All language subtitles for Marilyn, mon amour (1985)

Coupez !

Ma petite mitzie, tu es vraiment merveilleuse, c'est splendide.

Pudeau ?

Merci.

Tu es génial.

Ne gâche pas notre vedette. Elle a très bien fait son boulot, c'est tout.

C'est une professionnelle, comme il en existe des dizaines en Amérique, mais ici, ça paraît extraordinaire.

Merci, Dan. Je suis heureuse de tourner le prochain avec toi.

On tourne le prochain clip dans un mois.

Mais dès demain après-midi, première répétition de la danse et de la chanson.

Ok, vous pouvez éteindre.

Bonsoir, Mitsy.

Bonsoir.

Bonsoir.

Tu montras nous dire un petit bonsoir, Dan, hein ?

Oui, si vous êtes encore là, je dois parler à Mitsy.

Vous Dan, coupez l'électricité en sortant.

Ok, Marcel.

- C'est ça que tu voulais me dire ?
- Je ne peux pas t'expliquer mieux.

Tu m'as fasciné.

Jamais aucune actrice te m'avait donné une sensation pareille.

Tu m'as mis dans un tel état.

Moi aussi.
Quand j'ai fini, je suis comme livre.

Rassure-toi quand les proches s'éteignent,
elle redevient elle-même.

Ce qui veut dire ?

Il y a que sur un plateau, elle est peut-être sexe symbole,
mais dans la vie, elle a une crinoline dans la tête.

C'est pas mal d'être romantique.

Oh, ma petite l'amour, c'est un sport très chouette,

dans lequel il est préférable d'éviter les étés d'âme si on va être compétitive.

Oh, bébé.

J'avais bien pu laisser la porte sur mes enclés.

Attends-moi.

- Tu habites ici dans le temps ?
- Oui. Il y a...

Je ne sais plus, mais ça me paraît très loin.

Et maintenant, tu t'en sers seulement pour y amener tes petits amis ?

Ouais.

- Ça te déplaît ?
- Non.

C'est excitant d'accompagner un homme dans un lieu insolite,

comme un grenier, une grange, une maison inhabitée.

Ça te rassure, Mirna ?

Oui, je déteste que l'on nous surprète quand...

Tu baisses ?

Ne sois pas grossier.

Empêche-moi de parler.

Mitsy !

Mitsy !

Pourquoi tu ne m'as pas prévenu ?

Renato, pas possible. La vie me dégoûte.

Mitsy, ma petite fille, tu es encore plus folle que lorsque nous avons divorcé.

Non, Renato, ne me touche pas.

Pourquoi ?

Tu m'abandonnes pour ta carrière cinématographique ?

Je n'ai plus de nouvelles de toi, à part celles que je lis dans les journaux.

Et quand tu viens à l'improviste,
il faudrait que je t'ai attendu.

Non, bien sûr. Mais j'avais tellement besoin de ta force et de ton aide.

Je suis si désemparée, Renato.

Et bien tout cela, je peux te la porter encore.

Mais cette fille, Renato, ce sera ta nouvelle femme ?

Mais non, rassure-toi. Quand on a eu la chance de t'avoir eu pour épouse,

on n'a plus que des aventures.

Une aventure, Renato ? Tu le jures ?

Bien sûr.

Tu verras, c'est une gentille fille. Très pratique.

Je me sens mieux déjà. Tu range toujours tout.

Je ne suis pas à vos cas pour rien.

Je les ai plaquées en pleine répétition du nouveau clip.

Et en quelle honneur ?

Une dépression.

Vous avez dû avoir un terrible choc émotionnel, alors ?

Oui, un choc terrible.

Et je pense qu'il serait indiscret de te demander lequel ?

Exact.

Mais tu n'as pas peur des suites ?

Quelles suites ?

Je ne sais pas. Le studio ou la production,

pour tous les dommages que tu leur as causé.

Je ne m'inquiète pas.

Attendons pour savoir qui me retrouve.

Je pense que tu ne vas pas attendre très longtemps.

Je te jure, toi alors.

Yvonne ?

Ma chérie.

Tu nous en as fait une bonne, tu sais.

- Comment m'as-tu retrouvé ?
- Avec un peu de bon sens.

Il ne fallait pas être trop maligne pour penser
à Renato et à votre ancienne maison du lac.

Tu n'as rien dit à Roger, j'espère.

Tu parles ?

C'est lui qui m'a envoyé te voir.

Il arrive demain pour te ramener

et peut-être bien accompagner de Dan Butter.

Si il amène Dan, je le tue.

Tu as toujours une façon d'arranger les choses.

Viens, présente-moi ton paradis.

C'est depuis le temps que tu m'en parles.

Ne fais pas la tête.

Ton adresse, il l'aurait yé sans moi.

Le grand producteur Roger Van Del.

Et peut-être aussi le beau playboy Dan Butter.

Sauteur de n'importe qui, pourvu que cela soit une fille encore.

On n'aime plus sa secrétaire, maquilleuse, habilleuse, particulière.

On pique une tête, tu t'adies ?

Chiche.

Allez, vas-y.

Allez, viens.

Non, non, non.

Non.

- Mes vêtements,
- c'est pas grave.

Donne-moi la main.

Non.

Je dois aller, ma chérie.

Alors, je vais rejoindre les filles pour ton plaisir et le mien.

L'Acte Co, à plus de 1000 km de Paris,

rejoint de son premier âme.

Elle aurait pu se choisir en région parisienne, comme tout le monde.

Non, non, merci.

Ah, Mitsy!

Ma chérie!

Oh, ma petite veuille d'être adorée, mais qu'est-ce qui t'est arrivé?

Ra-le-bol de vous et votre équipe de gougnafiers.

Me dire, Sla, à moi,

qui ai fait tant de kilomètres pour te rejoindre,

sans même avoir eu le temps de déjeuner.

Déjeuner? Eh bien, allez-y, prenez votre déjeuner.

Toi, dont j'ai fait une vedette.

N'importe quelle fille à ta place deviendrait une esclave.

Tenez, en plein une, justement.

Proposez-lui.

Qu'est-ce qu'elle voulait dire?

Rien.

Des haneries.

Quelles haneries, M. le producteur?

Que je devrais vous lancer.

Et vous, au moins, vous me seriez reconnaissante.

Reconnaissante?

Mais, par avance, même.

Par avance?

Tiens, t'en roules !

Tiens !

Tiens, tiens, m'y retourner, quoi !

Je te remets de là !

Tu aurais bien mieux été !

Et je crois maintenant que Mirna va se joindre à votre charmante troupe

et suivre Roger Van Del.

Cela ne te fait rien ?

Depuis ton départ, je suis redevenu chasseur.

Ce qui m'excite dans l'amour, c'est la fu, la trac et le gilet.

Toujours renouvelé ?

Exact.

Mais dis-nous, mais si Yvonne et à moi qui somme les deux êtres qui te sont les plus proches,

qu'est-ce qui t'est arrivé pour avoir une telle haine ?

Ce Dan, depuis toi, c'est le premier homme que j'ai rencontré.

Romantique, attentionné, tout ce que j'aime dans un homme.

À tel point que, comme une figureante,

je me suis donnée à lui sur le plateau même à la fin du tournage.

Et alors ?

Ensuite, j'ai quitté le studio et j'en ai oublié mon sac.

Et tu lui ai retourné le chercher ?

Oui.

Et tu as eu une surprise, j'en suis sûre.

Oui, une horrible surprise.

Ne faut jamais arriver à l'improviste.

Et je le connais suffisamment
pour te dire que si l'accepte de

tourner le prochain clip ce sera
uniquement pour l'équipe érogée.

Pas pour toi.

Toi, elle n'acceptera jamais de te revoir en dehors du plateau.

Elle t'avait mis sur un tel pied
d'estal que tout s'est brisé en

aile quand elle t'a vu avec tous
ses gens dans une telle débauche.

Yvonne, personne ne le croira si je dis
que... Mitsy, le plus grand amour de ma vie.

Non, Dan. Personne ne te croira.

Surtout après avoir rejoint ses filles alors que tu sortais à peine de ses bras.

Justement, des parties comme ça, j'en ai fait des centaines.

Mais j'étais tellement heureux d'aimer Mitzi qu'après son départ, je me suis mis à boire et...

et je me suis joint à eux pour célébrer ma vie.

Ta chance, mon pauvre Dan.

Tu aurais mieux fait de te tuer.

Rola, réveillez-vous.

Ho!

Qu'est-ce qui se passe?
Un de vos amis a pris

une barre qui est allée
soigner au fond du lac.

Je te vous dis.
Mais oui, la fitur Dan Butter.

Éveillez-vous, c'est par là.

Oui.

Les descends.

Allez, me les vite.

Enfin, allez, dépêche-toi.

Je ne voulais pas, mais c'est moi. Je veux me noyer aussi.

Mitsy, Mitsy.

Sauvez-le moi, je vous en prie.

Il entre les yeux de sauver.

Je suis sauvé.

On tournera le clip de Marlène dans 15 jours.

Mitsy, Mitsy.

C'est l'église, et je l'ai nommée.

Je l'aime.

Merci, Mitsy. Merci à tous. À demain.

Bonsoir, Mitsy.

Bonsoir.

Viens, rentrons. J'ai préparé un souper au chandelle.

Oh non, je préfère rester ici.

Comme les autres filles ?

Comme toutes les autres filles.

Et traite-moi encore plus mal qu'elles toutes.

Tu es folle. Je vais chercher la voiture.

N'oubliez pas d'éteindre. D'aller parti ?

Oui, mais moi, je suis là.

Viens me traiter comme les autres filles.

Si tu veux.