All language subtitles for saison 7_ Épisode 1 _ Le Meurtre de Roger Ackroyd_ Hercule Poirot

Un homme peut se donner du mal pour
occuper ses loisirs à sa guise en

retraite et ensuite découvrir qu 'après
tout, il regrette le bon vieux temps aux

journées bien remplies et ses anciennes
activités qu 'il se croyait si heureux d

'abandonner. Les tâches quotidiennes de
mon ancienne profession commençaient

déjà à me manquer quand, tout à coup, je
fus replongé dans une des plus

délicieuses et fascinantes occupations
qui soit au monde.

L 'étude de la nature humaine.

J 'avais en ma possession un journal
dans lequel un meurtrier avait pris la

peine de noter, pour la postérité, les
pensées qui avaient accompagné les plus

infâmes des crimes.

Je n 'avais que rarement rencontré une
telle amertume, une telle jalousie et un

tel mépris envers les autres. C 'était à
un point que ça dépassait l

'imaginable.

Notre village, King's Abbott, est, je l
'imagine, comme n 'importe quel autre

village anglais.

Une église médiévale se dresse en haut
de la rue principale, bordée de côtés de

Jean -Pierre.

En bas de la rue, à un pont en jambe d
'une petite rivière, où les rejetons de

la pauvreté perfectionnent le seul
talent qu 'ils ne posséderont jamais.

Pour celui qui n 'est que de passage,
King's Abbott est un endroit amical.

Il ne faut pas se fier aux apparences.

Il suffit de gratter la surface et on n
'y trouve plus de jalousie et de

rivalité que dans la romantique. Oui ?
Désolé de vous déranger, docteur. Par

cœur ! J 'ai frappé à côté chez M.
Poirot que je dois emmener à l 'usine,

je n 'ai obtenu aucune réponse.

Mon petit livre concerne le meurtre de
Roger Ackroyd, les événements qui l 'ont

provoqué, l 'enquête quelque peu lourde
d 'autres qui a suivi, et la révélation

finale, pour vous seuls, chers lecteurs,
du nom du coupable.

Patience est à vous.

Vous ne me tourmenterez plus.

Je vais vous tuer.

Sacré tour. Mon cher docteur, je vous
demande mille fois pardon.

Ces cucurbitacés m 'ont poussé aux
confins de la barbarie.

Pardonnez -moi, je meurs de honte et me
prosterne à vos pieds. Quel est votre

problème, poiron ? Comme vous le savez,
docteur, je fais tout pour cultiver des

cuturbitacées de proportions
gigantesques.

Vous avez vu comme je les sois. Chaque
jour, je leur donne de l 'eau. Chaque

jour, je désherbe autour d 'elles avec
un soin méticuleux.

Aussitôt que je vois apparaître toutes
leurs petites fleurs, je les enlève dans

la seconde, mais j 'en laisse une pour
qu 'elles gardent toute leur vigueur.

Après, si elles m 'ont dévouement, non.

Elles ne font qu 'atteindre une taille
de plus en plus conventionnelle et

elles se reposent sur leur laurier. Ne
vous laissez pas dominer par des

Poirot. Oui, vous avez tout à fait
raison.

Mais essayez de comprendre, James.

Quand on a pris sa retraite, on a besoin
de se retrouver de nouvelles passions.

Pardon,

monsieur Parker.

Que puis -je faire pour vous ? Je dois
vous conduire à l 'usine, monsieur.

Mais... Dix heures viennent juste de
sonner et mon rendez -vous n 'était qu

onze heures, pas à dix heures. Oui, mais
M.

Ackroyd espérait que vous accepteriez de
venir avant. Il a une journée très

chargée.

Notre seul capitaine d 'industrie est ce
rustre de M.

Roger Ackroyd.

L 'usine qui procure à Ackroyd une
fortune bien mal acquise résume la vie

nous menons ici, l 'effervescence et la
déterroi.

Avez -vous un pénis, Poirot ? Ah oui,
oui.

Je vous remercie.

Montrez à M. Poirot quels sont les
effets de votre acide.

C 'est là qu 'il se remplissait les
poches en mélangeant d 'un vraisemblable

produit chimique pour fabriquer des
choses inutiles, tout en souillant l

que nous respirions.

Il émet à se prendre pour un
scientifique.

J 'ai bien peur que le bruit était trop
assourdissant pour vous, Poirot. Non,

pas du tout.

Je vous en dis beaucoup, mon ami.

Qui aurait cru que ces expériences que
vous faisiez dans votre arrière

vous conduiraient là ? Votre domaine n
'est qu 'un ou deux kilomètres, alors

c 'est ici que vous remportez tous les
triomphes de la grande industrie. Je n

'oublierai jamais que vous avez été le
premier à me prêter de l 'argent,

Quant au trillon, vous en avez eu plus
que votre part.

Aujourd 'hui, vous avez votre
récompense. La paix et la tranquillité

campagne. Notre jardin.

Vous ne regrettez pas de vous être
retiré ici ? Non, non, pas du tout.

Pendant trente ans, je n 'ai connu que
le côté sombre de la vie.

Ce n 'est pas sans conséquences.

J 'en suis sûr. Et maintenant, comme
vous dites, j 'ai ma récompense.

Qu 'est -ce qu 'il y a, Raymond ? M.
Payton est là, monsieur.

M. Patton ? Votre beau -fils, monsieur.
Je sais qui est M. Patton. Merci, M.

Raymond, qui l 'entend.

Pourquoi ce garçon m 'énerve -t -il
autant ? Eh bien, maintenant, je vais

retourner à King's Habot. Merci
infiniment, mon ami, de m 'avoir fait

votre magnifique usine.

Je ne vois vraiment pas pourquoi vous n
'êtes pas venu avant. Vous êtes ici

depuis un an.

Au fait, je dois dire que ce fut une
bonne semaine pour moi.

Lisez le journal de samedi matin,
Poirot, et allez à la rubrique mariage.

voulez dire votre beau -fils et
mademoiselle Flora ? Permettez -moi de

présenter mes félicitations.

Ah, Raph, mon cher enfant, tu te
rappelles M. Poirot ? Oui, bien sûr.

allez -vous, M. Poirot ? Bien, bien,
merci.

Je regrette seulement de devoir partir.
Je fais dire à partir de vous

reconduire. Voyez ça, Raymond.

Merci. Au revoir.

Au revoir.

« Qu 'est -ce que tu fais là ? » Grâce à
ses gains mal acquis, Ackroyd s 'était

fait construire une maison des plus
ostentatoires.

Il avait certainement dépensé une
fortune en honoraire d 'architecte et de

décorateur.

Il y habitait avec la veuve de son
frère, Mrs Vera Ackroyd, et la fille de

dernière, Flora.

Les vautours attendaient impatiemment le
cadavre. « Dois -je faire bien, M.

Ackroyd ? » Oui.

Oh, le thé, merveilleux.

Bonjour, merci. Vous voulez vous servir,
Miss Flora ? Oui, merci.

N 'est -ce pas savoureux ? Le thé ? Non,
je ne sors de cette annonce qui va

paraître. Ce n 'est pas trop tôt.

Oh, pardonnez -moi.

Je vais chercher une serviette.

Je ne vois vraiment pas où Roger t 'en
sait, fille.

As -tu parlé à Ralph ? Non, maman, il
est à Londres.

Je trouve qu 'il pourrait téléphoner à l
'occasion de ses fianceries.

Je suis revenu hier soir.

Je suis descendu au White Hart.

Écoute, père, je... Que reproches -tu à
Farnley Park tout à coup ? Mais je ne

reproche rien à Farnley Park.

Je suis que tu allais faire paraître l
'annonce des fiançages. Laura en est

heureuse. Eh bien oui, peut -être qu
'elle l 'est.

Tu remets à plus tard depuis trois mois
maintenant.

Mais j 'essaye de trouver du travail. J
'ai toujours dit à ta défunte mère que

je veillerais sur toi comme si tu étais
mon propre fils. Je sais. Il n 'y a pas

de mère, je veux...

Je croyais vous abrader que je ne
voulais pas qu 'on me dérange, aimons.

Monsieur Ferrar se vous demande au
téléphone, monsieur.

Ah, bien.

Allô ? Roger ? C 'est Dodi.

Je dois te voir.

Il est important que je te dise quelque
chose.

J 'essaierai de venir en fin d 'après
-midi.

D 'accord, d 'accord, je te jure de
venir en fin d 'après -midi. Oui,

consciemment.

La très nerveuse et imprévisible Dorothy
Ferrars est une énigme pour les

villageois.

Elle vit seule, dans un confort hors du
commun, grâce à la fortune qu 'elle a

héritée de son défunt mari, un poivreau
qui mourut l 'année dernière dans des

circonstances suspectes.

Docteur Shepard.

Oh.

Dans dix minutes.

Qui était -ce ? L 'inspecteur Davis.

Voilà une journée qui commence tôt. Oui,
en effet.

Voyons, dites -moi, ma petite Marie,
pourquoi êtes -vous venue la réveiller

aussitôt ? Elle montait à cheval tous
les vendredis matins.

Elle tenait beaucoup à être dehors avant
six heures.

Merci, j 'en ai terminé.

Allez -vous faire du thé.

Véronal.

Vous croyez que c 'est un suicide ? Je
ne vous répondrai qu 'après l 'enquête.

Il y a presque un an que son mari est
mort, non ? Ça fait exactement un an.

Avez -vous trouvé une lettre ? Pas
encore.

Shepard, il faut que je vous parle. Êtes
-vous au courant pour Mrs. Ferraz ?

Oui, je l 'ai vue pas plus tard qu 'hier
après -midi. Venez à faire de l

'épargne ce soir.

19h30.

Je repensais à Doty, Ferraz.

Oui ? Elle a dû prendre le Véronal
volontairement. Le remords.

Le remords, dis -tu ? Tu ne voulais pas
me croire l 'année dernière quand je te

disais qu 'elle avait empoisonné son
exécrable mari.

Voilà qui le prouve.

Oh, bonjour. Entrez, je vous en prie.
Merci.

Nous avons une visite, James.

Oh, pardon, docteur, vous déjeunez ?
Non, non, non, nous avons fini.

Hercule a un petit travail à te confier.
Oui, cette petite boîte où s 'égrènent

le temps.

Comment dites -vous ? Ah, votre pendule
de voyage.

C 'est cela même, James.

Peut -être laisse -moi remonter. Non,
non, je crois qu 'elle n 'a besoin.

Que d 'un nettoyage.

Je devrais arriver à le faire.

Il est agréable d 'avoir un hobby, non ?
Vous avez votre jardin, Poirot ?

Oui, bien sûr.

Bonjour. Encore un petit peu de temps.
Nous devons être patients.

Pas pour l 'amour du ciel.

Ma chérie.

Il est tout à fait possible qu 'il nous
coupe les vivres. C 'est évident, en

effet. J 'ai appuisé de sa patience ces
dernières années. Il ne faut pas le

pousser à bout.

Nous avons besoin d 'argent.

Je serai très riche quand le vieux
passera l 'arme à gauche. Ne le pousse

modifier son traitement. Alors pourquoi
es -tu descendu ici et non à Fernick

Park ? Écoute, laisse -moi faire.

Ne t 'inquiète pas. C 'est facile à
dire. Toi, tu t 'en tires très bien.

Je suis sûr que vous vous sentirez mieux
d 'ici un jour ou deux. Merci, docteur.

James !

Oh, je suis désolée. Au revoir. Au
revoir, docteur.

Il n 'avait pas de rendez -vous ? Non,
mais il a réglé content et en liquide.

Je viens de voir une chose bizarre en
revenant. Eh oui ? Figure -toi que Ralph

Whetton est là et qu 'il est descendu au
White Hart.

White Hart ? Oui, mon cher.

Et en plus, il parlait à une fille.

Je n 'ai pas bien pu voir qui c 'était.
Je pencherai pour Flora.

Mais ça n 'aurait pas de sens.

Remarque, s 'il parlait à une autre, ça
en aurait un.

Le mal est dans le village.

Un mal diabolique.

Racontez -moi ce qui se passe, mon ami.

Vous ne connaissiez pas H. F. Ars ? Non.

Non, je crois qu 'il est mort avant mon
arrivée. Oui, je le crois, en effet.

Après sa mort, il y a tout un tas de
rumeurs qui se sont mises à courir.

Ça arrive souvent dans les petites
villes.

Quoi qu 'il en soit, le coroner a conclu
à une gastrite.

aggravée par un très grand alcoolisme,
et c 'est une péritonite qui l 'a

emportée. Je l 'ai cru jusqu 'à hier.

Car hier, j 'ai découvert qu 'on l
'avait empoisonnée.

Empoisonnée ? Écoutez, j 'ai un aveu à
vous faire, Poirot.

J 'ai été... Enfin, très déprime de
Dottie Ferrarce pendant des années.

Hier, elle m 'a téléphoné.

Elle était très bouleversée, elle
voulait me voir. Elle n 'en pouvait

s 'est effondrée.

Et elle m 'a tout raconté.

Sa haine pour cette brute qui était son
mari.

Son amour croissant pour moi.

Son horrible décision.

Poison.

Un meurtre.

Un meurtre sans froid.

Je vois.

Ce qu 'il y a de terrible, c 'est qu
'elle a dû lire l 'horreur sur mon

Je ne pouvais pas la dissimuler.

Je l 'ai conduite au suicide.

Mais le rapport dit que sa mort était
accidentelle.

Vous n 'avez pas de reproche à vous
faire, mon ami.

Je sais, mais elle m 'a aussi avoué
autre chose.

Il y avait une autre personne au courant
du meurtre depuis le début.

Elle la faisait chanter. Elle lui
soutirait des sommes énormes.

Et savez -vous qui était cette personne
? Elle n 'a pas voulu me dire le nom de

l 'homme.

En fait, elle ne m 'a pas dit qu 'il s
'agissait d 'un homme, mais... Eh bien,

qui que ce soit, il ne s 'en tirera pas.

Vous avez l 'intention de traquer ce
maître chanteur ? Si seulement Dottie

laissé une lettre, elle pourrait avoir
écrit un nom.

Roger, vous devez être très prudent.

Merci, Ursula.

Ah, Shepard. Bonsoir.

Bonsoir, Poirot. Bonsoir, James. Je
reconduis M. Poirot à la porte.

Allez dans le salon, voulez -vous ?
Merci.

Je vous remercie, monsieur Parker.

Ah ! Tiens, docteur Shepard, j 'ignorais
que vous veniez ce soir.

Et alors, vous ne me félicitez pas. Avec
joie, mais de quoi ? Regardez, je vais

me marier avec Ralph.

Je sais que vous formerez un couple très
heureux, ma chère Flora. Nous sommes

fiancés depuis trois mois déjà, mais ce
ne sera officiel que demain.

Oh,

docteur Shepard.

Bonsoir, Mrs.

Ackroyd.

Est -ce vrai que cette pauvre Mrs.
Ferrar... Elle nous a quittés hier soir,

Et elle s 'est... été à son suicide ?
Nous n 'en savons rien pour l 'instant.

Pour l 'instant.

Enfin.

La vie doit continuer, comme on dit.

Donnez -moi votre avis sur ces objets
anciens, docteur Shepard.

Je suis sûre que vous savez ce que c
'est. Vous dites ça parce que je suis

-même une antiquité.

Ah, Shepard, vous êtes là.

Écoutez, vous allez dîner avec nous.
Nous discuterons après.

Faire un épargne ? Je parlais à M.

Roger Ackroyd. Non, Hildine pour le
moment, M. Poirot.

Hildine ? Oui.

Pourriez -vous lui dire de me rappeler à
mon côté ? Je le lui demanderai.

M. Parker, voudriez -vous lui faire ce
message tout de suite ? Certainement,

monsieur.

Alors je lui ai dit, ce n 'est pas parce
que vous cassez des oeufs que vous

savez faire une omelette.

Mon défunt époux détestait les
omelettes.

Monsieur Poirot vient d 'appeler,
monsieur, je lui ai dit que vous étiez à

table. Merci par cœur, je le rappellerai
plus tard.

En fait, mon défunt époux avait une
feinte horreur de tout ce qui pouvait

le moindre rapport avec l 'époux.

Dernière distribution, la journée est
finie. Merci, pardon.

Le dernier courrier, monsieur.

Posez les lettres sur la table par cœur,
voulez -vous. Bien, monsieur.

Mon cher, mon très cher Roger.

Il y a une chose sur laquelle un
meurtrier peut compter pour être

c 'est que la version de chaque témoin
sera radicalement différente de celle de

chacun des autres, même si tous ont
assisté au même événement.

J 'espère que le dîner vous a plu,
docteur Shepard. Bien sûr qu 'il m 'a

Merci par cœur.

Ah, je vais prendre congé de ces dames.
Bien, monsieur.

Bonsoir, mesdames. Oh, vous devez déjà
nous quitter.

Malheureusement, oui, je le dois.

Bonsoir. Et je vous renouvelle mes
félicitations, Flora.

Oh, docteur, je vous remercie.

Bonsoir.

Je suis au regret de vous dire que les
appels à ma bourse ont été si fréquents

ces derniers temps qu 'il m 'est
impossible d 'accéder à votre requête.

Vous le constaterez vous -même lorsque
je vous aurai montré.

Parker,

M. Ackroyd ne veut pas qu 'on le dérange
ce soir.

Ah, très bien, Miss Flora.

On dirait que tu n 'as rien d
'intéressant à me raconter sur ta

rien appris de spécial sur Roll. Oh, si.

Il est enfin officiellement fiancé avec
Flora.

C 'est de ça qu 'il parlait cet après
-midi, Walter.

C 'est toi qui le dis, ma chère.

Pourquoi les gens tombent -ils toujours
malades quand il est l 'heure d 'aller

au lit ? Docteur Shepard.

Pardon ? Quoi ? Oui, j 'arrive tout de
suite.

Qu 'y a -t -il ? Qu 'y a -t -il, James ?
C 'était Parker de Fernley Park.

On vient de trouver le corps de Roger
Ackroyd. Il s 'est fait tuer.

Oui, monsieur. Où est -il ? Je vous
demande pardon, monsieur. A -t -on

police ? La police ? Mais qu 'est -ce
qui vous prend par cœur ? Votre maître a

été victime d 'un meurtre.

Monsieur Roger Ackroyd ? Vous ne m 'avez
pas appelé il y a cinq minutes pour me

dire que monsieur Ackroyd s 'était fait
assassiner ? Non, bien sûr que non,

monsieur. Non, pas. Vous voulez dire
que... Ce n 'est qu 'un canular.

Oh, qu 'il soit loué.

J 'avoue que j 'étranglerais volontiers
le plaisantin qui a fait ça. Je peux

vérifier si vous désirez que tout va
bien. Non, c 'est inutile. N 'en faites

rien. Si, monsieur, je vais aller voir.

Où sont les autres ? Ces dames sont
allées se coucher. Je crois que monsieur

Raymond est encore debout.

C 'est fermé à clé, on dirait.

Peut -être est -il allé dormir.

Il n 'est pas dans ses habitudes de
fermer à clé.

La clé est dans la serrure de l 'autre
côté.

A Croïde ! A Croïde ! C 'est peut -être
endormi.

Écartez -vous.

J 'ai dit, écartez -vous ! Oh mon Dieu.

Non, non, restez là. Moins on touchera à
ce qu 'il y a dans cette pièce, mieux

ce sera.

Appelez la police.

M.

Ackroyd a été assassiné.

M.

Ackroyd, monsieur, il est mort.

Dans son bureau.

Mais que venez -vous faire ? Je vous
demande pardon, M. Poirot.

Veuillez entrer. Oui, monsieur.

Je viens de téléphoner à la police.

Qu 'est -ce qu 'il y a, M.

Poirot ? M.

Ackroyd a été tué, monsieur.

On l 'a assassiné.

Il n 'est plus commun d 'être un acte d
'une telle horreur. Oh, M. Poirot, vous

êtes là.

Personne n 'est entré.

Qu 'en pensez -vous, Thoreau ?

J

'ai failli, à mon avis.

Notre police locale est une source
constante d 'amusements inoffensifs.

L 'année dernière, Ils ne se sont même
pas aperçus que le décès de Ashley

Ferrars était un meurtre.

Cette fois, ils vont certainement
affirmer que Ackroyd s 'est suicidé.

Ackroyd n 'était pas dans son état
normal ces derniers temps.

La mort de Mme Ferrars l 'avait beaucoup
choqué. Bonsoir, messieurs.

J 'espère qu 'on n 'a touché à rien. J
'ai constaté que toute trace de vie

disparu, mais c 'est tout.

Qui a trouvé le corps ? Le valet, Parker
et moi -même.

J 'avais dîné ici et peu après être
rentré chez moi, j 'ai eu un coup de

téléphone de Parker me disant que M.
Ackroyd avait été assassiné. Alors

avait déjà trouvé le corps ? Non,
monsieur. Et je n 'ai donné aucun coup

téléphone. Attendez une minute, je vous
prie. Le docteur Shepard... Je n 'ai pas

téléphoné, monsieur. Je vous jure que ce
n 'est pas moi.

Était -ce une voix semblable à celle de
Parker au téléphone ? Vous devez dire

que je n 'ai pas fait attention.

Je n 'avais aucune raison de douter.

C 'est curieux.

Quoi qu 'il en soit, vous êtes entré.

J 'ai forcé la porte. Elle était fermée
de l 'intérieur.

On a vérifié la fenêtre ?

Mais

bien sûr.

C 'est par là que la soeur est entrée
puis repartie. Il y a des empreintes de

pied. Peut -être des chaussures avec des
semelles de caoutchouc, monsieur.

Qui est le dernier à avoir vu M.

Ackroyd en vie ? Je suis parti à 9
heures. Il devait être encore en vie.

Il était vivant à 21h30.

Je l 'ai entendu parler dans son bureau.

À qui parlait -il ? Je ne sais pas.

Sur le moment, j 'ai cru que c 'était au
docteur Shepard.

Mais en fait, il était déjà parti.

Avez -vous entendu la conversation ?
Juste des fragments.

M. Ackroyd disait quelque chose comme...
Les appels à ma bourse ont été si

fréquents ces derniers temps qu 'il m
'est impossible d 'accéder à votre

requête.

Je n 'en ai pas entendu plus.

Mais j 'ai une demande d 'argent.

Peut -être importante.

Pardonnez -moi, inspecteur Davis.

Miss Flora l 'a vue après 9h30.

À 10h30, je l 'ai vue sortir du bureau
de M. Ackrod. Faites -lui dire de venir,

à vous les mots.

Oui, monsieur.

Je ne vous connais pas, monsieur. Qui
êtes -vous ? C 'est M.

Hercule Poirot, inspecteur.

Le célèbre l 'élective.

Ah oui ? Que faites -vous ici ? M.
Ackroyd était un de mes amis,

'étais avec lui un peu plus tôt dans la
soirée.

Quand l 'avez -vous vu en vie pour la
dernière fois ? Nous nous sommes dit au

revoir à 19h36 ensuite de se rentrer
chez moi.

Que faites -vous ici maintenant ? M.
Ackroyd était si bouleversé que je m

'inquiétais pour lui et j 'ai cru bon de
revenir.

Merci, monsieur.

De rien.

Je me dois de vous dire quelque chose.

M. Ralph Payton est ici. Il est revenu
de Londres.

Il est allé à l 'usine pour voir M.

Ackroyd. Ils ont eu des mots assez
violents.

À quel sujet ? Je ne sais pas vraiment.

À propos du testament de M.

Ackroyd, je crois.

C 'est une chose atroce.

Je n 'arrive pas à y croire.

M. Ackroyd, je dois malheureusement vous
poser quelques questions.

Parker déclare vous avoir vu sortir du
bureau de votre oncle à 22h10.

Est -ce exact ?

Insinuez -vous que j 'aurais pu le tuer
? Asseyez -vous, mademoiselle, je vous

en prie.

Je vous en prie.

Nous ne faisons qu 'essayer de situer
tout le monde dans la maison, de

ce qu 'ils ont vu ou entendu.

Très bien.

Oui, je suis allée dire bonsoir à oncle
Roger.

À 22h10, c 'est ça.

Oh, je n 'en sais rien.

Oui, vers 22 heures.

Était -il seul ? S 'il était seul, oui.

Avez -vous vu si la fenêtre était fermée
ou ouverte ? Je ne sais pas.

Je n 'ai pas regardé.

Et puis les rideaux étaient tirés de
toute façon.

Je vous ramène en voiture.

Non, merci.

À partir de là, la buprie commença
sérieusement.

On pouvait à peine bouger tellement il y
avait des gens qui protestaient de leur

innocence ou qui pointaient le doigt de
la culpabilité sur quelqu 'un d 'autre.

Il y avait tellement de fumée qu 'on
avait du mal à apercevoir l 'autre côté

la rue.

Quel plaisir !

Bonjour, Flora.

Je voudrais voir M.

Poirot. Est -il là ? Eh bien, il est
horriblement bouleversé, en réalité. Mon

frère est avec lui pour l 'instant. Nous
sommes venus le voir tous les deux.

Qui aurait voulu faire ça à un homme
pareil, James ? Eh bien, c 'est très

difficile à dire. Cette question n
'était que pure rhétorique, mon ami.

C 'est à Flora.

M. Poirot, pardonnez -moi de vous
déranger. Mademoiselle ?

Mais la police croit que Ralph a tué mon
oncle.

Il ne l 'a pas fait, monsieur Poirot.

J 'en suis sûre.

Je regrette que je ne peux pas vous
aider.

Mais vous êtes détective.

Votre oncle était l 'ami de monsieur
Poirot, Flora.

De toute façon, mademoiselle, je suis à
la retraite. Je ne travaille plus.

Je vous paierai.

Je trouverai de l 'argent.

Ce n 'est pas une question d 'argent.

Reprenez -vous, mon enfant.

Qu 'est -ce que je vais faire ? Qu 'est
-ce que je vais faire ? Où est Ralph

pour l 'instant ? Je ne sais pas.

Je ne sais qu 'une chose.

Hier, oncle Roger m 'a dit qu 'il était
descendu au White Hart.

Mais il n 'y est plus maintenant.

Il en est parti au milieu de la nuit.

Mais il y a laissé toutes ses affaires.

Je vois.

Non, vous ne voyez rien.

Ralph a fait de grosses bêtises dans le
passé.

Mais il ne commettrait pas un meurtre.

Mademoiselle, je ne peux pas vous aider
comme vous le souhaitez.

Mais je... Mais j 'irai voir l
'inspecteur Davis et je lui parlerai en

nom.

Cela pourrait être utile.

Entre nous, inspecteur principal, je
parie sur Ralph Patton, le beau -fils de

victime.

Il y a là un étranger qui désire vous
voir, inspecteur. J 'avais pourtant dit

'on ne me dérange pas.

Je ne vous prendrai que cinq minutes de
votre temps, inspecteur. Oui, je connais

cette voix.

Inspecteur principal, Jean.

Je savais que le nom de ce village m
'était familier.

Mon très cher ami, c 'est vous.

J 'étais persuadé que vous aviez pris
votre retraite. J 'arrive ici et je vous

retrouve embringué dans un meurtre, bien
sûr. Non, non, non, inspecteur

principal, je ne suis pas, comme vous
dites, embringué dans un meurtre. Non,

Roger Ackroyd était un de mes vieux amis
et c 'est tout. Oui, mais vous allez

nous aider, non ? Non, vous m 'aiderez à
interroger ces provinciaux.

Ah, non, non, je ne pratique plus ce
métier depuis trop longtemps. S 'il vous

plaît, Poirot, comme au bon vieux temps.

Ah, si fait.

Très bien.

Mais, je ne ferai que vous seconder.

M.

Davis, Mlle Ackroyd m 'a dit que vous
soupçonnez fortement Ralph Payton.

C 'est soit lui, soit le valet.

Qu 'est -ce qu 'on a contre Payton?

Primo.

Il a quitté le White Hart cette nuit et
depuis, on n 'a pas revu.

Secondo, ce garçon a de grosses
difficultés financières et le testament

l 'aider à les résoudre. Et tertio, il
se serait disputé avec la victime. Ça

fait pas mal de choses.

Justement, peut -être un peu trop, mon
ami.

Il n 'y a pas que ça.

J 'ai ici une paire de chaussures qu 'on
a trouvées au White Hart.

Je vais les comparer avec les empreintes
du rebord de la fenêtre.

Quelqu 'un aurait -il vu un inconnu à l
'allure suspecte rôder dans les parages

?

Aucun inconnu n 'est venu rendre visite
à M.

Ackroyd cette dernière semaine ? Si, il
y en a eu un.

Ce jeune homme qui disait être
représentant. C 'était mercredi.

Il avait vu M.

Ackroyd pendant une... Non, non, non, je
me le rappelle, c 'était bien un

représentant, oui.

Il est venu à l 'usine pour essayer de
vendre un dictaphone et M. Ackroyd lui a

dit de venir ici pour une démonstration.
C 'était M.

Tafnel, précisément.

Oui, bon, très bien.

Maintenant, revenons à ce qui s 'est
passé hier soir.

Je me rappelle une chose qui m 'a
intrigué hier soir.

Oui ? J 'étais sorti sur la terrasse
devant le salon pour fumer. Il était

environ 21h30 et j 'ai vu... Enfin, j
'ai cru voir une femme qui disparaissait

dans les taillis près du pavillon d
'été.

Juste une lueur fugitive, vous voyez ?
Et vous ne savez pas qui c 'était ? Ah,

mais je ne suis même pas sûr d 'avoir
vu.

Ça aurait pu être un simple reflet du
clair de lune.

Oui, bien sûr, merci.

Alors, quand vous, docteur Shepard, et
vous, Parker, avez enfoncé la porte,

êtes entré et vous avez découvert M.

Aykroyd mort dans ce fauteuil. C 'est
cela.

Vous permettez, inspecteur principal ?
Bien sûr.

Merci. Tout dans cette pièce est -il
exactement comme hier soir ? Les rideaux

étaient tirés, monsieur.

Et l 'électricité allumée.

Non. Quelque chose d 'autre ? Oui, ce

fauteuil était un peu plus avancé.

Non.

Montez -moi.

Voilà qui est assez curieux.

Qu 'en dites -vous, inspecteur ?

Personne ne s 'assierait sur ce fauteuil
dans une telle position.

C 'est assez bizarre comme place, oui,
mais je ne trouve pas ça très important.

Il est vrai que ce n 'est pas du tout
important.

Et voilà pourquoi c 'est si intéressant.

Cette chaussure correspond à l
'empreinte du bas de la fenêtre.

Bien sûr que oui, inspecteur.

Bien sûr que oui.

Pour le moment, Ralph Payton est le
suspect principal.

Si des chaussures couvertes de boue le
faisaient condamner, Elle le conduirait

droit à la potence de Mahalou.

Il n 'y a qu 'un seul problème.

Ce coupable tout désigné a disparu. On
ne le trouve nulle part.

J 'avais aidé M. Ackroyd à construire
cette maison.

À la concevoir et tout le reste.

Elle est moderne ainsi que vous le
voyez. Et en général, ses demeures n

aucune installation pour le personnel.

M. Ackroyd tenait à ce que nous ayons
tout le confort.

C 'était un bon employeur, non ? M.

Ackroyd pouvait parfois se montrer très
dur. Mais il était toujours très juste.

C 'est fini, nous ne le reverrons plus.

Non, bien sûr.

Dites -moi, M. Parker, que pensez -vous
du secrétaire, M.

Raymond ? Il se prend assez au sérieux à
dire vrai, M. Poirot, mais il est bien.

Le seul ennui, c 'est qu 'il a dit à l
'inspecteur Davis hier soir qu 'il avait

entendu M.

Ackroyd parler dans son bureau à 9h30 et
je ne me sens vraiment pas disposé à le

croire. Oh, je ne suis pas au courant.

Je sais seulement que je ne le vois pas
disant quelque chose de faux.

Il y a autre chose.

Je ne l 'ai pas mentionné avant, mais c
'est un détail qui m 'est revenu en

mémoire et qui me tracasse.

Il était dans un coffret exposé dans la
vitrine du salon. Je suis sûr qu 'il y

était encore juste avant le dîner hier
soir.

Pardonnez -moi, inspecteur Chap. M.
Parker a quelque chose à nous montrer.

Parker ? C 'est ceci.

Elles sont arrivées au dernier courrier
hier soir.

Et alors ? Il y en avait cinq quand je
les ai apportés. Il n 'en reste que

quatre. Si je l 'avais remarqué, c 'est
parce que celles -là sont des lettres d

'affaires. Et il y en avait une autre,
une lettre personnelle écrite à la main

avec une enveloppe bleue, très distincte
des autres.

Peut -être que M.

Ackroyd l 'a mise dans sa poche.

A -t -on trouvé une telle lettre sur le
corps, inspecteur ? Non.

Et ça, c 'est la porte -fenêtre qui
donne sur le salon.

Oui, inspecteur principal, et c 'est
dans cette vitrine que se trouvait le

coffret qui contenait l 'arme de crime
que l 'on pouvait atteindre facilement.

Et ici, tout le long, aucune autre
fenêtre ne donne sur la terrasse jusqu

qu 'on arrive au bureau de M.

Roger Ackroyd.

Inspecteur principal, le central
téléphonique vient d 'appeler.

Ils ont retrouvé la trace de l 'appel
que le docteur Shepard a reçu.

Il a été donné à 10h15 hier soir d 'une
cabine de téléphone publique de la gare

de King's Abbott.

Et à 10h23, un train part pour
Liverpool.

Et pourquoi le meurtrier a jugé bon de
téléphoner ? Il n 'avait pas la moindre

raison. Oh, il avait une raison,
inspecteur Japp. Vous pouvez en être

Et quand nous la connaîtrons, nous
connaîtrons la vérité.

Tout le monde m 'a dit que le temps
avait été beau et sec ces quinze

jours. Alors comment a -t -on pu
retrouver ces empreintes de boue ? C

facile à deviner, mon ami.

Vous voyez ça ? Le jardinier laisse le
bout à bout au robinet.

Ah oui.

Et il y a la même empreinte de
chaussure.

Vous voyez aussi les empreintes de
chaussure d 'une dame ? Les femmes ne

manquent pas dans cette maison.

Venez, inspecteur, allons jeter un coup
d 'œil au pavillon d 'été.

Il y en voulait un comme celui -là, mais
il n 'aurait pas été à sa place chez

nous.

Qu 'est -ce que c 'est, papa ? C 'est un
morceau de tessu

qui vient d 'un mouchoir ou autre chose.

Possible.

Mais n 'oublions pas une chose, mon cher
Jacques.

Après avoir lavé un mouchoir, on ne l
'amidonne pas.

L 'organisation de l 'usine souffre
beaucoup aujourd 'hui à cause de l

de M.

Ackroyd. Non, presque pas. Le grand
organisateur, il ne ment pas.

M.

Ackroyd, en tant qu 'organisateur, se
reposait surtout sur son bras droit.

Désolé, je n 'aurais pas dû dire ça,
mais la vérité, c 'est que c 'est moi

chaque jour, fais tourner l 'affaire.

Même si je n 'en avais que peu de
remerciements.

M.

Hammond est le notaire privé de M.
Ackroyd et il travaille aussi pour cette

société.

Je suis l 'inspecteur principal JAP de
Scotland Yard. Et voici Hercule Poirot.

Je suis détective privé. Quelles sont
les clauses du testament de M. Aykroyd ?

Vous voulez les connaître, mais je dois
justement me rendre plus tard chez la

famille pour en donner lecture. J 'ai
tellement à faire, tellement à faire...

'y a -t -il dans le testament ? Les
clauses en sont assez précises. Elles

consistent en toute une série de lettres
qu 'il a faites.

Il y a 500 livres pour son secrétaire,
M.

Geoffrey Raymond.

Ensuite, Mrs. Vera Ackroyd doit
percevoir le revenu de 10 000 livres qui

placés en action pendant toute sa vie.
Quant à sa fille, Flora Ackroyd, elle

hérite de 20 000 livres comptants.

Et la majorité de ses possessions ? Le
reste de sa succession, incluant Fernley

Park et les actions de la société de
produits chimiques Ackroyd, reviennent à

son fils adoptif, soit M.

Ralph Payton.

Dites -moi.

Les possessions de M. Roger Ackroyd
étaient -elles très importantes ? Ah

bien sûr.

M. Payton va bientôt être un jeune homme
très riche. Ah, merci.

Dites -moi, mon cher Jab, le chef de
garde de King's Abbot vous a été,

? Non, malheureusement.

Il ne se rappelle personne se servant de
la cabine téléphonique.

Mais c 'est assez logique, parce qu 'à
cette heure -là, le train de Londres

arrive sur un quai, celui de Liverpool
sur l 'autre quai, alors... A -t -on vu

quelqu 'un monter dans un de ces trains
?

Eh bien, le porteur croit se rappeler un
jeune homme prenant celui de Liverpool.

J 'ai dit il le croit, mais il n 'en est
pas sûr.

Tiens donc.

Elle a l 'air plutôt accablée.

Oui.

Nous allons essayer de lui remonter le
moral.

Bonjour, mademoiselle Ackroyd.

Vous m 'avez fait peur. Si vous le
permettez, je voudrais vous poser une

question. Êtes -vous allé du côté du
pavillon d 'été, la nuit du meurtre ? Le

pavillon d 'été ? Non. Je veux bien,
mais une dame a été vue dans le

Eh bien, ce n 'était pas moi.

Même pas vers 21h30 ? Merci,
mademoiselle.

Votre aide fut des plus précieuses. Je
dois rentrer à la maison, je vous

Je venais de commencer à l 'interroger.

Oui, juste avant.

Est -elle assez loin pour ne plus nous
voir ? Oui.

Qu 'est -ce que vous faites, Waro ? Waro
? Rappelez -vous qu 'il faut

toujours avoir l 'œil en alerte, mon
ami.

J 'avais vu un reflet lumineux dû au
rayon du soleil.

Ah.

Voilà.

C 'est une alliance.

Oui, bien sûr.

Sûrement celle d 'une femme, vu sa
taille.

Vous avez raison. Croyez -vous que sa
tâche... Curieusement, on ne peut pas

trouver une alliance.

Attendez, il y a une inscription.

2 R le 13 mars.

Vous savez qui est ce R, vous, Corot ?

Ah, monsieur Raymond. Pas maintenant, je
n 'ai pas le temps.

Que se passe -t -il, Parker ? Je ne sais
pas, au juste, monsieur. Quelque chose

a disparu. Peut -être que vous, ça vous
étonne, mais moi, en tout cas, je peux

vous dire que ça ne m 'étonne pas à
outre mesure.

Je n 'ai jamais trouvé que le personnel
de Fernley Park soit réellement digne de

confiance. Que se passe -t -il, madame ?
Une certaine somme d 'argent a disparu.

On l 'a volée. Non, nous ne savons rien.

Il s 'agit de 40 livres, M. Poirot. Cet
argent était dans la chambre de ce

pauvre Roger. Maître Hammond est arrivé
de Londres pour lire le testament.

Il a demandé à Raymond s 'il y avait de
l 'argent liquide ici, car il devait l

'inclure dans les biens, évidemment.

Alors Raymond est allé dans la chambre
de M.

Ackroyd pour le prendre, mais il avait
disparu.

Je n 'ai jamais pensé que le personnel
soit digne de confiance. Voyons, M.

Ackroyd vous en prie. Quoi ? Sur qui
portent vos soupçons ? Sur la femme de

chambre, Ursula.

Elle a donné son congé hier.

Elle a dû se dire que puisqu 'elle
partait, autant le faire avec un bonus.

Vous êtes une seule à bord ? Oui,
monsieur.

On m 'a dit que vous partiez.

Oui. Pour quelle raison ? Parce que j
'ai mal rangé les papiers sur le bureau

monsieur Ackroyd.

Ça l 'a mis très en colère et il m 'a
dit que je ferais mieux de quitter la

maison. Permettez -moi de vous dire, ma
fille, que 40 livres, soit une énorme

somme, ont disparu de son tiroir. Si
vous croyez que je l 'ai dévolé et que c

'est pour ça que monsieur m 'a renvoyé,
vous vous trompez. Vous le permettez,

inspecteur ? Mademoiselle Ursula, c
'était bien hier après -midi

que monsieur Roger Ackroyd vous a
renvoyé, n 'est -ce pas ? Combien de

duré cette entrevue ? Entrevue, monsieur
? Oui, l 'entrevue qui s 'est déroulée

entre vous et monsieur Ackroyd dans son
bureau.

Dix minutes, vingt minutes, une demi
-heure ? Environ, oui.

Une demi -heure ? Pas plus longtemps, en
tout cas.

Merci, mademoiselle.

Même pas un seul petit peigny.

Pendant six ans, j 'ai travaillé pour
cet ingrat et il ne me laisse pas un

peigny. Eh oui, il n 'y en a pas un pour
acheter l 'autre.

Oh, mais rira bien qui rira le dernier.

Celui qui connaît les petits secrets de
famille peut s 'en servir.

Messieurs, c 'est l 'heure de commander
les dernières tournées. Ça va être l

'heure du clermet.

Qu 'est -ce que tu attends?

T 'as la place, non?

Allez, passe!

Espèce de chauffard!

T 'as la place, vas -y!

Roger Ackroyd est brutalement assassiné
dans son bureau.

Et maintenant, son valet, par cœur, est
écrasé volontairement par une voiture.

L 'assassin est -il donc sans pitié ? N
'a -t -il aucune idée des difficultés qu

'il y a pour trouver un bon domestique ?
Nos stupides inspecteurs continuent à

tourner en rond.

Pourquoi quelqu 'un a -t -il assassiné
le valet ? Eh bien, peut -être allait

nous révéler une chose importante.

Mais dites -moi, mon cher Jean, que
pensez -vous de l 'histoire que nous a

racontée la servante ? Quelle histoire ?
L 'histoire de son renvoi.

Pour congélier une servante, il ne faut
pas une demi -heure. Ça se passait l

'après -midi, n 'est -ce pas ? Ça n
'avait rien à voir avec le meurtre.

Je n 'en suis pas sûr.

Mais peut -être que ce petit morceau de
Baptiste que j 'ai trouvé nous le dira.

Et voilà, vous recommencez Poirot. Je
veux savoir de quoi vous parlez. Vous m

'embrouillez les idées, jusqu 'au moment
où je crois dominer l 'affaire. Bah

oui.

Oh, puisque vous pensez dominer l
'affaire, quel est votre point de vue ?

faut être un peu logique, voyez -vous
Poirot.

Oui, oui, bien sûr.

Très bien, alors qu 'avons -nous ?

La dernière personne qui a vu Roger
Ackroyd en vie est le docteur Shepard,

'a quitté à 9h. Non, vous oubliez
mademoiselle Flora Ackroyd, qui est

souhaiter une bonne nuit à 10h10.

Ah, il n 'y a aucune inquiétude, mon
ami. Je ne crois pas cette demoiselle.

Veuillez continuer.

Mais pourquoi aurait -elle...

Je continue.

Ensuite, Raymond a entendu Ackroyd qui
parlait à quelqu 'un à 9h30. Puis Ralph

Patton a disparu de son hôtel la nuit du
meurtre. Et depuis, on ne l 'a pas

revu.

La personne à qui Ackroyd parlait lui
demandait de l 'argent. Ralph Patton

constamment des problèmes d 'argent. Et
c 'est le principal bénéficiaire du

testament de la victime.

Ralph Payton s 'était corrélé avec la
victime. Mais les empreintes de ses

chaussures sont sur le bas de la tête.
Alors qui est le meurtrier pour vous,

inspecteur principal ? Très amusant,
Poirot.

Écoutez, si Payton était innocent, il
serait revenu, non ? Mais oui, c 'est

théorie qui se tient. Je constate que
vous avez des petites cellules grises,

bien à vous.

Mais il y a des choses dont vous ne
tenez pas.

Le fauteuil qui a été déplacé. Non, non,
pas encore ce fauteuil. Ce n 'est pas

pour rien qu 'on l 'avait recoussé. Peut
-être que le meurtrier avait eu peur

que M. Parker finisse par en découvrir
la raison. Je m 'efforce de m 'en tenir

au fait. Le fauteuil est un fait, mon
ami.

De même que l 'appel téléphonique, l
'alliance qu 'on a jetée, les 40 livres

disparus et le meurtre de M. Parker.
Mais c 'est vous, Hercule.

Madame Shepard.

Que c 'est horrible pour ce pauvre
partner.

Vous ne me présentez pas votre amie ? Ah
ben si, bien sûr, madame. La sœur du

docteur Shepard, l 'inspecteur principal
Tchap de Scotland Yard.

Je m 'en doutais un petit peu. Ravi de
vous connaître. Très heureux.

Pendant que j 'y pense, je suis presque
sûre que Roger Ackroyd ne savait pas que

Parker Buffet.

Voilà qui devrait donner à réfléchir aux
fins lignées que vous êtes.

Excusez -moi.

Madame. Au revoir.

Je crois qu 'il est grand temps que
Poirot entre en action.

Merci.

Mlle Ursula, restez, s 'il vous plaît.

Docteur, asseyez -vous là.

Merci.

Pour commencer, je vous adresse une
requête spéciale.

À vous, mademoiselle.

À moi ? Oui.

Si vous savez où se trouve M. Ralph
Payton, je vous supplie avec la plus

insistance de le persuader de
réapparaître.

M. Poirot, je vous jure solennellement
que je n 'ai aucune idée de l 'endroit

il peut être.

Je ne l 'ai pas vu, je n 'ai pas eu de
ces nouvelles, ni le jour du meurtre, ni

ensuite.

Maintenant, ça suffit.

Les autres personnes présentes, vous
êtes tous soit des amis, soit des

de M. Ralph Payton. Et si vous savez où
ce monsieur est allé se casser, alors

parlez.

Je vous supplie de parler.

Mesdames et messieurs, je veux découvrir
la vérité, je veux tout savoir et je

saurai tout.

Et cela, malgré vous tous.

Monsieur ? Poirot, madame Folliot.

Hercule Poirot.

Je vous prie de bien vouloir m 'excuser,
madame, pour cette visite inopinée.

Vous êtes toute excusée. J 'ai eu
connaissance des références que vous

la volonté de donner à une servante que
vous avez employée, mademoiselle Ursula

Born. Oui.

Et ça fait exactement un an qu 'elle
vous a quitté, si j 'ai bien compris.

Oui. Oui, ça fait un an. C 'est tout à
fait exact.

Je me demandais si vous pourriez m 'en
apprendre plus sur elle. Par exemple, de

quel milieu elle venait, sa famille. Je
l 'ignore totalement.

Je vois.

Alors, chez qui était -elle avant d
'entrer à votre service ? Je ne m 'en

souviens absolument pas.

Est -il nécessaire de poser toutes ces
questions ? Non, pas du tout, madame.

Pardon.

Je pensais que vous ne verriez pas d
'objection à y répondre.

Bon, ça va arranger votre montre.

Vous savez que tout retarde, mais hors
de moi.

Monsieur Hammond.

Bonjour, monsieur l 'inspecteur
principal.

Rien que cette carte est un véritable
plaisir. Il y a un tel choix que je n

reviens pas.

Qu 'avez -vous découvert dans l
'appartement de monsieur Payton?

Absolument rien. Seulement un lit, une
table et une chaise. Mais ça fait huit

jours qu 'il n 'y a personne.

Vous avez apporté la liste des maisons
de recours?

Merci.

Il n 'y a rien de comestible sur cette
carte, Poirot. Il n 'y a que des

macaronis, ceux -ci, des raviolis, ceux
-là.

Ils n 'ont pas de viande.

Les spaghettis bolognaises ont de la
viande.

Ah oui, mais je n 'aime pas les
spaghettis.

Écoutez, monsieur Hammond, nous allons
avoir besoin de vous.

Comme vous vous occupiez des intérêts de
M. Roger Ackroyd, je crois savoir que

Mrs. Dorothée Ferraz vous avait confié
les siens. C 'est tout à fait exact.

Toutes ces affaires passaient entre nos
mains. Voyez -vous, M. Hammond, M.

Ackroyd pensait que Mme Ferraz était
victime d 'un chantage.

Et il est possible que le meurtre de M.
Ackroyd et ce chantage aient un lien.

Victime d 'un chantage ? Cela vous
surprend ? Non.

Non, cela expliquerait beaucoup de
choses.

Au cours de l 'année dernière, Mrs.

Ferrars a vendu plusieurs de ses
valeurs. L 'argent lui a été versé sur

compte, mais jamais réinvesti.

J 'ai toujours pensé que cet argent
avait été versé à une femme qu 'elle

indemniser à cause de son défunt époux.
Quel avait été le montant de la vente ?

Eh bien, en tout, je dirais que la somme
qu 'on avait versée sur son compte

devait être au moins de 20 000 livres.

Un mille livres ? Avec ça, je prends ma
retraite et je vais dans le sud de la

France. Non, car je ne crois pas que la
nourriture y serait à votre goût. En

attendant, dans notre petit monde de
suspects, il n 'y en a pas un qui ait l

'air d 'avoir cette fortune.

Tant, regardez par votre ancien
appartement. Il y a quelqu 'un dedans ?

personne. Il est toujours à moi.

Non, je ne le savais pas.

Allons lui rendre visite.

Non, de toute façon, je n 'ai pas mes
clés.

Si vous les avez, sinon vous ne m
'auriez jamais fait passer par là.

Venez.

C

'est

bon de revenir chez soi, n 'est -ce pas,
Poirot ?

Mais c 'est plein de fantômes.

Certains d 'entre eux sont encore
vivants.

Savez -vous l 'effet que me fait cette
visite à Londres ? Elle me trouble.

Et ce fauteuil...

C 'est pire encore.

Vous n 'avez jamais eu l 'intention d
'être un bon péquenaud ? Non, non, non.

Inspecteur principal, vous n 'avez pas
le droit de dire de telles choses.

La vie à la campagne est excellente pour
moi.

J 'ai l 'air pur, j 'ai mon jardin.

Le silence.

Vous n 'auriez jamais dû vous retirer.

Je vous l 'ai dit à l 'époque, si vous
vous rappelez.

On ne peut reporter éternellement l
'inévitable, mon ami.

Et dans cette affaire ? Des tas de
choses ont été reportées à plus tard.

Vraiment ? Oui, bien sûr.

M. Roger Ackroyd et Mme Ferrars ont
reporté l 'annonce de leur fiançailles.

Ralph Payton et Mlle Flora ont fait de
même.

Je ne vois pas où ça nous conduit.

Pour l 'instant, moi non plus.

Mais il y a une chose qui devrait nous
donner à penser.

Le 13 mars.

Peut -être que M.

Roger Ackroyd et Mme Ferrar se sont
mariés en secret.

Pour quelle raison ? Ou est -ce que c
'est Ralph Payton et Mlle Flora qui l

fait ? C 'est plus vraisemblable. Mais
pourquoi garder ce mariage secret ? Qui

'autre peut avoir l 'initial R ? Mais il
y a M.

Raymond. M. Raymond ? Non.

Je ne crois pas que M. Raymond soit du
genre à vouloir prendre épouse.

Vous avez raison.

Et on en revient une fois de plus à
Ralph Payton.

Il se peut que l 'alliance n 'ait rien à
voir avec l 'affaire, mais je voudrais

savoir pourquoi il n 'est toujours pas
revenu.

Vous n 'avez pas envisagé que M. Ralph
Payton est peut -être mort ?

Mort ? Non.

Non, j 'espère pour Flora Ackroyd qu 'il
n 'en est rien.

Au fait, pourquoi disiez -vous que vous
ne croyez pas qu 'elle avait vu son

oncle à 10h10 ? Allons -y, inspecteur
Jump. Nous ne

devons pas rater notre train.

Et je sens que je dois d 'urgence fuir
ces bons vieux fantômes.

À partir de maintenant, les fissures
commençaient à apparaître.

Il y a, j 'ai honte de le dire,
certaines noirceurs de cœur dont je ne

même pas douté.

Qui aurait cru la cicandide Flora
Ackroyd capable de si mal se conduire ?

M. Poirot m 'a fait une suggestion, Miss
Ackroyd.

Il croit que vendredi soir vous n 'étiez
pas dans le bureau de votre oncle et

que vous n 'étiez pas allé lui dire
bonsoir.

Parker m 'y a vu. Non, mademoiselle, M.
Parker a dit qu 'il vous avait vu en

sortir.

Vous n 'avez aucune idée de ce que j 'ai
pu subir depuis que nous sommes là.

Désirer tant de choses, tricher, mentir
pour essayer de les avoir, signer des

factures et promettre de les payer. J
'ai honte de moi quand je repense à tout

ce que j 'ai fait.

C 'est ce qui nous a rapprochés avec
Ralph.

Je le comprenais parce qu 'au fond, j
'étais comme lui.

Ni l 'un ni l 'autre n 'étions capables
de nous en tirer tout seuls.

J 'avoue, quand il m 'a vue, je ne
sortais pas du bureau.

J 'étais allée dans la chambre de mon
oncle.

Je savais qu 'il gardait de l 'argent
liquide dans ce tiroir.

Je... Je venais de sortir de sa chambre
et j 'étais dans l 'escalier.

Quand j 'ai entendu Parker arriver,
alors j 'ai fait comme si je venais de

sortir du bureau.

Parker...

M. Ackroyd ne veut pas qu 'on le dérange
ce soir.

Oh.

Très bien, Miss Flora.

Mademoiselle. Oui, j 'ai volé cet
argent. Oui, je l 'ai pris. Je ne suis

moi qu 'une vulgaire voleuse.

Maintenant, vous savez.

Règle numéro un à King Sabot.

Ne jamais croire ce que quelqu 'un vous
dit.

Donc, que pouvaient faire les lignées
sinon repartir à zéro ? Ils retournèrent

chez Dorothy Ferrars pour essayer d 'en
savoir plus sur sa triste existence.

C 'était elle qui avait réellement
déclenché tout ce remue -ménage.

Madame Ferrars a été votre patiente
pendant des années, James.

Vous semblez -t -elle angoissée ces
derniers temps ? C 'était une personne

sensible, vous savez. Il n 'y en avait
pas beaucoup qui la comprenaient.

Mais vous aussi ? Elle ne se confiait à
moi que dans une certaine limite.

Pardon.

Madame Ferrar s

'écrivait beaucoup de lettres.

Non, pas que je sache.

Les seuls parents qu 'elle avait étaient
en Nouvelle -Zélande.

Bonjour, madame.

Vous avez vu ça ? Je vous souhaite le
bonjour, moi aussi.

Ah oui, bonjour. Écoutez, la police
était depuis quelques jours très

'interroger M. Ralph Patton, officier
adoptif de M.

Roger Ackroyd, décédé vendredi dernier
dans des circonstances plus que

suspectes. M. Patton a été arrêté par la
police à Liverpool, où il était sur le

point de s 'embarquer pour l 'Amérique.

Bon.

Bon, comment savons -nous ? Tout ça, c
'est faux. Je suis allé à Liverpool et

ils ne sont pas au courant. Bien sûr que
non, mon ami.

C 'est moi qui ai convaincu le directeur
de cet honorable journal de passer cet

article.

On va voir si vous avez raison, Poirot.

On va voir si votre fameux article
arrive à faire sortir le loup d 'Oua.

Vous n 'avez pas l 'air d 'avoir
confiance.

Avec vous, je me méfie. S 'il est loué
dans le bois, cet article en fera

Veuillez m 'excuser, vous n 'avez pas
attendu trop longtemps.

On ne sait plus où donner de la tête.
Avec Parker qui n 'est pas là et Ursula

qui ne va pas bien du tout. Elle est
souffrante ? Je ne saurais vous le dire.

Mais elle s 'est enfermée dans sa
chambre. Elle ne fait que pleurer et se

lamenter.

Merci.

Allez -vous -en. Nous voulons vous
parler, Miss Bourne.

Allez -vous -en.

Madame Payton, c 'est moi, Hercule
Poirot.

Ce n 'est plus la peine de dissimuler,
je crois.

Le journal dit que Ralph a été arrêté.

La vérité, c 'est ce qu 'il nous faut,
madame.

Ralph ne l 'a pas tué.

Franchement, je suis très enclin à vous
croire, mais l 'affaire se présente

plutôt mal.

Il n 'y a que la vérité qui puisse
sauver monsieur Payton maintenant.

Vous devriez nous expliquer le pourquoi
de cette mascarade en domestique.

Pour gagner ma vie.

Mon père est mort il y a deux ans en me
laissant rien à part des dettes.

Des dettes et en plus cinq filles.

Ma sœur aînée était déjà mariée à un
certain capitaine Folliot.

Oui, j 'ai rencontré votre sœur hier.

Je n 'avais pas très envie d 'être une
domestique.

Mais c 'était ça ou rien.

Alors ma sœur m 'a fourni des
références.

Et vous avez trouvé un emploi ici ? Oui.

Je dois dire que ce travail me plaisait
beaucoup.

C 'est là que j 'ai rencontré Ralph.

On a très vite éprouvé les mêmes
sentiments et on a voulu se marier.

Oui.

Vous l 'avez fait le 13 mars.

Mon alliance ? Je croyais que je l
'avais perdue pour toujours, mais où l

-vous trouvée ? Veuillez continuer,
madame.

Eh bien, nous... Nous nous sommes mariés
et ensuite, je suis revenue ici.

Ralph est resté à Londres, il cherchait
du travail.

Mais tout à coup, il a décidé que la
seule façon d 'effacer ses dettes était

demander à M.

Ackroyd de l 'aider à vivre. Mais sans
toujours lui avouer votre mariage.

Oui.

M. Ackroyd a été furieux.

Il a dit qu 'il aiderait Ralph s 'il
épousait Flora Ackroyd. Et il a accepté

Oui. Mais Ralph a bien précisé que ça ne
devait pas être annoncé tout de suite.

Il ne voulait pas que je l 'apprenne.

C 'est évident.

Seulement jeudi dernier, M. Ackroyd a
perdu patience et a ordonné que les

fiançailles soient annoncées ce week
-end.

Alors Ralph a été contraint de me dire
ce qui se passait.

Je lui ai dit que je voulais aller voir
M.

Ackroyd pour lui dire qu 'on était
mariés.

Ralph m 'a supplié de ne pas le faire.

Mais qu 'avais -je comme autre solution
?

J 'étais tellement en colère contre
Ralph qu 'en revenant à la maison, j 'ai

jeté mon alliance.

J 'ai regretté presque aussitôt mon
geste, mais je croyais que M. Ackroyd

montrerait un peu de compréhension, mais
ça l 'a mis hors de lui. Il m 'a dit

que j 'avais séduit Ralph parce que lui
était riche. De toute façon, j 'avais

rendez -vous avec Ralph dans le pavillon
d 'été pour lui dire comment ça s

'était passé.

Je l 'ai retrouvé à 9h30.

Et là, ça a été effroyable.

J 'en avais parfaitement le droit. Je
suis ta femme.

C 'est là que vous avez déchiré votre
tablier.

Je me demandais où j 'avais fait ça.

De toute façon, je n 'ai... Je n 'ai
revu Ralph, ni eu de nouvelles depuis.

C 'était juste après que je lui ai dit
que M. Ackroyd avait été tué.

Oui.

Voulez -vous nous dire, Mme Payton,
quelle heure il était quand vous avez

votre mari au pavillon d 'été ? Croyez
-vous que je n 'ai pas ressassé cela des

centaines de fois ? Je suis restée avec
Ralph dix minutes et c 'est tout.

Il était exactement dix heures moins le
quart quand je suis rentrée à la maison.

Vous êtes là, M. Poirot.

Je vous cherchais, justement.

Il y a un appel pour vous.

Pour moi ? Oui.

ce que vous pensiez.

Ah ! Monsieur Smith.

Je me doutais que je me trouverais là.

Maintenant va se dérouler une expérience
de la plus grande importance.

Nous avions tous été conviés à une
réunion, mais je suis sûr que la police

toujours dans le noir le plus complet.

Si chacun de nous se contrôlait, on ne
nous arracherait aucun secret.

Mais il y a toujours un moins faible, n
'est -ce pas ? Non, non, non, non et

non, Caroline.

Il n 'est pas question que je cède à ton
insatiable curiosité. Oh, s 'il te

plaît, James, ne sois pas si méchant.
Non, Caroline.

Poirot a dit rien que les personnes qu
'il a nommées. Bon, alors je ne sais que

t 'y accompagner. Et c 'est tout.
Hercule ne sera pas fâché. Je resterai

bain.

Je ne vois pas pourquoi nous devons être
à sa disposition.

Ah, mon cher Tcha, vous êtes aimable,
veuillez la mettre là.

Non, non, non, non.

Voilà. Observez.

Ah, entrez, entrez tous. Que c 'est
gentil à vous d 'être venus, je vous en

prie. Entrez, entrez.

Installez -vous confortablement.
Monsieur Raymond, restez, s 'il vous

Moi aussi ? Oui.

Qu 'allez -vous nous faire voir ? Une
machine scientifique moderne ?

Allez -vous nous brancher des électrodes
pour déceler les battements de la

vérité ? Non, non, non, monsieur
Raymond, je suis très vieux, je ne

'avec mes petites cellules grises.
Veuillez vous asseoir. Oui, je suis

Ah, mon très cher docteur James, soyez
le bienvenu, prenez place.

Merci.

Vous connaissez bien sûr l 'inspecteur
principal, Charles. Bonsoir tout le

monde.

Bien.

Alors, nous allons commencer, mais d
'abord j 'ai une nouvelle à vous

Cette jeune femme, Mlle Ursula Bourne,
est en réalité

Mme Ralph Payton. Eh oui, elle a épousé
Ralph Payton en mars dernier.

Ralph ? Marie avec elle ? Mais enfin,
comment serait -ce possible ? Oh, tais

-toi, s 'il te plaît.

Vous et Ralph avez bien gardé votre
secret.

Je suis heureuse pour vous.

C 'est très gentil à vous.

Ralph s 'est si mal conduit, et en
particulier avec vous.

Il était coincé, il n 'avait que cet
échappatoire.

J 'aurais sûrement fait la même chose à
sa place.

Chacun d 'entre vous avait à la fois un
motif et l 'opportunité de tuer M.

Roger Ackroyd et, parce qu 'il en savait
trop, M.

Parker.

Mme Ralph Payton aurait pu tout à fait
espérer clarifier sa propre situation

si l 'oncle de Mlle Flora n 'avait pas
décidé de faire pression sur elle pour

'elle épouse Ralph Payton.

M. Raymond...

supportait très mal le refus constant de
M.

Roger Ackroyd de ne pas le laisser
diriger l 'usine. Et, bien sûr, Mme

ainsi que Mlle Flora espéraient tirer
profit du testament de M.

Ackroyd.

Je n 'aime pas vos affinuations.

Je n 'ai pas à les supporter, je me
retire. Vous ne le pouvez pas, madame,

que vous n 'avez pas entendu ce que
Poirot a à dire.

Veuillez vous asseoir.

Merci, madame.

Le problème a toujours été une question
d 'heure qui ne coïncidait pas.

Nous savons que M. Roger Ackroyd était
vivant à 9h30 parce qu 'à cette heure

-là, M. Raymond l 'a entendu parler.

Mais à qui pouvait -il s 'adresser ? Ce
n 'était sûrement pas à M. Ralph Payton

puisque nous savons qu 'à ce moment -là,
il était avec sa femme.

Alors, à qui parlait -il ? Depuis le
début de cette affaire, j 'étais fort

intrigué par une chose.

La nature des mots prononcés par M.
Roger Ackroyd et entendus par M.

Raymond, les appels à ma bourse ont été
si fréquents ces derniers temps qu 'il

est impossible pour moi d 'accéder à
votre requête.

Eh bien, il n 'y a rien qui vous frappe
dans ces propos ? Cela donne un peu l

'impression qu 'il dit que tu es une
lettre.

Exactement.

Le dictaphone, c 'est à ça que vous
songez ? Ça ne change rien.

M. Ackroyd était vivant à 9h30 puisqu
'il parlait à son dictaphone.

Mais ceci nous ramène à M.

Ralph Payton.

Comme je vous l 'ai dit, nous savons qu
'il était dans le pavillon d 'été avec

Mme Payton.

Et voilà que tout à coup, pouf, il
disparaît.

Ou il a quitté le pays, c 'est possible.

Ou il est possible qu 'il soit devenu la
troisième victime de notre meurtrier.

Ah non ! Ou alors il est possible que
quelqu 'un lui ait fourni le moyen de se

cacher, d 'échapper à la police.

Seulement qui et où ?

Un hôtel ? Non, beaucoup trop public.

Une pension de famille ? Non, non, non,
tout aussi dangereux.

Ah, j 'ai trouvé.

Simplement une maison de repos. L
'inspecteur principal Japp a fait des

recherches. Il a découvert qu 'il y
avait dans les environs deux maisons de

repos. Et l 'une des deux avait admis de
bonheur samedi matin à certains...

Monsieur Smith.

Mais Ralph ne se serait jamais enfui.

Nous allons le demander à M.

Smith lui -même.

Oh, ça alors.

Oh, Ralph.

Mais il y a un point qui reste obscur.
Je me demande qui est la personne qui a

donné l 'autorisation à la maison de
repos d 'admettre chez elle M.

Ralph Payton.

Oh, Poirot.

Mais un coup de pas, oui.

Dès que j 'ai appris que Ralph était
revenu à Kingsabot et était descendu au

White Hart, j 'ai su qu 'il devait avoir
un problème.

Je suis allé le voir dans l 'après
-midi. Il en est arrivé à me parler de

mariage et de l 'impasse où il était.

Sur le moment, je ne voyais pas ce que
je pouvais faire pour lui.

Et dans la soirée, quand le meurtre a
été découvert, j 'ai tout de suite vu

des soupçons allaient peser sur lui. Et
sinon sur lui, du moins sur la jeune

femme qu 'il aimait. J 'étais horrifié à
l 'idée qu 'il allait peut -être être

obligé de donner une preuve qui pourrait
incriminer sa jeune épouse.

Oh, mon cher Jeff, ne vous ai -je pas
dit des centaines de fois qu 'il est

impossible de cacher quoi que ce soit à
Hercule Poirot ?

Je sais précisément qui a tué Roger
Ackroyd et le pauvre M. Parker et de

façon cela a été fait.

Et voici ce qui me dit tout.

Qu 'est -ce que c 'est ? C 'est un
message radio venant d 'un paquebot qui

dirige vers les États -Unis.

Et demain, ce cher inspecteur principal
Chapp...

procédera à son arrestation.

Écoutez, Poirot, savez -vous vraiment
qui a commis ce meurtre ? Pas ce

les deux meurtres.

Oui, je le sais.

Alors, qui est -ce ? Dites -le -nous,
puisque vous le savez.

Poirot ne vous facilitera pas les
choses.

Vous, inspecteur principal, avec votre
carrière longue et couronnée de succès,

vous avez votre théorie, je le sais.
Quant à vous, mon cher James, vous avez

mêlé à cette affaire depuis le début, n
'est -ce pas ? Vous connaissez

intimement toutes les personnes
impliquées puisque vous êtes le médecin

village.

Mais avant de vous révéler mon secret,
vous devez tous les deux m 'exposer vos

théories, s 'il vous plaît.

Et nous allons commencer par vous,
James. Moi ?

Oh non, je ne voudrais pas me couvrir de
ridicule devant des professionnels.

Oh, je n 'en pouvais plus d 'attendre
dans la voiture.

Tu en as encore pour longtemps, James.

Non, non, non, je pense que pour moi c
'est terminé. Non, non, non, mon cher

James. Madame, votre frère allait nous
exposer sa théorie sur le meurtrier.

Veuillez vous asseoir, je vous prie.

Oui.

Merci.

Alors James, quel genre d 'homme ou de
femme cherchons -nous ? Une femme ? Non,

je ne crois pas que ce puisse être une
femme.

Alors cet homme était -il aussi, à votre
avis, le maître chanteur ? Je crois

très possible qu 'il ait eu, disons, une
espèce d 'arrangement financier avec

Mrs. Ferrars, oui.

D 'une manière ou d 'une autre, il avait
sûrement découvert la vraie raison de

la mort d 'Ashley Ferrars.

Ce qui fait que cet homme pourrait être
un détective.

Mais on peut se dire qu 'en tant que
docteur, vous étiez mieux placé que

quiconque pour le savoir, n 'est -ce pas
? Oh, c 'est exact.

Mais le moment important de cette
affaire, ce n 'est pas le meurtre de

Ferrars, mais le suicide de sa veuve.

Ses motifs demeurent toujours obscurs,
mais pour une raison connue d 'elle

seule, elle a décidé d 'en finir avec la
vie.

Et ce geste a dû plonger notre meurtrier
dans un très grand embarras.

Il était au courant de cette liaison de
mauvais goût qu 'elle avait avec Roger

Ackroyd. Son problème était de découvrir
si, avant de mourir, elle avait confié

à Roger Ackroyd l 'identité de l 'homme
avec qui elle avait cet arrangement

financier. Celle de ce maître chanteur.
Ce maître chanteur était peu commun,

inspecteur principal.

Il devait avoir vu Roger à Croyde
quelque part à ce moment -là.

Et en observant à Croyde, il y a
sûrement une chose qui lui a fait

danger.

Dès cet instant, il a décidé qu 'il ne
devait courir aucun risque.

Il était certainement capable de
construire une espèce de machine qui

le dictaphone en marche à l 'heure qu
'il avait prévu.

Je ne crois pas qu 'il se soit jeté au
hasard pour choisir son arme, comme tout

semble l 'indiquer.

Je pense qu 'il avait pris une arme avec
lui.

C 'est au dernier moment qu 'il lui est
venu à l 'esprit que le poignard, qui

était exposé dans la vitrine sur la
scène du crime,

agrandirait l 'étendue des soupçons et
les détournerait de lui.

Il était déjà prêt à commettre son
meurtre quand il a eu confirmation de ce

'il redoutait.

Le courrier du soir, monsieur.

Mrs. Ferrand s 'était bien sûr confiée à
Ackroyd, mais pas en personne.

Elle lui avait écrit une lettre.

Ackroyd avait ouvert la lettre en sa
présence.

et avait commencé à la lire.

Mon cher, mon très cher Roger, je ne
donnerai pas de nom cet après -midi,

mais je vais te l 'écrire dans cette
lettre.

Je suis désolé, mais je veux être seul
pour lire cette lettre.

Dites -moi au moins comment s 'appelle
cet homme.

Non, non, je veux être seul pour la
lire.

Et dans cette lettre, Mme Ferrarse
donnait le nom du maître chanteur ? J

ce livre que j 'ai trouvé dans la
voiture, James.

Non, ce n 'était pas du chantage.

Dis -toi, s 'il te plaît, James.

Comment appelez -vous ça, James ? L
'homme avait saigné Mme Ferrarse à

Dorothy Ferrarse n 'était qu 'une femme
adultère et une meurtrière démoniaque.

Elle nous mébrisait avec ses érotins.

Tout cet argent qu 'elle avait, elle n
'avait jamais travaillé pour l 'avoir,

son ivrogne de mari avant elle. Ce n
'était que des inutiles, des paresseux

des parasites. Arrête, s 'il te plaît.
Non ! Il ne savait pas ce que c 'était

'être privé de tout, économiser année
après année, ne pouvoir s 'offrir de

vacances ou d 'être appelé jour et nuit
pour soigner n 'importe quel misérable

imbécile à des kilomètres de chez soi.

Vous n 'avez pas le droit de vous
draiter en juge devant moi.

Vous parlez de chantage ? Vous appelez
ça du chantage ? La loi n 'aurait pas

puni cette femme, je le sais, alors je l
'ai fait.

Satisfait ? J 'ai fait le travail pour
vous.

Je suis désolé, Caroline.

Il était facile de tuer Ackroyd.

Le poignard était effilé.

Je savais où frapper.

Pour le reste, je n 'avais qu 'à suivre
simplement mon plan.

La première chose à faire était de m
'assurer que tout le monde se

que j 'avais quitté la maison.

Je m 'en allais,

mais je garais ma voiture un peu plus
loin dans l 'allée.

Là, je devais faire en sorte que l 'on
croit que Ralph Payton s 'était

par la fenêtre.

Ce garçon n 'était qu 'un pitoyable
débouché.

Je savais qu 'Akroyd avait acheté un
dictaphone et s 'en était déjà servi.

Alors, j 'allais l 'utiliser pour qu
'Akroyd fasse entendre sa voix alors qu

était dans l 'au -delà.

Après quoi, je mis le fauteuil en place.

Détail qui vous a fort intrigué.

J 'avais laissé une chaussure pleine de
boue à l 'extérieur quand j 'étais entré

par la fenêtre.

Maintenant, alors que je fuyais, je
pouvais laisser son empreinte sur le bas

la fenêtre.

Et c 'est ensuite que le dictaphone a
fait son travail.

Je suis tout à fait impressionné par
votre insistance et votre détermination.

Cependant, je suis au regret de vous
dire que les appels à ma bourse ont été

fréquents ces derniers temps. Ce fait
nous persuade que M.

Roger Ackroyd était encore vivant à
9h30, heure à laquelle vous étiez rentré

tranquillement chez vous.

Et attendiez le coup de téléphone, l
'appel d 'un patient que vous aviez

convaincu de prendre part à une soi
-disant plaisanterie.

Oui, j 'arrive tout de suite.

Oui, vous avez bien travaillé, Poirot.

J 'ai été vraiment très surpris quand
vous nous avez montré ce télégramme

de ce navire.

Bien joué.

Merci.

J 'avais besoin de ce coup de téléphone
car il me servait de prétexte pour être

le premier sur les lieux quand on
découvrirait le meurtre. La police ?

'est -ce qui vous prend par cœur ? Votre
maître a été victime d 'un meurtre.

Monsieur Roger Ackroyd ?

Oh mon Dieu ! Non, non, restez là. Moins
on touchera à ce qu 'il y a dans cette

pièce, mieux ce sera.

J 'avais soigneusement étudié la
position du fauteuil pour que quiconque

sur le pas de la porte ne puisse voir le
dictaphone.

Appelez la police, voulez -vous, Parker
? Après avoir envoyé Parker téléphoner à

la police, j 'avais tout le temps de
récupérer l 'engin de ma fabrication et

remettre le fauteuil à sa place
habituelle.

Pour finir, je devais mettre au courant
Ralph Payton du meurtre de son oncle, le

persuader qu 'il était en danger et l
'amener à m 'accompagner dans cette

de repos.

Pourquoi avez -vous tué Parker ? Parker
était trop observateur.

Il aurait fini par se rappeler qu 'il
avait apporté cinq lettres et non

que l 'une d 'elles était écrite à la
main sur du papier bleu.

Il savait qu 'il n 'allait pas aller
placer le fauteuil.

Combien de temps faudrait -il pour qu
'il réalise ce que j 'avais fait ? Non,

ne pouvais pas courir ce risque.

James, ton journal.

James Shepard, je vous arrête pour le
meurtre de Roger Croyde.

C 'est vous qui le dites, inspecteur
principal.

James, ne faites pas ça.

C 'est bien pris.

Ne bougez pas ni l 'un ni l 'autre.

Tout va bien, mon bon ami.

Arrêtez -vous ! Expliquez -moi, bravo.

Ça fait trois balles !

Ne me poursuivez pas alors ! Attendez qu
'il n 'y ait plus de munitions pour

jouer les héros ! Mais ça n 'est pas
vrai, il n 'y en a plus qu 'une à tirer

Par égard pour la soeur du docteur
Shepard, la véritable histoire de ces

épouvantables meurtres doit pour le
moment rester secrète.

Une dernière faveur, si vous le
permettez, à un homme que j 'ai

jour comme un ami.

Je pensais pouvoir échapper à la cruauté
de la ville en m 'installant à la

campagne.

Et sans verdoyant, le chant des oiseaux.

Des visages souriants et amicaux.

Les chants verdoyants sont les tombes
secrètes des victimes des meurtres les

plus hideux.

Les oiseaux ne chantent plus que
brièvement, car il y a toujours un idiot

de tweed qui les tue.

Des visages souriants et amicaux.

Que casse -t -il ?