All language subtitles for Chicago P.D. - 13x02 - Open Wounds.ETHEL.French.C.orig.Addic7ed.com

- Traduction par Bluefire -
- www.addic7ed.com -

- Salut, maman.
- Mange-le en entier, s'il te plaît.

T'as pas mangé hier soir.

Merci, maman.

Tu retravailles, tu dois manger.

Merci.

Oublie pas la messe
aujourd'hui à 18 heures.

Ça fait plusieurs fois que tu la rates.

Maman, je sais pas...
Je vais essayer mais j'ai du boulot.

Veux tu dire la prière ?

Je préfère que tu le fasse. S'il te plaît.

Ouvrez, quelqu'un.

J'ai besoin d'aide. J'ai besoin d'aide.

Ouvrez, quelqu'un.

Attends, maman. J'y vais.

Qu'est-ce qui se passe ?

Tu dois m'aider.

Quoi... c'est quoi ? T'es blessée ?

Non, non, non. Ça va. C'est Ivan.

Ils l'ont embarqué
devant mes yeux.

Attends, doucement.
Brenda, Brenda, respire.

Respire. Entre.

J'allais le récupérer à l'épicerie,
à son travail, et il est sorti,

et trois hommes sont sortis
de nulle part

et l'ont attrapé et l'ont emmené
vers une camionnette.

Mon dieu !

Et j'ai essayé de
les en empêcher.

Ils m'ont poussée.

Et ils l'ont jeté dans la camionnette,
et ils sont partis.

T'as vu leurs visages,
couleur de peau, ce genre de truc ?

Non, ils portaient des masques.

- De quelle couleur la camionnette ?
- Blanche.

J'ai... j'ai tout dit
à la femme du 911.

- Donc t'as appelé le 911 ?
- Oui !

Et j'ai attendu genre
une demi-heure.

Personne est venu,
alors je suis venue ici.

Et t'as aucune idée
de qui pourrait faire ça.

- Ivan avait des problèmes ?
- Avec quoi ?

Il était impliqué dans un truc ?

- Il devait de l'argent à quelqu'un ?
- Dante.

C'est quoi ce genre de question ?

Tu... tu nous connais.
Ivan est quelqu'un de bien.

Je sais.

Tu dois être dehors
à le chercher,

pas l'accuser.
J'essaie de faire mon travail.

Tu dois faire mieux, s'il te plaît.

Quoi ?

C'est quoi ?

Je crois qu'Ivan vient de faire un...
un retrait à un distributeur.

Attends, doucement. Combien ?
Fais voir.

1 940.

Et 2 000, c'est ton max de retrait ?

Oui. Pourquoi ?

Non, s'il te plaît,
s'il lui arrive quelque chose,

je crois pas que je pourrais...
s'il te plaît, non.

Je vais faire tout ce que je peux.

Oui, l'alerte est arrivée
à 23 h 48.

Retrait de son compte personnel.

T'es à combien du distributeur ?

Sept rues.
Okay, bien.

Va là-bas.

Sécurise la scène
et cherche des caméras.

Peut-être choper une plaque
de cette camionnette.

Je te rejoins là-bas.
D'accord.

Chef, je connais ce type, Ivan.

Je connais sa famille.

Ma mère fait ses courses
dans son épicerie.

Je... je joue au basket
avec son fils.

Je... je dois le récupérer.

D'accord, alors allons-y.

Merci.

Chef, j'arrive au distributeur.

J'ai un visuel sur Ivan Alvarez.
Quoi ?

- Et les suspects ?
- Non, il a l'air d'être seul.

Je vois pas de camionnette.

Il retire encore de l'argent
maintenant.

- J'ai aucune idée de ce qui se passe.
- Approche prudemment.

Reste vigilant. Je suis encore à 1,5 km.

D'accord.

Attention !

Non ! Non ! Non !

Je vais te faire un bandage,

mais tu vas avoir besoin
de points de suture.

Ça va. Ça va.

T'as quelque chose
sur cette camionnette ?

Non, on a rien pour l'instant.
Ils sont restés hors de portée

des caméras de la banque,
et il y a pas de caméras là-bas.

L'épicerie qu'Ivan possède ?

Et ses caméras sont
en maintenance.

Imani ratisse la scène
pour des témoins,

mais je pense pas que quelqu'un
ait vu quelque chose d'utile

parce que les suspects portaient
masques et gants.

La caméra du distributeur ?
Ça, je l'ai.

La sécurité de la banque
vient d'envoyer les images

du premier retrait.
Regarde ça.

Les suspects étaient au courant,
ils ont évité la caméra.

Ouais, à 23 h 48, ils retirent
juste en dessous du plafond max,

restent sur place, et juste après
minuit, ils recommencent.

Ils font deux retraits,
attendent que le plafond se réinitialise.

Ça ressemble à un enlèvement
express, mec.

Ça arrive tout le temps
en Amérique latine.

Ils emmènent une victime
à un distributeur et la saignent à sec.

C'est rapide et facile
pour eux.

J'ai contacté la Saisie des avoirs.

On a mis une surveillance
sur la carte bancaire d'Alvarez.

Dès que quelque chose apparaît,
on le saura.

Ils ont déjà été repérés, ceci dit.

S'ils sont malins,
ils iront plus aux distributeurs.

Alors espérons
qu'ils sont pas malins.

Surveillez toutes les agences
de cette banque.

On ratisse le quartier
et on passe en revue

les Crimes violents pour tout enlèvement
avec un mode opératoire similaire.

D'accord, on y va.
Reçu.

Non, comme j'ai dit, j'ai vu la
camionnette, mais les types masqués

sont sortis que quand
"L’Arme fatale" a débarquer.

C'est là que ça a dégénéré.

Donc vous avez pas vu la plaque, pas vu
le conducteur, ni rien ?

Et ton pote non plus ?
Répondez à la question, s'il vous plaît.

C'était pas assez pour vous ?
Vous voulez que je fasse vos impôts aussi ?

Quelqu'un vient de se faire enlever,
mec.

Concentrez-vous plutôt sur ça,
vous voulez bien ?

Les flics s'occupent plus de Pilsen
depuis un bail.

Des gens se font kidnapper
dans la rue,

des types font des doubles coups.
Kidnapper ?

Donc t'as déjà entendu parler de ça,
des gens qu'on enlève, vers des DAB ?

La tournée du millionnaire.

Alors vous allez faire
quelque chose maintenant ?

ou vous cherchez juste la Rolex
d'un riche de Gold Coast ?

Merci de votre coopération.

Ça va ?
Oui. Juste une égratignure.

Je comprends, mec,
quand c'est tes gens,

ton quartier, mais tu dois prendre soin
de toi avant de prendre soin d'eux.

Et tu écouterais ce discours ?

Je l'ai regretté
chaque fois que je l'ai pas fait.

Fais-toi recoudre.
On a besoin de toi, Ocean.

Ivan Alvarez vit à Pilsen,
possède l'épicerie Mi Mundo.

Le gars a pas de casier,
même pas une contravention.

Il s'en est bien sorti...
c'est sûrement pour ça qu'il a été ciblé.

Les épiceries latinos,
commerce avec beaucoup de liquide.

Oui, cet endroit se fait
20 000 par jour.

D'accord, donc
les Vols et Homicides

ont cinq enlèvements en cours qui peuvent
correspondre au mode de notre équipe.

Tous à Pilsen,
tous ces trois derniers mois,

mais les dossiers sont nuls.
Tous super minces.

Je sais pas si c'est des hispanophones,
de mauvais traducteurs ou des victimes

Ou pas assez de policiers
qui travaillent à Pilsen.

Le 12e district manque de personnel.

On fait face
à une vague là-bas.

Ça aussi.
Ils envoient les dossiers.

Ça va prendre du temps
pour les trier.

Qu'est-ce qu'on a
sur cette camionnette ?

Toujours rien.

On cherche, mais pas de caméras,
pas de pistes sur les plaques.

On peut même pas lancer d'alerte
enquête avec ce qu'on a.

On a six agents en civil sur différentes
agences du coin. Rien pour l'instant.

C'est pas bon signe.

Ces coups sont censés être
rapides, chauds, peu risqués.

Si ces types savent que Torres est flic,
qu'ils savent qu'on est sur leur dos,

ils vont savoir qu'ils peuvent plus
aller aux distributeurs.

À ce moment-là, Alvarez leur servira
plus à rien.

Ils pourraient demander une rançon.
Utiliser Brenda.

Dans tous les cas,
le compte à rebours vient d'accélérer.

On a mis une surveillance
sur le téléphone de Brenda ?

- On y travaille.
- Faites-le.

Où est Torres ?

Il se fait recoudre.
Je vais le briefer.

Tu devrais vraiment aller à l'hôpital.

Je suis pas censé faire ça.

C'est pas qu'une coupure
superficielle.

T'as peut-être besoin
de points profonds.

Ça... ça ira pour l'instant.

Laisse-moi au moins te donner
des antidouleurs.

J'ai dit que ça ira.

Merci.

Je vais te chercher un bandage.

*Atwater : On pense à une possible rançon.
Reste avec Brenda.*

C'est l'agent Torres.

Brenda ?

Quoi de neuf, compa ?

- Salut, Dante.
- Salut, elle est où ta mère ?

Elle est en haut.
D'accord.

Papa va bien ?

Il... il va s'en sortir, d'accord ?

Brenda ?

C'est l'agent Torres.

Combien ?

Je crois pas que je peux
avoir ça.

- Brenda ?
- Je vais le faire.

C'était eux,
les hommes qui ont pris Ivan ?

Ils ont fait une demande ?

Organisé une remise de rançon ?

Brenda. Brenda, ça va.

Donne-moi ton téléphone.

Viens. Donne-moi ton téléphone.

Donne-moi ton téléphone.
Brenda, Brenda.

Écoute-moi. Je suis flic.

Je suis là pour récupérer Ivan
sain et sauf.

Non, je veux que tu sortes
de chez moi maintenant.

- Quoi ?
- Non, non.

Je... je veux que tu partes, Dante.

Brenda, peu importe ce qu'ils t'ont dit...
Non, non. Je veux pas parler aux flics.

- Je peux t'aider.
- Tu peux pas, d'accord ?

Sors de chez moi maintenant.

Écoute-moi.

Je suis d'ici, du coin, d'accord ?

Tu me connais.

Né et élevé ici,
né et élevé ici.

D'accord ?
Je suis de ton côté.

J'ai attendu. J'ai attendu.

Et j'ai appelé les flics,
et personne est venu.

Et tu savais qu'il y en a eu
d'autres ?

Oui, oui, on se penche
sur les précédents maintenant.

Maintenant ?
Après tous ces mois ?

Horacio de la rue me dit
qu'il y en a déjà eu cinq.

qu'il y en a déjà eu cinq.

Brenda, écoute-moi.

T'as besoin de mon aide.

Non, pas du tout.

J'ai besoin que mon mari
rentre sain et sauf !

J'ai besoin de protéger ma famille.

J'ai besoin que Dieu nous protège.

Et j'ai besoin que tu sortes
de chez moi maintenant.

Maintenant. Sors maintenant.

Sors maintenant.

- Rien ?
- Non.

Elle m'a pas dit un mot.
Absolument rien.

Je peux retenter ma chance.

Ça marchera pas.
Pas maintenant, en tout cas.

Faut que ça marche ou elle va faire
tuer son mari.

On peut la coincer et la menacer
d'obstruction à la justice.

Non, cette femme fait pas
confiance aux forces de l'ordre...

pour de bonnes raisons.

On va détruire ça encore plus.

Pas si on récupère son mari
sain et sauf.

Ça marchera pas.

Si on la presse,
elle va s'entêter.

- Burgess ?
- Oui, je suis là.

Brenda t'a donné quelque chose ?
Non.

Alors qu'est-ce qu'on a d'autre ?
Toujours rien sur la camionnette.

L'opérateur de Brenda nous a donné
le numéro qui l'a appelée.

C'est un portable prépayé
vendu dans une épicerie du coin.

D'accord.
On peut localiser l'antenne relais ?

Non, parce que l'appel a duré
que quatre minutes, juste assez

pour exposer les exigences,
le montant, le lieu.

Oui, et je suppose que ce téléphone
jetable est éteint maintenant.

Oui, le fournisseur dit que c'était
la première fois qu'il était allumé.

Imani va à l'épicerie
où il a été acheté.

D'accord, surveillez ce téléphone
pour savoir quand il se rallume,

et continuez à creuser
les enlèvements précédents.

Je veux identifier cette équipe
avant la remise.

- Reçu.
- D'accord, écoute-moi.

Garde un œil sur Brenda.

Dès qu'elle bouge,
on bouge avec elle.

Chef, j'ai Brenda
qui sort de chez elle.

Elle tient un sac de sport vide.

Je pense qu'elle va chercher
l'argent de la rançon.

Reste avec elle.
Je contacte l'équipe maintenant.

D'accord. Reçu.

Elle est entrée dans une banque
sur Washington et Racine.

Je suis en position à l'ouest.

D'accord, Dante, on te couvre.

On arrive à ta position 12 heures.

Oui, je vous vois.

C'est elle.

Elle est chargée.

La remise pourrait avoir lieu
maintenant.

Dante, reste près d'elle.
On observe de loin.

Voight, tu reçois tout ça ?

Oui, je suis en route
vers le nord sur Halsted.

Elle rentre chez elle ?

Non.

C'est la direction opposée,
sur Canal.

Continue de signaler.

D'accord, je passe la 18e.

J'approche de la 16e.

Je l'ai qui tourne à gauche
sur la 14e rue.

Je vais prendre ce tournant,
mais pas d'autre.

Reçu.

Je suis vers l'ouest sur la 14e.

Je passe devant toi maintenant.
D'accord.

Elle vient de garer son véhicule

devant le marché en plein air
sur la 14e et South Peoria.

Elle est à pied,
sac de sport à la main.

Elle entre.

Chef, je la suis à l'intérieur.

Ça doit être là
qu'elle fait la remise.

D'accord, on est dans le coin,
on se poste

sur University
près de l'entrée principale.

Il y a pas de sortie arrière
à cet endroit.

Oui, ça vient de tourner.

J'entre par l'extrémité ouest
pour avoir un visuel.

Il y a des familles
et des enfants ici.

Elle se dirige vers un point
de dépôt.

On a pas de ligne claire.

Il y a aucun moyen
de limiter le risque.

Je bouge.

Kim, Adam, préparez-vous
pour une interpellation dans tous les sens.

Torres,
garde un œil sur Brenda.

Reste très discret.

Reçu.

Je la vois toujours marcher.

Un signe d'un suspect ?

Aucun contact.
Elle a pas utilisé son téléphone.

Rien ici.

Brenda a déposé le sac ?

Elle a toujours le sac.
Toujours en mouvement.

D'accord, rapproche-toi,
mais reste dans l'ombre.

D'accord, elle ralentit.

Elle attend, à l’angle est.

Elle a l'air nerveuse.

Je sais pas pourquoi
elle dépose pas le sac.

C'est peut-être pas l'endroit.

Attends.
Doucement, doucement, doucement.

J'ai un homme, la quarantaine,
chauve, 1,80 m.

Il s'approche de Brenda.

Oui, je le vois.

Donne-moi le sac
et pars.

Quelque chose cloche.

Elle le donne pas.

Stop.
Attendez juste.

Restez en position.
Donne-moi le sac !

Donne-moi le... donne-moi le sac.

Donne-le-moi.

Arme, arme, arme.

Police de Chicago !

Non.

Il est mort.

Reste avec elle. Préviens la centrale.

On se sépare et on cherche
d'autres suspects. Bougez !

Non, s'il vous plaît.
5021 Ocean, urgence.

Coups de feu par la police,
suspect à terre, 1400 South Peoria.

- Tu peux pas le toucher.
- J'ai besoin de lui.

Tu peux pas le toucher.

Non, parce qu'il doit
m'aider à le retrouver.

Il reste plus personne
pour le retrouver maintenant !

- Comment... comment on va...
- Écoute-moi.

Respire juste.
Le retrouver maintenant ?

- Respire juste.
- Saint Antoine, s'il vous plaît.

Protégez mon mari, s'il vous plaît.
Soyez avec lui, s'il vous plaît.

Entendez-moi, saint Antoine.
Il n'est pas abandonné...

Kev, je t'envoie
une impression maintenant.

Tu l'as ?

Donc on a aucune trace d'autres suspects,
aucune trace de la camionnette blanche.

Le suspect mort avait pas de clés,
téléphone ou portefeuille sur lui,

donc on a aucune piste sur l'endroit
où il allait avec l'argent.

J'ai une correspondance
sur les empreintes, Ross Skuban.

Il travaillait
dans une société de livraison

près de Nolan,
quelques antécédents pour violences.

On l'a sur les caméras
entrant au marché ?

Pas encore.

Aucune idée comment ce Skuban
est arrivé là.

Mais sa dernière adresse connue ?

Il vivait à Garfield Park.

D'après son proprio,
il s'est barré il y a trois semaines.

Mais on a une voiture enregistrée
à son nom, une Corolla de 2014.

Mais elle était pas au marché.

Je travaille sur
ses relevés téléphoniques.

La liste des associés connus
est vraiment longue.

Le type connaissait que des ordures.
Ça va prendre du temps pour vérifier.

Kev, t'as dit une Corolla de 2014 ?
Oui, c'est ça.

J'ai l'impression d'avoir vu ça
dans nos dossiers précédents.

Trouvé.

Gustavo Sanz, il a... signalé
un enlèvement il y a deux mois,

traité par environ
quatre enquêteurs différents.

Et il a dit à l'un d'eux...
là, là.

"Corolla grise, ça m'a semblé
être un modèle de 2010."

Le contact d'urgence est
sa cousine, Jimena Sanz.

Redis ce nom ?

Jimena Sanz, S-A-N-Z.

Je l'ai.

Elle possède un salon de tatouage
à West Town.

- Elle vit juste au-dessus.
- Allez-y.

Jimena Sanz ? C'est vous ?

On est fermés pour le déjeuner
maintenant.

C'est votre déjeuner ?

Critiquez pas mes goûts.
Vous voulez quoi ?

Agent Torres,
enquêtrice Burgess.

On voudrait vous poser
quelques questions

sur l'enlèvement de
votre cousin, Gustavo Sanz.

Deux mois plus tard.

C'est du travail de police
remarquable.

Aussi, vous saignez.
Vous devriez vous soigner.

Vous vivez dans l'appartement
en haut, non ?

Gustavo est là ?

Vous comprenez clairement pas
le sarcasme.

Je voulais dire, partez, s'il vous plaît.

Gustavo est pas là.

Vous connaissez l'épicerie Mi Mundo ?

Oui, celle sur Talman ?
Pourquoi ?

Le propriétaire, Ivan Alvarez,
s'est fait enlever par trois hommes,

jeté dans une camionnette blanche,
et emmené à un distributeur.

Ça vous dit quelque chose ?

Je suis désolée.

Je sais rien qui puisse
vous aider.

- C'est vrai ?
- Oui, c'est vrai.

En plus, ce serait un peu tard,
non ?

On a eu des problèmes.
On est venus vous voir pour de l'aide.

Les flics aident pas.
On a plus de problèmes.

Écoutez, écoutez.

Ivan manque de temps, d'accord ?

Il... il est dehors,
là maintenant.

Il est seul. Il a des problèmes.

- Donc si vous savez quelque
chose ou vous savez où est Gustavo...

- Je suis là.

Vous voulez savoir quoi ?

Gustavo s'est fait
sauter dessus en allant à

sa voiture,
trois suspects hommes, masqués.

Ils ont fait trois distributeurs différents
et ont planqué Gustavo quelque part

jusqu'à ce que le plafond
de retrait quotidien se réinitialise.

Et après l'avoir largué,
il a appelé la police.

Il a été traité par
quatre enquêteurs différents

et on lui a demandé
s'il était affilié à un gang.

Ils lui ont mis une capuche,
mais il y avait une déchirure.

Il pense avoir aperçu
le portail des Stockyards.

Ça réduit la zone
à Back of the Yards.

Gustavo a aussi dit que ça sentait
les œufs pourris là où ils le gardaient.

Œufs pourris comme, quoi,
une usine de transformation ?

Oui, mais il a rien entendu,
et ces endroits sont très bruyants.

Attendez.

Skuban livrait à un entrepôt de papier
qui a fermé il y a un an.

La pâte brute sent le soufre.

C'est assez bon pour moi.

D'accord,
prenez quelques gars de la tactiques.

On y va.

Allez.

Bougez.

Burgess.

Je l'ai trouvé.

5021 Eddie.

J'ai un corps à la papeterie
au coin de Pullman...

Aucun véhicule devant.

Aucune indication claire
de quelqu'un d'autre ici.

La police scientifique arrive.
Des caméras de sécurité ?

Il y en a quelques-unes derrière.
Atwater les regarde.

Les suspects ont dû fuir après
que Skuban soit pas venu avec l'argent.

Ont tué Alvarez et se sont barrés.

Ils vont paniquer.
On peut utiliser ça.

Sergeant, la caméra de sécurité
d'un commerce en face

a filmé une camionnette blanche fuyant
l'entrepôt il y a 20 minutes.

On a une plaque ?
Oui, j'ai une plaque.

Et j'ai envoyé
un message flash et un avis.

Prévenez le centre.

Qu'ils passent toutes les caméras
de circulation dans un rayon de 1,5 km.

Passons cet endroit au peigne fin.

Je veux savoir qui est entré
ou sorti d'ici.

5021 David, tu peux répéter
cette plaque de ton avis ?

Oui, ici 5021 David.
C'est parti.

Adam, David, 8494.

J'ai verbalisé cette camionnette
il y a deux minutes.

Ils ont grillé le feu rouge
au croisement 35e Ouest et Ashland.

Allons-y.
On se déploie à partir de là.

Chef, quelqu'un doit
prévenir Brenda.

Oui.

C'est ma faute.

Je pensais faire
ce qu'il fallait.

Je suis désolé.

Mon Dieu.

- Mon dieu.
- C'est pas ta faute, d'accord ?

C'est pas ta faute.

Non, non.

Prie avec moi.

S'il te plaît, Dante.

Torres, tu me reçois ?

- Oui, vas-y.
- On a récupéré la camionnette.

On a le conducteur en garde à vue.

- On rentre maintenant.
- J'arrive.

Le conducteur s'appelle
Jason Machado.

C'est un comptable
avec de sérieuses dettes de jeu.

On dirait qu'il servait
toute sa clientèle à son équipe.

Pas d'arme sur lui,
pas de résidus de tir,

mais il y a des traces de sang dans la
camionnette, on analyse ça maintenant.

- Il parle ?
- Non, pas encore.

Burgess s'occupe de lui.

- C'est notre tireur ?
- Difficile à dire.

D'accord, si c'est comme ça
que tu veux jouer,

c'est comme ça
qu'on va jouer.

Je vais commencer
la paperasse.

Laisse-moi tenter ma chance.

Jason Machado, expert-comptable, diplômé
de DePaul, réside à Elmwood Park.

Donc ils envoient le Latino
pour me connecter.

T'as trahi ton peuple, mec.

On a rien à se connecter.

Agent, libre à vous de partir.

Je vais partir, mais d'abord
tu vas me donner un nom.

- Le troisième de ton équipe.
- Équipe ?

C'est tout là, la plupart.

T'as trop perdu aux courses.

T'avais besoin d'argent pour
ta deuxième hypothèque pour... ton gosse.

Je parie que t'as d'abord
essayé d'arnaquer tes clients

pour leur argent,
mais c'était pas assez rapide.

Alors toi, Skuban et un troisième avez pris
des flingues, des masques et volé Pilsen.

Ils font pas confiance aux flics.

Ils font confiance à personne,
vraiment... et pour de bonnes raisons.

Ils ont été ignorés, piétinés,
exploités, et tu le savais.

Tu savais que ce serait facile.

Mais ensuite, en ce qui me concerne,

c'est là que t'as décidé
de tuer Ivan Alvarez.

C'est plus si facile maintenant.

Je sais rien d'aucun meurtre.

Non, non. Non.

C'est tout là.

Tu lui as mis deux balles alors
qu'il était encagoulé dans un placard.

C'est sale.

C'est un meurtre au premier degré.

Skuban est mort.

C’est moi qui ai tiré.

Alors il est mort.
Tu veux pas donner de nom.

Devine qui va tout prendre ?

Tu sais pas de quoi tu parles.

Tu reverras jamais
ton gosse.

Tu mourras en prison
fédérale, car personne viendra.

Aucun avocat viendra te sauver,
aucun autre flic.

Aucun membre de ta famille
ne viendra te voir.

Aucun dieu n’exaucera tes prières.

Tu recevras aucune protection.

Personne viendra.

Y a que moi.

Donc tu me diras rien.

J’ai pas tué.

J’ai pas tué.

Ça compte pas sans un nom.

Personne devait mourir.

J’étais même pas proche d’eux.
J’ai dit d’arrêter.

Qui ? Qui ?

- Je peux pas donner de nom.
- Donne-moi un nom.

- J’aide !
- Donne-moi un nom.

- Je te parle !
- Donne-moi un nom !

J’ai pas tué, d’accord ?
Allard !

Allard. Mike Allard.

C’est lui qui a tué Ivan.
Il est où ?

Je sais pas. Je sais pas.

Il disait pas vouloir fuir.

Faut mieux que ça.

- Il faisait trop chaud.
- Faut mieux que ça.

Je sais pas.
Je sais pas.

Fais mieux. Fais mieux. Fais mieux.

Il a... il a un box,
à Pilsen.

3800... 3800 Logan.

Il a dit qu’il rentrerait pas,
alors il sera là.

J’ai pas droit à un deal ?

Je t’ai jamais rien promis.

Bouge. Sors d’ici maintenant.

Bouge. Va-t’en.

En position.

Police de Chicago ! Stop ! Stop !

Retournez à l’intérieur.
Bougez ! Bougez !

J’ai un visuel sur Allard.

Il est armé, il file vers
l’escalier nord.

J’arrive.

Torres, sois prêt.

Police de Chicago ! Arrête !

Donne-moi un coup de main.

- Prêt ? Prêt ?
- Ouais, ouais.

Lâche ça ! Bouge pas !

Lâche !
Celui-là parle anglais.

Ou pas.

On peut régler ça ici, tout de suite.

Je peux te finir vite.

Police ! Lâche !

Allard, pose l’arme,
lève les mains et retourne-toi.

Allard, écoute-moi.

Pose l’arme.

Il va te tirer dessus.
Je rigole pas.

Il va te descendre là, maintenant,
si tu lâches pas ce flingue.

Lâche-le tout de suite.
Lâche-le.

C’est bon. Paumes en l’air.

Retourne-toi.

J’y suis. J’y suis.

Recule vers ma voix.

Prends ton temps.

À genoux.

Je vais le voir.

Ils l'emmènent.

Merci pour tout à l’heure.

Je l’avais mal jugé,
je pensais pas qu’il se rendrait.

Ça va ?

On dirait que tes points ont lâché.

Faut faire vérifier.

Je sais que c'était dur.

Je sais que l’an dernier
a été dur.

- Mais si tu continues...
- Ouais.

- A te torturer sur ce qui s’est passé...
- Je dois juste...

Je dois juste trouver
comment gérer tout ça.

Mais je trouverai.

Bien sûr que tu vas trouver.

Merci.

Je suis là.

Pardon. Une seconde.

Vous me suivez, agent ?

Je rigole.

Je buvais là-bas et je vous ai vu.

Je me suis dit,
je vais venir à la fête.

C’est pas vraiment une fête ici.

C’était aussi du sarcasme.

Vous devriez faire
du Duolingo.

Qu’est-ce que t’as fait à ça ?

Quoi ?

Je fais tatouages et piercings.

Je sais quand les gens
tripotent leurs blessures.

Pourquoi tu fais ça ?

T’as pas pu le ramener... Ivan ?

Non.

Ça fait du bien, hein ?

La douleur.

Je priais avant,
quand tout devenait trop dur.

Et ça me faisait
me sentir mieux, en sécurité.

C'était comme si quelque chose en moi
s'apaisait, et ça... faisait moins mal.

Mais ça marche plus maintenant,
alors...

Je le sens pas.

Et c'est... c'est pas la douleur.

C'est pas la douleur qui aide.
C'est juste...

C'est la libération.

Je sais que c'est stupide. Je sais.

Ça va pas tout effacer. C'est juste...
je... je veux juste aller mieux.

Oui.

Viens là.

Tu me fais confiance ?

Une minute ?

C'est bon.

Traduction par Bluefire
www.addic7ed.com