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Nous aimerions avoir
la garantie d'une democratie.

Ca suffit, assez parle de ca.

Si vous ne respectez pas notre accord,
je trouverai un autre partenaire.

Jomatta doit rester ou il est.

Commencez l'attaque.

Qu'est-ce que vous faites ?

Central, on est touches.

Vous m'entendez ?

Allo, Chauffeur de taxi ? Repondez !

INFORMATION CONFIDENTIELLE

AGENT CASEY: INVISIBLE

VISIBILITE MAINTENuE
pAR STABILISATEuR

TEMpS RESTANTD'INVISIBILITE

Le jeune Etat du kampali
fete un triste anniversaire.

La guerre civile dur depuis 3 ans,

sans que quiconque
ait reussi a y mettre fin.

1 4 mois plus tot,

le pays etait dirige
d'une main de fer par Hali Jomatta.

Apres le coup d'Etat, des greves
ont mis a mal la democratie.

pour sortir de l'impasse,

un accord secrt
aurait ete conclu a Geneve

pour retablir Jomatta au pouvoir.

Aujourd'hui, a l'ONu,
le representant sovietique

a accuse les Etats-unis
de conspiration avec Jomatta

De leur cote,
les Etats-unis ont accuse

les Sovietiques d'avoir orchestre
la guerr au kampali.

Le representant americain a ajoute
que les Etats-unis avaient toujours agi

dans l'interet du kampali.

Aeroport de Lampura
Ouest centrafricain

Je ne comprends pas.
Pourquoi s'en meler ?

La decision vient du sommet.
Aucun de nous ne peut aller contre.

Moi, j'en ai les moyens.

Sam...

Desole, Leonard.
Je ne reapparaitrai pas.

Cessez de faire l'idiot.
C'est absurde.

Tout comme eliminer un dictateur
et le remettre en place.

Sam, arretez ca.

Regardez la-haut.

ll n'y a que Jomatta qui puisse forcer
le denouement de cette guerre civile.

Vous avez raison.

Je le ferai.

Pourquoi faut-il aller
le chercher en helicoptere ?

Ce n'est pas si facile.

ll faut que ca se fasse rapidement,
avant que les factions s'en apercoivent.

Voila votre appareil.
Prenez-en soin.

Nous vous en serons reconnaissants.

Ah, le voila.

- M. Jomatta.
- M. Driscoll.

Sam Casey.
ll va vous conduire.

- En route.
- M. Jomatta...

M. Driscoll, je vous en prie.
Ne perdons pas de temps en formalites.

La population
attend mon retour depuis 3 ans.

Une seconde ne changera rien.

Depuis des mois, nous nous efforcons
d'assurer votre retour au pays.

- Mais nous esperons...
- Peu importe ce que vous esperez.

J'ai le droit de conduire mon peuple.

- Vous ne m'en empecherez pas.
- ll ne s'agit pas de ca,

mais des droits de l'homme.

Nous aimerions avoir
la garantie d'une democratie.

Quand j'ai accepte votre soutien,

aucune clause ne mentionnait
votre implication dans mes affaires.

C'etait sous-entendu.

C'est ce qu'il me semble.
Ca suffit, assez parle de ca.

Mon pays m'attend.

Nous pouvons partir ?

Si vous ne comptez pas
respecter notre accord,

je trouverai un autre partenaire.

Les Sovietiques, par exemple.

Allez-y.

- Bon voyage, Sam.
- Merci, Leonard.

Ouest du kampali
sous controle des mercenaires

Les nationalistes vont atteindre
les champs de mines.

Ca va les arreter.
lls ne passeront pas.

Oui.

Mais les fermiers savent
ou sont les mines. lls leur diront.

Alors ne le disons plus aux fermiers.

Regardez ca, colonel.

Jomatta !

Alors ils ont reussi, a Geneve.

lls le chassent, puis le font revenir...

lls ne sont pas tailles
pour ce genre de guerre

et ils le ramenent avec les honneurs.

On a encore les meilleurs soldats.

C'est parce que les autres partis
sont divises.

Une fois Jomatta de retour,
ils se remettront ensemble.

Et nous perdons contre eux, ou nous
nous rendons et nous sommes juges.

- Juges ?
- C'est ce qui arrive aux mercenaires.

Vous dirigez cette machine avec adresse.

Ou avez-vous donc appris ?

Au Vietnam.

Rien de tel qu'une guerre
pour apprendre.

C'est surement pour ca
que votre gouvernement l'a declaree.

M. Jomatta, j'ai la mission
de vous ramener a la capitale,

pas d'ecouter
votre version de l'histoire.

J'oubliais que chez vous,
on a eu du mal a affronter la verite.

C'est grace a mon pays que vous rentrez

et que vous n'avez pas
a vous battre dans la jungle.

Je vous rappelle
que si mes ennemis ont pu reussir,

c'est grace aux armes
que votre pays a donnees.

Vous croyez ca ?

Je peux me tromper
a propos d'lntersect.

Peut-etre que c'etait plutot la ClA.

L'helicoptere est en approche.

La cible est a 1 ' 06' 00''.

Bien. Commencez l'attaque.

Le radar est sur lui.
Missile en operation.

M. Casey ?

Le moment est venu pour moi.

La destinee a montre la route.
''Retour au kampali'', c'est son ordre.

Lancez le compte a rebours.

1 0, 9, 8, 7...

Je ne suis pas obsede par le pouvoir,
mais puisque c'est mon devoir...

Regardez !

Qu'est-ce qui se passe ?

Votre destinee a fait erreur.

Des missiles.

Qu'est-ce que vous faites ?
Vous volez droit vers le sol !

Exact. On y sera en securite.

Allez, mon grand. Ne t'arrete pas.

- Oh, non !
- Quoi ? Quoi ?

- Le rotor.
- Qu'est-ce que ca veut dire ?

On va faire une demonstration
des lois de la pesanteur.

Un petit effort. Allez, vas-y !

Chauffeur de taxi appelle le central.

On a un probleme !

Je repete : on un probleme.

Central. Que se passe-t-il ?

Central, on est touches.
On est presque au sol.

Communiquez-moi votre position.

Donnez-moi votre position !

Chauffeur de taxi ?
Vous me recevez ?

Repondez !

On les a eus !

lls sont pres des collines, au sud.

Bien. Allez vous occuper
de Jomatta et de son pilote.

Je ne veux aucun survivant.

Jomatta ?

Vous etes entier ?

Oui. Je crois que oui.

Aidez-moi. Je suis coince.

Vous avez la jambe cassee ?

Non, je suis coince, c'est tout.

Aidez-moi a me degager.

Allez.

Ca s'annonce mal.

Venez a cote de moi.

On n'arrivera pas a le faire bouger.

Des hommes approchent.

Des soldats.

Nationalistes ?

Non, des Blancs.

Des mercenaires.

Venez m'aider.

Non, ca prendrait trop de temps.
lls sont deja tout pres de nous.

Que faites-vous ?

Vous n'en aurez pas besoin.

Jomatta !

Jomatta, revenez ici !

Personne a bord.

lls sont tombes d'ici.
Cherchez aux alentours.

Les corps sont peut-etre tombes.

On va fouiller l'appareil.

ll manque la trousse d'urgence.
Perdue dans la chute ?

Ou bien utilisee.

Aidez-moi.

ll y a du sang.

- Beaucoup ?
- Non, seulement quelques gouttes.

Jomatta et le pilote sont dans le coin.

On continue
jusqu'a ce qu'on les retrouve.

Rentrez a la base
et ramenez quelques gars de plus.

- Et en vitesse.
- J'y vais.

On repart. Allons-y !

Rangez ce pistolet ! Allez !

Salaud...

Ne me touchez pas.

Ou je vous tuerais moi-meme.

Je ne vous crois pas.
Vous m'avez laisse la-bas

pour sauver votre peau.
- Je l'ai fait pour mon pays.

- Pas pour moi.
- Ca vous arrange bien.

Deux prisonniers
n'auraient servi a rien.

Le sacrifice est parfois necessaire.

- Vous ne comprenez pas ?
- Pas si je suis le sacrifie.

Bon. Vous avez reussi a vous echapper.

J'en suis tres heureux.

Nous devons nous rendre a la capitale
et nous ne serons pas trop de deux.

Allons-y.

Minute.
Vous allez me donner des ordres ?

Vous croyez que je vais vous laisser
aller droit chez les mercenaires ?

- Que voulez-vous dire ?
- lls savent que vous etes ici.

- lls vous cherchent.
- Non, non !

Oh, si, je vous assure.
Je les ai entendus parler,

quand j'etais cache.

Et ils savent ce qui se passera
si je reprends le pouvoir.

- lls me cherchent.
- lls me cherchent aussi.

Nous n'irons pas a la capitale
avec eux sur nos talons.

J'accepte toute suggestion.

Les montagnes sont a 1 5 km,
de ce cote.

ll y a un chef, un allie de longue date.

ll pourra nous donner une voiture,
de la nourriture et une escorte.

Vous savez comment y aller ?

Bien sur !

Dans ce sac, il y a un rasoir ?

- Oui.
- Rasez-vous la barbe.

Quoi ?

C'est ce qui a rendu
mon visage familier.

- C'est elle que mon peuple reconnaitra.
- L'ennemi aussi.

D'accord, Casey.

Je vais la raser.

Mais je vais attendre lejour

ou vous allez tomber
du haut de votre arrogance.

Alors soyez patient, Jomatta.

M. Driscoll, vous aviez raison.

On a intercepte un message.
Les mercenaires cherchent deux hommes.

- Jomatta serait en vie, alors.
- Sans doute.

- Qui vous dit que Sam l'est aussi ?
- Une intuition.

lls vont aller vers les montagnes.
C'est la que Jomatta a des allies.

Je pense qu'il va y conduire Sam
et demander de l'aide.

- Contactez le patron a Washington.
- Je lui dis quoi ?

Que je veux l'autorisation
de passer la frontiere

pour rejoindre Casey et Jomatta.

Dites que je crois savoir ou ils sont

et qu'il se peut que je ne sois pas
le seul au courant.

Une seconde.

Les traces d'un homme seul.
A partir de la, il y en a un 2e.

- lls ont pris cette direction.
- Vers les montagnes. C'est logique.

Amenez les Jeep sur la route.
Qu'elles nous attendent au pic.

On envoie des eclaireurs.
Vous, suivez-moi.

J'ai du mal a me reconnaitre.

Esperons que ceux qui nous suivent
feront la meme chose

et qu'aucun ne vous reconnaitra.

Non ! Pas de panique.

Vous allez trop au cinema.

lls ont certainement
aussi peur que nous.

- Elle n'approchera pas.
- Pourquoi ''elle'' ?

A cause de son rugissement.

Qu'est-ce que vous notez ?
C'est votre journal ?

Non.

C'est mon programme
pour le futur gouvernement,

les reformes que je ferai a mon retour.

Je peux y jeter un oeil ?

- Je vous en prie.
- Merci.

''Reforme numero 1 :
la terre revient de droit au peuple.''

- Par peuple, vous entendez l'Etat ?
- L'Etat sera mon peuple.

''Dissolution de l'Assemblee
jusqu'aux nouvelles elections.''

Bien sur.

C'est une assemblee de traitres.

Les coupables seront traduits en justice
et condamnes.

Par des juges nommes par vous...

Bien entendu.
C'est la reforme numero 3.

- 26 reformes en tout.
- Jusqu'ici, oui.

''Jusqu'ici'' ?

Tres interessant.

- J'ai lu un bouquin dans ce genre.
- Oui ?

Ca s'appelait 1984.

C'est une tres etonnante comparaison.

N'oubliez pas qu'Orwell
etait un marxiste desenchante

par l'issue de la guerre d'Espagne.

Mais moi, je suis un fervent
populiste realiste.

Et a propos...

on sait aussi lire, en Afrique.

Bonne nuit.

Touche.

Que se passe-t-il ?

Un lion ?

Pire. Des hommes.

Attendez, inutile de tirer.
lls sont trop nombreux.

Pourquoi devrait-on les epargner ?

J'ai mes raisons.

Je les connais.

C'est parce qu'ils sont blancs.

Ca ne change rien.

Vous croyez
que tout doit etre blanc ou noir.

Je vois.

Pourriez-vous m'expliquer pourquoi ?

Vous ne comprendriez pas.

M. Driscoll ?
Le ministere des Affaires etrangeres.

J'ai decode le message.

Rappelez-les.

Le patron refuse
de vous laisser aller seul au kampali.

Je sais ce qui est ecrit.
Appelez-les.

D'accord.

Tiens le coup, Sam.

Une minute. En 3 ans,
les choses ont peut-etre change.

Non, pas dans cette region.
Le chef vit la.

lls vont nous recevoir.

Prudence avant d'aller ou que ce soit.

C'est mon peuple !

Jusqu'ici, tous ceux qu'on a vus
cherchaient a vous tuer.

Je n'ai pas vu vos amis.

lnutile d'avertir les gens
de notre presence.

Comme vous voudrez.

Mais ca ne servira a rien du tout.
Allons-y.

Oui ?

- Nous cherchons le chef de district.
- C'est moi.

Non... Ademolo, le chef.

L'homme de Jomatta ?

Quand son maitre est parti,

la plupart des gens
ont voulu qu'il parte aussi.

J'ai herite de sa maison
et de sa fonction.

Bien, mais...

Nous sommes
des journalistes d'information.

Le monde s'interesse beaucoup
au kampali, on dirait.

Notre Jeep s'est retournee
a 1 5 km d'ici.

Nous cherchons un vehicule.

Personne n'en a, ici.

C'est impossible ! Jomatta a donne
des camions a chaque district.

Je sais,
mais personne ne les a jamais recus.

Les chefs de province
les ont revendus

et ont garde le reste.

- 15 km, vous disiez ?
- Oui.

C'est une bien longue marche,
par cette chaleur.

Entrez vous reposer et vous restaurer.

Je vous en prie.

Vous avez dit
que vous etiez journalistes.

Oui.

Peut-etre pouvez-vous me renseigner.

Est-ce vrai que Jomatta est de retour ?

Nous ne savons pas.

Ca doit rester une rumeur.
On ne veut pas qu'il revienne.

J'ai beaucoup de mal a le croire.

Nous avons suivi
les elections pour le journal.

Si je ne fais pas erreur,

Jomatta a recu l'adhesion
des electeurs du kampali.

Sans doute. ll en a profite
pour se nommer president a vie.

Sans doute avait-il ses raisons.

- ll a fait beaucoup pour le kampali.
- Pas pour les kampaliens.

ll a double les salaires en un an.

ll a fait imprimer des billets.

ll a etendu les frontieres
aux limites de la riviere.

En faisant la guerre aux voisins.

Notre fils n'en est pas revenu.

Je suis sur que Jomatta voulait
le bonheur des kampaliens.

Je me souviens, a la mission,
on disait :

''La route qui conduit en enfer
est pavee des meilleures intentions.''

Jomatta nous a abandonnes
sur une longue route

depuis qu'il est parti.

Les soldats arrivent !

- Des mercenaires ?
- Oui.

Rentrons.

- Vous pouvez nous cacher ?
- Oui. Par la !

Pas d'imprudence.
Restez naturelles.

- Vous etes le chef de region ?
- J'ai cet honneur.

Nous cherchons deux hommes.
Un Noir et un Blanc.

lls ne sont pas ici.

lls marchaient dans votre direction.

- Fouillez les lieux.
- Vous deux, derriere.

C'est un petit district.
S'ils etaient la, je le saurais.

Vous le sauriez...

Mais surtout, me le diriez-vous ?

Bien entendu.

Vous connaissez les Chutes ?

Je connais ce village.

ll n'est plus que ruines.

Les gens ont ose mentir.

Je le sais.
On m'a deja parle de ca, ici.

Mais nous n'avons pas vu ces etrangers.

Personne a l'interieur.

Qu'est-ce que c'etait ?

Hauser !

Gardez la moitie des gars
et allez vers le nord.

Je vais aller a l'est.
Nous ferons la jonction aux 3 rivieres.

Vous y serez avant nous.
lnstallez-vous.

Compris.

- Vite ! Vous allez bien ?
- Oui.

lls ne vous ont pas vus.
Comment ca se fait ?

Ca doit etre un puits enchante.

ll faut vous sauver.

- Encore merci.
- J'espere que Jomatta aura saisi.

Je l'ai tout de suite reconnu.

Et vous nous avez aides ?
Pourquoi ?

Je ne tiens pas a la dictature,
mais dans la situation actuelle,

je crois que Jomatta
peut aider le pays.

J'espere qu'il aura appris de son exil.

- Au revoir.
- Au revoir.

Un instant.

Je vais prendre des notes.

Maintenant ?

Oui, pendant que j'ai tout en memoire.

J'ai appris pas mal de choses,
aujourd'hui.

Heureusement.

J'admets que j'ai sous-estime
certains points importants

dans mon programme.

En fait, il faut
que je controle toute la presse ecrite

et la radio.

Vous plaisantez ?

Je ne saisissais pas
d'ou leur venaient ces idees.

Mais je viens de comprendre.

Ce sont les journaux
qui leur imposent ces mensonges.

Je n'y crois pas.

Comment ca ?

Cette famille s'est confiee a nous.
Vous n'avez rien retenu ?

Pour quoi faire ?
lls sont mal informes.

Rien ne peut entrer
dans votre crane obtus ?

Cet homme la-bas
vous a tout de suite reconnu.

ll a risque sa vie pour vous aider.

Alors cela ne fait que confirmer
ce que je vous ai dit et repete.

C'est mon peuple.

Je suis surpris qu'ils soient prets
a vous pardonner

apres ce que vous avez fait.
- Je n'ai rien fait. lls l'ont dit.

C'etaient les chefs de province.

Je vous en prie ! C'est trop facile.

Blamer les gens de votre administration
sauf vous...

Puis prendre des notes ?

- Elles n'apportent que misere.
- Etes-vous idiot ?

J'ai note dans ce bouquin ce qui sera
l'oeuvre majeure du kampali !

Le lion craint la verite.

ll n'a pas vu la verite
qu'il avait sous les yeux !

Attention.

ll serait temps
de regarder les choses en face.

Votre peuple vous deteste, Jomatta.

lls auraient applaudi votre mort.

Ca suffit, maintenant !

Leonard, j'espere que vous comprendrez.

Jomatta !

Je suis content de vous voir.

Vous le connaissez ? Jomatta.

Sans la barbe, on le reconnait.

- Vous n'etes pas ensemble ?
- Je me battrais pas avec lui.

Espece de salaud ! Chacal !

Je suis de la meme armee que vous.

- Quelle unite ?
- Lafarge.

Une compagnie recrutee en Belgique.
On a ete separes

au cours d'un ratissage.
- Regardez-moi ca.

Tu ferais n'importe quoi
a condition de sauver ta peau !

Lachez-moi !

Des que ca se presentera, je te tuerai.
Je te tuerai !

Non. Attachez-le.

Donnez a manger a celui-la,
mais pas d'arme.

On en parlera au colonel.

ll decidera.

Merci.

Le ministere des Affaires etrangeres.

''Pas d'action.
Restez sur vos positions.''

Desole.

Amenez-moi une Jeep.

J'ai recu un ordre de mon patron.
Je vais les chercher.

Que dites-vous du lion du kampali ?

D'ici, il ressemble a un chaton.

On dit que les chats ont 9 vies.

ll est presque minuit.
Veille a l'arrivee du colonel.

- Ne dites rien.
- Casey ?

Comment etes-vous arrive la ?

Ne vous en faites pas,
restez tranquille.

Que voulez-vous qu'on fasse ?

Qu'on parte. Ca y est presque.

On s'echappe ?
Non. Je n'ai pas confiance en vous.

Que vous ayez confiance ou non,

on fiche le camp d'ici.

Attendez une seconde.

Je pars avec vous.

Plus un geste !

Alors, on aide la compagnie belge ?

ll n'y a pas de Belges.

Vous serez executes tous les deux.

Demain matin, a l'aube.

Qu'est-ce que c'etait
que cette manoeuvre idiote ?

Ca n'en etait pas une.

J'ai essaye de vous sortir de la.

J'ai essaye de gagner du temps.

- Vous pensez que je vais avaler ca ?
- Je m'en fiche.

Pourquoi tenez-vous tant
a me faire evader ?

Je suis venu ici avec une mission :
vous mener a la capitale.

J'attendais de votre esprit opportuniste
ce genre de raisonnement.

Je serai ravi de vous voir
devant le peloton.

Ca embellira la tristesse
de mes derniers moments.

Ca n'est qu'une question de minutes.

Jomatta...

On peut peut-etre s'en sortir.

Assez de vos petits tours de societe.
Gardez-les pour vos copains mercenaires.

Taisez-vous et ecoutez-moi.

Je peux nous sortir de la vivants.

Je vous croirais presque.

ll serait temps.

Vous etes le dernier
a qui je voudrais confier ce secret.

Lequel ?

Je vais vous confier
une information top secrete.

Donnez-moi votre parole d'honneur
de ne rien reveler.

Et vous accepterez ma parole ?

Oui, je l'accepterai.

D'accord. D'accord.
Vous l'avez.

Attention...

- Ou...
- ll s'est enfui.

Tous dehors ! Recherchez-le !

Depechez-vous !

Debout !

L'helicoptere est pret
a vous emmener a la capitale.

C'est parfait. Allons-y.

M. Jomatta ?

Vous n'oubliez rien ?

Pas que je sache. Quoi donc ?

Ce qu'il a fait pour vous.

ll n'a fait que son job.
S'il vous plait, mon peuple m'attend.

ll est pas croyable.

Vous vous y ferez, Leonard.

Citoyens du kampali, vous allez entendr
le message d'Hali Jomatta,

president de notr Republique
et chef des armees.

Au cours de mon exil,

le kampali a ete dechire par 3 ans
d'une longue guerre d'interets.

un cruel calvaire
qui aurait detruit tout autre nation.

Mais le kampali a change favorablement.

Moi aussi, j'ai change.

Mon retour chez nous s'est fait
dans la douleur et la difficulte.

Mais je n'etais pas seul.

J'ai eu un compagnon,

un jeune Americain
qui m'a ouvert les yeux.

- ll ne pense pas ce qu'il dit.
- Non.

- Il m'a rappele certains principes...
- L'avion est la.

Ce jeune Americain m'a ouvert les yeux
sur moi-meme.

Oui. Me voila de retour.

Mais je me retire.

Des aujourd'hui, je demissionne
de ma fonction de president

et organise de nouvelles elections.

C'est vous, le peuple, qui deciderez

si vous voulez que je sois a nouveau
le president de notre democratie.

Et alors, ce jour-la seulement,

nous dirons
que le lion du kampali est revenu.

plus vieux, plus sage
et plus humble.

C'etait le message du president,
chef supreme des armees.

Eh bien, Sam...

il vient de vous remercier.