All language subtitles for Le bon et les méchante (1976)-mkv

Salut. Dépêchez -vous, vous allez être
en retard.

Allez, toujours à la bourre.

La danse, comme vous le savez, peut
remplacer une écouture, un bon repas,

pourquoi pas un bon repas, et une
conversation quand même.

Et c 'est donc dans cet esprit -là et
dans l 'importance qu 'il peut avoir sur

votre... Vous êtes en retard, monsieur.

Quand vous travaillez avec moi, vous n
'êtes jamais en retard, je vous en prie.

Allez, c 'est donc dans cet esprit -là
et dans l 'importance qu 'il peut avoir

sur...

Sur les rencontres de deux danseurs, l
'importance de les trois premières

minutes dans cette vie, que je vais vous
enseigner les mouvements plus

importants, dont les plus importants d
'un single de l 'Europe.

Allez, jouez le slow avec les trous de l
'arbre. Oui, s 'il vous plaît.

Vous êtes en retard, toujours en retard.

Le slow, c 'est la première danse qu 'on
apprend.

Et par effet, c 'est la dernière qu 'on
utilise par conclusion.

Parce que le slow, on l 'apprend parce
que c 'est

celle qui va vous permettre de choisir.

C 'est celle que vous avez choisie dans
les trois premières minutes là -bas. C

'est celle qui va rester auprès de vous
toute une vie.

Alors, le slow a une technique très,
très facile.

Et elle vous permet aussi d 'écouter le
cœur de votre partenaire.

Et le slow, il est très facile.

Il est très facile.

Il est rythmé en mesure, il est en
cadence.

Mais plutôt que des explications, je
vais vous faire une petite

Monsieur, s 'il vous plaît.

Mais à mon copain, monsieur. Mais c 'est
à vous que je demande, je vous en prie.

Les cigares, ça me gêne un peu. Donnez à
votre copain.

Un peu plus.

Les bras, regardez bien. Les bras, oui.

Un peu plus serré, un peu plus serré.

La musique un peu plus forte, je vous en
prie.

Les gars et les filles, ensemble, s 'il
vous plaît.

Très bien.

Très bien.

Très bien.

Très

bien.

Très bien.

Pas très bien, mais ça marche.

Oui, très bien. Un peu d 'émotion à la
face.

Oui, c 'est ça que c 'est le slow.

La semaine prochaine, ça sera la valse.
Ça sera inoubliable, la valse. C 'est

magnifique. Vous ne pouvez pas imaginer
qu 'est -ce que c 'est la valse. Après,

elle est slow, bien sûr.

Oui, très, très bien.

Très, très bien.

Très bien, les gars. Très, très bien.

Oui.

Merci beaucoup.

Oui, c 'est ça.

Oui, ça.

Ça, chérie.

Un peu plus serré, serré un peu, un peu
plus serré, oui.

Très bien, très bien.

Oui, c 'est ça, c 'est exactement ça.

C 'est toute une vie, l 'islam, c 'est
toute une vie.

Vous êtes seule, monsieur, oui, s 'il
vous plaît. Allez, allez.

Vous pouvez le dire comme ça, très bien,
très bien. Un peu d 'émotion, oui.

Oui, comme ça.

Comme ça. Alors, je vais fermer les
yeux.

Oui, de temps en temps, je vais fermer.
Très bien.

Très bien. Très bien. Oui.

Oui.

Oui, c 'est ça. De petits pas, de petits
pas, comme ça. Voilà.

Très bien. Très, très bien.

C 'est joli, ça. C 'est joli, ça, la
luce, la luce qui tombe. Oui, c 'est

Émotion, émotion, émotion, émotion la
face, oui.

Souris un peu, oui, comme ça, c 'est ça,
oui.

Tiens, démerde -toi avec ça.

Un gros merde, Jaco.

Merci, monsieur.

Je les appelle, alors ? Eh oui, appelle
-les.

Alors, un gros merde, hein ?

Dis -moi, la blanche demain, faut qu
'elle aille très vite, plus vite que d

'habitude. L 'habitude, c 'est plus vite
que les flics.

D 'accord.

C 'est pas nos Suiza, la bagnole des
rois.

Dès que je fais un cours royal, c 'est
celle -là que je me paie.

Dis -moi, ça monte à combien, ça ? Ça
dépend du temps.

Et puis, c 'est surtout celui qui a
conduit.

Tiens, boire des cigarettes.

Voyage. Et n 'oublie pas une chose.

Si tu as besoin de M. Laffont, M.
Laffont est toujours là.

Je n 'ai pas envie de travailler avec M.
Laffont. Et puis, plus vite que les

frites.

Merci, M. Laffont.

Merci, M. Laffont.

Merci, M. Lafond.

Monsieur, ça prend une photo de votre
mécano ? Encore ? Mais c 'est un

défilé. Pas de la pub pour votre garage
? Alors allez -y, mais grouillez -vous.

C 'est pour la poire d 'avant -hier.

Attends, j 'ai eu les types de la
Transat qui m 'ont dit que si on gagne

match, ils nous payent le billet retour.

T 'as pas parlé du... Ah, le billet
retour, t 'es sûr ? Bah oui.

Attends, moi, je veux bien, là.

T 'as intérêt à toucher du bois ?
Touche, mon vieux.

C 'est à toi que je te demande. Où veux
-tu que je trouve du bois dans un moulin

d 'hispanos ? Bon,

ça ira, non ? Encore une.

Bon, la dernière, alors.

D 'accord.

C 'est bon ça, non ? Tiens, attends, il
y a l 'éponge qui tient. C 'est bon là.

nous enfilent des marchands de tapis.

On peut peut -être attaquer Marcel
Zerdon en dommage et intérêt, pour goût

blessure.

T 'as entendu parler de la loi des
séries ? On n 'est plus mécano non plus.

Absence prolongée.

Alors vaincu.

Et tu sais que le rêve de M. Laffont, c
'est de travailler avec nous.

Faut pas toucher à la fond.

Je peux téléphoner ? Pas de
consommation, pas de téléphone.

Bien, merci.

J 'ai dit pas de consommation, pas de
téléphone.

J 'ai compris.

Pas de consommation, pas de téléphone.
Si c 'est comme ça, j 'appelle la

Alors, le commissaire Blanchot, s 'il
vous plaît, poste 248.

Le commissaire Blanchot.

Mon papa, sursus.

Avec mention de bien.

Désormais, tu fais partie de l 'élite de
la nation.

Rentrer en fac, c 'est facile.

Rentrer dans la vie, c 'est comme le
parlement.

De nos jours, la vie, c 'est facile.

Il suffit d 'éviter les communistes et
les juifs.

Oubliez la glépède et les voyous, les
chômeurs et les francs -maçons.

Ne m 'écoute pas, ton frère. Tu
plaisantes toujours.

Je plaisante pas du tout. En tous les
cas, Bravo.

Alors oui.

Formidable. Mais j 'arrive tout de
suite.

Merci.

Je suis désolé, mais... Monsieur
Orbeléon est coincé sur un toit de

Ah bon ? Pour toi.

C 'était prévu au dessert.

Merci.

Je suis fier de toi.

Alors je vais venir chercher ton
revolver, tu vas me le donner gentiment.

Et je te promets que j 'arrange ton
affaire.

Surtout ne bougez pas.

Ne bougez pas, hein.

De toute façon, il était condamné à
mort.

Et comme nous sommes pour la peine de
mort... C 'est de ma faute, j 'ai dû lui

faire peur.

J 'étais à deux doigts de l 'avoir.

Je vous ramène ? Oui, merci.

C 'est bon pour votre avancement, tout
ça ? J 'espère bien.

Vous êtes combien dans ta caserne ?
2648.

Pourquoi ? Si t 'es content, parle -en à
tes copains.

Tu es souvent amoureuse de tes clients.

C 'est facile d 'aimer son type à la
fois quand on n 'aime pas ça.

Si t 'en aimais un, un jour... Je l
'aimerais comme son type à la fois.

Et je sais de quoi je parle.

C 'est quoi comme grade ? Lieutenant.

J 'aurais dû te faire payer plus cher.

Tu es libre pour dîner ?

Non.

Non, mon lieutenant.

On est demain soir.

Non plus, mon lieutenant.

Des suppléments annoncés.

Merci, mon lieutenant.

Non, désolée, j 'embrasse jamais.

Bon.

Alors, la semaine prochaine, ma belle.

C 'est ça, la semaine prochaine, mon
lieutenant.

J 'ai trouvé.

On n 'a qu 'à acheter une tire et faire
le taxi.

Et puis pour se faire un maximum de
panneaux, je fais le jour et toi tu fais

nuit.

Pourquoi je fais la nuit, moi ? Parce
que c 'est moi qui ai trouvé l 'idée.

Comment on va acheter la tire ?
Complique pas le problème.

À la fin des actualités, j 'aurai la
solution.

Place de l 'Opéra, à Paris, on fait la
queue.

Non pas pour admirer Joséphine Baker ou
Maurice Chevalier, mais pour voir la

nouvelle voiture de M.

André Citroën.

Déjà révolutionnaire l 'an dernier, en
1934, au moment de sa sortie, cette

automobile reste en effet la seule au
monde...

à posséder une direction à crémaillère,
des freins hydrauliques, une suspension

à barre de torsion, des amortisseurs
hydrauliques, des roues indépendantes,

carrosserie monocoque sans châssis, un
moteur flottant à culbuteur, et bien

déjà, la légendaire traction avant qui
offre la meilleure tenue de route de l

'histoire de l 'automobile.

Monsieur, la traction avant, direction à
crémaillère, deuxième et troisième

synchronisées. Et la première, vous n
'avez pas eu le temps ? Non, mais c 'est

tout. C 'est tout. Tenez, celle -ci, par
exemple, a gagné le premier raid Paris

-Moscou, l 'épreuve d 'endurance de
Montlhéry et les 24 heures du groupe.

Vous voulez monter ? Pardon.

Confortable, hein ? Pas mieux avant
longtemps.

Mais c 'est la

nouvelle Citroën?

Oui.

L 'attraction comme dans les actualités.

Et oui, c 'est comme dans les
actualités.

Viens voir, viens, viens.

Oh, dis donc.

Dis donc, t 'as vu, quand je vais à la
pêche, que je ramène ? Dis donc, c 'est

pas indiscret de te demander comment on
va la payer.

On peut l 'avoir en combien de temps,
cette voiture ? 10 mois, 15 mois, ça

dépend si vous la commandez aujourd
'hui.

La rançon du succès.

Je peux l 'essayer pour me rendre compte
? Bien sûr, absolument.

C 'est le meilleur moyen.

Oui, parce que... Je vous cède la place.

Tenez, mettez -vous là.

Attention,

l 'essayer, c 'est l 'adopter. Ah bon ?
Eh, les essais !

Je sois là !

ça va pas être facile de faire le taxi
avec une tire volée.

T 'as toujours un métro de retard.

Tu l 'as vue, cette tire ? Je crois pas
qu 'elle mérite mieux que le taxi.

Tiens, t 'as encore un deuxième métro de
retard.

Quoi tu penses exactement ? Bien une
chose.

Tu peux préciser ? C 'est qu 'il y a
sûrement un connard qui va y penser à

vilaines choses un jour.

Autant que ce soit mal promis.

Mais puisque tout est prêt ! Non, on va
rôder avant les encombrements. Oh ben

non ! Mais on peut manger quand même !
Eh non, rôde !

Non, ras -le -bol ! Oh, toi, Missile de
France, là, tu t 'étrases, hein, ou

sinon, tu rentres à pied.

Tu entends ? Vos conneries et vos
projets ? Ras -le -bol ! Même question,

réponse.

Tiens, regarde, je vais te faire mater.
Regarde le freinage.

Le freinage de mes fesses.

Ça, c 'est pour nous virer.

Exact.

Allez ! De l 'air ! Sortons ! Allez,
allez ! Sortons ! Allez ! Faut m

va !

Macbidon, Macbidon, viens voir, tu vas
voir si je suis un Macbidon. Sale juif !

Espèce de sale juif ! Bande de sales
juifs ! Des

juifs, toi ? Ou un peu, ouais.

Comme un lassu.

Tu veux que je te fasse un dessin ?
Alors ? Ça mérite pas mieux que le

taxi, non ? C 'est tard, j 'en parle.

Regarde, maintenant, je vais te monter
la vue.

Même en faisant le con, tu peux pas
sortir avec cette voiture. C 'est un peu

difficile, tu peux pas sortir.

Merde.

Allez.

Qu 'est -ce que tu as retenu de droite ?
Il y a des trucs à revoir.

Non, non, merci.

La preuve, regarde comment on finit.

T 'as rien.

Non, j 'ai rien. Bon, avec une autre, on
est morts 20 fois. T 'as vu tout ce qu

'on a fait ? Non, extra.

C 'est pas formidable.

C 'est formidable.

C 'est bien vous qui avez tué le tueur
de la vie, hein ? Oui, c 'est moi. C

moi qui l 'ai tué. C 'est bien vous qu
'on a vu dans les journaux ? Oui, c 'est

moi qu 'on a vu dans les journaux.

Allez, asseyez -vous.

Eh bien, voilà.

On est venu vous apporter un bon
renseignement en échange d 'une bonne

protection.

Et pourquoi vous avez besoin d 'une
bonne protection ? Ben, on est un tout

peu péripapéticienne.

Comment vous dites ? Péripapéticienne.

Arrêtez -moi.

Et alors ? Ben, dis -lui.

Allez, dites -lui, Arlette.

Arrêtez -nous, raconte -toi.

Alors, racontez.

Alors, Arlette, allez -y.

On faisait un pique -nique avec des
jeunes gens et puis...

Regarde le moteur.

Regarde le moteur.

Enlève ton chapeau, on est en panne.

C 'est n 'importe qui deux mecs qui
répèrent leur voiture.

T 'inquiète pas, avec mon terrain de
gifle, il y avait qui le pousse dans l

'air, je le sentirais.

Comme t 'attends qu 'il meurt, c 'est le
fer d 'or.

Garde le moteur ! T 'es sûr que t 'as
une bonne poste ? Extérieurement, oui.

Reste à l 'intérieur.

Bon.

T 'es pile, on y va pas.

Faites.

Moi, j 'ai tellement conscience de mon
bagnole.

Dès qu 'ils sont dans la poste, on fonce
dans la bagnole et tu fais signe aux

autres.

Quand il arrive, on tire pas.

T 'es sûr qu 'il y a plus un rond dans
la poste ? Ouais.

Non mais tu permets.

Elle n 'est pas si bonne.

Qu

'est

-ce que tu fais ? Ne t 'occupe pas des
signaux, mets le charbon et puis tiens

-toi bien.

Tarin de juif, ton tarin de juif, t 'es
beau, toi.

Le rabbin, c 'est pas la queue qui t 'a
coupé, c 'est le nez. Et toi, pour

trouver la poste que t 'as trouvée, pas
terrible.

Pas un timbre dans ta poste que les
flics.

En tout cas, cette traction, ça va
changer l 'histoire du hold -up, je te

dis. Tant qu 'on n 'aura pas de
traction, c 'est très, très florissant.

Tu veux un tire -bouchon ? T 'as pas
envie d 'en trouver les deux petites

salopes qui nous ont balancé ? Là où on
les a trouvées, on en signe la boule

rouge. Comme ça, on sait où on va aller
samedi.

Elle arrive.

Dansez, mademoiselle. Non, merci, je ne
fais pas les slow.

Oh, les slow.

Tu ne fais pas les slow ? Je ne fais pas
les slow ? Non. Ben, il y a

une petite à droite qui voit sûrement
les fers, là -bas.

À droite ? Oui, oui, dans le coin,
derrière la machine.

Oui, une petite brune.

Vous faites sûrement les slows, hein ?
Moi, je ne les fais pas.

Pas les slows.

Par contre, une petite valse tout à l
'heure, mais pas les... Hein

? C

'est

le slow, mademoiselle ? Non, merci, je
ne fais pas les slows.

Pourquoi ? Parce que je n 'aime pas ta
gueule.

Elle t 'a dit qu 'elle aimait parler de
l 'eau.

Tu vois.

Ça grossit.

Dis -je que je n 'ai pas mangé. Oui.

Qu 'est -ce que vous n 'aimez pas dans
les flots ?

La suite des flots.

C 'est quoi ça, cette balafle ?
Justement.

C 'est à cause d 'un slow.

À cause d 'un slow qui s 'est peut -être
terminé en java, non ? Non, très drôle.

Par l 'air, Marc.

Ça fait viril, le slow.

Toi, pour les compliments, t 'es
fortiche.

N 'empêche que si j 'avais pas été là, t
'aurais eu un sérieux tatouage tout à l

'heure. Je pourrais oublier.

Oh, tu crois que je danse avec toi ? D
'accord.

Dépendante en plus, dis -le.

Dépendante. Mais pas d 'un Mac.

D 'un mec.

Moi, je fais Mac, moi.

C 'est le costume, ouais.

Mais enfin, c 'est pour Mac qu 'il est
fait, le costard.

C 'est toi qui le portes.

Ça fait longtemps que tu sais danser ?
Ouais, c 'est instinctif chez moi.

Tu aimes, non ? C 'est la première fois
que j 'en ai un qui chante.

Tu sais pas chanter ?

C 'est écrit AR, c 'est marche arrière.

Bon, c 'est quoi les vitesses ?

Je ne sais pas moi, quand tu démarres,
tu es en première, après tu passes en

seconde et je ne sais pas.

Et puis quand tu es en troisième, qu
'est -ce que tu fais ? Il n 'y en a plus

alors. C 'est parce que je vais aller
plus vite.

Et si tu es en troisième, qu 'est -ce
que tu fais ? Et pour faire quoi ? Pour

aller plus vite ? Tu dis quand il y a la
première, je mets la deuxième et quand

il y a la deuxième, je mets la
troisième. Et quand il y a la troisième,

-ce que tu fais ? Je reste en troisième.

Oui, c 'est une idée.

Bon, tu sais ce que c 'est ?

Le pare -brise, bon, et ça, celui -là,
ça marche là.

Ah bon ? Oui, parce que nous, on
travaille pas que l 'été, quand même.

Bon, ça, c 'est le contact.

Essaye, comme tu l 'as dit.

Non, mais laisse -le.

Essaye, alors, maintenant, fais la
démarrer.

Fais la démarrer, là -bas -dessus.

T 'es au point mort, là.

Ah, faut que je passe la première.

Ah, bah non.

Tu m 'as dit de la première.

Faut la faire démarrer, d 'abord.

Bah oui, mais...

C 'est une bonne de le faire exprès, là,
quand même. Non, je te jure. T 'es sûre

? Non, je te jure.

Bon, bel contact.

Le démarreur.

Ah bon ? Ça y est, c 'est mis là ?
Ouais, le démarreur.

Bah, tu vois, il se passe rien.

Je tire, il se passe rien.

C 'est la couleur, un peu.

T 'as mes pieds.

Allez.

T 'as, t 'as.

Oui.

Tu m 'aimes.

C 'est joli, non ? T 'as vu ce que t 'as
fait ? Écoute, je sais pas, moi j 'ai

tiré sur le truc, tu m 'as dit d
'appuyer tout le matin et maintenant t

tout. Dans ce qu 'on fera, on répétera
chez nous, devant la table, avec un

croquis.

Ouais, non ! Bon, reste comme t 'étais,
je vais te montrer.

Vas -y, balance ton bras.

Et voilà, t 'as vu où il va ton flingue
?

Il n 'y en a pas des plus petits, c 'est
lourd.

Pour dame, il n 'y en a pas.

On n 'en est pas là. Vas -y, reprends de
la distance.

Prends de la distance.

Vas -y, balance ton bras.

Il a l 'air de quoi, là ? D 'un con.

Bon, allez, on reprend.

On reprend.

Allez, les mains en l 'air.

Vas -y, avance.

Qu 'est -ce que je t 'ai dit ?

Qu 'est -ce que je t 'ai dit ? Quoi, qu
'est -ce que tu m 'as dit ? La distance

! Écoute, on ne sera pas toujours là,
quand même. Apprends -toi à te démerder.

Bon, vas -y, recommence.

Ça rentre, t 'as vu, il y a le réflexe.
Il n 'est pas chargé, non ? Tu ne l 'as

pas chargé. J 'aurais dû.

Allez, en forme.

Plus doucement.

Ah oui,

mais la vache, la bouteille, surtout,
elle est encore là.

Il ne faut pas tourner la tête quand tu
dis bon, allez.

On va avancer d 'une barre.

Non, mais surtout, détends -toi.

Mais je suis détendu.

Eh non, on dirait une boule d 'honneur,
là.

Tout doucement, lève, vas -y.

Le bruit.

Oui, non, mais à part le bruit, il y a
toujours la bouteille. Bon, écoute,

maintenant, fais gaffe. Si tu n 'y
arrives pas d 'ici, moi, je te quitte.

On va pas t 'emballer un boulet, non ?
Eh, vas -y.

Oh, merde.

Ben, écoute, montre -moi, toi.

Je vais quand même pas rester là, moi.

Eh, attention, hein.

Sinon, je te quitte.

Oh.

Tiens -moi ça.

Regarde.

Hein ? Bon, ben, au revoir.

Sans rancune ? Bon, on retire.

C 'est le bruit qui l 'a fait exploser.

Je te dis que c 'est le bruit qui l 'a
fait exploser.

Elle devait être scellée quand même.

Vous pensez qu 'il y aura du monde ce
soir ? J 'espère.

Ce qui est important, c 'est qu 'il y
ait des rotules.

Coupe ton moulin.

Monsieur, dame.

C 'est un hold -up.

Bonjour, monsieur, dame. Monsieur.

Monsieur, s 'il vous plaît.

Madame, votre collier.

Je regrette, mais c 'est tout ce que je
peux faire pour vous.

C 'est rien, c 'est très bien. Excusez
-nous. Bon après -midi.

Antoine, suis -je allé ? Ça sera
difficile, monsieur. C 'est une

Qu 'est -ce que ça veut dire, une
traction ? C 'est la nouvelle voiture de

Citroën. Elle gagne toutes les courses
actuellement. Bon, alors, c 'est

Il y a 12 mois de délai, monsieur.

Alors, c 'est André Citroën. Il est
mort, monsieur.

Alors, j 'ai notre assureur. Bien,
madame.

Pas trop peur, mon chéri ? Peur ? Pas du
tout. C 'est très divertissant.

Les gros bijoux, on s 'en fout des
vagues.

Cassez la voiture.

Allez.

Ça y est, elles sont arrivées.

Il

était

temps. Comme vous dites, il était temps.

C 'est moi ! Vous détestez cette
nouvelle tire ? Je comprends

! Considérez cette modeste médaille du
mérite comme la marque de très haute

considération que M. le Préfet de police
et moi -même portons à vos actions

remarquables et remarquées contre le
banditisme.

L 'histoire sert toujours d 'exemple à l
'histoire.

Et les conflits sociaux, la montée des
prix et surtout le chômage que nous

connaissons actuellement sont des signes
pour nous, gens de police, d 'une

prochaine recrudescence du banditisme.

C 'est pourquoi je vous remercie pour
cette médaille qui, je l 'espère, me

donnera l 'enthousiasme pour la
poursuite d 'un métier que j 'ai choisi

'aime.

Vous pouvez maintenant vous approcher du
buffet.

Vous ne connaissez pas ma famille ? Non.

Venez que vous présentez.

Ma chérie, c 'est mon grand.

Je vous parle aussi bien de papa.

C 'est vrai, c 'est vrai. En tout cas,
monsieur, j 'ai beaucoup entendu parler

de vous. Chaque jour, mon mari me chante
vos louanges. Moi également, je connais

toute la famille.

Eh bien, nous étions prêts pour nous
rencontrer, voilà.

Je ressemble à Annabella. Je ne
ressemble pas du tout.

Si mes collègues me voyaient.

Qu 'est -ce qu 'ils diraient, vos
collègues ? Ils seraient jaloux.

Je crois qu 'ils penseraient que je suis
amoureux.

À quoi ça se voit qu 'on est amoureux ?
C 'est quand on retombe en enfance.

Allô ? Allô ? Allô ? Allô ? Vous
pourriez parler plus fort ? Je ne vous

pas du tout.

deux ou trois ans.

Vous avez l 'habitude chez vous de
déjeuner comme ça, si loin l 'un de l

? Oui, oui, c 'est ma mère qui organise
ça. C 'est pour l 'intimité. Ah bon ?

Remarquez, c 'est particulier, c 'est
pas mal.

Je crois que ça serait peut -être mieux
encore comme ça, vous allez voir.

Mais c 'est très choquant ce que vous
faites là.

Choquant ? Vous n 'en avez pas compte, c
'est ma mère entrée.

Je vous fais peur ? Est -ce que vous
avez déjà vu des gens à table, déjeuner

comme ça, si proches l 'un de l 'autre ?

Moi, je m 'en ai pas vu qui déchire.

Moi, non, ça, j 'ai jamais vu.

C 'est que t 'es bandante en boxeur.

Bon,

qu 'est -ce que j 'en fais ? Y a pas de
vol ici.

Alors ? Hop ! Maçon ! T 'as pas de la
famille.

C 'est combien ? Un petit million à
peine.

C 'est une petite banque alors.

Allez.

Tu ne veux pas aller faire la vidange de
la voiture pour le déjeuner ? J 'ai

déjà vidangé hier.

Il y a plus tôt.

Article 213.

Les époux assurent ensemble la direction
morale et matérielle de la famille.

Ils pourvoient à l 'éducation de leurs
enfants et préparent leur avenir.

Les mômes, ça peut se faire sans l
'article 213. Vous êtes d 'accord avec

Oui ! Article 215.

Les époux s 'obligent mutuellement à une
communauté de vie.

Le 215, c 'est carrément la prison. Il y
en a un qui est en taule et l 'autre

qui sert de gardien et vice -versa. Je
pense que vous êtes tous d 'accord.

Oui !

Je fais la petite bise.

Ça suffit.

Très court, la petite bise.

M. Bruno Deschamps, consentez -vous à
prendre pour épouse Mlle Dominique

Blanchot, ici présente.

Oui. Mlle Dominique Blanchot, consentez
-vous à prendre pour époux M. Bruno

Deschamps, ici présent.

Oui.

Au nom de la loi, nous vous déclarons
unis par le mariage.

Puisque les articles du code civil n
'ont pas de sens, le mariage n 'en a pas

non plus exact.

Donc, au nom des pouvoirs que je me
donne, je vous déclare

unis par les liens de l 'amour libre,
pour le meilleur et pour le pire.

Pourquoi ils ont choisi Vichy ? Et moi,
pourquoi je t 'ai choisi ? Ah, ça, ça me

paraît évident.

Tu veux que j 'aille chercher quelque
chose à boire ? Tu vas me trouver encore

de la bière ? Tu gardes ma place ?

Petite bise.

Petite bise ? Je trouve cet hôtel et
cette ville sinistres.

Il va falloir que tu t 'y habitues, mon
amour.

Il va falloir que tu t 'y habitues,
parce que la France, maintenant, c 'est

Vichy.

Elle est belle, ta France.

Des malades de trop qui cherchent des
malades du foie.

Un Français, aujourd 'hui, qu 'est -ce
que c 'est ? Qu 'est -ce que c 'est ? C

'est un homme libre ou un homme occupé.

Et moi ? Qu 'est -ce que je deviens d
'un peu plus ? Toi ? Tu deviens une des

plus grandes dames de Vichy.

Donc de France.

Ah oui, encore la France, la France.

Mais tu sais ce qu 'elle est maintenant,
ta France ? La putain de l 'Allemagne.

Où est -ce que t 'es allée chercher ça ?
En regardant autour de moi.

La pute de l 'Allemagne, je te dis.

C 'est pour ça qu 'on la parle dans des
hôtels comme un vichy.

Il n 'y a pas de cintre.

La vie est dure.

Tout ça va s 'arranger.

Et toi ? Qu 'est -ce qu 'ils vont faire
de toi ? Moi ? Moi, je vais participer

à la nouvelle organisation de la police
de Vichy.

Mais il n 'y a pas de voyous à Vichy.
Non, mais il y a le fric qui arrive. Et

quand le fric arrive, il y a les voyous
qui suivent.

Allez, viens dans mes bras au lieu de
grogner comme ça.

Tu sais, si je m 'ennuie, ça dépend un
peu de toi.

Ah oui ? Ben alors, allons essayer le
lit, voir un peu comment il est fait, ce

lit.

Allons essayer ça.

Justement, je voulais faire la fièvre.
Ben oui. J 'ai très sommeil.

Maréchal, nous voilà. Oh, malotru.

Les Français fuient dans le plus grand
désordre, en voiture, à bicyclette et

même à pied, les territoires occupés par
la victorieuse armée allemande étonnés

de trouver si peu de résistance.

L 'avance de cette armée est
stupéfiante. Le 20 juin, les troupes

déjà dépassé Lyon, Poitiers, Angoulême,
ayant des antennes jusqu 'à Valence,

Grenoble, Bordeaux et Brest. Pour le
maréchal Pétain, l 'heure est venue de

cesser le combat. Un combat qui n 'avait
pour ainsi dire pas eu lieu.

La ville d 'eau de Vichy, en raison de
ses nombreux hôtels fournissant des

locaux disponibles, est choisie pour
être la nouvelle capitale de la France.

L 'armistice avec l 'Allemagne est signé
le 22 juin. L 'armée française est au

cycle des armées et des mobilités. La
France est désormais divisée en deux

zones. Une zone occupée et une zone
libre, coupée par l 'axe Genève,

Moulins, Vierzon et Tours. Déjà dans de
petits villages de chez nous, séparés

par la ligne de démarcation, les drames
quotidiens s 'amplifient. Des hommes

sont obligés chaque matin, pour aller à
leur travail, de présenter leurs

papiers. Mais tout cela n 'est pas si
grave.

Tout cela fait partie d 'une guerre qui
ne s 'annonce pas si mal que ça pour la

France vaincue, puisque l 'Allemagne
fait des propositions apparemment

intéressantes.

Ça, c 'est un vrai.

Vous

papiers

? Vous

repasserez ce soir ?

T 'es sûr que tu vas à la Vichy ? L
'argent suit toujours les planqués.

À ce moment -là, il y a un max de
planqués à Vichy.

T 'as une idée pour passer ? J 'ai.

C 'est comme pour Marcel Servin.

Pourquoi il n 'a pas de mauvaise idée ?

Non, il y en a.

On va en avoir des bonnes.

Elles sont très chères.

Tu peux me passer 10 sacs, s 'il te
plaît ? Qu 'est

-ce qu 'il va faire ?

Regarde la flotte,

regarde la flotte.

Moi, pas toi.

Au moins pas tard, je te dis.

T 'as ton maillot de bain, Lola ? Je te
demande si t 'as ton maillot de bain.

Qu 'est -ce qu 'il a dit ? Je sais pas,
il parle d 'un maillot de bain.

Ah ! C 'est frasso !

Plus t 'iras vite, plus tu vas sécher.

Accélère ! J 'ai pas de frein.

Quoi ? J 'ai pas de frein. T 'as pas
besoin de frein, faut aller plus vite.

Tu te ressembles à Vietto, toi.

Quoi ? J 'entends pas.

Appuie ! J 'ai pas de frein.

Quoi ? J 'ai pas de frein. On te demande
pas de freiner, accélère ! Magnez

-vous, les mecs ! Il y a plus que 49
kilomètres ! Ce qui me fascine, c 'est

400 millions que verse la France tous
les jours à l 'Allemagne.

Ces 400 briques, ils passent bien par
quelque part.

La Suisse, je te dis.

Tu vas te le répéter, il n 'y a que ça
de vrai, la Suisse.

Quand tu arrives à Vichy, vous parliez
déjà de la Suisse.

Oui, il n 'y a que la Suisse.

Il n 'y a que la Suisse, il n 'y a que
la Suisse. Alors comment tu expliques

tous les voyous sont à Paris ? Mais ce n
'est pas pareil, les voyous travaillent

pour la fonte. D 'ailleurs, je me
demande bien pourquoi on n 'est pas en

de travailler pour lui.

Je ne veux plus entendre parler de ce
mec -là. Si tu peux ensemble parler, tu

seras peut -être content qu 'on t 'en
parle un jour.

Messieurs. Bouche sèche.

Les yeux, mais je les casse.

Salut, Joe.

Jean -Luc Corse.

Messieurs.

Le mammouth.

T 'en fais combien, beaucoup ? Une
quinzaine.

Il faut que je leur parle.

Qu 'est -ce qui se passe ? Je vais vous
expliquer.

L 'or, c 'est la grande sainte.

Qu 'est -ce que tu fais là ? C 'est l
'or, c 'est l 'or.

Salut le monde.

Alors, toujours aussi fou ? Drôle sur l
'or, maintenant.

Ça ne tient qu 'à toi de drôler sur l
'or, tu vas voir.

Ce que je viens vous proposer, c 'est ce
que les Allemands me refèrent en moi

-même.

Premièrement, la liberté.

Deuxièmement, le fric.

Le fric et la liberté, deux choses que
les résistants ne pourront jamais vous

offrir.

Un troisième avantage que j 'espère vous
faire apprécier.

À partir de maintenant, si vous
acceptez, vous êtes blanc -bleu.

Plus de casier judiciaire.

L 'impunité totale.

Une dernière chose.

Votre patron, c 'est moi.

Et mon patron, c 'est le chef de la
Gestapo.

Les Allemands peuvent tout.

Absolument tout.

Plus vous serez efficace, plus vous
serez libre, riche et impuni.

Voilà, c 'est tout.

Tout ça, c 'est bien beau, mais
financièrement, ça se présente comment ?

Bonnier va vous expliquer.

Tous les sangs juifs, vous aurez droit à
un hold -up protégé par la Gestapo et

la police française.

Tous les sangs communistes, même chose.

Profitez -en.

Les guerres de Cent Ans, c 'est terminé.

Celle -là ira très vite, les Allemands
ont la frite.

Les cures, les thermes, le maréchal, j
'en ai vraiment ras -le -bol.

Un gabin aussi, on peut peut -être aller
le voir.

J 'en ai rien à foutre de gabin. Moi, ce
que je veux trouver, c 'est une grosse

affaire.

Je vais peut -être me répéter, mais les
grosses affaires, c 'est à Paris que ça

se trouve, toujours.

Chez Bonnier, la France, c 'est tout.
Lâche -moi avec cela fond.

Je veux dire, si on pouvait se donner la
peine de passer du juif en zone libre,

on pourrait se faire un maximum.

Toi, avec les temps qui courent, tu
oublies le mot juif.

Hein ? Tu crois pas ? Oh là là, mais qu
'est -ce qu 'elle joue mal, cette bonne

femme, c 'est pas possible.

Elle joue aussi mal que... Qu 'est -ce
que tu connais en musique, toi ? Je n

'étais pas plus haut que ça que ma mère
m 'apprenait déjà à jouer du piano.

Oui, non, je t 'ai jamais vu en jouer du
piano.

Par pudeur.

Tu parles, tu savais en jouer, ça fait
longtemps qu 'on le ferait.

Ouais, tiens, tu veux que j 'aille
demander le piano à la dame ? Non, non,

Non, non, non.

C 'est inutile.

J 'ai fait un vœu.

Je ne rejouerai qu 'à la fin de la
guerre.

Et ce jour -là, je jouerai Marseillaise.

Donc l 'eau de l 'issue ne te ferait pas
monter un peu à la tête, non ? Qu 'est

-ce que...

Pas

croyable ce que tu m 'as.

Elle le pourrait exprès.

Tu sais qu 'en ce moment, pour des
millions de Français, leur seul droit se

résume en tickets.

Et toi, tu fais la gueule.

Je parle de mon bonheur et tu me réponds
tickets d 'alimentation.

Y aurait -il aussi des tickets pour le
bonheur ? Écoute, être flic en temps

ordinaire, c 'est déjà très difficile.

Mais être flic à Vichy... Tu pourrais
être gaulliste à Londres.

Ils peuvent rien pour la France.

Ils sont des bons qui peuvent pas être
bons.

Désolée de te dire que l 'histoire se
passe ailleurs et sans toi.

D 'ici trois mois, nous ne serons plus à
Vichy.

Nous serons à Vittel.

J 'ai reçu ma nomination pour Paris.

Tu ne le disais pas.

Je suis en contact avec Pierre Bonny.

Qui est -ce ? C 'est un ancien
inspecteur de la rue des Saucers.

Il dirige maintenant le service français
de la Gestapo à Paris. Mais je crois

que c 'était un ancien truand qui
dirigeait la Gestapo.

Oui, exact.

Seulement, ceux -là font dont tu me
parles sont associés avec Pierre Bonnet.

Bon, écoute, si on change de sujet...
Tiens, nous avons

entendu, là, non ? Quand on a vécu toute
sa vie à Paris, c 'est dur de mourir

avec chez nous.

T 'as raison.

Il faut absolument trouver un moyen de
se barrer.

Gabriel

Fermier

? C 'est mieux que Simon Choulet, non ?
Et moi, Jacques Fermier ? Non.

Vous vous êtes tout le temps ensemble,
on vous prendra pour deux frères. Et

t 'as pas ? Fermier, Lola.

Mais t 'es notre soeur, là.

Ça va.

Eh ben, comment t 'as eu ça ? Quelques
clous, avec un collaborateur de Laval,

notre jour.

Bon, l 'addition, s 'il vous plaît.

Vous mettez tout ça sur le 240.

Quelle chambre 240 ? Chambre de Laval.

Mais il ne fait rien de passer, il va.

Encore une fois, sauvée par le monde.

Ça va, ça va. Travaille bien.

Hein, qu 'elle travaille bien.

Moi, je trouve que ça mériterait une
petite bise.

Une autre. Une autre.

Merci.

Merci. Mon père.

Merci.

Madame.

Merci, madame.

Permis aussi.

Oui, oui.

Dans ce cas -là, je suis obligé de vous
demander de quitter le compartiment pour

quelques secondes.

Semble vérification.

Mesdames, s 'il vous plaît.

Un peu plus vite, s 'il vous plaît.

Non, pas vous mentir.

Je m 'excuse, mon père, mais il y a
tellement de juifs qui se promènent en

Je vous demande de relever votre
soutien.

Je vous demande de relever votre
soutien, s 'il vous plaît.

Relevez votre soutien.

Un peu plus vite, s 'il vous plaît.

Vous ne verrez rien, parce que quand j
'étais petit, je faisais pipi de travers

et puis on m 'opérait.

Je sais.

Depuis 1939,

il y a beaucoup de juifs qui font pipi
de travers.

Entrez, madame, s 'il vous plaît.

Monsieur, vous aussi.

Je présume, monsieur Fermi, vous aussi,
vous faites pipi de travers.

Écoutez, monsieur, nous ne comprenons
pas très bien ce que vous voulez dire,

mais nous connaissons très très bien
monsieur Laffont. Qui ?

Oui, M.

Henri Laffont, de la rue Lauriston, à
Paris. Qui est -ce, Laffont ? C 'est le

nouveau directeur de la Gestapo
française.

C 'est un ami à mon mari.

Et à son frère.

Ce soir, il faut que tous ces messieurs
soient convaincus de leur séduction.

Alors que personne ne demande d 'argent.

Personne ne demande d 'argent, c 'est
très important, même pas les mecs.

Bon, c 'est M. Lacan qui réglera tous
les frais.

Alors, vous m 'attendez là, je reviens
tout de suite.

C 'est pas protectif, tout ça.

Non, mais vous inquiétez pas, ça ira.

Oui ? Oui.

Vous voyez qu 'il y a un peu plus de...
Non, mais il y aura, il y aura.

Oui ? Oui. Ils sont pas timides, au
moins ? Le contraire de la timidité. Ah

parce que ces messieurs, eux, sont très
timides. Non, mais vous inquiétez pas,

ça ira. Non.

Mesdames, je compte sur vous ce soir.

Ça va, j 'ai compris.

Je préfère ne pas vous voir que de vous
voir comme ça.

Quant à toi, pas du tout, pas question.

Il y a Jacques et sa bande qui viennent
d 'arriver.

Oui ? Ah, ils tombent bien.

Dis -moi, tu veux pas t 'occuper de
cette histoire de costume ? Non, mais

regarde -moi ça.

Le roi de l 'attraction avant.

Le roi de l 'attraction avant.

Le roi de l 'attraction avant.

Le roi de l 'attraction avant. Le roi de
l 'attraction avant. Le roi de l

'attraction avant. Le roi de l
'attraction avant.

Le roi de l 'attraction avant. Le roi de
l 'attraction avant. Le roi de l

'attraction avant. Le roi de l
'attraction avant. Le roi de l

Le roi de l 'attraction avant. Le roi de
l 'attraction avant.

Le roi de l 'attraction avant. Le roi de
l 'attraction avant. Le roi de l

'attraction avant. Le roi de l
'attraction avant. Le roi de l

Le roi de l 'attraction Oui, il vaut
mieux s 'habiller comme ça qu 'en curé,

non, Simon ? Oui, c 'est très bon. Je
vais présenter à ma femme, Lola.

Monsieur.

Bon goût. Enchanté.

Merci de nous avoir senti bien.

C 'est un plaisir.

Monsieur. Bonjour, Simon.

Je prépare une petite fête pour ce soir.

Et j 'aimerais bien que vous fassiez
partie des nôtres, si vous pouvez.

Oui, oui. Ah, Lola.

Vous auriez pu au moins me donner vos
tailles.

Alors, cette guerre... Je crois que je n
'ai pas encore trouvé le bon mode d

'emploi. Qu 'est -ce que tu me racontes
? La guerre, c 'est le temps de paix des

voyous.

Du foie à vanne, mais du vrai belge.

Merci.

Si ça t 'intéresse, j 'ai plusieurs
affaires à te proposer.

Très, très bonnes affaires.

Seulement, il faudrait que tu saches d
'abord...

Ce qu 'ils veulent exactement de nous.

Mais qu 'est -ce qu 'ils veulent ? Je ne
sais pas.

C 'est simple.

Premièrement, transformer tous les
soldats en civils.

Deuxièmement, transformer tous les
civils en collabos.

Et troisièmement, transformer tous les
collabos en Etsy.

C 'est simple.

Mais enfin, tu m 'expliqueras.

Monsieur Laffont, vous voulez écouter la
musique ? Oui, je veux bien.

que je m 'habitue à l 'idée de bande de
volets du juif. Moi, j 'aime ça.

Demain, on fait un coup.

Tu vas voir le mécanisme, si tu veux. D
'accord.

Et ça ne vous gêne pas d 'arrêter des
Français ? Mademoiselle, en tant que

ce sont les Français qui nous arrêtent.

Bon, allez, on va y aller.

Et puis, alors, encore mettre quelque
chose que tu as fait pour nous.

En fait,

ce qui fit la grande différence entre
Hitler et ses prédécesseurs, c 'est qu

organisa sa guerre avec des antennes de
voyous dans toute l 'Europe, plus comme

un grand patron de la mafia que comme un
homme d 'état respectueux de certaines

règles. Cette arrestation d 'une famille
juive Et la récupération de ces biens

explique nettement comment, grâce au
vol, aux raquettes et à l 'extermination

6 millions de créanciers innocents,
Hitler put financer, seul, face au monde

entier, la guerre la plus chère de tous
les temps.

Coloristan ? Berlin ?

Gestapo ? Ils aiment bien le marbre, non
?

Gestapo ? Berlin ?

Coloristan ? Berlin ? Gestapo

? Madame, s 'il vous plaît.

Où sont les tableaux dont vous nous
aviez parlé ? Je vous en prie, nous vous

suivons, madame.

Sinon, t 'as de la chance aujourd 'hui,
tu tombes sur un bon coup.

Alors, t 'as compris le principe ? Les
domestiques et les concierges, eux

ont plein de petits comptes à régler.

Très jolis, ces dessins.

Qu 'est -ce qu 'il nous a mis sur ce
coup -là ? J 'recorde, c 'est le

Mais non.

Ils vont se faire un max dans cette
affaire.

Et ça s 'ouvre comment ?

Tu

avais été boxeur, t 'aurais sûrement été
disqualifié.

Je crois plutôt que j 'aurais été
champion du monde.

Alors, 50 % pour les affaires que toi et
ta petite bande vous nous procurez, et

50 % pour moi et mes associés.

C 'est clair.

Tous les concierges marchent au ticket
de ravitaillement ? Pas seulement les

concierges, mademoiselle, parlez tant qu
'il faut.

D 'ailleurs, vous n 'allez pas vous
limiter aux concierges.

Au revoir. Au revoir.

C 'est grave dans mon ambulance.

Vous pouvez m 'aider à aller descendre,
c 'est pour le train de Paris.

Merci, très gentil.

Vous êtes toute seule, vous n 'avez
personne pour vous aider ? C 'est

en ce moment, vous savez, l 'ambulance
est tout à fait... Mais qu 'est -ce que

'est ? C 'est la résistance. Mais je
viens !

Appelez

gentiment les deux guignols qui sont sur
le quai. Mais parle -moi, mon Dieu ! N

'hésitez pas !

Au camion !

Continue, continue, t 'occupe pas. Vas
-y, mets toute la gomme.

Allez vite, on a une demi -heure avant
le passage du prochain train.

On s 'en va, on est... Le camion, merde
!

Avance

plus, le camion !

C 'est la guerre ! Exact, depuis 39.

Je suis là un coup de main, oui.

Il y en a beaucoup.

Numéro 12.

Gestapo.

Sois noir, à paillettes.

Numéro 12.

Gestapo.

Numéro 13.

Les terroristes, qui étaient environ une
trentaine, ont sauvagement abattu cinq

soldats de la Wehrmacht et se sont
emparés d 'une partie du train qui

les dommages de guerre dus à l
'Allemagne par la France vaincue. Cet

perpétré avec la complicité de
terroristes anglais, le chef de gare

formellement reconnu le matériel
britannique, ne fait que détériorer les

rapports entre Vichy et les autorités d
'occupation. En représailles, 50 otages

seront pris au hasard parmi la
population de Lens. Ces otages seront

dans quatre jours.

Si, passé ce délai, les résistants ne
rendent pas leur butin aux autorités

allemandes.

Je ne suis pas un résistant. Je suis
déserté en 39.

Tu es résistant, toi.

Tu es résistant, toi.

Mais non, on n 'est pas résistant.

Il ne fallait pas le dire au chef de
gare.

Oui, je ne sais pas trop ce qui se
passe.

On n 'était pas à 30, on était 5.

5, vraiment des menteurs.

Je ne suis pas un résistant, j 'ai l
'air d 'un résistant.

Je suis un petit voyou, un petit truand,
sans idéal, rien.

Résultat, t 'es peut -être un petit
voyou sans idéal, tout ça, mais t 'as

même 50 mecs sur la confiance.

Quoi, faut les rendre ? Non, non, pas
question.

Moi, j 'en ai rien à foutre de leur
guerre. Aucun pire sans moi.

J 'ai rien à voir là -dedans.

Alors, pas question.

Sous -titrage MFP.

Mesdames et messieurs, un incident
regrettable nous oblige à prendre

précautions.

Je vais donc demander aux hommes dans
cette église de nous suivre, pour une

simple vérification.

Je vous en prie, monsieur, facilitez
-moi les choses.

Suivez -moi, s 'il vous plaît, que nous
ayons des armes.

Sous -titrage FR ?

C 'est parti !

C 'est pas Romand ? C 'est pas Lativoli
? C 'est pas le réseau Apollinaire ?

C 'est pas non plus le sixième
cuirassier.

Non, alors c 'est les truands.

Ce mec -là, il s 'en pire que la
Gestapo.

Il n 'y a rien à faire. Quand un mec s
'est mis à spéculer pour son propre

compte, que ce soit en temps de peur ou
en temps de guerre, il fout la merde.

Ouais.

Il a bon dos, la résistance.

C 'est peut -être bonnier à fond.

Oh non, ceux -là, ils sont trop mouillés
avec le gage tapot. Ils prendraient pas

les risques pareils.

Tiens, essaye de savoir où sont les
otages. On donne un coup de main.

Alors, il est nouveau ? Non, ce n 'est
pas un selfie, pas la moindre piste.

Enfin, il n 'y a pas un seul truand
parmi nous !

Je vous jure qu 'après la guerre
tranquille,

j 'aurai la peau de tous ces salauds.

On va parler, bien là, pour être à
savoir ce qui vient dedans.

Je l 'espère.

Oui.

Alors, on peut peut -être faire libérer
les otages. Oui.

C 'est ça ! C 'est ce qui va s 'éteindre
! Faites savoir que j 'offre une très

grosse récompense à toute personne qui
pourra nous fournir des renseignements

sur les résistants.

500 000 ? Un million.

Et prévenez M. Laffont que les
résistants nous ont rendu les camions.

Oui, c 'est une chance parce qu 'il
commençait à croire que c 'était un des

leurs qui avait fait le coup. N 'est -ce
pas ?

Françoise, faites libérer immédiatement
les otages et prévenez la fonds qui m

'appelle. Je suis à la Gestapo.

Oui, tout est arrangé.

Deux millions.

Deux millions.

Toi, tu dois remettre une bouteille de
thon rouge de merde.

Ça va ? Vous ne vous faites pas trop
souffrir dans les restrictions ?

Dis donc, toi, philanthrophe, comment ça
va se passer pour notre affaire ? Il

savait lire, ça.

Ça nous apporterait mieux quand t 'as
rendu le camion.

Exact.

Vous aurez votre part après la guerre.

Après la guerre, on n 'en a rien à
foutre, nous.

On n 'en a rien à foutre, Zécatra, avec
la fonte, vous faites chier.

Allez, allez, allez.

Pour détendre l 'atmosphère, moi, je
vais me faire écouter un petit dit.

Vous êtes sur le marché noir.

Cinq kilos de beurre. Pas cher, hein ?
Pas cher pour cinq kilos de beurre.

Viens voir.

Du coup, René, il marche, ton truc 1900
? Bien sûr.

Vous savez pourquoi les Américains vont
gagner la guerre ?

Parce que les boches ne sont jamais
capables de faire de la musique comme

Vous

voulez

danser, monsieur ? Je ne vais pas aller
slow.

On m 'a dit, imagine la bande à Hitler.

Faire de la musique pareille, des slows.

C 'est bien passé ? Très bien, oui.

Je m 'en mire pas comment j 'ai joué
toute ma vie à la Gestapo.

Pourquoi vous faites la

tronche, vous ?

Je vais t 'expliquer.

Pourquoi ils font la trompe ? Je vais t
'expliquer.

D 'accord.

C 'est défendu, écoutez, Radio Londres.
C 'est pas Radio Londres, c 'est un

disque.

Mademoiselle.

Mais c 'est défendu aussi, écoutez, les
titres américains, mademoiselle.

Je m 'excuse.

Monsieur, votre établissement va être
fermé. Mais il est déjà fermé.

C 'était merde, ce con -là.

C 'est vrai qu 'il s 'est joué.

Vous serez gentil à venir à la
commandantieuse hier soir pour chercher

indice. Prends vite.

Je veux le mariage parce que t 'es
enceinte.

Ça va pas, non.

Tu penses que t 'es au courant, mais
elle est dans la merde.

Et la Gestapo file deux briques pour
Matron.

Et toi, tu veux publier les vans.

On peut trouver un coin secret à la
campagne.

Et ça t 'avancera à quoi ? Qu 'est -ce
que c 'est que cette peinture sur tes

cannes ? Koutaka m 'a acheté des
banilons.

Tu te rends compte de tes petits
problèmes ? Les banilons, monsieur le

Tu sais ce qu 'il te fallait ? Toi, c
'est un notaire.

T 'arrêtais bien, Canoté.

Salaud ! T 'es qu 'un pauvre petit mec.

Tu veux que je te dise une chose ? T 'as
la trouille parce que je vais avoir un

môme. Rien que ça.

Jigolo, va.

Jigolo, il t 'emmerde. Maintenant, tu me
fais chier.

Que je t 'ai attrapé.

Entre.

Ben, entre.

Où est ton mec ?

Je l 'offre une à chaque client.

Tu l 'as remplacé des complets ?

Et ça aussi tu l 'as remplacé ?

Je ne connais personne.

Tu sais qu 'il existe des méthodes pour
faire parler ? Je sais.

Alors tu vas nous suivre.

Je peux prendre mon sac, quand même ?
Bien sûr.

Jack.

Viens voir, viens.

Allez. Quoi ? Qu 'est -ce qu 'il y a ?
Je sais pas.

Crue -toi.

Qu 'est -ce qu 'il y a ? Une embrouille,
quoi.

J 'étais ici.

Bon, ça va, j 'ai compris. Qu 'est -ce
que t 'as compris ? On va avoir deux

potes en moins.

Tu me dis où est ton mec et je fais
arrêter l 'ascenseur.

Mon mec, c 'est plus important que ma
vie.

Là où va s 'arrêter l 'ascenseur, c 'est
vraiment l 'enfer.

Vous savez que vous parlez le français
sans accent ?

Si tu veux rien de bien, je vais être
obligé de

t 'envoyer chez Lapin.

Il n 'y a pas d 'islam qui le sait.

Alors vous aurez la tête dans l 'eau.

Si vous avez envie de me dire quelque
chose, vous n 'aurez qu 'à ouvrir les

mains.

Je vous demande au téléphone.

Bon, allez, remontez là, on arrête tout.

Allô ? Vous avez pris ma femme, j 'ai
kidnappé la vôtre.

Si vous me la rendez, je vous la
rendrai.

Si vous me l 'abimez, je l 'abîmerai.

Puis si vous tuez ma femme, je tuerai la
vôtre.

Je vous rappellerai ce soir pour vous
dire la fin.

Comment elle va ?

Comment elle va ? Mal.

Que ça veut dire, mal ? C 'est pas très
mal.

Bon, allez, il faut la monter dans mon
bureau, vite.

Allez, vite, vite, vite. On est dans la
merde.

Je sais pas, j 'ai rien compris. Une
histoire d 'otage.

Avec ma femme.

C 'est sûrement un coup de bluff.

Allez, vite, dépêchons -nous.

Mon téléphone est chez moi pour voir si
elle répond.

S 'il y a personne, vous appellerez mes
beaux -parents.

Henri, comment ça va ? C 'est pas
bruyant, elle est un peu très bas.

Il faut que tu me la retapes.

Qu 'est -ce que c 'est ? La tuberculose.

Mais il n 'avait rien la semaine
dernière. La tuberculose, ça va très

Allez -y.

Allez, allez, allez.

Vous savez comment on a su que vous
confessiez régulièrement ? Non.

Votre concierge.

Ça nous a quand même coûté 5 kilos de
beurre et 2 litres d 'huile.

Désolée.

Ce n 'est pas grave.

Je viens d 'avoir votre mari au
téléphone.

Ne t 'inquiétez pas, il va bien.

Arrête de jouer avec ce bouchon. Tu ne
veux pas que ça t 'énerve, madame ?

Pardon ? Non, ça ne m 'énerve pas du
tout.

Ah bon ? Ah, continue.

Bon, moi, ça m 'énerve.

Ça va finir mal, ces choses -là.

C 'est les heures.

C 'est le seul mot qui me la retape
avant ce soir.

Oui ? Oui.

C 'est des chants, c 'est vos beaux
-parents.

Non, non, je t 'entends pas.

Je vais te monter.

C 'est toujours aussi distante.

Ça, c 'est vrai. Tout à l 'heure, moi, j
'ai essayé d 'établir le contact. C

'était pas terriblement.

En tout cas, s 'il viole ma femme,

on violera tous les deux.

Vous voulez pas manger, hein ? Non ?
Allez -y.

C 'est bon ? Mais...

S 'il tue ma femme,

je serai obligé de vous tuer.

Vous voulez du vin, ou pas ? C 'est pas
fâché, quand même ?

Non, on n 'est pas fâchés, on est tous
français.

On n 'est pas fâchés.

Petite bite.

Ça va pas ? C 'est pas mieux que toi.

C 'est bon, hein ? Petite bite.

Il est fou.

Il est fou.

C 'est moi, alors.

Vous savez, je ne pense pas qu 'il soit
capable de tuer votre femme.

Qui ? Mon mari.

Mais avec qui il travaille ? Il ne
travaille pas tout seul.

Vous seriez capable de me tuer ? Lui,
oui.

Sûrement.

Je ne suis pas

du

tout d

'accord avec vous.

Lafon a toujours adoré Dominique.

Il lui a fait la cour assez longtemps.

Maintenant que vous le dites.

Allô ? Elle est toujours vivante ? Alors
voilà ce que je vous propose.

Elle est vivante !

Si

elle est morte, je n 'hésiterai pas.

Elle est vivante ? Elle est vivante ?

Elle est vivante, mais ouverte ! Oui,
elle respire.

Ma chérie.

Tout s 'est bien passé, bravo.

A tout de suite à la maison, ma chérie.

A tout de suite. Venez.

Ils t 'ont pas torturée ? Ils se sont
conduits comme des vrais gentlemen.

Qu 'est -ce que ça veut dire, gentlemen
?

Ça veut dire qu 'ils ne m 'ont pas rendu
dans le coma.

À quoi il ressemble ? Il est petit.

Et chauve.

Comment s 'appelle -t -il ? Je ne peux
pas échanger de nom et d 'autel tous les

jours.

J 'ai toujours envie d 'épouser un
chicolo.

T 'as -tu vu un chicolo épouser une
infirme ? Maintenant, on le verra.

Je sais.

Bébé.

Je suis sûr que j 'aurai la peau de
toutes ces ordures.

La bande à Hitler, elle va entendre
parler de moi.

À quoi il ressemble ?

Comment vous m 'avez retrouvé ? Il
fallait me mettre un bandeau sur les

Et alors ? Je veux tromper mon mari.

Vous voulez tromper votre mari ? Les
bourgeoises, quand vous y mettez, c 'est

pas mal.

Vous voulez me revoir pour vous venger
de votre mari ? Parce que j 'ai un

?

Vous êtes libre.

Et vous, votre mari, vous voulez te
sortir le soir ? Ce soir, il piège un

grands patrons de la Résistance. Ça lui
prendra bien la nuit.

Oui, il ressemble, ce grand patron de la
Résistance.

Ça vous intéresse ?

Montez dans le train.

Montez dans les toilettes.

C 'est des toilettes.

Ça a dû être prévu ou on l 'a raté.

Allez, on s 'en va.

qui nous attend.

Pour trier quoi ? Un copain à toi, un
copain à moi.

Un copain.

Là, derrière le mur, on attend que le
train passe et on escalade.

Qui êtes -vous ? Qui suis -je ? Je suis
un mec qui a les comptes à régler avec

la bande à Hitler.

Et qui cherche des associés.

Tarzan ? Et qu 'est -ce que vous
apportez à vos associés ? Pas de l

'enthousiasme, mais surtout des
renseignements de première main.

Si je n 'ai pas de résistance.

C 'est trop monter dans le train, quand
même.

Exact.

Qu 'est -ce qui vous a donné mon
signalement et l 'heure à laquelle j

? Ça, c 'est une histoire de cul, mais
enfin, vaut mieux se barrer d 'ici, non

Je vous raconterai tout ça dans la
bagnole.

Il y a un colis pour vous, monsieur
Bervais.

Merci, je vais le prendre tout de suite.

Prenez pas trop de risques, hein.

Salut. Salut.

Nouvelle.

C 'est de mieux en mieux.

Il n 'est pas trop fatigué.

Je ne sais pas s 'il tiendra les 15
zones parce qu 'il a du punch.

Tu n 'as jamais fait tirer ? Bon, alors
là, il y a les 50 Zing.

50 Messieurs Schmitt, là, je ne sais
pas.

Puis là, les réservoirs d 'essence.

Il faut toujours d 'après, là.

Très bien dessiné.

Après la guerre, je t 'aurai une belle
médaille.

Je m 'en fous des médailles.

Alors, pourquoi tu fais ça ? Je te l 'ai
déjà dit, j 'ai un compte à régler avec

la bande à Hitler.

Tu veux boire un verre ?

J 'ai bien une petite bière.

Avec de l 'eau.

On boira après la guerre.

Que tu faisais avant la guerre ? Moi, j
'étais mécano.

Marié ? T 'es pas flic dans le civil,
non ? Depuis quatre semaines, toutes les

informations secrètes qui passent en
Romain se transforment en sabotage.

Pas plus que la fidélence.

Vous savez ce que m 'a dit le maçon ? C
'est Bruno.

Un joli jour, si le vent tourne... Il
fera à nouveau le jeu de la France.

J 'ai toujours fait le jeu de la France.

Et je ne vous ai jamais trahi.

Vous voyez quand même que par le temps
qui court, ce sont deux options

difficiles à faire marcher en parallèle.

Très difficiles.

En tout cas, je vais ordonner une
enquête dans mon service.

Et moi, je vais en faire une en dehors
de votre service.

C 'est bien ici, monsieur.

S 'il vous plaît.

S 'il vous plaît.

Je crois

que

ce n 'est plus la peine de vous
présenter.

N 'est -ce pas ?

Alors, madame, deux solutions.

Ou bien on téléphone à votre mari.

Ou bien, pardon.

À qui vous donnez les renseignements ?
Vous ne voulez pas me le dire ?

Madame, dans au moins de trois minutes,
c 'est donc à moi, si vous ne me dites

pas, à qui il a donné les renseignements
que vous lui avez trompés.

C 'est mon mari.

Enfin.

Votre mari quoi ? C 'est mon mari qui
donnait les renseignements à la

résistance.

Il travaille pour eux depuis 1942.

Vous m 'avez fait demander.

Merci, vous.

J 'ai des choses très importantes à vous
dire.

Ce que je vais vous dire est très
difficile.

Entre.

Les dernières.

Il n 'est pas au petit Barbès, il n 'est
pas à la Rotonde, je ne sais pas.

Depuis qu 'il reste avec ses résistants,
on ne le voit plus.

C 'est de ta faute, hein, s 'il s 'est
mis dans la tête de liquider la bande à

Hitler.

La bande à Hitler a la bande d 'eau.

C 'est le bon temps, hein.

Je suis sûre qu 'il me trompe.

Tu m 'entends ? Je suis sûre qu 'il me
trompe.

Qu 'est -ce que tu racontes ? Depuis
quelque temps, je me suis mise dans une

drôle d 'odeur.

Moi, c 'est pareil.

C 'est les cifs qui ne sont pas bonnes.

Non, mais...

Là. Oui, c 'est là.

Alors, tu sens ? Non, je ne sens rien.
Tu ne sens pas ?

Raconte

-moi tout.

Mais qu 'est -ce que tu veux que je te
raconte ? Je ne sais rien.

Si tu le fais.

Raconte -moi tout, Simon.

Bon,

écoute, alors... Bon, alors, pour
commencer, il faut que tu saches que,

tout ce qu 'il a fait, c 'est pour la
France.

Quoi ? Oui.

J 'ai jamais travaillé, j 'ai jamais
fait de la distance.

Depuis 42.

D 'après votre femme ? Vous me
connaissez.

Très bien.

Dans deux ans, je vous ai vu capable de
tout.

Patriote, collaborateur.

Alors, pourquoi pas agent double ? C
'est pour protéger son amant qu 'elle

me faire passer pour agent double.

C 'est pourquoi j 'ai besoin d 'y voir
père.

Ceci nous fera gagner beaucoup de temps.

Je vais maintenant faire entrer votre
femme. Si c 'est elle qui a trahi, vous

tuerez. La trahie doit mourir, n 'est
-ce pas ? On dira plus tard que c 'est

meurtre passionnel.

Si par contre c 'est vous qui a trahi,
je pense que vous aurez l 'élégance de

vous suicider.

On dira plus tard que c 'était un
suicide passionnel.

Bonne année.

Il vient avoir la gentillesse de répéter
devant votre mari ce que vous m 'avez

dit.

Mon mari est dans la résistance depuis
1942.

Il donne des renseignements depuis ce
moment -là.

Dominique, ce n 'est pas vrai.

C 'est vrai.

Maintenant je sais que la résistance
pouvait avoir un tel sens de sacrifice.

À qui donnez -vous des lancements ? Hé !
À qui donnez -vous des lancements ?

Je ne sais pas de la résistance.

Ah ben !

Tout va bien.

C 'est pas vrai.

J 'ai vu ta tête dehors.

Ma tête, ma... Elle a soif, ma tête. C
'est sa tenue.

Je te jure que tout va bien.

Je te jure que tout va bien, oui.

Sur ma tête ? Sur ta tête.

Je m 'y fais jour pas, alors.

Un disque américain, parachuté de
Londres cette nuit, spécialement pour

Alors, tu me jures que tout va bien ? Je
rejure.

Non, l 'autre main.

Je jure que tout va bien et qu 'il va
bien.

Je sais pas, mais c 'est américain, là.

Il doit être chouette, l 'Américain.

Merci.

Tous mes compliments.

Tous mes compliments, Monsieur.

Je vous félicite, Madame.

Je vous félicite, Madame.

Je vous félicite, Madame.

Tous mes compliments, monsieur.

Tous mes compliments, monsieur.

Eh bien, c 'est en toute simplicité, et
au nom du gouvernement provisoire de la

République, du Conseil national de la
résistance, du comité parisien de

libération, que je vous annonce votre
nomination comme deuxième adjoint au

préfet de police de Paris.

Cette nomination me fait le plus grand
plaisir.

J 'espère qu 'elle me donnera la force
de lutter contre ce qui se produit la

plupart du temps après chaque guerre, c
'est -à -dire une énorme recrudescence

du banditisme.

Et elle ? Vous l 'avez aimée ? Un peu.

Un tout petit peu.

Et lui ? Qu 'est -ce qu 'il est devenu ?
Après elle, c 'était le dernier des

collavaux. D 'autres disent le
contraire.

Et elle ? Les Allemands l 'auraient
déportée.

Oui, je sais, la tienne est mieux que la
mienne.

Pas vous, hein, madame ?

Tu ne m 'as

pas dit.

Et lui, qu 'est -ce qu 'il est devenu ?
Je ne sais pas.

Il me court après depuis dix ans.

Je ne le connais pas, tu sais, je ne l
'ai jamais vu.

Moi, si je le rencontrais, je le
reconnaîtrais bien.

Même dans un bal masqué, je le
reconnaîtrais.

Et donc, mon Jaco, maintenant qu 'on a
une vraie médaille, on pourrait pas

trouver un vrai boulot, nous ? J 'ai
essayé, tu sais.

Ça impressionne pas beaucoup les gens,
les médailles.

On peut l 'essayer, non ? Oui, bien sûr.

Mais attention, l 'essayer, c 'est l
'adopter. Ah bon ? Ah oui

? Alors, le docteur

Cartier ? Vous avez des attractions ?