All language subtitles for Léo Mattei saison 08 épisode 01

Tu me dis pas que tu veux le faire ?
Défi Monte -Christophe ? Pas dans tes

cordes ? Je peux y arriver.

Je suis aussi bon que toi.

Meilleur même.

Mais arrête, t 'as vu tes stats ? Ils
sont pourris cette année.

Je vais remonter.

Je suis de la même trempe que maman.

Fais -toi ton seul petit chouchou.

Qu 'est -ce que t 'as dit ? Qu 'est -ce
que tu fais ? Lâche -moi ! Répète, j 'ai

pas bien compris. Lâche -moi, je vais t
'éclater ! Tu verras que t 'es le

meilleur.

Tu verras.

Viens ! J 'en fais plus ! Viens me
chercher ! Viens me chercher !

Viens ! Attends ! Ça va bien ! Il est
quoi là ? C

'est le noyé ! C 'est le noyé ! Attends
-moi ! Viens ! Attends -moi

! Attends -moi !

Allez viens, je t 'emmène au vent Je t
'emmène au... Au -dessus des

gens. Et je voudrais que tu te rappelles
notre amourette éternelle et pas

artificielle. Je voudrais que tu te
ramènes devant.

Que tu sois là de temps en temps.

Et je voudrais que tu te rappelles notre
amourette éternelle et pas

artificielle.

Allez donc, t 'es fin qu 'est -toi de l
'hôtel Matéi, hein.

C 'est pas un peu beaucoup, là.

Je prends soin de ma fille.

Je me suis dit qu 'avec ton nouveau
boulot, t 'avais besoin de prendre des

forces. Justement, papa, je suis
désolée, mais aujourd 'hui, je commence

tôt. Je suis déjà à la bourre.

Non, désolée.

Bonne journée, papa.

Je t 'aime.

Au revoir, prudente.

Et pas que sur la route, s 'il te plaît,
ok ? Oui, bisous.

Oui, Jonathan.

On a un mort dans les calanques. C 'est
un mineur. C 'est pour nous.

Olivier est déjà sur place.

Ok, j 'arrive.

Bonjour. Bonjour.

Il est mort noyé. Ses poumons étaient
gourgés d 'eau. Il en avait des pas mal,

ce qui veut dire qu 'il s 'est battu
jusqu 'au bout de ses forces.

E -N -O.

École de natation olympique, je connais
ça.

C 'est une usine à champions à la
Ciotat.

Un nageur confirmé qui se noie.

Ouais, ouais.

Il y a des équimaux sur le visage, là.

Et à votre avis, c 'est hanté ou post
-mortem, ça ? Ça, il faut que je fasse

autopsie complète.

Le décès remonte à quand pour vous,
docteur ? Une douzaine d 'heures avant

'on le trouve, et on l 'a trouvé à 8h.
Donc, ça fait entre 12h et 21h, hier

soir.

Bon.

Merci.

On va aller faire un tour à l 'école de
natation.

Au revoir. Au revoir.

Dis -moi, Olivia.

Oui. Tu penses à ce que j 'avais vu en
maillot de bain, toi aussi ?

Voilà.

C 'est vrai qu 'ici, à part la vue, tout
va bien. Vous avez des enculés, mon

fils ! Ça avance pas !

Allez, on se réveille ! Vas -y, Marco !
Renaud l 'escure.

Montrez -moi ce que vous avez dans le
maillot ! Montrez -vous ! Dis -donc,

comment il leur parle, ça rigole pas.

Au milieu de la natation, c 'est disane.

C 'est moelleux, c 'est pas mon élément
naturel. C 'est marrant, moi aussi j

'aurais été haut. Vous connaissez
pourquoi ? Pour pouvoir nager comme des

! Allez ! Monsieur, dame, bonjour.
Bonjour. Je peux vous aider ? Oui, on

le directeur du club.

C 'est par là, suivez -moi. Merci.

Claude, excusez -moi, ces personnes
veulent vous parler.

Bien sûr, entrez.

Bonjour. Bonjour.

Commandant Maté, brigade des mineurs,
commandant Lambert. Claude Moignet, je

suis le directeur du club.

C 'est à quel sujet ? Monsieur,
connaissez -vous ce jeune homme ?

Oui, bien sûr, c 'est Martin.

Martin Roca.

Il lui et son frère sont deux de nos
athlètes les plus prometteurs.

Mais qu 'est -ce qui lui est arrivé ?

On a retrouvé son corps près de la
calanque d 'Anvaux.

Son corps ? Apparemment, il a été
victime d 'une noyade.

Marte.

Avez -vous le numéro de ses parents ?
Euh... Sa mère, oui.

Le père n 'est pas dans les parages.

Il a...

Quasier, un vestiaire où il met ses
effets personnels ? Oui, en bas.

Je fais venir ta mère.

Je le vois.

C 'est le casier de Martin.

Son cadenas a été fracturé.

Vous y étiez au courant de ce genre d
'insultes ? Pas du tout, je suis même

surpris.

Il n 'y a jamais eu de ça chez nous.

J 'ai eu sa mère, elle sera là très
vite.

Tu peux prendre son photo ? On peut voir
son entraîneur ?

Il faut qu 'on lui annonce le décès de
Martin.

A cette heure -ci, il doit être dans le
bassin couvert.

Martin, comment ça a pu arriver ?
Monsieur L 'Espure, Martin vous a parlé

tag ? Non.

Martin n 'a jamais parlé de ça.

Je crois que c 'est pas trop peu.

La rivalité, oui, mais c 'est normal,
ça.

La rivalité ? Vous appelez ça de la
rivalité ? Moi, j 'appelle ça du

harcèlement, hein.

Cherchez quoi, des enfants de cœur ? C
'est pas chez nous que vous allez les

trouver, hein.

Ici, on forme des champions.

Les mômes qui ont un mental hors normes.

Martin, il était hors normes ? Eh ben
non, justement.

D 'ailleurs, ça n 'aurait jamais été un
champion.

Pourquoi ? Faut gentil.

Pas de séduire.

Reste concentré, puis viole, il s
'aligne.

Tu déroules, tu prends ton ligné, tu le
gardes.

Tu reprends ton rythme ! Pas assez de
choix.

Vous voulez dire fragile ? Pas
forcément, non. Un gentil garçon.

C 'est un bon gamin.

Il est homosexuel ? Alors attendez, ça c
'est pas mon problème. Je suis leur

entraîneur. Vous pouvez me parler des
nageurs, ok, mais le reste, moi... Alors

comment vous expliquez qu 'ils se soient
retrouvés à nager en mer ? J 'en sais

rien.

Je suis pas derrière eux, moi, après les
heures d 'entraînement.

L 'entraînement en mer va à l 'encontre
de la politique du club.

Vous lui avez parlé après l
'entraînement, hier ? Brièvement.

Vous lui avez dit quoi ? Qu 'il y avait
un problème avec ses pertes. Si ça n

'améliorait pas, je serais obligé de me
débarrasser de lui.

Vous me l 'avez pris comment, ça ? Je l
'allais me battre.

53, Antoine. Tu me fais 51 à la
prochaine.

En 10 secondes, tranquille, tu repars.
Antoine, tu peux t 'arrêter.

Antoine, c 'est son frère.

Allez, c 'est bon, l 'entraînement est
terminé pour aujourd 'hui.

Pourquoi ? Qu 'est -ce qui se passe ?
Quand on vous expliquera, allez -vous

changer en attendant.

Reprise demain matin à 7h.

Il est arrivé quelque chose à Martin ?
Je t 'expliquerai, Amy.

C 'est mon bureau tout à l 'heure.

C 'est la police.

Ils ont besoin de t 'interroger.

C 'est à propos de Martin.

Antoine, j 'ai une très mauvaise
nouvelle à t 'annoncer.

Il est arrivé quelque chose de grave à
ton frère.

Il est mort.

Il s 'est noyé.

On ne sait pas encore dans quelle
circonstance.

Je suis délué.

C 'est pas possible.

Vous étiez proche avec Martin, j
'imagine ? Ouais.

Peut -être que tu l 'as vu pour la
dernière fois.

Hier, après l 'entraînement, je suis
parti.

Et tu sais ce qu 'il a fait de son côté
? Non, je suis pas au courant.

Et de ça, là, t 'étais au courant ? Tu
savais qu 'il était harcelé ? Non, mais

ce genre de truc, ça arrive.

Les policiers m 'ont appelé, qu 'est -ce
qui s 'est passé avec Martin ? Il est

parti hier soir en mer.

Et il s 'est noyé.

On va vous raccompagner, monsieur.

C 'est demain matin à 7h.

Je sais que c 'est du retour de nuit.

C 'est pas le moment de décevoir.

Hein ? Attendez, il y a quelque chose
que je

comprends pas bien, là.

Vous lui laissez même pas quelques jours
? Donc il tourne en rond chez lui ?

Non.

Je préfère qu 'il vienne faire des
longueurs de bassin pour que de se

tête. Il n 'y a rien de mieux que l
'effort pour surmonter la douleur.

On va se faire mal.

Vous pouvez avoir mal.

Ça vous arrive d 'avoir des sentiments
humains ?

Vous,

chez vous, ça va ? Très bien, j 'en
remercie.

Vous êtes allé au parc ? Ah, super.

Bonsoir, Héloïse. Bonsoir.

Bonne soirée.

Et est -ce que je pourrais voir Ethan
les samedis ? Oui, parce que je

dans un dispensaire.

Très bien, bah merci.

Au revoir.

Bonsoir, Héloïse.

Bonsoir, à demain.

Tu restes pas trop tard, hein ? Le
quartier ici, c 'est pas génial, le

Oui, je range deux, trois trucs et je m
'en vais.

À demain. Bonne soirée.

Monsieur ? Monsieur, je peux vous aider
? Je suis pas bien.

Aide -moi.

Il faut que tu fasses quelque chose pour
moi, là. Mais je vais appeler le

stabilisateur. Non ! Non, non ! Je veux
pas qu 'il m 'embarque. Je veux pas qu

'il me mette dans cet état. Je suis en
traitement, ici.

J 'ai besoin de ma méthadone. Je me suis
fait agréter.

Il y a des mecs qui m 'ont braqué ma
méthadone. Non, mais le docteur Fab

de partir, là. Aide -moi, je te dis, je
suis pas bien.

Je suis pas bien. Tu peux rien faire,
moi. Je suis désolée.

Alors regarde dans mon dossier, tu
verras ce qu 'elle me donne.

Mais je suis tâche d 'hier. Si je fais
ça, je vais me faire virer. Mais quoi ?

Tu préfères que je creve ?

Tu préfères que je crasse à ça ? D
'accord, d 'accord. Je vous en adopte,

putain, alors tu me la donnes maintenant
! Maintenant, lâchez -moi.

Comment vous vous appelez ? Cédric
Rebaud.

Attendez -moi.

J 'arrive, j 'arrive, j 'arrive ! Oh !

Allez, putain, dépêche -toi.

C 'est pareil.

Allez, vite.

Martin avait 13 ans là.

Sa première victoire.

Il était tellement fier.

Il nageait depuis tout petit, puis
Antoine l 'a suivi dans cette voie.

C 'est pour eux qu 'on s 'est installés
ici il y a 5 ans, pour qu 'ils réalisent

leurs rêves.

Leur père ?

Il était d 'accord avec ce déménagement
? Oh, Sébastien n 'a jamais eu de

relation avec ses fils. Il les voit
depuis longtemps.

Martin avait des amis, des connaissances
au club. Qui aurait pu se confier ?

Vous savez, quand on est sportif de haut
niveau, les amis, les relations,

c 'est d 'avoir des adversaires, en
fait.

J 'étais nageuse de haut niveau, moi
aussi.

J 'étais championne de France en climat
en 99.

Même son frère ? Non.

Antoine, c 'est différent. Il est
vraiment très fort. Il joue pas dans la

catégorie.

Excusez -moi.

Je dois prendre l 'appel.

Je peux voir la chambre de Martin ? Oui,
bien sûr.

C 'est Martin qui a écrit ces lettres ?
Oui, à son père.

Il les a jamais envoyées, mais ça lui
faisait du bien de les écrire.

Vous vous permettez que je les emprunte
? Ça me permettra de mieux le connaître.

Vous êtes sûre ? Vous

savez où était votre fils après l
'entraînement, Mme Roquin ? Il m 'a dit

allait chez Emy.

Emy ? Oui, sa petite copine.

Enfin, je crois.

Et Miss Cota, elle est nageuse au club.

Martin était très discret.

OK, docteur. Bien entendu.

Ils sont toujours fourrés ensemble.

Enfin, ils étaient toujours fourrés
ensemble.

Comme il me répondait pas, j 'ai rappelé
Amy dans la soirée et elle m 'a dit que

Martin était chez elle et qu 'il
dormait.

C 'est pour ça que je me suis pas
inquiétée, moi, parce que de toute

se couchait toujours tôt avec l
'entraînement.

La natation, c 'était toute sa vie.

Merci, madame Roquin.

Bon courage, on vous tient au courant.

Si vraiment c 'était toute sa vie, il ne
devait pas aller très bien, Martin.

Oui, et surtout quand tu vois ton petit
frère te dépasser, ça doit créer des

rivalités obligatoirement.

T 'as entendu ? Tous les athlètes sont
des réaux.

La seule personne en qui tu peux faire
confiance, c 'est ton coach.

Et parfois une confiance aveugle.

Bon, ça va, toi ?

Oui.

Sûr ? Oui.

Oui, ça va.

Je vais devoir m 'absenter quelques
heures, ça pose pas de problème ? Non, à

partir du moment où tu me dis que ça va,
je suis rassuré.

Ça va, merci.

Allô, commandant ? Oui, Jonathan.

Tu peux me dire ce que t 'as sur le
petit Martin ? Enfin, tous ses

Attendez.

Martin, c 'était pas trop ça. C 'est du
plongeon, sans jeu de mots. Son petit

frère Antoine, par contre, lui, c 'est
vraiment un futur cador.

Premier partout.

Merci. Et il est dans les mêmes tentes
que Michael Phelps au même âge.

Et sur Renaud Lescure, tu me sors tout
ce que t 'as, ok ? Ok, comment ? Ah oui,

il y a un autre truc important, là.

Il y a eu plusieurs signalements de
tentatives de suicide dans le club.

Dont une certaine Amy Skota.

Amy Skota ? C 'était la petite copine de
Martin.

Tu vois, c 'est elle qui a un lien avec
Lescure.

Tu me creuses ton profil et on la
convoque à la brigade.

Ok.

Bah alors Rémi ? Je voulais te voir, t
'as oublié ? Non, non, je l

'ai passé à votre bureau.

Allez, relève -toi.

Je voulais te dire que j 'étais très
content de ta progression, Amy.

Merci. Ah non.

Continue comme ça, je te prends dans mon
équipe.

Et aussi, je voulais te parler de
Martin.

C 'est horrible.

Ouais, c 'est horrible.

Il te racontait des choses personnelles
? Pas trop, non.

Vous savez, Martin, il était très
secret.

Et toi ? Tu lui parlais de l 'influence
?

Non.

Si tu pouvais éviter d 'en parler aux
flics, ça n 'a rien à voir.

Et tu peux dire à ta mère ce que je t
'ai dit.

Sur tes perfs.

Elle va être contente.

Elle va te changer.

Je veux devenir un champion pour toi.

Pour que tu sois fière de moi.

Et quand j 'aurai gagné la médaille d
'or, je te la donnerai.

Hier, j 'ai pensé à toi en soufflant mes
bougies.

Il y en a une qui n 'arrivait pas à s
'éteindre.

Antoine a dit que ça portait malheur.

Maman a dit que c 'était pas vrai.

Et elle m 'a dit de faire un vœu.

J 'ai pensé très fort à toi.

J 'aimerais tellement que tu reviennes
avec maman.

Quoi ? Ce sont des lettres.

qu 'un fils n 'a jamais envoyé à son
père.

Voilà, M. Cotin est arrivé.

Venez entrer.

Asseyez -vous.

Tu te rappelles de moi ? On s 'est vus à
la piscine.

Alors raconte -moi, Martin est parti de
chez toi à quelle heure vendir ça ? En

fait, Martin, il n 'était pas avec moi.

C 'est lui qui m 'a dit de dire ça à sa
mère si jamais elle appelait.

Et pourquoi Martin t 'a demandé de
mentir à sa mère ? Il m 'a juste dit qu

avait des comptes à régler.

Avec qui ?

Vas -y, ma chérie, réponds.

Je sais pas, il me l 'a pas dit.

C 'était ton petit ami, Martin ? Au
début, oui, mais... En fait, il s 'y

cherchait.

Il savait pas vraiment s 'il aimait les
filles ou les garçons.

On a trouvé ça dans son casier.

Ça te parle ? Ben...

ça peut être Théo.

Je crois que Martin avait peur de lui.

Théo ? Théo Vendetti.

Je sais que plusieurs fois, il l 'avait
menacé et traité de... de pédé.

Il fait partie du club, ce Théo Vendetti
? Oui, il fait partie du club, mais

lui, il fait du triathlon.

Son truc, c 'est le défi Monte Cristo.

C 'est une sorte de course en mer depuis
le château d 'If.

C 'est plutôt connu, ici.

Absolument. Eux, ils fondent plusieurs
fois et le premier carré t 'a perdu.

C 'est vraiment un truc de dingue.

Et toi, comment ça, l 'escure ? Je sais
pas.

Et Théo Vendetti éteint ses élèves ?
Plus maintenant.

L 'escure se sert de lui juste pour
entraîner les craques. Et toi, l

'es ton entraîneur ? Pas encore.

Pour l 'instant, il me teste. Mais nous
sommes toutes les deux très optimistes.

S 'il prend Amy, toute notre vie va
changer.

Hein ? N 'est -ce pas ?

Et toi, c 'est ce que tu veux ?
Évidemment.

Tout le monde veut être avec l 'escure.

Cette fille a un problème, elle est sous
pression.

Je sais pas si la méthode d 'étudiant c
'est la bonne ou la pauvre.

Justement, j 'ai fait quelques
recherches sur Ronald Escure.

C 'est un ancien majeur, plutôt moyen.

C 'est comme mon trainer qu 'il est
devenu une star, mais pas tout de suite.

Il a quand même galéré longtemps.

Il a chaque fois été viré de son club
après deux ou trois saisons.

Pourtant, il avait des bons résultats,
plusieurs champions de France.

Ça ne l 'a pas empêché de se faire
dégager.

Sinon, j 'ai autre chose.

Il y a une plainte qui a été déposée.

Il a emmené ses nageurs en bateau sans
autorisation et les lâchés en pleine

À Bordeaux, l 'un d 'eux a failli
rester.

Ce coach a vraiment des méthodes de
taré.

Et tout le monde a l 'air de vouloir
fermer les yeux.

Oh, sérieux, là ! Théo, tu fais quoi ?
Tu mets tes brassards, hein ? Allez, go

Je vous préviens, je ne me lève pas à 5h
du matin pour voir des mecs nager avec

des fers à cheval au pied ! À vos mains
! Go ! Arrête !

Arrête ! En droite ! Relise ! Relise ! C
'est Théo, tu veux que je pousse ? Vas

-y, pousse -toi, je te dis ! En droite !
J 'écoute, avant moi !

Allons !

Attends -toi avec ton reflume, importeur
! Allez !

Ouais, c 'est bon, c 'est bon. Sors de
là, sors de là.

Ça s 'arrange pas, hein.

Xavier, tu le remplaces.

Tu penses faire quoi aux Jeux
Olympiques, là ? Prenir le bus ? Hein ?

Comment je fais mieux un champion, moi,
si j 'ai que des pourrins ? C 'est bon,

va en salle, fais deux heures de rameur,
toi.

Antoine, tu nages pas avec ton corps, tu
nages avec ton mental, ton corps

suivra. La douleur, tu la donnes, tu
penses à nous. Tu nages pas, tu nages

toi.

A vos marques ! Go !

Hé, Louise, je peux te boire une
seconde, s 'il te plaît ? Bien sûr.

Dis -moi, Louise, à quelle heure tu es
partie hier soir ? Je ne sais pas.

Je n 'ai pas vraiment regardé, vers 6
heures, je crois.

Pourquoi ? Alors que quelqu 'un est
entré dans mon bureau.

Ah bon ? Pourquoi vous pensez ça ? Je
suis quelqu 'un.

d 'extrêmement méticuleux dans ma
manière de ranger les choses. On peut

dire maniaque. Ce qui fait que je sais
exactement dès que quelque chose a

Même d 'un millimètre.

Moi, je n 'ai vu personne et j 'ai
refamé derrière moi, donc il y a une

méthadone qui a disparu.

Elle était là, sur cette étagère.

Et la clé était dans le tiroir de mon
bureau.

Héloïse, est -ce que c 'est toi qui as
pris cette boîte ? Tu sais, quand je t

'ai proposé de faire ce stage avec moi,
c 'était après tout le travail qu 'on

avait fait ensemble.

Parce que je pensais que c 'était
important pour toi de travailler.

Si tu me trahissais, je serais tellement
déçue.

Oui, je sais.

Je comprends.

Je suis avec vous. Il faut que j 'y
retourne. Désolée.

Ouais, Olivia ? T 'es où, là ? J 'ai un
rendez -vous important.

Désolée, j 'arrive.

Je suis au centre nautique.

Mais oui, j 'arrive.

Dès que t 'as fini, tu m 'en joues, OK ?
J 'arrive.

Il emmenait ses nageurs en bateau et les
lâchait en pleine mer.

Antoine ! Qu 'est -ce qu 'il y a ? Qu
'est -ce qu 'il y a ? Qu 'est -ce qu 'il

a ? Qu 'est -ce qu 'il y a ? Qu 'est -ce
qu 'il y a ? Qu 'est -ce qu 'il y a ?

Qu 'est -ce qu 'il y a ?

Qu

'est

-ce

qu 'il y a ? Et ça justifie que tu
insultes ton frère et que tu le menaces

physiquement ? C 'est quoi ces histoires
?

Désolé, j 'étais

énervé.

Martin, avant -hier soir, il était avec
vous, nager en mer ? Non, il n 'était

pas avec nous.

Il n 'avait rien compris, mais il n
'aurait jamais dû être entraîné par l

'escure. Il n 'avait pas le niveau. Et
pourquoi l 'escure, il l 'a posé dans

équipe ? Il l 'a posé à son frère. C
'est sur lui que mes escures.

Sa mère l 'a forcé à prendre Martin.

Deux roquats pour le prix d 'un.

Il est sûr, il a accepté, toi ? Il lui
faisait payer cher, Martin.

Martin, il encaissait pas comme nous.
Comme tout le monde.

On sait tous pourquoi on est là.

Pour en chier.

C 'est un super coach, l 'escure, mais c
'est un psychopathe.

Ils veulent tous être entraînés par l
'escure.

Mais je prendrai les mesures qui s
'imposent en ce qui concerne Théo

Vous étiez au courant que l 'escure
amenait ses nageurs en mer quand il

Bordeaux ?

C 'est des rumeurs.

Si j 'avais écouté toutes les rumeurs
sur l 'escur, on a à revendre.

Dès qu 'on mélange des jeunes et des
adultes, il y en aura forcément.

Surtout avec ces méthodes.

Qu 'est -ce qu 'ils ont de si
particulier, alors, ces méthodes ? Pour

est dans le mental.

Il faut accepter de devenir sa chose.

Rien que ça.

Il est là pour former des champions.

Et Martin, il prenait ça comment ? Il
acceptait ? Vous savez, vous pouvez dire

ce que vous voulez de l 'escur.

qu 'il se lâche vous, que c 'est un sale
type.

Mais s 'il croit en vous, vous donnez la
chose la plus importante de sa vie.

J 'ai vu deux bateaux, là, en arrivant.

Ils vous servent à quoi ? À entraîner
les triathlètes.

Et qui a accès à ces bateaux,
apparemment ? L 'escureur en fait aussi

privé. Il habite à la Pointe -Rouge.

It's so hard to say goodbye When you
leave me

I try to say goodbye But you

hold in me The silence in the night

You left in me I can feel it

on my mind

Tout ça, c 'est jamais... Jamais à vous.

J 'en ai deux.

J 'en ai deux.

On peut

discuter,

M. Lescun.

C 'est un peu le même métier, vous et
moi, on s 'occupe de jeunes, on doit

pas mal de choses à dire.

M. Monnier, le directeur du centre, m 'a
dit que vous étiez très proche de vos

élèves, c 'est un...

Je suis là pour faire d 'eux des
athlètes de haut niveau.

Ça demande pas mal d 'attention et
beaucoup de sacrifice.

Ça peut créer un lien très fort aussi
partout.

Malgré ce lien, vous avez décidé de vous
séparer de Martin.

Je lui ai fait savoir qu 'il n
'améliorait pas ses perfs.

Alors oui, je devrais me séparer.

Et ? Ça l 'a rendu triste, évidemment.

Il m 'a promis qu 'il allait redresser
la barre.

Vous saviez qu 'il se faisait harceler,
je crois.

Oui, bien sûr.

Ça fait partie de la méthode d 'esprit ?

Vous savez, si on n 'est pas capable de
gérer seul ce genre de situation, on va

chercher à devenir un champion.

J 'attends des buts qui réagissent.

Seul.

Il y a quelque chose que j 'ai du mal à
comprendre. Pourquoi perdre votre temps

avec un gamin comme ça, alors que vous
saviez pertinemment qu 'il avait pas les

compétences pour devenir un champion ?
Martin était tout gamin quand j 'ai

commencé à m 'occuper de lui.

En grandissant, il a commencé à
plafonner. Ce qui arrive, ça m 'a rendu

Vous allez où, là ?

Vous voyez, je ferme, je rentre chez
moi.

Je vous accompagne.

Ok. J 'imagine que vous n 'avez pas le
mal de mer.

Ça dépend.

Ça va toujours ? Ça te va pas toujours
autant ici ? Ça arrive.

Et pour Martin, alors ? Martin, c 'était
pas un crack, mais il arrivait quand

même à obtenir de bons résultats.

En revanche, je lui faisais pas de
cadeaux, au contraire. Même s 'il devait

faire plus de mal que les autres.

Tu vois son petit -père, par exemple ?
Antoine, c 'est un autre calibre.

D 'entraîner, c 'est piloter une Formule
1.

Comme en Formule 1, il peut y avoir de
la casse.

Vous faites quoi, là ? Je vais vous dire
quand vous êtes là rentrés.

Sinon, pour ce qui est de mes méthodes,
il y aura toujours des perdants qui vous

diront des saloperies sur moi.

C 'est ça que j 'ai l 'habitude de faire
avec.

En tout cas, je peux vous dire que les
vrais champions, croyez -moi, c 'est là

que ça se passe.

Le mental, c 'est votre truc, ça, le
mental, aussi.

J 'ai besoin d 'entrer dans leur tête.

De là, je peux agir, les façonner, les
déguiser, les rendre tranchants comme

lames.

Parfois, je prends des risques aussi
avec eux, mais c 'est toujours calculé.

Quel genre de risque ? Qui craque,
psychologiquement, ça peut arriver.

Et la médaille, c 'est un petit peu ce
genre de risque.

Je crois que vous ne pouvez pas
comprendre.

Ça justifie tout.

Ça justifie le harcèlement.

Ça justifie le fait de soi -disant leur
forger un mental.

Ou comme à Bordeaux.

Et lâcher en pleine mer pour qu 'ils
reviennent à la nage, seuls.

Vous avez continué ce genre d 'exercice
? C 'est bien, commandant Matinier.

Vous avez bien travaillé.

Mais non.

J 'ai appris de mes erreurs, moi.

J 'ai changé.

Vous étiez où le soir de la mort de
Martin ? Je suis suspect.

Pas plus que n 'importe qui, c 'était
juste une question.

Alors je suis pas obligé de répondre.

Maintenant, si vous voulez m 'arrêter,
allez -y, mais vous prenez des risques.

Arrêtez vos conneries, les scurs.

Il s 'agit ni de vous, ni de moi, il s
'agit d 'un gosse. Un gosse qui est

Vous savez que je vais pas vous lâcher.

On a reçu le rapport d 'autopsie
complète de Martin Oka. Ok, qu 'est -ce

donne alors ? Les couilles à la tête ont
bien été portées avant sa mort.

Il a fini par perdre connaissance et c
'est ce qui a causé sa naïve.

J 'ai vu qu 'on ne peut pas se prener la
tête en pleine mer.

Donc, c 'est un verre.

Certainement prémédité.

Fouillez un peu plus du côté de l
'escalier.

Apparemment, il y a d 'autres rumeurs.

Regarde s 'il n 'y a pas des plaintes d
'élèves qui ont été retirées ou alors

qui ont été étouffées par la FED.

Comme si c 'était fait.

Jonathan, on garde tout ça pour nous.

On continue à faire comme s 'il s
'agissait d 'un accident qui avait mal

Ok.

Bon, j 'y retourne.

En mer, il y a des vagues, des embruns.

C 'est plus dur.

Le défi est Montecristo.

C 'est une sorte de course en mer depuis
le château de Gif.

C 'est vraiment un truc de dingue.

On dirait qu 'il a voulu s 'accrocher à
quelque chose avant de mourir. Il a

emmené ses nageurs en bateau sans
autorisation et les lâchés en pleine

qui a accès à ces bateaux, apparemment ?
L 'exécuteur en fait aussi un usage

privé. À Bordeaux, l 'on doit pas y
rester.

C 'est à vous ! C 'est à vous, c 'est
fini ! Viens !

Vous

avez des nouvelles d 'Olivier ? Euh,
non.

Mais de mon côté, je crois que j 'ai
fait d 'une paire de coups.

Je me suis pris différemment cette fois
-ci. J 'ai fouillé l 'historique de

recherche de Martin sur son portable et
j 'ai vu qu 'il avait fait une recherche

sur l 'escur.

Je crois qu 'on tient un truc là.

Regardez ça.

Il est tombé sur une vieille affaire.

Ça remonte à l 'époque où il était
entraîneur à Nice.

Un couple a déposé plainte contre l
'escur.

Trois lignes dans le journal.

Abus sexuels sur leur fille.

Une nageuse.

Non lieu. La plainte a été retirée, l
'affaire classée.

Tu m 'étonnes que ton casier judiciaire
soit bien.

Il faut croire que l 'affaire a été tout
fait.

Et Martin l 'a retrouvé.

Vous pensez que...

L 'escure et Martin se sont brouillés et
qu 'il a pu le tuer à cause de ce

passé.

Parfois le passé se reproduit et l
'escure a pu le réitérer.

Surémiscota.

J 'ai vu un chouchou pour les cheveux
identique à celui qu 'elle portait.

C 'est Renaud l 'escure.

Vous n 'êtes toujours pas appelé.

On peut se parler tranquille ou tu as
besoin de ta mère ? Qu 'est -ce que vous

voulez que je lui dise ? L 'escure, il
aimait beaucoup Martin et ils étaient

vraiment liés tous les deux.

Même s 'il était un peu exigeant avec
lui.

L 'escure, c 'est quelqu 'un d
'incroyable, vraiment.

C 'est vrai qu 'il a l 'air un peu dur
comme ça, mais quand vous venez pour un

élève, il est juste formidable.

Avec toi, il est comment ? Il a
vachement aidé ma mère quand on est

Mon père, lui, il est resté en
Guadeloupe à cause de son boulot et

ne voulait pas que je vienne seule ici,
elle m 'a suivie.

Tu m 'as pas répondu, là, Amy.

Avec toi, il est comment ? Comment tu te
sens ? Bien.

Ça se passe bien.

Sûre ? Oui, je vous dis que ça va.

Et ça, c 'était quand ? Pas plus rien. C
'était longtemps.

C 'est rien, je vous dis.

Tu veux bien qu 'on en parle ? J 'étais

déprimée et je me sentais seule,
lentement.

Et un jour, j 'ai pété un plomb.

Moi aussi, tu sais, j 'ai pété les
bleus.

Plusieurs fois.

Au lycée, moi aussi, j 'en ai eu des
mots d 'insulte dans mon casier.

Parce qu 'il paraît que j 'ai une tache
sur le nez.

Le plus difficile, c 'est quand tu peux
en parler à personne.

Qu 'il n 'y a personne qui te comprend.

Tu vois ce que je veux te dire ? Non, je
ne veux pas du tout.

T 'as peur pour lui parce que s 'il
arrive quelque chose à ton entraîneur,

serait retour à la case départ pour toi
et toute ta famille. Tous tes espoirs,

tous tes efforts, tout ça, ce serait
réduit à néant.

C 'est ça.

T 'as peur de tout perdre.

Parce que ta famille, elle compte sur
toi. Et toi, tu veux pas les décevoir.

Mais c 'est pas une raison pour accepter
l 'inacceptable.

Jimmy, je sais que tu vas chez lui.

Martin, t 'as prévenu ?

Il t 'a dit de faire attention. Non,
mais c 'est bon, arrêtez là où j

ma mère.

Ouais, ta mère.

Ouais, je suis là pour t 'écouter, pour
te protéger.

Non, mais vous comprenez pas, là, si ma
mère, elle apprend que je vous ai parlé,

elle me tue.

Ouais.

Ta mère, elle ferait mieux d 'essayer de
te protéger.

Non, mais c 'est bon, lâchez -moi, je
vous le dis.

Je suis sûre, il a rien fait.

Ni à moi, ni à Martin, d 'ailleurs.

Est -ce que tu peux prendre Valentin
chez toi dans les semaines à venir ? Ça

dépannerait. Mais qu 'est -ce qu 'il se
passe ? Oh, commandant Lambert, je

pensais que vous aviez été mutée à
Paris.

Excusez -moi, j 'avais un rendez -vous.

Du nouveau ? On a justement un point
avec le boss.

L 'escure a été accusée d 'un abus
sexuel sur une nageuse dans le passé.

Et vous pensez que c 'est le mobile du
meurtre ? Cette vieille histoire de Nice

? En plus, la plainte a été retirée.

Martin a fait des recherches sur l
'escure.

Peut -être qu 'ils lui ont voulu parce
qu 'ils l 'avaient lâché.

L 'escure aurait tué Martin à cause de
ce passé. Et il l 'aurait emmené en

pleine mer pour le balancer à la flotte
et le noyer. Non, mais là, on a la

preuve que c 'est un meurtre,
commissaire.

J 'ai besoin de le mettre en garde à
vue. J 'entends vos soupçons, Mathie,

il faut les prouver.

Vous allez avoir tous les parents sur le
dos, là. À commencer par la mère de la

tétémie. Parfois, c 'est bien ça le
problème, les parents.

Mais on est là pour ça, non ? Pour être
présent quand il défaille, ou alors

quand il lâche l 'affaire.

Mais là, c 'est de la spéculation. Des
spéculations qui concernent une

adolescente qui a fait des tentatives de
suicide.

Vous voulez que ça recommence ?

Allez -y.

Mais vous assumerez.

Monsieur l 'escure ! Qu 'est -ce que
vous voulez encore, là ? C 'est un

'arrêt, vous concernant.

C 'est ridicule. En tout cas là, donnez
-moi votre emploi du temps.

Vous étiez où le soir au Martin -Saint
-Noyer ? Oui, j 'ai dit, je ne vais pas

vous répondre.

En tout cas là,

c 'est le 17 octobre, il est 17h37.

À partir de maintenant, vous êtes en
garde à vue. Ah oui, sur quelle base ?

Putain, sur quelle base, hein ? On va
avoir tout le temps d 'en parler.

Une plainte déposée contre vous pour une
relation avec une de vos élèves mineurs

au tribunal de Nice.

C 'est bien vous, ça ? Des soupçons
ridicules.

Des rumeurs.

Totalement infondées. J 'ai jamais abusé
de personne. Des rumeurs. Encore des

rumeurs. Ça fait beaucoup de rumeurs.

Bon, écoutez, j 'ai été condamné ? Non.

Cette affaire -là, cette plainte, elle a
été classée ? Oui.

La loi de septembre 2018 ?

nous autorise à rouvrir des affaires
classées lorsqu 'elles concernent des

mineurs qui ont été victimes d 'abus
sexuels. Mais quel abus ? C 'est

une histoire d 'amour.

C 'est pour ça que la plainte a été
retirée. Une histoire d 'amour avec une

mineure ? Elle avait 18 ans quand ça a
commencé.

Puis c 'était pas à Nice, mais à
Antibes, un an plus tard.

A Antibes.

J 'étais nageuse de haut niveau moi
aussi.

J 'étais championne de France en team en
89.

C

'est

vous ça ? C 'était en quelle année ?
Championnats de France 99 à Antibes.

J 'ai décroché l 'argent.

Antibes 99.

L 'année où l 'escure a eu une affaire
avec une mineure.

La jeune nageuse avec qui l 'escure a eu
une relation, c 'était donc vous.

Vous n 'avez pas le droit de me juger.

Vous ne savez rien d 'autre qu 'on a
vécu ensemble.

Rien.

Si vous avez envie de vous mentir à vous
-même, ce n 'est pas mon problème.

Mais moi, j 'ai un gamin mort.

Mais cet enfant, c 'est le vôtre.

C 'est Martin.

Et j 'ai une ado qui est aujourd 'hui
sous la coupe de l 'escur et qui se fait

peut -être elle aussi abuser.

Il ne m 'a pas abusé.

J 'étais d 'accord.

Je vous revois dans une semaine, ça
suffit.

D 'accord.

Merci à vous.

Au revoir. Au revoir.

Docteur Fabre, je peux vous parler ?

Oui, bien sûr.

Hier, quand vous êtes partis, il y a un
de vos patients qui est entré.

Il était en manque et il avait besoin de
méthadone.

Il a fait une crise, c 'était très très
violent et j 'ai trouvé son dossier dans

votre bureau donc je lui en ai donné une
dose.

Enfin, suivant votre prescription, bien
sûr.

Cédric Reveau, c 'est ça ? Ben oui.

Je sais, j 'ai vu qu 'on avait ouvert
son dossier.

Je suis très déçue, Héloïse.

Écoute, je... Je pense qu 'il vaut mieux
qu 'on en règle de là.

Ce stade, c 'est très important pour
moi. Je ne peux pas... Non, non.

Si tu n 'es pas capable de gérer ce
genre de crise, c 'est que tu n 'es pas

faite pour ce métier.

Je me suis trompée.

Et non seulement tu n 'as pas été
capable de l 'affronter, mais en plus,

je t 'ai demandé de me parler, tu m 'as
menti.

La confiance est la base de tout, tu
comprends ça.

Élu, je suis désolée, mais tu
connaissais les règles.

Tu finis ta journée, mais demain, je
préfère que tu reviennes pas.

Sabrina Roca a confirmé votre relation.

Quand vous étiez son entraîneur.

Et Martin avait découvert que vous aviez
abusé de sa mère.

Et vous mélangez tout.

Je n 'ai pas pu tuer Martin.

Vous avez un alibi le soir de sa mort.

Vous voulez vraiment connaître mon
emploi du temps ? Je vais vous le

J 'étais chez moi avec la petite Amy.

Amy Coda.

Seul avec elle.

Seul.

Par là.

Comment Amy est -elle venue chez vous le
soir de la mort de Martin ? Sa mère l

'a accompagnée.

C 'est la première fois qu 'elle est
venue ? Non.

On l 'a déjà vue faire 10 séances.

Sa mère était présente lors de ces
séances ? Non, je vous l 'ai dit, on

seuls.

Elle l 'accompagnait, elle est repartie
et puis est revenue la chercher.

Qu 'est -ce qui se passe pendant ces
séances alors ? Je la conditionne

mentalement.

C 'est vrai ce qu 'il dit, c 'est bien
moi qui accompagne Emy.

Ou pendant ces fameuses séances ?
Derrière elle.

Je la mets en condition psychologique d
'être la plus performante possible.

Il y a un contact physique.

Pendant ces moments -là ? Votre
question, là, ça devient insultant.

va falloir répondre.

Soit ici, maintenant, soit devant un
juge d 'instruction.

Qu 'est -ce que vous préférez ? Il s
'est passé quelque chose entre vous ?

Il n 'y a jamais eu aucun contact
physique entre nous.

C 'est vrai.

Si jamais rien passait d 'autre.

Jamais.

Entrez, installez -vous.

Tu sais, Amy, je sais ce que ça
représente pour toi de devenir l 'élève

'escur. Je sais aussi tous les
sacrifices que ça représente pour toi,

parents, mais il faut que tu fasses
confiance à ta mère, parce que ta mère,

fait tout ça pour toi, et pas pour elle.
On est d 'accord, madame Scotta ? Bien

sûr. Et si tu dénonces quelqu 'un qui a
un comportement inapproprié avec toi,

elle te soutiendra ? Évidemment.

Ta maman choisira toujours de protéger
ta santé et ton avenir, plutôt que de te

laisser entre les mains d 'un pervers
manipulateur qui abuserait de toi. Et

jamais elle ne t 'en voudra d 'avoir
parlé, n 'est -ce pas ? Bien sûr.

Jamais elle ne mettra ta vie en danger
pour un rêve ou une ambition.

Je vous ai dit qu 'il ne se passait rien
avec Renaud.

Alors, pourquoi tu nous as pas dit que t
'étais avec lui ? Parce que c 'est lui

qui m 'a demandé de pas en parler, c
'est tout. Pourquoi ? Parce qu 'il

pas qu 'on soit au courant de vos
séances, c 'est ça ? Je sais pas, oui,

-être.

Tu sais, Amy, il faut que je te parle de
quelque chose.

Renaud Lescure a eu une relation par le
passé avec une élève.

Et au final, rien.

Ni médaille, ni carrière, ni famille.

Elle est restée seule, toute seule.

Et encore aujourd 'hui, elle lui est
tellement soumise qu 'elle a remis ses

entre les griffes du même homme.

Tu sais de qui on parle, là ? Non.

On parle de la maman de Martin et d
'Antoine.

C 'est vrai, là.

Quoi, c 'est vrai ? T 'étais pas au
courant.

Martin t 'a rien dit, pourtant il le
savait, lui. Il t 'a pas dit de te

d 'être sûr ? Bon, vous comprenez bien
que s 'il y avait un problème, ma fille

vous l 'aurait dit.

Émile ? Bon, ça suffit maintenant. Je
crois qu 'elle vous a tout dit, non ?

Martin, j 'ai rien dit.

Tu sais qu 'il a doré Renaud, c 'est
tout ? On va organiser une confrontation

entre toi et l 'escure.

Tu te sens pas t 'en affronter.

Écoute, je sais que c 'est pas facile,
mais c 'est pas le moment de craquer.

Pas maintenant.

Pas après tous les sacrifices qu 'on a
faits.

Amy, tu dois être forte, là.

Oui.

C 'est dans la vie, il faut savoir ce qu
'on veut.

Et grâce à Renaud, tu vas atteindre ton
but.

Il sait comment faire de toi une
championne.

Faut juste lui faire confiance, c 'est
tout.

Je sais.

Un jour, ça sera toi sur la plus haute
marche du podium.

Et tu verras, tout ce qui s 'est passé
avant, ça n 'aura plus d 'importance.

Mais maman, tu comprends pas, c 'est
Martin, là.

Si j 'ai menti, c 'est parce qu 'il
voulait parler à Renaud. Et après ma

bah... Ce sont des affaires privées, ça
ne vous regarde pas, Amy.

Ce qui compte pour moi, c 'est toi. Ton
avenir et tes rêves, c 'est tout.

Ta ceinture.

Je vous ai pris comme pour moi.

Merci.

Amy Skota a confirmé votre allumé.

Qu 'est -ce que je fais là, alors ? On a
besoin de preuves matérielles.

La parole d 'un mineur ne suffit pas.

Bon appétit.

Qu 'est -ce que vous cherchez, M. Maté ?
Croyez quoi, là ? Je cherche à empêcher

que des mecs comme vous arruinent la vie
de base comme elle.

Vous avez rien compris.

Je leur offre une nouvelle vie, je leur
crée un destin.

Et après, elle vous voit comme un dieu
au sommet de l 'Olympe, c 'est ça ? Peut

-être. Si vous voulez.

Et comme un dieu ?

Vous avez les pouvoirs absolus de vie ou
de mort.

Non.

Ce sont eux qui décident.

Vous n 'avez même pas idée de ce que ça
fait d 'emmener quelqu 'un au bout de

ses rêves.

La relation fusionnelle que ça crée.

C 'est un sentiment unique.

Incroyable. Pour vous, peut -être.

Quitte à ruiner la vie des autres.

Comme celle de Sabrina Roca.

Demandez -lui si elle a pas éprouvé
quelque chose de fort.

J 'en doute pas, l 'escurant.

Mais c 'est un nom, ça.

L 'emprise.

Je voulais te remercier pour la dernière
fois. Oui, c 'est moi.

Faut pas que t 'aies peur.

Bon, laisse -moi.

Écoute, je te demande pardon.

J 'étais en crise de manque.

J 'étais pas dans mon état normal. Je
savais pas quoi faire, je savais pas où

aller. Moi non plus, je sais pas où
aller parce que je viens de me faire

De quoi, à cause de moi ? Non,
maintenant, casse -toi, s 'il te plaît.

attends.

T 'as rien fait de grave ? T 'as rien
volé ? T 'as juste aidé quelqu 'un ? J

dit.

Et quoi, tu tiens à ce boulot toi ? Bah
oui.

Alors tu retournes voir Fabre ? Tu lui
dis que t 'avais pas le choix, et que t

'as fait ce que tu devais faire.

C 'est la seule attitude à avoir face à
Toxicor en banque.

Si tu lui montres que t 'es sincère
quand tu lui parles, et que tu y crois

vraiment, moi je suis sûr qu 'elle va te
reprendre.

Allez, on y va, on y va, on y va.

Oui dame, aucun.

Vous avez entretenu une relation avec M.

Lescure pendant combien de temps ? Cinq
ans.

Même après votre mariage ? Vous avez
toujours des contacts avec votre ex

Non.

Mais c 'est de ma faute.

Tout est de ma faute. Je vous l 'ai dit,
j 'étais contentante.

Moi aussi, à 16 ans, je suis tombée
amoureuse d 'un homme plus âgé.

Il avait 40 ans.

Il me fascinait.

Il m 'impressionnait même.

J 'aurais fait n 'importe quoi pour l
'avoir.

Puis j 'étais jeune.

J 'avais personne pour me protéger.

Mais j 'ai eu de la chance.

Il aurait pu profiter de moi, de ma
jeunesse.

De ma naïveté.

Au contraire, il m 'a expliqué que d
'avoir une relation avec lui, ça ne

pas sain.

Qu 'il n 'allait pas profiter de ma
fragilité.

Ça aurait dû faire l 'escur.

Vous avez dit que vous étiez
consentante, mais avec le recul, est -ce

expérience a été une relation positive
pour vous ? Je l 'aime toujours.

Vous ne pouvez pas savoir ce que ça a
été pour moi.

Pour vous, Sabrina.

Mais pour vos enfants.

Tout ce que j 'ai fait depuis, je l 'ai
fait pour les protéger.

Et pour les protéger de quoi ? De mes
erreurs.

C 'est n 'importe quoi. L 'escure n 'a
aucune culpabilité.

Et Sabrina le défend encore.

Je me demande s 'il n 'y a pas quelque
chose derrière tout ça.

Genre ? Un secret.

Quelque chose de plus profond qui
dépasse la relation abusive.

Pour elle, c 'est totalement
inconcevable qu 'il ait pu tuer Martin.

Vous avez l 'air d 'y croire, là.

C 'était notre suspect principal.

On peut avoir deux idées contradictoires
et continuer à fonctionner avec le même

cerveau. C 'est pas pour vous
contredire, mais c 'est un peu

Tu sais, Jonathan... Excusez -moi, faut
que ça passe un peu de fil.

Pour vous, prenez bien.

Merci.

C 'est un peu bizarre en ce moment.

Ouais.

Et t 'as parlé de quelque chose, Olivier
? Non.

Oui, oui, bien sûr. C 'est possible.

Oui. À demain, docteur.

À demain.

Olivia, la confrontation avec Amy aura
lieu demain à 14h.

Ok. Je te demanderai de l 'observer pour
savoir s 'il n 'y a pas de problème.

Oui.

Et toi, si tu avais un problème, tu me
le dirais ? Bien sûr.

On se cache rien.

Oui.

On se connaît bien.

Héloïse, qu 'est -ce que tu fais là ?

Tu pensais pourtant avoir été claire.
Non, vous ne m 'avez pas laissé le temps

'expliquer.

Il n 'y a rien à expliquer. T 'as donné
de la méthadone à un patient sans m 'en

parler. Et en plus, tu m 'as menti. Il
était en train de craquer et j 'étais

toute seule. Moi, je ne savais pas quoi
faire. Il fallait que j 'agisse vite.

Là n 'est pas le problème. Si le
problème, il est là.

Écoutez, j 'ai agi en mon âme et
conscience, d 'accord ? Si j 'ai fait

erreur, c 'est de ne pas vous l 'avoir
dit plus tôt.

Mais pour le reste, j 'ai tout géré de
manière très professionnelle.

Si je devais le refaire, je le referais.

Les gens qui viennent ici, ils sont
malades. Ils n 'ont pas choisi d 'être

dépendants. Là -dessus, tu as raison. Un
drogué en manque est un malade qu 'il

faut soigner.

Mais c 'est aussi quelqu 'un qui n 'est
plus lui -même.

Et qui, pour sortir de cet état, est
capable de faire n 'importe quoi. Tu

comprends ? Oui, je comprends.

C 'est pour ça que j 'ai décidé d 'aider
Cédric Reveau. Mais je sais que tu agis

par compassion.

Mais tu dois te méfier de ce genre de
sentiments.

Sinon, tu mélanges tout.

Mais je ne te dis pas ça seulement pour
ton travail ici. Je te dis ça pour toi,

pour ton avenir.

On est là pour aider.

Mais on doit aussi apprendre à se
protéger.

Il faut garder une distance.

Je vais le faire.

S 'il vous plaît, je vous promets que je
ne vous décevrai pas.

Héloïse, je te préviens, je ne tolérerai
plus aucune erreur de ce genre.

Merci.

Héloïse, il faut aussi que j 'en parle à
ton père.

C 'est important qu 'il soit au courant.

Ok.

À lundi.

À lundi.

Allez, tu viens doucement. T 'as
attention.

Tu descends vite.

Attention, hop là, dans les bras.

Tu vas aller jouer où maintenant ? Au
crabe.

Allez, au crabe. C 'est parti.

Oula, debout.

Attention. Super.

Tu montes comme un grand.

Allez, oui.

Coucou maman.

Yes.

Tu restes en haut comme ça ? Je vais
parler avec ta maman, j 'arrive.

Oui, donc je vous disais.

Après cette tâche, j 'aimerais bien
commencer des études pour devenir

psychologue. Mais c 'est super ça,
Héloïse.

Je suis vraiment impressionnée par la
façon dont tu construis ton avenir.

Merci, j 'essaie de faire ça bien.

Attention, Ethan, attention ! Il a peur
de rien.

Vous pensez qu 'on pourra lui dire un
jour qui je suis pour lui ? Oui.

Oui, je te l 'ai promis.

De toute façon, pour lui, c 'est
important de connaître sa propre

Oui.

Et puis les secrets finissent toujours
par remonter à la surface.

C 'est ce que mon père m 'a dit.

Pour l 'instant, il a encore un peu de
temps.

Mais un jour, je te promets, on lui
dira.

D 'accord.

C 'est bien, ça !

Bon,

je vais y aller, moi.

Nous aussi.

Ethan !

Tu viens me faire un gros bisou ? Yeah !
Je te récupère, t 'inquiète pas.

Youhou ! Trop mignon.

Tu me fais un dernier bisou ?

Tu fais peur ou quoi ? Bah tu me fuis ou
? Non, je t 'aperçois pas loin du

centre et je voulais savoir comment tu t
'es passée avec la toubib.

Bien.

Le docteur Pab a décidé de me reprendre.

C 'est super ça.

On va se revoir alors, parce que moi j
'y suis toutes les semaines là -bas.

Dis -moi, je veux pas qu 'on aille boire
un verre, il y a un bar pas très loin.

J 'ai une bonne nouvelle aujourd 'hui,
franchement j 'aimerais souhaiter ça.

Euh... Allez, pourquoi pas.

Cool.

Et c 'est quoi la bonne nouvelle ? J 'ai
obtenu un boulot.

Et je commence la semaine prochaine.

C 'est cool, tu fais quoi ? Plombier.

Ah, cool.

Quoi ? Tu t 'attendais à quoi ? C 'est
pas très glamour, plombier, je sais.

Mais bon, ça paie les factures.

Ouais, ouais.

Super Mario.

Ouais.

Tu crois une deuxième chance dans la
vie, toi ?

Tu savais ? Je suis une des deux
chansons.

C 'est où ?

Amy

? T 'as quelque chose à m 'emprocher ?
Je sais que je

suis dur avec toi parfois.

Mais je veux faire de toi une
championne.

Comme avec Sabrina Rock.

La mère de Martin et d 'Antoine.

Non, je vous l 'ai déjà dit, Sabrina, j
'étais jeune, ça n 'a rien à voir. Au

contraire.

Amy, il faut que tu écoutes, c 'est très
important.

Vous l 'avez isolée de son entourage.

Vous l 'avez coupée de sa famille.

Physiquement.

Psychologiquement.

Vous l 'avez enfermée dans une bulle.

Jusqu 'à ce que vous décidiez que c
'était terminé entre vous. J 'étais en

d 'absolu.

Je ne connaissais pas mes limites, mais
ça ne s 'est jamais reproduit.

Je n 'ai jamais plus touché aucun de mes
élèves.

Oui, il ne m 'a jamais touchée.

Donc on va le libérer et ça va
recommencer.

Monsieur Martin, l 'autre soir, il était
super vénéré.

Contre moi ?

Il voulait vous parler.

Il voulait dire que vous ne le défendiez
pas et... et que vous étiez un salaud d

'avoir abandonné.

Martin n 'est jamais venu me voir ce
soir -là.

Bon, puisque vous n 'avez rien contre
moi, je peux y aller maintenant ? Tu

que si elle était abusée par l 'escure,
elle aurait craqué ? Je pense que oui.

De toute façon, je pense qu 'elle nous a
dit ce qu 'elle avait sur le cœur.

Il fallait qu 'on sache.

C 'est ce qu 'on savait déjà.

Que l 'escure allait lâcher Martin.

Ça dépend.

Ça dépend de ce qu 'il entend par
abandonner.

Votre commande est faite.

Désolé.

Ok.

Mais c 'est pas ta fille là -bas ? Elle
a un mec ?

Héloïse ! Oh putain, attends.

Comment ça va, Cocotte ? Ça fait
longtemps.

Ah ouais, toi ? J 'ai connu des gens
meilleurs, mais ça va aller.

Et ton père m 'a dit que tu travaillais,
c 'est super, ça. Ouais, je travaille

pas loin, dans le dispensaire du Dr
Fabre.

C 'est là que j 'ai rencontré Cédric.

Enchanté. Enchantée.

Vous êtes infirmier, médecin, psy ? Non,
non, pas du tout, je suis plombier.

Plombier ? Ouais.

Je savais pas que le dispensaire avait
des fuites.

Bon, on va y aller, nous, parce que je
vois que vous êtes en plein boulot, donc

on va pas vous déranger non plus, quoi.

Allez, à ce soir, papa.

Salut, Olivia. Salut.

Eh ben, bravo.

Tu m 'as bien mis à l 'aise.

J 'étais pas prévenu.

J 'ai dû laisser mon sens de l 'humour
au vestiaire.

Arrête, je te connais quand tu me
racontes des craques.

Je sais qu 'on n 'est pas ici par
hasard.

C 'est vrai.

J 'ai mis un mouchard sur son portable.

Quoi ? J 'avais besoin de savoir qu
'elle allait bien.

Ça n 'empêche pas d 'être heureuse, et
puis moi, ça m 'en assure.

Il y en a qui ne reconnaissent pas leur
enfant, et toi, t 'es le contraire, t

'arrives pas à lâcher.

Écoute, au risque de te choquer, je me
demande si c 'est une bonne idée que ta

fille vive avec toi.

Olivier, tu m 'emmerdes.

Amy, ta maman m 'a dit que les policiers
t 'ont confronté à l 'escur.

Tu sais que Martin venait souvent ici me
parler.

Il avait besoin de se confier, de
trouver l 'écoute qu 'il n 'avait pas

Renaud.

Oui, je sais.

Il y avait beaucoup de problèmes.

Entre un père qu 'il n 'a jamais eu, ses
performances qui baissaient, son frère

qui le dépassait.

Mais jamais il m 'a dit du mal de
Renaud, tu comprends.

Maintenant, j 'ai besoin de savoir qui s
'est réellement passé entre eux.

Pour prendre les décisions qui s
'imposent.

Vous étiez proches, Martin et toi ? S
'il avait eu un problème avec l 'escure,

il t 'en aurait parlé ? Bah oui, c 'est
à moi qu 'il m 'en aurait parlé.

Ou il en aurait parlé à son frère ? Sans
doute, oui.

Dis à Antoine de venir me voir, c 'est
important qu 'il me parle, d 'accord ?

J 'ai besoin de savoir.

Ok.

Maintenant que tu as un boulot, on ne se
parle plus.

Je ne vais pas te raconter ma journée
tous les soirs. C 'est un boulot, ça ne

sert à rien.

Dans un centre pour toxicos, dans un
quartier difficile, il faut que tu te

mettes à ma place aussi.

Je sais pourquoi tu t 'inquiètes, mais
ce n 'est pas normal.

C 'est ce qu 'on a vécu qui n 'est pas
normal.

Un matin, je te laisse à l 'école.

Je te dis au revoir, tu m 'embrasses.

Je revois ta petite robe encore, avec
ton nœud dans les cheveux.

Tu me dis bonne journée, papa.

Je te retrouve huit ans plus tard.

C 'est pas tout ça maintenant, papa.

Moi, j 'ai envie de vivre une vie
normale. Et comment je fais si t 'es

temps sur mon dos à me surveiller, à t
'inquiéter ? Je peux pas.

Ça va pas, chérie ? Qu 'est -ce qu 'il y
a ? Émile m 'a dit que Renaud allait

être viré du club.

Quoi ? Oui, mon nil lui a dit que les
substances sur lui nuisent trop à la

réputation du club.

Mon nil pense que Renaud est responsable
de la mort de Martin ? C 'est ce qu 'il

a dit à Émile.

Elle est pas bien.

Je pense que c 'est de sa faute.

Antoine, tu sais bien qu 'on n 'aurait
jamais fait de mal à Martin. Tu le sais.

Oui, monsieur.

Et si tu leur dis ça ? Là, ils l 'ont
libéré, mais ils le relâcheront plus.

Il passera le restant de sa vie en
prison pour un crime qu 'il n 'a pas

Faut qu 'on l 'aide, maman.

Je vais témoigner en sa faveur.

Ouais, allô Sabrina ? C 'est Renaud.

Merci de m 'avoir appelée.

Tu sais, j 'ai jamais voulu faire de mal
à Martin.

Évidemment que je le sais.

Je suis là pour toi.

Avec Antoine, on va pas te laisser
tomber.

Bonjour, Madame Roca.

Vas -y Antoine, je vous emmène voir le
commandant Maté.

Vas

-y

Antoine, entre.

Vas -y, bats -toi.

Bon bah je t 'écoute, dis -moi ce que t
'as sur le cœur.

L 'autre soir après l 'entraînement,
Mortel est venu me voir dans les

vestiaires. On était seuls et il était
dans tous ses états. Et pourquoi ça ? Il

était effondré parce que l 'escure lui a
dit qu 'il ne reprendrait pas la saison

prochaine. Et qu 'est -ce qu 'il me dit
exactement, alors ? Qu 'il était déçu

par lui, qu 'il avait prévenu que lui
voulait des hommes, des vrais.

Mortel m 'a envoulé que Renaud le lâche.

Pourquoi il t 'a envoulé à toi ? Il
disait que sans lui, je n 'aurais jamais

fait la natation. Et que maintenant, j
'étais plus fort.

Julie est tombée.

C 'est moi qui suis responsable de sa
mort.

J 'en pouvais plus de sa jalousie.

Je lui ai dit qu 'il avait qu 'à prouver
au coach qu 'il était à la hauteur.

Comment ça ? Martha m 'a dit qu 'il
allait prouver à l 'écureuil que c

homme.

Comment il allait lui prouver ?

On m 'a demandé de l 'emmener en mer.

J 'ai piqué avec le nabat au école d
'environnement.

Martin a plongé et a commencé à nager.

Pour le moment, je n 'ai plus vu.

J 'ai paniqué, je l 'ai cherché.

C 'est parti.

J 'ai remis le bateau du coach en place.

J 'espère qu 'il est plus rentré de la
nage.

Un occident.

Je voulais pas ça.

J 'adorais mon frère, je voulais pas ça.

Qu 'est -ce que risque Antoine ? A son
âge, quasiment rien. Si c 'est un

accident, il sera mis en examen pour
homicide involontaire.

Antoine aimait son frère, et il voulait
l 'aider.

À part la culpabilité, il s 'en tirera
très bien.

Et si c 'est un accident ? Sauf que... T
'as regardé ? La mort de Martin est

tout sauf un accident, c 'est un
meurtre.

Il a été frappé à de multiples reprises,
jusqu 'à ce qu 'il se noie.

Un meurtre pour lequel la condamnation
du coupable sera minimum d 'une période

de 20 ans de prison, qu 'il soit mineur
ou pas.

C 'est pas possible, on doit n 'avoir pu
faire ça.

Les preuves matérielles sont là.

Soit il a vraiment tué son frère, soit
il couvre quelqu 'un qui l 'a fait.

Pourquoi ? Moi je sais pourquoi.

Tu viens avec moi Antoine. On va faire
une reconstitution. Tu vas montrer

exactement l 'endroit où tu as déposé
ton frère.

Tu te

sens

bien là, ça va ? Qu 'on fait là ?
Pourquoi vous m 'avez emmené ici ? Tu

voir. Tu vas tout de suite comprendre,
je vais te montrer ce qu 'il a vécu,

Martin.

Malade ! Tu fais quoi ? Allez, laisse
-moi monter ! Tu n 'as qu 'à juste me

ce qui s 'est passé réellement. Tu te
fous de moi, laisse -moi monter ! Tu

comprends ce qu 'il a vécu maintenant ou
pas ? C 'est pas vrai, c 'est un

accident ! C 'était pas un accident, c
'est un meurtre.

Allez ! Ou alors, c 'est pas toi qui l
'as commis ? Je ne peux plus, je vais le

faire, je vais le faire, laisse -moi
monter !

Ça va ? Ça va ? Allez !

Non mais c 'est délicieux !

Les couilles à la tête ont bien été
portées avant sa mort ? Il a été frappé

multiples reprises, jusqu 'à ce qu 'il
se noie.

Pourquoi tu coupes les cures ? Parce que
c 'est mon père ! C 'est le mien, c

'est... C 'est toi que tu avais vraiment
sur le cœur.

Parce que c 'est notre père !

J 'y crois pas, l 'escure et son père.

Je te propose qu 'on aille chez la mère
d 'Antoine pour en parler.

Elle me dit, il est tout trempé le
monde, qu 'est -ce que tu lui as fait ?

dis pas que tu l 'as jeté à l 'eau. Je
sais ce que tu vas me dire.

Mais là c 'est rien, il nous baladait
depuis le début ce gosse.

Tu déconnes là Léo, tu perds la tête.

Mais tu crois qu 'on avait le choix ? On
avait besoin de réponses, il y a plein

de gosses qui t 'ont terrorisé dans ce
centre.

Tu peux me croire non ? Je sais ce que
je fais, ok ? Il a jamais été en danger

quelconque moment que ce soit.

Tu peux me faire confiance non ? Ok.

Mais tu me refais jamais ça.

Bien sûr, tu le connais.

Mais justement, je connais.

En tous les cas, j 'ai bien pris l 'air.

Ça m 'a erré les poumons, moi.

Je savais que ça durerait pas.

Qu 'il allait me quitter.

Et moi, je voulais garder un lien avec
lui pour la vie.

Vous étiez mariés.

L 'escure était votre amant. Vous avez
eu deux enfants.

Et lorsque l 'escure a décidé de mettre
un terme à votre relation, vous lui avez

révélé que vos deux fils, c 'était les
siens.

Pour le convaincre de rester avec vous ?
Oui.

Sauf que quand je lui ai annoncé, il m
'a dit que jamais, jamais il serait un

père pour eux. Je ne sais pas.

Je crois qu 'il était en colère que je
lui ai menti, en fait.

La seule chose qu 'il acceptait plus
tard, ça a été de les prendre comme

Mais j 'ai rien pu lui demander d
'autre, rien.

Je sais pas, il avait... Il avait comme
érigé un mur dans sa tête entre eux et

lui.

Mais vous, les enfants, vous le savez
depuis quand ? Depuis tout petit.

Ils avaient pas le droit d 'en parler, c
'était leur secret. Et ils ont appris à

vivre avec.

Martin avait juste le droit de lui
écrire des lettres.

Qui ne l 'a jamais envoyé.

Renaud les a jamais lus.

Et moi non plus.

C 'est dans la vie, il faut savoir ce qu
'on veut.

Et grâce à Renaud, tu vas atteindre ton
but.

Je préfère monter une championne.

Je me demande comment l 'escure peut
être aussi insensible.

Quelle blessure d 'enfance.

T 'avais compris que Martin était son
fils ? Oui.

Quand tu lui as rapproché de l 'avoir
abandonné.

Et tu crois quand même que l 'escure a
tué Martin ? Déjà en tant que père, j

'arrive pas à comprendre comment il a pu
rejeter tes filles.

C 'est totalement inimaginable pour moi.

Mais de là à l 'avoir tué, non.

Alors qui ? La dernière personne avec
qui Martin s 'est confié avant d 'aller

voir l 'escur.

À ce propos, je vais aller refaire un
plongeon au centre nautique, moi.

À plus.

Léo ? Ouais ? Moi aussi, j 'ai quelque
chose à te confier.

Pourquoi j 'étais pas là ces derniers
jours ? Ben vas -y, je t 'écoute.

Il y a quelques semaines, en prenant ma
douche, j 'ai senti une boule au niveau

du sein gauche.

Alors j 'ai mis un peu de temps à me
décider, mais j 'ai pas fait une

mammographie.

Et il peut que ce soit un cancer.

J 'ai passé une biopsie hier, j 'attends
les résultats.

Et tu les auras quand ? Dans 24 heures.

Si on pouvait rester discret en
attendant.

Évidemment.

J 'espère que... J 'espère que ça va
aller.

Pas de raison.

Je sais pas quoi te dire, Olivia, mais
je... Pour l 'instant, on n 'en sait

rien.

Puis si c 'est un cancer... C 'est juste
un cancer.

En attendant, pas un mot à l 'équipe.

Surtout pas à Kabel.

J 'ai pas envie qu 'on inquiète notre
fils.

Évidemment.

Allez, allez. On va pas se laisser
abattre.

Comme disait Kennedy.

Ouais, on est plus forts que ça.

Ouais ? Ouais, Jonathan ? Ah non, merde.

Elle est où, là ? OK, on arrive.

C 'est Amy.

Elle vient de faire une tentative de
suicide.

Olivier, je suis là.

Bonjour.

Bonjour, Emile. Bonjour.

Vous pouvez venir avec moi, madame
Scotta ? S 'il vous plaît, madame.

Ça va aller, ma chérie.

Suivez -moi.

Mais alors, amie ? Je suis nulle, je
suis moche.

Je mérite pas de vivre.

Au contraire.

Mais tu rigoles ou quoi ? T 'es pleine
de vie.

T 'es juste sous pression.

T 'as besoin de te libérer, c 'est tout.

Pour Martin, c 'est de ma faute.

C 'est lui qui subissait des agressions
sexuelles.

Mais il avait tellement peur qu 'on
sache qu 'il était gay qu 'il m 'a fait

jurer de me taire.

Tu sais qui lui faisait subir ça ? J 'en
sais rien. Il m 'a juste dit qu 'il

allait toucher à la gueule de l 'escure.

C 'est tout ce qu 'il m 'a dit.

Et toi ? L 'escure, là ?

C 'est ma mère qui me poussait vers lui.

Elle me disait qu 'il fallait que je
fasse tout ce qu 'il voulait.

Elle m 'a dit que c 'était comme ça que
ça marchait ici.

Mais il est sûr, il voulait rien.

Il m 'a jamais touchée.

Il a même jamais essayé, sauf que
maintenant il s 'est fait virer du club

Et ça, ma mère me le pardonnera jamais.

C 'est pas ton rêve, Amy, c 'est celui
de ta mère.

Il faut que tu t 'écoutes toi, pas elle,
d 'accord ? C 'est ta vie, pas la

tienne. Je m 'en fous d 'être une
championne.

Je veux juste être heureuse.

C 'est toi qui as raison.

Vous étiez prête à pousser votre fille
jusqu 'où, Madame Scotta, pour réaliser

vos rêves ? Vous n 'avez pas à me juger.
Il faut savoir faire des sacrifices

pour atteindre ses rêves.

Et le prochain sacrifice était votre
fille, c 'est ça ? Vous ne pouvez pas

comprendre.

Chaque chose a un prix.

Votre fille, elle, elle a compris.

C 'est le message qu 'elle a voulu vous
faire passer.

Écoutez -la pendant qu 'il est encore
temps.

Sinon, le prix de vos rêves risque de
vous coûter très cher, Mme Scruton.

Vous avez eu beaucoup de chance jusque
-là.

Profitez -en.

Elle a poussé sa propre fille dans les
bras de l 'esprit.

Et il en a profité ? Non.

C 'est Martin qui était abusé.

Par son propre père ?

J 'ai fait ce que j 'ai pu pour Martin.

J 'ai écouté, j 'ai essayé de l 'aider.

Et l 'idée de porter plainte ne vous est
jamais venue à l 'esprit ? Il n 'y

avait aucune preuve contre l 'escure.

Et Martin pouvait mentir.

Emile m 'a dit que Martin se faisait
abuser sexuellement.

Le jour où il est mort, il est sans
doute venu voir l 'escure pour le

confronter.

Ouais.

Et l 'escure l 'aurait mal pris.

C 'est pour ça qu 'il l 'aurait emmené
en mer.

Pour le tuer de la façon la plus
terrible qui soit.

Il est prêt à aller comment ? Il a pu
piquer les clés d 'un des bateaux.

Elles sont dans mon bureau.

Et le bureau de l 'escure est juste à
côté.

Vous saviez que l 'escure était son père
? Son père ?

Pas d 'entraînement, M.

Lescure.

Il est temps qu 'on se parle de vos
fils, vous ne croyez pas ?

Quand Sabrina m 'a annoncé que j 'étais
le père de Martin

et Antoine, je l 'ai haï.

Je l 'ai haï pour ne m 'avoir fait pas
un, mais deux enfants en deux.

Je lui ai dit que je ne les
reconnaîtrais jamais.

Pendant toutes ces années, je me suis
convaincu qu 'ils n 'étaient rien pour

moi. Pourquoi vous êtes interdit d 'être
père ?

Pourquoi vous êtes fermé à l 'amour pour
vos fils ? Il n 'y a pas d 'amour.

Ce qui est aimé profite de toi.

Ce n 'était pas tes camps pour vous ?
Qui a profité de vous en prétendant vous

aimer ? Votre père ? Non.

Votre père m 'a tourné le dos quand je
lui ai demandé de m 'aimer.

Assieds -toi, Antoine.

Faut que je te dise quelque chose.

C 'était mon premier coach.

Il était sympa, drôle.

Il avait très bien.

C 'était un vieil entraîneur. Il était
comme un père pour moi.

J 'étais la pro idéale.

J 'aimais beaucoup ton frère, tu sais.

Ces humiliations que Renaud lui faisait
subir, il venait me les raconter.

Toutes ces souffrances, j 'étais le seul
capable de les entendre et d 'aider à

les surmonter.

Je voulais devenir un crack.

Et puis tout s 'est arrêté.

Ma croissance, mes espoirs.

Tous mes espoirs.

C 'est un truc qui n 'est pas de devenir
un père pour... Pour personne.

Pour Martin, j 'étais mieux qu 'un père,
tu sais.

Je pourrais l 'être pour toi aussi,
Antoine.

Pour aider ta carrière.

On n 'en serait plus là.

Tu comprends ? Tenez.

Elles sont à vous.

Les lettres que Martin vous écrit.

Je pourrais prendre soin de toi, tu
sais.

Je me déteste.

Je souffre.

Je me fais du mal. Rien ne remplace ton
absence.

Je sais que je ne serai jamais à la
hauteur.

Je ne vaux rien.

Si tu pouvais entendre ma souffrance.

Mais tu n 'entends rien.

Je ne ressens plus rien.

Même quand il me fait du mal dans le
bureau à côté du tien.

Quand il me fait du mal.

Dans le bureau à côté du tien.

Il a pu piquer les clés d 'un des
bateaux. Et le bureau de l 'escure est

côté.

Attends -moi ! Qu 'est -ce que t

'as fait ? Qu 'est -ce que t 'as fait ?
Non mais c 'était du tien ! Attends -moi

!

C 'est toi, en fait.

C 'est toi qui as tué Martin. Antoine !
Je l 'aimais.

Tu l 'aimais ? Oui, sa solitude, sa
fragilité, tout en lui. Arrête -moi, qu

-ce que je vais me faire ? Je vais te
tuer. Il ne mérite pas ça.

Fais pas ça, il ne le mérite pas. Il ne
le mérite pas, t 'entends ? Il ne mérite

pas que je le tue.

Tu savais que Renaud était notre père ?
Il n 'a jamais été un père pour vous. S

'il avait été là, Martin ne serait
jamais venu vers moi.

On m 'a dit qu 'il allait tout révéler.
Il allait me dénoncer, dire que je l

'avais violé.

Salopard, je vais te buter.

Vous avez abusé de lui.

Vous l 'avez torturé psychologiquement.

Vous ne savez pas dans quel étage l 'ai
trouvé.

Il était mal dans sa peau, mal dans sa
vie, mal énervé.

Il avait besoin d 'attention et d
'amour.

Sauf que ce n 'était pas de l 'amour.
Vous avez abusé de lui. Vous l 'avez

bousillé, mais un jour il a craqué et il
vous a dit qu 'il allait tout dire à l

'escur.

Alors vous l 'avez emmené en mer pour le
tuer.

Vous ne pouvez pas comprendre.

C 'est vrai, on ne peut pas comprendre.

On peut juste avoir honte.

C 'est Olivia Lambert, j 'appelle pour
mes résultats.

Oui ? Ok.

Ok.

Merci docteur.