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Sous -titrage ST' 501

C 'est ici les gars, restez en arrière.
J 'y vais.

Garni, putain de merde, Garni, non !

Garni

! Garni ! Les mecs, rejoignez le gars du
fond, qui a pris les bêtises ! Il était

battu, il n 'y a pas de chose à prendre.
On sait que les bêtises étaient

fondrées.

Allez -y, respirez. Assez -vous à l
'échelle.

Assez -vous à l 'échelle, sur la gorge.

Ok, on part ici.

Il faut évacuer chaque fois.

Allez, accrochez -vous.

Respirez bien à fond. Ça va aller. C
'est bien.

On va y arriver.

Assez -vous à l 'échelle. On se bouge.
Allez, allez.

On descend avec une femme.

J 'en ai une qui descend.

On est au bout du couloir. Attention.

Allez -y doucement avec elle.

Elle est là.

Tiens -moi les ailes, s 'il te plaît.
Merci.

Et voilà.

Regarde.

Ah ouais ? C 'est drôlement bien.

Bonjour, les garçons. Bonjour. Regarde
ce qu 'il a fait papa pour moi.

Waouh, super.

Tu as fait ça avec papa ? Vas -y, allez.

Ça a dû vous prendre des heures pour
faire ça.

Ça fait depuis 4 heures du matin qu 'on
est dessus.

Ma tête était déjà debout quand je suis
rentré.

Je crois qu 'il a la gorge enflammée.

Il va falloir aller chez le docteur Bob.
Est -ce qu 'après, je pourrais jouer au

ballon ?

Je crois que dans ton état, il vaudrait
mieux que tu te reposes, mon ange.

Des bulles, des bulles. C 'est sale,
papa.

Faut que ça mouche.

Elle est froide, mais attention les
yeux. Ouh, elle s 'habille.

Un instant.

Gordy, le docteur Bob peut le voir à
11h30. Je veux bien l 'emmener, mais

je prends mon service à 12h15.

Est -ce que tu peux aller le chercher ?
Oui, oui.

Oui, le rendez -vous de 11h30 nous
conviendrait.

Oui, je vous remercie. Ça suffit, on
sort de la douche.

Allez, passe le paquet.

Il est tout propre, mon petit bonhomme.

Allez, on y va.

Tu vois, je t 'avais dit que ça irait
mieux après le docteur.

Tu veux un hot dog ? Oui. D 'accord.

Ça va ? Bonjour, comment allez -vous ?
Bien et vous ? Que je vous sers ? Deux

hot dogs, un coq à l 'ail. Toi, chérie,
qu 'est -ce que tu veux boire ? Un jus

de rhum.

Un jus de rhum, s 'il vous plaît. Et
deux hot dogs. C 'est parti.

Il est tard, où est papa ? Il devrait
déjà être là.

Tu peux jouer, mais tu ne vas pas trop
loin. D 'accord, chérie ?

Monsieur l 'agent, je peux vous demander
un service ? Monsieur l 'agent, s 'il

vous plaît, il faut que j 'aille
chercher mon petit garçon. Vous en avez

trop ou j 'en ai pas pour longtemps ?
Merci.

C 'est lui, regarde ! Où il est ?

Très bien, allons -y.

Suivez -moi.

Coucou, papa ! Bonjour.

Tu vois, je t 'avais bien dit qu 'il ne
t 'allait pas oublier.

C 'est bon !

Bon, trouvez -moi Jilly, Perry et
Copland et ramenez -les tout de suite.

responsable de l 'enquête arrive, je
veux un rapport immédiatement.

On va te perfuser, tu crois que ça va
aller ? Il faut l 'emmener à l 'hôpital

pour extraire les éclats de verre.

Il semblerait que l 'engin ait explosé
au passage d 'un convoi d 'officiels

colombiens accompagnés d 'agents
américains.

C 'est la cible présumée.

L 'homme au téléphone, c 'est Bram, de
la CIA, chargé de la Colombie.

L 'autre, c 'est Shrub, vice -ministre
des affaires étrangères chargé de l

'Amérique latine.

Ils s 'en sont sortis indemnes. La
sécurité a des images de l 'explosion.

Oh, les bandes sont au labo. Où on en
est avec la police, M. Jones ? Ils

que c 'est de notre ressort, mais ils
nous aideront.

Il y a combien de blessés ? Une
vingtaine et neuf morts.

Des agents de la CIA, des militaires
colombiens et américains, une infirmière

son fils là -bas.

Il y a le père qui est derrière.

Attendez.

Ça suffit, Gordy. Il faut qu 'on y
aille. D 'accord.

Allez, va -t 'en là -dessus !

Je veux savoir avant ce soir qui est le
fumier responsable de cet attentat.

À vos ordres.

Joe Phipps, brigade antiterroriste.

Peter Brandt. J 'ai quelques questions à
poser à monsieur le ministre. Ça

attendra. Accompagnez le vice -ministre
à son office. Bien, monsieur.

Tenez -moi informé. D 'accord.

Alors, c 'est vous que je vais
interroger.

Je suppose que la cible était une
personne de votre convoi.

Nous sommes tous des cibles
potentielles.

Allez, racontez ça à la presse. Moi, je
l 'avale pas.

On a un poseur de bombes dans la nature,
il faut qu 'on collabore. Montrez -moi

votre autorisation. Je ne dirai pas à
cet homme qui a perdu femme et enfant

l 'assassin de sa famille va s 'en tirer
pour une question procédure. Dites -lui

ce que vous voulez, je vous parlerai
quand vous aurez une autorisation.

Mademoiselle, s 'il vous plaît.

Mademoiselle, la chambre de Gordon
Brewer, s 'il vous plaît.

Salut, Jack.

Ah, salut. Comment ça va ? Salut, Gordy.

Alors, c 'est grave ? Ça aurait pu être
pire.

À un poil près, l 'artère fémorale était
sectionnée. Il aurait pu y rester.

Bonheur pour aucun attentat contre nos
concitoyens.

Cela dit, ne têtons surtout pas la
tentation de prendre des décisions trop

actives qui mettraient notre nation en
danger et que nous pourrions être amenés

à regretter.

Nous ne permettrons pas des criminels
anonymes de mettre en échec les

négociations entamées... Ça va, Rony ?
Salut, Jack.

Qui est évité par les terroristes ? C
'est la question que l 'on se pose. Et

bien alors, Gordy ? Nous sommes sur les
lieux de l 'attentat où les équipes de

secours se relaient depuis maintenant
trois heures.

T 'as du nouveau ? Le président va
parler dans une minute, mais il va rien

révéler d 'important.

Il paraît que le FBI a dit que la bombe
était cachée dans une moto de police qui

a été volée.

Mais on connaît pas le coupable.

J 'ai vu un flic là -bas.

Gordy, qu 'est -ce que tu fous ? Arrête,
putain ! Gordy, reviens ! Qu 'est -ce

que tu prends ? Je l 'ai vu, j 'ai vu le
flic.

Gordy, tu ne vas pas partir comme ça !
Arrête ! Tu ne peux pas sortir en cité,

tu dois retourner dans ta chambre ! En
cas de problème, passe par le bureau de

Shrub.

Oui, c 'est ça.

Il est de la maison, il saura quoi
faire.

Tu as réussi à parler à Beckett, toi,
Myers ? Oui, c 'est bien.

Il ne lâchera rien, ce connard.

Oh, pour James Bond.

Je veux une copie de tous les visas
délivrés à des Colombiens depuis six

sur mon bureau dès demain matin. Ce
genre de mec fait ce qu 'il veut, il est

protégé. C 'est ce qu 'il envoie le
surnom d 'homme de l 'ombre.

Les salauds.

Ils ont dû utiliser des explosifs
liquides.

Si vous voulez me suivre, je peux vous
aider.

J 'ai travaillé aux incendies criminels.

Par ici, monsieur, je vous conduis à l
'agent.

Brouwer est ici.

Amenez -le moi.

Bien, monsieur.

Il a parlé aux flics avant l 'attentat.

Monsieur Brouwer, nous vous remercions d
'être venu.

Nous connaissons cet homme.

Il s 'appelle Claudio Perini.

Nous pensons que c 'est un terroriste
qui se fait appeler El Lobo, le loup.

Je le reconnais. C 'est bien à lui que j
'ai parlé.

Je lui ai demandé si je pouvais me garer
cinq minutes.

Ce vide pute. Nous pensons que la bombe
a pu être déclenchée à partir d 'un

téléphone cellulaire. En avait -il un ?
Je n 'en ai aucune idée.

Vous lui avez parlé combien de temps
avant l 'explosion ? Environ cinq

Peut -être dix, maximum.

Le temps qu 'il faut pour composer un
numéro.

Peut -être bien.

Monsieur Brewer, il vaut mieux ne pas
regarder.

J 'avais du retard.

Anne et Matt n 'auraient pas dû être là.

Ils n 'auraient jamais dû être là.

C 'est le poseur de bombes qui n 'aurait
pas dû être là. Je vous présente Peter

Brand de la CIA. C 'est un spécialiste
de l 'Amérique latine. C 'était l 'une

des cibles des terroristes.

Je vous présente mes condoléances.

Si je peux faire quelque chose.

Je vous promets que d 'une manière ou d
'une autre, on coincera ce fumier.

Où est -ce que je peux vous joindre ?

Que nos prières les accompagnent pour
toujours.

Nous les recommandons à ton amour et
nous savons qu 'un jour prochain nous

serons réunis dans l 'amour du Christ.

Amen.

Je m 'appelle Ken Barnett, je suis le
producteur de l 'émission Deadline.

Nous aimerions que vous veniez de
témoigner à nos têtes et raconter la

qui vous est arrivée. Si vous êtes
intéressé par notre proposition,

-nous au 552 -1230.

Et maintenant, nous retrouvons Rick
Garcia en direct de Los Angeles.

Je me trouve actuellement devant le
ministère des Affaires étrangères où les

responsables du contre -terrorisme
américain ont reçu une cassette vidéo d

Lobo, le loup.

Un terroriste colombien contient pour
responsable d 'au moins 7 attentats à la

bombe, dont le plus récent contre le
consulat de Colombie à Los Angeles.

Au nom du peuple colombien, je
revendique l 'attentat perpétré à Los

C 'était un acte de légitime défense
contre les criminels de guerre

Aussi longtemps que les États -Unis
continueront d 'opprimer la Colombie,

porterons la guerre sur votre sol.

Vous ne serez plus en sécurité dans
votre lit.

Vous n 'êtes pas chez vous en Colombie.

Alors quittez notre pays sur le champ.

C 'est un vrai en liberté.

Et maintenant, nous retrouvons Jenny
Luce à Los Angeles.

Je suis en compagnie d 'Ephraim Mortis
-Dominguez, porte -parole du comité de

solidarité d 'Amérique latine, groupe
connu pour ses sympathies avec l 'armée

libération de Colombie.

Vous avez déclaré récemment que l 'ALC
combattait pour la liberté.

Mais cet attentat n 'est -il pas un acte
terroriste pur et simple ? Elle n 'a

pas fait que perpétrer aux États -Unis
des actes que les États -Unis ont commis

en Colombie.

Mais tout de même, l 'assassinat d
'innocents tels que Anne et Matt Brewer

un acte terroriste.

La mort de cette mère et de son fils est
regrettable. C 'est ce qu 'on appelle

des dommages collatéraux. C 'est
terrible, mais il faut savoir tourner la

L 'agent Crosby prendra l 'air léger.

Alors, t

'appelles ça des dommages collatéraux.
Je t 'en foutrai des dommages

collatéraux. On dirait que c 'est le
pompier.

Neutralisez -le.

Allez -y.

Arrêtez -le. Pense pas.

Sous -titrage Société

Radio

-Canada

Restez tranquilles, restez tranquilles,
M. Brouwer. Je regrette, mais je dois

vous passer les menottes. Je suis l
'agent Collins du FBI.

Va te rejoigner, s 'il te plaît.

Allons, calmez -vous, calmez -vous. Tout
se passera bien.

Calmez -vous, tout ira bien.

M. Brouwer, je sais que votre douleur
est terrible, mais il est hors de

que vous fassiez le travail de la
justice.

Je suis sûr qu 'il vous a échappé.

Il doit déjà être loin, sinon il ne vous
aurait pas envoyé la cassette.

Vous allez me garder combien de temps ?
Vous êtes libre. J 'ai convaincu M.

Ortiz de retirer sa plainte.

Et pour être franc, nous sommes
quasiment certains que le Lobo est

Colombie.

Je ne vois pas pourquoi je suis
interrogé de cette façon. C 'est vous,

Brandt, qui êtes à l 'origine de ce
tragique attentat. C 'est vous qui avez

'idée d 'aller au consulat de Colombie
avec le projet d 'attaquer les guerriers

héros sans autorisation.

Après ça, il ne faut pas être surpris qu
'une bombe explose.

Pardonnez -moi, sénateur, mais si vous
voulez qu 'on en discute... M.

Brandt, il n 'y a pas à en discuter.

Je vous dis que vous n 'avez plus rien à
faire en Colombie. Je mets un terme à

cette mission.

Sénateur, excusez -moi. C 'est la pire
des choses à faire.

Les conséquences peuvent être terribles,
croyez -moi.

Je ne reviendrai pas sur cette décision.
Je vous rappelle que des négociations

entre les rebelles et le gouvernement
colombien ont été engagées. C 'est

insensé. Il est hors de question de
négocier avec des terroristes.

Les guerriers rosses n 'ont jamais voulu
la paix. Ils n 'ont qu 'une idée en

tête et c 'est la cocaïne.

Sénateur, Peter Brandt est un agent qui
a une grande connaissance de la Colombie

et des guerriers... Épargnez -moi ça,
vous serez gentil. La mission de Brandt

est un fiasco.

Tout ce qu 'il a réussi à faire, c 'est
apporter la guerre sur le sol américain.

Ce qui vous en conviendrait est
parfaitement inacceptable.

Cette commission vous donne 72 heures
pour rapatrier vos agents de Colombie.

Avez -vous des questions, monsieur
Brandt ? Non, pas de questions.

Merde, venez par là ! Je comprends
toujours pas pourquoi on les appelle

intelligence service.

C 'est tous des imbéciles.

Je retourne en Colombie pour
désinquiéter tout le monde, c 'est ça ?

C 'est pas la première fois que ça nous
arrive.

Vous connaissez la musique.

Ça finira par se calmer.

Écoutez, pour le moment, vous êtes mutés
ici à la coordination.

Je compte sur vous pour retrouver ce
fumier épide.

Vous n 'avez qu 'à le localiser avec des
satellites.

Ça ira.

On l 'aura.

Je suis marre de ces conneries.

Préparez l 'avion, on décolle ce soir.
Bien, monsieur.

Peter, il y a encore un type qui prétend
être le loup. Et alors ? Il a demandé à

te parler en personne et il connaît des
détails qui n 'ont pas été révélés au

public.

Tu peux le prendre sur ce poste.

Qui est à l 'appareil ? Vous êtes
difficile à joindre.

Ça fait trois semaines que j 'essaie de
vous parler.

Vous êtes probablement en train de
poursuivre l 'homme qui a tué ma

'est ça ?

Écoutez, monsieur Breuer, je comprends
votre impatience, mais l 'enquête suit

son cours et nous faisons notre
possible.

Dites -moi la vérité, Brandt.

Vous me devez bien ça.

En réalité, vous avez abandonné. Vous
voulez la vérité ? Le gouvernement

colombien essaie de négocier la paix
avec les guerrières hausses et nos

du Sénat le soutiennent à 100%. Le
territoire de la guerrilla nous est

En clair, cela signifie que la justice
pour votre famille n 'est plus du tout

une priorité.

Bonjour Peter, content de vous voir.

Je ne m 'attendais pas à vous revoir
ici.

Merde, j 'ai pas consacré 8 ans de ma
vie à cette mission pour finalement

le pays à un Che Guevara d 'opérette.

Comment vont les gars ? Ça va, ils sont
impatients de retourner sur le terrain.

Salut vieux, alors on t 'a laissé sortir
de l 'asile ? Oui, c 'était ici l

'hôpital psychiatrique. Eh, faut qu 'on
discute. Ouais, j 'arrive.

Bonsoir, Jack.

Salut, ça va, Gordy ? Je te présente un
ami.

Gordon Brewer, Ed Koontz.

Toutes mes candelaires.

Il se trouve que Ed a passé deux ans en
Colombie comme conseiller militaire.

Il pourrait t 'aider.

Eh bien, dites -moi.

Je vois qu 'on ne chauffe pas ici.

Si ce n 'est pas moi qui le fais,
personne ne le fera.

Vous savez qu 'en ce moment, c 'est de
la folie de vouloir se rendre dans ce

coin -là.

On n 'a plus le droit d 'atterrir en
Colombie.

À moins que le département d 'État
tamponne votre passeport.

Et je vous fiche, mon billet, que vous
devez être surveillé de très près depuis

le jour où la bombe a explosé.

Ah oui, je vois.

Le Panama.

La porte dérobée pour gagner la
Colombie.

Décidément, vous n 'avez pas chômé.

Bon, admettons que vous réussissiez à
entrer en Colombie sans vous faire

enlever, ni vous faire tuer.

Vous ne pénétrerez jamais dans la zone
de Guerilla sans laisser passer.

Et vous pouvez être sûr qu 'ils ne vous
en donneront pas.

Bon, admettons que j 'ai réussi à en
obtenir un. Je fais quoi après ? Je suis

sûr qu 'en moins de deux, ils se
rendront compte que vous n 'êtes pas

du tourisme.

Ils vont vous arracher les yeux et vous
les enfoncer dans les narines avant de

vous balancer du haut d 'une falaise
sans état d 'âme.

Écoutez, vous allez m 'aider ou pas ?
Comment comptez -vous vous y prendre ?

Je vais franchir la frontière à pied par
le golfe de Darien.

J 'ai cru comprendre que les patrouilles
n 'entraient pas dans la jungle.

Je pense pouvoir être à Valencia en une
journée.

De là, il y a 300 bornes jusqu 'à la
zone de Guerilla.

C 'est bien ça.

Si je paie, je suis sûr de trouver
quelqu 'un pour m 'emmener à Mompos.

Ça, c 'est pas une bonne idée.

Si on vous dénonce, vous êtes un homme
mort.

D 'autre part, après la drogue, l
'enlèvement des gringos, c 'est l

plus rentable du pays.

Prenez l 'autocar.

Et ne perdez pas une seconde.

Si vous arrivez

à prendre le quart, ça ne se présente
pas trop mal.

Merci pour les conseils.

Ils ne valent que si vous les suivez à
la lettre.

Que passe -t -il ? Un barrage. Vous
voyez là -bas ? Mais qu 'est -ce qu 'ils

font ? On ne sait pas ce qui peut
arriver avec ces types.

Sous -titrage Société Radio -Canada

Merci beaucoup.

Les gars ont trouvé son passeport dans
son sac à dos. Il l 'a perdu en essayant

d 'échapper à une de nos patrouilles.

Cet imbécile tient vraiment à se
suicider ? Il a le choix entre deux

Remonter le fleuve ou suivre la route de
Mompos.

Dans les deux cas, on le chope au bout.
Si on sait qu 'il est là, la guérilla va

l 'apprendre sans tarder.

Ou on va leur dire ? C 'est le
nécessaire.

Ce sera fait.

Avant la fin de la journée, Brewer sera
retrouvé mort ficelé à un arbre.

Ça va enfin convaincre Washington qu 'on
ne négocie pas avec des terroristes.

L 'attentat de Los Angeles a été un
succès.

Ces cocus acceptent enfin de négocier.

Il faut bien comprendre une chose.

L 'Amérique donne la priorité à la
famille avant tout. Elle se fout de la

réalité et c 'est grâce à la violence
que nous ouvrirons la voie et qu 'elle

ouvrira les yeux.

Ils ont trouvé son pasteur. Il arrive
par mon poste.

On les tient.

Quand les informations vont parler de
son enlèvement, l 'Amérique toute

versera des torrents de larmes.

Qu 'on les capture.

On demande une rançon et les Américains
vont payer.

Deux équipes. Une au port, une sur la
grande place. Faut le coincer avant les

flics. Trouvez -moi ces pompiers.

S 'ils refusent de payer, on le défend.

Toutes les routes s 'arrêtent à Mombos.

Le seul moyen de gagner la zone de
Guerilla, c 'est de remonter la rivière.

Quelqu 'un m 'emmènerait en amont de la
rivière ? Nos persos vous emmèneront.

Vous m 'avez dit qu 'il fallait un
laissez -passer

pour entrer dans la zone de Guerilla.

Comment je peux me le procurer ? Vous
pouvez essayer d 'en acheter un sur

Et faites gaffe à qui vous vous
adressez.

Écoutez, à partir de là, Je n 'ai plus
de conseils à vous donner.

Merci. Je me débrouillerai.

Je viens de voir le type qu 'ils
cherchent. Qui ? Le de la récompense. C

celui -là.

C 'est sûr ? Oui, c 'est le de la
récompense. Il est en bas.

Allons -y.

Allons -y.

C 'est bon, il n 'a rien ?

Je voulais juste savoir s 'il n 'était
pas blessé.

C 'est gentil à vous.

Il est surexcité. J 'avoue que j 'ai un
peu de mal à me faire respecter.

Il est tellement impatient d 'aller au
carnaval.

Vous savez ce que c 'est, il adore
faire.

Moi, c 'est Céline.

Gordy.

Louis, c 'est mon fils, Mauro.

Enchanté.

C 'est un ami.

Il faut que j 'y aille.

Ravie de vous avoir rencontré. Au
revoir.

Au revoir. Au revoir.

Monsieur Brewer, suivez -moi s 'il vous
plaît.

Vous êtes en état d 'arrestation.

Mais qu 'est -ce qui se passe ? Vous
êtes ici dans l 'illégalité.

Non, non, non. Vous faites des erreurs.
On m 'a volé mon passeport.

Vous allez devoir m 'exprimer. Vous avez
vu ce type ? Je ne comprends pas. Je

suis ici en train de faire des lignes.
Quittez -le ! Quittez -le !

Non,

sérieusement, j 'incite, capitaine.

Je suis vraiment touché que vous m
'acceptiez sans réservation.

Je sais, c 'est toujours complet chez
vous.

Vous savez, vous aurez bien refilé un
pourboire, mais votre chef m 'a pris

le pognon que j 'avais.

Pourquoi tu as refilé ma cellule à cet
empoiré ? C 'est dégueulasse, pourquoi

as fait ça ? Parce qu 'il est barraqué ?
Pourquoi tu m 'as fait ça ? Je croyais

qu 'on avait un accord.

Gardi Brouwer.

On s 'est déjà vus ? Ça, j 'en doute.

Et toi, alors ? Qu 'est -ce que t 'as
fait ? Immigration clandestine.

Ah, enfoiré de gringo. Vous débarquez
ici, vous voulez le travail des

et vous vous étonnez que la moitié du
pays veuille vous kidnapper et l 'autre

moitié vous descendre.

L 'avantage d 'être Canadien, c 'est que
personne n 'en a rien à foutre de nous.

Les escadrons de la mort tuent les
rebelles, les rebelles tuent les

Les paysans sont pris entre deux feux et
se font massacrer. Mais nous, les

Canadiens, on passe complètement
inaperçus.

Hé, Brouwer, si tu veux pas tuer ces
mecs, les regarde même pas.

Tu veux dire que c 'est des rebelles ?
Attends, ne fais pas dire ce que j 'ai

pas dit.

Mais si c 'est des rebelles.

En fait, si ça se trouve, tu travailles
avec eux. C 'est pour ça que tu les

connais. Hé, changez -moi de cellule en
vitesse, s 'il vous plaît ! C 'est quoi,

ton travail ?

Je fournis, j 'installe et je répare des
machines -outils. Ça te va ? Tu peux me

vendre ton laissé -passer en France.

Écoute, j 'ai rien à vendre. Si t 'es
dans la merde, je peux rien y faire.

Si jamais la police vient à découvrir ce
que je fais, ils me transforment en

donneur d 'organes. Mon laissé -passer
est pas à vendre. J 'ai rien à ajouter,

dis -toi.

Merci de ton aide.

Y a pas de quoi.

Dressez la liste de tous ceux qui ont
été arrêtés et recoupez -la avec le

des rebelles. Ils voulaient te faire
broueur quand la police est arrivée.

Quelle est -ce, Navidad ? Toute la
racaille qu 'on veut coincer est dans

putain de prison.

Je commence à croire qu 'il faudrait
engager Brewer dans le rang.

Attachez vos ceintures.

Je crois qu 'on a une petite visite.

Je veux une équipe pour encercler les
guerriers roses, plus deux escadrons

pour évacuer le bâtiment. On sera là
dans trois minutes.

Bordel de merde, c 'est pas possible !

Mécanique ! Mécanique ! Mécanique !

Mécanique !

Mécanique

!

Sous -titrage Société Radio -Canada

Fais pas le ton, tu te fais mourir !
Non, il y a deux, trois trucs que tu

pas.

Figure -toi que dans quelques secondes,
la température de la fournaise va

arroisiner les 300 degrés. Et là, je
peux te dire que ton laisser -passer te

servira plus à rien. Tu agoniseras dans
tes douleurs atroces et tu crèperas

comme une bête. Ça va, ça va, ça va !
Fais -fichier, fais -fichier, fais

-fichier ! Tiens, tiens, prends -le !
Tiens, je te le donne ! Il y a le soir !

Allez, maintenant, fais -moi sortir !
Sors -moi de là, bourreur, dépêche -toi

Un gringo grand, il était dans la
chambre. Vous l 'avez vu ? Non, mais

avons un testigo qu 'ils appellent le
Lobo.

Le Lobo ? Le Lobo.

Récemment, on a entendu les prisonniers
appeler le Lobo.

Il était là.

On l 'avait sous le coude, ils l 'ont
laissé sortir par la grande porte et il

filé. Oui.

Et ça sert à quoi d 'avoir tous ces
miradors ? Les pompiers aussi, ils se

tirés. Non, Tordek, le pompier a échappé
au feu.

Écoutez.

Il faut rechercher Gordy Brewer. Si on a
de la chance, on le retrouvera mort.

Désolé de t 'avoir foutu les jetons.

Trichette, j 'avais envie de prendre ma
retraite.

De toute façon, je sais bien que tu ne m
'aurais pas laissé cramer.

C 'est quoi ce truc ? Retraite
complémentaire.

Mais il faut me donner des informations.

Dis -moi ce que tu sais et que je dois
savoir.

Faut que t 'ailles au port à l 'aube.

Et pour trouver mon passeur, tu demandes
Omar, il est connu là -bas.

Et une fois que t 'es à San Pablo, tu
demandes Félix Ramirez. Félix Ramirez.

-lui que tu me remplaces, par exemple,
que j 'ai été arrêté et coffré pour un

truc bien trash.

Bonne chance, il t 'en faudra.

Les guerrilleros, ils pensent que c 'est
déjà un tdl paramilitaire.

C 'est mon père.

C 'est son père.

C 'est son père.

C 'est son père.

C 'est son père. C 'est son père.

C 'est son père.

C 'est son père.

C 'est le mécanique de Felix.

Où est John Armstrong ? En tout cas, c
'est pas toi.

Félix ? Je remplace Armstrong.

Je m 'appelle Heinrich Beckmann.

C 'est ça, c 'est ça. En tout cas, je ne
cours pas le risque. Je t 'ai déjà dit

qu 'il ne fallait pas me prendre pour un
crétin. Je présente les permis, je fais

tout bien dans les règles et regarde ce
qu 'ils m 'envoient.

Et ça, c 'est comme quand on commande
une pizza, putain.

Tu demandes du bacon et on te met une
saucisse de Francfort à tatiner. Et si

vous ne voulez pas que je répare le
générateur, dites -le.

Je repars chez moi.

Bye.

Attends, attends, attends.

Reviens, Beckman. Allez, fais pas ta
tête de sauerkraut. T 'en vas pas.

J 'aimerais savoir pourquoi mon copain
Armstrong n 'est pas venu lui -même. Il

'a dit que tu ne l 'as pas flingué pour
lui piquer sur le laisser -passer.

Armstrong s 'est fait arrêter hier soir.

Il l 'a surpris en train de baiser la
fille du chef de la police.

Ça c 'est Armstrong tout raché. Je parie
qu 'il a aussi essayé de taper sa

femme.

Quel bise -lard cet Armstrong ! Ça ne
change rien au règlement, Félix. Je ne

peux pas le laisser passer.

Primo, viens ici.

Si je ne peux pas faire réparer mon
générateur, je ne pourrai pas payer l

'impôt. Et si je ne paye pas l 'impôt,
ton chef va devoir faire des économies.

Il te coupera les vivres ou il te
coupera la vorge.

Je te laisse mariner dans ta sauce.

Faudra me le ramener ici avant 8 heures
du matin.

Votre roulette est passée.

Merci.

Vido, t 'as pas trop d 'accent pour un
allemand ? Merci.

Toi aussi tu parles bien, t 'as appris
où ? Aïe moi, tu sais, je suis

bourlingué. New York, Chicago, Miami,
quelques mois à Los Angeles.

Je ne retournerai un jour, je serai
blindé.

Parce que j 'ai autre chose à foutre que
de lécher les culs d 'un patron des

majors à la con pour qu 'il me sorte mon
CD. Tu vois ce que je veux dire ? Je

vais enregistrer un album.

C 'est genre, tu vois, hardcore
campesino rap, un truc comme ça. Tu veux

te fasse écouter ? Si il le faut, vas
-y.

Bon, dis donc, si tu le prends comme ça,
on ne va pas se prendre la poire. Bon,

j 'y vais.

Guerrilla, bandita, je ne vais plus
jouer à ça. Je vais vivre comme un

Oui, la thune, l 'argent, la maille, il
faut que la CIA se taille des cennous.

Il y a intérêt qu 'elle mette les bouts.

Tu trouves ça bien ? T 'as un vrai
talent.

Tu tiens un tube mondial. Bon, tu me
fais marcher. Non, je te jure. Faut

vraiment que tu songes à changer de
métier. Alors là, c 'est génial. T

exactement ce que j 'ai au fond de moi.

Allez, mets ça sur ta tête.

Pourquoi faire ? Je t 'assure, il vaut
mieux que tu le mettes.

Tu sais, vieux, t 'as pas trop intérêt à
savoir où je t 'emmène.

T 'inquiète, c 'est pas bien loin. Il y
a pour dix minutes.

D 'ailleurs, on est arrivé, mon pote.

Tu ne me fais pas de blagues.

Coucou.

Qu 'est -ce que tu dis de la baraque ?
Il n 'y a pas ça en Allemagne.

C 'est quoi ce endroit ? C 'est chez
moi.

Ça pue ici.

C 'est les bénefs, mon pote, les bénefs.

C 'est une fabrique de cocaïne, Tabara.

Oui, je sais, je sais.

Pourquoi il faudrait que je pointe à l
'usine ? Uniquement parce que je suis

pauvre et basané, c 'est ça ? De toute
façon, si je ne les fais pas, les

Boliviens le feront. Si les Boliviens ne
le feront pas, ce sera les Chinois. Et

si les Chinois ne le feront pas, Mickey
Mars et sa bande s 'en chargeront. En

fait, ils sont déjà sur le coup.

Et sous, je t 'engage dans mon prochain
clip, c 'est promis.

Bon, c 'est le moteur diesel qui a
lâché.

C 'est bien qu 'on ait censé le laisser
recroiser, mais tu vois, pour tenir les

cadences, il n 'y a pas d 'autre choix
que de faire tourner la bécane 24 heures

sur 24.

À Silicon Valley, ils s 'envoient la cam
par e -mail, ces connards.

C 'est celui -là ? Oui, il ne s 'est pas
apporté mettre la pression ni rien,

mais Armstrong, la mécanique, il
méprise.

T 'en fais pas, tu aurais parté en moins
de deux.

Alors, au boulot ? Oui, d 'accord.

Il m 'a dit qu 'il s 'appelait Henrik
Beckman.

Henrik Beckman.

Il avait un chapeau.

Et je n 'ai pas reconnu que c 'était
Brewer.

Je sais, j 'ai commis une erreur.

Non, je t 'en prie, Claudio.

Écoute -moi, Claudio. Attends.

Dans les combats pour la libération, il
n 'y a aucune place pour l 'erreur.

La discipline, voilà le secret.

La discipline et puis les châtiments.

Retrouvez -le.

Et pas d 'erreur cette fois.

Sonia ! Il débarque à n 'importe quelle
heure. Mais faut chier, je suis pas leur

larbin, merde !

Je crois avoir payé ce mois -ci. Où est
le mécanicien ? Hé là, hé là, doucement,

les gars. Quoi, t 'as plus confiance en
moi, mon pote ? Le mécanicien, il est où

? T 'inquiète, j 'assure, je maîtrise
parfaitement. Viens voir, il bosse comme

un âne. Je te jure, ces Allemands sont
des vraies machines.

Efficacité avant tout.

Ah, t 'as les racontes, toi ? T 'as
besoin de repos ? Ne dis pas tant de

je vais chercher le mécanicien.

T 'as le bras long, toi. Tu pourrais pas
m 'avoir un nouveau générateur ? Hein,

Eric ? T 'as la visite ?

Qu 'est -ce que c 'est, Félix ? Pas de
panique, je me souviens maintenant.

Je lui ai dit que dès qu 'il aurait fini
le travail, il avait le droit de

prendre une pause.

Maman, non ! Si ça se trouve, il est en
train de pratiquer.

En plus, il ne risque pas de passer
inaperçu à un chien blanc.

Alejandro, bloquez l 'entrée !

T 'inquiète, t 'en fais pas Romain, j
'ai payé ce qu 'il faut, j 'ai payé le

double des prix, le triple, je renonce à
ma part, y 'a pas de problème, je te

rembourserai !

C 'est tout sûr ?

Merci d

'avoir regardé cette vidéo !

Non ! N 'approchez pas !

Ne t 'approchez pas, enculé ! Claudio !
Non ! Arrêtez !

Ringo,

hijo de puta !

Maricoum de mierda !

Arrêtez -vous ! Arrêtez -vous ! Claudia,
qu 'est -ce qui se passe ? Qu 'est -ce

que vous voulez ? Tentez ce que vous
faites.

Arrêtez -vous !

Restez allongés.

Mais qui êtes -vous ? Je suis sa femme.

D 'ailleurs...

Les pompiers, hein ? Et l 'enflure, qui
n 'hésite pas à massacrer des enfants.

Vous, les Américains, c 'est fou ce que
vous êtes naïfs.

Dès qu 'on vous montre un paysan avec un
fusil aux infos, vous changez d

'échelle. Vous vous foutez de savoir
pourquoi ce paysan tient une arme.

Et pourquoi ?

Parce que vous croyez être les seuls au
monde à avoir fait la guerre pour votre

indépendance. L 'indépendance, pourquoi
? Pour tuer des femmes et des enfants, c

'est bien ça.

Je me souviens de ton regard à Los
Angeles.

Ton visage reflétait la bonté de celui
qui sauve des vies.

Mais aujourd 'hui, il a changé.

Et ce nouveau visage, tu crois que ta
femme et ton fils les trouveraient à

goût ? Moi aussi, je me souviens de ton
regard.

Ton sourire, jamais je ne l 'oublierai.

Tu m 'as enlevé ce que j 'aimais.

Et tu vas me le payer.

Je jure sur ma vie.

Je vois.

Il semblerait bien qu 'on soit prêts,
tous les deux, à tuer pour une cause.

Alors, en définitive, toi et moi, on est
pareils ?

La différence, c 'est que...

moi, je ne tuerai que toi.

Voilà,

ici nous avons une photo de satellite du
village de San Pablo. Elle a été prise

à 22h50 hier soir.

Là, on a un rayonnement intense qui
correspond à une explosion.

Et deux minutes plus tard, le bâtiment
est en ruine. On constate la présence de

rebelles en uniforme.

Certains sont touchés.

On a un grand type à plat ventre dans la
rue, une femme et un enfant.

Et cet homme... On le voit, il est là. C
'est lui qui donne les ordres. C 'est

pas croyable.

Brewer a retrouvé ce fils de pute avant
nous.

Quelques minutes plus tard, on constate
l 'arrivée d 'un convoi. L 'ALC évacue

ses troupes. On les voit qui remontent
le long de la rivière et qui s 'arrêtent

ici. Le camp de base des rebelles.

On va les attaquer par la droite.

Je veux trois unités opérationnelles et
on fait décoller les hélicos pour leur

barrer la route.

On passe en rase motte à la cime des
arbres et on survole la base rebelle 20

minutes seulement.

D 'accord.

Impossible de ne pas prévenir
Washington.

Nous avons un citoyen américain blessé
et torturé dans un corps rebelle. C 'est

une mission de sauvetage.

Oui.

On attaque à l 'aube.

Entendu.

Pourquoi vous vous intéressez à moi ?
Vous avez sauvé mon fils.

Et votre mari est -il le mien ?

Quand j 'ai

rencontré Claudio, il était instituteur.

Nous étions à Guatemala.

Sophia, notre fille, est née à cette
époque -là.

On vivait au cœur de la guerrilla, mais
on n 'a jamais été inquiétés par les

guerrilleros.

Jusqu 'au soir où des soldats sont
arrivés au village.

C 'était l 'armée américaine qui
dirigeait l 'opération.

On s 'est enfuis dans les champs, mais
ils ont lancé des grenades.

On courait.

Je me rappellerai toujours.

Sophia a été touchée.

Elle est morte dans les bras de Claudio.

Mauro se retrouvait orphelin cette nuit
-là.

J 'ai décidé de l 'adopter.

Claudia rejoint la guérilla.

Aujourd 'hui, il est rongé par la haine.

Il n 'écoute que sa colère.

Et rien d 'autre.

Il est comme vous.

Je ne suis pas du tout comme lui.

Pas encore.

Et vous, dans tout ça ?

Si vous continuez à défendre ce type,
vous n 'êtes pas innocente.

Mais qu 'est -ce qu 'il peut faire d
'autre ? Aidez -moi tout simplement.

C 'est trop tard.

Ma vie est entre vos mains.

La mienne est celle de mon fils.

Ma décision est prise.

Mais qu 'est -ce qui vous prend ?
Claudio est à Washington. Il va poser

autre bombe.

Je ne veux plus être complice de ces
crimes.

À Washington, ils nous protégeront. Vous
croyez ? Si jamais il refusait,

je le ferais.

Je m 'en occupe.

Continuez, c 'est bon.

Et c 'est bon.

On dirait un officier.

C 'est impardonnable, Brandt.

Je vous ai servi de prétexte pour
larguer toutes ces bombes.

Vous êtes là pour tuer un homme, n 'est
-ce pas, monsieur Brewer ? Moi, je suis

là pour sauver un pays.

Je me bats contre le trafic de drogue.
En tuant des femmes et des enfants ? Je

combats les terroristes par la terreur.

Quel terroriste ? Vous savez où il est,
votre terroriste, Brandt ? Il est déjà à

Washington pour poser une autre bombe.

Où à Washington ? C 'est la question.

Je vous dirai ce que c 'est dans l
'avion qui me rapatrira.

Et il nous accompagne.

Parce que c 'est la femme et le fils d
'El Lobo.

Et que personne ne réussira à l
'identifier sans leur aide.

Merci infiniment, Eric.

Monsieur, je vous cherchais.

Ça vient de tomber.

OK, préparez vos hommes. La NSA et la
CIA sont prêts à collaborer avec vous.

Écoutez attentivement.

Le bureau de surveillance de Washington
nous assistera dans notre enquête et

dans nos recherches. Préparez -vous à
collaborer. Joe, on vient de recevoir un

fichier par e -mail. On pense qu 'il est
au temps de travailler.

Vous avez négligé mon dernier
avertissement.

Le peuple américain perdra cette erreur
de son sang.

Une bombe a été posée dans votre
capitale.

Quand vous entendrez ce message, il sera
trop tard pour la retrouver.

Un grand nombre de vos concitoyens vont
mourir.

Ce sacrifice inutile est le prix de
votre ignorance.

Nous serons sans pitié.

Vous ne serez en sécurité nulle part.

Nous continuerons de frapper jusqu 'à ce
que l 'Amérique comprenne que le prix

de cette guerre est trop élevé pour
elle.

Mettez fin à votre ingérence en
Colombie.

Sangrez aux libertades !

Bonjour.

Monsieur le ministre.

Monsieur Beauheur, ravi de voir que vous
nous revenez entier.

Je vous présente Selena Perini. Je me
présente agent Phipps et voici l 'agent

Dreyfus. Enchanté.

Bien, on commence si vous voulez.

Suivez -moi.

Je vous laisse.

Montrez -lui la première série de
clichés.

Vous voulez boire quelque chose ? Je
veux bien un verre d 'eau. On va vous la

prendre. Merci. Davis, vous pouvez
commencer.

Nous allons vous montrer plusieurs
séries de clichés représentant des

à colonnades, tels que vous nous les
avez décrits. Nous allons les passer en

revue assez vite. Si vous croyez
reconnaître l 'un de ces bâtiments, vous

faites signe. On y va d 'avis. Voilà le
premier bâtiment.

Les clichés suivants sont des photos du
bâtiment où nous nous trouvons, prises

sous divers angles.

Vous les regardez ? Nous a -t -il parlé
du genre d 'activité qui pouvait se

dérouler dans le bâtiment visé ? Non, il
n 'en a parlé de rien.

Poursuivez. C 'est une nouvelle série de
clichés du bâtiment sous différents

angles. Vous pouvez zoomer ? Je ne sais
pas.

Regardez bien l 'entrée.

Non, ce n 'est pas ça. Tous les
bâtiments se ressemblent.

Zoomez sur celui -ci.

Ça vous dit quelque chose ? Non, ce n
'est pas ça, non.

Non. Continuez. Vous formez une

sacrée équipe. Le pompier et la
réfugiée.

On se croirait dans un feuilleton.

Et vous, vous joueriez le salaud.

Attendu. Oui, d 'accord, je les
préviens.

Nous allons avoir la visite de Madame la
Ministre.

Oui, passez -le.

Oui, celui d 'avant.

C 'est ça. Vous êtes sûre ? Oui. C 'est
ce bâtiment -là ? Oui, c 'est bien celui

-là. Union Station.

Tu as d 'autres photos ? Regardez.

C 'est ça.

Merci. C 'est le bâtiment dans son
ensemble.

C 'est bien ça.

Revenez en arrière et zoomez sur l
'entrée, s 'il vous plaît. Votre photo,

regardez bien. Ici, c 'est l 'entrée de
la gare.

Et l 'objectif ? Vous allez faire
examiner les bandes vidéo provenant des

de sécurité de la gare ces dernières 24
heures. J 'y vais.

Revoyons la photo précédente, s 'il vous
plaît.

Allez, dépression, on y va ! On se
déploie dans la gare !

Je vous en prie, ne vous levez pas.
Madame la ministre, je vous présente

Perini. Je voudrais que vous sachiez que
nous comprenons toute l 'étendue de

votre sacrifice.

Merci.

Et voici M.

Brouwer. Peter ! Madame la ministre.
Monsieur, il semble que nous ayons une

piste.

Dave, le fichier est dans ta boîte de
réception.

Je vais voir son visage.

C 'est lui.

Dites à nos équipes de localiser les
caméras de surveillance.

C 'est bientôt l 'heure des fléances.

Bonsoir, c 'est Shrub.

Oui, c 'est très urgent.

J 'attends, il va prendre la ligne.

Oui, nous avons identifié la cible.

Je vous rejoins tout de suite.

Vous avez fait ce qu 'il fallait.

Espérons. Vous pouvez en être sûre.

Écoutez, il fallait que vous le fassiez.

À l 'heure qu 'il est, je dois avouer
que je ne sais plus ce qu 'il faut

Il ne faut pas désespérer.

Écoutez, tout finira par s 'arranger.

Excusez -moi.

Vous pourriez m 'indiquer les toilettes,
je vous prie.

Bien sûr, suivez -moi.

Il peut rester avec moi.

Je le surveille, allez -y.

C 'est le pompier.

Monsieur Brewer, sachez que je compatis
à votre douleur.

Aussi longtemps que les États -Unis
continueront d 'opprimer la Colombie,

porterons la guerre sur votre sol.

Vous ne serez plus en sécurité dans
votre lit.

Vous n 'êtes pas chez vous en Colombie.

Alors quittez notre pays sur le champ.

C 'est un vrai en liberté.

C 'est un vrai en liberté.

Il y a où, lui ?

N

'ouvrez pas !

Nous sommes en danger.

Évacuez la salle.

Évacuez tout le monde. Il y a une bombe.
Donne -moi ça.

Couche -toi sur la table.

Il y a une bombe dans le livable.

Par ici. Par ici. Ne restez pas là. Ne
restez pas là.

Sous -titrage Société Radio -Canada

Réfléchissez -vous !

contrôle !

GAAAH !

Dis -moi, quand est -ce que tu comptes
me tuer ?

Les secours sont arrivés. On va
commencer les recherches.

Le voilà.

Monsieur Brewer.

C 'est terminé.

Sincèrement, je l 'espère pour vous.

Où est Mauro ? Il vous attend.

La première attaque terroriste dans
notre capitale a touché les cœurs de

capitale. On a retrouvé dans les sous
-sols du ministère un véhicule

qui était suffisamment explosif pour
anéantir plusieurs cartes. Au moment de

'explosion, plusieurs personnalités
officielles ont été éliminées. La bombe

été posée par le terroriste colombien
connu des services secrets sous le

pseudonyme d 'Ello. La catastrophe a été
évitée de justesse grâce à la présence

d 'être pris d 'un capitaine. La Maison
-Blanche a annoncé que le président

allait remettre en personne au capitaine
Gordon Brewer, héros de cet événement,

la médaille de la liberté.

par les hautes distinctions qu 'un civil
puisse recevoir.

Malgré nos demandes répétées, le
capitaine Brewer s 'est pour l 'instant

à toute déclaration.

Sous -titrage FR ?