All language subtitles for Taxi 2 2000

C 'est Jean -Louis Chlesser qui vient de
prendre le départ à bord de son Volide,

qui porte fièrement le numéro 10, 10
comme Zidane.

Double champion du monde des rallyes 98
-99, vainqueur du

dernier Paris -Dakar, c 'est l 'homme à
abattre aujourd 'hui.

Alors, tu la ranges, ta poubelle, parce
que je sais pas que t 'as à foutre, moi,

je bosse.

Vous êtes sûrs que c 'est la bonne route
? Vous inquiétez pas, monsieur, c 'est

un raccourci.

C 'est un raccourci.

Tu vas pas te laisser filmer par un
taxi, quand même. Pas de raccourci,

Oh, c 'est pas vrai. Je suis désolé,
monsieur l 'homme, mais il y a un

qui bloque toute la circulation devant.
Ah non, là, on dirait plutôt une voiture

de cour.

Mais non, c 'est un guignol qui s 'est
collé devant, sur les côtés, pour amuser

les filles.

Ça va faire mauvais genre, si on passe à
une arrivée avec un taxi qui nous

colle, non ? T 'inquiète -toi, je le
sens bien maintenant, je vais le

Mais pose ce con, putain ! Bon, je vais
le ranger un petit peu, parce que sinon,

on va y passer la semaine.

Ne vous inquiétez pas, ma petite dame,
on n 'est pas

jusqu 'à arriver.

Pourquoi il y a tant de monde au bord de
la route ? C 'est normal, ça, monsieur,

c 'est les vacances, hein ? Ah, les
vacances ! Allez, Jean -Louis ! Bravo,

-Louis ! Le numéro 10 qui arrive, je ne
sais pas ce que c 'est, c 'est un taxi.

Moi,

je n 'ai pas eu le temps de noter son
numéro.

17 minutes 25.

Mais c 'est toujours comme ça. C 'est
quand ça s 'arrête que les gens sont

malades. Jamais pendant... C 'est vous,
ma petite dame, ça va ? C 'est pour qui

? C 'est pour elle.

Elle a perdu les os ! Vous permettez ?
Mais vous êtes en train d 'accoucher, là

! Mais vous pensez quoi ? Qu 'elle
faisait du tricot ? Allez me chercher le

matos. On peut pas la sortir. On va l
'accoucher sur place. Ah oui, mais moi,

m 'arrange pas, docteur, parce que j 'ai
des courses à faire et puis ma

banquette, elle est toute neuve. Vous
pourriez pas faire ça sur le goudron,

plutôt ? Elle perd ses os, monsieur.

Le père des os ? Poussez ! Bloquez !
Bloquez

! Poussez ! Poussez !

Oh, Lily,

ça va ? T 'es au courant que t 'as un
déjeuner de famille ? Ma famille. T 'as

déjà une demi -heure de retard.

Je te laisse finir une course et j
'arrive tout de suite. Daniel, j 'ai mis

mois à me décider pour te présenter mon
père.

Et maintenant qu 'il est prévenu et qu
'il t 'attend, monsieur est en balade ?

Je suis pas en balade, Lily, je suis en
urgence, du super urgence.

Et moi, je suis pas du super, c 'est ça
? Et ma famille, c 'est du gasoil ? Oh,

Lili, c 'est que ça ne fait pas un
drame. Ma mère a planté son roast beef.

père tourne dans le salon comme un lion
en cage. Mais vas -y, prends ton temps,

t 'as qu 'à venir pour le café.

Lili, je suis désolé, mais je peux pas
faire plus vite. Je suis vraiment coincé

de chez Cointé.

Comment t 'es coincé ? Mais c 'est qui
la meuf qui hurle, là ? C 'est une

Mais merci, je sais encore reconnaître
une femme même quand elle braille comme

un âne.

Qu 'est -ce que t 'es en train de faire,
Manir ? Mais rien du tout, je regarde,

c 'est tout. Enfin non, je veux dire, c
'est pas ce que tu crois, Lily, je te

jure que c 'est un malentendu. Mais je l
'entends très bien, cette garce.

Dis -moi, vu ton élégance naturelle, je
suppose que je la connais ? Mais pas du

tout ! Mais moi non plus, je la connais
pas, je te jure que c 'est la première

fois que je la vois. Mais je le sens
bien ! Je le sens bien ! Mais tu te fous

de moi, là ? Tu te fous de moi, t 'es en
train de te taper une...

présenter mes parents ? Mais tu y es pas
du tout, Lily. C 'est une grosse fin,

mais elle hurle parce qu 'elle a perdu
des os. Il y a ton mari qui la tient

et... Parce qu 'il y a ton mari en plus
? Et vous faites ça à trois dans une

voiture ? Oh non, non.

Il n 'y a pas quelqu 'un qui va lui
expliquer parce que je vais pas y

je le sens. Tenez -vous. Allez -y,
expliquez -lui. C 'est vous qui m 'avez

dans ce pétrin, alors allez -y. Bonjour,
je suis Marie.

Oh, c 'est merveilleux.

Écoute, Lily.

Daniel, tu me donnes son nom à celui
-là, je vais l 'inscrire à la morgue.

laisse tomber, il est en état de choc
parce qu 'il a perdu la grande aiguille.

Tu veux que je te passe le docteur ?

Il y a un docteur maintenant.

Il se jure que je ne te baratine pas.

Voilà ! Tiens d 'ailleurs, ça y est, il
sort le bébé. C 'est un bébé, je te jure

que c 'est un bébé.

Un bébé ? Je vois la tête.

Enfin, ça ressemble à une tête.

Tu l 'as fait un enfant dans le dos ?
Mais non, ce n 'est pas le mien. Il ne

ressemble pas du tout ce bébé, je te
jure qu 'il n 'y a pas photo.

Il est bien et tout fripé, on dirait un
vieux nain de jardin.

Voilà.

C 'est merveilleux.

J 'essaie de m 'embrouiller là.

J 'ai chargé une femme enceinte dans mon
taxi et elle n 'a pas accouché à la

clinique, mais devant la clinique, dans
mon taxi.

Et ça fait une heure qu 'ils sont en
train de me ruiner toute la banquette.

Mais ne le frappez pas comme ça cet
enfant, il ne vous a rien fait.

Ça y est, maintenant on ne va plus
pouvoir s 'entendre.

C 'est merveilleux.

La prochaine fois que tu vas à un
accouchement, tu as intérêt à ce que ce

lui. Non mais il n 'y a pas de problème,
je peux même rester en attendant si tu

veux. Elle a l 'air très bien cette
clinique. Tu as dix minutes pour être à

maison.

C 'est bon, il n 'y a pas d 'humour ? On
peut remballer, docteur ? Non, parce

que c 'est pas que je m 'ennuie, mais j
'ai toujours des courses à faire, moi.

Ah, tu es là.

Qu 'est -ce qui se passe ? Un problème
avec ton ami ? C 'est rien, c 'est une

urgence à l 'hôpital.

Un accouchement difficile.

Je comprends.

Jouer des vies comme ça toute la
journée, ça renforce le respect.

Je ne sais pas quoi vous dire.

Vous avez été formidables.

Je sais, je sais. J 'ai vu tous les
risques que vous avez pris. J 'espère au

moins qu 'on vous retirera votre permis.
Ne vous inquiétez pas, monsieur, je n

'ai pas le permis.

Ce n 'est pas sans un certain plaisir,
voire même une certaine émotion, que je

vous remets votre premier permis de
conduire.

Vous êtes toujours là. Ah oui,
absolument.

Je vous sens mitigé, là, en proie au
double. Je ne voudrais pas vous porter

main. Ah non, non, mais absolument pas.

Il n 'y a aucun doute. C 'est très, très
bien.

Non, parce que je sais que je l 'ai
passé 27 fois, mais ce n 'est pas une

pour être indulgent.

Ah non, non, non, mais ça, vous pourriez
le passer 100 fois, ça ne changera rien

du tout, là. Ah non, vous êtes mûr.

Malheureux. Vraiment mûr. Ah bon ? Bon,
ben, j 'accepte, alors.

Voilà, c 'est très bien.

Ben, je vais la sortir, là. Ah non, non,
non ! Non, non ! Laissez ! Tu ne fais

rien ! Laissez ! Je vais le faire.

Je vais la sortir. Je vais la ranger.

C 'est ça.

C 'est ça. On va réagir.

Je vois que la confiance règne. J 'ai
mon permis, oui ou non ? Oui, oui, vous

'avez. Mais il ne faut pas passer d 'un
extrême à l 'autre.

Il faut y aller progressivement.

Alors, votre permis, vous l 'avez.

À la main.

Et puis vous, vous allez rentrer chez
vous à pied.

Vous voyez ? Je vois, oui.

Bon, je le prends. On est droit après
demain pour voir si vous n 'avez pas

changé d 'avis. Ah non ! Non, non, non !
Je ne suis pas là, moi, demain. Et puis

les autres jours suivants non plus.

J 'ai demandé ma mutation.

Je monte à Paris.

Ah d 'accord, c 'est mon cadeau d 'adieu
en quelque sorte. Eh, vous êtes mon

élève le plus attiré quand même.

C 'est ça.

Dieu.

Autour du dos s 'il vous plaît.

Non, non, non, c 'est bon.

Ça me fait plaisir.

Comment il arrive ? Maman ? Oui, oui,
oui, bien sûr. Oh, pas toi, attends.

Je suis

désolé,

mais ça n 'arrivera plus.

Si tu te plantes pendant le déjeuner, c
'est sûr que ça t 'arrivera plus.

Avec mon père, t 'as pas le droit à l
'erreur.

Arrête, tu me fais un tableau noir, là.

Je suis sûr que dans le fond, ton père,
il est gentil.

Sinon, comment il aurait fait pour faire
une fille avec les yeux aux cibles ?

Vas -y, fais ton malin maintenant, après
t 'auras du mal. Ne t 'inquiète pas,

Lévi, ça va bien te passer, tu verras.
Moi, je l 'aime déjà, ton père, alors

pourquoi lui, il ne m 'aimerait pas ? Il
n 'est pas flic, au moins.

Si il n 'est pas flic, il n 'y a pas de
problème.

Il n 'y a pas de pire que des flics.

Papa, je te présente mon ami, Daniel.

Alors comme ça, vous êtes docteur.

Bon courage.

Je suis ravi de faire votre
connaissance. Votre fille m 'a tellement

vous, mais en bien, je vous rassure.

Vous avez un problème auditif ou vous n
'aimez pas répondre aux questions ? Je

ne suis pas médecin, monsieur.

Enfin si, je suis apprenti.

Apprenti médecin. Quelle année ?
Première.

Enfin non, je veux dire, là je suis en
fond de première et je vais passer la

seconde. Seconde année.

Vous n 'êtes pas très jeune pourtant.

Edmond. Quoi Edmond ? Ce jeune homme
veut se faire incorporer. C 'est normal

je le fasse un peu en revue, non ?
Reprenons.

Vous avez raison, monsieur, c 'est vrai,
je ne suis plus très jeune. Mais c 'est

parce que j 'ai fait plein de petits
boulots à côté, déjà pour nourrir ma

famille, et puis pour payer mon père mes
études.

Alors bien évidemment, quand on
travaille comme ça depuis l 'âge de 12

vieillit plus vite.

Quel genre de petits boulots ? En ce
moment, je conduis un taxi, une

Une ambulance.

C 'est pour ça que j 'étais en retard,
il m 'a retenu à la clinique.

Mais c 'est bien ambulancier, parce que
comme ça, je reste dans le bain pour mes

études. Un oeil sur la route, un oeil
sur le malade. Et faire deux choses en

même temps.

N 'est -ce pas là le meilleur moyen de
mal faire les deux ? Sauf votre respect,

monsieur, je suis pas du tout d 'accord
avec vous.

Et puis vous en êtes d 'ailleurs un
exemple.

Ah bon ? Et comment ça ? Je peux voir
sur votre veste un bon nombre de

décorations. Ce qui tend à prouver que
votre carrière fut une franche réussite.

Et puis j 'aperçois à vos côtés cette
jeune fille, jolie, intelligente, fort

bien éduquée.

Vous me semblez donc être le parfait
exemple de quelqu 'un qui réussit deux

choses en même temps.

Moi aussi, j 'étais ambulancier.

En 59, en Algérie.

Un oeil sur la route, l 'autre sur le
fusil mitrailleur.

Et le malade, on verra plus tard.

Il est encore vivant quand on sortira de
l 'Oued.

Edmond, moi j 'ai un respif qui est déjà
mort.

Et qui aimerait bien sortir du four.

Affirmatif. Je meurs de faim.

En avant ! Très bien, Victor Corbier, c
'est maintenant la grande épreuve.

Trois heures de guerre d 'Algérie sans
piquer du nez. Ne t 'inquiète pas, je

vais me mettre au point mort.

Ça va rouler tout en douceur.

Ça va, je ne t 'ai pas fait mal ? Non,
pas du tout.

Eh bien, tant mieux.

Non, parce qu 'au passage, j 'ai senti
ta hanche craquer. Ah,

ça doit être la mienne.

Oui, mais vous voulez arrêter cinq
minutes ? Non, non, non, ça va impec.

C 'est juste que j 'ai peur de te faire
mal, alors je prends de mauvaises

positions, mais ça va passer.

D 'ailleurs, c 'est parti, je ne chante
plus rien.

J 'aurais pu vous faire un petit
massage.

Mais bon, si vous allez mieux.

Tommy.

La douleur de surface est passée.

Mais c 'est vrai qu 'au fond, il y a
comme une petite résistance.

Une petite contraction, vous voyez ?
Peut -être qu 'effectivement, un petit

massage, léger.

OK, les gars.

Pour finir la séance, un petit combat
pendant 5 minutes.

Salut ! Tu veux te mettre avec quelqu
'un de ton niveau ? Non, non, c 'est...

Attablé ! Parce que je retiens mes
coups, là, mais...

J 'aimerais vraiment pas te faire mal.

Votre esthétique me touche beaucoup, mon
petit ami.

D 'accord.

Tu veux la jouer comme ça, d 'accord. Je
t 'aurais prévenu, j 'ai commencé le

judo à l 'âge de 4 ans. Alors si je lui
perds mes souvenirs, tu vas t 'en

souvenir.

Ah non, mais là, c 'est pas juste. Tu me
regardes avec ton sourire à faire

prendre un radiateur. Comment tu veux
que je sois concentré, moi ?

Quand tu te bats dans la rue,
normalement, un adversaire, il te sourit

ça. C 'est vrai, quoi, ça perturbe.

Ouais, les poumons, là -haut ! Alerte
générale, réunion dans le bureau du chef

dans cinq minutes ! Alors, Emilex, tu
fous ? T 'as perdu tes lentilles ? C

ça, ouais, j 'ai perdu mes lentilles.

Je te bois encore assez bien pour ton
colline, alors dégage ! Attends, moi, je

dis ça, c 'est pour aider, hein ?

Dis -moi, t 'en as fait longtemps du
judo ? Non.

Deux ou trois fois, tout le monde.

C 'est pas de tout le monde, pas.

Ah, c 'est quoi ton soir ? Tchao, tchao.

Beaucoup plus avec elle. Ah, c 'était
ping -pong. C 'est vrai, c 'est moins

efficace dans les bagarres, mais bon, l
'esprit est le même.

Esprit du soleil levant.

Konnichiwa ! Allez voir, c 'est très
simple à prononcer.

Alors d 'abord, con.

Con comme Emilien, par exemple.

Après, nichon.

Je ne dis pas ça pour vous, Petra, mais
c 'est pour l 'exemple.

Et A comme... Allez -y.

Pas mal.

Ça veut dire quoi exactement ? Ça veut
dire bonjour en japonais. Et à partir d

'aujourd 'hui, vous avez intérêt à vous
en souvenir parce que dans moins d 'une

heure, ici, dans notre bonne ville de
Marseille, nous allons recevoir le

ministre japonais de la Défense.

Monsieur, monsieur, t 'es... T 'es
mouchi, là ? Monsieur, t 'es... Non, t

triché, Yaka.

Yaka, il l 'appelait le Niak. Alors, le
Niak, il arrive direct de Tokyo. Et

avant le sommet franco -japonais qui
aura lieu le lendemain du 14 juillet, c

'est -à -dire le 15, à l 'Elysée, à
Paris, on nous l 'envoie dans notre

charmante ville. Et vous savez pourquoi
? Le climat ? Château d 'Yves ? Bien

sûr, le Château d 'Yves. Mais pas en
bagnard.

Le pastis ? Non, non, le match de l 'OM,
c 'est un histoire. Et dedans, vous

faites une belle bande de nouilles,
vous.

Pour notre base d 'entraînement anti
-gang ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah

! Les japonais ont un gros problème avec
leur mafia locale, les jacuzzis. Les

jacuzzas.

Qui chaque jour prennent plus d 'ampleur
et multiplient les kidnappings au sein

même du gouvernement.

Alors le ministre de la Défense a visité
l 'Angleterre, l 'Allemagne et

maintenant la France.

Alors autant vous dire tout de suite,
messieurs, il est hors de question que

chleux ou les roast beef nous soufflent
le contrat. On les a bananés pendant la

Coupe du Monde, j 'entends bien
conserver le titre.

Alors j 'ai mis au point une opération
minutieuse que je vais vous exposer

maintenant. Et cette opération, je l 'ai
baptisée l 'opération Ninja.

Et là, d 'un seul coup, plus de
munitions ! Remarquez, c 'est un peu

tout ce que vous avez tiré. Bah oui, c
'est normal.

Et là, je me retourne vers Raymond.

Il est là.

Je secoue.

Raymond ! Pas de moitié munitions, je
lui dis.

Pas de réaction.

Je secoue encore.

Et là... Il tombe sur le côté.

Mort. C 'est terrible.

Mon unité entière s 'est fait descendre.
Je suis seul au fond d 'un oued.

Mon automitrailleuse est en feu. Ma
radio est en miettes.

Et ma gourde est à moitié vide.

Oh là là, mais c 'est vraiment terrible.
Qu 'est -ce que vous avez fait alors ?

Eh bien, j 'ai prié.

Tu as bien fait, Edmond. D 'abord parce
qu 'il y avait que ça à faire.

Ensuite parce que seul un miracle
pouvait me sortir de ce cauchemar.

Miracle ? Oh ben non ! Qu 'est -ce que c
'est encore ? Ben réponds, ma chérie.

Tu vois bien, je suis au milieu d 'un
oued.

Edmond, c 'est le téléphone rouge.

Téléphone rouge ? Permettez, jeune
homme.

Général Bertineau à l 'appareil.

Comment ça, c 'est vous, Bertrand ? Mais
qu 'est -ce qui vous prend l 'utilité

de téléphone rouge ? T 'avais très fort
à Daniel.

T 'aurais droit à du désert.

Ah, mon Dieu ! J 'ai complètement
oublié.

Pas de problème.

J 'y serai.

C 'est une catastrophe.

On t 'attend pour le café.

J 'en ai juste pour une heure.

J 'ai envie de toi, là, maintenant.

Ça peut attendre 20 secondes, ça m
'arrangerait, là.

Un marion avec sa saute.

Un second, ça va être dur.

C 'est une catastrophe.

Papa ? Papa ? Ça va ? T 'as rien ? T 'es
pas blessé ? C

'est une catastrophe.

Comme ça, c 'est sûr, elle va beaucoup
moins bien rouler. Je dois être dans 15

minutes à l 'aéroport pour accueillir le
ministre de la Défense japonaise.

C 'est une catastrophe.

Si vous voulez, je vais vous déposer.
Moi, je la connais bien, la route de l

'aéroport. En 15 minutes ? C 'est
impossible.

La tente, mon général.

Bilan ? Ah non, en général, ça c 'est un
taxi.

C 'est à mon frère, il me l 'apprête en
ce moment pour que je lui rôde.

Tu me gardes du dessert ? T 'aurais même
l 'air d 'en reprendre.

On dit qu 'on est 4 années là
maintenant.

Eh ben c 'est parti !

Ne vous inquiétez pas, on se traîne un
peu, c 'est parce que j 'ai monté les

pneus de 8 pouces. Ils sont un peu
lourds à chauffer, mais d 'ici deux

on pourra lâcher. Oui, mais lâchez pas
tout quand même !

C 'est la Rolls des radars.

Mise en route à l 'arrière et lecture
instantanée sur le cadre.

Après, tu l 'approches du bord de la
route.

Tu tends légèrement le bras vers l
'extérieur.

Mais pour commencer, c 'est mieux que tu
apprennes sur l 'ancien modèle.

Mais, c 'est déjà l 'autoroute. Non mais
vous inquiétez pas, on va pouvoir enfin

passer la seconde. Ah, je comprends
pourquoi ils nous ont mis aux urgences.

Chef,

c 'est à moi.

Oh putain, c 'est du gros.

C 'est trop facile.

Sauf votre respect, chef.

Je crois plutôt que c 'est une 406, et à
mon avis, elle ne sort pas de l 'usine.

Mais non, 306, c 'est la vitesse
enregistrée, abruti, préviens les

? Taxi blanc enregistré à 306 km heure.

Je répète, 306 km heure, 306.

Eh ouais, eh, 306.

Ok, on s 'en occupe de suite !

Faut absolument que je sois là pour l
'accueillir ! Ah bah on va changer de

tactique alors ! Mais t 'allez où là ?
Mais par la route !

T 'inquiètez pas, t 'as un rabioté !

Accrochez

-vous !

Un objet non identifié en approche sur
la piste numéro 1.

Nous venons d 'atterrir à l 'aéroport de
Marignane. La température extérieure

est de 35 degrés. Nous espérons que vous
avez fait un agréable vol et nous vous

remercions d 'avoir choisi notre
compagnie.

Excusez -moi, commissaire, mais il y a
un taxi qui arrive, là. Hein ? Mais je

sens rien, moi, avec cet avion.

Je répète, il y a un taxi qui s
'approche.

Je n 'ai jamais commandé de taxi, moi.
Vous avez commandé un taxi, Emilien ? Ah

non, là, je le connais.

14 minutes 30.

C 'est formidable.

On a perdu un véhicule, monsieur. Ce
jeune homme m 'a pratiquement sauvé la

Ah, konnichiwa ! Qu 'est -ce qu 'il dit,
là ? C 'est la même chose que vous,

chef. On n 'est pas rendus.

Konnichiwa.

Konnichiwa.

Konnichiwa.

Konnichiwa.

Moi,

j 'y vais.

Moi, protégez -toi pendant tes vacances.
Je veux dire, pendant le séjour.

Et là, c 'est notre ministre. Je vous
fais visite. Tu veux que je vous

? Ah, c 'est le ministre.

C 'est un honneur de vous revoir.

Bien,

maintenant que tu proposes un petit
cocktail, deviens Paris.

Petra, vous auriez pu me dire que vous
parliez japonais, j 'ai l 'air de quoi

maintenant ? C 'est marqué sur ma fiche
comme ça, juste après la menstruation.

Ah bon, ben j 'ai pas dû lire jusque là
alors.

S 'il vous plaît, prenez -moi un service
pour le garçon.

Oui, il y a un taxi là -bas.

Ah bah ça on voit bien.

Taxi ? Ah, ça aurait été avec plaisir ma
petite dame. Mais je ne suis pas libre.

La prochaine fois peut -être.

C 'est toujours dans les bons coups ça.

Arrête. Tu sais le gars que je viens d
'amener là ? Ah oui, Général Bertineau,

responsable de tout le bassin
méditerranéen. Ouais, bah c 'est le père

T 'es des connes. Je te jure, on était
en plein déjeuner de famille.

C 'est incroyable ça. Ouais.

Moi qui aimais pas les méditer, il a
fallu que je tombe sur un lit. Oui, bah

supportais pas les flics, tu t 'y es
fait quand même. Mais je supporte

pas les flics.

Je supporte toi, c 'est différent.

En plus, je vois pas pourquoi tu t
'inquiètes. Là, il a l 'air de t 'avoir

bonne. Il m 'a même envoyé te chercher.

Je veux absolument que tu viennes boire
un verre au cocktail.

Un cocktail.

Avec moitié flic, moitié militaire. C
'est pas un cocktail, c 'est un

T 'aurais préféré moitié garagiste,
moitié pompiste, tu serais senti plus à

aise.

Allez, viens, tu verras, les
conversations sont à peu près les mêmes.

Bagnole, football, gonzesse, alors tu
seras pas perdu, n 'aie pas peur. C 'est

pas une question de peur, c 'est une
question de honte.

Dis -moi, si le général Bertineau, là, c
'est le père de Lili, il y a

possibilité qu 'un jour aussi, il soit
le beau -père de Daniel, non ? Et tu

crois qu 'il va bien le prendre, le
futur beau -père de Daniel, si tu

son invitation ?

Une coupe, pas plus.

Martin. Oui, Martin, comme ma sœur.

Allez, un petit dernier pour la route.
De toute façon, ça ne peut plus vous

faire de mal.

Donc, les gâteaux.

Oui, ils sont bons, les gâteaux.

C 'est un petit pâtissier local, très
propre. On est à côté du commissariat.

Super.

Excusez -moi, monsieur. Tenez, finissez
là. Je vais vous en chercher une autre.

Moi j 'y vais, il faut quand même pas me
le mettre trop au chiffon, il faut qu

'il prenne l 'état de signal sec à ma
figure.

Oh là, monsieur le ministre, pas d
'inquiétude. J 'ai l 'habitude.

Je l 'assouplis juste un peu pour pas qu
'il croise, dans dix minutes il est à

point. Est -ce que votre plan est bien
en place ? Alors là, monsieur le

ministre, il a été pété, répété jusqu 'à
plus soif. Il est réglé et minuté à la

seconde près.

Ma fille m 'a souvent parlé de vous,
mais je ne sais pas pourquoi, je ne

pas du tout comme ça.

Enfin... On vous a pensé, bien sûr, mais
c 'est vrai qu 'un brillant étudiant

comme vous, en deuxième année de
médecine, je m 'attendais à rencontrer

garçon un peu plus... Boutonneux ? Oui,
c 'est vrai.

Un peu plus boutonneux, oui.

Mais surtout moins rapide en voiture.

C 'est vrai que c 'est le docteur le
plus rapide que je connaisse.

Enfin, toujours est -il que je vous dois
une fière chandelle. J 'ai une dette

envers vous. Une dette de militaire.

Demandez -moi ce que vous voulez. À part
la main de ma fille, évidemment.

Évidemment.

Écoutez -là, comme ça, il n 'y a rien d
'autre qui me vient à l 'esprit.

Et c 'est valable à un an, pièce et main
-d 'oeuvre.

Excusez -moi.

Oui.

Il y a un déclenchement de l 'opération
Ninja.

Prenez position, Petra, surveillez -le.

Pourquoi il dit ça, lui ? Je ne savais
pas que vous aviez plein d 'amis dans la

police. Plein d 'amis, plein d 'amis,
surtout un.

C 'est bien, c 'est rare.

De nos jours, les jeunes sont plutôt
anti -flics, anti -militaires, anti

Ils luttent contre l 'autorité.

Ils veulent tuer l 'image du père.

C 'est pas que je m 'embête, monsieur,
mais j 'ai des passions sur le feu. Je

voudrais peut -être mieux que j 'y
aille.

Attendez.

Restez encore cinq minutes.

Vous allez voir quelque chose qui va
beaucoup vous intéresser.

Ils vont essayer de vendre une Peugeot à
des Japonais ? Impossible n 'est pas

français, non ? Chers amis, je vous
présente la Cobra.

Spécialement conçue pour la protection
des hôtes en visite dans notre zoupé.

Carrosserie en titane.

Multirenfort latéraux résistant à n
'importe quel calibre.

Détecteur de missiles avant, arrière.

Revêtement fantôme. Quatre pneus pleins.
La voiture est reliée en permanence au

satellite Atlas et peut même, le cas
échéant, être pilotée.

Dans notre poste central.

Le moteur, maintenant.

Ninja ! J 'ai des bruits, hein ? Je
chante bien pour

un V12. Moteur V12.

Double turbo -compresseur à commande
vocale. Vitesse maximum 320 km heure.

Autonomie, 900 km.

Paris, Marseille.

Deux airbags à l 'avant, deux airbags à
l 'arrière.

Quatre latéraux, huit au total pour
assurer une protection maximum.

Mesdames et messieurs, cette voiture est
à l 'image de la France.

Elle est indestructible.

C 'est parce qu 'on l 'avait réglée sur
ultra -sensible, mais quand c 'est réglé

sur normal, c 'est normal.

Vous avez vu les ballons ? Marquer
contre les voleurs, c 'est bien comme

système.

C 'est rien, monsieur le ministre.

On dégonfle les ballons, dans une
minute, elle est comme neuve.

Et lui, vous le regonflez ? Qu 'est -ce
qui va la conduire, maintenant, votre

cobra ? Monsieur, j 'ai un jeune
chauffeur civil.

Il conduit vite et bien avec beaucoup de
maîtrise. Un remporte -garant.

Oh non ! Banco.

Avant de prendre la voiture et de faire
un tour en ville, permettez -moi de vous

montrer notre toute dernière innovation
en matière de computer.

Tenez, enfilez ça.

Attendez, je vais pas être à l 'aise
pour conduire. Mais non, mais ça se

sans fin cet engin -là, vous verrez.
Même un demeuré avec des moufles y

arriverait. Allez, embarquez -le ! Ça
va, c 'est bon, c 'est bon, c 'est bon.

Vous voyez ? Je vous l 'avais dit. Mais
c 'est pas grave, ça, c 'est dans le

dos, ça se verra pas. Allez, ninja ! C
'est bien votre truc, là, mais comment

fait pour l 'arrêter ? Oui, alors il
suffit de dire niaque.

Ninja ! Alors ? La mission est très
simple. On a préparé un petit parcours

démonstration, vous voyez ce que je veux
dire, avec des attaques pitons.

Un peu comme le train fantôme ?
Exactement, comme le train fantôme. Il

'impressionner, le niaque.

Ninja ! Alors, surtout, surtout, ne vous
inquiétez pas, vous laissez faire.

Si jamais le niaque... Ninja ! Vous
pouvez arrêter de jouer avec la voiture

pendant que je parle, ou bien... C 'est
pas moi, c 'est vous qui n 'arrêtez pas

de dire niaque depuis tout à l 'heure.

Ninja ! C 'est bien, je suis pas mal.

Monsieur le ministre, si vous voulez
bien vous donner la peine, nous allons

maintenant vous accompagner à votre
hôtel. En voiture !

Bonsoir. Oh, mais on n 'est pas dans la
merde.

Rouleau de printemps, vous me recevez ?
Oui.

Rouleau de printemps, tu me reçois.

Emilien, tu me reçois ? Rouleau de
printemps, tu me reçois ? Oui, je te

sur 5.

Je vais te partir en direction du
premier piège. On ne sera pas chez toi

20 minutes.

Ok. Les gars, vous avez 20 minutes.

Allez vous échauffer.

Et nous, qu 'est -ce qu 'on va bien
pouvoir faire pour en avoir mieux ? Je

sais pas. Vous avez une idée ? J 'en ai
bien une, là, derrière la tête, mais en

20 centimètres. En 20 minutes, ça va
être un peu juste.

Ah oui ? Alors, il faudrait trouver une
idée qu 'on pourrait commencer

maintenant ou plus tard.

Eh bien, justement, avec cette idée -là,
c 'est tout à fait possible.

Mais moi aussi, j 'ai une idée.

Je suis sûre que ça va beaucoup vous
plaire.

Ah oui ? Je trouve que c 'est la même,
alors.

C 'est merveilleux.

Ça serait l 'idéal même.

Vas -y. D 'abord.

Profite -moi.

Tu fais quelques minutes de calme pour
apprendre le japonais.

Ah, c 'était pas la même idée alors.

Eh non.

Dites -moi, il va pas avoir grand -chose
de Marseille.

Il faut l 'excuser, il est un peu décalé
dans l 'horaire.

Je ne voudrais pas être indiscret, mais
qu 'est -ce qu 'il est venu faire, votre

chef, exactement, à Marseille ? Il doit
signer trois gros contrats à l 'élite.

Mais d 'abord, il doit avoir une
méthode, plus un ticong.

Ah, il ne va pas être déçu.

Et vous, vous connaissez la méthode ?
Bien sûr, je la connais, la méthode.

Premièrement, le suspect. A priori, il
est coupable, puisqu 'il est suspect. Si

en plus, il est étranger, alors là, il
est super suspect.

Après, vous avez aussi le coupable,
suspect, étranger et bronzé. Celui -là,

est cuit.

S 'il est bronzé, ça veut dire qu 'il
passe son temps au soleil.

Donc il sait rien.

Et un mec qui sait rien, c 'est suspect,
non ? Donc il est coupable. C 'est une

logique imparable, sans faille, je vous
jure. Il est bien, ce petit ? Oui, très

bien. C 'est un jeune médecin. Il prend
l 'assurance de ma fille.

Enfin, il n 'ose pas me le dire, mais je
pense qu 'il flirte un peu.

C 'est bien normal, c 'est de l 'orage.

Bien sûr.

Après, une fois qu 'on tient le
coupable, pour lui faire avouer qu 'il

suspect, il y a l 'interrogatoire.

Là aussi, c 'est très simple. On
applique la trilogie, comme dans la

étoiles. Premier épisode, on tabasse !
Ça entretient la forme et ça défoule.

Deuxième épisode, on taxe ! Histoire de
ramener un peu de pognon à la maison

pour préparer le Satan de Noël.

Et troisième épisode, on boit ! Pour
fêter ça ! Ça fait tout de même plaisir

voir qu 'il y a encore une jeunesse
respectueuse de nos valeurs, de nos

traditions.

C 'est un bon genre.

Vous me croyez ? Et peut -être un peu
peu que le gang entre.

Ah ouais, mais le plus gros et le plus
dangereux, c 'est le gang des képis.

Ils sont plus de cent mille, mais ils
sont faciles à reconnaître parce qu 'ils

sont toujours en bleu, un petit peu à la
bouche et puis une bière à la main.

Bon, prenez à droite, là, et longez le
port.

Avec plaisir, chef.

Et il a l 'air bien élevé.

Affirmatif.

Courtois aussi.

Oula ! Méfiez -vous quand même avec ces
zouaves, hein. C 'est poli par devant et

c 'est par derrière qu 'ils vous
entubent. C 'est comme au souk, ça.

Un grand sourire et hop, ils vous tirent
la caisse.

C 'est pas d 'inquiétude, je l 'ai à l
'œil, le lascar.

J 'ai peur aussi. Vous me posez une
question ? Vous savez, je suis pas

très longtemps dans la police.

J 'ai pas réponse à tout, hein.

Mais allez -y toujours. J 'aimerais
connaître le sens d 'un mot que votre

commissaire emploie souvent.

Le mot niaque.

Oh, le con, mais pourquoi il s 'arrête ?
Je vous avais dit qu 'il fallait l

'avoir à l 'oeil.

Mais qu 'est -ce que tu vous foutez ? C
'est rien, c 'est rien. C 'est un

problème de traduction simultanée.

Ninja ! Bon, arrêtez vos conneries
maintenant. On arrive sur le point de

-vous dans exactement... On y est.

Ne vous inquiétez pas, c 'est normal.

Alerte générale.

Il y

a

un missile qui me regarde droit dans les
yeux, ça c 'est normal ? Un missile ?

Quel missile ?

Il est là ? C 'est Matlas.

Détournement de missiles en temps réel.

Unique au monde.

Ils sont pas prêts de toucher le ballon,
les rosebifs.

J 'avoue, c 'est impressionnant, mais où
va -t -il maintenant, ce missile ? Hein

? Pas d 'inquiétude.

Il est déjà quelque part, loin, loin,
loin, en pleine mer.

Oh putain, mon bateau !

Et maintenant, bouquet final.

Bon travail, Gilbert.

Très beau travail.

Merci, monsieur le ministre. De toute
façon, moi, ça m 'a fait plaisir parce

j 'aime bien ce matériel et longtemps
que je pensais l 'utiliser, je suis très

content.

Vous pouvez rouler mon p'tit, la voie
est libre.

Ninja ! C 'est impressionnant tout de
même.

Vous savez, on s 'y habitue.

C 'est comme ça tous les jours en
Marseille.

En tout cas...

Votre

gestuelle s 'améliore, Emilien, mais...

Pas votre prononciation.

Ah bon ? Rouleau de passant, rouleau de
passant, vous recevez ? Oui.

Oui, oui, c 'est moi, ça roule. On est
arrivé ? Je veux dire, vous êtes encore

loin ? On vient de finir la première
rencontre. On sera là dans 5 minutes.

Vous êtes prêts ? Euh... Oui.

Oui, oui, on était en train de tout
vérifier avec Petra, là, et... Tout

en place.

Emilien, c 'est Gilbert.

Emilien ? Je compte sur vous.

Ah bah là, vous pouvez compter sur moi,
Petra. Je veux dire, comptez sur elle

aussi, chef.

Comptez sur Petra.

Je vais vous

accompagner Petra, on sait jamais !

Oh putain !

Et

maintenant nous allons prendre sur notre
gauche, j 'ai bien dit gauche.

Oui chef, j 'ai bien dit chef.

Monsieur le ministre, dites que vous
conduisez bien. Mais je conduis pas, là.

suis à l 'arrêt. En plus, on n 'entend
pas le moteur. Ça me stresse, moi.

Faut qu 'il me parle, le moteur. Et là,
j 'entends rien de ce qu 'il me dit.

Tu mets des boules caisses, Manon ? Je
parle trop, c 'est ça ? Nein.

C 'est un moteur miniature qui se glisse
dans l 'oreille.

C 'est tout nouveau.

Je serai sur le canal 1.

C 'est bien, mais comment on fait pour
parler ? Emilien.

Je sais qu 'en France, ça vous paraît
bizarre, mais un autre, c 'est fait pour

être exécuté, pas pour faire des
commentaires.

Oui, bien sûr, oui, mais en même temps,
si jamais vous avez un problème, comment

je fais ? Fais -moi ! Et comment je fais
si vous m 'entendez, par exemple

? Un coup pour oui, deux coups pour non,
c 'est ça ?

Ça vous dérange si on continue de
bavarder un peu ?

C 'est bien, ça passe.

En fait, c 'est très bien qu 'il y ait
la porte, parce que comme ça, ça serait

plus facile pour vous parler.

Vous savez, moi, j 'ose pas toujours
vous parler quand vous êtes en face de

C 'est vos yeux qui me performent.

Ils sont tellement... Ils sont tellement
bleus.

Qu 'est -ce qu 'il nous appelle, rouleau
de printemps, là ? C 'est rien.

Tu le connais ?

Je ne trouve pas la traduction.

Alors, des yeux comme ça, quand ça vous
regarde, c 'est terrible.

Moi, on ne m 'a jamais regardé comme ça.
Jamais. Ou alors, c 'est de l 'eau.

Mais bah, c 'est de la méthode. Ah
ouais, tout à fait.

Ça, c 'est la méthode à Daniel.

Ça me fait du bien de parler, vous
savez.

D 'ouvrir un peu mon cœur.

J 'espère que ça ne vous gêne pas trop,
moi.

Hein ? Petra ?

Je continue alors.

Je comprends rien.

Vous avez remarqué que depuis qu 'on se
connaît, je suis de plus en plus proche

de vous ? Comment ça ?

C 'est mieux ça.

Bon écoutez, Petra, je crois que je vais
dire quelque chose qui va peut -être

nous choquer, mais tant pis, je me jette
à l 'eau.

Tant qu 'il va nous dire une connerie.

Voilà.

Petra, depuis le premier jour, chosen.

Bien joué, Emilia. Et voilà, je vous l
'avais dit. Ça y est, là, c 'est dit.

Alors maintenant, pour abréger mes
souprances, j 'aimerais savoir si c 'est

ou c 'est pas vrai.

Alors... Un coup pour oui et deux coups
pour non.

Bon, Emilia, changez de canal pour dire
vos cochons d 'oeil, non ? Il y en a qui

travaillent.

Daniel, prenez un goal, Conti.

Oui, mon grand.

Oh, il n 'est pas de la brigade celui
-là.

Ah ouais, c 'est sûr.

Il ne fait vraiment pas partie de la
brigade.

Alors, qu 'est -ce que vous foutez ?
Pourquoi vous vous arrêtez là ? Allez,

ninja, ninja ! Je ne voudrais pas vous
paraître pessimiste, mais là, comme ça,

dans ce temps, ça sent le piège. Bon,
ça, ça sent le piège.

Je sens rien du tout, moi. Vous sentez
quelque chose, vous, monsieur le

? C 'est bizarre comment ils sont garés
les deux poids lourds. On dirait qu 'ils

ont fait exprès de laisser juste la
place pour une voiture.

Non, il n 'y a pas de piège. J 'ai le
plan sous les yeux, c 'est moi qui l 'ai

fait. Il n 'y a pas de piège à cet
endroit -là.

Alors circulez ! Bon, si vous le dites.

Je dis non.

Oh bah c 'est alors un piège ! Mais qu
'est -ce qu 'il fout celui -là ?

Bon

mais quelle page là ?

Moi, je n 'avais pas ça dans les
papiers.

Alors là, c 'est un peu... Je suis
content qu 'on n 'ait pas pris mon taxi.

Qu 'est -ce qu 'il s 'est passé ? Il est
où le niac ? Il y a des ninjas qui sont

arrivés et le ministre... Comment ça
pute ? Il ne s 'est pas envolé tout de

! Ah si ? Et à mon avis, à la vitesse à
laquelle il est parti, à l 'heure qu 'il

est, il ne doit pas être loin de Mars.

Vous n 'avez qu 'à demander à votre
satellite Atlas, je suis sûr qu 'ils ont

passer.

C 'est compliqué Marseille, que des
petites rues. Et vous allez voir, les

cellules ne sont pas plus grandes.

Allongez -vous là, face au sol, les bras
dans le dos. Je vous préviens, je suis

champion départemental de tir, alors
faites pas les marioles.

Je vous speak French.

Attention, vous près de nu, moins pire
babure. C 'est ouf !

Ah bon, les joies de petit joueur.

D 'accord.

Ah ! Oh, ben, ils sont passés où, là ?
Ils sont pas en volée, aussi, quand

même ! Et Emilien ? Emilien ! Emilien !
À mon avis, le connaissant, il

doit pas être loin des poubelles.

Alors là, chef, je les avais prêts.

J 'étais à...

À trois doigts, ils étaient trop
nombreux ! Émilien, ils ont enlevé le

! Lequel ? Pas le bon, hein, le niaque,
pas le nôtre, qu 'est -ce que vous

voulez qu 'ils en fassent ? C 'est la
catastrophe ! Ah ouais ? Ils ont enlevé

Petra aussi.

Oh ? Oh ben ça c 'est bien alors, parce
que comme elle parle le japonais, elle s

'enterra moins seule.

Lili, j 'arrive tout de suite, je te
dis, c 'est ton père, il me laisse pas,

a voulu que je vienne à ce cocktail.

Tu me dis vingt ans, ça fait déjà deux
heures.

J 'ai chaud partout, moi, maintenant.

Partout, partout ? Oui, partout,
partout.

Si t 'es pas là rapidement, je serai
obligée d 'appeler un pompier.

Écoute, Lili, j 'arrive tout de suite.
Mets -toi devant la télé, regarde Arte,

ça va te calmer. Dans cinq minutes, je
suis là.

Je sais pas si je vais tenir.

Quatre minutes.

Emilia !

Tout ça, c 'est de ma faute.

J 'aurais jamais dû la laisser dans les
toilettes toute seule.

Non, mais... T 'aurais dû rester avec
elle.

Alors ça, j 'y pensais, hein.

J 'y pensais, et puis... Bon, ça y est,
ça fait une heure que vous grattez la

route. Vous avez trouvé quelque chose ?
Ce sont bien effectivement des traces de

voitures. Au nombre de trois. Ah ben,
vous avez bien fait de venir, vous.

Vous avez lu tout Sherlock Holmes pour
en arriver là ? Enfin, vous avez pas une

trace ? Un indice ? Quelque chose pour
qu 'on puisse lancer des recherches ?

Nous avons pris des échantillons de
gomme que nous allons analyser au

laboratoire. L 'analyse laser nous
donnera sûrement plus d 'informations.

pendant ce temps -là, ils ont le temps
de rentrer à Tokyo à la nage.

Pas avant.

Bon ben, je vous remercie pour le coq qu
'allait la balade, mais il faudrait

peut -être que je récupère mon taxi,
moi, maintenant. J 'en fais quoi, la

décapotable ? Daniel, on est dans la mer
de la grave. Ils nous ont envoyé trois

gros nuls qui sont en train de dépiler
la route, là. Tu peux pas jeter un coup

'œil ? Je suis sûr que toi, tu trouveras
quelque chose. Écoute, Emilien, il y a

Lily qui a pris feu. Et si je veux pas
jouer les pompiers, elle va finir par se

brûler. Daniel, ils ont enlevé la femme
que j 'aime. Ça vaut bien deux minutes

de ton temps, ça, non ? Écoute juste un
petit coup d 'œil pour nous mettre sur

la piste. Moi, après, je me débrouille.

Ce que j 'ai vu d 'en bas, c 'était
trois Mitsubishi noirs, mais un modèle

je connais pas.

Un nouveau modèle.

Avec des pneus tout neufs, importés
directement du Japon. Comment tu vois

toi ? Je le vois pas, je le sens.

Tu sens le poisson ? Où est -ce qu 'on
trouve du poisson ? Bah, au restaurant.

T 'as été fini à l 'huile de morue, toi,
c 'est pas possible. Dans les

restaurants et dans les ports.

Ça veut dire que les voitures ont roulé
sur les quais avec des pneus neufs. Donc

elles se sortaient d 'un bateau en
provenance du Japon, mais c 'est pour ça

'elles sentent le poisson.

Tu vois quand tu veux.

Maintenant, il faudrait savoir si les
voitures ont été volées. Là, c 'est un

d 'enfant.

Alain, je suis déjà dessus.

Bon, les trois, vous laissez tomber les
pinces à épiler, vous rentrez chez vous.

Lundi matin, je vais vous voir dans mon
bureau, je vais vous donner un sifflet

et un carrefour à analyser. Vous allez
voir, ça va vous faire du bien.

C 'est pas vrai, ça, hein ? Bon,
négatif, hein ?

Rien n 'a été volé aux entrepôts, aucune
plainte.

Bingo ! Comment ça bingo si tes voitures
n 'ont pas été volées ? C 'est que t

'es gouré quelque part, non ? Il te
manque trois bagnoles et tu fais pas de

déclaration de vol. T 'en conclus quoi,
toi ? Que les gars de l 'entrepôt

étaient sûrement au courant et que l
'entrepôt sert probablement de base.

Tu sais que t 'es vraiment fort quand tu
veux.

Allez, un général ! Ah non, Emilien.

C 'est ma phrase, ça. C 'est moi qui l
'ai dit tout le temps.

Mais tu écris sur la route parce que là,
j 'ai pas bien compris.

Ouais, Lili.

Je suis sur la route, là. T 'es toujours
devant Arte ? Non, j 'ai été obligée d

'arrêter. Il y avait un reportage sur la
reproduction animale. C 'était

terrible. J 'ai brûlé toute la moquette
autour de moi.

En général, c 'est votre fille. Elle s
'inquiétait pour vous.

Bah, c 'est la moi.

Tout va bien, ma chérie. Rassure ta
mère.

Mais la mission se complique et ils ont
besoin de renfort.

Je vais donc garder ton ami. Il a fait
un travail formidable, tu sais. C 'est

une bonne recrue. Il me raccompagnera à
la maison. Comme ça, tu pourras lui dire

bonsoir. Allez, à tout à l 'heure,
chérie.

Allez, mon garçon, en route.

La mission n 'est pas finie.

Alain pour Émilien. Bon, qu 'est -ce qu
'il fout, Gibert ? Ça fait une demi

-heure qu 'il est enfermé dans les
chiottes, là.

Enfin, il fait des bruits bizarres.

Oh non.

Quoi ? Qu 'est -ce qui se passe ? Je
peux pas te le décrire.

C 'est trop horrible.

Oula.

Emilia, ils ne viendront pas.

C 'est qui vous les autres ? Je pense qu
'ils ont utilisé cet endroit comme base

au début.

Il y a quelque chose qui me dit qu 'ils
sont déjà loin.

Très loin.

J 'espère qu 'on approche. D 'origine
asiatique.

Ah, tu vois, le coupable revient
toujours sur le lieu de son crime. C

première chose qu 'on t 'apprend à l
'école de poli. Exposition ! Commissaire

? Oui ? J 'espère qu 'on approche devant
la porte principale.

Parfait.

J 'ai bien le jour, là.

Oh, dis -moi, Marco, tu es sûr de ton
couloir ou quoi ? C 'est l 'heure ou

Racine ? Ça, c 'est le coup du diable.

Il y a une montagne de magnétophobes
derrière.

Tout emballé, il n 'y a plus qu 'à
livrer au lait.

Ils ne vont pas tarder à fracturer la
porte principale. Ils sont faits comme

rats. Tu fractures la porte quand tu
rentres chez toi ? Ouais.

Ah bon ? Ah non, pas toujours.

On est mal.

Chef, vous n 'allez quand même pas. Oui.

Emilien, il faut savoir rester en
contact avec ces hommes.

Et un peu de terrain ne me fera pas de
mal.

Ça me rappellera le bon vieux temps des
sections spéciales du RAID.

C 'est bien, mais c 'était il y a
longtemps, chef.

Le souvenir est lointain, Emilien.

Mais les réflexes... Ils sont là,
présents.

Croyez -moi, vous êtes.

Attends, Marco, tu es sûr qu 'il n 'y a
pas de sondé ici ? Oh, relax, putain, il

n 'y a personne. Putain, putain.

On est tous en train de raser le match
de ballon à la télé, là, au M -Paris.

Tu n 'as pas une condé à plus de 10
mètres d 'un téléviseur.

Préparez -vous pour l 'assaut.

Ils m 'ont signalé seulement.

Ça m 'inquiète un peu de vous voir
sauter comme ça. C 'est haut, quand

N 'ayez pas peur, Emilien.

Faites -moi un bond de chaise et je m
'occupe du reste.

Je ne le sens pas du tout.

Alors, toi ?

A la tête !

Ok, ok, ok, ok.

Emilien ? C 'est ok, chef.

Bon coup ! Qu 'est -ce qui se passe ? On
écore chacun ?

Le nœud, il est bien fait, là. Ouais.

Peut -être la corne, alors.

Ben ouais, Emilien, tu t 'es gouré de
corne.

Ah ouais, c 'est ça.

Une ambulance ! Vite !

Tout ça, c 'est de ma faute. J 'aurais
jamais dû la laisser toute seule et j

'aurais jamais dû le laisser tomber,
lui. Ouais, c 'est pas bientôt fini, le

bureau des pleurs, hein.

C 'est pas en pleurnichant qu 'elle va
revenir, ta gonzesse, hein.

Creuse -toi les méninges au lieu de te
lamenter. Mais je creuse, là, je creuse

Mais on n 'a pas le début du
commencement d 'une piste, rien, que

-toi les bonnes questions, tu auras peut
-être les bonnes réponses. Par exemple,

tes yakuzas, là.

Pourquoi ils l 'ont pas tué tout de
suite, le ministre ? Parce qu 'ils en

besoin. Très bien. Et pour quoi faire ?
Ils ont demandé une rançon, quelque

chose ? Non.

Ils auraient pu le kidnapper au Japon.

Oui, mais ils l 'ont fait en France.

Il doit bien avoir une raison. Qu 'est
-ce qu 'il venait faire exactement à

Paris, le ministre ? Voir le défilé avec
le président et puis signer les

contrats.

Sécurité, TGV, armée nucléaire, la
totale, quoi. Eh ben voilà.

Peut -être qu 'il va lui empêcher de
signer les contrats. Mais non,

économiquement, c 'est vachement bien
pour le Japon. Pourquoi il ferait une

chose pareille ? Votre ami a raison.

Yukisumoto veut empêcher ses contrats d
'être signés.

Oh, mais je vous connais, vous.

Vous étiez pas au test de l 'air avant d
'être infirmière ? Je m 'appelle Yuli.

Je fais partie de la protection
rapprochée du ministre et j 'appartiens

contre -espionnage japonais.

Ah, t 'as passé mon outil, je suis
Emilia, la police nationale de

Et ça c 'est Daniel, il est...
Stagiaire, j 'apprends à régresser pour

niveau.

C 'est malin ça.

C 'est quoi ce Yuki Tsumoto dont vous
parlez ? Un Yakuza, il règne sur le nord

du Japon. Il est très puissant et très
conservateur. Il ne veut ni avion, ni

TGV, ni centrale, pas même de tourisme.
Mais devant l 'assistance de la France à

vendre à tout prix, il a décidé de
prendre les mesures.

Et non seulement le ministre ne signera
pas de contrat, mais la France ne

signera plus jamais de contrat avec le
Japon.

Sumoto a envoyé deux maîtres,
spécialistes du conditionnement et du

hypnotique. Ils vont conditionner le
ministre qui, le moment venu,

dans la tribune, prendra n 'importe
quelle arme et tuera au hasard.

Peut -être même le président.

Et en représailles, les Français
arrêteront leur relation diplomatique

Japon et plus de contrat pendant dix
ans.

Exactement. Démon !

Oui, mais il nous faudrait agir vite. Le
défilé est à 11h. Il nous reste très

peu de temps pour libérer votre ami et
le ministre.

Enfin là, il faut quand même que je
prenne mon chef, là, quand même.

Lequel ? Celui qui est plâtré ou celui
qui roupille ? Ah oui, c 'est vrai, oui.

Écoute -moi, mon petit mignon.

Toi, tu veux sauver ta gonzesse, elle,
son ministre.

Et comme on a un petit peu pressé, là, à
mon avis, on ferait peut -être mieux de

se débrouiller tout seul plutôt que de
réveiller toute l 'administration

française, non ? Tu crois pas ? Mais t
'as raison.

Il a raison, c 'est que moi, frère, les
Allemands, c 'est Parniac du Nord, sur

votre aspect, qui va nous la faire. Par
où on commence ? Par le début. Avez

-vous un moyen technologique pour les
local

Pas de problème, c 'est un jeu d
'enfant.

Je te remercie, Dieu, tu me sauves la
vie.

Je te rappelle, mon pote, ciao.

J 'ai la replante.

Un immeuble en construction dans le
14ème. T 'es sûr que c 'était elle ? Oh,

enfin, je veux dire que c 'était eux.

Trois Mitsubishi noirs avec une blonde
ligotée à l 'arrière. Tu veux que je

fasse vérifier si c 'est bien elle ?
Oui, non, ça va, c 'est bon. Bon, on n

pas de temps à perdre, il faut foncer à
l 'aéroport.

Foncez, il n 'y a pas de problème, on n
'aura pas d 'avion avant trois heures.

On ne peut pas attendre.

Il faut être à Paris le plus vite
possible.

Il faut trouver une solution.

Debout là -dedans, c 'est la guerre ! À
moi !

Mesdames ! C 'est moi, c 'est moi, c
'est Daniel.

Oh, Daniel.

Où sont les troupes ? Décimés, les
troupes. Il reste plus que nous pour

'affaire.

Et vous avez une dette envers moi, vous
vous souvenez ? Affirmatif.

Alors j 'ai besoin de votre aide,
maintenant.

Super vieux Touben, nos sous -tailles !
Daniel, j 'espère que t 'es sûr de ton

coup là, parce que moi personnellement
je le sens pas. Mais alors vraiment pas

du tout.

T 'as une autre solution à proposer ?
Là, comme ça, dans la seconde ? Non

mais... Bon bah alors réfléchis.

Ça y est, j 'ai trouvé. Je pourrais nous
prendre de la voiture. Bota ! Ça

va

les gars ? Tu baignes ?

Ma paix est bien mort ! Si vous avez le
moindre problème, vous me prévenez ! Ça

y est ! Ça y est, j 'ai un moindre
problème et non, j 'ai un parachute qui

! Et c 'est pour ça qu 'il y en a trois
et il y a toujours un ou deux qui

merdent ! Ah bah d 'accord ! Emilien !

Ouais ? Faut fermer maintenant ! Bah
ouais ! Alors viens, prends ma place !

Allez, bouge -toi !

Je vais essayer de nous guider un petit
peu.

Où je vais, moi ? Là -bas, tout droit.

Tout droit.

Eh oui, tout droit. Tout droit, d
'accord.

Bon, allez, allez.

Décontractez -vous.

Vous sentirez mieux les choses, vous
verrez.

C 'est bon, ce que vous me faites, là,
vous savez.

C 'est très bon.

Oh, ma petite Lily, ça va ? C 'est qui,
là, dans cette petite gadouille, là ? C

'est une hôtesse. Une hôtesse ? Non, là,
elle est en infirmière.

Vous êtes dans un salon thaïlandais, c
'est ça ? Mais non, Lili, tu y es pas du

tout. On est en plein milieu du ciel.

Il y a ton père qui nous guide de son
avion.

Emilien est au volant pendant que moi j
'essaye de réparer les parachutes. Et il

y a l 'infirmière qui nous chante une
chanson pour qu 'on soit pas trop

c 'est tout.

Daniel, t 'as fumé un arbre, là, c 'est
pas possible.

Écoute -moi bien, Lili.

J 'essaye de sauver Petra et un ministre
japonais.

Alors je te rappelle dès qu 'on a
atterri, ok ? C 'est possible, ça.

Ça va, ma chérie ? Très très bien.

C 'est vrai, on ne me croit jamais.

Essaye d 'aller un peu plus vers la
gauche, là -bas.

Et maintenant, nous allons prendre sur
la gauche.

J 'ai bien dit gauche.

Ça va ?

Une police de Marseille ! Coutard.

Vous les connaissez ? Oui.

C 'est un ancien élève à moi.

Bon, ben, je vais rentrer à pied, moi.

Bonjour, Lionel. Ça va ? Bonjour,
Jacques. Monsieur Coutard.

Ah, bonjour. Comment allez -vous ? Tout
est en place, Coutard ? Aucun problème,

Monsieur le Premier ministre. Il nous
manque juste un ministre japonais.

Ouais.

Ça y est, je la vois.

Qu 'est -ce qu 'elle est faite ! Je veux
dire, elle a l 'air en bonne santé là.

Et le ministre ? Il va bien aussi.

Ils vont faire de la gym.

Bon, maintenant qu 'on sait où ils sont,
on pourrait peut -être penser à les

récupérer, non ? Je vois bien un moyen.

Il faudrait qu 'on puisse prévenir votre
ami. Ouais, ça va pas être facile.

Je suis con.

Oh, c 'est vrai ? Son oreillette ! Elle
a peut -être toujours son oreillette.

Petra !

Petra ! Petra,

tu m 'entends ?

Petra, on est là, pas loin, je te vois à
la jumelle.

Petra, lève -toi pour voir comment tes
mains sont attachées.

C 'est ça qui m 'inquiète.

... ... ... ...

... ... ...

C 'est bien ! Maintenant, coucher.

Mais c 'est très très bien ! Maintenant,
dormir !

Non, pas bouger là ! Sinon on va dormir
aussi et pour longtemps, ok ?

Allez, les filles, dépêchez -vous, je
vous couvre.

Eh, non, mais... Oh, les filles, qu 'est
-ce que vous faites ?

Il n 'est pas chargé, Amelia.

Comment ça, il n 'est pas chargé ?
Comment ça se fait ? C 'est moi.

J 'ai vidé les flèches hier.

Alors, depuis le début, il n 'est pas
chargé ? Je ne veux pas que tu te

Je suis terriblement en retard, vous
voulez me sauver la vie ? C 'est pas

je vais faire autrement.

Allez, allez, sautez là -dedans. Vous
êtes sûrs ? Allez, attends !

Sous -titrage

Société Radio

-Canada

... ... ... ...

Eh bien, on va descendre la prestation.

On est trop lourds.

Ils ont des bonnes caisses, hein ? Ça
serait bien que tu demandes à cette

collègue de Paris de nous filer un petit
coup de main. Elle se tombait en Paris

-Marseille, c 'est la gare des polices,
jamais nous fions un coup de main. Oh,

tu dis ça, mais c 'est pas ce que tu
leur as jamais demandé gentiment.

Daniel, qu 'est -ce que tu fais là ?
Alors

les

petits pédés, on n 'est pas au défilé ?
Ça ne nous excite pas tous ces beaux

militaires, hein ?

On préfère rester en famille à se
grignoter la biscotte, hein ? Dites

vous dirait une neuve parade ? Allez,
qui même me dit ? T

'as peut -être été un peu fort, là, non

? Mais non, t 'inquiète pas.

Je suis sûr qu 'ils ont aimé ça.

Attrapez -moi ce saligon ! Et vivant, je
ne veux plus le dériver moi -même !

Il faut le changer et achètes -les

!

pire doutes !

Il y en a une en face, là.

Allez.

Où est Kali ? Kali, t 'as vu ? Il a fait
quoi ? Kali, t 'as vu ?

Quand un amour pleure, sa tête ventre,
mais il n 'y a qu 'un peu de sourire, il

n 'y a pas une scène à Paris.

Il y a la scène,

à n 'importe quelle heure, elle a ses
visiteurs, il la regarde dans les yeux,

sont ses amis de Paris.

Et la main dans la main, ils vont s
'entrapper, regardant en chemin si Paris

changé.

Bonjour.

Putain, j 'arrive pas à les fermer, on
est trop lourds. Vous êtes pas mal, si

vous voulez. Ah, mon pied, Minère, faut
trouver une autre idée. Ah ben là, je

trouverai pas, je le pense.

Appelle le Général, d 'accord.

Général, vous m 'entendez ? 5 sur 5.

Alors comment ça se passe, cette petite
balade dans Paris ? Ah bah là, on n 'a

pas le temps de tout voir.

Vu qu 'on est sur les extérieurs, il
faut qu 'ils se démerdent pour nous

à la sortie du tunnel à Porte Dauphine.

On va leur rendre un piège. Pas de
problème.

Donnez -moi 5 minutes.

Allô, oui.

Picard, c 'est Bertineau à l 'appareil.
Je vais devoir, mon Général.

Dites -moi, vous n 'auriez pas un char
ou deux sous la main, là ? Oui, ça peut

se trouver.

La reporte de Patrick pour Kickman, hein
!

Le

tunnel est enlevé, mais qu 'est -ce qu
'il fout ? On est en place, mon général.

On est en position au tunnel bloqué.

4 minutes 32.

Vous êtes le meilleur, mon général !
Accrochez -vous !

En fait, je ne sais pas ce que j 'ai
vraiment envie de jouer là. Tu préfères

je ralentisse et qu 'on se fasse tirer
comme des lapins ? Non, mais je n 'ai

non plus envie de me prendre un chat en
pleine croche.

Daniel, si je me retrouvais pétral, j
'aimerais bien en profiter un petit peu

avant de mourir. Ne t 'inquiète pas,
Emilien.

Je vous emmène au paradis.

Mais je ne peux pas aller au paradis.
Moi, je veux rester ici, Daniel.

T 'as encore fait que j 'ai fait peur,
toi ? Ça fait 15 jours que tu viens m

'apprendre à faire confiance, non ?
Monsieur le

ministre dit que vous êtes formidable et
qu 'il aimerait bien vous avoir comme

chauffeur au Japon.

Gentil. Mais alors plus tard, hein ?
Parce que là, qu 'est -ce qui ne vous

dérange pas ? J 'aimerais bien rentrer
chez moi, quand même.

On va rentrer, Daniel.

On vous dépose quelque part ?

Oh non, non, non, pas l 'atelier.

Juste 5 minutes, c 'est le défilé. On n
'aperçoit pas ton père.

On dirait le taxi de ton ami Daniel. C
'est drôle, non ?

Nouveauté, intacte.

Sûreté.

Je vous laisse devant la tribune et
après je file.

Même pas trop traîner par ici, moi.

Mêlée, mêlée, mêlée, donne -moi une
bonne raison de péter ce nouveau

Mêlée, mêlée, mêlée, mêlée, mêlée, y 'en
a pour les jeunes, pour les vieux, pour

les hommes, pour les femmes.

Les carottes de l 'ombre de mille
secondes comme la bonne, calme pour les

pauvres, pour les fées.

Pas de changement dans les règles, juste
un décompte visant, personne de fou, c

'est l 'illusion. C 'est l 'histoire des
Kissman, j 'ai trouvé un costard trois

pièces, ça fait galerie les potes, tout
à l 'heure ça faisait frais, mais là, ma

maîtresse me tape le même pas que le
week -end dernier.

Et toi tu viens là me demander si ça a
changé, ouais, c 'est ça.

One more ride

Sous -titrage ST'

501

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Sous -titrage Société Radio

-Canada

Sous -titres par Jérémy

Diaz

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