘étrangler.

- Et c‘est bien son sang ?
- Le labo le dira dans quelques heures.

Elle allait à l‘aéroport ?
Comment elle s‘est retrouvée la ?

Il s‘est passé un truc,
on s‘est débarrassé de sa voiture.

Il a dû se passer quelque chose.
Si c‘est son sang, il reste une question :

- où a-t-on balancé son corps ?
- Que tu es pessimiste.

Elle a pu être agressée et kidnappée
si ça se trouve.

- C‘est ce que tu as dit àla police ?
- Quais.

Jusqu‘à ce qu‘on retrouve son corps,
Linda Schmidt est de notre ressort.

F.B.l. : Portés disparus

L‘homme pour qui elle pleurait,
vous ne Voyez pas qui c‘est ?

Disparue depuis 38 heures

Écoutez, elle fréquentait bien
quelqu‘un ces temps—ci,

mais elle m‘a peu parlé de lui
et je voulais pas la brusquer.

Vous ne l‘avez jamais vu ?

Je ne sais même pas son nom...
ou ce qu‘il fait.

Vous avez dit tout à l‘heure qu‘elle était
partie à 19 h pour un vol à minuit.

A-t-elle pu s‘arrêter quelque part
en allant à l‘aéroport ?

Ça m‘étonnerait qu‘elle ait eu envie de voir
des gens, vu l‘humeur qui était la sienne.

Écoutez, notre colocataire, Walter,
devrait bientôt revenir de Toronto.

Il en saura peut-être plus.

- Walter. Et quel est son nom de famille ?
- Hagen.

Une alcoolique anonyme.

Un jour après l‘autre.

Qu‘est-ce que tu penses de ça ?

De cette philosophie positive
des tout petits pas ?

Comme a dit John Lennon:
”Tout ce qui t‘améne au bout dela nuit."

- Des trucs intéressants ?
- Oui.

Elle rencontrait des gens sur internet.

Vous cherchez l‘amour ?
Vous êtes au bon endroit !

Je suis soulagée
que vous vous occupiez de ça,

mais je ne comprends pas du tout
ce qui a pu se passer.

Est-ce que vous avez une idée
de l‘endroit où peut être ma fille ?

Nous en sommes encore
à recueillir des informations.

Mais on Vient de retrouver sa voiture.
Ça, c‘est déjà positif, n‘est-ce pas ?

Nous l‘espérons.

Est-ce que vous avez une idée de ce
qu‘elle a pu aller faire dans ce quartier ?

C‘est peut-être pour cet homme
qu‘elle voyait, je n‘en sais rien.

Quel homme ?

Elle voulait tellement que ça reste secret.

Je ne comprends pas.
Elle semblait si heureuse avec lui.

Je l‘ai encore vue la semaine dernière.

Et elle paraissait de si bonne humeur.

Alors tu es heureuse ?

Oui, tout va bien, trés trés bien !

- Quand je pourrai voir cet inconnu ?
- Oh, nous verrons.

Je ne comprends pas
pourquoi tu ne veux pas me parler de lui.

Oh, je ne veux pas aller trop Vite.
C‘est tout.

Du moment que tu es heureuse,
je le suis aussi.

Je le suis, réellement!

Mais dis—mOi au moins
ce qu‘il fait dans la vie.

- C‘est un pilote.
- Vraiment ?

- Quel âge a-t-il ?
- Maman!

Trés bien. C‘est Vrai, excuse-moi.

C‘est parce que ça m‘intéresse.

Je sais bien et je t‘en remercie.
Je suis seulement prudente.

Vous savez quand elle a commencé
à voir ce pilote ?

Je sais pas, quelques mois peut—ètre.

Je ne crois pas qu‘elle puisse me cacher
un secret plus longtemps que ça.

deux jours plus tôt

parle à sa mère d‘un pilote

Êtes—Vous MonAmour.com - Linda Lover

Le rapport du labo Vient d‘arriver.

Disparue depuis 40 heures

C‘est bien son sang dans la voiture.

Et les collants correspondent à ceux
trouvés dans son appartement.

On aura les résultats des tests d‘A.D.N.
dans quelques heures.

Et comment est le monde merveilleux
des rencontres sur internet ?

Pas de meilleure façon
de connaître une Victime

que d‘entendre ce qu‘elle dit d‘elle—mémé.

Bon, je pense que je suis drôle
et charmante, assez sensible aussi.

Et je suis très romantique.
J 'adare aussi les voyages.

Et je suis généreuse et chaleureuse.

Ce que ça peut être embarrassant.

C‘est ce que je devrais faire moi aussi.

Je devrais m‘inscrire dans un de ces clubs.
Que dis-tu de ça ?

Jumpin‘ Jack Flash, divorcé, deux enfants,
problèmes de genoux, accro au travail.

Plutôt vendeur, non ?

- Mon mari n‘est finalement pas si mal.
- Oui, tu m‘étonnes.

Elle ne s‘est pas connectée
depuis près de neuf mois,

mais elle n‘a pas non plus
annulé son compte.

Elle aime peut-être recevoir des e-mails.

Je dirai à nos techniciens d‘y travailler,

mais elle avait pas l‘air d‘avoir fait de
touches. En tout cas, ces derniers mois.

- On en est où avec les pilotes ?
- Danny et Samantha s‘en chargent.

On te préviendra.

Linda sortait avec un pilote.
Vous ne Voyez pas qui ça peut être ?

Disparue depuis 41 heures

Je ne sais pas qui a dit ça,
mais je n‘y crois pas.

Pourquoi ?

C‘est un milieu très petit ici, vous savez,
et il est trés difficile de ne pas ébruiter ça.

J‘ai su que vous aviez eu
une scène avec elle l‘autre jour.

Certains sont même allés jusqu‘à dire
que ça ressemblait à une rupture.

Vous voulez bien me parler de ça ?

Écoutez,

c‘est pas faute d‘avoir essayé de ma part.

Elle n‘était pas intéressée.

En tout cas, plus maintenant.

Ça faisait longtemps.

- Oui. Tu as l‘air plutôt en forme.
- Oui, c‘est Vrai. Et toi ?

Je regrette l‘époque où on se voyait.

Oui, enfin, c‘est une autre ère.

Tu vois quelqu‘un ?

- Qui est-ce ?
- Oh, personne que tu connais.

Non, ce n‘est pas aussi sérieux
que ça l‘a été entre nous, n‘est-ce pas ?

Quoi ? Je tiens énormément à toi.

Cette histoire est finie.

- Pourquoi ?
- Tu es marié !

Tu sais, tu étais beaucoup plus drôle
quand tu buvais.

C‘était stupide de ma part,
mais j'étais très déçu,

- Vous lui a vez attrapé le bras ?
- Je voulais rn 'excuser.

Vous employez la force
quand vous étes fâché ?

Ce n‘était pas ça !

- Je...
- Vous l‘aimez.

Je ne sais pas.

C‘est possible.

se dispute avec le pilote, Joël Landers

Vai/a' ! C'est tout pour mes qualités.

Très bien. Mes bêtes noires.

La pire, c'est quand un homme
projette ses prob/e'm es sur moi.

Ça, c’est rédhibitoire.

Ou quand un homme est incapable
d 'assumer ses propres sentiments.

Mais c'est vrai
que ça revient un peu au même,

Tu as la liste de tous ses chèques ?

- Une partie. Tu cherches un truc ?
- Oui, un psy.

Elle en a bien fait un à un Dr Aaron
Morrison, sans autre précision.

Cent dollars, mais c‘était il y a un mois.
Rien depuis.

Et un peu avant ça ?

Oui, le revoilà,
encore un il y a six semaines.

Recherché-Ie pour moi, tu veux ?

Recherche : Aaron Morrison

Nous avons quatre Aaron Morrison
à New York.

Professionnel ou résidentiel ?

Attends une minute.
Je Vérifie ses relevés de portable.

Oui, c‘est bon.

Elle a appelé un A. Morrison à Manhattan
il y a trois jours,

pendant trente-cinq minutes environ.

Oui, ça correspond.

Vous êtes au cabinet du Dr Morrison,
médecin psychiatre.

Je suis absent
ou a vec un de mes patients...

Je suis parfois pas si mauvais que ça !

Je dois m‘asseoir ou je dois m‘étendre ?

Ce qui vous mettra le plus à l‘aise.

Ça fait des années que je n‘ai pas fait ça.
Peut-être que je devrais

envisager de le refaire.

Je pense que tout le monde devrait,
mais je suis un peu partial.

Que puis-je faire pour Vous,
agent Malone ?

Je voudrais vous poser quelques questions
sur Linda Schmidt.

Il lui est arrivé quelque chose ?

Elle a disparu depuis deux jours. On a
trouvé sa Voiture avec des traces de sang.

Oh, mon Dieu !

Vous pouvez me parler
dela dernière fois où vous l‘avez vue ?

- Pour une séance, il y a un mois environ.
- Un mois environ.

Et de quoi avez-Vous parlé ?

Je regrette, je voudrais vous aider,

mais vous savez que tout ce qui est dit ici
doit rester strictement confidentiel.

Oui, je comprends. Mais il y a certaines
questions que j‘ai le droit de poser,

particulièrement dans ces circonstances.

Trés bien.

Y avait-il des hommes dans sa vie
qui représentaient un danger pour elle ?

Non. Pas à ma connaissance.

- Des femmes ?
- Non.

Était-elle dangereuse pour elle-même ?

- Non.
- Même si elle recommençait à boire ?

Tout alcoolique le serait forcément.

Est-ce qu‘elle vous a déjà parlé
d‘un nouvel homme dans sa vie ?

Je regrette, je ne peux pas répondre à ça.

Nous savons qu‘elle vous a appelé
il y a trois jours

et que Votre conversation
a duré trente-cinq minutes.

Vous pouvez me dire de quoi vous avez
parlé ? Un problème, c‘était urgent ?

Il n‘y a rien dans ce coup de fil
que je peux vous répéter.

Je suis navré,
j‘aurais voulu vous aider plus.

Si quelque chose vous revient
et que vous avez le droit de nous dire,

appelez-moi, surtout.

- Je le ferai.
- Merci, docteur.

Hé, Viv. Viens voir ça.

Ce sont les dépenses par carte de Linda.

Ça Vient d‘arriver. Le Eon Hotel Bar.

Elle a réglé sa note à 23 h 45,
le soir où elle a disparu.

À23h45?

Elle n‘avait pas l‘intention d‘assurer ce vol.

Elle a des ennuis avec son mec, plante son
boulot, va passer la soirée dans le centre.

Et ce bar est un endroit réputé
pour la drague.

- Comment tu le sais ?
- J‘ai mes sources.

Vingt-quatre dollars.
Elle n‘a pas dû boire que dela limonade.

Sauf si elle en a bu au moins six.

Attends une minute !
Où se trouve le Eon ?

La 27e Est.

Il y a une femme du même âge que Linda

qui a été assassinée la,
il y a trois semaines.

La dernière fois qu‘on l‘a vue,
c‘était au Platinum Hotel Bar.

Oui, juste au coin aprés le Eon.

Homicide, homicide, homicide.

La voilà, Jessica Weaver,
étranglée avec des

collants noués.

Même âge, même apparence physique.

Et la police n‘a pas retrouvé l‘assassin ?

L‘enquête n‘est pas terminée.

Disparue depuis 44 heures

La première Victime est Jessica Weaver.

Vingt-neuf ans, célibataire,
brune, grande, plutôt mince.

- Semblable à Linda Schmidt.
- Elle faisait quoi dans la vie ?

Voyons, elle était responsable marketing
aux publications Vetters dans le centre.

Elle habitait l‘Upper West Side.
Multipropriété à East Hampton,

- plein d‘amis. Sociable.
- Pas du tout le genre de Linda.

Leurs personnalités
n‘ont peut-être aucun lien avec le choix.

C‘est peut-être différent.

La police pense que Jessica Weaver
a connu son assassin sur internet.

Pas sur le même site que celui de Linda,

mais nos techniciens
comparent leurs connexions

pour voir si elles se recoupent.

- Et on a trouvé le corps ?
- Le lendemain dans l‘East River.

Nous avons envoyé des bateaux là-bas
et dans l‘Hudson.

Ça n‘exclut pas un pilote.

Non. Nous allons enquêter sur deux fronts.

Martin et Viv vont interroger
le troisième locataire.

Vous deux, vous avez rendez-Vous
avec la police au Eon dans quinze minutes.

Suivez l‘hypothèse d‘un tueur en série.

- Qui est notre contact ?
- Eric Keller.

Ça devrait être intéressant.

Agent spécial Taylor. Agent spécial Spade.

- Enchanté.
- Eric.

Ça faisait longtemps.
Tu... tu m‘as manqué.

Alors que peux-tu nous dire ?

L‘assassin aurait trouvé
sa première Victime sur internet.

Il l‘a invitée juste au coin, au Platinum

et à un moment, il a dû mettre
un hypnotique dans son verre,

et à partir delà, elle était fichue.

Un hypnotique ?
Ça a l‘air d‘être un type très classe.

Je vais interroger le harman.
Je vous laisse seuls tous les deux.

Tu es superbe avec les cheveux longs.

Que peux-tu dire sur les rencontres
internet de Jessica Weaver ?

Nous avons infiltré ces sites
ces dernières semaines,

passé des annonces dans les services
de rencontre, en espérant l‘attirer

pour récupérer ses empreintes
et les comparer aux nôtres.

- Ça a réussi ?
- En fait, ça a trop bien réussi.

Nos filles ont eu plus de rendez-Vous
en deux semaines

qu‘elles en ont eu en deux ans.

Tu as une liste à me montrer ?

Ça fait trés officiel. Est-ce que tu peux
m‘en dire plus sur chacun de ces types ?

- Je verrai ce qu‘on peut faire.
- Parfait.

Tu sais...

- tu n‘as pas l‘air mal toi non plus.
- Merci.

Mais pour un flic, tes talents d‘enquêteur
sont un peu légers.

J‘ai pas fait pousser mes cheveux,
je les ai coupés.

- Je vais aller interroger le harman.
- Je vais m‘occuper des serveuses.

- Tu n‘avais pas besoin de faire ça.
- Bien sûr que si.

- Qu‘as-tu appris du barman ?
- Il ne se souvient pas de l‘avoir vue.

Il est parti chercher
ses reçus de carte de crédit.

Elle n‘a jamais réglé sa note
et elle a laissé sa carte.

Mais vous l‘avez encaissée à 23 h 45.

Je ne me souviens pas. J‘ai dû voir
qu‘elle était sortie et la débiter.

Ça arrive tout le temps.
J‘ai des tas de cartes par—derrière.

Trés bien. Merci.

- Qu‘est-ce qu‘elle a bu ?
- Deux martinis.

- Elle devait être ivre.
- Avec deux verres ?

Mais si elle avait pas bu depuis un an,

un demi de bière aurait suffi
à la soûler complètement.

Elle avait des embêtements
et je peux vous dire qui a fait ça.

Je vous écoute.

On sortait tous les deux d‘un musée,

c‘était il y a trois jours,

quand surgie de je ne sais où,
cette femme l‘a accostée.

Espèce de petite garce, vous devriez
vraiment avoir honte de vous !

Excusez—moi ?

Je vous connais parfaitement.

Une fille paumée, avec un problème
d‘alcool et un complexe d‘Œdipe.

Qui êtes-Vous ?

Vous couchez avec mon mari,
espèce de petite garce ! Voilà qui je suis !

Avec Votre mari ?

Je ne vois pas de qui vous parlez.

Vous avez plutôt intérêt
à le laisser tranquille.

Vous avez compris ?

Elle ne savait pas
que l‘homme était marié.

- Qui est-ce ?
- Je ne sais pas. Et elle ne me l‘a pas dit.

Je ne savais même pas
qu‘elle sortait avec quelqu‘un.

Ça pourrait être un pilote ?

Oui, bien sûr, ça arrive tout le temps.

accostée parla femme du pilote

Nous pensons que l‘homme
responsable dela disparition de Linda

a déjà tué une autre femme.

J‘ai besoin que vous m‘aidiez,
Dr Morrison.

Je vous ai dit
que j‘aimerais vous aider, mais...

Bon, écoutez,
pourquoi on ne ferait pas ça ?

Je vais simplement vous dire
ce que je sais, ou ce que je soupçonne.

Et si je suis sur la mauvaise pisté,
vous me le signalerez.

Mais si vous demeurez silencieux,
je prendrai ça pour une confirmation.

- Très bien. On peut essayer.
- Merci.

Il y a trois jours, Linda a été accostée
parla femme de son amant.

Qui est piloté.

Mais ce n‘est pas Joël Landers,

avec qui elle avait eu une liaison.

Elle ne savait pas du tout

que cet autre type,

ce pilote, était marié jusqu‘à ce jour—là.

Nous avons découvert qu‘elle était inscrite
à un site de rencontres sur internet.

Je suppose que vous avez dû parler de ça,
tous les deux.

Nous pensons aussi
qu‘elle n‘a plus eu de contact avec ce site

pendant au moins les neuf derniers mois.

Je vais donc supposer

que le traumatisme d‘avoir découvert
que cet homme était marié,

l‘a poussée à recontacter l‘homme
avec qui elle avait correspondu

sur ce site internet, neuf mois plus tôt.

Je pense que c‘est tout à fait possible.

D‘accord, Dr Morrison,

il se trouve que j‘ai la...

une liste des hommes

que nous estimons être
particulièrement suspects.

Et je vais vous lire
chacun de ces noms à voix haute.

Si vous n‘avez jamais entendu un nom,
dites non. Si vous en reconnaissez un,

demeurez silencieux.

William Forest.

Non.

James Urland.

Non.

Michael Spitz.

Non.

Richard Morgan.

Richard Morgan.

Merci, Dr Morrison,
vous m‘avez été très utile.

J‘espère que vous comprenez

que si vous appréhendez cet homme,
je ne pourrai pas témoigner contre lui.

Je vous garantis que Votre rôle
dans cette affaire restera secret.

Merci.

J‘ai parlé à Keller.
Tu vas prendre la place de cette flic

pour le rendez-Vous avec Morgan
ce soir dans ce bar.

Ton nom de scène sera...

"Georgia Peach“.

Voilà le dossier complet

qui contient tous les e-mails
entre Georgia et Morgan cette semaine.

Je fais quoi pour mes cheveux ?

Essaie d‘avoir l‘air
un peu moins désespéré, tu veux bien ?

Il n‘y aurait pas quelque chose entre eux ?

- C‘est terminé.
- Vraiment ? C‘est ça, son type d‘homme ?

Hé, est-ce que tu es jaloux ?

Jaloux ? Quoi ? Tu es fou ?

D‘accord, mettons que je sois fou.

Ça y est, le voilà.

- Georgia ?
- Richard.

- Richard Morgan. Ravi de vous rencontrer.
- Ravie moi aussi.

Ça alors, vous êtes bien plus jolie
que sur Votre photo.

Vous aussi.
Je veux dire, vous êtes pas plus joli,

vous êtes beaucoup plus beau. Pardon,

je suis un peu nerveuse, je crois.
Je n‘avais encore jamais fait ça avant.

Je vous promets d‘être bien sage.

Oh, je suppose
que vous avez dû de‘ia' faire ça ?

- Ah, pas depuis longtemps.
- Oh, mais c‘est bien, je crois.

Vous voulez quelque chose à boire ?

Bien sûr. Juste un club soda,
ce serait parfait.

- Je m‘en chargé.
- D‘accord.

Je vais jouer les prudes avec lui
en espérant qu‘il mordra à l‘hameçon.

Il vient vers Vous.

Alors elle me dit : ”J‘ai envie de rompre."

Hé, je peux avoir
un club soda et une bière ?

Alors que je faisais
toujours ses quatre volontés.

Non, je te comprends parfaitement.

Ce qui me tue, c‘est que j‘ai changé
pour elle, tu comprends ?

Le type qui Vient de commander un club
soda et une bière. Vous l‘avez déjà vu ?

Je veux que vous réfléchissiez bien.
C‘est important.

Je vous l‘ai dit.
Je suis physionomiste. Non.

J‘espère que vous aimez cet endroit.
Pas que je vienne souvent,

mais c‘est près delà où j‘habite.

Non, c‘est parfait. J‘adore.

C‘est vrai que vous n‘étiez
jamais venu ici ?

Non, je suis allé plusieurs fois au Platinum
qui est juste à côté, mais jamais ici.

Oh, je vois. Je vais vous dire

quelque chose d‘assez spécial,

et je sais que ça peut paraître
présomptueux, mais

j‘ai envie d‘y aller doucement,
vous comprenez. Vous êtes d‘accord ?

Bien sûr. Vous avez raison.
Oui, moi aussi, moi aussi.

Oh, c‘est génial.
Je suis soulagée. C‘est parfait.

Je suis désolée. Je vais me refaire
une beauté et je reviens après.

Il va le faire.

M. Morgan ? Nous vous arrêtons

pour les meurtres
de Jessica Weaver et Linda Schmidt.

Hé, qu‘est-ce que vous faites ?

Relax ! Relax ! Relax!

- Est-ce qu‘on l‘a eu ?
- Sur le fait.

Bien joué !

Disparue depuis 61 heures

Mon client ne se rappelle pas où il était
le soir de ce meurtre,

mais il a un alibi solide pour mardi soir.

Je vous écoute.

Il était sorti avec une certaine Rachel
O‘Connor. Une conseillère juridique.

Ils ont pris un Verre au Soho Lux
jusqu‘à minuit.

Ensuite, il a passé la nuit dans son
appartement. C‘est un alibi en béton.

Est-ce qu‘il y a moyen de contacter
cette Rachel O‘Connor ?

Il l‘a rencontrée par internet.
Il a son numéro sur un calepin chez lui.

On est en train de fouiller son appart.
Espérons pour lui qu‘on va le trouver.

Je parie ce que tu veux
que c‘est un hypnotique.

- C‘est quoi, ça ?
- Je ne sais pas. A ton avis ?

“Rachel O‘Connor."
Tu me cacherais pas quelque chose ?

C‘est l‘alibi de Richard Morgan.

Je sais pas pourquoi
tu me fais des cachotteries,

d‘autant plus
que ça devrait être notre affaire.

Nous avons un corps qui manque.
Il y en a peut-être d‘autres,

alors si tu veux bien m‘excuser...

- Hé, "Georgia", bien joué hier soir.
- Merci.

- Flippant, ces rencontres sur internet.
- Comme toutes les rencontres.

- Mais des rencontres sur un ordinateur.
- Oh, j‘en sais rien.

Tu as essayé ?

Tu crois que c‘est facile,
entourée de types armés ?

- Je croyais que tu aimais les types armés.
- J‘adore les armes.

Y a plein de choses
dans l‘armoire à pharmacie. Ativan.

- C‘est un truc assez fort.
- Oui, un anxiolytique.

- Ça ne marchait pas.
- C‘est pas ça l‘important.

Ça a pu être prescrit par un psychiatre.

Je ne plaisante pas,

si vous saviez
qu‘il avait tué Jessica Weaver,

Disparue depuis 62 heures

- vous deviez nous informer.
- Non. Je regrette.

Il vous a avoué qu‘il l‘avait tuée ?

Je ne peux rien vous dire et vous le savez.

Je peux vous faire poursuivre
et vous serez interdit d‘exercer.

Je me torture à cause de ça.
Croyez-moi, c‘est Vrai.

Jessica Weaver est déjà morte.

Si Linda Schmidt est morte,
vous aurez ça sur la conscience.

Même si un patient avoue un crime,

j‘ai le devoir de vous informer si je pense
qu‘il s‘en prendra à quelqu‘un d‘autre.

J‘ignorais qu‘il le ferait.

On a trouvé l‘hypnotique chez lui.

On sait qu‘il a eu des contacts internet
avec Jessica Weaver.

Et ça, ce sont les tests
ADN. pratiqués à l‘autopsie.

Son A.D.N. correspond parfaitement.

Que Voulez-Vous ?

Obligez-le à dire
où est le corps de Linda Schmidt

et il pourra peut-être échapper à la mort.

Richard, vous connaissez
l'importance de l'A.D,N. ?

Oui, je sais ce que c'est, bien sûr.

Nous venons d‘interroger
Rachel O‘Connor,

la fille qui était avec lui
le soir où Linda a disparu.

Elle se rappelle avoir beaucoup bu
et avoir quitté le Soho Lux vers 23 h.

Elle se souvient s‘être réveillée sur son
divan le lendemain matin, à moitié nue.

Il y a un ennui.
S‘il l‘a effectivement droguée,

ramenée à son appartement, et violée,

il n‘a pas pu retraverser la Ville
pour rencontrer Linda.

Rien dans les relevés téléphoniques de
Linda ou dans ses e-mails ne la relie à lui.

Alors les deux bars
qui sont tout près l‘un de l‘autre,

les collants, les rencontres,
ce ne serait qu‘une coïncidence ?

Il y a sûrement quelqu‘un d‘autre,

qui a voulu faire passer ça
pour des crimes en série.

Quelqu‘un avec un excellent mobile, vu
le mal qu‘il se donne pour nous le cacher.

La femme du pilote. Qu‘on ne connaît pas.

Et si son amant n‘était pas le pilote ?

Si c‘était juste une histoire
qu‘elle avait inventée comme ça.

Mettons que ce soit le cas,

il devait connaître
tous les détails du premier meurtre.

Les collants noués ensemble,
la presse n‘en a jamais parlé.

Un flic véreux ?
Quelqu‘un qui bosse avec Keller ?

Ou le psy de Morgan ?
Il doit connaître les détails.

Il a peut-être raconté ce qui s‘est passé.

Non, il ne ferait jamais ça.
C‘est impossible.

Mais il y a une personne à qui il le dirait.

Dr Franklin,
vous suivez Vous-même une thérapie ?

Oui, bien sûr.

Et est-ce que vous avez discuté
avec le médecin de Richard Morgan ?

Je comprends très bien
que vous essayez de faire Votre travail,

mais il s‘agit d‘une relation
personnelle et privée

- entre un patient et son...
- Dr Franklin, il y a une femme disparue

qui est peut-être au fond de l‘East River.

Et il y a une mère qui vit un enfer
parce qu‘elle ne sait pas

ce qui est arrivé à sa fille.

Je ne vous demande pas du tout de violer
le secret professionnel,

je vous demande de violer le vôtre.

Et je pense, étant donné les circonstances,
que vous n‘avez pas le choix.

- Oui, j‘en ai parlé à mon confrère.
- Et vous lui avez donné tous les détails ?

Je pensais que plus je serais précis,
mieux je comprendrais Richard,

plus je pourrais résoudre mon dilemme.

Est-ce que vous avez mentionné
son vrai nom ?

Oui. Je lui ai même remis mon dossier
sur lui, et son nom y était écrit.

Et comment s‘appelle Votre confrère ?

Patty Morrison.

Morrison ?

Elle est mariée à un autre psychiatre ?

Oui, Aaron Morrison. Vous le connaissez ?

Vous pouvez le dire.

Disparue depuis 67 heures

Où est ma femme ?

On discute avec elle en bas, Dr Morrison.

Bon, installez-Vous la,
on s‘occupera de vous dans deux minutes.

- Vous êtes sûr que c‘est elle ?
- Absolument.

Celle qui prétendait
que Linda fréquentait son mari ?

Sans aucun doute. Qui est-ce ?

On va vous envoyer en haut
pour prendre Votre déposition.

Bien sûr.

Maintenant, on a un mobile
et une opportunité.

L‘assassin est soit assis la,
soit dans la salle d‘attente.

On n‘en a pas assez pour des aveux.

Non, et si on accuse directement
l‘un d‘eux, ils réclameront un avocat.

Tu as un plan ?

Diviser pour régner.

Vous voulez me dire ce qui se passe ?
Où est ma femme ?

Désolé pour cette attente, Dr Morrison.
Veuillez vous asseoir.

Le colocataire de Linda Schmidt
a identifié Votre femme.

Nous savons que vous êtes le pilote
avec qui elle couchait.

Linda téléphonait souvent chez moi,
même le soir pour des conseils

et ma femme s‘était mise en tête
que nous avions une liaison.

Elle peut être très jalouse parfois,
ma femme.

Vous m‘avez trompé
quand je suis venu vous Voir.

Je vous demande pardon,
j‘étais inquiet pour ma femme,

- et je savais ce que vous alliez croire.
- C‘est-à-dire ?

Comment vous avez su
pour Richard Morgan ?

Linda a rencontré Richard Morgan
sur internet. Elle m‘a parlé de lui.

Quand vous êtes passé
et que vous en avez parlé,

j‘ai dit qu‘elle le connaissait.

Il semblerait que Richard Morgan voyait
quelqu‘un que suivait Votre femme.

Je ne comprends pas ce que vous dites.

Vous essayez
de faire porter la disparition de Linda

sur Richard Morgan
pour protéger Votre femme.

Je pense que je vais appeler un avocat
pour ma femme.

Elle sait qu‘elle ale droit d‘avoir
un avocat. Elle n‘en a pas demandé.

J‘étais juste un peu parano.

Je peux être très jalouse parfois,

mais je sais maintenant que mon mari
n‘avait pas de liaison avec Linda Schmidt.

Son colocataire dit pourtant que si.

Eh bien, il ment dans ce cas—là.

Je pense que Linda Schmidt
était très dangereuse pour Vous.

Elle pouvait détruire Votre mariage
et briser la carrière de Votre mari.

Je pense qu‘il l‘a tuée.

- C‘est ridicule.
- Nous avons parlé au Dr Franklin.

Nous savons qu‘il vous a raconté
la confession de Richard Morgan,

et Vous, vous avez parlé de cette histoire
à Votre époux.

- Non, pas du tout.
- Vraiment ?

Comment vous expliquez que les éléments
dela disparition de Linda

correspondent au meurtre
de Jessica Weaver ?

Je ne discute jamais de mes patients
avec mon mari,

encore moins de ceux d‘un autre confrère.

Je crois que vous le protégez.

Vous refusez peut-être de l‘admettre,
mais il l‘a fait.

Il l‘a tuée.

Je pige pas tout.

Linda quitte son appartement à 19 h,
alors que son vol est à minuit.

Elle porte son uniforme d‘hôtesse de l‘air.
Elle a des affaires de rechange.

Pourquoi elle est allée au bar ? C‘est ça ?

Tout à fait.

Un des deux psy l‘a invitée la
pour discuter dela situation.

Alors pourquoi a-t-elle donné sa carte
et bu deux martinis ?

Elle devait peut-être aller
s‘expliquer avec l‘un d‘entre eux.

Elle s‘arrête pour se donner du courage,
se soûle,

oublie sa carte de crédit
et va retrouver qui l‘attend.

Mais c‘est une alcoolique,

et repiquer à l‘alcool, c‘est plus un geste
de désespoir qu‘un remontant.

S‘ils essayaient de faire croire
que c‘était un tueur en série,

ils ont vraiment eu dela chance
que Linda débarque au Eon,

juste à côté du bar où Richard Morgan
a piégé sa première victime.

- A moins...
- Qu‘elle ne soit jamais allée dans ce bar.

Tu sais, personne là-bas ne l‘a reconnue

et elle n‘a pas signé
son reçu de carte de crédit.

- Qu‘est-ce que tu cherches ?
- Les empreintes sur sa carte.

Je vais demander au fichier
les empreintes de Patty Morrison.

Ça veut dire quoi ? J‘attends depuis
des heures. Je veux parler à ma femme.

Dr Morrison, où était Votre femme
le soir où Linda a disparu ?

Elle était avec moi, chez nous.

A quelle heure ?

Je suis revenu à 19 h.
Elle était déjà la. On n‘est pas ressortis.

Votre femme n‘était pas àla maison.

Elle était au Eon bar,
se faisant passer pour Linda Schmidt.

C‘est n‘importe quoi.

On a trouvé plusieurs de ses empreintes
sur sa carte de crédit.

Elle tue Linda, se débarrasse du corps.

Elle lui prend sa carte de crédit,
se rend au Eon Bar.

Elle laisse des collants noués
sur la banquette de sa Voiture

- pour faire le lien avec Richard Morgan.
- Je ne peux pas le croire.

Elle était dans ce bar.

Pourquoi vous essayez dela protéger ?

Vous savez quoi ?

Je crois
que je vais avoir besoin d‘un avocat.

Voilà le téléphone.

Dites—lui que vous serez poursuivi
pour complicité de meurtre.

On a vérifié les appels de Patty Morrison.

Rien n‘indique
qu‘elle ait eu contact avec Linda Schmidt

- le soir de sa disparition.
- Alors qu‘en penses-tu ?

Linda quitte son appartement avec cinq
heures d‘avance pour aller à l‘aéroport.

Elle avait rendez-Vous avec quelqu‘un
et si c‘était pas avec la femme...

- C‘était avec le mari.
- C‘est ça.

Elle est allée à son cabinet
lui dire le fond de sa pensée.

Ils se sont disputés, il l‘a tuée.

Pourquoi sa femme est-elle allée au Eon ?

Il l‘a appelée sur son portable
à 19 h 58 ce soir—là.

Je crois qu‘il l‘a tuée
et que sa femme essaie de le couvrir.

Mais comment la faire parler ?

- Votre nom, s‘il vous plaît ?
- Frances Appleton.

Et vous êtes une patiente
du Dr Aaron Morrison ?

C‘est Vrai, c‘est mon psychiatre.

Vous dites que vous étiez
avec le Dr Aaron Morrison

entre 20 h et minuit mardi soir.

On était à mon appartement.

Bois—je en conclure
que vous avez eu des relations sexuelles ?

Je ne vois pas en quoi ça vous regarde.

Mile Appleton,
au cas où ça aurait pu vous échapper,

vous êtes un important témoin à charge
dans une enquête fédérale.

Je vous dirais ce qui nous regarde.

Oui, nous avons fait l‘amour.

Et depuis quand vous couchez a vec lui ?

A' peu près six mois.

Comment vous vous êtes connus ?

J 'e'tais une de ses patientes.

Et vous saviez qu 'il était marié ?

Vous sa vez, vous pou vez me juger,
si vous voulez,

mais VOUS ne 58 VBZ p85
a‘ quel point sa femme est impossible.

Il ne reste a vec elle
que par paresse ou la“chete‘.

- Mais il allait la quitter.
- Vous voulez éteindre, s‘il vous plaît ?

Je devrais pourtant
tout vous faire écouter. Il y a pire.

Vous aviez un plan,
mais il ne s‘y est pas du tout tenu.

Il a préféré assurer ses arrières
et elle va lui fournir un excellent alibi.

Il va s‘en tirer
en vous laissant tout endosser.

- Il vous aura jusqu‘au trognon, Patty.
- Je ne sais pas qui est cette fille.

Mais il était avec moi.
Nous étions ensemble.

Nous avons trouvé ce cheveu
dans la Voiture de Linda Schmidt.

Il me faudra un prélèvement d‘A.D.N.,
mais à mon avis, c‘est un des vôtres.

Votre mari a placé ce cheveu
volontairement dans sa voiture.

Oh non, c‘est pas vrai !

Vous ne voulez pas me dire
ce qui s‘est passé ?

Il va vous laisser payer à sa place.
Croyez-moi.

Si vous me dites ce qui s‘est passé,
je vous aiderai.

Il m‘a appelée.

Il m‘a appelée et m‘a dit
qu‘une chose terrible était arrivée.

Elle a débarqué. Elle a dit qu‘elle allait
me dénoncer au Conseil de l‘ordre.

Ça m‘a mis en colère, je...

J‘ai essayé de l‘en dissuader, mais elle a
essayé de s‘enfuir et je l‘ai attrapée.

Je ne sais pas
ce qui est arrivé ensuite, elle...

J‘ai sûrement dû l‘étrangler.

- Pourquoi tu m‘as demandée de Venir ?
- Patty, tu dois m‘aider.

S‘il te plaît. Je t‘aime!

J‘adore notre vie, tu comprends.

Je ne mérite pas de passer
le reste de ma vie en taule.

Et tu ne mérités pas d‘être seule.

C‘était une détraquée.

Elle a essayé de nous détruire.

Et comment on va faire ?

Comment on va se débarrasser du corps ?

Je ne sais pas.

Il doit sûrement y avoir
un moyen quelconque.

Et c‘est la que j‘ai pensé à Richard Morgan.

J‘ai dû croire que si je faisais ça pour lui,
il ne me quitterait jamais.

Ça semblait être une excellente idée.

Votre femme nous a tout raconté.
Y compris l‘endroit où est le corps.

C‘est une question de temps
avant qu‘on ne le retrouve.

Vous mentez !

Il est à Fishkill.

Les chutes d‘eau près de Votre chalet.

Je connais le coin.
Il y a une grande profondeur d‘eau.

Elle l‘a tuée.

Ce n‘est pas moi.

J‘ai seulement voulu la couvrir.

C‘est elle qui connaissait tout
sur Richard Morgan ! Ce n‘est pas moi !

Votre avocat ne va pas tarder.

Il a avoué ?

Non. Il lui fera porter le chapeau
jusqu‘à la fin.

Je mets les cheveux de sa femme
dans les pièces ?

Et tu peux aussi ajouter ça.

Toi et Sam, vous devriez jouer la comédie.

Bien joué.

Merci, au revoir.

La police de Fishkill a retrouvé le corps.

Ils vont le ramener à Manhattan
pour l‘autopsie.

Allez, à demain, d‘accord ?

Samantha.

Tu as le temps d‘aller boire un Verre ?

J‘ai dit à Keller que je le retrouverais,
mais tu peux Venir avec nous, si tu Veux.

Non, non, ça ne fait rien.
Allez—y seuls. Merci.

- Alors peut-être une autre fois ?
- Oui.

Martin ?

Tu vas bien ?

- Ce n‘est pas satisfaisant, n‘est-ce pas ?
- Quoi donc ?

De ne pas les retrouver vivants.

Mais sa mère va pouvoir faire son deuil
et le méchant ira en prison.

On a fait notre boulot.

Oui, oui, je suppose.

Bonsoir.

Bonsoir.

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