All language subtitles for All.I.Want.for.Christmas.1991.1080p.AMZN.WEB-DL.DD+5.1.H.264-alfaHD

LE PLUS BEAU CADEAU DU MONDE

On reprend depuis le d�but.

� nouvelles

De joie et r�confort

Joie et r�confort

- H� !
- Les gar�ons, arr�tez !

Les gar�ons !

Les gar�ons, arr�tez !

Tenez-vous bien !

- Tu connais ma grand-m�re fofolle ?
- Oui.

Elle veut que je fasse une liste pour
No�l, comme si elle �tait le P�re No�l.

J'ai eu un casque de hockey.

Du liquide.
Mais ce que je veux, c'est une nana.

Voyons �a. Combien de nanas
tu veux ? Huit ?

- T'en veux dix, douze ?
- Deux, c'est tout.

- Deux ?
- Je ne suis pas gourmand.

Z�ro, c'est plus r�aliste, Fisher.
Refais donc ta liste.

Je l'aime bien, franchement. Je lui
pr�dis un bel avenir de consultant.

- Qu'est-ce que tu fais � No�l ?
- J'en sais rien. On verra.

C'est le premier No�l depuis
que mon p�re est parti.

- Salut, Hallie.
- Ethan, o� �tais-tu ?

J'ai deux minutes de retard.

- J'allais partir.
- Non.

Papa va venir. Et si on n'�tait pas l� ?
Et s'il n'attendait pas ?

�coute, ne fais jamais �a, d'accord ?
Ne pars pas toute seule.

- Tu dois me le promettre.
- J'irais pas loin. Je suis en tutu.

Hallie.

Je promets.

Bon, parfait. Et par ailleurs,
j'aime bien ton tutu.

- Bien. Porte-le alors.
- Non, je le mettrai � la maison.

- Tu sais, je vais devenir actrice.
- Ah bon ?

Comme Nana. Sur Pluton,
parce que c'est ma plan�te pr�f�r�e.

Ah oui ? C'est ma pr�f�r�e aussi.
Bon, o� sont tes moufles ?

- Tu veux vraiment savoir ?
- Oui, vraiment.

Je les ai vendues.

Parfait. J'esp�re que tu as fait
une bonne affaire. Allez, viens.

Alors, comme �tait la troupe ?

Tr�s b�b�. Toute ma classe a fait
des bonds comme dans "Casse-Noisette."

Tu adores "Casse-Noisette". Maman
et Nana t'y emm�nent chaque ann�e.

- Au vrai, avec des billets.
- �a reste "Casse-Noisette".

Je suis dans la rue � New York � me
disputer avec une gamine de 7 ans.

C'est ce type, c'est un faux.
Tu irais voir un faux P�re No�l ?

Tu ne recevrais rien. Il faut aller
voir le vrai, celui de Macy's.

Je ne peux pas te contredire.

- Joyeux No�l. Joyeux Hanoukka.
- Bonnes f�tes, ma ch�rie.

La ma�tresse dit qu'il faut dire
les deux car les gens sont susceptibles.

C'est pas une bonne id�e, �a ?

- Tu dis toujours les deux ?
- Oui, bien s�r. J'essaie.

Maman, on est rentr�s !

- Bonjour, Nana.
- Bonjour, Nana.

- Salut, ch�rie. Laisse-moi te regarder.
- Salut, Ethan.

C'est sans aucun doute la plus belle
chose que j'aie jamais vue.

Ne prends pas de photo. C'est d�j�
g�nant d'avoir � porter �a dans la rue.

Ce n'est pas vrai.
Hallie, tu es superbe.

- Le b�b� bouge ? Je peux le sentir ?
- Il se repose aujourd'hui.

Ah, il recommence. Il bouge.

Je vais aller chercher du lait.
Je me sentirai mieux et le b�b� aussi.

- C'est une bonne id�e.
- Au revoir, Olivia.

- Ethan, aide-moi avec �a.
- Bonjour, tout le monde.

- Salut, maman.

- Salut, alors, c'�tait comment ?
- Bien.

- Tu m'as rapport� des livres ?
- "Old Yeller" et des "Mary Poppins".

- Ethan, je t'ai pris des "Landmarks".
- Cool.

Bonjour, maman.

Bonjour, ma beaut�.

- Il �tait cens� �tre d�j� l�.
- Je suis s�re qu'il est en chemin.

Hallie, allez.
On va se pr�parer pour ton p�re.

- Joyeux No�l.
- � vous aussi.

- Monsieur O'Fallon.
- Bonjour, Stella.

Comment va ma ch�re ex-belle-m�re
et grande dame du th��tre ?

Bien, et contente de te voir, mais
ton ex-femme ne l'est pas autant.

M�me si tu n'as pas encore demand�
de ses nouvelles.

L�-haut ? Souhaite-moi
bonne chance.

Je crois que j'ai entendu papa.

Bouh.

- Tu portes ma couleur pr�f�r�e.
- Le noir ?

Chut !

Laisse-moi respirer, Slick.
Que veux-tu que je dise ?

- C'est mal parti.
- Au moins, il l'a appel�e Slick.

Tu n'as rien � me dire.
Mais essaie avec les enfants.

Ils ont attendu deux heures pour
aller au mus�e voir les dinosaures.

Les dinosaures peuvent attendre.
Ils ont attendu des millions d'ann�es.

Les enfants comprennent quand
quelque chose cloche au restaurant.

Oh, le restaurant. �videmment,
le restaurant passe avant tout.

Maintenant on parle du restaurant.

- Finissons le jeu.
- C'est fait. Je te massacrais.

Faisons une autre partie.

Catherine.

Les enfants aiment ce restaurant.
J'y peux rien.

Ils savent que je dois y faire
des choses, et...

- Je comprends �a aussi.
- Vraiment ?

C'est pour �a qu'on s'est s�par�s,
parce que tu ne comprenais pas.

J'ai laiss� tomb� la vie de bourgeois
pour quelque chose de plus palpitant.

Plus palpitant pour toi. Je ne me
souviens pas d'avoir �tre consult�e.

- Je ne veux pas me redisputer.
- On se dispute bien maintenant.

- Allons-y alors.
- On en a d�j� discut�.

- H�, papa !
- Salut, papa.

Salut, les enfants. Venez par ici !

- D�sol� du retard.
- C'est pas grave.

On savait que tu viendrais.
Pas vrai, Ethan ?

Catherine, il est l�.

- C'est qui, "il" ?
- Tony.

Au revoir, ch�ri.
Au revoir, mon b�b�.

Au revoir, maman.

Lillian ! Vous �tes merveilleuse.

- Comme toujours.
- Oui.

- Allons-y, Tony.
- Le lever de rideau n'est qu'� 20 h.

Nous allons voir "Cats".
Des si�ges � l'orchestre.

Vous en avez de la chance.

Tony, on peut y aller ?

- Salut, Tony.
- Salut, Tony.

- Michael.
- "Mike". Comment �a va ?

- �a va � Wall Street ?
- C'est une question pi�ge ou...

- Au revoir, Ch�rie.
- Pas du tout. Comment �a ?

Je l'accepte.

Reviens avant minuit.

Je blaguais.

J'aimerais qu'il soit � l'heure, pour
qu'on puisse pr�voir quelque chose.

J'ai une id�e. Au lieu d'aller voir
les dinosaures, allons au restaurant.

Bien s�r.
Si c'est ce que vous voulez.

- Tu veux venir, Lil ?
- Non, c'est ta soir�e avec les petits.

Au revoir, Nana.

Allez, venez. Fais de beaux r�ves, Lil.

Allez.
Pr�te � faire la serveuse ?

Oui.

CAF�-RESTAURANT 12�ME RUE

Allez ! Et que �a saute !

Michael, danse avec moi.

- Allez, au lit, Hallie.
- Tu dis toujours �a quand tu perds.

Papa va venir te border
et je ne veux pas me faire gronder.

Si on vivait avec lui, il nous
gronderait. Mais c'est pas le cas.

- Par ailleurs, devine quoi.
- J'en sais rien. Je s�che.

Je trouve qu'ils s'entendent mieux,
papa et maman, depuis l'an dernier.

Ils ont divorc� l'an pass�, alors ils
ne pourraient pas moins bien s'entendre.

Bon. J'en ai marre maintenant.

Tu me lis "Old Yeller" ?

Je sais lire, mais j'aime bien
comment tu fais les voix.

Pourquoi tu as dit qu'ils
s'entendaient mieux ?

Parce que je vais demander au
P�re No�l de les remettre ensemble.

- On demande pas �a au P�re No�l.
- Pourquoi pas ?

Parce que. Parce qu'il est jovial.
C'est un gros type jovial.

- Il est pas conseiller matrimonial.
- C'est vraiment ce que je voudrais.

- H�, les enfants.
- Salut, papa.

- Pourquoi t'es pas au lit ?
- J'ai un probl�me.

Alors tu vas m'en parler
pendant que je te borderai.

Le probl�me, c'est que je dois
aller voir le P�re No�l demain.

Et maman est occup�e.
Tu m'emm�nerais ?

Je dois travailler toute la journ�e
demain, ma ch�rie.

H�, Ethan.

Non ! Non, non. Oublie.
N'y pense m�me pas. Papa, non.

�coute, Hallie, demande-lui un jouet,
une perruche, un shampooing.

Tu ne peux pas demander un truc qui
a affaire aux relations entre les gens.

C'est le P�re No�l,
pas le courrier des c�urs.

- Sucette ?
- � qui le dit-elle ?

Oh, non. C'est g�nial.
Oh, mince. Kevin Mars.

G�nial. Je vais te regarder,
d'accord ?

C'est excellent. C'est fabuleux.
Excusez-moi.

- O'Fallon.
- Salut, Kevin.

Comment �a va ?
Je regardais ces F-16.

Si c'est pas des avions, �a ?
Waouh !

Bien, et comment t'appelles-tu,
petite fille ?

Hallie O'Fallon.

C'est un joli nom.

Comment a �t� l'ann�e ?
Tu as �t� sage ?

Parfaitement. Bon, voil�, P�re No�l.
Mon fr�re nous regarde.

Alors quoi que je dise,
souris et hoche la t�te.

On t'a vu faire la queue
pour le P�re No�l.

Oh, c'est �a. Comme si j'�tais
l� pour voir le P�re No�l.

- J'en ai assez de tenir �a pour toi.
- T'es un elfe, pas vrai ?

Non, non, j'en suis pas un.
Non, d�sol�.

Si, t'en es un. Les elfes du P�re No�l
disent toujours qu'ils n'en sont pas.

H�, petit.

Je suis un �tre humain, pas un elfe.

Viens, mon ch�ri.

T'es pas qu'un minable,
t'es aussi un elfe.

Oui, exact. Je suis le roi des elfes.

T'inqui�te pas. On ne le r�p�tera pas.

Oh, bon, c'est plut�t difficile.

Tu sais, je suis sp�cialis� dans
les trucs qu'on peut emballer.

- Ah...
- Chut.

Oh, bonsoir. Ravie de vous voir.
Posez vos manteaux dans cette pi�ce.

- Tu connais tous ces gens ?
- Non, je croyais que c'�tait tes amis.

- Doit-on appeler la police ?
- Oui, qu'on s'en d�barrasse.

Lil.

Joli raout.

- Je peux vous appeler Lil ?
- Je vous en prie.

Chaque fois que vous le direz,
je r�pondrai : "Oui, Tony ?"

- Oui. Je cherchais Catherine.
- Peut-�tre par l�-bas.

N'utilise jamais le mot "raout". C'est
le signe de reconnaissance des cr�tins.

Est-ce que le concept te pla�t ? Ou
est-ce qu'il y a trop de cr�me fra�che ?

Tu sais ce qui est vraiment bon ?

Les onion-rings au restaurant
de mon p�re.

Tu devrais y aller. Mais prends pas
la salade de patates. Y a les germes.

- Je peux en apporter � mon fr�re ?
- Oui, bien s�r.

- Merci.
- Merci.

Tiens, go�te �a.

Attends. Fais le bruit du cochon.

- Hallie.
- S'il te pla�t.

Tu fais le meilleur grognement
de tout New York. S'il te pla�t ?

- Catherine.
- Susan, joyeux No�l.

Je sors du bureau. J'ai la copie des
couvertures pour ta s�lection d'�t�.

Stephanie est l�.
Elle arrive de Boston.

Son p�re et sa merveilleuse 4e femme
me la confient quelques jours.

Qu'un seul grognement, d'accord ?

Stephanie, je n'arrive pas � le croire.
La derni�re fois que je t'ai vue...

- Je l'emm�ne voir "Casse-Noisette."
- On y emm�ne Hallie.

Tu vois ?
T'es le meilleur cochon du monde.

Elle veut aller au Mus�e
d'Art Moderne.

Tu veux un canap�
ou un bon bol de boue ?

Bon, c'est le grand moment. Ce n'est
pas tout � fait le Rockefeller Center.

Mais joyeux No�l quand m�me.

- "Je ne peux pas rester"
- "Mais il fait froid dehors"

- "Je dois vraiment partir"
- "Mais il fait froid dehors"

- "Cette soir�e a �t�"
- "J'esp�rais que tu viennes"

- "Vraiment agr�able"
- "Je te tiens les mains"

Elles sont glac�es

- "Ma m�re va s'inqui�ter"
- "Ma jolie, pourquoi es-tu press�e ?"

- "Mon fr�re va m'attendre � la porte"
- "�coute le feu rugir dans l'�tre"

Excusez-moi. Je suis d�sol�.

- "Ma belle, ne te presse pas"
- "Alors peut-�tre quelques minutes"

- "Je n'ai jamais vu un tel blizzard"
- "Je dois rentrer chez moi"

- "Mais, ch�rie, tu vas mourir de froid"

- "Dis, pr�te-moi un peigne"
- "La neige est �paisse"

- "J'aimerais savoir comment"
- "Tes yeux sont comme des �toiles"

Briser le charme

J'enl�ve ton chapeau,
tes cheveux sont si beaux

- "Je devrais dire : "Non, monsieur"."
- "Je peux me rapprocher ?"

- "Au moins j'aurai essay�"
- "� quoi �a sert de me blesser ?"

- "Je ne peux pas rester"
- "Oh, ch�rie, laisse-toi aller"

Ch�rie, il fait froid

Dehors

Oh. Cette chaise est cass�e.

Oui, Tony, �a m'aide beaucoup.
Merci.

"H�, quelle surprise !" Non, c'est nul.
Tu peux faire mieux.

"Quel plaisir de te revoir..."
Non. Allez, c'est encore pire.

Qui dit encore �a de nos jours ?
Personne. Allez.

On va dire...

"H�, waouh !"

Non, �a fait cul-cul.

Je dois y arriver.

Oh, waouh !

H�.

H�, je ne m'attendais pas � te voir ici.

- Salut. Tu vas bien ?
- G�nial. Comment vas-tu ?

- Je suis dans un mus�e.
- Oui. Moi aussi.

Oh, oui.

Alors, tu aimes ce tableau ?

C'est Jackson Pollock,
"Noir et Blanc Num�ro 20".

Oui.

J'�coute de la musique en m�me
temps, pour voir. Tu veux �couter ?

- C'est g�nial.
- Bon, d'accord.

Franchement, je pr�f�re "Num�ro 12"
et "Num�ro 4".

- Oui, je pense, mais le reste...
- Ethan, tu parles tr�s fort.

Les autres sont surestim�s.
Tu ne trouves pas ? Oui.

Alors, je m'en sors bien ?

Oui, New York, c'est fabuleux.

Mes parents ont divorc�. Ma m�re est
venue ici. Je vais � l'�cole � Boston.

Oui, j'aime New York.

"ll y a huit millions d'histoires dans
la Naked City." Mon p�re dit �a.

Je ne sais pas. J'aime �tre
dans une de ces histoires.

- Et les mus�es sont incroyables.
- Oui, vraiment.

Oui, je parie que tu aimes rester
des heures ici.

Quinze minutes max.
Apr�s, j'ai faim.

- Tu as faim ?
- Peut-�tre bien.

Je meurs de faim.

Tu as dit que tu connaissais un resto,
je ne m'attendais pas � manger ici.

C'est une bonne adresse,
surtout pendant les f�tes.

Vous �tes gourmands ? Ces cr�pes
sont vraiment d�licieuses...

Essayez ce moule � gaufres. Des
gaufres r�ussies � tous les coups.

Ils sont garantis non-adh�sifs.

Bonjour, monsieur.
Vous aimez le poisson ?

Des sushi pour tous les �v�nements.
Des sushi pour tous les Blancs.

"Heart and Soul". Un joli nom.

Je sais que c'est pas mes affaires.
Tu fais ce que tu veux.

- "Je suis une femme ind�pendante."
- "Je suis ravie que tu le sois."

Je sais que tu n'aimes pas Tony.
Mais avec lui, je me sens sp�ciale.

Mais tu es sp�ciale.

Tu es ma m�re. �a fait longtemps
qu'un homme ne m'a pas fait sentir �a.

Maman, je vais �pouser Tony.
J'aimerais avoir ta b�n�diction.

Il fait plus chaud ici.
Merci de m'avoir accompagn�e.

Oui. �coute, si tu ne fais rien ce soir,
j'aimerais bien qu'on fasse un truc.

Je ne peux pas. Maman m'emm�ne
voir "Cats". Encore. Je d�teste "Cats".

Et samedi apr�s-midi ?
Je dois aller au bal de l'�cole.

- Toute ma classe y va.
- J'ai d� y aller l'ann�e derni�re.

Si tu venais, je pourrais danser
avec toi au lieu d'une autre fille.

- Une fille que je ne connais pas.
- Je dois sans doute rentrer � Boston.

- C'est comment, Boston ? C'est bien ?
- Boston, c'est bien.

- Il doit y avoir des haricots.
- Des haricots ?

- Association d'id�es, Boston, haricots.
- C'est mon train.

- Oui.
- Salut.

Joyeux No�l !

Et joyeux Hanoukka.

- Joyeux No�l.
- Merci !

Salut, tout le monde. Je suis rentr�.

- H�, tu es jolie.
- Laisse tomber. Je dois te parler.

- Pr�pare-toi. On part dans 10 minutes.
- Il sera pr�t, c'est promis.

- Bonsoir, Ethan.
- Bonsoir, Olivia.

Il est malin, ce petit.

Alors ? Quelqu'un s'est fait
un sandwich avec la Petite Sir�ne ?

Ne te moque pas, Ethan.
C'est s�rieux.

- Quoi, Hallie ? Qu'est-ce qu'il y a ?
- C'est terrible. Et c'est de ma faute.

Bon, allez, dis-moi.
Tu peux me le dire.

J'ai demand� au P�re No�l que papa
et maman se remarient.

T'as dit de ne pas demander �a,
mais je l'ai demand�.

Mais ce n'est pas le probl�me.
J'ai oubli� de dire "ensemble".

J'ai entendu maman dire � Nana
qu'elle allait �pouser Tony.

Ethan.

Ethan ! Hallie ! Tony est l�.

Alors qu'est-ce qu'on va faire ?

Bien, ch�ri, amuse-toi bien.

- Maman, entre un instant.
- On doit aller au ballet.

- Tu n'as jamais vu les lieux.
- Je les connais.

- Mais pas depuis que c'est fini.
- Allez, maman.

Je reviens dans une minute.
Hallie, reste avec Tony.

Non, Hallie, c'est le t�l�phone.
Tu rayes le...

- Et qui a compos� "Casse-Noisette" ?
- Tcha�kovski.

Bien. Tr�s bien. Excellent.

Tu ne trouves pas �a bien, maman ?

Allez, admets que c'est bien.
Tu ne trouves pas ?

Viens. Je veux te montrer un truc.

Ethan. H�, embrasse-moi.

Merci.

- Salut, Michael.
- Salut, Slick.

Tu ne peux plus supporter
"Casse-Noisette", hein ?

Tope l�. Shep t'attend.

H�, Shep.

- H�, tope l�, petit.
- Comment �a va, mec ?

Je repasserai le prendre plus tard.

Hol�, attends une minute.

Alors, qu'est-ce que tu en dis ?

C'est joli. Un bel endroit.

"Joli" ?

�a ne te rappelle rien ?

C'est extr�mement joli.

Je n'imaginais pas...

- Quand tu es partie...
- Que �a ressemblerait � �a ? Non.

Viens voir le loft.

- Tony et Hallie m'attendent.
- Il y en a pour une minute.

Bon. Rien qu'une minute.

- H� ! J'ai dit : "Carbonis�".
- Premi�re nouvelle.

Tiens, essaie celui-l�.

�a lui pla�t ici !

- C'est une bonne adresse.
- Oui, c'est le paradis !

C'est tr�s joli, Hallie.
Tu veux conna�tre la suite ?

Voil�.

Les enfants aiment bien.
Ce quartier, je veux dire.

Une bonne atmosph�re cr�ative.
M�me les pigeons sont des po�tes.

Ah, tu te souviens.

- New Haven.
- York Street.

Au Brewster's. Comment tu as fait
pour le reproduire ?

- J'ai entendu dire qu'ils fermaient...
- Brewster's a ferm� ?

Oui. J'ai pris un camion.

J'ai pris tout le mobilier. J'ai pris
le juke-box. J'ai m�me vol� leur menu.

- Je dois y aller.
- Tu n'arr�tes pas de le r�p�ter.

- C'est vraiment sympa.
- Tu l'as d�j� dit.

Michael, je vais me marier.

- �a, tu ne l'avais pas dit.
- Je le dis maintenant.

Alors.

- F�licitations.
- Merci.

Tu ferais bien d'y aller, Slick.
Les F�es Drag�es attendent.

Pas mal, hein ?

Maman, j'ai des ganglions.

Tout para�t normal pourtant.

Et je crois que j'ai de la fi�vre.

Tu es un peu chaude, en effet.

- Je crois que tu survivras.
- Ne froisse pas le col.

- Tu te sens mieux ?
- Bien mieux.

- Frankie !
- Salut, Mike.

- Je n'ai plus de chocolat pour No�l.
- Chocolat pour No�l. Bien s�r, Mike.

Tu es mon client pr�f�r�.

J'en apporterai le 24. Ma derni�re
livraison, apr�s je pars pour Jersey.

- Mets tes souliers devant la chemin�e.
- Et bien � l'avance.

Frankie est sourd comme un pot. Mais
je connais des pots avec des oreilles.

Oui. Bon, alors maman a vu l'endroit.

Exact.

- Tu aimes venir ici ?
- J'adore.

J'aime vous avoir ici, toi et Hallie.

Tu sais au sujet de maman et...

Oui.

Alors que vas-tu faire ?

- Je ne sais pas quoi faire.
- T'es un homme tr�s malin.

Tous les autres p�res sont pareils,
m�me cravate, m�me coupe.

Et la m�me alarme de voiture.

- T'es diff�rent. Tu as cet endroit.
- Exact.

Et une belle crise de la quarantaine.

�coute.

Ta m�re a le droit d'�tre...
Je ne sais pas. Heureuse.

Je me suis peut-�tre compliqu� la vie.

Tu le lui as d�j� dit ?

Non. �coute, laisse tomber,
d'accord ?

- Je ne suis qu'un gamin, hein ?
- Je ne lui ai jamais dit.

Jamais.

Peut-�tre que je pourrais,
si on �tait sur une �le d�serte.

New York est une �le.

- Je parie que tu veux �tre ballerine.
- Je n'ai jamais dit �a.

C'est le r�ve de toutes
les petites filles.

Et si je devenais grosse ?
II y a trop de pression.

- C'est bien de savoir ce qu'on veut.
- Je sais ce que je veux.

- Ch�rie, Tony fait la conversation.
- Je choisirai mon m�tier en CE2.

Qui veut une limonade ?

- Hallie, tu veux une limonade ?
- Peu importe.

Allez, asseyons-nous.

- Tony veut juste �tre ton ami.
- J'ai d�j� des amis.

C'est diff�rent. C'est mon ami
et il voudrait avoir une chance pour...

Il me d�visage.

Il dit : "C'est pas merveilleux ?"
Comme si je devais faire la mignonne.

Tu l'aimes vraiment, maman ?

- Vraiment beaucoup ?
- Bon.

Une pour toi, Cath, et une pour moi.

Et une pour Hallie, avec une cerise,
donc c'est une vraie Shirley Temple.

Maman, je me sens naus�euse.

"�c�ur�e". C'est le mot juste
pour cette situation.

Tu es chaude. Tu sais quoi ?
On revient. Allez, viens.

Salut, Hallie.

Une �le d�serte.

Ethan, c'est l'heure de nourrir
les poules.

Oh, mince.

Quelles poules ?

- Tu vas faire tes courses de No�l ?
- Non, pas aujourd'hui.

- Aujourd'hui, je r�pare une erreur.
- Oh, r�parer une erreur, oui.

R�parer une erreur ?

- Bonjour.
- On va o� ?

West Side, s'il vous pla�t.

Bonjour, joyeux No�l,
joyeux Hanoukka.

H�, "Mauvaise Hallie". Je vais au
cin�ma.

Hallie !

Oh, elle est partie il y a 10 minutes.
Elle voulait r�parer une erreur.

Je peux passer devant ? J'en ai pas
pour longtemps. J'ai fait une erreur.

- Je laisse passer contre 1 dollar.
- Joyeux No�l. Joyeux Hanoukka.

N'oublie pas de dire au P�re No�l
quelle garce tu es.

Excusez-moi !

- Tu es revenue.
- Je suis revenue.

Tu ne voudrais pas quelque chose
de simple, comme une jolie poup�e ?

- J'ai des poup�es extraordinaires.
- Je peux m'asseoir sur tes genoux ?

- Bien s�r.
- Bon.

Il faut vraiment qu'on parle.

Excusez-moi !

Excusez-moi, je dois passer.

Excusez-moi.

- Joyeux No�l.
- Merci.

�videmment, tu sais qu'il est un peu
tard pour une si grosse commande.

Je sais que tu le feras.
Tu dois le faire.

Hallie, joyeux No�l.

- Oh, et autre chose...
- Joyeux No�l. Ho ho ho !

- Ethan, c'est g�nant.
- Tu crois que je rigole ? Eh bien non.

Tu ne peux pas sortir toute seule
en ville. Hallie, tu m'�coutes ?

Ne recommence jamais.
Tu dois me le promettre.

Tous les parents ne devraient pas
se remarier, mais les n�tres, si.

Et c'est No�l et c'est le P�re No�l.
Je devais le voir, Ethan.

Bon. Je sais que tu le devais, Hal.

Op�ration �le d�serte.

Je peux parler du tennis f�minin ou
des chasseurs de Nazis. Choisis.

Ethan, on doit parler pendant
qu'on danse.

Tu connais les r�gles.
Bon, alors les chasseurs de Nazis.

Tu savais que certains leaders
nazis sont encore en libert� ?

Certains travaillent aux chemins
de fer ou m�me dans la police.

- Tu sais qui t'aime bien ?
- Mon Dieu, qui �a ?

- Kevin Mars. Il s'int�resse aux Nazis.
- Mon Dieu, vraiment ?

Kevin, Ethan m'a dit qu'on avait
beaucoup de points communs.

- Je ne m'attendais pas � te voir.
- Je suis pas encore rentr�e � Boston.

Je voulais voir si ton bal �tait aussi
nul que le mien.

Pire !

II vaudrait mieux qu'on commence
� danser.

- Je vois qu'on danse le fox-trot.
- Oui, �a a des pas sympas.

- Lesquels ?
- Ceux qui nous feront sortir d'ici.

Ils auraient trouv� le cr�ne de Mengele,
mais je ne suis pas convaincue.

Il pourrait �tre ici.

On ne sait jamais.

T'es s�r que tu ne veux pas y
retourner ? Le fox-trot peut �tre utile.

Oui, je sais. Je l'utilise dans le m�tro.
Je danse beaucoup dans le m�tro.

Je rigole. Je danse pas dans le m�tro.
�a ne s'est jamais pr�sent�.

- Qui sait ? Tu le feras peut-�tre.
- Oui, qui sait ?

C'est g�nial que tu sois l�, parce que
je dois te parler de quelque chose.

Suis-moi.

Vous �tes accompagn� ?

Oui.

C'est bon. Amusez-vous bien.

MARIAGE DELLEGRAZIE
16 HEURES

S'il vous pla�t, rejoignez
les mari�s sur la piste.

Allez, tout le monde.

Tu crois pouvoir les r�concilier
pour No�l ? C'est dans 3 jours.

Je ne peux que faire le truc de l'�le
d�serte et esp�rer qu'ils r�agiront bien.

Je suis peut-�tre fou,

mais au moins Hallie aura encore
un matin de No�l avec eux.

Ce n'est pas ce qu'elle a demand� au
P�re No�l, mais, h�, c'est New York.

On fait ce qu'on peut, pas vrai ?
Bon, alors voici ton r�le.

Mesdames et messieurs, veuillez
rejoindre les mari�s pour le g�teau.

- Oui, c'est bien.
- J'adore.

- Admets que c'est un bon projet.
- Tu devrais aller voir un psy.

Mon p�re ne croit pas aux psys.

- Alors tu vas vraiment le faire ?
- C'est moi ou le P�re No�l.

Et je n'y crois pas.

Allez, une tarentelle ! Tout le monde
sur la piste." Volare ! Volare !

- ...quand on rentrera � la maison.
- Merci beaucoup.

Bonjour messieurs, bonjour princesse.
Que d�sirez-vous ? Un chiot ?

- On veut des rongeurs.
- Oui. Huit, s'il vous pla�t.

Ne tape pas sur la cage.
C'est un hamster tr�s stress�.

Alors, des rats ou des souris ?

Les rats sont en promotion. Vous en
achetez huit, vous en avez un gratuit.

- Des souris.
- Parfait.

- Mets-les dans cette bo�te.
- D'accord.

Tr�s bien.

Et une.

Et une et deux.

- Et trois.
- Viens par ici.

- Excusez-moi. Ce lapin est mort ?
- Non, il se repose.

Pas celle-l�. Elle est difforme.

- Et celle-l� ?
- Celle-l� est tr�s mignonne.

Et �a fait...

Huit. Merci beaucoup.

- Bon ?
- Bien. Par ici.

�a fait combien ?

Huit souris � deux dollars pi�ce.

- �a fait...
- 16 !

Oui. En plus, il vous faut
de la nourriture, de la liti�re.

Et Ratsky Watsky, le jouet pr�f�r�
des souris.

Plus cette nouveaut�, une id�e � moi.

Un salad-bar pour rongeurs.
C'est un mod�le d�pos�.

Alors...

- On n'a plus d'argent.
- Demande � Marshall.

H�, Marsh.

Oui ? Quoi ?

Voulez-vous entrer ?

- Je suis Catherine.
- Vous �tes la mari�e.

Tony me laisse organiser tous
ses �v�nements importants.

Et il veut que celui-ci soit
exceptionnel.

G�nial. Parfait. Bon.

Ce serait ravissant d'habiller
les demoiselles d'honneur en jodhpurs.

Avec des petites cravaches.

Orn�es de gypsophile.

Ce serait charmant... dans une �curie.

Tu vois celle-l� ?
C'est la meilleure.

Puisqu'elle est blanche et que c'est
l'hiver, elle s'appellera Boule de Neige.

C'est la mienne.
Elle va r�ussir, attends un peu.

Sylvia, c'est mon second mariage.
Je voulais quelque chose de simple.

Excusez-moi. Nous en reparlerons
plus tard.

Parlons des invit�s.
Tony en a 600...

600 !

- 600 quoi ? O� a-t-il eu cette id�e ?
- �a me semble beaucoup.

Je pensais simplement
aux amis proches.

Allez !

Je vais me promener un peu.

Vous voulez m'accompagner ?

Tu sais quoi ?

J'ai mal au dos et je ne devrais
sans doute pas marcher.

- Je reviens bient�t.
- Tu ne devrais pas partir.

- Tu vas me manquer, toi et ton b�b�.
- Pas de probl�me.

- Allez, Boule de Neige, viens ici.
- Oh, c'est g�nial.

En voil� une.

Je l'ai rat�e.

Alors, pourquoi ne pas
se limiter � 500 ?

Tr�s serein, tr�s chic,
tr�s victorien.

Je ne crois pas qu'il connaisse
500 personnes.

C'est pas grave, tu vas trouver
autre chose. T'es un g�nie.

Tu as failli sauter une classe.

Tony est tr�s estim� � Wall Street,
et il a pr�sum� que...

Oui, mais je crains que Tony
ait un peu trop pr�sum�.

Je suis d�sol� pour Boule de...

Neige !

Boule de neige.

L'h�tel nous accueille. C'est complet,
mais j'ai dit que c'�tait pour vous.

Bien. Pr�pare juste un sac
pour ce soir.

Oui.

Bonjour, Lil.

- Vous �tes particuli�rement...
- Il y a des rats.

Vous vous y connaissez en vermine ?

Je voudrais vous signaler une voiture
mal gar�e. Elle doit �tre abandonn�e.

- "Depuis combien de temps ?"
- Trois jours.

- "Quelle adresse ?"
- 12�me rue, devant le restaurant.

- "Quelle marque ?"
- Une BMW noire.

- "On y sera dans une heure."
- Une heure ?

- "Oui."
- Parfait. Merci.

C'est vraiment �trange,
des souris chez ma m�re.

Mais je pense que c'est
la d�cadence de New York.

Je me demandais, est-ce que
tu m'accueillerais ce soir ?

- "Bien s�r, pas de probl�me."
- Oui ?

Charles et moi, nous devons sortir,
mais Stephanie sera l�.

Oh, non, �a ira.

Bon. Je te rappellerai plus tard.
Au revoir.

- Catherine a des souris chez elle.
- Oh, vraiment.

Oui !

- All� ?
- Marsh, c'est moi.

- �coute, je n'ai pas le temps.
- Tu dois le faire. Rappelle-moi.

D'accord.

Ferme-la et va chercher une
serpilli�re. Et arr�te de g�mir.

C'est pour moi.

Du moins, je crois.

All� ?

Oh, �a l'est.

Le t�l�phone. C'est pour moi.

Salut, Marshall.

Elle en a bu un bol entier !

J'ai appel�, mais ma grand-m�re
vient de s'�vanouir par terre.

Vraiment ?

C'est g�nial. C'est vraiment g�nial.

- C'est fabuleux.
- Ferme-la et aide-moi.

Je dois y aller. On doit la r�animer
avant d'ouvrir les cadeaux.

�a a l'air super. Je vais demander
� ma m�re si elle est d'accord.

Tu me dois un service.

Quand tes parents seront ensemble,
tu m'aideras � s�parer les miens.

Bon. �a marche.

- Attends. H�, maman !
- Oui ?

Marsh veut savoir si je peux aller
dormir chez lui.

Tu ne veux pas passer le r�veillon
avec ton p�re ?

Je ne sais pas.

J'ai peur que �a soit un peu triste.
Tu comprends ?

Puisqu'on ne sera pas tous...
Tu sais.

Bon, �coutez. Tony et moi,
on n'ira pas � cette f�te.

Toi, Hallie, Tony et moi pourrions
sortir quelque part ce soir.

- Je crois que je suis un peu malade.
- Ne changez pas vos projets.

- Sortez et amusez-vous.
- Ils devraient faire ce qu'ils veulent.

C'est No�l.

- Je crois que Tony a raison, maman.
- Moi aussi.

Peut-�tre que Tony peut me d�poser
chez Marshall.

- J'irai chez Susan me changer.
- Je d�poserai Hallie. Tout fonctionne.

Jusqu'� pr�sent.

- Je dois te dire quelque chose.
- Quoi donc ?

Dis bonjour � Boule de Neige.

- Qui est Boule de Neige ?
- Une amie.

- Je parie que tu es la seule � la voir.
- Non, tu peux la voir aussi. Regarde.

Hallie, enl�ve-moi �a.

- Boule de Neige croit que tu la hais.
- Je ne la d�teste pas.

Alors dis-lui que tu l'aimes.

- Je t'aime, Boule de Neige. Range-la.
- Plus fort. Ses oreilles sont petites.

Boule de Neige, je t'aime bien.

- Elle croit que tu mens.
- Je ne mens pas.

Boule de Neige, je t'aime.
Je t'aime beaucoup.

Merci.

Bon, on est arriv�s.

- Allez, Hallie.
- Je me demandais.

Tu veux que j'y aille pour que
tu n'aies pas � voir mon p�re ?

- Ethan, je crois que j'y arriverai.
- Oui, je sais.

Mais c'est bizarre pour Hallie,
psychologiquement.

- Les deux figures paternelles...
- Bon.

- C'est comme tu veux.
- Merci. Allez, Hallie, allons-y.

Ne claque pas...

la porti�re.

Tu as la souris. L�che-la
et commence � crier.

- Je ne peux pas, Ethan.
- Comment �a ? Tu dois le faire.

Mais je vais la perdre.
Elle va partir.

�coute, Hallie, Boule de Neige est
une souris. Je sais que tu l'aimes.

C'est pour nous tous. Si tu la l�ches,
je t'ach�terai un million de souris.

Promis. Tu me fais confiance,
n'est-ce pas ?

Tu es mon fr�re.

L�che-la.

Adieu, Boule de Neige.

Allez, crie.

Boule de Neige !

Qu'est-ce qu'il y a ?

- Boule de Neige s'est �chapp�e.
- Par o� ? Je vais la retrouver.

Elle est l� !
Elle vient de monter dans le camion.

- Boule de Neige est dans le camion ?
- Oui, dans le camion.

Dans le coin, tu vois le truc blanc ?

- Elle est au fond.
- Bon. Tout au fond ?

Ouvre la porte !

Ouvre cette porte imm�diatement !

Salut, les enfants. Joyeux No�l.

Joyeux No�l, oncle Frankie !

- De la part d'oncle Frankie.
- Merci !

Ouvrez cette porte imm�diatement !

Bon. Prochaine �tape ?

- Redis-la-moi.
- 19 h 15.

- Et je serai o� ?
- Chez Marshall. J'ai de la m�moire.

- �a doit �tre parfait. Et Tony ?
- Il m'a d�pos�e, � la porte.

- Je peux y aller ?
- Oui.

Oui, c'est ici.

- Qu'est-ce qu'il a, cet imb�cile ?
- Qui, papa ?

Tony. Il n'avait pas � te d�poser
devant la porte. Il aurait pu monter.

- Tu sais qu'Ethan est chez Marshall ?
- Tu l'as dit six fois.

Et c'�tait aux nouvelles.

- Qu'est-ce que c'est ?
- Un costume. �a te va bien.

Je ne porte plus souvent
de costumes, ch�rie.

- C'est pour �a que j'ai repris le resto.
- Allez.

Je vais mettre une belle robe. On dira
que c'est un resto chic, sur Pluton.

- Ma plan�te pr�f�r�e.
- Pluton.

Ils livrent des plats chinois
sur Pluton ?

lls livrent. C'est �crit sur leur carte.
Allez, papa. �a sera amusant.

Mets �a pendant que je m'habille.

D'accord.

Et mets ta cravate bordeaux.

La bordeaux ?

- �a va ? De quoi j'ai l'air ?
- Tu as l'air g�nial, maman.

Je me demande o� est pass� Tony.
Quelle heure est-il ?

Environ 19 h 15.

Pr�cis�ment. Je vais r�pondre.

- Elle a beaucoup grandi, Susan.
- All� ? Oui, elle est l�. Une minute.

C'est monsieur O'Fallon.

Merci.

- Michael ?
- "Oui. C'est Hallie, Slick."

Qu'est-ce qui ne va pas ?

J'en sais rien. Elle allait bien,
et puis soudain...

J'en sais rien. Elle est dans
la salle de bain depuis une demi-heure.

Hallie, tout va bien ?

Terrible.

- Elle vient, maman ?
- "Elle arrive, ma ch�rie."

On a �coul� tous les repas de No�l.

J'ai un cadeau pour toi. C'est un livre
qui parle des derniers jours d'Elvis.

Il y a une cassette avec sa derni�re
conversation t�l�phonique.

Merci. Tu veux passer chez moi ?
J'ai le disque de No�l d'Elvis.

Ah, oui ?

- Et tu as du gui ?
- Des tonnes.

- J'esp�re que tout ira bien.
- Merci beaucoup.

- � plus tard.
- D'accord. Au revoir.

Bien jou�, Hal !

Oui !

- Waouh ! Tu es magnifique.
- Toi aussi.

Oh, oui, c'�tait une id�e
de Hallie.

Elle est dans sa chambre.

- Tony n'est pas avec toi ?
- Non.

Je me demande o� il est pass�.

Faites-moi sortir d'ici !

Je crois qu'elle va bien.

Tu es r�veill�e ?

Elle r�ve.
Elle fait comme toi quand elle dort.

Elle r�ve, elle se retourne.

Elle r�ve.

- All� ?
- "Mme O'Fallon, s'il vous pla�t."

Un instant.

All� ?

Mme O'Fallon ? C'est Stephanie.
J'ai eu un appel de monsieur Bore.

- "Boer".
- "Monsieur Boer, oui."

- Il a eu une urgence.
- Comment �a ? II va bien ?

II va bien.

Il a dit que vous devriez aller au Plaza
et essayer de vous amuser.

Vraiment ? II a dit �a ?

Non, Stephanie. Je crois que je vais
revenir chez toi. Merci. Au revoir.

- On m'a pos� un lapin.
- Oh.

Quelle journ�e �trange.

G�nial. Ils mangent du porc
au caramel et je meurs de froid ici.

Si �a fonctionne, je serai un h�ros.
Mais si �a ne marche pas...

peut-�tre que le P�re No�l
m'offrira un joli pyjama � rayures.

Pour le centre de d�tention juv�nile.

- Vous venez chercher quelqu'un ?
- Catherine O'Fallon.

D�sol�, elle a chang� d'avis.

Chang� d'envie ?
Je dois l'entendre de sa bouche.

- Mais...
- Je suis Catherine.

Il s'est pass� quelque chose.
Une urgence.

Tenez. Joyeux No�l.

- Salut.
- Salut, comment vas-tu ?

On peut entrer ?

Les taxis ne se d�placent plus.

- Je crois que je devrais y aller.
- Non.

Peut-�tre que je trouverai un taxi
dans la rue.

Tu te souviens de ce blizzard ?

II est tard. Je dois rentrer.

- Non.
- Tu �tais enceinte de Hallie.

Trop enceinte.
Elle ne voulait pas sortir.

- Oui. Quatre jours.
- Cinq.

Et il n'arr�tait pas de neiger.

Tu avais lou� une cassette de
"L'Extravagante Lucy".

Tu m'as lu "Franny."

Tu m'as lu "Zooey."

Et puis Hallie.

- Je dois y aller.
- Ou rester.

Oui.

Il y a un blizzard. C'est No�l.
Tu ne trouveras pas de taxi.

- Je peux aller te faire un hamburger.
- Je n'ai pas faim.

Et non, je ne devrais pas rester.

S'il te pla�t !

- Mais je resterai.
- Oui !

Je vais rester avec Hallie,
dormir avec elle.

Je ne pense pas que tu aies
une chemise de nuit.

Je te pr�terai une chemise.

Quoi ?

Je me suis mal d�brouill�
avec les enfants.

Non, ne dis pas �a.
Tu es un bon p�re.

Vraiment ?

- Alors, c'est bon ?
- D�licieux.

Je ne t'avais pas encore invit�e
� d�ner.

Ne t'inqui�te pas. C'est encore mieux.

- Quoi donc ?
- Ce soir, le tout.

Tu vois, je ne m'attendais pas
� une aventure ce No�l.

Je m'attendais � �tre d�prim�e.

- Il y a du ketchup ?
- Oh, oui. Derri�re toi.

Et encore du ketchup.

Quand tu as deux flacons de ketchup
qui sont � moiti� pleins...

tu verses l'un dans l'autre.
�a s'appelle marier le ketchup.

C'est de la conversation de bistro,
le mariage du ketchup.

H�las, la plupart des mariages
de ketchup finissent en divorce.

Tu es vraiment dr�le, Ethan.
Tu le sais ?

Non, je ne le savais pas.

Maintenant, je le sais,
parce que tu me l'as dit.

- Mais avant, je ne le savais pas.
- Tu ne manges pas ton burger.

Oh, oui.

Alors, �a a �t� une aventure
pour toi ?

Ma pr�f�r�e. De tout temps.

C'est bien. C'est g�nial. Parce
que c'est ma pr�f�r�e aussi.

M�me si on conna�t pas encore la fin.
C'est pas que j'ai envie que �a finisse.

Mais �a doit finir, pas vrai ?

- Tu avais d�j� r�veillonn� aussi tard ?
- Non.

Moi non plus.

G�nial.

C'est g�nial.

C'est un tr�s joyeux No�l.

Un chat et un chien sont en haut
de l'Empire State Building.

Et le chat fait : "Miaou !"

- H�, regarde qui est l�.
- Salut.

Vous avez mang� sans moi.

Ce n'est pas grave. Il en reste.
Alors, comment �a s'annonce ?

lls dorment, sur le m�me canap�.
�a s'annonce bien.

Comment �a, bien ? C'est g�nial !

On a r�ussi ! Tope l� !

- Qui veut aller jouer dans la neige ?
- Moi.

Allez. On y va. Allez, allez.

Il neige !

- Qui veut un chocolat chaud ?
- Moi !

Joyeux No�l.

Joyeux No�l � toi aussi.

Hallie est r�veill�e ?

Pas encore.

Bonjour.

Bonjour.

J'�tais en train de r�ver ?

Oui, je r�vais.

Bonjour.

Tu veux te rendormir pour voir
ce qui va se passer ?

Non. Je sais ce qui va se passer.

- Joyeux No�l.
- Oui. Joyeux No�l.

- Michael ?
- Oui ?

Hallie ! Elle n'est pas l�-haut dans
sa chambre. Elle n'est pas l�.

Comment ?

Ethan est chez Marshall.
Je vais l'appeler.

- Tu �tais dans son lit hier soir.
- Attends une minute.

Il y a tous ces �l�ments qui ne vont
pas ensemble. Mais �a colle.

All� ?

Marshall, ici Mme O'Fallon.
Je dois parler � Ethan.

Ethan, votre fils ? Cet Ethan-l� ?

Oui. C'est urgent.

D'accord. Attendez une seconde.

Marshall ?

Je ne sais pas o� il est.

Donne-moi le t�l�phone.
O� diable est Ethan ?

Une seconde.

Il n'est pas l�.

Il ne l'a jamais �t�. Il m'a forc� �
faire semblant. Vous comprenez ?

- Je crains que oui. O� est-il ?
- "Je n'en sais rien."

- "Je dois y aller."
- D'accord.

- All� ?
- "C'est moi."

Tony, o� es-tu ?

Je suis dans le New Jersey.

Des moufles.

Ne pense m�me pas � les vendre.
Elles co�tent tr�s cher.

Ne fais pas la t�te. T'as encore
des cadeaux chez Nana.

Comme quoi ? Dis-moi. Des livres ?
De la mosa�que ? C'est �a ?

- Hallie. Yo, Hallie. Quoi ?
- Regarde.

Je le savais. Les souris,
le t�l�phone...

C'est papa et maman.

Dieu sait o� sont les enfants.
Tu sais o� ils sont ?

Comment je le saurais ?
Tu crois que j'avais pr�vu �a ?

- Je viens aussi.
- Parfait.

On va � Upper East Side.

Oh, non.

C'est le caca.

Non, c'est la cata, Hallie,
c'est la cata.

Bon, c'est la cata.
Qu'est-ce qu'on fait ?

II faut qu'on rentre.

Je sais que c'est No�l.

J'ai pass� une nuit tr�s on�reuse
au Carlyle pour rentrer

et trouver une facture de 1 200 $
de Meurtre & Co. et pas de rats.

- "Vous voulez les cadavres ?"
- Non, je n'en veux pas.

Je veux la preuve que quelque chose
a �t� trouv� dans cette maison.

- Mme Brooks !
- Attendez une minute.

Je ne veux pas cr�er d'ennuis, Lillian.
S'il vous pla�t, non, pas de souci.

Mais le b�b� arrive.

Maintenant.

- Non, pas d'inqui�tude. Pas de souci.
- Pas d'inqui�tude, non.

Avez-vous appel� les secours ?

- Ils arrivent.
- Olivia, ne t'inqui�te pas.

- Maman, les enfants sont l� ?
- Je ne crois pas. Je viens de rentrer.

Ils ont disparu ?

Hallie ?

Ethan ?

Ethan ?

Attends ! Qu'est-ce que tu vas dire ?

- �a a int�r�t � �tre malin.
- �a le sera. Je dirai la v�rit�.

Bon, c'est l'adresse. Allons-y.

- Tu as la bombonne d'oxyg�ne ?
- Oui, je l'ai.

Je crois qu'on devrait attendre
quelques instants.

Pour que je me d�cide
sur la v�rit� � dire.

Quelque chose me dit que Stephanie
est m�l�e � tout �a.

- Tout va bien ?
- On esp�re.

Allons-y.

- �tes-vous Lillian Brooks ?
- Oui, je suis "la" Lillian Brooks.

Ouais, et moi je suis
"le" Luis Hern�ndez.

Venez avec moi.

Susan, je suis s�re qu'ils vont bien.
Viens l'attendre chez nous, d'accord ?

C'�tait mon id�e. C'est de ma faute
et vous n'avez rien � voir l�-dedans.

Maintenant, il y a m�me la police...

Mon Dieu, on est dans le p�trin.

Bonjour.

Y a quelqu'un ?

Mon Dieu. O� �tiez-vous ?
On s'est beaucoup inqui�t�s.

Bonjour, maman.

Joyeux No�l.

- Tu vas bien ?
- Oui.

Je meurs de faim, mais �a va.

- Olivia accouche dans la cuisine.
- Elle accouche ?

Je peux prendre des photos ? �a sera
int�ressant pour mon cours de bio.

Attends une minute, ma mignonne.
Toi aussi. Viens par ici.

- Je devrais appeler ma m�re.
- Elle arrive.

- Elle s'inqui�tait pour toi.
- Elle s'inqui�tait ?

�videmment. On est tous soulag�s
que vous alliez bien.

Bon, tout le monde va bien...

- Qui veut expliquer ?
- Ethan ?

- Allez.
- C'est g�nial.

- Ici. Arr�tez-vous.
- D'accord, d'accord.

Rendez-moi la monnaie.

Et joyeux No�l.

C'est un peu difficile de savoir
par o� commencer.

- Oh, non.
- Vous voil�.

Tu vois tes sales gosses ?
Je ne les supporte pas.

J'ai jamais pu les supporter.
Et j'ai une annonce de No�l.

D�s qu'on sera mari�s, ces gamins
vont apprendre le respect.

- Et la discipline.
- Ce sont nos enfants, pas les tiens.

Tu es de son c�t�, maintenant ?

Tony, c'est No�l,
et No�l, c'est familial.

On n'est pas une famille,
toi, moi et mes enfants.

- Et on le sera jamais.
- Super.

- Parfait.
- Oh, Tony.

Tony, vous n'avez rien
� vous reprocher.

Les f�tes peuvent �tre sanglantes.
Vous savez o� est la porte, je crois.

Maintenant, tous les rats sont partis.

Stephanie.

Stephanie.

Maman, tu pleures.

Bon, je crois que c'est � mon tour.

D'expliquer.

C'est � mon tour d'essayer d'expliquer
parce que je ne sais pas quoi dire.

Et quand je saurai, sans doute jamais,
je ne crois pas que vous comprendrez.

Si vous me suivez, ce dont je doute,
car je ne me suis pas moi-m�me.

Je ne savais pas � quel point �a
me manquait, d'�tre tous ensemble.

Je veux dire, c'est g�nial d'�tre
ici avec Nana.

Je sais que j'ai de la chance.

J'ai des gens qui m'aiment
et des gens que j'aime.

Je voulais juste qu'on soit
de nouveau ensemble.

Hallie le voulait aussi.

Elle l'a dit au P�re No�l. J'ai voulu l'en
dissuader pour qu'elle soit pas d��ue.

C'est encore une enfant. Je ne dis
pas �a pour t'insulter, Hal.

- Je ne suis pas insult�e.
- Mais tu n'es encore qu'une enfant.

Alors j'ai essay� d'aider
de mon mieux.

Les souris, les coups de fil,
le camion � glace...

Je ne l'ai pas seulement fait
pour Hallie.

Je l'ai fait pour moi aussi.

C'�tait peut-�tre �go�ste,
mais je devais au moins essayer.

C'est toi qui me l'as appris, papa.

On peut r�ver de choses et il se peut
qu'elles n'arrivent pas.

Mais au moins, on aura essay�.

Et quand tu as dit...

que si tu �tais sur une �le d�serte
avec maman...

Tu as dit �a ?

- Pourquoi voulais-tu �a ?
- Eh bien, c'est parce que...

�a va, Ethan, tu as fait ton boulot.

Pas la peine d'aller
sur une l'�le d�serte.

�coute, Slick.

Je crois que je t'ai compliqu� la vie,
et aux enfants aussi.

Je te testais.

Et j'ai �chou�.

- C'�tait injuste. J'avais pas le droit.
- Non.

Mais j'aimerais essayer � nouveau.
Est-ce que tu le voudrais aussi ?

Je suis amoureux de toi, Slick.

Je suis amoureuse de toi aussi.

Venez par ici. Allez, venez.

- Joyeux No�l, Hallie.
- Joyeux No�l.

- C'est vraiment No�l.
- C'est vrai !

Viens par ici, gros malin.

Attends une minute, Ethan. On ne sait
toujours pas o� vous �tiez hier soir.

�a, je peux l'expliquer.

Bien, parce que tu n'�tais
ni chez Marshall ni chez ton p�re.

Alors, ma cliente la plus exigeante.

- Il me faut des vacances apr�s toi.
- Tu te souviens de moi.

Bien s�r. Je suis content qu'il ait
neig�. Je me sens coupable sinon.

Alors, comment vont les choses ici ?

Oh, tu sais, ambiance de No�l.

J'ai failli oublier.

Boule de Neige.

C'est vraiment Boule de Neige ?

Ethan.

Ta famille attend.

- Tout va bien, entre ta m�re et toi ?
- Oui.

Je pense.
Et merci pour le hamburger-frites.

- Je ne t'ai jamais invit�e � d�ner.
- Au prochain No�l.

Pas avant ?

- Je vais aller chercher un taxi.
- D'accord.

Joyeux No�l.

Oui. � vous aussi.

Dis-moi si tu finis ton r�ve un jour.

Je l'ai fini.

Tu vois, il y avait un gar�on,
une fille et plein de neige.

- Multicolore.
- �a a l'air sympa.

�a l'�tait.

Elle tombe amoureuse de lui,
la fille du gar�on, dans la neige.

Joyeux No�l, Ethan.

- Stephanie.
- J'arrive, maman.

Tout va bien, Ethan ?

Merci, P�re No�l.

Oui !