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JEUDI 21 OCTOBRE 1976

Hier, alors que mon fils jouait

au milieu des caisses,

il a trouv� un paquet ouvert.

Il a failli mourir

� cause du poison que j'ai cach� pour vous.

Nous oublierons ce que nous avons vu.

Votre piti� ne ternira pas votre honneur.

La prochaine fois,
ne t'engage pas � la l�g�re.

Tu es tendu. Tu es stress�.

La prochaine fois,
ce sera dans une autre vie.

D�sol�, Mme Kim.

Dans votre prochaine vie,
choisissez mieux vos maris.

Allez. Vas-y !

Tu vas mourir !

Jazzman... C'est toi...

�a faisait longtemps.

C'est toi qui vas mourir...

On avait dit ni femmes ni enfants.

Que le Seigneur ait piti� de toi.

Ta famille t'attend, petit.

Je dois sortir un instant.
Ensuite, tu la retrouveras.

Tu ne comprends rien � ce que je dis.

Dieu me pardonne de t'avoir sauv�.

Tu es seul.

Los Angeles,
neuf ans plus tard

D�brouille-toi seul.

Je n'ai pas la fibre paternelle.

- Mes parents sont morts comment ?
- � cause des gangs.

Victimes innocentes de la guerre des gangs.

Avant de mourir, ton p�re t'a confi� � moi.

C'est comme �a, Chance.
On ne peut rien y faire.

Lui, sa m�re est morte.
Je n'ai pas eu le choix.

Max Templeton ne fait pas dans le social.

Oh, non.

Fais comme moi.

Je vous avais interdit d'entrer ici.

Meurtre.

Fiche le camp.

Qu'as-tu � dire ?

Super.

Fiche le camp.

Allez.

Ici, c'est l'enfer.
Impossible de faire marche arri�re.

�GLISE DE LA SAINTE TRINIT�
ET DE LA R�DEMPTION

Bienvenue au purgatoire.

- Tu sais te battre ?
- Oui.

D'accord. Botte-moi le cul.

Sans rythme, tu es inoffensif.

Sans rythme, tu te feras d�molir.

Le mouvement prime.

Trouve ton rythme et tu seras imbattable.

Tu devras apprendre deux choses.

Deux choses difficiles.

Lesquelles ?

Ta premi�re victime

et ta premi�re blessure.

Et si personne ne me blesse ?

C'est fait.

Allons nettoyer �a.

DE NOS JOURS

ASCENSEUR
ALIMENTATION

Un appel.

Cul sec, du premier coup.

Pr�t ?

Sant�.

J'aime tes tatouages. Celui-ci...

Bon Dieu !

Dieu se fiche des gens comme nous.

Salut, Chance.

Mon nouveau morceau te pla�t ?

Appelle-moi.

Rapporte-moi tout mon matos, cette fois.

Pas de rayures, s'il te pla�t. Appelle-moi.

CIBLE
"ANGEL" CHANTEUSE AM�RICAINE

"ANGEL" - S�CURIT�
Mike Ohr - Andrew Zarrow - Miles Templeton

Lui, sa m�re est morte.
Je n'ai pas eu le choix.

C'est comme �a, Chance.
On ne peut rien y faire.

- Salut.
- Ce disque est ray�.

- Quoi ?
- Il saute.

Tu as improvis� sur plus dur.

C'est facile.

Change de tempo.

On est pay�s pour ce tempo.

- Sans moi. C'est personnel.
- Mince.

- C'est la voiture d'Angel.
- Oui.

� mon signal, casse la vitre.

Elle doit �tre furieuse.

- Bon.
- Du calme.

Je te paie 500 $ pour �a.

C'est une propri�t� priv�e.

Je t'emmerde. Parle � Lenny.

Mince.

- Tout va bien ?
- �a lui passera.

- Content de te voir, Miles.
- Oui.

Matt, voici Ty.

Ty. Miles a d� te parler de nos soucis.

J'en ai beaucoup.

Ty est un agent de liaison id�al.

Il conna�t les gens, la culture

et il parle la langue.

Pour la s�curit� d'Angel,

tu as ma parole, et elle vaut de l'or.

Je sais.

- Fais de ton mieux.
- J'y compte.

Je n'ai jamais perdu un client.

Ma s�curit� passe apr�s celle de mes clients.

Arr�te. Non. Non. Viens.

Tu es s�rieuse ?

Tu refais les m�mes erreurs
depuis 11 heures, Tamara.

Je ne d�bute plus. La voix doit �tre super.

Je sais que tu peux mieux faire.

Fais une pause.

Angel, d�cide-toi pour ta tenue.

Tout le monde d�teste l'album.

- Le tien ?
- Non, celui des Beatles.

- Le mien.
- Personne ne le d�teste.

Pourquoi personne ne l'ach�te ?

Je ne sais pas. Il faut �tre patiente.

Les gens n'attendaient pas cet album.

Oui.

C'est un album tr�s personnel, Matt.

Il refl�te les sacrifices que j'ai faits.

J'ai d� renoncer � tant de choses.

Angel.

Oui.

Aie confiance en toi.

Tu es ma seule famille, Matt.

Va dormir. Demain, on va � Bangkok.

- C'est japonais.
- Bref.

- Bonne nuit.
- Bonne nuit.

C'est un flingue
ou tu es heureux de me revoir ?

Tu te souviens de lui ?

Miles est beau gosse, hein ?

- Si tu bouges...
- Du calme.

Pourquoi m'avoir menti ?

Je dois aller aux W.C.

Tu m'avais dit qu'il �tait mort.

Mieux valait que tu ignores o� il �tait.

Qui es-tu pour d�cider ?

J'ai toujours d�cid� pour toi.

Tu m'as donn� un fr�re
avant de le reprendre.

Pourquoi ?

C'est simple.

Tu m'as laiss� faire.

Je t'ai dit qu'il �tait mort,

car il est diff�rent de nous.

Il valait mieux qu'il nous oublie.

Il est trop stupide. Il est trop sentimental.

Il t'a �crit des lettres !

J'ai failli tuer le facteur.

Chaque jour, il apportait une lettre de Miles.

Te faire croire � sa mort,

c'�tait le seul moyen que tu l'oublies.

Je l'ai emp�ch� de te retrouver.
Pas l'inverse.

Tu es un vrai tueur, comme moi.

Tu m'as tout appris.
Je voulais que tu sois fier de moi.

Mais maintenant,
je sais qu'on n'a rien en commun.

C'est moi qui t'ai fait. Tu es � mon image !

Ici, c'est l'enfer.
Impossible de faire marche arri�re.

Bienvenue au purgatoire.

SAINTE BIBLE

C'est ta derni�re le�on.

Je ne suis plus ton p�re. C'est fini.

Tu es seul maintenant.

On risque m�me d'�tre oppos�s.
C'est compris ?

Tu m'�coutes ?

Je ne plaisante pas. C'est comme �a.

Le Vietnam m'a d�truit.

Je ne sais faire que �a. Tu es diff�rent.

Tu es dou� pour �a. �a ira.

Je n'ai plus rien � t'apprendre.

Ne t'attache � personne.

Ils n'h�siteront pas � te remplacer.

Je n'ai rien d'autre.

Tu vois ce m�daillon ?

Voil� ta vraie famille.

Porte-le pr�s du c�ur.

C'est ta seule famille.

- Resto Gros Rick.
- Cise.

Que voulez-vous ?

On ne t'a pas appris la politesse ?

Je plaisante. Du calme.

Bangkok. Qui est le M.C. ?

Tokyo, Japon

Ils ont engag� un cador � ta place.

Ils veulent vraiment qu'elle meure.
Le nouveau M.C. est un monstre.

Et il n'est pas seul.

C'est un couple.

Tuer, c'est sa passion.

Paris, 2005, 60 morts, une cible.

Londres, 2001,
un p�t� de maison d�truit, deux cibles.

Noms de code : Dommage et Collat�ral.

Collat�ral - Dommage

�a va saigner � Bangkok.

C'est bien.

N'aimes-tu pas ces moments ?

Mince.

Bangkok, Tha�lande

- Tu as v�rifi� les fen�tres ?
- Toutes.

- Les loges ?
- Deux fois.

- Les toilettes ?
- Tout a �t� v�rifi�.

Et le toit ?

C'est d�j� fait. Un garde y sera post�.

Je v�rifierai encore.
Je veux un homme l�-haut.

D'accord.

Chance !

C'est incroyable.

Que fais-tu ici ?

Tu as re�u mes lettres ?

Non.

Il ne te les a pas donn�es.

Comment va papa ?

Pas bien.

Accompagne-moi.
Tu es de plus en plus rapide.

Le toit est s�curis�. Je descends.

Quand on est jeune, sans foyer,

on court au devant des ennuis.

On cherche � se faire un nom.

J'�tais vraiment mal.

D�s que j'ai pu,
je me suis engag� dans les marines.

J'ai vite oubli� la rue.

Ensuite, police et forces sp�ciales.

Un ami m'a orient� vers la s�curit�.

Et me voil� � Bangkok.

Qui aurait cru
que je pr�f�rerais sauver les vies.

On va l� o� la vie nous m�ne.

Peut-�tre. Pas toujours.

- Je suis l� pour une raison.
- Je m'en doutais.

- Il y a un contrat sur ta cliente.
- Ah bon ?

On n'est plus des gamins.
Je ne joue plus. Je suis un pro.

Tu as des infos ?

Tu sais ce que je fais.

C'est s�rieux.

Des gens viennent ici

pour tuer Angel.

Ils tueront ceux qui s'opposeront � eux.

Je suis un pro. C'est une cible facile.

Un amateur r�ussirait.
Si tu t'en m�les, tu mourras.

C'est � moi
qu'on a confi� le contrat en premier.

Et alors ? Je suis cens� avoir peur

� cause de ces histoires ?

Ne m�lange pas. La peur n'a rien � voir.

Angel peut se faire surprendre.

Fais attention � toi.

Sur le toit, je t'aurais eu.

Je suis l'un des meilleurs.

J'esp�re que ces tueurs sont pr�par�s.

Je les attends de pied ferme.

Toi y compris.

Si j'avais accept� ce contrat,
tu n'aurais rien pu faire.

Si tu l'avais accept�, j'aurais d� te tuer !

Tu sais quoi ?

Fous le camp. D�gage.

Tu ne m'es d'aucune utilit�.

Chacun pour soi.

Arr�te...

Vos papiers.

- On est pr�ts ?
- C'est parti.

C'est parti ! Allez.

Non, non, non.

Vous allez me dire ce qui s'est pass� ?

Vous �tes muets, ou quoi ?

Dis � ta cliente de se taire.

Pardon ? Ne me parlez pas sur ce ton.

Je ne vous parlais pas.

Je ne suis pas votre larbin. Ne bougez pas.

- O� va-t-on ?
- Dans un endroit s�r.

Attention !

Plus vite !

Baissez-vous !

- Plus vite !
- J'ai compris.

- Ce flic a tir� sur nous.
- C'�tait pas un flic.

- C'�tait qui ?
- Un tueur � gages.

Je peux...

Arr�tez de d�lirer.

Personne ne veut ma mort.

Je veux voir mon manager !

Vous mourrez.

Je veux voir les flics.

Ils risquent d'�tre corrompus.

- Pourquoi moi ?
- C'est un contrat juteux.

Arr�te-toi.

Pourquoi ici ?

On va reprendre nos esprits.

Ensuite, on ira en lieu s�r.

D'accord. En lieu s�r.

C'est �a. Super.

Matt tient � vous.
C'est pour �a qu'il m'a engag�.

Je sais g�rer ce genre de situation.

�a va aller. Croyez-moi.

J'ai le choix ?

J'ai pour mission de veiller � votre s�curit�.

Angel, asseyez-vous et d�tendez-vous.

Tu fais quoi ?

Je prie. Il nous faut toute l'aide possible.

C'est �a.

Tu devrais �tre reconnaissant.

C'est reparti.

Tu te rappelles nos jeux ?

Toi, tu jouais.

Moi, j'en bavais.

- Je te prot�geais.
- C'est vrai.

Contre n'importe qui.

Je te prot�ge toujours.

Je te prot�gerai toujours.

C'est r�ciproque ?

Pourquoi nous avoir abandonn�s ?

� l'�poque, j'�tais diff�rent.

� pr�sent, je suis un homme.

Je te connais.

Je sais qui tu es.

Depuis qu'on est gosses,

tu n'as pas eu le choix.

Tu essaies d'absoudre mes p�ch�s ?

Je ne peux pas faire �a.

Dieu seul le peut.

J'ai choisi cette vie.

Papa m'a aid� � me perfectionner,

� �tre le meilleur, � �tre pro.

Je ne regrette rien. Impossible de reculer.

Certaines de mes actions sont irr�versibles.

Pour mon premier contrat,
j'ai aid� un mercenaire.

La cible �tait dans la cuisine
avec femme et enfants.

Le mercenaire a but� tout le monde.

La cible, c'�tait pr�vu.

La femme et les gosses,

c'est comme si je les avais tu�s.

Tu crois que �a s'absout ?

Tu n'as pas respect�
le cinqui�me commandement.

Tu n'es ni le premier

ni le dernier.

Dieu te pardonnera ?

Je l'ignore.

Mais moi, oui.

Fais comme moi.

Fais comme moi.

D'accord.

- Allons-y, Angel.
- J'arrive.

Il me faut une manucure et une p�dicure.

Je porte une robe et des talons aiguilles.

- On fait quoi ?
- Du l�che-vitrines.

Du l�che-vitrines.

Je dois aller aux toilettes.

C'est urgent. S'il vous pla�t.

Tu as entendu.

Tu veux qu'elle se salisse ?

- Allez-y.
- Doucement.

Il est plus sympa que vous.

Vous �tes m�chant. Arr�tez de me pousser.

Allez l�-bas.

Je peux avoir un peu d'intimit� ?

L'intimit�.

S'il vous pla�t.

Avancez.

Vous regardez quoi ?

La s�curit� est enclench�e.

Mon cul. C'est un Walther P22.
Il n'y a pas de s�curit�.

Impressionnant.

Et arr�tez de sourire.

Ramenez-moi � l'h�tel de mon manager.

Regarde-moi.

Fini de jouer.

Ne bougez pas !

Non !

Allez !

L�ve-toi !

Non. Non. Non.

Non !

Ne bougez pas.

Je n'allais rien dire.

- On va o� ?
- J'appelle un ami.

Vous avez des amis ?

Cise.

Mais qu'est-ce que tu fous ?

Il me faut un contact.

Tu ne r�ponds plus.

- O� es-tu ?
- � Bangkok.

- Bangkok.
- Conneries.

Tu ne dois pas...

- Je veux un nom !
- Bon, d'accord.

- Un contact.
- Je cherche.

Je veux du matos.

D.J. Renegade. Il se produit au Bangcocked.

Sois prudent.

Merci.

Allons-y.

Allons-y.

Allez. Viens.

Tu ne passes pas inaper�u.

C'est parfois in�vitable.

Tu attires l'attention sur nous tous.

Viens � l'arri�re.

Prends ce que tu veux et pars.

Une trousse de secours.

Le suspect a �t� identifi�...

C'est notre priorit�.

Il a tu� un flic.

- C'est pour quoi ?
- Du calme.

Quoi ? Mais vous �tes qui ?

Vous �tes cingl�.

Et l'autre ? J'ai oubli� son nom.

Miles Templeton.

Il est mort pour vous,
et vous ignorez son nom.

- Quoi ?
- Mon fr�re, Miles.

Il s'est sacrifi� pour vous.

Je le prenais pour un idiot.

Un idiot qui a donn� sa vie pour une diva.

Je ne comprends pas. Je viens...

Vous ne comprenez rien.

Vous n'�tes qu'une �go�ste.

Miles m'a toujours prot�g�.

Vous lui devez la vie,

alors taisez-vous et ob�issez.

Mon Dieu !

Laissez-moi faire.

D�tendez-vous.

Je m'en occupe.

�a va piquer un peu.

Et maintenant ?

Miles connaissait un lieu s�r.

Je dois vous y emmener.

D'accord.

D'accord.

A�n�s, je viens avec respect

solliciter votre avis.

Vous avez souvent fait appel � nous.
Nous ne vous avons jamais d��us.

Mon amour est mort.

Celui qui a tu� ma femme est
le disciple d'un ennemi

que j'ai affront� il y a longtemps.

Ceci est une question
de vengeance et d'honneur.

Je vous offre mes gages
en �change de votre aide.

- Qui est-ce ?
- Salut.

Tu veux quoi ?

Ton fils fait la une. Chance a merd�.

Et alors ?

Max, c'est ton fils. C'est lui ou toi.

- O� est-il ?
- � Bangkok.

Je veux rentrer chez moi.

Vous pourriez...

Vous pourriez me ramener ?

Plus tard.

Vous ne cherchez pas � me prot�ger.

Je vous sers d'app�t.

Je sers � attirer

celui qui a tu� Miles.

Voil�.

Si je vous avais ramen�e, vous seriez morte.

On ne peut pas savoir.

Je veux rentrer.

Je pars. D�brouillez-vous seul.

Ne sortez pas !

Venez.

Allez.

Coupez le moteur. Les mains en l'air !

Vous avez tu� un policier.

Je ne comprends rien.

Vous avez enlev� la chanteuse.

Vous vous croyez tout permis ?

�a suffit !

Je m'en occupe.

Il dit que vous avez tu� un flic.

Je d�teste les tueurs de flics.

Vous savez ce qu'on leur fait en Russie ?

Je veux sortir d'ici.

Enfermez-le.

Je suis en place. Il est pour moi.

CENTRE D'OP�RATIONS

On s'en va.

Mon Dieu. Il est l� !

Vous serez en s�curit�.

Je sais.

Pourquoi pleurez-vous ?

J'avais 14 ans.

J'allais signer mon premier contrat.

Il y avait ce mec, Sean.

J'avais 14 ans.
Il jouait de la guitare et chantait.

Je suis tomb�e enceinte.

Les maisons de disques ne voulaient pas

d'une fille de 14 ans enceinte et pas mari�e.

J'ai abandonn� mon b�b�.

J'ai abandonn� mon b�b�.

J'ai abandonn� mon b�b�.

Tout ce que j'ai fait n'a servi � rien.

J'ai renonc� � tant de choses
pour ma carri�re.

Pour quel r�sultat ?

J'ai perdu ce qui comptait le plus.

Rentrons.

Angel. Dieu merci, tu vas bien.

C'�tait impossible de rentrer plus t�t.

Je sais.

Chance, voici Matt.

Tu dois te faire examiner.

Je veux �tre s�r...

Viens !

J'arrive.

Non, non. Bon boulot.

Je t'en remercie.

Je tiens � te payer.

Tu parles anglais ? Merci.

Prends �a.

C'est bien. Tu l'as bien prot�g�e.

Tu pourras bosser pour moi. Je t'appellerai.

Je dois y aller. Je dois m'occuper d'elle.

PASSEPORTS �TRANGERS
Autorit�s tha�landaises

- Bon s�jour.
- Merci.

But de votre visite ?

- Nettoyage.
- Pardon, monsieur ?

Les affaires, madame.

- Bienvenue en Tha�lande.
- Merci.

- Tiens.
- Merci.

O� est Chance ?

Il avait des courses � faire.

Voici ton nouveau garde du corps.

Quoi ?

Mon Dieu.

Que se passe-t-il ?

C'�tait ton id�e ?

Angel, tu comprends si vite.

- Pourquoi ?
- Pourquoi ?

Ton album est merdique, Angel.

- Comment peux-tu...
- Oui.

"Il refl�te les sacrifices que j'ai faits..."

De la merde, Angel. Compris ?

Il a besoin de publicit�.

Quoi ?

J'ai sign� avec Ominous Records.

Puisque je poss�de
les droits de tes chansons...

- Mais...
- ... et que tu en as assez

pour six albums...

Comment as-tu pu me faire �a ?

Le plus important,

c'est que tu rapportes plus morte
que vivante.

C'est pour l'argent ?

Pour quoi d'autre ?

Fais ton boulot !

D'accord.

C'est bien. Tu l'as bien prot�g�e.

Angel.

Elle est ligot�e.

Tu as tu� ma femme. J'ai la tienne.

- Viens la chercher.
- O� ? Quand ?

Dans ton dernier lieu s�r.

All�, agent Luai.

O� ?

O� ?

INTERDIT DE FUMER
MAT�RIAUX INFLAMMABLES

Que fais-tu ?

On a des affaires � r�gler.

Chance ?

C'�tait ton fr�re au march� ?

Je te connais. Je sais d'o� tu viens.

Le jazzman t'a dit
ce qui est arriv� � tes parents ?

Comment tu es devenu son fils ?

J'ai but� ton p�re.

Ta m�re, j'h�sitais.

Le jazzman est arriv�, les balles ont vol�.

Elle �tait morte.

C'�tait ma faute.

Si tu tires, tout le monde meurt.

C'est bien.

Je compte prendre mon temps avec toi.

Le mouvement prime.

Trouve ton rythme.

�loignez-vous de lui !

Non.

Merde.

�a va ?

Partons.

- Tu dois partir.
- Je ne veux pas.

- Si.
- Pas sans toi.

- �coute-moi !
- Pas sans toi !

- Angel !
- Non ! Non !

Sans t'en douter, tu m'as sauv�.

Merci.

Il n'y a personne l�-dedans !

Qui �tes-vous ?

Un musicien.

Je viens jouer mon dernier morceau.

Jetez votre arme.

Jeter mon arme ? Arr�tez.

Pour l'amour de Dieu, jetez votre arme !

Hein ?

Quel est le rapport avec Dieu ?

Non ! Non !

Non !

- Angel !
- Angel !

UN AN PLUS TARD

- Angel !
- Angel !

C'est pour toi. Tu as deux minutes.

J'arrive.

- Angel !
- Angel !

Bon.

SANS T'EN DOUTER, TU M'AS SAUV�

Je suis heureux que ce soit toi.

D�sol�, fils.

Chance Templeton est mort.

Qu'est-ce que tu racontes ?

Quand je t'ai trouv�,

tu as eu une deuxi�me chance.
Voil� la mienne.

Je me suis toujours occup� de nos affaires.

Je me chargerai de �a.

Fiche le camp, maintenant.

Je suis derri�re toi.

J'ai toujours �t� derri�re toi.

Vous �tes encercl�.

Adaptation : Jean-Marie Rabeyrin