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Des Rangers !

Des Rangers !

- Les Rangers de Rogers.
- Oui ! T'as vu Ies scaIps ;

Oui accroches a Ia ceinture !

Les Rangers ! Les ennuis arrivent !

On dit qu'iIs amenent Ies ennuis.

C'est Ies ennuis qui Ies font venir.

Avant ou apres ce sont des ennuis
a coup sur !

Si seuIement
Ia guerre etait terminee.

On ne peut pas combattre Ies Francais
et Ies Indiens indefiniment.

Capitaine Horn et Sergeant Wash.
Un message pour Ie GeneraI.

DesoIe iI est en conference.
Vous aIIez devoir attendre.

Pas Ie temps !

He attendez !

DesoIe mon GeneraI votre ordonnance
vouIait nous annoncer mais...

- J'ai essaye de Ies arreter.
- C'est bon.

Rangers ;

En effet. Rangers de Rogers.

Des Rangers qui se conduisent
comme des sauvages !

Ces sauvages empechent Ies Indiens
d'envahirvotre territoire.

Vous vous appeIez ;

Un message du Commandant Rogers.

Nous avons besoin de renfort.

II faut repousser Ies Indiens jusqu'a
ce que vous soyez pret a partir.

C'est Ie contenu du message.
InutiIe de Ie Iire maintenant.

Bien. Je vois.

Vous aurez votre renfort
sous 48 heures.

Dites-moi GeneraI iI ne pourrait pas
s'habiIIer comme de vrais soIdats ;

Au Iieu de ces abominabIes
accoutrements verts.

Nous ne sommes peut-etre pas
aussi ''eIegants'' que vos soIdats...

mais avec ces tenues Ies indiens ne
peuvent pas nous voir dans Ia foret.

Meme s'iIs arrivent a nous sentir !

Un conseiI Capitaine.

En AIbany faites attention
a qui vous parIez.

Nous avons appris qu'un certain
RaouI de Moreau...

...coIIabore avec Ies Francais.

Nous n'avons pas reussi a Ie trouver
etant donne que nous ne savons pas...

...a quoi iI ressembIe c'est
pratiquement impossibIe.

Et n'oubIiez pas ceci

Notre campagne echouera si Ies Rangers
sont vaincus dans Ie nord...

...avant que notre armee ne bouge.

Entendu mon GeneraI.
Nous aIIons chercher RaouI de Moreau.

Tres bien. Vous avez vos quartiers ;

Nous sommes a I'auberge.

Mais d'abord je vais voir ma soeur.

Tres bien. Revenez au rapport
dans deux jours.

Sergeant ! C'est bien un scaIp ;

Un vrai scaIp Mohawk.
II n'y a pas mieux.

Tenez je vous I'offre.

Oh mon Dieu !

EIIe habite Ioin ta soeur ;

A environ 15 miIes. A CaIvin.

Pauvre femme.
II aurait mieux vaIu qu'iIs Ia tuent.

Et iIs ont pris Ies deux enfants.

- Ou sont Ies Chesneys ;
- EnIeves ! La mere et Ies enfants.

On n'a pas pu Ies rattraper.

- Et son mari ;
- II n'etait pas Ia.

Ici une femme devrait toujours
avoir un homme aupres d'eIIe.

AIIez dire ca a Mark Chesney.

Je Ie trouverai.

II est probabIement a Ia taverne.

C'est Ia derniere taverne.
On ne va y passer Ia nuit.

S'iI Ie faut.

Jed. Du caIme. Pas de bagarre.

Jed ! Je ne savais pas que tu etais
en AIbany.

Les Indiens ont attaque Ie campement.
IIs ont enIeve Bess et Ies garcons.

Ou etais-tu ;

Je devais etre ici.

Tu devais etre ici ;

CaIme-toi.

RecuIez. Personne ne sera bIesse.

Et surtout ne bougez pas sinon...

C'est bon ca va.

COIFFEUR ARRACHEUR DE DENTS
SAIGNEES PAR SANGSUES.

J'arrive.

Ca vient.

Du caIme mon ami.

Et bien..oh...

Ou sont-iIs ;

Qui ca ;

Oh mes sangsues ;

Vous en avez bien besoin.

Ou sont ma femme et mes enfants ;

Restons civiIises M. Chesney.

Si vous me tuez
vous ne Ie saurez jamais.

Ou sont-iIs ;

Tres touchant
ce souci pourvotre famiIIe.

Pourrais-je avoirvotre pistoIet ;

S'iI vous pIait.

Bien maintenant nous pouvons parIer.

-Venez vous asseoir.
- Ou sont...

Asseyez-vous !

Vous etes pIus grand que moi.

Mais comme ca
c'est moi Ie pIus grand.

PIus fort.

PIus important.

C'est cIair ;

Pourquoi cette attaque ;

Pour enIevervotre famiIIe.

PoIitiquement Ies Indiens
sont tres pratiques.

Personne ne Ies soupconnerait
d'espionnage.

C'est pas mieux comme ca ;

Je vous avais prevenu.

Votre femme et vos enfants
sont mes prisonniers.

Vous aIIez donc coIIaborer avec moi.

Et vous ferez ce que je vous dis.

Vous avez vraiment besoin
d'une saignee.

Mes petits amis vont faire
un beau travaiI.

Comme vous vouIez.

Vous ne pouvez pas m'obIiger.

Je vais aIIervoir
Ie generaI Amherst.

Je vais Iui dire que vous etes
RaouI de Moreau.

Voyons mon cher ami...

...vous tenez si peu
a votre famiIIe ;

Vous vouIez Ies revoir non ;

Vivants !

IIs vont faire marcher Ies nouveIIes
recrues pendant pIus de...

...100 miIes avec Ies Indiens et
des Francais un peu partout !

On n'aura pas Ie temps de chercher
Bess et ses garcons.

Je ne sais pas.

Mais je dois Ie faire.

Entrez !

Ca aIors !

Jed iI faut que je te parIe.

Ca fait des heures que j'hesite.

Je n'ai pas abandonne Bess.

II y avait queIque chose que
je ne pouvais pas Iui dire.

II faIIait que je refiechisse.

En Ia Iaissant seuIe ;

Je vais tout te dire.

II y a quatre mois
j'ai du prendre une decision.

Voir ma famiIIe assassinee ou bien...

...ou bien renseigner Ies Francais .

IIs aIIaient bien
jusqu'a aujourd'hui.

AIors tu comprends
ce que j'ai decide.

Qui t'a menace ;

RaouI de Moreau.

II est arrive ici iI y a quatre mois.
II m'a contacte.

Je pouvais faciIement Iui fournir
des renseignements.

Tu aurais pu informer Ie GeneraI.

Tu aurais risque Ia vie de Bess ;

J'ai craque ce matin et je suis
aIIe voir de Moreau.

Je Iui ai dit que j'arretais.

Tu as vu Ie resuItat.

Ou Ies retient-iIs ;

Je ne sais pas.

II va certainement
Ieurfaire quitter Ia region.

Vous me mettez dans une position
tres deIicate Capitaine.

Votre beau-frere devrait etre fusiIIe
pour espionnage.

Mais I'attachement d'un homme pour
sa famiIIe doit etre pris en compte.

Je ne suis pas venu vous demander
une faveur mon GeneraI.

S'iI merite Ia mort
faites votre devoir.

Nous nous battons pour Ia Iiberte.
II ne merite peut-etre pas de vivre.

Le Capitaine est un peu
perturbe aujourd'hui.

C'est mon opinion !

Et vous M. Chesney
qu'en pensez-vous ;

Sij'etais capabIe de juger
mes actes je n'en serais pas Ia.

Reponse honnete.

Capitaine nous aurions peut-etre
tout interet a menager M. Chesney.

C'est a dire ;

Vous etes cense donner
des informations sur Ie nombre...

...d'hommes que je vais engager
dans Ia campagne du Quebec.

Et aussi votre itineraire.

Et comment etes vous cense obtenir
ces informations ;

En m'engageant dans un
de vos regiments.

LequeI ;

Je Iui ai dit que j'obtiendrai
de I'aide de Jed.

Je Iui ai dit que Ies Rangers sont
toujours aux avant-postes.

Avec eux j'aurai toutes
Ies informations vouIues.

Nous pouvons peut-etre retourner
cette situation a notre avantage.

Si M. Chesney donne ses informations
aux Francais.

De fausses informations.

Bonne idee.

Et de Moreau ;

Du moment qu'on Ie surveiIIe
iI n'est pas dangereux.

Et ma soeur et ses enfants
restent aux mains des Francais ;

Chaque chose en son temps
Capitaine.

Vous avez mon appui totaI
pour Ies secourir.

Merci mon GeneraI.

J'ai bien peur que vos voIontaires
ne seront pas entraines.

Des fonctionnaires des artisans
des horIogers des fermiers.

II va faIIoir en faire des soIdats.

Je ferai au mieux.

Je vous confie M. Chesney.

Nous n'avons pas Ie droit a I'erreur.

Vous etes en sursis M. Chesney.

Si vous vouIez
regagnervotre pIace...

II vous faudra Ie meriter.

Bonne nuit messieurs.

Un seuI coup peut vous sauver Ia vie.

Quand vous visez
ne vous penchez pas tenez-vous droit.

Et quand vous avez votre cibIe
en joue...

AIIez pIus bas...

AIIez pIus bas rampez...

Le tomahawk est une arme efficace.

II demande de I'entrainement.

Ce qu'iI faut savoir c'est caIcuIer
Ia distance.

Regardez cet arbre.

II faut etre rapide
Ies Indiens Ie sont.

Vous prenez votre couteau comme ca.

Vous voyez ;

Vous attrapez Ia tete.

Et vous decoupez...

Je vous ai appris tout
ce que je pouvais.

On va rencontrer Ies Indiens avant
de rejoindre Ies troupes de Rogers.

Certains seront bIesses.

D'autres vont mourir.

Ma responsabiIite c'est de vous
garder en vie.

Je ferai de mon mieux
faites-en autant.

Preparez-vous a partir.

Nettoie cette bIessure.

Je dois me reposer.

J'ai dit nettoie Ia bIessure.

Une fois que tu auras retrouve
ta famiIIe tu pourras mourir.

Pas avant !

Que personne ne bouge.
Viens Wash.

Qui que vous soyez merci !

Ca va ;

Oui ca ira.

Qu'est ce que vous faites ici ;

Je meurs de faim.

Je n'ai rien mange depuis trois jours.

Buvez un coup
ca vous fera oubIier Ia faim.

Ca me ferait meme oubIier mon nom.

Merci j'attendrai
de Ia vraie nourriture.

Comment vous appeIez-vous ;

Fortune MaIIory.

Vous parIez bien angIais ;

C'est normaI je suis angIaise.

II n'y a que des Francais
et des Indiens par ici.

Je vous dis que je suis angIaise !
Ca ne vous suffit pas ;

Votre ami est toujours aussi poIi
avec Ies femmes ;

On n'a pas I'habitude de trouver
des femmes seuIes dans Ia nature.

DesoIee je ne suis pas un renne.

Je suis une femme.

Vous serez interrogee par
Ie Commandant Rogers ce soir.

Je me demande si cette histoire avec
Chesney est une bonne idee.

Peut-etre pas mais Lord Amherst veut
tenter Ie coup.

Vous pensez que Chesney renseigne
toujours Ies Francais ;

Peut-etre.

Et Ia fiIIe ;

EIIe dit qu'eIIe s'est echappee de
Tigonderoga iI y a trois jours.

Trois jours sans rien manger et un tas
d'Indiens qui Ia cherchent.

Une femme ne pourrait pas
tenir comme ca.

Vous croyez que c'est un piege
des Francais pour contacter Chesney ;

Ca me parait aussi difficiIe de sortir
de Tigonderoga que d'y penetrer.

On n'avait rien demande ;
Comment s'est-on retrouve Ia-dedans ;

II parait qu'on attire Ies ennuis.

Vous avez appris autre chose ;

EIIe dit qu'eIIe a ete prisonniere
pendant deux ans.

Je pense que ma soeur et ses enfants
sont aussi Ia-bas.

Commandant si seuIement...

O.K. Jed je vous dois bien ca.

Quand Amherst nous aura rejoint
vous pourrez aIIer sauvervotre soeur.

Mais vous serez seuI.

Je ne peux pas risquer Ia vie
de mes hommes.

Merci.

Et Fortune MaIIory ;

Faites-Ia travaiIIer.

Emmenez-Ia a Ia ferme des Leroy
demain matin.

C'est pas risque ;

On ne peut pas Ia garder avec nous.
On ne va pas Ia fusiIIer.

Dites a Leroy de Ia surveiIIer.

Et mettez-Ia a I'ecart ce soir.

Pour eviter qu'eIIe parIe a Chesney.

S'iI vous pIait je dois vous parIer.

Vous n'etes pas au courant ;
Je suis pestiferee.

En tous cas c'est ce que pense
votre Capitaine.

On ne doit pas me parIer.

Le Capitaine a dit que vous vous etiez
evadee du Fort.

Ma femme et mes enfants
y sont peut-etre.

II faut que je sache. Mme Chesney.
Vous Ies avez vus ;

Bess Chesney ;

Un petit garcon d'environ 8 ans
I'autre un peu pIus jeune.

IIs aIIaient bien ;

Oui.

Vous connaissez mes ordres ;

II a Ie droit de savoir
pour sa famiIIe.

C'est vrai. EIIe etait dans Ie fort.
EIIe doit savoir.

Personne ne doit Iui parIer.

Comment etes-vous
devenu Capitaine ;

En demoIissant tous Ies hommes
de votre regiment ;

Non pIutot en Ieur apprenant
a rester en vie.

Vous n'avez qu'a demander
aux Francais.

Les Francais ;

Vous ne croyez pas que
je me suis evadee.

Qu'est-ce que vous faites ;

Si vous vouIez encore parIer
adressez-vous a moi.

S'iI ne restait que vous dans Ie camp
je n'ouvrirai pas Ia bouche.

Je ne peux pas me permettre
d'etre pris pour cibIe.

IIs sont peut-etre nombreux.

Vous vous inquietez pour moi
ou pourvous ;

Ne bougez pas.

Ca fait pIaisir.

Tu ne pourrais pas gagner Ia guerre
sans mon aide.

Je ne pourrais pas.
Espece de gros Canadien.

J'ai entendu Ie coup de feu.

Qu'est-ce que tu fais ici ;

Je suis avec un detachement.

Je t'amene une nouveIIe recrue.
EIIe s'attend a ce que je sois tue.

Ca fera un joIi cadeau.

Parfois je me demande si ma femme
ne passe pas son temps a t'attendre.

AIors qui est cette nouveIIe recrue
que tu m'apportes ;

Le Commandant veut qu'eIIe travaiIIe
a Ia ferme et que tu Ia surveiIIes.

Je te presente Fortune MaIIory.

Vous etes Francais !

II ne fait que Ie parIer.
II est Canadien.

Et probabIement
aussi coince que vous.

Comme vous aIIez travaiIIer chez moi
ne nous disputons pas.

TravaiIIer ;

AIIez venez.

QueI chien !

II etait commandant mais c'est un
bon chien je I'ai promu generaI.

IIs sont beaux tous Ies deux.

EIIe me fait penser a une Ioutre.
EIIe devrait jouer avec des singes.

Capitaine Jed.

EIIe I'appeIIe Capitaine Jed
depuis toujours.

Je suis devenu Capitaine pour
Iui faire pIaisir.

Je vous presente ''Loutre Joyeuse''
ma femme.

On ne dirait pas qu'iI est
comme son pere.

En effet ! On ne dirait pas !

Ca ne fait pas dix ans
que je suis parti !

Ca fait trop Iongtemps.

La vie est etrange. Je suis
assez vieux pour etre son pere.

Mais je suis son mari.

II est assez jeune pour etre son mari
mais eIIe Ie considere comme son pere.

C'est bien. A nous trois on fait
une beIIe famiIIe.

Mme Leroy nous avons une invitee.

EIIe est a toi ;

Qu'est-ce qu'eIIe a ;

Ca fait 5 ans qu'on est maries
mais je ne Ia comprends pas toujours.

AIIons a Ia maison.

Je vous previens vous serez
constamment surveiIIee.

Quand je penserai que je peux vous
faire confiance vous serez Iibre.

- Mais pourquoi ;
- Sa securite en depend.

Nous ne pouvons transportertout ca.
Ce doit etre fabrique sur pIace.

Si Ies Francais I'apprenaient
nous serions perdus.

Je n'ai pas demande a venir ici.

EIIe n'a pas tort.

Montre-Iui sa chambre.

C'etait Ia premiere femme de Francois.
Marie.

Les Indiens I'ont tuee.

II ne s'est pIus jamais servi
de cette chambre.

II a epouse une Indienne.

''Loutre Joyeuse''

EIIe avait perdu ses parents.

Francois I'a trouvee affamee
dans Ies bois.

II I'a recueiIIie et eIevee
comme une bIanche.

Et puis iI I'a epousee.

Vous tuez vos ennemis.

Mais si votre ennemi est affame
vous Ie recueiIIez.

QueI monde etrange.

Dans Ia foret on tue pour survivre.

Les animaux tuent d'autres animaux
pour manger

Un grand arbre va tuer un pIus petit
pour pouvoir etendre ses racines.

La mort est partout dans Ia foret.

Les hommes apprennent a vivre avec.

Mais pas Ies femmes.

Vous pensez a votre soeur ;

EIIe n'est pas Ia seuIe.
EIIes courent toutes un grand danger.

Vous pensez qu'une femme
est trop faibIe ;

Les femmes sont deIicates.

Et iI n'y a pas de pIace
pour Ia deIicatesse.

Vous n'aimez peut-etre pas
ce que Ia vie fait aux femmes.

Mais vous avez besoin d'eIIes.

Quand Ia guerre sera finie
je refiechirai a ce dont j'ai besoin.

II va vers Ie fort.

Laisse-Ie. II va peut-etre
contacter Ies Francais.

On va voir ce qu'iI va faire.

J'arrive.

Patience j'arrive.

Ca aIors !

Vous avez I'air en forme.

Le GeneraI a hate de savoir
ce que vous avez appris.

Vous etes sur que j'ai appris
queIque chose ;

Ca fait six semaines.

Qu'est ce qui me dit que ma famiIIe
est saine et sauve ;

Vos informations devraient nous
permettre de surprendre Amherst.

Si vos renseignements sont bons...

...vous retrouverez votre famiIIe
avant Ia fin de I'ete.

GeneraI MontcaIm
voici Mark Chesney.

Qu'avez-vous appris sur
I'armee d'Amherst ;

Vous avez une carte ;

Amherst pense que Ia route Ia pIus
Iogique serait Ie Iong du Iac.

Le transport se ferait par bateaux.

Mais iI sait qu'iI vous serait faciIe
de Ie bIoquer.

Tout a fait. Si son intention est
d'envahir Ie Canada.

Mais vous savez qu'Amherst a recrute
des centaines d'ingenieurs.

IIs vont construire une route a
20 miIes a I'est du Iac.

Un petit detachement
passera par Ie Iac.

SeuIement pourvous tromper.

La majeure partie des troupes
utiIisera Ia nouveIIe route.

Combien d'hommes seront
sur Ies bateaux ;

QueIques centaines pas pIus.

Son armee a environ 7.000 hommes.

Nous aIIons disposer notre defense
sur cette route.

Nous aIIons faciIement I'intercepter.

II n'atteindra jamais Ie fort.

Je vous Iaisse avec M. de Moreau.

- Asseyez-vous Mark.
- Je ne...

Asseyez-vous !

Un verre de rhum pour
feter cette occasion ;

Non merci.

Vous avez appris autre chose ;

Rien. Je vous ai dit ce que
vous vouIiez savoir.

Des que nous depIoierons
notre defense sur Ia route.

Les Rangers nous attaquerons.

Sans doute.

Ce Commandant Rogers
est tres genant.

Les Francais pensent que sa tete
vaut bien 5.000 Iivres.

Un joIi magot pourvotre famiIIe.

Vous vouIez que je tue Rogers ;

Ce serait une exceIIente idee.

Refiechissez.

A Ia prosperite.

La votre.

Je t'attendais.

Bess et Ies garcons ;

IIs sont dans Ie fort. IIs vont bien.

Leve-toi.

- Tu n'es pas aIIe chez Ie Commandant
- Lache-moi.

Qu'est-ce que tu as raconte
aux Francais ;

Je m'en occupe.

OK je suis aIIe au fort.

Nous Ie savons.

J'ai dit a MontcaIm ce que Amherst
m'a dit de Iui dire.

Tres bien. On va vite savoir
si c'est vrai.

Des qu'on verra ou MontcaIm
pIace ses defenses.

Ca ne vous est pas venu a I'idee
de m'informer ;

Je vouIais d'abord refiechir.

II Ie faIIait.
Je ne suis qu'un fermier.

Je n'ai pas vouIu de cette guerre.

Je ne vouIais qu'etre tranquiIIe.

Se battre et tuer
c'est important pourvous.

Vous et Jed vous vouIez tuer.

Vous savez tuer.

La seuIe chose qui compte pour moi
c'est ma famiIIe.

Je me fiche de vous de votre guerre
et de ce que vous pensez de moi.

Vous avez pris part au combat.

Juste pour Iui prouver que ca
n'a rien de courageux de tuer.

Pourtoi je ne suis qu'un tueur ;

II faut Ie comprendre.

SurveiIIez-Ie mais comprenez-Ie.

On ne m'a jamais autant deteste.

Vous croyez qu'iI a raison ;

Oui. Sans doute.

Mais apres Ia guerre vous changerez.

Certains ne Ie pourront pas.

Mais vous vous changerez.

Ca y est commandant iIs
construisent Ieurs defenses a I'est.

- Qu'est ce qu'iIs construisent ;
- Des tranchees.

Parfait. AIIez vous restaurer.

Mark n'a pas menti.

Les Francais sont a I'est.

Je vais mieux dormir.

Vous n'avez pas reparIe a Mark
depuis Ia derniere fois ;

Non.

II va faIIoir re-apprendre
a faire confiance.

La guerre ne durera pas toujours.

- Quand attaquons-nous ;
- Tout de suite.

Je reste pres de Mark
jusqu'a ce qu'on recupere Bess.

D'accord.

AIIez debout. On y va !

En rang.

Tout sera pret a I'heure. Meme si
on doit travaiIIertoute Ia nuit.

Vous retournez au camp ;

Ce soir.

- Comment ca se passe avec Ia fiIIe ;
- EIIe travaiIIe comme Ies autres.

Je vais Ies prevenir qu'on va
travaiIIer cette nuit.

Ecoutez-moi.

Jed est ici.

Tout doit etre pret
dans trois jours.

Nous aIIons travaiIIer cette nuit.

Si seuIement tu faisais Ia meme
tete quand je suis pres de toi.

- J'ai ete une bonne epouse.
- Bien entendu.

Va Iui dire bonjour.

Bonjour.

Je suis heureuse tu vas bien.

Rien ne doit t'arriver.

Ne t'inquiete pas.

Je n'ai pas pu t'apporter
de cadeau cette fois.

Tu es Ia.

Quand tu Ie veux
tu as Ia vue d'un aigIe.

Mais ici tu es aussi aveugIe
qu'une taupe.

Tu ne vois rien.

Qu'est-ce que je ne vois pas ;

Ce que mon mari voit tres bien Iui.
Que je t'aime.

C'est Francois qui t'envoie ;

5 ans de remerciements
c'est suffisant.

Je sais qu'iI m'a sauve Ia vie.

Mais est-ce que je peux m'en souvenir
quand Ia nuit tombe ;

Je Ie sens contre moi
et je m'eIoigne.

CeIa Iui fait du maI.

Francois est mon ami
et tu es sa femme.

Tu veux une femme bIanche !

CeIIe que tu as amenee ici ;

Prends-Ia si tu veux.
Mais reste pres de moi.

Pres de toi
quand tu ne Ia regardes pas.

Je ne dirai rien.

Francois t'attend.

Ca fait si Iongtemps
qu'on n'a pas connu Ia paix.

Pour un bref instant
iI y en a eu dans cette piece.

On a bien merite ces queIques minutes.
N'est-ce pas mon chou ;

- Tu sors cherie ;
- Oui.

C'est bien. ParIe a Ia Iune
eIIe te repondra peut-etre.

C'est fou Ia quantite de reponses
que peut avoir Ia Iune.

Ca Iui arrive. Quand eIIe reviendra
eIIe sera apaisee.

Je vais aIIer me coucher.
Bon voyage mon ami.

Merci Francois.

Un probIeme entre vous ;

Non pas de probIeme.

Je n'ai pas eu I'occasion
de vous parIer.

C'est peut-etre mieux.
Les paroIes s'envoIent.

Et aIors ;

Je vous fais peur ;

Vous ne savez toujours pas
quije suis exactement.

Non ! Et vous ;

Vous m'avez embrassee une fois.

Et j'ai cru que...

Mais vous avez referme Ia porte
si vite.

Et pourtant vous m'avez embrassee.

Une fois.

J'ai vu ce que vous pouviez etre.

II y a tant de choses
dont je dois etre sur.

Ne pars pas. Pas encore.

Au moindre geste
mes hommes ont ordre de tirer.

On nous a trahis.

IIs savaient exactement ou aIIer.

QueIqu'un doit etre tres content.

EIIe s'est evadee du fort.

Oui ! Et aIors ;

EIIe est peut-etre francaise.

L'autre soir quand Jed est parti
vous etes restee seuIe.

Vous croyez
que je pourrais Ie trahir.

Oui.

Quand iI vous a dit qu'iI m'aimait.

On n'a pas de temps a perdre.
Francois a tout prepare ;

Oui tout est pret.

- II y a aussi du vin ;
- Pas de boisson !

Dommage. Si tout Ie monde se saouIait
iI n'y aurait pas de guerre.

Un probIeme ;

Le chien devrait aboyer.

II dort peut-etre.

- Non pas possibIe.
- II reveiIIerait un mort.

On va aIIervoir.
Ne bougez pas.

On dirait Ie refiet d'un miroir.

Les miroirs ne bougent pas.

Vous pensez comme moi ;

Les fusiIs des Francais.

Amherst est en route avec son armee.

L'armee arrive ;

Pourquoi vous ne m'avez rien dit ;

Vous seriez parti chercher
votre soeurtrop tot.

Vous irez demain.

Les Francais ne tireront pas
sur des fermiers francais emeches.

Wash a peut-etre une bouteiIIe.

J'avais dit pas de boisson.

Wash fais ce qu'iI veut.

Qui sont-iIs ;

IIs ont un peu trop bu.

IIs veuIent sans doute pIus de vin.

Faites-Ies partir.

Attendez !

Je viens avec vous.

Un mot et je vous egorge.

On va rentrer bien gentiment.

Je vais dire aux hommes
de prendre Ie chariot.

II faut ramener ces gens au camp.

Ce n'est pas moi.

Tu surveiIIes toujours MIIe MaIIory.

Je suis bien obIige.

C'est pas cIair.

Est-ce que tu Iui as dit
que tu aimais ma femme ;

Quoi ;

Ce n'est peut-etre pas Fortune
qui a prevenu Ies Francais.

EIIe se moque peut-etre de tout
mais pas de toi.

EIIe ne se moque pas de toi.

J'aimerais croire
qu'eIIe n'est pas coupabIe.

Et toi aussi.

Un ecIaireur a vu Ies Francais tirer
un cabIe en travers de Ia riviere.

Pour empecher Ies bateaux de passer.

Ca risque de poser un serieux
probIeme a Amherst.

Quand pourrai-je aIIer deIivrer
Bess et Ies garcons ;

Ce cabIe est peut-etre votre reponse.

Regardez. On pourrait Ies attaquer
depuis I'autre cote de Ia riviere.

Et Fortune MaIIory
pourrait vous aider.

- Qu'est-ce qui nous dit que...
- C'est un risque a prendre.

EIIe est Ia seuIe a connaitre
I'interieur du fort.

Si c'est une espionne vous n'aurez
aucune chance a I'interieur du fort.

IIs vous descendront tout de suite.

Avous de voir si vous vouIez
Iui faire confiance. C'est votre peau.

Je vais prendre Ie risque.

Quand Iancez-vous I'attaque ;

Juste quand I'equipe de construction
retournera au fort.

Si vous parvenez a entrer dans Ie fort
vous serez protege par I'obscurite.

- Vous vouIez queIqu'un avec vous ;
- Oui Ie sergeant Wash.

AIIez vous chercher
des vetemenst civiIs.

Etudiez bien Ia carte.

II y a du nouveau ;

On va attaquer
I'equipe de construction.

Tu n'iras pas.

Je sais encore tirer au fusiI.

Tu es reste en vie jusqu'a present.
Fais en sorte que ca continue.

Je vais aIIer chercher
Bess et Ies garcons.

Je veux y aIIer.

Sije ne reviens pas
tu auras ta chance pIus tard.

Je Ies aime teIIement.

Je sais.

Ne pIeure pas.

C'est peut-etre de ma faute.

Un homme ne voit pas toujours
qu'iI est trop vieux.

II ne voit qu'une chose
qu'iI aime une femme.

Et c'est ce qui Ie rend charmant.

Je n'ai pas dit a Jed que c'etait toi
qui avais prevenu Ies Francais.

Je me suis dit c'est ma femme.

Je dois Ia proteger.

La prendre dans mes bras.

Ne me touche pas !

Pourquoi ; Pourquoi ;

Je ne peux pIus etre ta femme.

J'ai paye ma dette et
je ne veux pas en devoir une autre.

On peut commencer une nouveIIe vie.

Non non.

Mais je t'aime.

ParIe a Ia Iune.

EIIe a peut-etre Ia reponse.

On va essayer de ne pas tirer.

- Nerveux ;
- Pas pIus que Ies autres.

Une fois qu'on attaque
ce sera a vous de jouer.

Ne faites pas d'erreur.
Et surveiIIez-Ia.

IIs vont aIIer se changer.

On a de Ia chance.
La nuit va bientot tomber.

Qu'est-ce que vous vouIez ;

Des vetements secs.

On nous a dit qu'on pouvait prendre
ceux des prisonniers.

Vous etes payes.
Vous pourriez en acheter.

DesoIe.

Sergent aIIez Ieurtrouver
des vetements.

Merci.

OncIe Jed !

SiIence.

- Tu as vu Mark ;
- Oui iI va bien.

Vous restez Ia jusqu'a mon signaI.

On va essayer d'ouvrir Ie portaiI.

Des que ce sera fait
je vous donnerai Ie signaI.

C'est I'aIarme. Ne restez pas groupes.
Dispersez-vous.

On ne sait pas qui a ouvert
Ies ceIIuIes.

II se sont tous enfuis ;

II faut retrouver
Ia femme et Ies enfants.

FouiIIez Ies bois et ramenez-Ies.

Ce n'est rien.

C'est un cimetiere indien.
II faut passer de I'autre cote.

C'est Ia qu'iIs enterrent
Ies Indiens ;

Oui ce ne sont que des vieux os.

Les os n'ont jamais fait de maI
a personne.

On ne voit pas grand-chose.

C'est vraiment noir.

On va rester ici pour Ia nuit.
IIs ne nous retrouveront pas.

II y a une torche.

J'aime Ies os je veux Ies voir.

D'accord.

Attention ! Une chauve-souris !

On va avoir du maI a tenir.

Autant mourir dans un cimetiere.

II ne reste pIus guere de munitions.

C'est trop bete d'avoir...

Ca ne vient pas du fort.

C'est Amherst.

IIs se sauvent !

C'est Ie canon d'Amherst.

On va s'en sortir ;

Je n'ai pIus peur.

Je n'aurais pas pu mieux dire.

II tenait I'Indien par Ies cheveux.

II a pris son couteau.

Et iI aIIait...

Ou est Jud ;

J'en sais rien. II y a un moment
que je ne I'ai pas vu.

On a des bonnes nouveIIes.
MontcaIm a Ieve Ie camp.

II est parti pour Quebec.

II ne reste que queIques hommes
dans Ie fort.

Dis-Ie a Jed quand tu Ie verras.

- Commandant ;
- Oui mon gars.

A queI age on peut devenir
un Ranger ;

Tres bientot.

Je vais chercher Jed.

Je pense qu'iI ne veut pas
qu'on Ie trouve.

FIN

Adaptation FRANK LIPSIK